L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 04 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sn00z72680/
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ASliïeêTN0. , s ~«sbwm ... ^ "iWercsrecSi 4 awfil L'ECHO BELGE L'Union fait la Foro®, Journal <ïMOtl<dIera «dus matin paraissant en Hollande. $©/$e est noire nom de Famille. Toutes les lettres «Soiveiit être adressées au bureau «Se rédaction: N. Z. VOOIiBURCW AL 334-240, AiHSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. 1 Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: ^ Ren<â chambry, Emile Palnparé. f»oaar Ses annonces, abonnemetlts et vent© aaa nuîirséro, s'adresser ià i'ÀdnjinlstratJon cilaa |oiirnal:N.Z. Voorburgwal 334«-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements! HoHandefl.l.jiSpai-moio. Etrangers. 2,00 par mois Annonces: 15 cents la ligna. Réclames! SO cents la Eirjne. Leur Révolution? H faut se méfier des gens qui, depuis trois semaines, vous attirent mystérieusement dans les coins, vous prennent par le revers de votre veston et vous affirment, candides cti charmants, que la révolution en ^Allemagne n'est plus qu'une question de jours, voire d'heures, que de toute façon le kaiser le kronprinz et toute l'impérial© smala sont perdus, — et qu'ils le savent. Des gens qui tiennent de tels propos sont légion. Sont-ils convaincus ? Prennent-ils pour la réalité de demain une trop chère espérance personnelle? Scnt-ce de doux maniaques ou des enfants ? Je ne sais. Mais ce qui est certain c'est qu'ils manquent de bon sens, de sens critique et surtout d'information. Il faut se méfier d'eux. Et d'abord, une révolution est-elle possible en Allemagne t Possible, assurément, et elle est même probable. Mais ce ne^sera sans doute pas pour demain, ni même pour aujourd'hui en liuit. Les Allemands Bont, comme chacun sait, les moins révolutionnaires des hommes. Se révolter est un mot qui existe dans leur vocabulaire, mais qu ils connaissent peu. Comme le soldat des „ïrcyens" de Berlioz, ils disent: ,,Notre sort, c'est l'obéissance". Mais tandis que l'obscur lieutenant d'Enêe constatait ^ cotte vérité première, base de toute discipline militaire, avec mélancolie, avec résignation et amertume, les Allemands, eux, 6ont ^et demeurent heureux et fiers d'obéir. Obéir est leur passion, se soumettre est leur volupté. Ils n'y renonceront pas si vite. Nous avons vus a l'oeuvre, d'ailleurs, leurs ,,révolutionnaires". Ils ont été d'une admirable duplicité. Souvenez-vous du discours de Es-ase à Bruxelles avant la guerre. Dire qu'on comptait sur lui et ses pareils pour intimider le gouvernement impérial et le faire reculer devant les hasards sanglants et les ruines d'une guerre. Faux calcul. Les soi-disant révolutionnaires allemands, tout chauds eucore de leurs fraternels' discours de Bruxelles, sont rentrés à Berlin le 4 août 1914, juste, à temps pour voter les premiers crédits de guerre. Sans doute, depuis trois années bientôt, ils ont appris beaucoup de choees. Ils ont surtout appris qu'ils ont mis ,,leur argent sur le mauvais cheval", comme disent les Anglais. Mais de là à se révolter jl y a loin. D'ailleurs, si les chefs de la gauche socialiste du Reichstag et de la Diète partaient sérieusement en guerre contre le régime auquel l'Allemagne doit la Marne, la Somme et la faim, seraient-ils suivis? C'est douteux. Le peuple allemand ne sent pas là possibilité. Il n'a pas en lui cette^ flamme, cet esprit indompté, cette volonté bandée infatigablement vers la liberté qui expliquent 1649 et 1789. Il n'y a pas en Allemagne à l'heure actuelle de Cromwell, de Marat ou de Rodzianko. Et il faudrait un miracle pour le faire Jaillir des pavés do Berlin ou do la conscience exaspérée du peuple! Croyez-vous aux miracles? Et puis, si même les socialistes entamaient Une