L'étoile belge

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s.n. 1914, 04 March. L'étoile belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3x83j3bb0r/
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L'ÉTOILE BELGE Mercredi 4 mars 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : 18 fr.; 6 mois, fr. <î.û«; s mois, îr. 3.5® POUR LA PROVINCE : Vn an : 1C fr.; 6 mois, fr. 8S.5©; 3 mois, 5 fr, BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h. tn çrozintx il suffît de remettre le prix de falGnntment «?< factew Edition G Baromètre du 4 mars & heures TempAr. màjt» Qorfn1». le iî, 4'- ' Maximum <lô la vaille; ' " aiimmiim 'le La J^k.r.uit. Baçoméfc. ie :{. A" ,^4—^ ÎQ-i - Quantité d'eau \ de tf à 8 h « 1j S\ v r :'**4 li' ' " 9 Observations ILij ff II % de midi Temivératufe, |JrE5o/H V . -<r* Humiil.ié ■;'(>)«* 11^ • hj ^jj bum.absôïo, v. Vent dominan \\t^ \&. /?/ • // SW Dre! in. riiairn. Ifrfoiï» Ephèrnérides 'tOy/ pourfe-i //ter* Soleil : f -, Lune : lever. Pli. 22 lever, 8 h. 35 coucher, 17 h. 27 coucher. lii.UO Prévisions de l'Ohserv. : \ent W. modéré; pluie; réchauffement Service des utafltes Os tende-I&ouvres Etat de la mer, le 4, à 4 heures : agitée France, Angleterre. Allemagne et | « - , par trimestre wg? &° 8 » ANNONCES • 45 e™* la li<?na- minimum 4 lisne* f- i an ^KJW8iWJB4 'îthSBSr S centimes le numéro ETRANGER Le mouvement épirofce Le mouvement autonomiste épirote, dont nous signalions récemment les dangers, s'accentue chaque jour. L'autonomie a déjà été proclamée à Santi-Quai'ante, à Delvino et à Argyrocastro. ll.est de plus en plus à craindre que des coiillils sanglants éclatent entre autonomistes et gendarmes albanais chargés d'occuper les districts attribués à l'Albanie. La situation, par exemple, doit être extrêmement délicate à Koritza, que le représentant du gouvernement grec a remise lundi aux Albanais. Koritza est un des principaux centres de culture grecque dans 1 Rpire du Nord. Il sera extrêmement pénible à sa population de se soumettre à la domination albanaise. On annonce qu'un certain nombre d'habit,tiiIs ont déjà émigré ou s'apprêtent à émigrer en Grèce. Ils ne peuvent pas compter sur les encouragements .en ce sens du gouvernement grec, qui a déjà sur les bras les Grecs venus d'autres récrions, notamment de la partie de là Thrace cédée à la Bulgarie, et qui, d'ailleurs, préfère que les Grecs incorporés dans l'Albanie continuent à maintenir dans le nouvel Etat les traditions et la culture grecques. Mats se résigneront-ils el ne seront-ils. pas tentés de se joindre à leurs frères des districts voisins ? 11 est certes pénible de voir assujettir à un Rtat aussi arriéré au point de vue cultuel que le nouvel Etat albanais des populations bien supérieures en civilisation à la population prédominante. C'est de plus contraire au droit natuel. l'our parler comme le Temps, on a traité ces populations épirotes comme du « bétail humain ». Nous avons toujours, et en toutes circonstances, protesté contre ces,procédés et nous l'avons fait encore l'an dernier, lorsque la Serbie et la Grèce ont, aux applaudissements du Temps, annexé des portions de laMacé- , , doine qui sont incontestablement bul s gares et qui asp'iraient à être réunies - la Bulgarie. Nous sommes aussi d'avi - que l'Epire eût dû , être attribuée à 1 . Grèce. Nous trouvons juste que l'on ai ; constitué une Albanie indépendante ■ car les Albanais ont.le droit de jouir d ; l'indépendance aussi bien que les Serbe • et les Grecs. Mais on eût dû attribuer ' ce nouvel Etat les régions simplemen • albanaises. C'eût été trop simple pou : l'Europe. On a préféré donner à la Sei ; bie des districts aussi incontestablemen : albanais que Dibra et, d'autre part i incorporer à l'Albanie des région ' essentiellement grecques. Il ne faut naturellement pas s'éton - ner qu'une œuvre accomplie de celt i façon ne satisfasse personne, et surtou s ne satisfasse pas les Etats directemen s intéressés. Cependant telle quelle, ell i constitue un compromis : elle a le s avantages et les inconvénients de ton i compromis. La question n'est plus main ■ tenant de savoir si on n'aurait pas pi s faire mieux, mais si on ne compromet ■ trait pas tous les résultais acquis et 1: i paix si difficilement réalisée en essayan ■ de le modifier. ' I L'Europe ne défera pas ce qu'elle : - ! fait. Mais elle pourrait cependant, san I aller jusqu'à l'autonomie absolue, stipu • i 1er une certaine décentralisation et de i garanties en faveur des population ; grecques annexées à l'Albanie. Les Epi ■ rotes s'en contenteraient sans doute d'autant plus qu'ils ne peuvent pa, compter sur l'appui du gouvernemen : grec. Il vaut mieux essayer d'arrêter li , mouvement avant qu'il ait pris plu: ; d'extension et plus de gravité. Avec ui peu d'habileté et de bienveillance, on ; réussira comme on a réussi à mettre fit i à l'éphémère république de Gumulrijin; I dans la Thrace attribuée, aux Bulgares fis C2 Ï3C S2 S JLJ Jeu JC"^ JtSLi JtzL -£ï-» !SS SoT»vîr»oc Qn^fiiânir /I « î,i?T,riTT r> f>r>r or» Services spéciau FRANCE AU SENAT La réforme fiscale sénat continuant la discussion impôt sur le revenu a adopté mardi articles 8 à 15 du texte de la com% sion, fixant les procédés d'évaluation i propriétés non-bâties et les moyens de clamation des intéressés. Le sénat en a donc fini avec la contri tion foncière non-bâtie. Il a discuté ensuite la contribution f cjère des propriétés bâties. II adopte l'a cle 21 gui porte de 3.20 p. c. à 4 p. c. ie ta de la contribution foncière des proDrié bâties. ' Cette mesure doit procurer un supp ment de ressources de 10 à 11 millions. Le sénat a voté ensuite les autres a: clés* i out le titre premier du projet de commission est ainsi voté. La date des élections Le conseil des minist^îs réuni mai matini à l'Elysée a fixé définitivement aate des élections législatives au 26 avi l-e scrutin de ballottage aura lieu le mai. Une banque fermée par le parquet à Paris 6 P^^ûisition a été opérée maî après-midi à la Banque Française d Comptes-Courants rue Mogador à Par On a saisi la comptabilité, les espèces caisse, congédié le personnel, appo.;é scellés et fermé la banque. Cette mesure été prise à la suite de réclamations pî venues au juge d'instruction. Les opéi tions de bourse de la Banque Françai e d Comptes-Courants en contrepartie ont g néralement provoqué oes plaintes. Tragique explosion A Paulille, près de Port-Vendres, u explosion de dynamite s'est produite. Il a trois morts e* un certain nombre blessés. C est une explosion analogue à celle f "îSî Qui a eu lieu à l'usine Paululo, où 'l'on fabrique de la dynam i L]appa-reiî servant à ïa fabrication de •nitro-grycérin-e et au .pétrissage ont saul Dès les premières opérations de sec ou on a trouvé quatre cadavres affreuseme ciéfh.quetés. On craint qu'il n'y ait < nombreux blessés. Autres détails : C'est à 2 h. 45 exact rnent que s est produit l'explosion de Pa lillo dans l'ateli-er de pétrissage Situé si une colline au bord d<e la" mer. Dei ouvriers étaient occupés à ce moment •prendre de !a dynamite fabriquée poi ia transporter dans l'atelier de ca.rto chage. L explosion fût terrible. Un bar débris de 'eurs cc rps ont été projetés dai mer. Deux -ouvriers qui se trouvaient d vant l'ateber ont disparu. On croit que 1 débns de leurs.corps ont été projeté dai ia mer. Deux autres ouvriers nui se tro vaient clans le baraquement ont été tu sur le coup. Leurs corps sont, complèt ment déchiquetés. Deux ouvriers ont é légèrement bleàsés. La catastrophe a o casionné^ de? dégâts important^ L'exol sion a été entendue à plusieurs kilomètre Les secours soit arrivés aussitôt de Por Vendre» avec les autorités. Les droits de scolarité pour les étudianl étrangers La chambre discutant mardi matin budget de l'instruction publ'Vrne a adon, è main levéo une motion de Georges Le gués, acceptée par le gouvernement < s de TETOTLE BELGE tendant à supprimer les droits de scoli rité pour les étudiants étrangers. Le vol postal 'le U" cantonnier a trouvé, mardi matii les dans le bois de Boulogne, deux sacs pos taux neufs qui ont été.remis au commis des sariat- r^'_ VJn troisième S;ac postal a été trouv mardi matin dans le faubourg Montmai tre. Les découvertes de sacs se multiplient, on- a ^rouv'é un autre sac, mardi, au d* rti- ^ut l'après-midi, boulevard Montmai LUX tre. Un troisième fut donné à un com^nei tés P9-1' un habitant du quartier Nôtre Dame-des-Champs, qui l'avait reçu en cz >lé- deau, il y a un mois, d'un facteur comp-la. sant de ses amis. Il faut ajouter d'aillôur qu'aucune de ces découvertes ne sembl avoir d'intérêt pour l'enquête. La tuerie de Bas-Briace Le jeune Marcel Redoureau a eompari mardi devant les assises de Nantes. 1 r3i avoue en sanglotant les crimes qui lui son la reprochés, mais il nie toute prémédita ril. tion. Il oppose un démenti à un-témoin qu 10 déclare crue Redureau lui avait dit en par larit de la famille Mabit : « Moi je ne îe aime pas ; ils sont tous bons à tuer ; je n'ei laisserai pas un. » L'état du croiseur «Waldeck-Rousseaui les Le croiseur Waldeck-Rousse au devai is. appareiller mercredi à Toulon pour h en Corse afin d'y effectuer des tirs, mais oi les s'aperçut qu'à ia suite de son échouage 1^ i a croiseur avait sa coque plus endommagé! tr- qu'on né l'avait constaté, qu'il faisait eai 'a- par les fissures et que les compartiment: les du bas avaient fini par se remplir presque ïé- complètement. L'indisponibilité du naviri sera donc plus longue qu'on ne l'avait tou d'abord prévu. ne Le travail a repris partout dans les mines y La reprise du travail s'est effectuée mar de di matin sans incident dans les bassirn houillers qui étaient en grève. 