L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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29 December 1918
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s.n. 1918, 29 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bv79s1mn5b/
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5eme Année » N°. 1337 et 1538 S cent « Dimanche 39 et lundi 30 décembre 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées ai* bureau de rédaction: M. Z. V'jCM55IJIiîîWA 234-240, AMSTERDAM. Téléphonés: 2797 et 177S. Rédacteur ep Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: Charles Bernard, René Chambry. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger <1. 2.00 par moi£. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande (I. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. De Dinantj Stockholm Dans le même moment que le Roi Albert se rendait à Dinant et visitait le tragique lieu de supplice où les Allemands assassinèrent six cent cinquante vieillards, femmes et enfants, M .Camille Huysmans, au Congrès socialiste de Bruxelles, réclamait la réunion immédiate de l'Internationale. Et, au cours de cette réunion, il se vanta d avoir été pendant la guerre non seulement le secrétaire des Belges, des Anglais et des Français, mais aussi des ,,boches". On nous dit même que M .Camille K/Uysmans, dont, naguère ,un correspondant du ,.Tijd" vantait les traits méphistophéliques, mit un accent tout spécial sur ce mot. La première réflexion qui viendra à l'esprit du lecteur c'est que les marins anglais qui, voici quelques mois, s'opposaient au transport de M. Camille Huysmans sur le continent, ont eu bien tort de ne pas per-, sévérer dans leur résolution. Voici donc M. Camille Huysmans revenu en . Belgique et nous ne voyons pas une autorité capable d'empêcher ce diable d'homme do faire sa néfaste besogne. Il a été le secrétaire, en «d'autres mots, il a été l'employé salarié des boches pendant la guerre. Il continuera de l'être après. Lo premier juge venu peut coller deux ans de prison au paysan qui vend Tin coohon aux Allemands; il n'y a pas de magistrat qui ose s'attaquer à Camille Huysmans, qui vend à l'Allemagne l'âme du peuple belge. Cependant, de toutes les formes du commerce avec l'ennemi, crime prévu par la loi, cellè-ci est certainement la pire. lia victoire a apporté à M .Camille Huysmans une grande désillusion. Toute sa politique, au cours de la guerre, avait été fondée sur cette idée qu'il n'y aurait eu ni vainqueurs ni vaincus, et que c'est lui, Camille Huysmans, qui aurait mis fin à la guerre. Mais voilà: le maréchal Foch lui a ravi cette gloire et ce sont les batailles de Champagne, d'Artois eÇ de la Flandre et non les parlottes de Stockholm qui ont amené les ,,boches", un mot auquel M. Camille Hujsmans semble tenir si spéciale-mont, à evacuer notre malheureux pays. Il a été révélé tout récemment combien M .Troelsfcra, un des agents de M. Huysmans, avait été bien reçu à la Wilhelm-strasse efc-dans les hautes sphères officielles allemande^ lors des visites qu'il fit à Berlin on vue de préparer la conférence de Stockholm. Toute la oondamnation do cette honteuse manoeuvre, qui a si lamentablement éohoué devant la clairvoyance de MM. Clemenceau et Uoyd George, est là-dér!