révolution, ils trouveraient, soyez-en certains, à qui parler. Si la révolution en Allemagne n'est que faiblement organisée et insuffisamment arme©, la concre-révolution l'est, elle, terriblement. Elle dispose encore aujourd'hui, malgré la guerre et le discrédit qui rejaillit sur elle du fait de la guerre, d'une puissance immense. L'armee, a 1 exception de bien peu de vaillants, est avec elle. La bourgeoisie aussi. Le clergé,^naturellement, et l'administration, bien sûr. La classe ouvrière elle-même n'est pas nettement républicaine. Elle le devient lentement. Mais actuellement elle s© confond en grande partie avec l'armée, et on lui a si souvent dit qu'après la guerr© elle obtiendrait t-out ce que son coeur désire qu'elle a fini par le croire. La classe ouvrière allemande ne désire pas, ni unanimement, ni même très puissamment, une révolution. Elle ne désire maintenant que la paix, et du pain. # ' Les Allemands qui consentent à discuter les chanoes d'une révolution disent: ,,Pourquoi nous révolterions nous actuellement alors que l'ennemi nous menace? Nous allons finir la guerre et ensuite nous nettoyerous nous-mêmes nos écuries, et même les ecu-rie3 impériales." La crainte du joug étranger, mais c'est là un des grands arguments contre une révolution allemande, et un de ceux auxquels on songe trop rarement s l'étranger. Le gouvernement allemand joue en virtuose du patriotisme, indéniable et puissant, des Allemands. Il en joue désespérément. Et par là il leur donne à entendre qu'une révolution, actuellement, ne signifierait pas autre chose qu'une main-mise de l'étranger, de l'ennemi, sur les affaires allemandes. Les Allemands connaissent à fond leur histoire nationale et on les fait frémir ?ans difficulté à l'idée de revoir Turenne ou Napoléon fouler le sol de l'Empire, même porteurs de Liberté. Ils préfèrent leur Beth-mann-Hollweg. Enfin, il manque en Allemagne ce qui est indispensable à toute révolution. Je veux dire un ,,tyran". Oui, j'entends bien l'objection: — Et le kaiser? Mais le kaiser, aux yeux de presque tous les Allemands, est rien moins qu'un ,,tyran". C'est un homme, disent-ils, d'une intelligence supérieure, d'un© capacité, d'une ,,Teuchtigkeit" extraordinaire et qui ne s'est décidé à la guerre que contraint et forcé. Voilà ce que pensent encore aujourd'hui les quatre cinquièmes de l'opinion alle-Et i 'autre cinquième, gavez-vous oe qu'il pense"? Ceci: que le kaiser est un pauvre homme, ni meilleur, ni pire qu'un autre, mais qui fut complètement incapable d'empêcher quoique c© fût des événements de l'été tragique de 1914. Ce n'est qu'à l'étranger qu'on s'imagine que le peuple allemand assimile Guillaume II à une sorte de Néron casqué. Rien de plus faux. Les Allemands ont leur idée sur 1© kaiser. Et trente mois d© guerre n'ont pu la changer. Ils ne reconnaissent pas en lui le tyran, mais la victime, la victime peut-être de son fils aîné, la victime, certainement, de ,,l'infâme Edouard VII". Et ils reconnaissent aussi en lui l'homme qui forgea leur armée et leur marine, grâce à quoi l'Allemagne n'a pas été anéantie du premier coup. ,,Notre kaiser et notre armée, voilà ce qui nous a sauvé de l'invasion." C'est la phrase consacrée. Allez donc parler de révolution à des gens qui parlent encore ainsi en 1917. Compter sur eux pour secouer 1© joug, c'est se duper. Et Le-debour aura beau dire au Reichstag comme il l'a fait samedi dernier: ,,Notre idéal est la République et nous y arrivons" — des déclarations de ce genre n'ont en Allemagne aucun© importance. Au moins pour 1© quart d'heur©. Ce ne sont que des attrape-nigauds. Sans doute la révolution russe a secoué l'Allemagne d© ea torpeur impérialiste et de son aveuglement. Mais elle a surtout averti les meneurs, les chefs, les dirigeants. Et c'est pourquoi, en aéronautes prudents, ils ccmmenoent