L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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27 November 1918
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s.n. 1918, 27 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2v2c825c25/
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' geme Anti'ês'N0, 149S S eeaii mercredi 2^ novëinSîra L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. ' Journal ejasoSisSIeira dlo EmiatSsni rmraiseasit ©es Hollande.. Belge est notre nom de FatniiiÈ. Toutes les lettres doivent être -adressé«s au hùëebn de rédaction: IV. Z. VOORBUROWAL 234-240, ^SlSTEBDAM. Téléphones: 37^7 et 177S. ai | Hédacteur en Cîieï : Gustave «laspaers. '' ( eosnïté de Réfaction:* Reiléi CSia<™*3>rV, Abonnements: Hollande fl, 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour Je r militaires au front et tes militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payabl par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Que veut l'Allemagne? 'Nous nous sommes déjà demandés: quell 'comédie joue-t-on à Berlin? Nous' nous I demandons plus quo jamais. Co.tté' comédi paraît double ; comédio à l'extérieur, comé die à l'intérieur. A l'extérièur: les Allemands multiplien les démarches afin d'obtenir des adoucisse ments à l'exécution des 'clauses de ï'armis tice. Lie général de Winterfeld, qui presid* la délégation allemande, a encore une foi exposé le point de vue ennemi en faisan ressortir qu'il est impossible de retirer de territoires que l'armée allemande s'est en gagée a. évacuer ' troi^ millions d'homme: dans l'espace de trente-cinq jours. Unc|re traite,- aussi précipitée, doit forcément abou tir à une débâcle. Fort bien. Mais que Mes (sieurs les Allemands «veuillent bien consi dérer ceci: Au cas cù ils •n'auraient pas ccn clu d'armistice, pensent-ils que' les formi d.-vbks coups de beliea* conjugués des armée; alliées, qui, en moins de quatre mois avaient ramené l'année d'Hindenburg d< Château-Thierry et de Montdidier à Mon et à Mézières, n'eussent pas fini par. creve: en cent endroits le front de cette aimée, et coupant ses lignes de communications n'eussent pas provoqué uiie déroute, don les suites eussent été encore bien plus dé sastreuses 1 lies Allemands le savaient bier et c'est pourquoi ils se sont hâtés de signe: l'armistice* qu'ils déclarent ipexécutabl< aujourd'hui. 1, Le général Nudent, délégué du marécha Pcch auprès de la délégation allemande obéissant à des Ordres très précis, a déclare qu'il ne pouvait accorder aucun adoucisse ment, aucun atermoiement. Rien de plui juste, de plus naturel. Quand le général de .Winterfeld expose au commandant en che: des armées alliées quo les troupes alleman des sont dans l'impossibilité d'évacuer le* territoires occupés avec armes et bagages el dans le délai^d'un mois, il n'a certainemeni pas la prétention de lui apprendre quelque chose de nouveau. Quand le maréchal Focl a fixé les conditions de l'armistice il sava.il | évidemment quelles en seraient les conséquences. Ces conséquences il les a voulues I Arrivées sur la rive droite du Rhin, à la li mite prévue par les clauses du traité, les L troupes alliées ne devaient plus trouver de I vant elles une armée allemande organisée [ pourvue de son matériel intact, en état d< combattre. C'eût été jouer un jeu de dupe: f et compromettre,- par u'no aveugle et crirni nelle^ générosité, les fruits des magnifique victoires du Tardenois, du Santerre, d'Ar tois,- de Flandre et de Champagne. Le ma réchal Foch ne l'a pas plus voulu la veille du 11 'novembre, à la veille de la signature de l'armistiop, qu'il ne le veut maintenant. Et tel est l'avis de tous les ^alliés. Aussi, 'quand les* Allemands multiplient les radios pour apprendre au 'monde entier que les Français sont irréductibles alors, que les Américains, les Britanniques et les Belges sont animés des meilleurs sentiments, on aperçoit tout de suite la ficelle. Les