L'étoile belge

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s.n. 1914, 11 June. L'étoile belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ws8hd7qc5j/
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Jeudi 31 juin 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : la fr.; 6 mois, fr. K.5«; 3 mois, fr. 3.5S POUR LA PROVINCE : Un an : ï« fr.; 6 mois, fr. S.oO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 ï En province il sv.ffit de remettre le prix de l'abonnement au facteu Edition G ©S5' année. — N' 162 L'ÉTOILE BELGE France. Angleterre. Allemagne et i 0 . ) par trimestre tous rays de l'Union postale. I * > payable (l'avance Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. ) mandat-poste S ceiîfta S® numéro • ANNONCES : 45 cra** la liçne: mininiim 4 Ii *nes. fr. 1.6J. Les ;mQonc.es remisas avant 2 he ire* à l'O.fice de Publiait* 36, rue .Neuve,, p iraisseiu le soir lûô.aa. Baromètre du il Juin 5 heures Tempir. moy*> ^-====5-^ noram.lalO. t>T Maximum do la veilla. u2 Minimum delà 'W?,, nuit, G^O Baromèt.. le 10, /fc S* àdU" ^ Quantité d'eau / ' ' ^ \ de8à8h-, \ -»-• c£\ P"2411" 12 Observations //u_. m V vi\ de midi Temi)érature, l[ =5 o/g \ *§j j 19"? Baromètre, Il \ »fJ? I . Humi<litê(l»»=* \\^7 Y& • fff hum.absol.) Jî Vent, dominant, v\ $L r' r -> Jt Déclin, matin. I2°j.»îî Ephétnéridet peur le 11 juin Soleil: r—o Lune: lever. 3 h.29 Ievcr- 22 * coucher, 19 h.55 coucher. f>h. 24 Prévisions de l'Institut météor. : Vent E. faible; orageux; réchaufl'. Service «les malle* Os!ende-B#avrei Etat de la mer, le 11, à 4 heures : agitée ÉTRANGER Ï-.E3 CABINKT HISOT Voilà la crise enfin résolue, résolue du contre les partis sur lesquels s'appuyait moins provisoirement, car il est possible le ministère Doumergue. qu'elle s'ouvre à nouveau bienlôt, au- M. Ribot se défend d'avoir constitué quel cas la crise risquerait fort de n'être un cabinet de combat. Il le présente au plus une simple crise ministérielle. Car contraire comme un cabinet d'union il n'y a pas à s'y tromper : le cabinet Ri- républicaine. bot est l'œuvre du président Poincaré et II est de fait que M. Ribot est, plus un échec immédiat de M. Ribot attein- qu'aucun autre républicain modéré, drait directement le président de la capable de donner salisfaction aux par- république. tis démocratiques. Homme d'un talent Après la démission de M. Doumergue supérieur, d'un savoir approfondi et M. Poincaré avait fait appel à M. Viviani. d'un caractère qui commande l'estime Cette désignation répondait à la logique générale, il a su évoluer avec son temps, de la situation parlementaire. M. Viviani Malgré ses origines conservatrices, il a était, depuis la démission de M. Cail- un esprit très ouvert et a toujours mani- laux, le principal collaborateur de îesté une grande aptitude à s'adapter M. Doumergue, dont la politique de gou- aux nécessités politiques. Même à l'épo- vernement à gauche avait triomphé lors Que. des cabinets de concentration, des récentes élections. M. Viviani com- H- Ribot s'entendait souvent mieux que posa un ministère recruté exclusivement les ministres d'origine radicale à prati- parmi les éléments de la majorité'. Seu- quer une politique de concessions démo- lement il se .laissa dicter une déclaration cratiques. relative à la loi de trois ans qui devait Dans la précédente législature, un lui aliéner l'appui de cette même majo- cabinet Ribot eût été accueilli favorable- rite. Il avait, sous l'influence présiden- ment par la gauche. Mais après les élec- tielle, assumé cette mission paradoxale : tions générales et après les incidents qui constituer un cabinet recruté parmi les se sont succédé depuis l'ouverture de la adversaires de la loi de trois ans et qui crise ministérielle, le ministère Ribot proclamerait I'intangibilité de la loi de prend un tout autre caractère. Sa consti- tro!s ans, car c'était là le sens de la tution apparaît, ainsi que nous le disions déclaration amphigourique à laquelle ne plus haut, comme un échec aux partis voulurent pas souscrire MM. Godart et sur lesquels s'appuyait le cabinet Dou Ponsot. mergue et qui, prétendant avoir triom- Après l'échec de M. Viviani M Poin- Phé aux élections, réclamaient le droit caré fit appel à M. Deschanel. C'était'en- de former le nouveau ministère. eore un choix logique, puisque M Des- J1 doit do.nc .s atlen,i^e à êtfe assailli Chanel a été porté à la présidence de la ^ Premier jour par les radicaux uni- „„„ . ... ., fiés, dont aucun n a voulu accepter m.i ont r 11- majorité considérable un p0I-tefeuilie dans la combinaison; , ['® unanimité si les socialistes m. Noulens, qui avait d'abord assumé le n avaient tenu à faire une démonstra- ministère de la guerre, a retiré son adhé- • sion au dernier moment, pour ne pas se M. Deschanel ayant refusé, M. Poin- mettre en opposition avec ses amis poli- car< s'est adressé