déjà à jeter du lest. M. de Bethmann s'écrie théâtralement : Malheur à l'homme d'Etat qui méconnaît les signes i des temps! et promet ,>pour plus tard", une réforme électorale en Prusse. M. de Brei-tenbach annonce une série dei réformes dont bénéficieront les Polonais prussiens, qu'on ne veut pas jeter dans les bras d'un© Russie enfin libérée et agissante, et le Reichstag, tout doucement, et avec l'approbation ta-. cite du gouvernement, nomme une commission chargée d'examiner la réforme do la Constitution. Voilà quais ont été jusqu'à présent les effets de la révolution russe en Allemagne. C© n'est pas au peuple allemand qu'elle a appris à s© révolter; c'est au gouvernement qu'elle a donné le sage conseil d'écouter le3 plaintes du peuple. Laissons les seuls poètes et les excités d© la guerre annoncer que demain Guillaume II et sa famille seront prisonniers au château de Homburg et que Scheidemann, armé d'une lanterne sourde et drapé dans un manteau couleur muraille, escortera ce soir encore un Bethmann-Hollweg chargé de fers vers la cellule où souffre et dépérît Liebknecht. Ce sont là des fariboles. Une chose amènera aux Allemands la révolution qu'ils n'espèrent pas mais qu'ils méritent — une seule, — un Waterloo, un léna, un Sedan- C'est la grâce que nous leur souhaitons. René Feibeiman — HT' ' ffli ' 'TM'iii — l'inprtance lia la MM-Eaiapa Du ,,Temps" : Les Allemands ont subi en 1914 une amère déception. Mais ils s'y sont adaptés avec une ' remarquable aisance et en quelques mois ont mis sur pied un nouveau plan qui aujourd'hui est réaiisé. Dans l'ordre militaire, ils ont, dès lo début do 1915, lancé à plein leurs fabrications. Dans l'ordre politique, ils ont estimé que, pour prendre l'Europe centrale, il n'était plus nécessaire do passer par Paris. Ce plan est fondé sur notre légèreté présumée. On sait bien que si nous menons la guerre connue elle doit être menée nous aurons la victoire qui anéantira le rêve allemand. Mais on espère quo nous nous contenterons do résultats apparents, laissant à l'adversaire les résultats réels. C'est eo qu'exprimait M. HeVron en disant: ..L'Allemagne peut restituer la Belgique et l'Alsace-Lorraine. Si. par ailleurs, elle reste dans là situation où elle se trouve présentement, elle est maîtresse de l'Europo." C'est cotte vérité que nos esprits doivent inlassablement méditer : car hors d'elle il n'est point do salut- pour notre coalition. Les conclusions qui s'en dégagent sont austères, certes: mais, comme le dirait à la Chambre dans un lumineux discours M. Maurice Long, ,,c'est une grande faute de vouloir rendre la guerre agréable et populaire. C'est une erreur économique qui nous a coûté cher — uno erreur do moralo et do politique". Cette erreur se pave vite dans l'ordre des intérêts immédiats-sindus-triels ou commerciaux : et dès lors on peut la corriger. Dans l'ordro des intérêts diplomatiques, qui ée développent d'un mouvement plus lent, elle risque do n'apparaître que quand il est trop tard; d'où lp devoir do dénoncer le péril. Ce péril, c'est do concevoir des illusions sur les dimensions de notre victoire et do croire qu'une potite victoire serait uno victoire tout de même. Le problème dépasse — et de beaucoup — les intérêts particuliers do chacune des puissances de l'Entente. La Belgiquo pourrait être libérée, PAlsace-Lorraino rétrocédée, la Roumanie reconstituée; l'entente n'en serait pas moin3 vaincue, si lo groupe de l'Europe centrale, dont parle 1e projet do canal du Mein au Danube, restait co qu'il est aujourd'hui. Uno paix qui donnerait satisfaction aux revendications de sentiment sans ruiner la combinaison formidablo do puissance élaboréo par l'ennemi serait malgré tout uno paix do défaite. ___ . .ui_uas> —■ I n y a un an at'rtl 1916: Les Français rejettent rentrerai jusqu'à 7a lisière #ord