Allemands veulent créer des mésintelligences parmi les pays de l'Entente. Ils comptent sur une intervention des Etats-Unis et de sen président M. Wilson. Laissez-nous rire. L'Entente est un bloc. Pas plue les intrigues de nos ennemie que leurs canons de 42 n'ont réussi à briser ce bloc dans les jours les plus sombres de l'épreuve. Comment leurs lamentations, les lamentations de ces mêmes chefs allemands qui ont fait en France l'atroce fetraite du début de :917, où i,s se sont vantés de ne pas laisser derrière eux ni un canon, ni un fusil, < i une cartouchière, où ils se sont aussi vantés de n'avoir pas laissé derrière eux ni un clocher, ni une maison, -ni un. arbre, comment les lamentationg de ces mêmes chefs allemands, disons-nous, pourraient-elles avoir quelque influence sur le président Wilson, qui montra, au cours des négociations qui précédèrent l'armistice, une si haute clairvoyance, une loyauté si parfaite, un esprit do solidarité si absolu? L'Allemagne n'obtiendra rien. Et à l'intérieur? Berlin montre des tendances à §'abandonner aux ,,Arsols", traduction boche du ,,Soviet" russe. Liebknecht et les chefs des groupes de socialistes diîsi-dènts, dits groupes Spartacus, mènent contre le gouvernement d'Ebert et contre la réunion de 'la Constituante une campagne d'une violence extrême. Les Etats catholiques s'en inquiètent. L'ancieiie Confédéral tion du Sud, unie à l'Autriche allemande, menace de se reformer. A l'ancien m des protestants du temps du -Kulturkampfv j>Loss von Rom M se substitue cet appel des catholiques bavarois: ,,1/oss von Berlin!". Jusqu'à quel point ces velléités de séparatisme sont-elles sincères? Il ne 3uffit;p'as que k ,,Vorwârts" les 'déplore et s'en îiidigne pour que nous y ajoutions foi aussitôt. Car remarquez que les Allemands en profitent pour agiter le spectre de l'invasion française. ,,L'Allemagne unifiée, disent-ils, a été ^e résultat le plus remarquable de n )tre victoire de 70. Allons-nous détruire cette oeu-vre de nos propres mains -et accorder cette satisfaction à l'ennemi héréditaire?" Ainsi, c'est contre la France, encore une fois, que l'Allemagne,' désagrégée par la défaite, cherche à se reconstituer. "C'est à la fois la peur de la France et la haine de la France qui doit servir de ciment à l'union des Al-Jemagnes. Hindenburg, qui jouit toujours d'un gfand prestige sur le peuple, joue de cette corde dans ses proclamation^. Déjà l'armée du front remplace les cocardes rou-Ie3 par les couleurs de l'Empire. Où donc 'a révolution "s'engage-t-elle ? Et devons-"'lous craindre qu'elle fasse machine en artère après, avoir eu peur qu'elle n'aille trop L Charles Bernard. ! j Pour la rentrée en Mm ï On office esiîtra! k rapatriement. J - Le ,,Moniteur Belge" des 12 et 13 no vembre contient, l'arrêté royal ci-dessous: î ALBERT, Roi des Belges, > A tous, présents et à venir, Salut. j Sur la proposition, de Notre Ministre de i l'Intérieur, Nous avons arrêté et arrêtons: i Article 1er. Il est créé au Ministère de - l'Intérieur un servicè chargé de prendra - en dehors du territoire national, toutes le* . mesures nécessaires pour assurer et facilite] . lo rapatriement des Belges réfugiés' ou éva-. cués qui se. trouvent dans les pays étran-! gers. Ce service prendra le titre a'Office j central du rapatriement. Les attributions de cet Office sont fixées , comme suit: •x • Récep^ioA des -demandes de rapatriement • et cprréspondance avec les réfugiés relative à cet objet; | Centralisation des renseignements relatif s \. à la détermination des régions dans lesquelles le rapatriement%est autorisé; : Fixation, d'après ces renseignements, des ^ conditions et de 1'.ordre dans lesquels se 5 fera le rapatriement; Etablissement des listes des réfugiés et ( des évacués à rapatrier; 1 Négociation avec les autorités compéton-! tes pour l'obtention des titres, de circula-! tiou et saufs-conduits nécessaires; Organisation . des mesures relatives -au ' transport, au ravitaillement, au logement ; des rapatrias; secours pécuniaires et en nature;Relations avec les Départements ministe-! riels et les autorités et organismes compé-1 tents belges ou étrangers pour tout ce qui ' concerne l'organisation et la coordination » 'do ces mesures. Art. 2. L'Office central du rapatriement ' est autorisé à déléguer tout ou partie de ses attributions dans les pays de refuge à des offices régiorfaux. Il peut aussi charger de l'exécution des > mesures relatives au rapatriement des Co-■ mités ou organismes établis à l'étranger %t , dans- lesquels il sera représenté par un ou ; plusieurs délégués. , i Art. 3. Notre Ministre $e l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui ; sera obligatoire, le jour-de-sa publication' au Moniteur. Donné en Notre quartier général, le 7 novembre 1918. ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et, à venir, Salut. Sur la proposition de Notre Ministre do l'Intérieur, Nous avons arrêté et arrêtons: Article 1er. Le Ministre de l'Intérieur est autorisé à -déléguer jDrovîsoirement à l'un de? membres du Conseil des Ministres • tout ou partie de ses attributions relatives -aux mesures à prendre en dehors du territoire national, pour assurer et faciliter le rapatriement des Belges réfugiés .dans les pays étrangers. Art. 2. Notre) Ministre de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en Notre quartier général, le 7 novembre 1918. „Commission do Rapatriement" des Comités Belges do La Haye et de Scheveningue, Par le présent avis, les réfugiés belges de La Haye, Scheveningue et environs sont renseignés que la susdite ,,Commission" a été formée, afin de grouper tous renseignements utiles, au point de vue transport, d'emballage, etc. etc., et de centraliser dans la mesure du possible, toutes les dispositions, instructions, règlements et ou cléci-sions, d,es Autorités Belges et Néerlandaises, en vue de faciliter le ,,Rapatriement" de, nos compatriotes et. d'éviter, des ennuis ou difficultés, tant N aux réfugiés qu'aux Autorités. Des délégués de la ,,Commission de Rapatriement'' se trouveront à la disposition des réfugiés belges, le matin de 11 heures à midi, au Café Hollandais. Groenmarkt, local du ,,Comité Belge de La Haye", et, l'après-midi, de 5 à 7 heures, au Café Sé-sino, Utrechtschestraat 12, local du ,,Comité Belgo de Scheveningue". Nous publions dans le présent numéro les dispositions prises par le Ministère des Firiances de Hollande, en vue de l'exportation v des vivres, bagages et ameublements. Dans l'intérêt de tous, et pour éviter do graves ennuis, les réfugiés belges sont instamment priés de se conformer strictement aux stipulations de la dite circulaire. Des formulaires devant accompagner lés c olis sont à la disposition des Belges, aux locaux ci-dessus indiqués. ' La Commission de Rapatriement". D'après la circulaire ministérielle, dont il est question ci-dessus le Gouvernement .hollandais permettra aux Belges d'emporter de Hollande, lorgvde 1er*" entrée en Belgique, les provisions suivantes: \ kg. de sucre, 1 once de café, 2 onces dé confiture, 1 kg. de féculents (haricots ou pois), 8 kg. de pommes de terre, 6 bouteilles de vin ou de liqueurs, J kg. de lait condensé, 1 brique de savon, kg de beurre, 2 oncès de fromage, 2 onoes de chocolat, 1 once d'épices, 25 kg. de charbon. En outre, chaque homme pourra emporter. \ kg. de tabac ou A kg. de cigares. Les enfants de n^oins de 16 ans ne. pourront emporter ni vin, ni liqueurs. Comme articles de ménage ou bagage oi4 pourra seulement emporter les effets Usi' blement usagés, par conséquent, pour co qui concerne les ;vêtegiejits? linge de corps a N ou de lit, linge de ménagé, effets de cote ou de laine., aucun effet neuf ou simpleme] lavé. OispoeifiGns oonceriiooî !e rapatrierai! îles tais !ie!ps. '' Le rapatriement des internés continence: le lundi 2 décembre prochain à raison < ! deux trains par'jour, d'environ 1000 