successivement à tiques. C'est un symptôme plutôt inquié- M. Delcassé, qui est radical d'étiquette, tant pour le ministère. mais appartient en fait à la fraction mo- Il reste à voir si la présence dans le dérée du parti républicain, ensuite à cabinet de M. Léon Bourgeois, le chef M. Peytral, un républicain de la même honoraire du parti radical, mais qui nuance, puis à M. Jean Dupuy, d'un n'appartient pas, toutefois, au parti radi- radicalisme plus pâle encore, enfin à cal unifié, suffira à détacher du parti M. Ribot, qui est un républicain modéré, radical unifié suffisamment de voix pour Il en résulte que le cabinet Ribot assurer une majorité au ministère. La apparaît comme un ministère de combat bataille, en tous cas, sera rude. NOS DÉPÊCHES Services spéciaux d e l'ËTOILE BELGE FRANCE Mort d'un sénateur LA CRISE MINISTÉRIELLE j On annonce la mort de M. Maxime Le- -, , comte, sénateur du Nord, ancien vice-pré- M. ruoot sident du sénat. Cest an mare 1890, dans un cabinet Aux Artistes Français Freycin-et, que M. Ribot fut pour la pre- v inière fois ministre ; il eut le portefeuille La médaile d'honneur du Salon des Ar- des affaires étrangères, qu'il conserva jus- tistes français pour la peinture, est attri- qiu'au 29 février 1892. Dans Le cabinet pré- buée à M. Maxence. sidé par M. Loubet (27 février au 28 no- ' ' verni)re 1892), M. Ribot conserve les af- Extrades faires étrangères. Le 6 décembre 1892, il t T devient lui-même président du conseil et rnnAi? 4 ho?™ garde encore les affaires étrangères jus- n-nt™ ■ % 1 4 1 bel0e d Auban„e qu'au 10 janvier 1893. Le 11, il reforme un à la/rontlèf lu*em- nouveau cabinet et prend l'intérieur. Le 3* 5' frange, deux autres, tous 30 mars 1893. il déraisonne. entF,ranc? Pour <^lits commis en Le 26 janvier 1895, il redevient prési- et dans le Luxemnourg et faisant dent du conseil et prend les finances. Ce 10Jîiet d une demande d extradition, ministère dure jusau'au 28 octobre 1895. M. Ribot appartient à l'Académie des ALLEMAGNE Sciences morales et politiques depuis 1903 r„ r et à l'Académie française depuis 1906. En Alsace-Lorraine En somme, M. Ribot a déjà été prési- L'impôt et les étrangers dent da conseil du 6 décembre 1892 au T„ . , , . 30 mare 1893, avec un remaniement en jan- T orrainp S.^ Par'ement d Alsace- vier et du 26 janvier 1895 au 28 octobre Î^TnrTo .xf8 ® d/ P^éPaAr4er le ProJ.et dfî> jggg 101 sur ia réforme des impôts, a repris ses Comme ministre il a détenu les porte- iï*??ÎJ?;oLa gestion de l'imposition des feuilles des affaires étrangères, de Tinté- eira?S?rs a donné lieu à une longue disrieur et des finances. cussion. La commission, ainsi que le gou-, . vemement, estime que les étrangers sé-M. Ribot présente son Câbinet journant en permanence en Alsace-Lor-à M. Poincaré raine- ou ceux qui exercent une profession M. Ribot s'est rendu mercredi matin à fîw, contribtu"ons.t comme l'Elysée avec les membres du nouveau ca- sliourn^ „ 5 deS éiranfers binet qu'il a présentés au président de la Sora^e dans le ^ manière tem" république. Les ministres se réuniront en ? vacances soif riî,^ u p?s?er conseil de cabinet jeudi à 5 h. 1/2 au mi- nfrPntf le & ^ tt î? nistère de la justice. C'est au cours de cette ^vent l'imnôt .nmm voudralt '!s •■éunion que seront arrêtés les termes de la pa5^ " p. comme les Premiers. Mais déclaration ministérielle. Un conseil des Zsâlon ne crée Zî'Tm Vf ^ df ministres aura lieu vendredi matin à l'Ely- ™ Stltnnf , dl™culté9 dans ,le sée Dans l'après-midi du même jour le Pay3 , le"enne les étrangers au de- gouvernement se présentera devant les ^e f ument combat cette ma, Chambres ' nièie de voir. Cependant, la commission . . est d'a.vis qu'un séjour passager ne suffit Le sous-secretariat a la guerre pas pour créer une obligation d'impôt et M. Margaine. député, a accepté le sous- e!le ,ait valoir qu? lo P?ys un grand secrétariat de la guerre. avantage économique de la visite de nom- „ . , breux touristes étrangers. Finalement, la Quelle sera 1 attitude aes radicaux période durant laquelle ces étrangers pour- et radicaux-socialistes ront séjourner dans le pays sans payer r Pt raj- , ■ . d'impôt a été fixée à deux mois. A l'una- Le groupe radical et radical-socialiate nimité, la commission et le gouvernement Eest réuni mercredi ap -midi. acceptent cette disposition. Le procès-verbal dit que le groupe a été unanime à déclarer que le ministère Ribot, par sa compositio>n même, ne pouvant s'ap- ANGLETERRE devoir râdï La chara*re deS lord9 élective cal-socialiste était de lui refuser sa con- Les journaux de Londres annoncent que fiance. Le groupe a ensuite décidé au scru- le gouvernement va déposer sous peu un tin secret, par 109 voix contre 4 et deux bill pour réorganiser la chambre des lords abstentions, que tous les membres du grou- et la rendre élective. La nouvelle cham- pe devront se conformer