du bois de la Caillette et au nord d* l'étang d4 Vaicx; ils réoccupent également la partis ouest du village de, Vauq En Belgique. La question des navires du S!S3elîef Fund9® On lutte à coups de papiers, de notes, de télégrammes à propos de la question des navires du ,,Relief Fund" arrêtés dans les ports anglais. Pendant oe temps les Belges meurent de faim. Ces note3 envo}Tées aux journaux ont quelque chos© d'indécent. Les horribles fantoches du Wolff-Bureau chicanent, ergotent, essaient d'induire le lecteur neutre en erreur. Du coté anglais, on répond loyalement à toutes ces provocations. La querelle serait fastidieuse si, d© la solution qu'on lui donnera., n© dépendait la vi© d© no9 compatriote'}. Oui ou non, les Allemands vont-ils permettre aux navires du Relief Fund, amarrés dans les ports du Royaume-Uni, d© poursuivre leur route? Les Boches veulent savoir où ces navires s© trouvent et quand ils prendront la mer pour lea torpiller. On comprend l'intérêt que présente cette question. Mais les Anglais ont refusé catégoriquement de rien dire. Puis, ils se sont décidés à faire connaître les noms et les emplacements d© quatr© des cjuinze steamers destinés à la Relief Commission. Cela ne suffisasit pas aux Boches, puisqu'ils réclament aujourd'hui davantage. Le gouvernement britannique, dans une net© de ce jour, remet les choses au point et s© port* en faux contre les allégations du Wolff-Bureau- Les Belges, qui ont faim, fatigués d© fair© la queue devant les bureaux dei distribution de vivres s'impatienteront d© voir s'éterniser la querelle. Ils demandent du pain et non des entrefilets dans les journaux. Va-t-on laisser mourir nos parents et nos frères pour un© question de route à suivre et de zone dangereuse à n© pas traverser? L'Allemagne prétend mettre tout en oeuvre pour faciliter la tâche des délégués du comité d'alimentation. Qu'elle prouve par des faits ses bons sentiments» On n© lui demande rien d'autre. Et l'Angleterre laissera immédiatement les navires prendre la mer. Mais les Boches s'entêtent à perdre du temps, de façon que les populations des territoires occupées souffrent cruellement de plus en plus, de la faim. Pour peu que la solution ne soit pas trouvée, nos compatriote® seront tous morts de faim. La question est trop grave, cependant, pour n'être pas résolu© à bref délai. Il y va de l'existence d'un peuple. Quand voudra-t-on comprendre cela ? Partout, dans tout 1© pays, la situation alimentaire est vraiment pénible. Il suffit pour s'en convaincre d© savoir qu© les magasins d© ravitaillement d'Anvers ont mis ©n mars à la disposition du public: de la poudre de betteraves remplaçant la chicorée, à raison de 75 grammes par mois, 40 grammes d© café pour quatre semaines (10 grammes par semaine), 5 poireaux pour un© semaine, deux céleris, un grand et un petit, 200 grammes de riz par quinzaine ! N'est-ce pas navrant? La mort fauche largement parmi 1© peuple qui n'est pas dans la situation de résister aux assauts de la maladie. La mortalité augmente, mais la natalité diminue. Comment nourrir les nouveaux nés 1 On s© bat pour un litre de lait. La situation — nous ne saurions suffisamment lo répéter — est navrants. Il faut qu'on se hâte d'apporter à manger à ce peuple, toujours vaillant et courageux, mais terriblement éprouvé par la faim. Ajoutons quo la température froid© retarde d'au moins trois semaines toutes les plantations. Or, on comptait un peu sur les légumes frais. Non seulement les voici retardés,, mais les plantations sont compromises t A BrMX'ÈÏIes A l'occasion du mas:age de M. Nicolas Ilotermans, soldat mutilé du 9e de ligne, célébré le 31 mars, en l'église St. Antoire à Etterbeek, l'orchestre des Invalides S'est fait entendre. La cérémonie nuptiale est donc devenue une véritable cérémonie patriotique.