3u . de Le mauvais temps te • ^ Uns violente bourrasque nord-ouest sé vit depuis lundi soir dans la région dt rg Marseille. Au large >la mer est démontée nt Dar sai^^e ^ôs navires arrivent avec des in «retards. On ne signale aucun accident grave.. je- ALLEMAGNE Au parlement d'Alsace-Lorraine -lx La deuxième chambre du parlemen' à d'Alsace-Lorraine a refusé définitivement ur mardi après-midi en séance plônière k u- subside de 10.000 mark pour l'éducation de a- la jeunesse. Ce fonds avait déjà été refuse as par la commission. o- Le député socialiste Emmel, dans un es long discours, a affirmé que cet argent al 13 lait à des sociétés chauvines et qu'il était u- refusé à des sociétés du pays moins pa- es triotiques. M- de Rosbern, sous-secrétaire d'Etat, a te répondu à l'orateur socialiste que le sul- c- side était nécessaire et devait être voté non o- seulement cette annéîe, mais les armées sui- s. vantes. "t- Malgré cette intervention, la chambre a refusé le subside à une très forte majorité. ts Les affaires von Forstner De Strasbourg : L'instruction judiciaire îe au sujet de l'insulte soi-disant faite au té drapeau français pendant ,une théorie y- ' par le lieutenant von Forstner n'a pas at» I établi la preuve de œ fait Le lieutenant lui-même conteste qu'il ait proféré l'induite dont on l'a accusé et le général com mandant est absolument convaincu que le lieutenant ne s'est pas exprimé comme on l'a rapporté. Le général commandant a cependant retiré sa plainte portée contre la Neuc Zeitung et l'Elsaesser pour diffamation en vers le lieutenant von Forstner en consi durant que dans les paroles prononcées i. pendant 1a. théorie par cet officier se trou v aient--des. tournures de phrase qui pou a vaient prêter à équivoque et que les jour s nalistes Inculpés de diffamation se sont a trompés de bonne foi. il Les manœuvres d'automne \ On mande de Berlin au Temps : Les e manoeuvres de cet automne auront une s. importance toute particulière. Les troupes , en présence représenteront à peu près d 250,000 hommes, 50,000 chevaux,* 1.060 ca-t nons et 360 mitrailleuses d'infanterie. Qua-r tre corps d'armée prussiens et deux corps d'armée bavarois prendront part h ces ma-, nœuvres. Des divisions de cavalerie seront ° constituées en empruntant des brigades >■, aux divers autres corps d'armée. S Ainsi ou'on s'en souvient, leur date est fixée du 14 au 18 septembre. ElJes auront lieu au nord du Mein et à l'est de la Lahn. t A LA CHAMBRE DES COMMUNES e Les événements mexicains s Sir Edward Grey, parlant de la situa-t tion créée par la mort de M. Bentoin, a dé-_ claré mardi que le;s difficultés persistan-tes qui entravent l'enquête donnent tout J lieu de présumer que Les Mexicains res-•- ponsables désirent cacher la vérité. Il n montra les effoiis faits par les Etats-Unis ^ dans cette affaire et fait ressortir que l'Angleterre n'a pas le droit de demander aux Etats-Unis de recourir à la force. Elle doit a cependant réserver ses droits d'obtenir s réparation au moment où il sera dans son pouvoir de le faire. Le ministre déclare qu'on ne peut ad-s mettre que la Grande-Bretagne doive en-S voyer une force armée au Mexique. Il es-_ tLme mue Le blocus d'un port ne tendrait qu'à servir ceux auxquels le gouverne-' ment demande réparation. Le gouverne-. s ment, ajoaite-t-il, n'a pas l'intention d'a-t ban donner l'affaire. La politique générale de l'Angleterre à l'égard du Mexique et des républiques sud-e américaines se borne à la sauvegarde des S intérêts commerciaux sans toucher en i aucune façon à la politique. Notre prin-u cipe est de régler par la voie diplomatique ou de soumettre à l'arbitrage toutes les questions qui peuvent surgir entre l'An-3 gleterre et ces républioues. Si*r Edward Grey résume ainsi la situation èn ce- qui con-cerne l'affaire Ren-a ton : Si îe gouvornement des Etats-tjn.is croit opportun de faire de nouvelles dé-ma.rohes soit en faveur de ses pronres nationaux soit en faveur de sujets anglais, npus en attendrons volontiers le résultat. Mais si pour des raisons particulières nous ne croyons pas désirable d'agir, nous nous réservons naturellement le droit d'ob-tenir réparation au moment où l'occasion s'en présentera. Les crédits pour la marine ' La chambre des communes a adopté les ' crédits supplémentaires pour la