L'étoile belge

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26 February 1914
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s.n. 1914, 26 February. L'étoile belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4x54f1nv19/
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L'ETOILE BELGE Jeudi 28 fevrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Un an : a® fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3.5» POUR LA PROVINCE : tn an : 16 fr.; 6 mois, fr. S.r»0; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre te prix de faàonnement au facteur Edition G Barometre du Zb tevner & heures Temp^r. moy®* . Eorml'.le2«>. p"3 Maximumde la vaille, 3H Minimum «lela en ^nu^* J Baronet, le .5, /T ^ à8h- 754'CTl Quantité d'eau de 8 à 8 h « 14 <p\ PPles*4h" gx)Ul* Observations ( uij fff 11 &=• \ de midi Temj»érature, 'fi Barom^rre, il Il 155«CTt* HumiilitédOffca l\ \v\ * ftj a bum. absol Vent dominai» Vvcî3 a?L r* H NNE Doclin. magn. V. ^I2»7rl'2 Ephém&rides ?T ^février Soleil : c =» •Lune : lever, f'h.-io lever, 7h-ft5 coucher, 1? U. 17 coucher. 19 h. 04 Prévisions de l'Ohserv. î Nent El faible: couvert; refroidiasemenï Service des malles Osteade-Doavres Etat de la mer, le 26, à 4 heures : calme France. Angleterre. Allemagne et , par trimestre rs? s8 S € ANNONCES : 45 c™* la ligne; minimum 4 lignes*, fr. l.#y>. > t«»us Diyà de l'Union posVale, f * «• J payable d'à\ ancd Mfe |£î tDilftlpPlft Les annonces remises avant 2 heure < à l'Office de Publicité. Hollande, 7 fr. — Liran.i-Duoiié, 6 lr. } maudat-^os e vOllllIlIO© lv soUlilwl U 30, rue Neuve, paraissent ie soir m^me. ÉTBAITGER, Ï-IOS affaires mexicaines fi T~> T>Âoi t ri ^T*1 J . 1 _ T r_ • . . . Le président des États-Unis d> regretter de s'être plus ou moins se darisé avec les insurgés mexicains. C son insistance pour obtenir la dém •sion du président Huerta et la décisi qu il a prise récemment d'autoriser fourniture d'armes et de munitions a insurgés équivalent à un appui indiri donné à ces derniers. On sail ce que nous pensons des p cédés gouvernementaux du géné Huerta. Ils valent ceux de'ses prédéc seurs. 11 ne tient, il est vrai, ses pouvo présidentiels que de lui-même, mais moyens par lesquels ses prédécesseï ont assuré leur élection étaient-ils bc< coup plus relevés ? Est-ce que, d'£ leurs, le président Wilson ne vit pas de reconnaître le nouveau gouv nement du Pérou issu, lui aussi, d' mouvement révolutionnaire ? Le géi ral Huerta se montre peu'Scrupuleux matière de légalité.,.Mais qui donc 11 pecte la. légalité au Mexique? On pc vait au moins attendre du géné Huerta qu'il mît fin au régime d'an ehie qui désole le Mexique depuis qu ques années et c'est ce ù quoi aspin tous ceux qui ne vivent pas de rapin L'intervention du président Wils n a en rien amélioré la situation in rjeure au Mexique. Elle a au cor.tra accru l'anarchie et elle risque aujo d'hui de provoquer des complicalic extérieures. Car des faits sont venus démont que les craintes des étrangers n'étaif que trop justifiées. L'assassinat — qi lifié d'exécution — de l'Anglais Bert( la disparition de plusieurs autres étn gers posent la question d'une interv< lion. Ce Villa, qui a fait exécuter — d'£ très disent qui a assassiné — l'Angl Benton est un chef de brigands plu qu'un chef d'insurgés, tout comi atxmrunahi© Zapata qui opère dans u autre région du Mexique. Villa, v< lant stimuler le courage de ses homn à la veille de l'assagit d'une ville, le promettait de les laisser piller pendî 3it quatre jours et les autorisait à se choisir li- une femme pour la durée d'un mois, ar Voilà le héros que soutiennent les Etats- is- Unis. an Si cela s'était passé dans une autre la partie du monde, les Anglais n'eussent ux pas hésité une minute à intervenir. Mais :ct les États-Unis, invoquant la doctrine de Monroë qui n'avait pas prévu des cas de '0- ce genre, se sont constitués les gardiens ral vigilants des États américains contre les îs- entreprises, justifiées ou non, des na- irs (ions européennes. Ils se sont réservé les pour eux-mêmes le rôle de justicier irs dans le Nouveau-Monde. C'est à eux iu- qu'on doit s'adresser, à leur intermé- il- diaire que l'on doit recourir, si l'on veut nt obtenir le redressement de torts, la sr- réparation de dommages subis dans Jn l'une ou l'autre république américaine. |f'- Et voilà pourquoi M. Ed. Grey, minis- en (re des affaires étrangères de la Grande- ;s- Bretagne, s'est montré si réservé dans 'U- la réponse qu'il a faite lundi à la'cham- 'al bre des communes à une question qui ir- lui avait été adressée au sujet de la mort el- de Benton. Non seulement il s'est bien !nt gardé de récriminer contre la politique ss. du président Wilson, responsable de la perpétuation de l'anarchie au Mexique, té- mais il a évité avec soin d'éveiller les ire susceptibilités américaines. Il a même ■ir- déclaré expressément que s'il s'était ns adressé à la diplomatie américaine cela ne signifiait pas que les États-Unis eus- 'er sent encouru quelque responsabilité ; mt mais il estimait que la diplomatie amé- >a- ricaine seule peut découvrir la vérité et >n, obtenir justice. m- Ces événements mettent tout de même in_ la diplomatie américaine dans une situation délicate. Elle a, en fait, pris le ^ parti des insurgés mexicains. Et lût comme' d'autre part, elle n'admet pas ne ''nterv'ention des "puissances euro-nt p tiennes, elle a le devoir d'assurer la m- protection des étrangers et de leurs les biens. Comment va-t-elle s'y prendre ur pour concilier ces obligations contraint dictoires î B3TOSS 33 3Ê2E»ÊSC3SÎE:^ Services spéciaux de l'ETO'LE BELGE Services spécia FRANCE A LA CHAMBRE La retraite des mineurs La chambre a discuté mercredi mati prtfjet qu'efle a déjà adopté et qui a modifié par le sénat tendant à créer caisse autonome de retraite pour les mers mineurs. MM. Barthe et Briquet, socialistes, mandent que le gouvernement assure minimum de retraite de 730 francs que les mineurs reprennent partout le vaiL M. Jaurès, qui, à plusieurs reprises cours de son discours, doit s'efforcer calmer ses collègues socialistes dont opinions sont divergentes, ne nie pas imperfections de la loi actuelle ; mai est d'avis qu'il faut voter la loi pour avantages immédiats, car elle assure retraite qu'on peut évaluer de 600 à francs et il demande aux mineurs en gi de prendre en considération le fait < dès aujourd'hui, le minimum de retr étant de 600 francs, on aura bientôt cilement satisfaction. Répondant à une question, M. Métin, zristre du travail, prend au nom du g <Ferhement l'engagement de soutenir vûnt le sénat l'extension de la loi aux doisiers et aux ouvriers des mines itié hirgiques. M. de Raine! soutient un amendem tendant à garantir une pension de 720 pa:r an. L'orateur signale que toutes complexités de la loi so.nt incomprélie bîes pour les meneurs oui désirent corn t re ée combien est élevé le montant leur retraite. Le rapporteur -et le ministre du tra1 demandent à M.( de.Ramel de vouloir fc retirer son amendement. Le ministre •ressortir que l'adoption du texte pré-e par M. de Rame.1 aurait tpouir résulta' ï^.nvoi du projet au sénat- L'amendement de M. de Ramel est Jë'té à main levée. Puis, Tensemble de la loi créant 1 caisse autonome pour les ouvriers nèurs est adopté à l'unanimité des 549 tants. AU SENAT L'impôt sur le revenu Echec au gouvernent Le sénat a continué mercredi la dise eion de l'impôt sur le revenu. M. Perchot a défendu l'amendem eaiivant : « Ën remplacement des.con butions directes il est établi des irnr réels sur les revenus de toutes catégoi et un impôt complémentaire sur l'en?* hîe du revenu de chaque chef de famil ^1. Perchot déclare que son amen ment n'empêche nullement la réaJisat de îa réforme fiscaJe par étapes, mais empêche seulement d'oublier à l'étape reste du chemin à parcourir. L'orateur critique vivement le projet la commission qui, dit-il, susciterait grave mécontentement dans tout le ps Il conclut que, en votant pour ou cor son amendement, on votera pour ou cor l'impôt sur le revenu. (Applaudisseme à gauche. Protestations sur divers aut bancs.) M. Aymond, r. ur, combat Tarn dement Perchot rait pour effet reculer à une é ? indéterminée réalisation de la intégrale soul ux de l'ETO'LE BELGE tée par les républicains et la commission sénatoriale. Le rapporteur estime qu'il serait souverainement imprudent de réaliser d'un seul coup une réforme aussi vaste. 11 ajoute a le que le vote de l'amendement Perchot se-été rait une manifestation politique à laquelle une le sénat ne peut pas se prêter. (Applau-ou- dis.sements.) M. Aymond dit que ce n'est pas avant de. 1918 ou ly 19 que la réforme totale peut un être voté4. Le projet de la commission afin n'est qu'une étape d'une réforme plus vaste tra- visant la taxation de toutes les sources de revenus. au M. Aymond conclut que toutes les ré-de formes ne peuvent se faire que par étapes, les Le sénat dira s'il veut s'en* tenir à une les manifestation qui produira dans le pays s ii une déception profonde. ses M. Doumergùe demande que le sénat une vote l'amendement Perchot qui offre un 700 intérêt de cLarté et qui montrera dès le ■ève début les intentions du sénat sur la ré-[ue, foiTne fiscale. Le sénat doit dire s'il est aite d'accord avec la chambre sur le principe fa. de la réforme fiscale imposée par les nécessités budgétaires. mi- , Le président du conseil fait observer que ou- l'amendement Perchot ne préjuge ni des de- méthodes ni des procédés à employer et ar_ ne détruit pas l'œuvre de la, commission, tal- M prépare la liaison avec ce qui reste à faire. eut Le ministre affirme qu'il ne s'agit nulle-fr. ment d'une simple manifestation, mais les qu'il faut au début préciser le caractère