* * •* Un grave accident d© tramway s'est produit à Molenbeek. Un© voitura dépourvu© de freins, qui devait être garée au dépôt de la rue Van Meeren, est allé© s© jeter sur un tramway venant de la Bourse. La collision s© produisit rue de l'Indépendance, devant le ,,Vossegat". Il y a une vingtaine de blessés, dont plusieurs ont dû être transportés à l'hôpital d© la ru© Van den Boo-gaerde.* * * Nous apprenons que M. Ch. Ruys de Beeronbrcïuck, membro de la" Chambre des députés des Pays-Bas, occupera les fonctions do directeur de la Commission for Relief in Bolgium. s « Un froid très vif sévit en ce moment en Belgique. La réouverture des écoles primai- J res, qui avait été décidée pour une certain « 1 date, ce trouve modifiée en ce sens que les vacances de Pâques ont été avancées. Elles ont commencé le 26 mars et dureront jusqu'au 11 avril. Pendant les vacances les élèves pounront se rendre tous les jours aux locaux a es écoles où ils recevront de la soupe et vu morceau de paiji blanc. " ê * « Un vol important de taibïeatfx de maître a été commis au préjudice de M. B., chaussée de Waterloo, à Bruxelles. Deux des voleurs ont été arrêtés. Une partie dos toiles a été retrouvée.* * -a- On va déplacer le bâtiment de la morgue schaerboekoise. Une construction nouvelle — dont coût dix mille francs — va être édifié© en un autre endroit. ■» * * Les enfants des soldats au front et des mutilés de la guerre ont été conviés à une distribution d© vêtements, d© ling© et de chaussures par l'administration communal© de St. Gilles. Les enfants étaient au nombre de huit cents. * * * Les ventes ayant été suspendues pendant la guerre, le Mont de Piété se! trouva en déficit de 74,000 francs. A Anvers Voici 1© mouvement de la population du 11 au 17 mars : 31 naissances, dont un© appartenant à la population flottante; 100 décès, dont .6 dans la population flottante; 15 mariages ont été célébrés. Dans la liste des causes de déoès, nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : rougeole 14; tuberculose pulmonaire, 9. * * * Le notaire Gheyssens est arrêté ! Ce digne et honnête homme avait refusé de passer l'acte de vente de la * General Assuranoe", conridérée par les Boches comme bien ennemi.On apprend également qu© le docteur François a été emprisonné par nos ennemis. * * * Les maisons inoccupées reçoivent souvent la visite de cambrioleurs. Récemment, dans un immeuble d© la rue Van Iîèlmont, les malandrins s'emparèrent d'une grande partie du mobilier et de tous les vêtements. Hier, c'est la maison d'une cabaretière qui est vidée d© tous les vins et de toutes les liqueurs qu'elle contenait!' Et la série continu©.* -s * Le 29 mars le vapeur ,,Erwin" est arrivé dans notre port. Il apportait, pour compte du ..Relief Fund", Ï50.000 kilos de fèves et 2000 sacs de café. A Ga«d II est défendu do vendre du lait ! On s'attend à ce que do nouvelles mesures soient prises afin de régulariser cette situation. * i- Dans toutes les écoles les cours ont repris. Les cours du soir se' donnent comme auparavant. Mais, devant le froid brusquement revenu, il est probable que les cours vent être suspendus. * * L'obscurité doit être Complète le soir. Tel est l'ordre de l'autorité allemande. Quelques malandrins s'accommodent fort bien de l'ordonnance et se livrent au vol à la tire. La nuit, tous les filous sont gris ! D'où, plus de plaintes qua d'arrestations. * * * M. Louis de la Vallée-Poussin, professeur à l'Université de Gand, a. été élu membre correspondant • d© l'Académie impériale des sciences de Pétrogrado le 29 décembre 1916 (11 janvier 1917)» A Liège On a affiché un avis prescrivant certaines mesures que les habitants devront observer et qui entreront en vigueur le 10 avril prochain : A un signal donné par des sirènes, tous les habitants doivent se réfugier dans les caves après avoir auparavant