marine ' qui s'élèvent à 2,500,000 livres sterling. AUTR5CHE-HONGRIE Les souverains anglais iraient chasser en Bohème D'après le Narodni Politika de Pra\ue, - les souverains anglais ont accepté l'inv ;ta- - tion qui leur a été faite par l'archiduc-■ héritier François-Ferdinand de venir pren- - dre part aux chasses qui seront données ^ au château de Konopicht (Bohême). Guillaume ÏI chez François-Joseph Suivant la Wiener AllgemeirLe Zeitung, l'empereur d'Allemagne, lors de son i voyage à Corfou, s'arrêtera à Vienne le 1 23 courant. Sa visite à l'empereur Fran- J t çois-Jaseph aura un caractère privé. Guil- i laume II ne restera à Vienne qu'un seul i jour. j Un attentat contre le gouverneur i de Fiume Une bombe a fait explosion, dans la i nuit de lundi à mardi, vers minuit, dans le jardin du palais du gouverneur de Fiu-• me. Elle' n'a causé aucun dommage sé-i rieux. On n'a pu découvrir l'auteur de cet i attentat. ; La bombe qui a fait expJosion 1a nuit i de lundi à mardi dans le jardin du palais du gouverneur à Fiume contenait outre ; de la dynamite des clous et des morceaux ^ de fer. Les recherches en vue de découvrir ' les auteurs de l'attentat n'ont donné jus-. qu'ici aucun résultat. Le gouverneur, comte Wickemburg, avait reçu plusieurs lettres de men-aces la semaine dernière. L'autonomie municipale ayant été suspendue à Fiume, il y a eu une lutte électorale acharnée. Le procès des Ruthènes Le jugement a été rendu mardi à midi dans le procès des Ruthènes, qui vient de se juger à Marmaros-Sziget. 32 prévenus ont été condamnés à lr son pour excitation contre la religi-l'Etat-La peine la plus forte, 4 1/2 ans d son et 100 couronnes d'amende, a é fligée à Kabaryk, le principal accus* autre, Nicolas Szabo, a été condan a trois ans de prison et 400 couronne mande. Les autres prévenus ont été damnés à des peines variant de 6 m 2 1/2 ans de prison. Des amendes oi en outre infligées à chacun d'eux. S-cuipés ont été acquittés. On a tenu compte de la prison pr tive à (ihacun des prévenus condam RUSS3E Aux usines Poutilof La Vetcherne Vremia de Saint-Péi bourg publie la copie d'une lettre ad sée par le directeur général des us. Poutilof à la direction des chantiers in i disant l'engagement d'ouvriers de na □alité allemande. SUEDE La dissolution du parlement Il a été donné lecture aux deux cha bres du parlement d'un décret rovaJ fixa Iau 5 mars, è 3 heure* de Taprès-midi, dissolution du parlement. TURQUIE Les deux filles du général Liman et un officier allemand dévalisés par des soldats. ^ Les deux filles du général Liman von Sanders et un officier allemand en civil. FUi les accompagnait, ont été, au cour? d'une excursion à Boicas, sur la rive asia tique du Bosphore, sommés par trois sol dats turcs de leur remettre tout leur argent. Après s'être fait remettre une somme de 30 livres, les soldats turcs ont pris la fuite. Aussitôt prévenu, le général Liman von Sanders a fait les démarches nécessaires auprès de la police militaire qui a arrêté les coupables et les a î>ùnis sévèrement. Les accords relatifs à l'Asie Mineure Le Temps publie l'information suivante : On sait que le protocole a été paraphé ré cemment à Berlin entre les négociateurs français et allemands d'un accord franco allemand réla-tiif à l'Asie Mineure. Il est probable que prochainement un échange de -Lettres entre Paris et Berlin consacera l'acceptation par les deux gouvernements des stipulations de ce protocole dont on connaît les grandes lignes, La. conclusion définitive de l'accord franco allemand est d'autre part subordonnée à la conclusion des accords anglo-turc, franco-turc et an glo-italien qui, avec l'accord franco-allemand, forment un ensemble dont !e^ divers éléments ont besoin de se compléter. SERBSE Prochaine rencontre des rois Pierre et Nicolas On mande de Belgrade au Temps : On annonce de Prichtina que le roi Pierre de Serbie et le roi Nicoiaê de Monte^eg^o se rencontreront prochainement à Prichtina où ils viendront assister aux fêtes so e.n-nelles qui seront célébrées en commémoration de la bataille livrée en 1389 à Kos-sovo pendant lés grandes guerres de l'indépendance.ROUMAWE Un prince opéré Le prince Nicolas, deuxième fils du prince héritier, qui s'est fait dernièrement une blessure à la main avec une arme, vient de subir une petite opération qui a parfaitement réussi. Prochains mariages princiers Une information de Londres dit que le prinoe héritier de Roumanie et son fils iront au printemps faire une visite à l'empereur de Russie à Sain> Pétersbourg et qu'à cette occasion un' mariage sera probablement conclu otro trxe des filles du tsa.r et le prince Gharîes^ fils du prince héritier. Suivant