-"11- A octfce' époque M .Huysmans, sous le prétexte de travailler pour rinternatienaie, travaillait pour le roi de Prusse. Aujourd'hui que lo roi de Prusso est devenu l'hôte obligé du seigneur d'Amerongen, pour qui travaille donc M. Camille Huysmans? Est-ce pour le gouvernement d'Ebert, qui ne sera peut-être plus un gouvernement demain? Est-ce pour Lièbknecht qui aspire à prendre sa place? Dans tous les cas c'est pour un boche, pour le boche plutôt, dont M. Camille Huysmans se vante d'avoir défendu les intérêts pendant la guerre. Mais le congrès, le congrès socialiste où le secrétaire de l'Internationale a tenu ces cyniques propos, qu'est-ce qu'il a dit ? Il a applaudi, disent les brefs compte rendus publiés par les journaux de Hollande. Mais ce serait faire injure au bon sens et au patriotisme des socialistes belges que de croire qu'ils épousent ainsi sans plus la cause de M. Camille Huysmans et qu'ils sont toujours prêts à approuver ses plus détestables paradoxes. Nous avons lu également un compte rendu du congrès publié par l'agence Havas. Il en ressort que M. Lekeu a défendu une thèse diamétralement opposée à celle de M. Huysmans et que, lui auaei, il a été applaudi. M. Lekeu s'est demandé justement si les Belges pouvaient pardonner dès maintenant aux Allemands les horreurs accumulées dans leur pays au cours des quatre années de guerre. Nous connaissons la thèse qui consiste à dire que oe sont là des crimes commis par une casto aujourd'hui tombée et que le peuple allemand n y a point pris part. Les gens de notre pays qui ont vu ces soldats, ces ,,feldwebel", ces commis couleur de pou accomplir sans un reflexe de dégoût, sans un mouvement de révolte les plus abominables consignes, pensent là-dessus autre-mont. Us savent que du haut en bas de l'échelle un boche, comme dit M. Camille Huysmans, est toujours un boche, et que, provisoirement, la révolution en Allemagne ne prouve encore rien si ce n'est que l'armée allemande avait été battue et que les Allemands avaient faim. Notre pensée, à nous, se détourne des irritants colloques tenus au congrès socaliste. de Bruxelles et elle accompagne à Dinant lo Roi Albert, ^ devant les tombes des six cent cinquante civilt lâchement assassin^., par les boches* Charles Bernard. i i m ■ ^ Manoeuvres pernicieuses Depuis que l'appréhension de se voir> à la Conférence prochaine de la paix, amputé de certaines parties de son territoire au profit de la Belgique, par 1a revision du traité des 2-1 articles, hante nos voisins du Nord, un souffle ardent de patriotisme s'est levé dans tout© la Hollande. Et nous le comprenons : le patrio. tisme en effet, est une vertu qui, dans le chef d'autrui, se i*>sure aux sentimentsf nous éprouvons noannêmes pour notre clM6 terre natale. Malheureusement, les multiples discours et îa campagne de presse, autour de cette question, *n prenant de jour en jour un caractère niîârho ot «ht* rdamt. sa nrésentan* ±xàs souvent sous la forme de manifestations très nettes d'hostilité à l'égard du peuple belge et se traduisent par un série d'expressions et d'épithètes plus désagréables et plus injurieuses les unes que les autres. Nous n'insistons pas sur les incidents qui se produisent aux cinémas à l'apparition sur l'écran de notre auguste et noble souverain et qui ne sont pas, malheureusement, des faits aussi isolés que le prétend l'honorable M. Vaillant, en parlant des incidents de Maes-trioht.Il y a plus et plus grave: Je me contenterai de signaler quelques échantillons. Le correspondant de La Haye, du ,,Vlissing-sche Courant", M. Eiber, dans le numéro de samedi dernier écrit e.a. ceci: ,,Toujours en Hollande nous avons eu une faible idée du degré de civilisation de nos voisins du Sud, et ! ceoi nous est devenu bien souvent évident pen- i dant la guerre. A Bruxelles, la lutte politique s'est enflammée au sujet de questions long- ! temps tranchées chez nous. Ceci justifie l'opinion généralement acquise au pay* que là-bas on est toujours en retard de deux étapes sur 1 nous." C'est là peut-être l'opinion de M. Eiber et de ses amis, mais que nous nous permettons de ne pas partager et que ce Monsieur