ouvert les portes de leurs demeures. Les tramways devront s'arrêter, conducteurs et voyageurs devront entrer dans les caves de la maison la plus proche. * * * On annonce la mort du baron de la Rous-aelière.A H'tay L'honnêteté est une vertu que les frères G., de Liège, ne pratiquent pas. Us vendirent dernièrement une charrette de 1600 kilos do houille. Or, en réalité, elle conte- j nait 860 kilos de pierres.... Les frères avaient réédité ce coup à trois reprises. Ils sont condamnées à un m^s de prison pour chacun do ce3 faits i Aux Sjrorstlëreis La fermeture des frontières a été occasionnée par les déplacements de troupes en Belgique occupée. 1)© nombreux soldats encombrent 1© Limbourg et le Brabant. Aer-schot, Montaigu, Sichem, Diest regorgent de ,,feldgrauen", revenus de Roumanie. Les cavaliers sont montés sur de petits chevaux ,,réquisitionnés,, chez nos alliés. Les voitures sont aussi très originales et la curiosité cl oaysans fut grand© lorqu'ils virent, pour la première fois, passer à travers leurs campagnes les attelages roumains. Le camp d'aviation de Schaffen, près de Diest, est en pleine activité. Une centaine d'aviateurs mettent leurs appareils au jpoint. Il en tombe quelquefois, — ce qui n'a aucun© importance. Hier, deux de ces^ Bocheç 15© çon.t tués au cours d'un yol d'essai^ * Aux Etats-Unis. Le messaae de M. Wilson gy Conarès ^ ik# t-e président demande la proclamation de l'état de guerre ave a l'Allemagne. Une motion importante de M. Flood. — Les nouveaux projets de loi, L'enthousiasme à Washington. HJîii navire ebaslé. M. Wilsan prononcera son discours lundi à 8 heures du soir^ WASHINGTON, 2 avril. (Reuter.) On signale que M. Wilson prononcera son discours ce soir, à 8 heures, avant la eéanceplé-nièra du Sénat et de la Chambre des Députés.Le discours do M. V/il son. WASHINGTON, 2 avril. (Reuter.) Le discours de M. Wilson sera immédiatement communiqué à toutes les ambassades à Washington et à tous les diplomates américains à l'étranger. Le discours, dit-on, sera d'une nature tell© qu© les gouvernements étrangers pourront considérer la situation comme ei rapprochée de l'état d© guerre qu'il sera nécessaire de faire des déclarations de neutralité. La teneur du discours. NEW-YORK, 2 avril. (Reuter.) L',,Associated Press" apprend de Washington: Le discours de M. Wilson sera le plus long qu'il aura jamais prononcé. Il exposera au Congrès comment les actes de dévastation et de violence et l'action des sous-marins auront amené les Etats-Unis à l'état do guerre, non avec le peuple allemand, mais aveo son gouvernement. L'attitude de M. V/ilson. WASHINGTON, 2 avril. (Reuter.) Ce eoir, 1© président Wilson a invité le Congrès à proclamer l'état de guerre entre les Etats-Unis ét l'Allemagne. Un pasteur harangua ïe congrès. La séano© de la Chainbro des Députés a été ouverte par un religieux qui dit une prière. Le religieux dit ensuite que la diplomatie a échoué. La voix de la raison et du droit n'a pas été écoutée. Nous détestons la guerre et aimons la paix, mais, si la guerre nous est imposée, nous prions afin que les coeurs de tous les Américains puissent battre do patriotisme, afin qu© 1© peuple entier se range autour du président et l'appuie dans toutes décisions nécessaires pour la protection de l'existence des citoyens américains et pour assurer notre patrimoine. Los nouveaux projets do loi. WASHINGTON, 2 avril. (Service spécial de Reuter.) Un très grand nombre do projets de loi, déposés aujourd'hui au Congrès, ont rapport à la défense nationale. Cn des premiers fut déposé paT^Kahn (Californie) pour la préparation militaire générale des hommes entre "18 et 22 ans. Un autre visait la vcoito dans les bureaux de poste d'obligations de la caisse d'épargne de 1 à 100 dollars. Howard, qui déposa ce projet de loi, était d'avis que cela rapporterait