lior mes chacun. - ( Chaque train sera placé sous le'comma: dement d'un officier supérieur ou d'un c pitaine commandant assisté de quelques o ficiers et sous-officiers. Les 3 premiers jours partiront un tra: d'Harderwijk et un train de Heerlem; pu , déuxtrains par jour d'IIarderwijk. Les hommes isolés rejoindront le cam d ' Harderwijk. Les groupements d'internés seront rap; triés à partir du 12 décembre dans un ordi qui sera annoncé ultérieurement. Bagages. Il sera prescrit quels seront h bagages que les hommes pourront emporte sur la base d'un fourgon à bagages pour 2C hommes. Débarquement: Les trains se rendront Cappelle (nord d'Anvers) où des dispositioi seront prises pour recevoir les hommes, 1< loger et les nourrir. Les hommes aptes et astreints au servie armé seront ensuite .envoyés par détacht ments à leurs corps respectifs où ils seror habillés et équipés. Les militaires des anciennes classes de m lice seront dirigés sur les différents centre de travailleurs. Les militaires ayant appartenu à l'artilk rie de forteresse et qui sont aptes e astreints au service armé rejoindront l'ai tillerie lourde. ^ Les militaires des compagnies spéciales d génie seront mis à la disposition des diree tiens tecliniqucs correspondant à leur ' ar exienne spécialité, ceux des compagnies d • pontonniers rejoindront le bataillon de por tonniers d'armée. Congés. L'es utilitaires rentrant de Ho" lande jouiront'aussitôt que possible, et pra que dèff leUr arrivée," du même congé qu celui accordé aux militaires de l'armée d campagne. Ils recevront chacun 50 francs, dont 20 leur arrivée et 30 au moment de leur dépar en congé. Familles d'internes. Des dispositions pou le rapatriement des familles d'internée se ront- prises et communiquées incessamment ainsi que pour le transport de leurs bagages Les organismes cjui s'occupent des famil les d'iliternés continueront à fonctionne jusqu'après le départ de ces familles. Prolongation de séjour. Certains militai res, officiers, sous-officiers et soldats,, pour ront être autorisés à rester provisoiremen en Hollande; d'^autresseront éventuellemen désignés pour assurer certains cervices belge et hollandais. Les demandes doivent être adressées pa la voie hiérarchique hollandaise au généra commandant le servie de l'internement, ; La Haye. Des instructions administratives paraî tront scus peu qui régleront la situation cl< ces militaires/ km aux industriels. Le Ministre des Affaires Etrangères, pa: l'intermédiaire de la Légation du Roi \ La Haye, a chargé le Conseil Economique le Comptoir National et l\Enquête Econo mique de dresser la listé des industriels bel ges résidant aux Pays-Bas et qui .désiren rentrer aussitôt que possible en Belgique Le Conseil Economique, 8 Nassaupleii à La IJaye, le Comptoir National, 173 Bezuidenîiout à La Haye, se tiennent à h disposition des intéressés pour recevoir pai lettre leur demande 'accompagnée de toui les renseignements nécessaires, savoir : nom prénoms, date et lieu de naissance, profes sion, firme ou nature de l'industrie, domicile aux Pays-Bas'. D'après les ordres du Ministre des Affai res Etrangères les demandes adressées à 1s Légation du Roi ou aux Consulats de Belgique aux Pays-Bas seront renvoyées d'eîf-fice aux organismes ci-dessus mentionnés. Il est donc préférable, afin d'éviter d« retards, de s'adresser soit au Conseil Economique, soit au Comptoir National. , km ayx Atasiés. Vu ie rapaîriemsnî prochain nous avons décidé de ci-éer des ^bonne menis bi-mensueis. Les abonnés tant civils que militaires, dont l'abonnement expire fin novembre ei qui désirent continuer leur abonnement jusqu'au 15 décembro sont priés do bien vouloir nous faire parvenir avant lo lr décembre le montant de' fl. 0 75 pour les civils el fl. 0.37^ pour les militaires en un mandat ou timbres-poste. L'abonnement non renouvelé sera suspendu le 3 décembre. En Belgique. à A L La population liégeoise attend avec une patriotique