n'ose- ( rait avancer, s'il connaissait l'alpha et l'oméga : de notre organisation dans tous les domaines, j M. Treub, de la ,,Ligue Economique", n'est 1 pas fort tendre pour nous et M. Marchant, de j la ,,Ligue Libérale-Démocratique", au Con- ' grès de La Haye nous a traité d'ingrats, de tyranniques et d'injustes. Le record cependant est battu par le Dr. 1 Félix Rutten, au meeting anti-annexionniste de Sittard au Limbourg. Ce brillant poète, que nous avons connu riche d'imagination mais étudiant médiocre, à l'Université de Loli-vain, où il a essayé de décrocher son titre de docteur en philologie germanique, 6'est mis en tête do faire de la politique. On a dit bien souvent que la politique et la poésie sont choses difficilement conciliables — ne sutor ultra crepidam, —; que la logique n'est pas qualité essentielle au poète. Monsieur le Dr. Rutten vient de confirmer cette opinion d'une façon péremptoire: ses débuts comme politicien ont été lamentables et vraiment déconcertants. Son discours fut une longue suite d'injures infâmes à l'adresse des Belges. Ornant son néo-romantisme littéraire de fleurs de rhétorique, cueillies ûu hasard de son imagination, tant au .jardin "botanique et zoologiquo que dans la bible, la mythologie payenne et le romantisme médiéval, il nous compare à des hyènes sanguinaires, à des brigands, à des assassins, à des Caïns, à des vipères, eto. et, s'adressant spécialement aux réfugiés qui ont été en Hollande, il s'écrie, emporté par son lyrisme: ,,Que penser de la reconnaissance d'un voisin qui pendant quatre ans a été nourri et habillé, et qui quitte le' banquet de l'hospita-i lité en emportant l'argenterie?" Loin de combattre le courant annexionniste ; qui s'est manifesté dans une partie de la presse belge, il l'a favorisé indirectement en s'atta-quant plus particulièrement aux réfugiés belges en Hollande. Quoi ! Nous, qui connaissons les multiples sympathies de la grande majorité du peuple néerlandais pour la Belgique ; nous qui avons appris à aimer et à estimer ce peuple pour ses vertus incontestables et ses qualités raciques, qui étions tout désignés pour parler, en connaissance de cause, à nos compatriotes restés au pays, nous nous entendons traiter d'ingrat." et de voleurs! Hâtons-nois d'ajouter que le dr. Rutten n'a produit au meeting qu'une piètre impression. La plupart des délégués de tous les partis ont essayé de réparer les gaffes du poète-diplomate j et ont fait ressortir ,,que le mouvement pour ' le Limbourg ne pouvait pas avoir un caractère nettement anti-belge." Tous les journaux, tous les orateurs nous reprochent notre ingratitude. L'ingratitude^ C'est un peu l'expression à la mode chantée chaque jour sur tous les. tons et présenté sous toutes les formes. Le dr. Rutten cublie-t-il qu'il doit la partie la plus importante de son bagage intellectuel à une université belge? Et la Hollande, n'a-t-elle donc à son tour aucun titre de reconnaissance à notre égard ? N'est-ce pas, comme 1e faisait remarquer il y a quelques jours le ,,Telegraaf'\ l'attitude énergique, le sacrifice de la Belgique qui a sauvé la Hollande de la domination boche? Et puis, s'il est vrai que la Hollande a généreusement accueilli les réfugiés, n'en a-t-elle pas retiré des avantages économiques considérables? N'avons-nous pas, pendant toute la durée de la guerre mangé notre pécule en Hollande? fait vivre les Hollandais, enrichi un tas de commerçants? C'est ce que nos estimés voisins du Nord oublient toujours de nous dire. S'il est vrai que dans certains milieux un oourant anti-hollandais s'est manifesté en territoire belge, à qui la faute? Pourquoi les journaux hollandais — à quelques rares exceptions près — ont-ils pendant toute