igi_ de justice de la réforme. Le gouvernement, iaî- dit-il, est prêt à collaborer avec le sénat (Je, pour améliorer le texte de la chambre. M. Doumergue conclut en- demandant à rail Ia majorité républicaine du sénat de fa-ien voriser la conciliation en votant l'amenait dément Pe^rchot. (Applaudissements à nté gauche.) ; ie M. Ribot fait alors remarquer que l'amendement Perchot n'est qu'une formule re_ vide. Mais cette formule votée, il faudra faire la loi. Or, cette loi ne peut être faite me avant les élections. Si nous votons l'amen-rili. dement Perchot et que cela nous empêche vo- de scinder la réforme, nous nous lions les mains. Nous abdiquons notre liberté. La loi restera en souffrance au moins au sénat.M. Ribot demande au sénat de réserver ant sa liberté. L'amendement Perchot ne peut être mis en tête de la loi. Il doit être ré-us- servé jusqu'à la fin de la discussion. La première partie de l'amendement ent Perchot jusqu'aux mots « sur les revenus tri- de toutes catégories » est repoussée par ôts 140 voix contre 13i. 'ies | La suite de la discussion est renvoyée à -m- jeudi. e.» - de- Mort de M. Prevet, ancien sénateur '°p On annonce la mort .de M. Charles Pre-Iq vet, ancien sénateur, directeur du Petit -r ournol. de Art et mariage un Le tribunal civil de Paris a ordonné la ys. main-levée de l'opposition des parents de tre l'artiste Gastyne à son mariage, tre On 3ait que Gastyne a démissionné de nls la Villa Médicis pour se marier. res Pas de femmes électeurs, dit le juge en- Le ju<ge de paix du 19" arrandisserpeit de d-6 Paris a renn'us^é la de'mand^ de la femmes nui sollicitaient leur inscription iai- sur les listes électorales. Le juge a estimé que les femmes, n jouissant pas de la plénitude de leair droits civils et politiques, ne peuvent êta électeurs. La grève minière — Le chômage est absolu dans tout* les mines du bassin houiller de la Loin — Dans le bassin houiller d"Allais, 1 nombre des grévistes quii était lundi d [r 1,600, était mardi de 2,000. — Les ouvriers mineurs de Champ.' 3- gnac-Ies-Mines ont voté la grève général 5- Le chômage est complet dans tout le ba: sin ho-uiller. >e Le chômage est complet, mercredi, dai les bassins de la Loire, de Cransac et d 11 Gier. Mais le travail est normal dans h is bassins du Nord et du Pas-de-Calais, sa* [e à Courrières où l'on signale un cinquièa e de chômeurs. is Un croiseur-cuirassé échoué ;s On continue à décharger le charbon i j. on envoie des allèges pour un décharg , ment éventuel des munitions et du mat riel. Le vent continue à souffler du non T est. Le temps reste mauvais. La houle e: x cependant tombée. Il n'y a aucune avj rie à signaler. Le ministère de la marine a reçu me 11 credi du Golfe Juan le télégramme su a vant envoyé à 1 h. 50 : [S « Situation du Waldeck-Fioussedu ne 3 tement meilleure ce matin. Dans une pr mière tentative de renflouement, le bât 3- ment a parcouru 30 mètres. Les travail 3- d'allégement continuent et cette tentath ,3 s-eira renouvelée avant la nuit. On a p faire usage de la. machine centrale sar inconvénient. Aucune avarie constatée. rl Le conflit des officiers mécanicieî] n de Marseille ie De Marseille : Une délégation des of: ■ ciers mécaniciens des Messageries mai timea a iiiformé le préfet que les officie; e, mécaniciens repoussent B'aitoitrage. El" ;s va partir pour Paris pour en exposer li jq motifs au sous-secrétaire d'Etat à la m rine marchande. La compagnie a désarmé mercredi n la nouveau paquebot dont les officiera avaiei S- débarqué. . ; La tempête s- Au cours de la violente tempête qui sévi pendant la nuit de mardi à mercrei de vieux canons scellés dans les quais d< appontémônts de Toulon et servant de bo ie nés d'amarrage ont été arrachés. Des m ie sures ont été prises aussitôt pour empêchi ■ les bâtiments qui s'y trouvaient amarr de se jeter contre les ports et les quais. D< Ct remorqueurs les maintiennent à une ce ls taine distance de la terre. °- ALLEMACPiE [d Ls prince d'Albanie rs Le prince- d'Albanie est arrivé à Berl: re venant de Waldenbourg. Il était accomp a. gné du capitaine Armstrong. Aussât après son arrivée, il a4 reçu les ambass deurs de Russie et d'Italie. Il a fait e suite une visite à l'Office des affaires étra: gères avant de partir pour Saint-Péter bourg. Son départ de Trieste est fixé a 5 ma.rs. Une ligue de défense de l'Alsace-Lorrain M. Hau&s, député à la deuxième c.ham bre du parlement d'Alsace-Lorraine, m adressé à ses collègues des deux chambra urne lettre dans laquelle il les invite à é ^ grouper pomr mettre fin, ditAil, à la can ~ pagne de calomnies et de diffamatior qui se poursuit contre l'Alsace-Lorraira ?" dans'-la presse pan germaniste. ' Ie M. Hauss prend l'initiative d'une pn u" mière .réunion qui se tiendra jeudi aprè . midi, au pr-/lement, dans le but de cré* al une ligue de défense de l'Alsace-Lorrain^ ut J •n Les ordonnances ont le réveil mauvai Je De Neisse (Silésie prussienne) : Le m: e jor générai Boesz, commandant de la 2< . brigade d'infanterie, vo«ulut, mardi m-r tin, réveiller ses ondonnances qui ne s'< s' t aient pas levées à l'heurre réglementaire Ces militaires se jetèrent sur lui, le bleî ,b sèrent légèrement et prirent la fuite. P. S. — Les deux ordonnances du gén< ral Boesz ont été retrouvées mortes sur 1 ; ligne de chemin de fer de Neisse à Wimcl é ke. On croit que ces soldats se sont fai écraser par un train. 