impatience d'être libérée, par ï l'arrivée des troupes belges et alliées, qui va ' avoir lieu d'un moment à. l'autre. ' Déjà, 1 tous ces( temps, derniers,'des avions français c j [ et anglais ont, à de nombreuses reprises, sur- ' volé la ville: inutile de dire que leur*appa- ( rition a suscité chaque fois des manifesta- 1 tions chaleureuses. Nous devons à la vérité • de dire que -les boches ont fait semblant de no'rien voir et do ne. rien entendre. ( a L'autorité est d'ailleurs partagée entre le * !C général von Bas^w et le ,,Conseil des sol- l~ data", lesquels ont l'air de faire assez bon ( ménage ; et le. drapeau national boche n'a 1 pas cessai de flotter" à côté du drapeau lougo. ^ J" Il y a eu pourtant d'assez nombreux in- „ cidents et même des rixes, où des coups de l'eu ont été tirés entre soldats, révolution- j }l naires et partisans de l'ancien régime. Au ( 1S début, notamment, il y eut une nuit où, t boulevard d'e Lav^laye, ces messieurs se c P massacrèrent entre eux. Aujourd'hui le ( calme est revenu,et les boches ne pensent l" qu'au dépai't. • 2 Tous leurs bureaux — Kommandantur, y administration ci\rile, Pas-zentrale, etc. — c ^ sont déménagés; les femelles boches, qui en < 0 composaient le personnel dans les derniers d temps et dont la principale occupation était ^ de mener, la niiit, en compagnie des officiers, une vie de polichinelle, ont débarras-; .--6 nos trqttoirs, à la grande satisfaction de nos compatriotes. On n'imagine pas les préparatifs que 0 font ces derniers en vue de l'arrivée des s troupes libératrices. Dans toute» les mai- ï: sons on c<)ud des drapeaux, on assemble , \ clés guirlandes de, feuillage. Les liégeois t ~ vèiileht que leyr accueil dépasse en magni- j s ficeiice et en enthousiasme celui des autres c grandes villes belges. Le bruit court ici quo é lo général Lernan entrera dans Liège à la tête des t-roupes belges. On s'apprête à lui faire une réception dont l'héreïquo défen- i seur eïe Liège gardera à jamais la mémoire, t P en que le sucre soit cher et rare, beau- q coup de gens en ont déjà mis quelques mor- q ■" ceaux de côté et se disposent à les brûler -r ostensiblement sur le devant de leurs fenê- ,1: très au moment ou les dérniers Allemands 1 traverseront la ville. L'esprit de blague des liégeois ne perd pas ses droits 1 • l i Biôn que la région ait relativement moins ouffert de l'occupation allemande que l'autres parties clu pays, comme la Flandre )ar exemple, ori se Souviendra longtemps, lans nombre de communes du pays de Lié-re, du départ des Allemands. Les, localités [ui ont le "malheur de se trouver sur le» outes qui mènent eil Allemagne n'auront amais vu de telles bandes de pillards. A Ieusay, Ayeneûx, Somagne, etc., par où [uotidiennement passent des lâches pour [agnei* Aix-la-Chapelle i>ar Verviers- on'ner 'oit\phtà une seule poule: elles ont toutes ité volées par les bandits en uniforme gris- )ou. Dans les maisons où l'on a, de gré ou de qrce, hébergé les Aileanands de passage, on , a^rès leur départ, constaté la disparition ; ['un tas de choses: couvertures, draps dé it, couverts en, argent, et surtout les pen-iules, que ce peuple dé voleurs affectitnne out particillièrement. Quelques personnes •nt cru bon de se plaindre à des officiers: eux-ci leur ont ri au nez. Leé clapiers sont, pendant'la nuit, mis au lillage; et de nombreuses caves, qui avaient u, depuis quatre ans, être protégées ontre eœrtaines visites indiscrètes, ont vu [isparaître, depuis quinze jours, quantité o veilles bouteilles de Bourgogne. Mais \ paraît que, dans la vallée de l'Amblève, u côté cl'Aywaille, des bandes qui venaient e la direction de Namur se sont vrées aux /pires excès, brutalisant et^frap--ant ^es hommes, violentant des femmes et es jeunes filles, après «avoir pillé leurs mai-ons; plusieiii's immeubles auraient également été incendiés. Entre Sprimont et Lou-eigne des hameaux auraient ainsi été le héâtre d'atrocités, qui rappellent les jour-lées les plus tragiques de 1914, et plusieurs e nos malheureux compatriotes auraient té tués par. les brutes .d'outre-Rhin. Au mépris des termes de l'armistice, les allemands détruisent les poudres et niuni-oiis qu'ils ne peuvent emporter. C'est ainsi u a Tiff ils ont fait sauter une énorme uantité d'explosifs, qui était emiïiagasi-és au fort de Boncellcs.