a la décision prise bre n'aura pas le droit de vote définitif et voter dans le même sens. sur jeg décisions de la chambre des com- Voici l'ordre du jour vote par le comité : munes. « Le comité exécutif, s inspirant des dé- Contre les suffragettes cisions du congrès de Pau et aes leçons qui Iifi ni,hiir fpra la oolice lui-ma™* se dégagent des scrutins des 26 avril et P P lui-même 10 mai, engage ses adhérents, comités et fé- Les suffragettes qui vendaient des pu- dérations, à inviter leurs^ élus : 1<> ^ refu- blications suffragistes ont été chassées de ser leur confiance a,u cabinet Kibot, minis- la Cité par le public et leurs publications tère de régression ; 2° à n accorder cette déchirées. Des corps de volontaires se for- confiance qu'à un gouvernement de gau- ment pour protéger les églises, les mu- che s'appuyant exclusivenie11^ sur une ma- sées- etc., contre les attentats des suffra- iorité de gauche. » scettes. G.-D. DE LUXEMBOURG Les élections législatives Les élections pour le renouvellement de la série de sortie, qui comprend 31 sièges sur 52 que compte la chambre luxembourgeoise, ont donné les résultats suivants élus 7 libéraux et 10 clérico-agrariens, 14 ballottages. A Mersch, il y a ballottage entre un libéral et un clérical. Dans le can ton de Luxembourg-campagne, 3 libérai» et un clérical sont en ballottage pour trois sièges. A Esch-sur-l'Alzette, il reste à pourvoir à onze sièges pour lesquels 6 libéraux 5 socialistes et 11 cléricaux sont en ballot tage. 3TALSE A LA CHAMBRE L'incident albanais Salle très animée, mercredi. Le marquis di San Giuliano ,ministre des affaires étrangères- répond à des questions relati ves à l'arrestation du colonel Muricchio Il expose les faits connus et confirme que des' satisfactions ont été données par 1< gouvernement albanais et par le prince Le marquis di San Giuliano rend compte ensuite de l'enquête à laquelle il a été pro cédé. Il dit que la lettre du colonel Mûrie chio, qui a été publiée et qui a été le poin de départ de l'affaire, prouve non la vérité mais la fausseté de l'accusation portée contre le colonel Muricchio et contre le capitaine Moltèdo. Le ministre a télégra phié en Conséquence au baron Aliotti, mi nistre d'Italie, que l'innocence du colone Muricchio doit être considérée comnn prouvée, et qu'aucune valeur ne doit êtr< attribuée à cet égard aux recherches ulté rieures du gouvernenfent /albanais et de: officiers hollandais. Le baron Aliotti es laissé arbitre d'établir les satisfactions ? obtenir, en prenant en considération* h nécessité de. sauvegarder le prestige d-l'Italie et aussi de l'intérêt de celle-ci ; consolider l'Albanie, et en s'inspirant d l'état spécial des esprits dans l'état di choses existant actuellement à Durazzo. LES GRÈVES Graves désordres à Turin Les ma.nifestatie>ns ont continué mard après-midi sur plusieurs points de li ville de Turin. Vingt-cinq soldats et agent ont été blessés. La vie d'un dees agents pa raît etn danger. Un manifestant a été tué Huit autres ont été blessés. Dans les environs d'Imola La grève générale de protestation donné lieu, dans les environs d'Imola, ; quelques désordres. A Pontesainto, après un meeting, lés élé ments les pluis turbulents de la popula tion ont enlevé plusieurs rails pour an) pêcher l'arrivée d'un train venant de Bc logne. Une compagnie d'infanterie, ac compagnée de carabiniers et d'agents s'est rendue sur les lieux. A la gare d'Imola le matériel du burea-télégraphique a été saccagé à coups d pierres. La journée de mercredi Les nouvelles parvenues des divers point de l'Italie annoncent que malgré la procla mation de la grève des chemins de fer 1 service des trains s'effectue normalemenl sauf entre Ancône et Bologne où la voie été endommagée j>rès de Fabriano, Imol et Faenza. Les renseignements provenant des prit cipales villes annoncent que la soirée d mardi s'est passée sans incidents notables La grève continue mercredi matin à Tu rin, mais de nombreux magasins sont ol verts. A Gênes également la grève continue mais tous les magasins sont ouverts. Le automobiles et les voitures circulent. Le grévistes ont tenté de débaucher des 01 vriers travaillant à la construction d'u tunnel, mais ils ont été dispersés par 1 police qui a opéré quelques arrestations A Naples, la grève continue, mais le tramways circulent. La plus grande pai tie des magasins sont ouverts. A Rome, la plupart des magasins son ouverts. • Les journaux, à l'exception du Popolo Rt mano, ne paraissent pas. Un certain non: bre de manifestants se sont réunis à I Bourse du Travail. Un meeting projeté su la Plazza del Popolo a été interdit par 1 police. Aux environs de la Bourse du Trs vail quelques bagarres se sont produite sans conséquences sérieuses. A Venise, la grève est terminée. La vill a repris sa physionomie normale. A Milan, la grève générale continue Beaucoup de