'I ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES '.3 La défense aérienne -1 M. Asqujth a annoncé mercredi soir au le comité de défense impérial a complét a le nouvel examen de la question d'invs sion. Le rapport, dont les grandes ligne ont déjà été fixées, doit être complété pn is chainement. e Le colonel Se'ely, ministre de la guerrt t» propose un rappel de crédit suppJémér taire de 196,000 liv. st. T1 explique q"u'il s'£ git de maintenir les troupes hindoues e à Chine jusqu'au mois d'avril, époque à l£ quelle il espère pouvoir les retirer-. Il s'ag: 1_ aussi de développer le service aéronaut: ^ (lue. Le ministre déclare qu'en ce qui coi l~ cerne les hydravions l'Angleterre dépass e toutes les autres nations. Elle possédé' ai a jourd'hui 113 aéroplanes nouveaux aprè ;e avoir réformé 52 des anciens modèles. Le î_ aviateurs militaires ont parcouru 100,00 e milles. Il n'y a eu qu'un seul accident. ;s II faut maintenant que l'armée possèd a 250 aéroplanes. La durée d'emploi de aéroplanes est aujourd'hui de deux ans L'industrie britannique peut maintenan ■\ faire face à tous les besoins de l'armée e: ^ matière aéronautique. Elle est aussi ei -■ mesure de fournir les moteurs. La vitess rnoyefnne des aéroplanes anglais est d-^ 06 milles à l'heure. Toute armée modem iS non munie d'aéroplanes est vaincue d'à ir vance. L'armée britannique, numérique ment plus faible, doit avoir plus d'aére à planes que celles des autres nations. Les crédits supplémentaires pour la marim ?" Les crédrits supplémentaires demandé nour la. marine s'élèvent à 2.500.000 liv. s< dont 5S8.0,")0 pour les machines, 668.0^ nour les hl!r,dnges," 270,000 pour les muni a tions et 773,000 pour le combustible. « G L'affaire d'espionnage Le juge de Bow Street a renvoyé à jeud e prochains les débats de Taffaiire d'espion nasce dans laquelle sont, inculpés les nom t més Frédéric Gould et sa femme Maiw x Gould. Q Maud Gould a été mise en liberté sou: deux cautions de 250 L. S. e PAYS-BAS 0 La prochaine conférence 4e la paix Au cours dé la discussion du budget des affaires étrangères à la première cham-s bre, le ministre M. Loudcn, en ré-ponse au ». sénateur socialiste Van Kol, a rendu hom-e mage à M. Bryan, secrétaire d'Etat aux e affaires étrangères des Etats-Unis, pouir son projet de paix universelle. M. Loti don l- a ajouté que le comité national néerlan-?. dais lui enverra dans Je courant du mois 3- prochain son rapport définitif pour la préparation de la troisième conférence de is la paix. u Le ministre négocie actuellement avec :s la Russie concernant la réunion de la con-îf férence. e Le ministre n'est pas d'avis que les délégués des partis ouvriers prennent part à la conférence qui, dit-il, est en premier lieu l'œuvre de la diplomatie et des juris-ît consultes. 3- La préparation j" de la troisième conférence de la paix ît Le gouvernement des Etats-Unis a adres-i- sé ahx Pays-Bas une proposition concernant l'organisation d'un comité interna-> tional pour la préparation des travaux de i- la 3° conférence de la paix. 1 AUTR1CHE-HONGRSE La crise et les mariages e La crise économique qui sévit en Autri-u che-Hongrie est telle que l'on constate une is sérieuse diminution dans le nombre des » mariages. En janvier 1912, il y avait eu à Vienne l.?00 mariages: fbîff»'p étoit s tombé à 1,100 en janvier 1913 ; et, en janvier 1914, le nombre des mariages n'a pas atteint mille. i- 1TAUK "S ie Une panique dans un cinéma îs Plusieurs victimes Mardi soir, à 8 heures, pendant une re-n présentation cinématographique au Théâ-it tre Marcuçci, à Salerne. un petit film s'enflamma. Les spectateurs, voyant de la fumée, furent pris de panique et s'enfuirent en poussant des cris désespérés. Ils se di-a rigèrent en grand désordre vers les issues ii qui fuFent bientôt obstruées. En effet, plu-îs sieurs personnes tombèrent et furent écra-r- sées par d'autres. Grâce i, des soins immé-e- diats plusieurs d'entre, elles furent rappe-îr lées bientôt à la vie, mais cinq, dont deux îs soldats, moururent des suites d'une parais lysie cardiaque. Il y a de. nombreux bles-r- sés, dont cinq grièvement. Cet accident a causé la plus vive émotion. Contre les augmentations d?.