- Plusieurs soldats oches ont, du reste, été tués ou blessés par 'explosion. ; L!Armistâ@ea à Une decîaraticn cfficiefje du Couvemeînsnt Néerîandais. à, A la suite des nouvelles publiées paii la t presse étrangère concernant le passage de troupçs allemandes se rendant de Belgique l* en Allemagne par le Limbourg Néerlandais . et du passage de torpilleurs et de tôueurs al-,1 lant d'Anvers en Allemagne par des eaux . hollandaises, le ministère des affaires étran-. gères des Pays-Bas piublie la note officielle r suivante: u le. Les conditions de l'armistice entrant . on vigueur le 11 novembre étaient telles qu'il : n'y avait plu3 à tenir compte avec une re-l prise .des hostilités. Dès loijs, il n'y avait t plus de raison de garder internées des trou-3 pes des pays belligérants et il était tout naturel de rendre la liberté aux internés des • deux partis. Le Gouvernement agit de la 1 sorte, d'autant' plus que le gouvernemeiut . britanniejue avait, fait savoir qu'il ne verrait aucun obstacle à la mise en liberté des inter-. nés allemands. Dans ces conditions jil i était inutile .de chargea* - à nouvelu 1^ Pays-Bas d'Un grand nombre d'internés et cela au moment où il fallait porter secours à un grand nombre d-b fugitifs français et ,où on pouvait s'attendre à voir arriver lés nombreux prisonniers de guerre do : l'Entente relâchés en Allemagne, ce qui i allait singulièrement compliquer la question , du logement. D'autre part, dans l'intérêt • même des habitants du nord de la Belgique, - ! nous ne pouvions pas refuser le, passage aux > troupes allemandes, car, d'après, les nouvel-I les reçues, on pouvait s'attendre à des eon- i flits armés entre les troupes allemandes, conflits dont la population aurait eu à subir le contre-coup. Le gouvernement décida donc de per- > mettre aux troupes, qui, d'après les stipulation, de . l'armistice, devient évacuer la Belgique en un temps déterminé et qu'on ne put ni interner, ni refusev, de passer par le territoire néerlandais sous contrôle et à condition qu'elles abandonneraient eh Hollande leurs armes et leurs munitions. Le ministre des affaires étrangères communiqua le lendemain cette décision aux • îfrinistres des Etats-Unis, de Belgiqtie, de France, de Grande-Bretagne et d'Italie qui ne firent aucune remarque à ce propos. 2o. D'après la proclamation de là neutralité tons les navires de guerre des belligérants ,qui entrent dans la zone territoriale néerlandaise sans que cette entrée ne soit justifiée doivent être internés. Dans ce sens il a été procédé pour les torpilleurs venant d'Anvers.v 3o. Il est coiAu que le gouvernement néerlandais refuse le'passage vers l'Allemagne auîd navires pris à des propriétaires belges. Des navires qui ne se trouvent pas dans te cas sont libres de passer. L'entrée solennelle des troupes françaises à * Strasbourg PARIS, 25 novembre. (Havas.) L'entrée officielle des trempes françaises à Strasbourg a eu lieu lundi à 13 heurees 30. Depuis* les premières heures du matin affluaient de toutes parts d'innombrables pt-tits cortèges en existume alsacien. Beaucoup portaient un drapeau w français. C'était comme la migration * de 'tout un peuple. Saverae, notamment, où le militarisme allemand avait, comme on, g'^n eoji^ent, sévi sur la population et lancé à la France les défis provocants du général Deiniler, a lejurni un très fort contingent au train cl Alsaciens ; venant pour acclamer les sol-l dats français. Le rassemblement dts troupes s est fait près de la porte de Schirmack. Les régiments de la quatrième armée, sous le haut