la guerre, sous le prétexte d'observer une ,,stricte" neutralité, semé dans le coeur de nos populations martyres du joug le plus inhumain la désolation et le découragement par leur attitude indifférente et déprimante? Pourquoi ont-ils ouvert leurs colonnes à une série d'articles de nature à envenimer nos luttes linguistiques, à critiquer notre organisation interne, bien que ce soient là des questions, qui nous concernent exclusivement? Pourquoi, à l'heure actuelle, accordent-ils l'hospitalité à des René de deroq, des Emmanuel de Bom, des Raf. Yerhulst, chassés do la Belgique, renégats et traîtres à leur Roi et à leur patrie? Pourquoi des Hollandais 60 sont-ils prêtés à venir jouer en Belgique, un rôle de pantin dans la sinistre comédie boche, à la barbo de nos compatriotes?Qu'en pouvons-nous, si le passage des troupes allemandes à travers le Limbourg hollandais en novembre dernier a provoqué dans les milieux officiels belges, l'effet contraire de ce qu'attendaient les autorités néerlandaises, parce que les premiers se placent à, un point de vue tout différent? Si la réception quasi-offioielle et l'hospitalité large et généreuse, que la Hollande a cru devoir réserver à l'ex-kaiser et à son digne fils, ont produit chez tous les alliés une impression pénible? Qu'en pouvons-nous, 6i le gouvernement hollandais, qui s'est toujours conduit en bon voisin, n'a pas jugé opportun d'envoyer, à l'instar de tous les neutres, un télégramme de félicitations à notre Souverain efc à notre Gouvernement, au moment du retour triomphal dans la capitale libérée P Que lo Hollandais réfléchisse un peu à tous ce3 points et qu'il examine le revers de la médaille. S'il a, lui. son point de vue pour toutes ces questions, il ne peut cependant prétendre empêoher le Belge d'avoir le sien. Pour Pçu qu'il y regarde de près, il comprendra que, s'il v a une certaine animosité parmi les Belges, restés au pays, contre le voisin du Nord, elle trouve, dans tous les facteurs que nous venons - xïd &riadna ot «a causa J3 r,r? mé prendra qu'en envisageant la situation avec calme et confiance, il y a moyen, en 6e causant, de concilier bien des choses et d'aplanir ibien des difficultés. 11 comprendra enfin qu'en dous criblant d'injures et do reproches aussi illégitimes que peu justifiés pour la masse des Belges, il ne fait qu'envenimer un conflit qui pourrait mener à des malentendus regrettables et à des conséquences funestes aux relations cordiales et au bon voisiiage qu'exigent le bien-être moral et l'intérêt matériel de la Hollande et de la Belgique. L. M. Van den Broeck, Le rapatriement des réfugiés des camps. Le Comité Officiel Belge pour les Pays-Bas, chargé du rapatriement des réfugiés belges, mous fait savoir qu'il sera 'procédé prochainement à l'évacuation des camps de réfugiés. Le retour de ces réfugiés se fera en groupe et par trains spéciaux. De3 négociations à ce sujet avec les services compétents sont encore en cours. «s» ■ m ' mm L'Armistice. Livraison de sous-marins allemands, CHERBOURG, 23 décembre. (Havas.) Cinq nouveaux sous-marins allemands sont entrés dans l'arsenal. Ce sont : l'U. C. 103, l'U. C. 101, l'U. B. 24, l'U.B. 119, l'U. 94. Le retour do l'escadre américaine, PARIS, 27 décembre. (Havas.) L'escadre américaine qui avait quitté les eaux européennes pour retourner au£ Etats-Unis est arrivée à Sandy-Hook, où elle a rencontré les forces navales restées dans les eaux américaines. A bord du ,,Mayfiower" Mr. Daniels, secrétaire de la marine, a passé une revue de la ,,Flotte de la victoire". L'amiral Mayo était à la tête de l'escadre, composée de 10 superdreadnoughts et\x>mpre-nant 560 officiers, 10.000 marins et 350 canons. Les autorités ont donné une réception en l'honneur de la flotte et un imposant difilé des marins a eu lieu à travers la ville de New-York. Les négociations de paix M. Poincaré déclare que Jes alliés sont d'accord, PARIS, 2S déc. (Router.) Le président Poincaré a déclaré au ,,Daily Chronicle" qu'il attend un résultat favorable des pourparlers de paix. Nos deux pays sont d'accord sur les principes des 14/points de M. Wilson. Nous n'avons pas voulu nous lier en oe qui concerne la . 