magasins sont fermés. Le journaux ne paraissent pas. La ville es animée, mais tranquille. De Palerme : La grève a été proclamée Jusqu'à présent, elle n'a été appliqué que partiellement. De Turin : Malgré la pluie, un meetin a été tenu devant la Bourse du travai Plusieurs milliers de personnes y ont pri part. Après plusieurs discours," un • coi tège s'est formé, a parcouru les rues, pui s'est dispersé sans incident sérieux. D'Ancône : La matinée de mercredi été calme. La grève est complète. La direction des chemins de fer ava: fait partir deux trains escortés par de soldats, mais par suite de l'état de la voie déteriorée en pkisieurs endroits par le grévistes, les trains ont dû regagner Ai cône. Les croiseur® Pisa, San Giorgio < Agordat, ainsi que trois destroyers, sor arrivés à Ancône. Une circulaire du président du conse; aux préfets Le président du conseil, M. Salandra-* envoyé aux préfets la circulaire suivante Les tristes événéments qui se sont pri duits dans quelques villes du royaume e qui ont causé une impression pénible do vent être évités à l'avenir. Si ces faits s renouvellent, vous devrez mettre tout e œuvre et employer tout votre zèle .pui atteindre ce but. Le gouvernement n e: pas un ennemi. Il doit accomplir ses d' voirs, dont le premier est la sauvegarde c l'ordre public, mais il veut qu« pour maintenir il soit fait emploi de la fore avec une prudence clairvoyante. Le goi vernement a confiance que le calme ser rétabli avec l'aide de tous les citoyens qi ont l'amour de la patrie et qui attendent c bons effets du respect commun de la loi > des libertés publiques. Les funérailles des victimes à Ancôn Les funérailles faites aux victimes d< incidents de dimanche à Ancône ont é très imposantes. Plusieurs milliers de ne sonnes, appartenant aux diverses associa tions de la ville et des environs, y ont pri: •part avec des drapeaux et des couronnes La foule était particulièrement nombreuse sur le Cours Vittorio Emmanuel où l'oi siffla un curieux qui regardait le cortèg* de sa fenêtre erj fumant une cigarette. Ce incident provoqua un arrêt du cortège puis une panique et une fuite générale ai cours de laquelle plusieurs personnes fu rent contusionnées. Quand le cortège s< fut reformé on entendit soudain des coup 1 de revolver tirés de la foule contre les fe nêtres d'un médecin d'où était parti, croit on, le premier coup de feai. Une bâgarr ' s'ensuivit. Le cortège s'arrêta de nouveau Des couronnes furent jetées à terre. D nombreuses personnes, plus ou moins con tusiorunées, furent transportées à l'hôpi tal. La police n'est pas intervenue pou régler la marche du cortège, qui a pour suivi sa route, 1 Dans la soirée le. préfet est arrivé à An ' cône en mission extraordinaire. Il a pri ■ la direction de tous les services. Sérieux incidents à Rome Les incidents les plus sérieux se sont pro , duits mercredi matin à Rome devant li Bourse du Travail non loin du Forum Tra ' jan. Tout le quartier semble être en éta de siège. De nombreuses rues adjacente ; étant en réparation, les manifestants s \ servirent des pavés comme projectiles | Ceu>i-ci amoncelés sur la chaussée rendi ; rent difficile la marche des chevaux. Il est impossible, a travers les bruit : contradictoires qui circulent, de connaîtr [ exactement le nombre des blessés de par ' et d'autre. î La police dut à un «certain moment er • vahir une maison voisine de la Bourse di » Travail, des fenêtres de laquelle des coup t de revolver avaient été tirés. L Des pelotons de cavalerie circulant dan t le quartier empêchèrent deux tentative î d'élever des barricades d'aboutir. 1 Les dirigeants de la Bourse du Travai 2 voudraient prolonger l'agitation jusqu' i ce que le gouvernement ait permis la rér nion d'un meeting dans l'enceinte de Rc me, mais on annonce qu'un vif mouvemen va se produire contre* les partisans de 1 continuation de la grève. Le nombre de ce derniers assure-t-on ne dépasse pas u: millier. | Nouvel incident sanglant à Florence s Trois mille personnes environ étaier - rassemblées aux abords de la Bourse d • Travail à Florence, lorsque du milieu d la foule des coups -de revolver furent tiré contre les troupes oui ripostèrent. Il y ei un tué et plusieurs blfessés. 1 La police enfonçà la porte d'une maiso \ d'où étaient partisides coups de revolvei Elle y trouva un tenrïs de justice qu'ell - mit en état d'arre^/itiim. Une des personnes blessées est atteint - à l'abdomen ; les autres n'ont que des bles - sures légères. Dans l'après-midi, une importante ce , lonne de manifestants a parcouru les rue en poussant des cris de protestation cor 1 tre les violences exercées à l'égard de 3 grévistes. Chaque détachement de soldats rencoi tré sur le parcours de la manifestation été l'objet de cris enthousiastes de «Viv l'armée! Vive l'Italie! » Une manifestation chaleureuse aux cr B de « Vive le Roi ! » s'est produite au pau '' sa^re de la colonne devant la préfecture. 