-* 'i'oif^ de douane n Suivant les journaux de Rome un co-mité comprenant des sénateurs et des dé-^ putés s'est constitué dans le but de deve-3_ nlr un organe central de résistance à toute augmentation douanière. Ce comité se .j. mettrait en rapport avec les organisations s_ de l'étranger. •« RUSSIE Important conseil des ministres e Le Vetchéme Vremia de Saint-Péters-bouirg, annonce qu'un conseil de minis-très extraordinaire a été tenu lundi, au a Palais d Hiver. Puis il ajoute que dans ■•s les milieux gouvernementaux on attribue ;e une grande importance à cette réunion où 1_ aurait été défini 1e programme d'activité iS du gouvernement et des institutions lêgis--> latives. Au début de 1 a séance un discours très bienveillant a été prononcé. D'après la forme de rédaction employée par le Vetcheme Vremia on peut, cr oire qu'il s'a-r git d'un discours de l'empereur. Le même journal fait connaitre ensuite g que mardi les ministres ont eu des entretiens avec le président du conseil et que \'c de ce conseil et des conférences on peut at-tendre une unification complète de l'acti-L" vité des différents départements rninisté-i_ riels, unification qui n'a jamais été exis-;• tante jusqu'à présent, déclare ce journal SUEDE a Prochaine dissolution du riksdag ^ Répondant, à la seconde c^iimbre à une interpellation du baron Paimstjima, socialiste, le président du conseil a déclaré que la dissolution du riksdag aura lieu le plus tôt possible, probablement au commencement de la semaine prochaine. e NORVEGE é Ls centenaire de îa Constitution s On s'apprête r?n Norvège à fêter le cen-tenaire de la .Constitution; Pa.r la paix de Kiel (14 janvier 1814), le roi de Danemark !» ayant abandonné, en échange de la Ponré-" ranie suédoise, tous ses droits sur la Nor-vège, trois puissances, la Russie, l'Angle-1 terre et la Prusse, en exécution d'une con-*" vention seerète signée une année aupara-1 vant, cherchèrent à réaliser sa cession à. la " Suède. Il s'agissait de compenser ainsi la perte faite, en 1809, pax la Suède, de la Finlande qui avait passéi à la Russie. 0 A cette époque, la situation matérielle " de la Noryège était, déplorable. Le pays s avg.it été ruiné par le blocus continental ; il y avait eu récemment une grande ban-u queroute nationale (1813) et des disettes. Mais le patriotisme norvégien n'était pas 3 abattu par ces revers.:Le peuple norvégien s ne se laissa pas incorporer puremerit et • simplement. Il fit tant et si bien qu'il n'y * eut pas « cession » à la Suède, mais 1 « union » entre les deux Etats. 1 C'est à ce moment que fut votée la Con-s stit.ution dont on s'apprête à fêter le cente-3 naire, Constitution d'un caractère très dé-e rnocratique pour l'époque. Et c'est unique-■ ment le centenaire de ce vote que l'on veut " commémorer. On tient, à laisser dans Fom-" bre les autres événements : la séparation du Danemark et l'union avec la Suède, — union rompue depuis 1905. s Parmi les fêtes projetéés, on signale une ' grande exposition nationale à Christia-3 nia. Cette exposition, qui s'ouvrira le 15 mai, comprendra notamment une sec-) tion maritime établie sur un fiord. C'est _ la première fois que s'ouvrira en Norvège une exhibition à laquelle participent toutes les prfncipales villes du pays. Et l'on prépare un compartiment de l'art ancien qui contiendra des merveilles. î BULGARIE j Le procès des anciens ministres Le procès des anciens ministres stam-5 boulovistes a, été ajourné pour motif de procédure au 14 mars. MAROC La tempête. — Navires à la côte Le bruit court à Tanger que deux navires, autrichien et anglais, ont été jetés à la côte à Casablanca par la tempête. ETATS-UNIS Sauvagerie yankee Une dépêche de Leland (Mississipi) raconte la mort horrible d'un nègre, lequel, accusé d'avoir tué le sherif-adjoint, a été arrêté par la foule. Celle-ci, après lui avoir lié pieds et mains, l'a placé sur une caisse enduite d'huiile et y a mis le feu. Les flammes brûlèrent les cordes et le nègre, les vêtements enflammés, essaya d^ se sauver. La foule se mit à sa poursuite et le tua. Le corps fut ensuite replacé sur le bûcher. MEXIQUE Une canonnière se rend aux rebelles Suivant des nouvelles de Ncngalès, la canonnière fédérale Tampico, avec son équipage, s'est rendue mardi aux rebelles à Topelolampo (Colorado). Les rebelles ont acquis ainsi leur premier navire de guerre. Ils sont partis immédiatement pour attaquer quelques endroits) sur la côte occidentale. L'affaire Benton Le consul américain à Chihuahua annonce que le général Villa refuse de rendre le corps de M. Benton, mais qu'il permettra à la veuve et aux parents de M. Benton de visiter le cimetière avec le représentant américain. Le général a ordonné l'exhumation du corps, qui sera ensuite réenseveli. La visite aura probablement lieu à minuit. M. Brvan, secrétaire d'Etat, a envoyé une dépêche à M. Carranza pour lui demander de donner plus de détails sur l'affaire Benton. Le correspondant à Juarez du journal El Paso Times annonce