une autre information le pri^e héritier de Grèce ira à Buca.resi à ia fin du mois de mars. C'est à ce moment que les fiançailles avec ia princesse Elisabeth, fille du prince héritier de Roumanie, seront officiellement 'annoncées. ÂFRIOUE DU SUD Le général Botha et les travaillistes anglais Les comités exécutifs de toutes les fédérations des travailleurs anglais et du parti travailliste ont télégraphié au géné ral Botha, lui rappelant l'attitude d-es travailleurs anglais pendant la guerre sud-africaine et lui demandant de faire retirer l'article du projet de loi relatif à la déportation des chefs des mineurs. Le général a répondu en disant, que le gouvernement était très touché par l'offre des fédérations, mais qu'il était convaincu que le retrait de l'article ne serait pas dans l'intérêt des travailleurs organisés dans le Sud africain. Déportation confirmée La chambre fédérale a adopté l'article du projet de loi confirmant la déportation de© 9 membres travaillistes. MAROC Vavire échoué De M On déclare au ministère de la mar < îe steamer qui s'est échoué lundi, )inte Ciris, est effectivement le nav rniand Cauziber. BRESIL nouveau président On de Rio de Janeiro au Temps : M. slas Braz, vice président de la Rép et le sénateur U.rbano Santos ont ts respectivement sans concur rent dent et Vice-président des Etats-Un Brésil pour la période du iô no-ven '14 au 15 novembre 1918. AUSTRALIE La grève des abattoirs .îégoci'ations pour le règlement de e des ouvriers des abattoirs de Syd-nt échoué. Le premier ministre dit c-às de nécessité le. gouvernement ira temporairement le contrôle de la ibution de la viande. CHINE Les intérêts belges en Chine La ligne de Tou-Pou, tronçon du chemin de fer belge de Tou-Tsen, dor.t la construction avait été confiée à une compagnie privée chinoise, vient d'être rachetée par le gouvernement. Elle sera rétrocédée à la .Compagnie du chemin de fer belge de TouvTsen. JAPON La réduction des crédits pour la marine Le ministre de la marine a déclaré que ia réduction projetée de 70 millions de ens dans les crédits navals entraverait érieusement la défense nationale. Il a 'ijouté qu'il serait impossible de mainte-tir les torpilleurs et contre torpilleurs. La chambre des pairs a proposé une ré-uction de 40 millions en dehors de la ré-uction de 30 millions demandée par la hambre des députés» Les scandales navals a commandant chassé de la marine Le commandant de Tuzuki, actuellement structeur en chef du collège naval, a été assé de la marine et mi^ en état d"ar-•tation à la suit© de l'affaire des scan-■es navals* ,, Les nuits Mlaaiss Les raisons du mécontentement des Grecs d'Epire il Suivant une information communiqué pp à la presse de Londres un télégramme off a" ciel d'Athènes montre que la situatio jj. s'aggrave en Epire. r_ IAi gouvernement grec attribue cette a« yj. gravation en partie à 1 absence des garai ■ic; des réclamées la semaine pasée par 1 Grèce dans sa note aux puissances. )n Les puissances ont gardé jusqu'ici îe s e;: lenee sur ce point bien qu'elles aient exig ^ des garanties analogues de ia Grèce pou les musulmans des îles de la mer Egée e de la Roumanie pour les Bulgares des te - ritoires annexés. . Ces garanties, si elles avaient été acco.i ,a" dées pour les Grecs en Epire. auraient fi _ cilité la tâche de M. Venizelos dont 1a. s tuation est devenue particulièrement dél ' cate et difficile en raison des mesures qu ^ le gouvernement hellénique a été obllg ~_ de prendre et qui ont causé à toute la pt . pulation grecque une impression des plu c" pénibles. j" Les habitants grecs de l'Epire disent qu si, par déférence pour le désir des pui; ^ sances, ils doivent être annexés à l'Aibt nie, ils auraient accepté plus facilemer " leur sort si les garanties en question ieu j avaient été assurées. r. Les événements en EiDire On mande d'Argyrocastro à Athèrte qu'en dépit de toutes les mesures milita res, 3,000 insurgés ont réussi à se réunis au dehors de la ville et après un Te Dem chanté par les métropolites de Vêlas et d n Drinopovlas, ont proclamé l'indénendanc que la Grèce a dû sacrifier l'Epire à de 30 proclamé l'autonomie de l'Epire. Il a d ,a que la Grèse a dû sacrifier l'Epire à de intérêts supérieurs, mais que le peupl épirote se trouve dans l'impossibilité de ? s- soumettre au joug d'un peuple barbare, i a ajouté que les garanties promises n sauraient être assurées et que les Epirote réalisent aujourd'hui un rêve caressé de puis cinq siècles et qu'ils sont décidés mourir pour la liberté. M. Zographos a proclamé l'égalité d , tous devant la loi et menacé de sanction sévères tous les perturbateurs de l'ordre ' Il a terminé sa proclamation par des v vats en l'honneur du roi, de l'armée et d peuple grecs. Les manifestants se sont rendus ensuit en groupe devant le palais du gouverne je ment où le métropolite de Vêlas a harar ls gué la fouie. Ils se sont enfin dirigés ver •1_ la métropole où ils ont arboré le dranea et du gouvernement autonome. Ce drapea" est semblable au drapeau grec, mais port 11 en plus au oent.r-e un ai^'e noir eicénhal -e surmonté d'une cdurbnne, d'une épée € d'un globe de couîeur rouge. 