1 Un grand nombre de fenêtres de la Vi 1 Cavour ont arboré des drapeaux. La colonne, «"précédée d'un drapeau, parcouru ensuite la Via Caezaeoli, qi e était pavoisée, et s'est rendue devant ' • Palazzo Vecchio, où la manifestation e: devenue plus enthousiaste. Les délégué " des manifestants se sont rendus aupré ^ du préfet et du maire. s A Naples 1 Des groupes de manifestants ont pa ! couru la ville de Naples mercredi matii Ils ont été dispersés par la police. Un me s ting de' deux mille personnes a eu lieu à 1 Bourse du travail, meeting dans lequel député socialiste Labriola a invité les a t sistants au came. Il a ajouté que les pei pies civilisés ne doivent pas recourir à ] 1- violence. Les agents et les carabiniers ont arrê a plusieurs manifestants qui lançaient de r pierres. Malgré la pluie, plusieurs millie: & de personnes se sont réunies sur la plae du prince Umberto. ^ Violences à Parme e Les manifestants ont à nouveau jeté de pierres à Parme contre les troupes et le !. agents de police. s Les troupes ont chargé à plusieurs r< t prises. Les manifestants ont essayé de passe ). le pont du Mezzo, tout en lançant des pie: e res contre les carabiniers et les soldats. Ils ont cerné dans la ruie Farnez uj ? maison habitée par deux officiers -de l'Eoo 1. d'application, qui ont tiré plusieurs cou{ s de revolver en l'air. Les troupes sont a courues et ont chargé sous une grêle c s pierres les manifestants qu'elles ont di persés. Plusieurs arrestations ont été op a rées. Il y a eu plusieurs blessés parmi le carabiniers et les troupes. g Collisions à Bari A Bari, la police a dû, à plusieurs r s prises, disperser les manifestants, sai L" toutefois employer les armes. Les manife tants ont lancé des pierres. Douze agen • et carabiniers ont été bîesséls. Un fonctio-: lt naire a été contusionné. La police a opé: plusieurs arrestations. Des grévistes 01 l tiré des coups de revolver contre le colon des carabiniers, mais celui-ci n'a pas é atteint. a Fin de la grève : De Rome, mercredi soir : Le sécrétai: de la Confédération générale du travail • envoyé une circulaire à toutes les char I_ bres de travail confédérées pour la oess ^ tion de la grève avant minuit. ^ RUSSIE 3 A LA DOUMA e e L'immunité parlementaire e Echec à la droil 1- a La séance de mardi soir de la douma q ii a eu lieu devant une assistance consid e rable a été consacrée à la discussion c ît projet de loi relatif à l'immunité parleme taire. L'extrême-droite a présenté d e amendements tendant à restreindre l'ii munité. !>s La douma a refusé de discuter ces ame é dements et a voté d'urgence le projet de 1 r- par 166 voix (octobristes et oonositio: - contre 69 (droite et nationalistes). Le résultat du vote a été accueilli par de vifs applaudissements sur les bancs des e>cto-bristes et de l'opposition tandis que la çlroite se retirait. \ La dourna a ensuite repoussé à une forte majorité, composée des octobristes et de l'opposition, une motion de la commission proposant d'aggraver au point de vue disciplinaire la responsabilité des députés devant la douma et d'accorder au président de l'assemblée le droit de prendre l'initiative de certaines mesurer disciplinaires. Le rejet de la proposition de la commission a été accueilli par des applaudissements chaleureux sur les bancs de l'opposition.La marine de commerce La douma d'Empire a adopté mercredi le budget pour la marine de commerce et les ports de commerce, et l'a réduit de - 823,556 roubles, sur la proposition de la 3 commission du budget. La douma a exprimé à l'-unanimité le vœu que le ministre du commerce, vu le renouvellement prochain du traité de commerce avec l'Allemagne, veuille bin modi- i fier immédiatement le règlement existant sur l'emploi des ports russes par les navi- l res des puissances qui ne jouissent pas de 3 la clause de la nation la plus favorisee 1 nour le transport des personnes. Elle demande également au ministre de venir cm _ aide au commerce russe en accordant des primes à la navigation ei des subventions 3 aux lignes de vapeur, ainsi qu'en favori-3 sant la construction de chantiers russes, t : Des navires pour la Mer Noire r La commission du budget de la douma 3 abordera vendredi la discussion du crédit de 12 millions de livres sterling devant être s affecté à des constructions çavales pour la s Mer Noire, en vue de contrebalancer l'activité de la Turquie dans ces parages. Le , comité naval avait déjà adopté le projet, 1 qui comprendra la mise en chantier de trois cuirassés, deux croiseurs, neuf tor-^ pilleurs et six sous-marins. S DANEMARK 1 Néutralité — Les incidents du Schleswig M. Scavenius, ministre des affaires étran-gères, a déclaré mercredi, au Folketing : t « Le chancelier de l'Empire allemand a u relevé, au cours de la discussion qui a eu e lieu à la chambre des seigneurs de