commandement du général Gcu-îaud, ont traversé la ville, paçsé sur la place Kleber et défilé devant le maréchal Pétai n sur la^ Place impériale devenue Place de la république, i Les Américains dans le Luxembourg. Reuter annonce* du quartier général américain que, dans le Luxembourg, les troupes américaines furent- reçues avec enthousiasme. Dans plusieurs villes ou avait construit des arcs de triomphe. -Sur l'invitation de la grande-duchesse les officîcjs d'une division sont allés loger dans lo palais d'été grand-ducal de Wilferefinger. Les prisonniers de guerre américains. COLOGNE, 25 novembre. (Havas). Au commandant en chef américain: y Spa, 24 novembre 1918. Réponse à votre radiogramme: .Des Allemands pourront envoyer probablement en une semaine 2000 prisonniers de guerre américains et 96 officiers à Rotterdam.^ Ces prisonniers .se trouvent actuellement à Karlsrtihe. Pouvez-vous prendre des mesures pour l'envoi d'un bateau pour les chercher? Ce bateau devra apporter alors des vivres et Vies vêtements. On attend votre réponse avec i urgence. Le retour des troupea. _ WASHINGTON, 25 novembre. (Reuter.) Lxcepté les troupes qui occupent di^ territoire ennemi, l'armée américaine commence, immédiatement à rentier aux Etats-Unis. •L'indépendance polonaise reconnue par la Vatican. PARIS, 26 novembre. (Havas.) On mande do Cracovio h Baie': Le pa.po, dans une lettro adressée,, à Vardievêquo de Varsovie, a reconnu officiellement l'indépendance de la vPologne et a nommé ^l'archevêque Zakowski cardinal. L'armés roumaine en Bukovine. PARIS, 26,novem'bre. '(Havas.) Qn mande de tienne à Berne que, d'après une information du conseil national provisoire roumain, toute la Bûkovine a été occupée par une armée composée de Roumains de 1-ancien empire. Le calme absolu règne dans le pays. La mission allemande pour la paix. PARIS, 26 novembre. (Havas.) Le ,,Temps" annonce que la mission allemande qui doit venir prendre part aux négociations prélimii^ai-res de paix sera logée non à Paris, mais dans ses environs immédiats. La position de l'Allemagne. LONDRES, 25 novembre. (Reuter.) La 3,Westminster Gazettt", s'occupant des nouvelles sur le mouvement en faveur dii dé- , membremeut de' l'Allemagne, rappelle les mots prononcés pkr lt président du conseil des ministres bavarois qui dit; Berlin ne peut pas gouverner toute l'Allemagne. Je 6ui6 partisan de l'institution de dix républiques allemandes ayant les mêmes pouvoirs .et les mêmes droits, Les trois républiques du sud, celles de la Bavière, d d'Autriche allemande et de Bade, Wurtemibourg et Hess et. ' réunies, modéreront l'influence%de la Prusse qui, à son tour, devra, être divisée eru trois républiques. La ,,Westminster Gazette" ajoute: La pe>ssibilito existe qu'aux négociations de paix les alliés se .trouveront devant le ' / v "fait que la position de l'Allemagne a changé empiétement et que le pays est démembré comme l'Autriche. Cela ne peut rien changer au fait principal de la situation quel l'Allemagne dans son ensemble doit être rendue responsable.et que les Etats, quelque puissent être leur forme de gouvernement-, doivtnt payer la note. LONDRES, 26 novembre. (Reuter.) Le Daily Chrcnicle" écrit au sujet du chaos en Allemagne : ,,Le peuple allemand doit instituer l'un ou l'autre gouvernement responsable, sans cela nous serions obligés d'occuper l'Allemagne jusqu'à ce que l'ordre y soit rétabli' \ L'armistice sur mes*. Le 5me groupe de 25 sous-marins allemands. BERXfIN, 25 novembre. (Wclff.) Le cinquième groupe de 25 sous-marins partira -le 25 do Helgoland en destinatio.il de l'Angleterre. Les sous-marins internés précédemment à Carlskrona- et à Helsingiborg formeront probablement'le sixième groupe. Pour les scus-marins désarmés se trouvant encore à Hambourg on attend le décision do l'amiral Beatty. Dans la Baltique ou s'occupe également activement du transport du personnel de la marine et du matériel. Le transport a lieu par