en un mois au moins 7o0 millions de dollars. Le député Goodwin déposa uno motion pour féliciter le peuple russe. La texte du discours du président, WASHINGTON, 3 avril. (Router.) J'ai convoqué le congrès en séauco extraordinaire, déclare M. Wilson, parce qu'il importe de prendre une décision grave concernant _ l'attitude politique quo nous aurons à suivre immédiatement. Je n'avais ni le droit, ni l'autorisation, selon la Constitution, de prendro sur moi cette responsabilité. Le 3 février dernier vous parvint la communication, assez extra ordinaire, que lo gouvernement allemand concevait le plan de donner ordro à ses sous-marins, à partir du 7 février, do couler, sans se soucier des limites quo leur imposaient le droit et les principes humanitaires, tout navire qui tenterait d'approcher un port ennemi. Déjà plus tôt il semblait que ce fait devait être le véritable objectif de la guerre sous-roarino mais, depuis lo mois d'avril do l'année dernière, le gouvernement allemand avait imposé quelques restrictions aux commandants de sous-marins, à la suite des promesses qu'il nous avait faites. Mais on appliqua ensuite une politique nouvelle. Tous les navires furent coulés, ceux des amis, les neutres, comme ceux des belligérants, sans restriction aucune, sans préavis, sans songer à secourir les passagers, sans' scrupules. Même des navires hôpitaux, munis de sauf-conduits délivrés par le gouvernement allemand, furent tout aussi impitoyablement et inhumainement coulés. On fit valoir le droit international, mais les résultats furent minimes. Lo gouvernement allemand négligea jusqu'aux prescriptions les plus élémentaires du droit.et se justifia par la nécessité de mesures de représailles en ajoutant qu'il n'avait pas d'armes qu'il pouvait employer sur mer en. dehors de celles^ qui no pouvaient être employées à la manière que l'Allemagne applique actuellement, c'est-à-dire en violant tous les principes d'humanité et les traités sur lesquels se basent les relations internationales.A cette heure je no penso pas aux pertes de biens, quelque considérables qu'elles aient été, mais uniquement à la destruction générale de vies humaines, à l'assassinat de non-combat-. tant s, do femmes et d'enfants. La guerre que ! l'Allemagne mène actuellement contre le com-! merro est une guerro contre l'humanité, con- ! '■ tjr toutes les nations. 41 importa que ohaqiie nation pe prononce j elle-même sur l'attitude qu'elle compte nrcn-. clre^ vis-a-vis de cette provocation. Dans le calme le plus absolu nous devons choisir une décision conformément à notre Caractère et à nos motifs en tant que natiom Depouillons-nous de toute sentimentalité excessive.Notre décision ne doit êtro inspirée ni paç la liaine, ni par la conscience de la force de notre peuple, mais elle doit être dictée pau notre respect à l'égard des droits de l'huma, ni te dont nous ne sommes les champions qu'individuellement.Lorsqu'en février dernier je pris la parole au Congrès, je croyais que nous pourrions maintenir notre droit comme neutres au moyen de nos armes, mais une neutralité armée appa* raît aujourd'hui comme inutile. 11 est impossible de défendre les navires contre les attaques des sous-marins allemands. La prudence la plus élémentaire exige qu'on tente de détruire les sous-marins avant qu© ceux-ci aient manifesté leurs intentions. Lo gouvernement allemand dénie lo bon droi£ qu'ont les neutres d'employer leurs armes pour se défendre de n'importe quelle manière dans la zone du blocus bien qu'aucun juriste mo, derne n'ait jamais discuté ce droit. L'Allemagne dit que les hommes chargés de défendre les naviies s'exposent à être traités en pirates. Après de telles menaces la neutralité armée est plus qu'inutilo. Nous ne sommes nullement disposés à suivre la voie de la soumission, ni à tolérer que nos