Prusse, s l'intérêt de vivre en bon voisinage avec le t Danemark. Cet intérêt, a-t-il dit, j'ai déjà eu l'occasion de le faire remarquer, est en-n tièrement partagé par le gouvernement da-•. nois et je suis convaincu que tous les par-e tis comprendront la haute importance de ces vues. e • « Il est, en effet, important pour nous 1- que partout à l'étranger on ait pleine confiance en nous et qu'on sache que nous ». agissons en conformité avec notre politi-s que traditionnelle de neutralité. Mais pour 1- augmenter cette confiance, ce n'est pas as-s sez que le gouvernement recherche manifestement cette volonté, quand l'occasion 1- s'en présente, de poursuivre une politique a semblable ; il est en outre nécessaire que e de toutes parts dans notre peuple, on coo père à augmenter cette confiance, et que s tous les milieux du peuple danois soient 5- convaincus qu'une politique d'absolue neutralité est une condition de sécurité de a l'indépendance de l'Etat danois. » M. Paul Christensen, radical, pose ai a ministre des affaires étrangères une ques ii tion relative aux habitants sans nationalité e du nord du Schleswig. L'orateur explique >t qu'à la suite des débats qui ont eu lieu le 's mois dernier à la chambre des seigneurs =s de Prusse et à la suite également des com mentaires des journaux, il serait désirable que le ministre s'expliquât sur ce point. M. de Scavenius, ministre des affaires r- étrangères, reconnaît qu'une agitatior 1. croissante se fait sentir actuellement î- dans certains milieux de l'Allemagne con a tre le Danemark, à propos de la loi des na ;e tionalités. Ces milieux* essaient, dit-il, de 3- faire croire que l'activité privée qui lutte 1- dans Le nord du Schleswig pour la conser a vation de la langue et de la culture da noises est liée à des idées de nature politi ,é que. Ceux qui déploient cette activité re «s pousseront certainement une pareille allé 's gation, car ils savent bien sans doute que :e la situation créée par les traités doit être respectée. Un député de droite, M. Hammerich, es père que le ministre ne manquera pas de lS faire savoir à l'Allemagne que c'est le s drbit de chaque citoyen danois d'appuyej les efforts privés qui ont en vue le main .. tien de la langue et de la culture danoises dans le nord du Schleswig. Ce droit, le r peuple allemand le revendique hautemen •_ pour lui quand il s'agit du maintien et de l'expansion de la langue et de la culture e allemandes dans des pays non allemands s GRECE Le budget Le budget exposé par M. Diomides à I2 chambre donne comme dépenses générales ÎS 58-i millions, dont 184 de dépenses extraor dinaires et 180 pour le paiement des créan ces ; contre 513 millions de recettes, don 280 millions résultant de l'emprunt. Le dé 3- ficit de 71 millions atteindra 177 million) is par l'adjonction des déficits des deux der s- niers exercices. te M. Diomides dit qu'il faudra encore 35( 1- millions pour approvisionner les caisse: 'é de la défense nationale, construire de: it voies ferrées, des routes- etc. Il ajoute qu< si les recettes se présentent partout en excé ^ dent et que grâce au labeur de la natioi et à ses ressources nouvelles, la passe dif ficile que traversant les dépenses sera d< ,e courte durée. a La nouvelle organisation de l'armée ^ M. Venizelos a fait les déclarations sui vantes à la chambre sur la nouvelle orga Hisation de l'armée : L'Etat, grâce aux dépenses faites, es prêt à appliquer à n'importe quel momen le projet de mobilisation. Je suis heureux a dit M. Venizelos, de pouvoir déclarer i la chambre que les dépenses faites pa: e l'Etat ont commencé lors des deux dernière: guerres afin de rassurer complètemen ai l'avenir. Ces dépenses sont telles qu'aucui é- autre Etat balkanique n'a pu en faire d< u semblables. Elles sont d'ailleurs suffisante: n- pour préparer d'une façon complète la na 3s tion à envisager toute éventualité. Q- La Grèce, dès que sera appliquée la nou velle organisation, pourra avoir un demi 1- million d'hommes. Cette année nous n< oi pouvons pas les avoir, mais la chambre a) oeut être certaine aue la Grèce cette année pourra aligner un nombre suffisant de soldats et envisager avec calme les événements qui pourraient se produire. Ces dernières paroles ont été couvertes par des applaudissements et des acclamations.Les incidents de Sofia et de Constantinople La plupart des journaux d'Athènes font un rapprochement entre les agissements dont sont victimes les Grecs en Turquie et en Bulgarie, et voient là une action commune concertée. ETATS-UNIS Un incendie — Nombreuses victimes Un incendie qui a éclaté mercredi matin dans un immeuble de New-York a causé la mort de 7 personnes. 28 autres ont été blessées. Les flammes se sont prop.agées avec une grande rapidité et plusieurs personnes surprises au milieu de leur sommeil ont sauté par les fenêtres et &e sont tuées sur le coup. AUSTRAL!