'e Les révolutionnaires ont respecté les au n toritéà. On remarque la présence de sol ie dats grecs parmi les manifestants. e- Les Albanais à Koritza Une dépêche de Janina confirme que dans la journée de lundi, 800 hommes d la gendarmerie albanaise, commandé par des officiers hollandais, ont occûp Koritza. Il n'y a eu aucune manife^tat oi de la part de la population. Les troupe §_ grecques n'ont pas encore évacué la ville 21 Déclaration rassurante i- du président du conseil serbe l~ On mande de Belgrade au Neues Wïene Tageblatt, que M. Pachitch, président di conseil, a fait, à la commission des finan ces, un exposé très rassurant sur la si tuation balkanique. Le ministre a. déclan qu'aucune complication n'était à crain ~ dre cette année et que la paix était ga g rantie pour plusieurs années. On désire à Ccnstantinople une visite du prince de Wied e Dans les milieux albanais de Constanti n nople, on déclare qu'on verrait avec satis faction* le prince de Wied faire un voyag' à Constantinople. On considère, que la réception du princ par le sultan produirait dans les milieu: albanais une impression* favorable qui at e ténuerait le mécontentement manifesté' pa é les Albanais musulmans du nord, qui insis ,t teraien-t sur le choix d'un prince musul m an. VWWWWVVVVV\W*X.WWl\VWVVWVXWVVVVVVWVVVVVVV Voir plus loin nos Derniè- . res Nouvelles do la nuit. a ® Lira aujourd'hui en feuilleton . la a CHRONIQUE MUSICALE », pai - M. L. Solvay. WVVWVVWVVVVVVVVWVVyVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVl'VVVVl FRANCE 3 (Correspondance particulière de l'Etoile belg® - Paris, 2 mars. r La grève inutile 1 Combien de fois pourra-t-on répéter que l'intransigeance révolutionnaire des dirigeants de la C. G. T. aboutit à discréditer et à affaiblir chaque jour un peu plus ie syndicalisme français? Voici qu'échoue, à j la date d'aujourd'hui, le mouvement de . grève fomenté par les Bartuel, Broutchoux - eteonsents. 3 Si Je parlement avait refusé le vote de la loi de retraites on aurait, à la rigueur, 1 compris. Mais pas du tout ! Les 740 francs de retraite sont votés pour les mineurs ei îe seront demain pour les ardoisiers. Seulement il y a la procédure 1 MM. Basly, Jo-t niaux, Briquet et le vieux syndicat ont accepté, par l'article 11 de la loi, des accom-; modements avec les compagnies pour arri-■ ver à la réalisation du chiffre de 740 francs. Et les révolutionnaires estiment que ces accommodements sont de nature à nuire à leur tactique de guerre implacable aux employeurs.Us ont raison, sur ce point, parce qu'ils sont logiques avec eux-mêmes. Mais si ceux du Nord et du Pas-de-CaJais veulent un peu d'apaisement sur le terrain de la lutte sociale, ont-ils tort? A Montceau, à Cransac, à Decazeville at à Saint-Etienne, où la grève est un sport, la C. G. T., prêchant la résistance (à quoi?) a été obéie. Elle a fait perdre huit journées de travail à quarante mille hommes, mais deux cent mille ont travaillé sur le conseil de Basly et, cet après midi, Bartuel et Cie ont capitulé. Louis Maurice. e Paris, 3 mars. Encore un parti ! En vue des élections prochaines, il es: question de créer un parti catholique. L'idée n'est pas nouvelle. Elle est reprise i lujourd'hui, par le colonel Keller, qui ia tient de son père, lequel rêva sans çessc " «t toujours sans succès d'un « parti de Dieu ». Donner un parti à Dieu, c'est une singulière conception. Aussi peut-on pen-.. ser que Jules FerTy, ce farouche anticlérical, s'exprimait beaucoup plus respec- - tueusement sur celui qu'adorent les Keller père et fils, en déclarant à la tribune du sénat : « Dieu ne s'explique pas ». *; Ce renouveau de parti catholique n'a l point été accueilli avec un égal enthou-" siasme par le clergé français. Un certair 5 nombre d'évêques pensent qu'un parti catholique, si parti catholique il doit y avoir, g ne peut placer à sa tête que des prêtres. - et non pas des laïcs, même s'ils sont colo nels. La question a été portée à Rome. ^ Pie X, assure-t-on, ne se serait pas pro-f noncé contre le groupement Keller. Il exigerait seulement qu'il soit agréé par toul l'épiscopat. Cette condition l'empêchera sans doute de naître, puisque plusieur: 3 