droits les plus sacrés soient violés. Obéissant sans hésitation à mon devoir con" stitutionnel, je conseille au Congrès de déclarer que les derniers actes du gouvernement allemand ne constituent en réalité rien d'autre qu'une guerre contre lo gouvernement et le peuple des Etats-Unis, d'accepter formel-, lement l'état de belligérant qu'on nous a poussé à adopter et da prendre également toutes les mesures qui tendront non seule-, ment à mettre le pays en état do défense, mais encore à employer toutes les ressources du pava pour contraindre l'Allemagne à accepter nos conditions et à mettre fin à la guerre., En cas de guerre la situation amènera une coopération étroite avec les autres gouvernements qui combattent contre l'Allemagne. Cette coopération comprend l'allocation do crédits financiers considérables ainsi que l'organisa-^ tion et la mobilisation de toutes les ressources dont dispose le pays pour la production de matériel do guerre. Nous devrons procurer oncore d'autres nécessités aux peuples d'une façon abondante et radicale, mais également cn nous montrant aussi économes que possible. Nous devrons outiller la marine aussi complètement que possible, spécialement en ce qui concerne les moyens de combat contre les sous-marins ennemis. Il est nécessaire aussi de renforcer l'armée do 500.000 hommes, selon le principe du service obligatoire général et aveo le pouvoir d'augmenter les effectifs au fur et à mesure des besoins. Nous ne sommes pas en conflit avec lo peuple allemand. Lo gouvernement allemand est entré en lice sans y être poussé par son peuple, sans avertir celui-ci et sans son approbation. C© fut une guerre décidée par ses régents, provo-» quée et entreprise dans l'intérêt de la dynastî© et par un petit groupe d'ambitieux, .habitués à se servir de leurs compatriotes comme d'outils. Les Américains sentent qu'une nouvelle garantie a été obtenue pour notre espoir dans une paix mondiale future par les événements prodigieux et vivifiants qui se produisent en Russie. Voici un nouveau membre pour la ligu© d'honneur. Actuellement nous nous trouvons à, la veille de livrer bataille à l'ennemi naturel de la liberté et nous consacrerons, s'il le faut, tous les efforts de la. nation pour supposer à sa force et pour l'anéantir. Nous no désirons conquérir aucun territoire^ Nous ne sommes qu'un des champions des droits do l'homme et nous serons satisfaits, lorsque ces droits seront assurés: M. Wilson ajouta, qu'étant donné que l'Autriche actuellement ne se trouve pas impliquée effectivement dans les procédés de guerre, contre les citoyens américains sur mer, il ajournerait les discussions concernant les relations avec Vienne. Le président termina ©n déclarant qu'on combattrait pour les principes tonant lo plus au coeur de tous : pour la démocratie et pour les droits et la liberté dès petites nations^ La motion Flood. WASHINGTON, 2 avriL (Reuter). M. Flood, président de la commission des affai* res étrangères d© la Chambre des députés, a rédigé un© motion proclamant l'existence d© l'état d© guerre entre les Etats-Unis et l'Allemagne et autorisant 1© président» de mener la guerre contre l'Allemagne. •. En voici la teneur: Etant donné que les derniers procédés dii gouvernement allemand ne constituent rien d'autre qu'un© guerre contre le gouvernement et le peuple américain; le Sénat et la Chambre des députés des Etats-Unis, réunis en séanoe plénière, décident que l'état d© guerre entre les Etats-Unis et le gouvernement impérial allemand, conséquence des faits susdits, soit annoncé formellement à ce dernier et donnent au président le pouvoir non seulement de prendro dos mesures, immédiates pour mettre le pays complètement en état de défense, mais encore d'exen* Voir, suite télégrammes en 2a p?,sa.

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