® A l'instar de Bonnot Mercredi, à midi, tandis que le caissier de la gare du chemin de fer d'Eveleigh entrait dans le bureau où s'effectue la paie, porteur d'une boîte renfermant 82,500 fr., montant du salaire des employés, deux hommes masqués, sortant d'une automobile, revolver au poing, mirent en joue le caissier- lui arrachèrent la boîte et remontèrent dans l'automobile qui les avait amenés et qu'ils sont soupçonnés d'avoir volée en l'absence du chauffeur. CHINE La question des bons du Trésor chinois 8 p. c. émis en Belgique Nous recevons la lettre suivante : En réponse à la lettre de la Banque de Reports, de Fonds Publics et de Dépôts d'Anvers, parue dans votre journal, nous vous prions de bien vouloir insérer les quelques lignes suivante^ : « Nous protestons énergiquement contre la qualification <« fantaisiste » donnée par la Banque de Reports, de Fonds Publics et de Dépôts d'Anvers, à notre information relative au règlement de la question des « Bons du Trésor chinois 8 p. c. émis en Belgique ». » Notre information est, en effet, rigoureusement exacte et elle nous a été confirmée officiellement. n Que M. von Hellfeld, qui est intervenu comme intermédiaire pour la négociation du contrat primitif conclu entre le gouvernement chinois et la Banque d'Anvers, ait ou rr'ait pas reçu mandat de négocier l'accord du 2 juin, c'est une question qui ne nous regarde pas. C'est affaire entre la banque et lui. Mais il n'en reste pas moins que le dit accord a été signé le 2 juin et que les conditions de cet accord sont absolument conformes à celles que nous avons , indiquées et qui, nous le répétons, nous ont été confirmées officiellement. » Libre à la banque de le reconnaître ou de ne pas le reconnaître, mais il existe. C'est le seul point qui nous intéresse et que nous entendons faire ressortir, l'agence d'Extrême-Orient n'ayant pas rhabitude de donner d'informations « fantaisistes ». » En vous remerciant d'avance- nous , vous prions d'agréer, etc. Agence d'Extrême-Orient : Le directeur (s) : Kiliang Uang Les ëràcieits Matines LA REVOLTE ALBANAISE Revue des troupes par le prince de Wied Le prince a passé en revue, mardi après-midi toutes les. troupes actuellement disponibles à Durazzo. Ces troupes comprennent des Mirdites, des Mallssores et la gendarmerie. Le prince et la princesse ont été à cette occasion l'objet d'acclamations enthousiastes. Le prince s'est entretenu avec le chef Issa Boletinaz. Le colonel Thomson a prononcé une allocution. Il a assuré le prince du dévouement des troupes. Vers le soir une quantité de fusils et de munitions ainsi qu'un canon ont été transportés à Alosie pour armer les Malissores qui sont : dans cette ville. Pour assurer la sécurité des Grecs ' en Turquie La Porte a fait savoir au gouvernement hellénique qu'elle déployait toute son activité pour assurer la tranquillité des Grecs dans toutes les régions de l'empire ottoman. Elle prépare actuellement l'envoi d'une commission à Smyrne. Nouvelles manifestations antigrecques à Sofia Un groupe de réfugiés macédoniens qui avaient pénétré mardi soir dans une auberge tenue par un Grec à Sofia ont voulu enlever des tableaux et portraits de Grecs accrochés aux murs. Le propriétaire s'y est opposé par la force et la police est intervenue. L'incident ayant été grossi, une ) manifestation s'est formée aussitôt à la-; quelle ont pris part tous les réfugiés hos-, pitalisés à Sofia. Les manifestants, pous-^ sant des cris de protestation, se sont ren-: dus devant la maison du Grec, mais la po-, lice les y avait précédés et ils ont dû rebrousser chemin. Us ont été bientôt dis-, persés par un détachement de cavalerie envoyé à l'aide de la police. Au cours de là bagarre, plusieurs agents de police ont été blessés dont un grièvement. Les manifestants ont décroché les enseignes do quelques magasins grecs. A 11 heures, l'ordre était complètement . rétabli. Pendant toute la nuit des patrouilles ont circulé dans les rues. 6 personnes qui avaient manifesté devant la ' maison du Grec ont été maintenues en état ^ d'arrestation. D'Athènes : Selon des nouvelles revues | de Sofia, mardi soir, des groupes de mani-1 Testants ont envahi plusieurs maisons et [ magasins grecs à Sofia, et les ont nillés. ; Le gouvernement a réclamé satisfaction et ' a demandé des indemnités pour les inté-' ressés. L'opinion publique grecque est vivement émue par ces nouvelles. WWAA\<WWWWMWW\\WWWWVWVVVWWVVWWWVV* Voir plus loin nos Derniè-: res Nouvelles de la nuit. ÊT&TS-yNIS F.