chefs de diocèses, et particulièrement ie r" cardinal Ametté, archevêque de Paris, se ? sont prononcés contre la mise du catholi-e cisme en parti. e Les prélats qui agissent comme le car-s dinal Amette ne font pas que revendiquer t une prérogative qui les fait les. pasteur? s indiscutés du troupeau catholique. Us font ^ du même coup preuve d'esprit politique, j Car ils savent qu'un parti catholique ré-=, gulièrement constitué aura bien vite con-s tre lui la quasi unanimité des, autres par- - tis. Ceci répond à une tournure de l'esprit i français. Tel qui respecte son curé, qui assiste aux offices,qui s'est marié à l'église, J qui fait baptiser sas enfants, qui aura des ? obsèques religieuses, se déclarera nette ] ment contre le prêtre s'il prétend exercer j son ministère autre part qu'à l'église. Par un sentiment fait de convenances — 3 et il est singulier que les catholiques les - plus militants ne le comprennent point — - le Français pratiquant la religion d'une 5 façon ordinaire, n'aime pas à ce que sa j religion se confonde avec la politique. L? , parti catholique qui rêvé de réunions pu-; bliques et d'élections, fera contre son gré t le plus grand tort au catholicisme. Bien vite on dira de ce parti qu'il est celui des - curés. Mot terrible. Toute notre histoire en ■ est un témoignage, car. jamais, dans le pays de Voltaire, le « gouvernement "des nurés » n'a été admis. C'est aidés par.cet épouvantail que les républicains triomphé-• rent lors du Seize-Mai. Le coJonel Keller, ; en. s'efforçant de leur offrir une nouvelle l occasion de victoire, est véritablement trop | aimable pour eux. J.-M. Gros. LUXEMBOURG (Correspondance particulière de i'Etoile Belge) Luxembourg, 2 mars. L'impôt progressif sur le revenu L'application de la nouvelle loi sur l'impôt mobilier, qui établit l'impôt progressif sur le revenu avec déclaration obligatoire, donne des résultats auxquels on était loin de s'attendre. L'administration des contributions avait tablé sur une plus-value de 7 à 800,000 francs pour la première année, mais il est d'ores et déjà acquis que ces prévisions seront dépassées de beaucoup. . Le rendement, à en juger par les résultats provisoires qu'on possède à l'heure actuelle, donnera au bas mot une plus-value de 1 1/2 million, c'est-à-dire qu'il atteindra au moins le double des prévisions administratives. Il faut noter encore que: ce rendement a été obtenu malgré l'exonération et le dégrèvement des petits contribuables.La nouvelle loi a modifié complètement l'assiette de l'impôt mobilier dans le grand-duché. Le taux est fixé désormais eu égard au revenu global du contribuable d'après une échelle qui part de 0.28 % pour les revenus de 1,000 francs, s'élève en vingt échelons au taux de 1 % pour les revenus de 3,000 francs, atteint en quarante-neuf éche-Ions le taux de 2 % pour les revenus de 12,000 francs et en cinquante nouveaux échelons le taux de 3 % pour les revenus de 100,000 francs. La progression continue jusqu'à 4 %, taux fixé pour les revenus de 1 million et au-delà. Les revenus qui ne dépassent pas 1,000 francs sont exempts de l'impôt. Simultanément avec la contribution mobilière, il est perçu un impôt complémentaire, sur le capital dont le taux est fixé à 1/2 par mille, avec exemption des fortunes qui ne dépassent pas 7,500 francs. La déclaration est. obligatoire à partir d'un revenu de 3,000 francs. On se demande, si, en présence de ce.rendement inespéré, il n'y a pas lieU de procéder à un abaissement du taux de l'impôt pour tous les revenus moyens et d'exonérer certaines parties du capital. L'impôt complémentaire qui frappe les assurances sur la vie est mal vu en particulier et suscite de vives critiques. Les souscriptions publiques en faveur des condamnés politiques La chambre examine en ce moment une proposition de loi portant défense d'ouvrir ou d'annoncer publiquement des souscriptions ayant pour objet de couvrir les amen des, frais et dommages-intérêts prononcés par des condamnations judiciaires en matière criminelle et correctionnelle. Il s'agit, en somme, d'introduire dans la législation luxembourgeoise la disposition correspondante de la loi française sur la liberté de la presse en attendant la refonte complète de la loi actuelle sur la presse. V est interdit de reproduire nos correspondances, à moins d'en indiquer la source,, ■a- IKTÉRIEtiR , fi»TE mm ie. se L'Auguste-du cirque sacré — c'esi-1 la XX" Siècle que nous voulons dire -f® continue. Il insiste ; i! persistr. et il es bien amusant. .n- Auguste s'obstiri» à prétendre que les-lé- libéraux sont consternés de yoir ijjuo 'c" l'incident Fléchet ne finit point par u;1 coup de force et s'amuse à soutenir que ses amis politiques n'y ont jamais per.