que le général Villa a déclaré que c'est par respect pour Ise moKs qu'il ne rendra pas le corps de M. Benton et que ce serait un sacrilège de le faire enlever. De Washington : Les fonctionnaires du département d'Etat ne voient rien dans les lois qui leur interdirait d'envoyer une patrouille de cavalerie au Mexique et de recueillir le cadavre de M. Benton, puisque, comme l'a déclaré le président Wilson, il n'y a aucun gouvernement au Mexique. Une telle mesure a un précédent, à savoir la marche des troupes internationales sur Pékin. Les dispositions sont prises pour que le consul anglais de Galvèston accompagné d'un parent de M. Benton «t d'un médecin de l'armée des Etats-Unis se rende aujourd'hui à El Paso, puis se mette en route pour aller sur la tombe de Benton afin d'examiner le cadavre. Dans l'entretemps, on continuera les efforts pour obtenir que le cadavre soit remis aux Américains. En tous cas ii s'agit de procéder tout d'abord à l'examen du cadavre car on craint qu'il ne se décompose rapidement sous l'influence du climat du Mexique. On fera cet examen malgré les restrictions qu'impose le général Villa, lequel ne permettra l'opération qu'à minuit et exige que l'inhumation soit faite aussitôt après. L'attitude du Japon Le ministre de la marine japonais a déclaré qu'en cas de nécessité, le consul japonais à Mexico a pleins pouvoirs pour réclamer l'aide du croiseur japonais Idzvmo, mais il n'a pas reçu d'information tendant à confirmer la nouvelle de Washington d'après laquelle le Japon a l'intention de débarquer de l'infanterie de marine au Mexique. Il croit que la nouvelle ne doit pas être fondée. REPUBLIQUE ARGENTINE Il n'y a pas de cuirassé à vendre... La légation de la République Argentine à Paris communique la dépêche suivante qu'elle vient de recevoir de son gouvernement : Le gouvernement n'a jamais envisagé et ne prendra en considération aucune offre d'une puissance quelconque tendant à la cession d'une unité de la flotte nationale. La légation fait remarquer qu'une pareille assurance a été donnée à plusieurs reprises par le gouvernement de la République. Elle ajoute que la dépêche répond à une proposition directe d'une puissance auropéenne. CHINE La prépondérance anglaise dans la vallée du Yang-Tsé On martide de Pékin au Daily Telegraph ju'à la suite de conversations importants entre le représentant de la Grande-Bretagne et le crouvernement chinois, ce-ui-ci : 1° confirme la prépondérance de 'Angleterre dans la vallée du Yang-Tsé; î° annule l'option belge accordée en vue le l'achèvement du chemin de fer à cons-ruire à travers la Chine vers l'estuaire du k'ang-Tsé, près de Changaï : 3° annule e nroîet relatif à la construction d'un )ort à Punkow.par une banque française; s'engage à n'accorder aucune concession de chemins de fer à une autre na-ion que l'Angleterre, au-dessous de Han-tovv (exception est faite seulement pour la igne japonaise Kiukiang-Nanchang, qui jxiste déjà d'ailleurs). Us êïsmimIs talMiis Encore la question des îles Le correspondant du Temps à Constan-inople se dit en mesure d'affirmer que le gouvernement ottoman caresse toujours 'espoir de revenir sur La question des îles >ar une entente directe avec la Grèce ou >ar les bons offices d'une puissance amie. Le correspondant ajoute : Le comité -'nion et Progrès déclare que la chambre ittomane commencera par protester, par irv vote unanime, contre l'annexion par la irèce de Mytilène et de Chio. En Epire On mande de Janina au Temps : Le nouvement d'autonomie se développe lans les régions do Chimarra, Argyro-astro et Delvino. Le comité nan-énirote iège en permanence à Argyrocastro. On mande d'Athènes au même, journal : 1 résulte des informations parvenues, ici [ue les habitants de Chimarra ont pro clamé officiellement leur indépendance et que depuis hier le drapeau révolutionnaire flotte dans tout le district. L'amnistie grecque Par l'entremise de la légation de France à Sofia, le gouvernement hellénique a avisé le cabinet de Sofia qu'amnistie complète était accordée à tous les individus compro mis au cours de la dernière guerre et que rien ne s'opposait plus à la reprise des re-a" lations diplomatiques. té WWWWVVWAVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV*VVW\^VVVVV\\W^ "g Voir plus loin nos Dorniè- , res Nouvelles do la nuit. le £ FRANCE iCotrespondancâ yuriicuuere tic { Etoile belgb Paris, 24 février. L'Héroïsme la ,n II convient de relever, de souligner et il- de,.retenir l'acte que vient d"accomplir une îl- cantatrice. Il convient aussi de saluer bien bas cette femme qui s'est conduite avec un héroïsme particulièrement méritoire. Deux heures avant d'entrer ©n scène, elle perdit son père. Et à l'heure fixée,elle était habillée, coiffée, maquillée et elle péné-n_ trait sur le plateau où elle tenait son rôle n- avec une rare virtuosité. Notez son nom : :r- Mme Guiraudon. Il y a des gens qui trou-tf. veront ce geste tout naturel et qui s'éton-e- neront peut-être de me l'entendre qualifier J~ d'héroïque. L'employé, l'ouvrier qui perd l'un des siens et qui se rend cependant à son travail est aussi méritant, diront-ils, que l'acteur qui tient son rôle alors qu'il e- est affligé par une douleur légitime, if- Je ne suis .pas de cet avis. L'ou-vrier, l'employé accompliront machinalement a| une besogne qu'ils ont accoutumé de faire, aJ mais qui n'exigera d'eux aucun effort in- | tellectuel, aucun souci artistique. Tandis yQ que leurs mains exécuteront la besogne habituelle, leur cerveau, libre, pourra pen-iu ser au défunt cher, leur âme pourra pleu-es rer le disparu. L'artiste, lui, travaille oé-a- rébralement. Sa mémoire doit lui dicter 'e- le rôle qu'il joue, qu'il vit. Il doit faire *?' abstraction de sa personnalité, oublier ses ^ chagrins personnels pour être tout à fait jj. dans la peau de son personnage. C'est en up cela que l'effort est méritoire, que l'acte e^t particulièrement héroïque. Je me rap-le pelle qu'il y a. quelques années, un des tré meilleurs artistes de la Comédie-Fran-rn ça ise, M. André Brunot, apprit entre deux r" actes d'une pièce où il tenait un rôle co-. miquie, je crois bien que c'était le Malade imaginaire, la mort de son père. Stoïque, jg il refoula ses larmes, et, comme on fra.p-ln pait les trois coups, il entra en scène et rd tint son rôle avec sa maîtrise accoutumée, 'il faisant s'esclaffer une salle qui ne soup-n- çonnait pas le drame qui se jouait en son âme. s,e Car qu'est-ce que l'héroïsme? e" L'Académie déclare : « Ce qui est propre a" et particulier au héros. » Cette définition, sauf le respect que je dois à l'Académie, n'a aucun sens, car elle signifie que tous é. les actes d'un héros doivent être.des traits a- d'héroïsme. C'est absurde, d'autant qu'on é- peut aisément citer des héros qui n'accom-o, plirent jamais aucune action héroïque : nt Napoléon, par exemple. )X1 L'héroïsme peut, à un moment donné, se produire chez l'être le plus vulgaire, le plus grossier, pourvu qu'il ait inné dans l'âme un profond sentiment du devoir et de la générosité. L'héroïsme ne constitue pas un caractère ; c'est un acte passager, presque instantané, quasiment irréfléchi, toujours inspiré par l'esprit de sacrifice et de désintéressement. te ' Et c'est pour cela que je ne vous dis pas e- que Mme Guiraudon est une héroïne, mais qu'elle a accompli un acte héroïque en et tenant son rôle dans la pièce qu'elle jouait re hier à l'Opéra-Comique. Il faut admirer 'a sa -conscience professionnelle qui lui fit surmonter sa douleur et inscrire son nom rS à côté des plus grands, car ce qu'elle a li- fait très simplement est tout simplement id admirable. Ell,e ne s'en doute peut-être ie pas, dira-t-on. Eh bien 1 si elle ne s'en doute pas, c'est encore plus admirable. Et son exemple est à citer à tous les égoïstes, à tous les gens veules qui, malheureusement,constituent la majorité de I'hu-é manité. J.-M. Gros. IMXÉItaSEUK llliaislsiis ! La 'noniinatîion de M. Fléchet jette les feuilles cléricales dans une colère bien plaisante. Elles accusent les sénateurs libéraux de s'être livrés à une farce de mauvais goût, k une plaisanterie de Mardi-Gras, etc. Elles prétendent que nous assistons au renversement de toutes les traditions et déclarent qu'il n'y a rien de fait. Ces déclamations sont ridicules. Si les rôles avaient été intervertis, les sénateurs cléricaux eussent agi comme les sénateurs de la gauche. L'accès de bile de nos adversaires ne mérite qu'un haussement d'épaules. Quant aux traditions, elles commandent aux membres d'une commission d'assister aux séances de celle-ci. Puisque les cléricaux tiennent tant à précipiter le vote du projet de loi scolaire, ils n'ont qu'à s'en prendre à leurs sénateurs qui ont fait l'école btiissonnière. Le Rien public, dont l'aigre voix de crécelle domine le tumulte, regrette que M. Descamps-David, qui présidait, n'ait pas éventé la mèelie. Pauvre baron dirigeable I T1 était prisonnier du règlement et réduit au rôle de baron captif I Mais la feuille gantoise ne se borne pas à des récriminations de Mer- t credi des Cendres : elle fait entendre " des menaces. Voici son Quos ego : M. Fléchet est donc rapporteur. Et !a ' presse de gauche rayonne de satisfaction. ' Elle se persuade qu'elle a remporté tina ' grosse victoire, et qu'elle pourra, avec un , succès égal, poursuivre jusqu'au triomphe ! définitif son œuvre de mauvais gré. Elle se flatte, s'il faut en juger par sa joie, d'embouteiller le projet dans la commission, comme le projet Schollaert fut embouteillé en 1911 dans les sections de la. Chambre. Il suffit pour cela, croit-ellé, que M. Fléchet apporte à la rédaction de son » chef-d'œuvre autant de lenteur qu'il a mis d'empressement à se faire élire. Que la gauche