'liberté des mers. Je suis convaincu que Lloyd George et Clemenceau tomberont entièrement d'accord. En Belgique Le président Wilson à Bruxelles. BRUXELLES, 27 déc. (Tel.) Le président Wilson viendra à Bruxelles dans le courant de la semaine prochaine et sera l'hôte du Roi. Il demeurera dans l'ancienne maison de la princesse Clémentine. Le Roi offrira un banquet au Palais. Ensuite l'ambassadeur améri-cin donnera un banquet-^ La motion adoptée par le Congrès socialiste Beise. BRUXELLES, 27 déc. (Reuter.) L% motion adoptée, par le congrès socialiste dit: Lo congrès, décidé fermement de s'opposer à toute politique qui a pour but de favoriser les points de vue impérialistes et qui priverait les peuples du droit de décider eux-mêmes de leur sort; accorde donc aux habitants du Grand Duché de Luxembourg le droit de se prononcer sur une union avec un Etat voisin ; accorde aussi le droit aux habitants "wallons do villages do Prusso et des contrées du- Rhin de décider s'ils souhaitent faire partie do la république allemande ou s'ils veulent être unis à la Belgique ; s'oppose, en ce qui concerne la question ayant trait à la révision du traité de 1839, à toute politique, agressive envers la Hollande ; mais est d'avis que la libération de l'Escaut et de la Meuse comme grandes rivières internationales doit être garantie à la Belgique en tout temps et en toutes circonstances, tandis quo cette libération doit concorder avec nos résolutions internationales concernant toutes les grandes voies navigables du monde entier. L'industrie du cuir en Belgique. BRUXELLES, 27 déc. (Havas-Reuter.) Les négociants en peaux et en cuirs ont établi un bureau d'achat, aussi bien pour le matériel que pour les peaux dont on a besoin en Belgique pour la réorganisation de cette industrie. En Hollande La question do l'Escaut et l'opinion d'un leader politique néerlandais. LONDRES, 27 déc. (Toi.) La ,,Pall Mail Gazette" dit qu'un des leaders politiques hol-landi;s les plus en vue qui résidé en Angleterre, a déclaré entre autres à un collaborateur du journal qu'il n'attend aucune difficulté de la part du gouvernement hollandais concernant l'exigence britannique pour l'usage de l'Escaut. Même si le gpuvernement néerlandais considérerait comme juste de protester, cette protestation,. il en est convaincu, ne serait pas soutenue par le peuple néerlandais qui comprend que l'incident du Limbourg justifie pleinement l'attitude de. l'Angleterre. * » * La fête de Noël de l'ex-kaiser. AMERONGEN, 27 déo. (Tel ) Le kaiser, qui fut très indisposé ces derniers temps, se porte mieux et son état est tel que son médecin lui a permis do se promener une heure tous les jours dans les corrido/s du château. Ainsi il a pu assister à la fête do Noël qui fut donnée par la petite colonie allemande au château du comte Bentinck. Commo tous les jours il assista au service religieux au château. Lo soir on se réunit autour d'un grand arbre de Noël. Le souverain détrôné contempla longuement les bougies allumées. Il donna à ses serviteurs une épingle de cravate en or avoo la lettre W. surmontée d'une couronne. Après quelques heures l'ex-kaiser et son épousa se retirèrent dans leurs appartements. Le comte Bentinok assista lui-même à la messe de Noël célébrée