-i'a sé. Il y a bien les articles du Bien -pub/ir et la consultation du Journal de Britwel-in les, annonçant d'un ton menaçant, que ir la commission déferait ce qu'elle'avoi: is, fait ; mais Auguste ne s'arrête pas à ces !o- détails ; il les ignore,, il charme-la gale-|e- rie par des galéjades pleines de saveur. u On ne discute pas avec Auguste ; or-ut le montre. ra Reproduisons donc pour l'amuse-'s ment de nos lecteurs, les propos do s® XXe Siècle. li- Voici comment il occupe ie tapis : ' L-r- Ce que c'est, tout de même, que Finexpe-er rience du pouvoir ! Depuis qu'elle a son rs zwanze-rapporteur sur les bra.--; l'opposi-«t tion ne sait trop quelle figure faire. f.' Au lendemain de la « désignation » du zwanze-rapporteur, ce fut, dans la presse r. de gauche, un long cri de triomphe. « La loi scolaire embouteillée », tel était le titre ui triomphant de ses articles. Quelle merveilleuse aventure ! es Le lendemain la presse cléricale — ceci* odieusê presse cléricale qu'aucun lyrisme er ne méduse — parla, .fort prosaïquement, _ du règlement du Sénat. es Encore tout chancelants de joie, 3e<- - triomphateurs allèrent voir le règlemeri*. ie Ça les dégrisa un peu. Dame! C'est que. sa toutes réserves faites sur la légitimité du zwanze-rapporteur. îe âéî^at.^1 endroit Je u; discuter le projet scolaire/., quarto il", lui re plait. —- . in ^ Privés subitement, des lauriers de la vi> -în toire, ils s'e - rabattirent' avec pré.cipitatiç'/4 ie sur les palmes du martyre. Ils avaient, 51: es effet, de raisonnables motifs de prévoir II. et révocation du zwanze-rapporteur. Vcn-è* dredi dernier, la commission sénatoriale J'» chargée de l'examen du projet scolaire était e convoquée,, ainsi que le Sénat. Le ban et i'arrière-ban des gauches étaient accourus.' Et voilà que 1a. droite & gardé, sur la question qui les excitait Si fort, "un silence qui maintenant les inquiète.ej Présentement, les triomphateur,-: -c r,e gardent mutuellement sans trop savoir si le dessert leur réserve des figues ou d'.î raisin. En attendant, les cantates victorieuses ? ont pris fin. L'Etoile belge, en une colonie n tout entière, expliqué avec la plus grande i_ modération qu'il ne s'est rien passé du tout, [e qu'il ne s'agit pas le moins du monde d'em-2, bouteiller la loi scolaire. II . ne s'agit pas is même de faire, de i obstruction ! Et noire confrère libérai termine son article' r-s douche glacée jetée sur l'enthousiasme d!i.l ^ y a huit jours à peine — par cette invite-£ tion, d'un calme délicieux : j. « Nous invitons les feuilles cléricales à p reprendre leur sang-froid, et les échauffas 1- de la droite à rentrer dans l'ordre. Shàkes-i- peare aurait dit : Beaucoup de bruit pour rien ! » Beaucoup de bruit pour rien ! C'est à !a J presse « -cléricale » que sadresse cette sage s proclamation... et c'est T Etoile et ses atnis >. qui ont fait le bruit. î- Vit-on jamais triomphateur descendre e plus vite du Capitoie sous la seule poussée du ridiciile ?'Ils sont, déjà fatigués de "leur e nouvelle « victoire morale » ! Ces emboi> teilleurs se sont-ils enfin aperçus que c'est 3 eux qu'on va mettre en bouteille ? e „ De cette histoire il ne restera qu'une ls-çon pour les absents de la commission s*, e natoriale. Ils l'ont méritée abondamment, - Puisse-t-on ne point l'oublier. Quant ù nos - adversaires, ce qui leur arrive ne peut que t nous réjouir. Se croyant maîtres de la'si-s tuation,-ils ont annoncé solennellemènt • l'embouteillage de la loi scolaire. Hélas 1 1 Ils n'étaient pas maîtres de la situation. Dès lors, venant à une tardive sagesse, iss . voilà qui renoncent à l'obstruction. C'est très bisn. A tout péché miséricorde; - Si, dociles aux commandements des illus-' très citoyens Yinck, Lekeu, etc., les sénâ-' teurs de gauche retardaient, en arrêtant 'a discussion de la. loi scolaire, le vote des lois sociales qui sont sur le métier parlementaire, leur parti {raierait prochainement les frais de cette faute. Qui, ca-se les verres i les paie ; c'est à qui provoque le retard ' d'en accepter la responsabilité. NoUs avons ' toujours cru et nous croyons encore que nos adversaires ont manqué d'habileté en faisant perdre de longs mois A la Chambre en discussions stériles. Les actuelles prù-| testations de bonne volonté de l'Etoile signifient-elles qu'ils ont.fini par s'en rendra . compte ? C'est leur affaire. Pour faire leur; partie, nous n'avons pas besoin de regarder leurs cartes, Nous (demandons l'affichage, 3$ nous préférons Auguste aux meilleurs écuyers du cirque sacré. OS" a.:axxa.ée., ■ 2NP OS

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