Ï MEXIQUE La présidence provisoire On annonce, de source certaine, qu'jin groupe de Mexicains de Mexico a adressé à M. P.abasas urne lettre dans laquelle ils lui offrent la présidence provisoire. M. Rabasas a refusé, alléguant la nécessité où i! se trouvait de demeurer encore à Niagara Falls dans l'intérêt de soa pays. On pense généralement qae, malgré son refus, M. Rabasas acceptera l'offre qui lui est faite si l'on insiste. Le ministre du Japon au Mexique n'a nullement disparu Une dépêche de Tokio reçue à Berlin déclare inexact le bruit qui a couru de la disparition du ministre du Japon au Mexique. La dépêche ajoute que le ministre retourne à Mexico en passant par Salina Cruz. FRANCE [Correspondance particulière de !'Etoii.e Belge) Paris, 10 juin. Que fera M. Ribot ? Le tour est joué et bien joué. M. Alexandre Ribot voulait faire un cabinet et il l'a fait, à tout prix. Il a groupé autour de lui des hommes qui, sous couleur de défendre une loi militaire que personne (encore une fois 1) ne menace sérieusement, s'associeront à l'émission immédiate de l'emprunt et à l'ajournement (quand on aura l'argent de l'emprunt) de toutes le» réformes fiscales. Les radicaux ont compris, car tout arrive, ce que je vous expliquais hier matin. Ils ont compris que la formule Viviani sur les Trois Ans n'avait été préparée que pour être refusée par eux et préparé» de manière telle q;ue l'on pût, ensuite, les accuser de ne vouloir comprendre les redoutables circonstances extérieures'. Aussi ont-ils refusé, sur le conseil de M. Caillaux, de voter des félicitations à MM. Ponsot et Godart, Et M. Ponsot, pour punition, s'est encore fait piquer à la main par M. Bérenger dans un duel provoqué par toute cette histoire. Il est vrai que la rencontre a. «u pour résultat final une réconciliation. L'histoire ne dit pas si M. Ponsot a été puni davantage. Bref, M. Ribot, étroitement allié à l'Elysée et transformé (avec un cœOr admirable, avec un bel oubli de Versailles, où il tomba lui aussi) en champion de l'exécutif va essayer de gouverner contre la poussée d'extrême-gauche. Il y réussira, je le dis tout de suite, quand il s'agira des Trois Ans. Contre les Trois Ans, il n'y aura pas plus de deux cents voix d'extrême-gauche. Il y réussira encore s'il incorpore loyalement l'impôt du revenu, l'impôt complémentaire et l'impôt de guerre sur la richesse dans le budget de 1914. Mais ira-t-il jusque-là? Je me répète, si vous le permettez : Je suis à ce point persuadé de la solidité de la loi militaire que je n'ajoute, sur ce point, aucunt. créance aux dires de M. Jaurès : Le député du Tarn ferait mieux de se taire ou, si c'est impossible, de se modérer quand l'intérêt national est en jeu. Sa campagne marocaine est restée dans les mémoires. La cause du réformisme militaire est perdue s'il persiste à s'en occuper. M. Ribot comprend admirablement, par avance, qu'il n'aura qu'à mêler l'hystérie pacifiste de M. Jaurès au réformisme militaire des radicaux patriotes pour réduire ces derniers au silence et à la défaite... Lei malheur est que le chantre du Tarn ne comprendra rien à cela et qu'il chantera quand même. M. Ribot a donc victoire acquise sur la cause apparente de la crise politique actuelle. Je tiens à dire à présent que ceux qui sauront voir l'attendront à ses propositions financières. Veut-il donner un gage aux quelques clairvoyants du parti républicain ? Qu'il fasse l'impôt, qu'il réalise la réforme fiscale avant l'emprunt 1 Il s'en gardera, hélas, et il rejoindra dans l'oubli assez vite, car U compte 72 ans, les hommes d'Etat qui essayèrent depuis trente ans de ne pas entendre, de tenir pour non entendu le cri des masses. ' Tout le peuple rural veut le dégrèvement des pauvres, la juste, taxation des riches. Il est étrange d'avoir à constater que les ri-ches de France résistent mieux que ceux de Prusse ou d'Angleterre. Est-ce parce qu'ils bénéficient d'un régime républicain ; d'un régime dont le cinquième Etat s'achète et se revend tous les jours? Il faudra que cela se sache. Revenons à l'humble actualité : s'il existe une gauche agissante au Palais-Bourbon, le cabinet Ribot sera blessé à mort jeudi. S'il triomphe sans conteste dites-vôus bien que les récentes élections n'ont rien donné et qu'il y a décidément, par ici, quelque chose de pourrL Louis Maurice, ANGLETERRE tCorrespondance particulière de i'Etoile Belg*} Londres, 9 juin. Le sous-marin rend-il le cuirassé inutile? L'amiral Percy Scott, qui est aujourd'hui en retraite après avoir été un des officiers les plus distingués de la marine anglaise, vient de produire une sensation extraordinaire. Dans une lettre qu'il a publiée dans le Times,, l'amiral Scott dit que l'aéroplane et le sous-marin ont révolutionné la guerre navale et que les cuirassés, les croiseurs et tous « les bateaux qui sont sur l'eau » sont dêvenus inutiles et sont condamnés à disparaître. D affirme que, maintenant, aucun cuirassé ne peeit approcher d'un littoral défendu pas des sous-marins et qu'un cuirassé n'est jamais à l'abri des coups des sous-marins, qu'il soit en pleine mer ou au port. Il recommande donc eju® l'on renonce aux cuirassés et que l'on construise une

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