mer. Uns escadre britannique part poir Kie!. LONDRES, '25 novembre. (Rester). Aujourd'hui, à 9 heures, l'avant-garde de la flotte britannique partit en destination de Kiel. Parmi les navires se trouve une flottille de pêcheurs de mines qui se renelra à Copenhague dans le but d'enlever les mines du Sont Élsinpre pour les navires de dimensions plus forces qui suivront. Le désarmement des navires de guerre allemands. Wclff annonce de Berlin que, lundi soir, on commença au désarmement des navires de .guerre allemands se trouvant à Wil-he lmsliafen. Eanden et Brème. Sous peu on désarmera les, navires de guerre allemanels .-3 trouvant à- Cuxhafen, Brunsbiittel et Hambourg, ainsi que ceux se trouvant dans ^ la Baltique. ' L'inspection de la flotte allemande. LONDRES, 25 novembre. Le correspondant de Reuter annonoo d'une base maritime que l'avant-garde de la flotte britannique, qui'partit ce matin pour Kiel. ccan-prend. une flottille de pêcheurs de mines. Ces navires se rendront à Copenhague pour nettoyer la route pour les bateaux qui suivront.L'inspection de la flotte allemande internée avance rapidement. Samedi la première division de cuirassés est partie" pour Scapa. Dimanche matin les torpilleurs allemands et quatre croiseurs de bataille, le ..Dcrflin-gen", le ,,von der Tann", le ,,Seydlitz" et î'.,IIindeniburg", partirent et le çoîr, très tard, quelques croiseurs légers suivi?ent. Cet après-midi il n'y aura plus aucuiî îia-(vire dans le Firfth of Forth. Le correspondant dit qu& les narres allemands se trouvent dans un état pitoyable^. Les marins alilemanas semiblaient affamés et leurs uniformes étaient très sales. De discipline il n'y a plâs de trace. Les homipes s© trouvaient couchés de leur loifg siu' le pont. Les bâtiments français et alliés cans la Mer Noire. PARIS, 25 novembre. (Havas.) Le dri-. gage du Bosphore ayant été achevé à la date du 20 novembre, les bâtiments français et alliés suivants ont été détachés des .forces navales stationnées devant Constan-tinople pour remplir des missions sur les côtes de la Mer Noire: le destroyer français ,,Des Orter" est parti pour Heraclez. Le ,,Protest" s'est rendù à Sulina et Galat-z, accompagné £>ar le destroyer anglais ,.Bea-ver" et le torpilleur italien ,,Angelo Bas-sini". La commandant Rivière est allé à Varna avec le torpilleur anglais ,,Néréide". Le croiseur cuirassé "Ernest Renaît", formant groupe avec le croiseur anglais ,,Li- ; verpooî" et les deux torpilleurs anglais ,,Yerra" et ,,Berréns", est parti pour No-vorossisk, Pe>îi et Batoum.1 Le croiseur cuirassé ,,Jules-Michelet", le croiseur an- , glais ,,Sestinel" et deux destroyers sont partis en croisière dans la région de Trébi-zonde, Samsoun et Sinope. E «k Bel^ïsïK'©. Le Prince de Ligne. Nous apprenons que ile prince*Albert de Ligne, conseiller de la légation de Belgique à La Haye, est parti pour Bruxelles où il ira e>ccuper un. poste important au'ministère des affaires étrangères. Le prince Albert de Ligne a été attaché pendant. 6 ans environ à la Légation du, Roi à La Haye, où, ces quatre dernières années, par ccn caractère aimable et servia-•ble, il a f-ndu de signalés services aux Belges réfugiés. EJes Hollainef© La question de Pex-kaiS6?. LONDRES, 25 novembre. Le correspondant de.. Reuter en Belgique annonce en date du ^24 courant : J'apprends de bonne source que les juristes consultés par le gouvernement français ont déclaré que c'est le devoir de la Hollande d'obliger l'ex-kaiser def quitter le // ,f a m sê 27 novembre 1917: Entre Samogneù.r. et Ut. contrée au, sud de ht femie d'Anglemon\ les troupes du gêhéral Pê-taÀn s'emparent, des deux 'premières lignes de tranchées ennemies sur- un front de 31 kilomètres et font 800 prisonniers. Les Italiens repoussent bïiUa>mmcnt> toutes les attaques, da l'ennevù ç_t font vins de 200 prisonniers.:

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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