ne se berce pas d'illusions. Le Sénat est parfaitement, armé, par son règlement, pour déjouer les manœuvres de ce genre. D'abord, c'est à l'assemblée elle-même dé fixer souverainement la .date à laquelle la t discussion du projet doit s'ouvrir. Le rap-ï porteur, lui, est tenu d'activer son travail i de telle sorte que celui-ci puisse être Un-: primé et distribué la veille de la discussion générale, à moins que l'assemblée n'en ; décide autrement. On peut être assuré t qu'elle n'en décidera pas autrement en l'efi- - pèce, pour le plaisir de céder au mauvais i gré de la gauche. Il n'est d'ailleurs nulle-: ment indispensable que le rapport soit dé- - posé pour que le Sériât puisse commencer - la discussion. Le Sénat a le droit d'ordon-r ner la discussion immédiate de n'importe 1 quel projet, et en tout état de cause, saiis i même que ce projet ait été soumis à l'exa-, inen d'une commission. Il peut aussi, en 1 tout état de cause, constituer une commission spéciale chaque fois qu'il le juge utile. ,. Evidemment, la haute assemblée ne pei*-( mettra pas que le projet soit embouteillé , et saboté par le bénéfice de l'âge. La farce de mardi-gras, jouée par les opposants, de s la commission sous l'inspiration , du : ci-î toyen Lekeu, finira comme finissent la plU-. part des mauvaises farces, par.la déconvenue et la confusion des farceurs. 11 est heureux que, dès le début, l'oppo-r sition du Sénat ait manifesté aussi clairte-; ment les Sentiments' avec, lesquels elle î aborde le débat. La petite manœuvre de t lundi, qui a réussi, ne peut avoir de coxi-i séquences pour l'issue de la bataille. Mais d'autres manœuvres seront certainement tentées, dont les suites seraient graves, si nos amis ne faisaient vigilance. Pour peu qu'ils c ('vient à l'absentsisRie, poùrpëu même qu'ils soient distraits, un vote de surprise remettrait tout le projet en- question.Pour la dignité du Sénat, il importa que celui-ci, dès sa prochaine, réunion, et sans écouter les suggestions d'unie prétendus courtoisie, remette les choses en état Nous rte conseillons pas aux séna-1 teurs cléricaux de suivre les conseils de la feuille gantoise. Il est inadmissible ( qu'un projet de loi de l'importance du projet de loi scolaire, qui soulève les ] plus graves questions de conslifutionna-i lité — un. des textes relatifs à, l'usage i des langues est manifestement incon-i stitutionnel — soit expédié saris exa- ■ men approfondi par la commission du : Sénat et par le Sénat lui-mftme: Ce serait contraire à la raison, aux traditions, ; et à toutes les convenances. A la-Chani-| bre, certains droitiers avaient aussi , émis la prétention, de brusquer les.cbà-: ses : on sait ce qu'il en est advenu. La gauche sénatoriale n'est pas à la disposition des droitiers gâcheurs et bàcleuïs ! de loi. Elle a le droit de faire entendre sa voix. Si le gouvernement, cédant à de fâcheux conseils s'avisait de . méconnaT-tre les droits de'la minorité, il sèmé-. rait le vent. Il ne devrait donc pas se , plaindre s'il récoltait la tempête. Quant à la. dignité, du Sériât, nous contestons au Btru •public, en partieti- ■ lier et aux cléricaux en général !» droit de l'invoquer encore. Si le Sénat est. en fait, destitué• de ses prérogatives constitutionnelles et devenu un objet de dérision, c'est aux cléricaux qu'il le' doit. La feuille gantois-' a eu tort de l'oublier.â la Clîiilre SEANCE DU 25 FEVRIER La séance est ouverte à deux heures, sous la présidence de M. Schollaert. LE PROJET DE LOI SUR LES HABÎTATlONS A BON MARCHÉ La. Chambre aborde; le second vote des articles amendés. A l'art, 12, M. C. lluysmans défend un amendement tendant à autoriser les sociétés à exproprier non seuleîmont des quartiers insalubres, mais encore des quartiers sa-lubres pour permettre la création de maisons ouvrières. L'orateur fait valoir que si l'on repousse cet 'amendement, il sera impossible aux grandes villes telles que Bruxelles de cbnstriiirè des habitations à bon marché. La loi serait ainsi frappée de stérilité, car les emplacements nécessaires foraient défaut. Or, le in't à atteindre c'est de réaliser une œuvre démocratique. ,)/. Woestc fait remarquer que îa. disoo-sition proposée par M. C. Huvsmans donne à la 'ni une extension inadmissible puisqu'elle permet l'expropriation par des particuliers pour des particuliers ot. qu'elle poita atteinte à la propriété pri * vée. Nous ne pouvons admettre que 'expropriation des immeubles %n salin res l'intérêt général étant alors eisïafë. M. Le vie, ministre des tjj'anees. combat l'amendement et, résonidant à une question de M. Visait, cit qite la loi ne s'applique pas aux çoijrmunes et que là. loi sur l'expropriation par zones reste ce qu'elle est. C. ïlvysmans n'aintient que si l'a-meraiemenit n'est pcfe voté, les grandes OS® année. — ; IST S'y

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