à l'élise du yiUace, ' Avis au personnel des chemins de fer belges, postes et télégraphes. «Je soussigné, chef d\i service de6 paiements à Amsterdam, porte à la connaissance du personnel utilisé en Hollande dans les services du Gouvernement qu'il continuera à recevoir ses rémunérations. Les intéressés sont priés de me faire connaître leur situation et de me donner leur adresse complète avant le 3 janvier 1919, BEGEREM, 11, Prinsenstraat, Amsterdam. * « « Société belge de bienfaisance d'Amsterdam. La réunion mensuelle aura lieu le 2 janvier 1919, à 8 heures du soir, au local Dam-rak 92 (Bodega Oporto). Union Belge de Hulst. L'Union Belge de Hulst a fait placarder . V affiche suivante sur les murs de la commune : Le jour approche où nous rentrerons dans nos foyers. Il est de notre devoir, au nom de l'Union Belge fondée à Hulst le 12 mars 1915, d'exprimer nos sentiments de profonde reconnaissance pour les services rendus et la sympathie témoignée aux réfugiés belges pendant leurs 4 années d'exi^. Nou3 présentons en premier lieu un hommage sincère et notre profond respect à S. M. la reine Wilhelmine. L'administration communale ainsi que les oeuvres de bienfaisance de Hulst ont droit à la reconnaissance des réfugiés belges. Au nom de ceux-ci l'Union Belge croit être l'interprète de tous en remerciant particulièrement Mlle N. Buyze, M. le bourgmestre F. van Waesberghe, M. A. C. M. Poppe et en exprimant le voeu de voir se maintenir les relations cordiales entre la Hollande et la Belgique. Au nom de l'Union Belge, Le président: Paul Meert. En France La orolx de guerre française à des amirauix britanniques. PARIS, 28 décembre. (Havas). Plusieurs officiers généraux de la marine britannique sont cités a l'ordre de l'armée par le ministre de la marine, en même temps que le premier lord naval. Sir Rosslyn Wemyss qui, venu à Paris, avait pu recovoir la croix de guerre des mains de M. Georges Leygues. Ce Gont: ,,L'amiral Vioomte Jellicoe of Scapa,- ancien commandant en chef de la plus puissante force navale qui ait été réunie sous un seul chef, avec I laquelle il arrêta l'unique tentative de sortie I en masse des esoadies allemand. Son succes-' seur, à la tête de la "grand fleet", l'amiral Sir David Beatty, qui réduisit ces escadres à l'impuissance jusqu'au moment où elles se rendirent sans combat. L'amiVal Sir Frederick Sturdoe, vainqueur aux iles Falkland où fut anéantie la division allemande von Spee, et commandant une escadre à la bataille du Jut-land. Les vice-amiramx Sir Hugh Even Thomas et Sir William Pakenham, également chefs d'escadres à cette bataille, Sir John de Robeck, commandant les forces alliées aux | Dardanelles, Sir Charles Madden, chef d'Etat-major puis commandant en second de: la ' ,,grand fleet" et Trevylyan Napier, qui conduisit brillamment le combat du 17 novembre devant Heligoland. Les contre-amiraux William Goodnough et Edwyn Alexander Sinclair, commandants / d'escadres légères dans la ..grand fleet". Les délégations parisiennes à Metz. METZ, 28 décembre. (Havas.) La municipalité de Metz a offert le lo décembre à midi un grand banquet en l'honneur des délégations parisiennes du conseil municipal, de l'institut de France, des cours et tribunaux, du conseil J d'état du barreau et de la Chambre de commerce. Le général de Maudhuy y assistait. Des discours ont été prononcés par le maire, le vice-président du conseil municipal efc le recteur de l'àcadémie de Nancy, M. Adam. Ce dernier a glorifié le retour à la France de la vieille cité lorraine et rendu un hommage ému à la gloire du vaillant Lorrain que fut le sénateur Alfred Mézières. Ensuite a eu lieu, à l'hôtel de ville, la remise du drapeau qui flottait avant la guerre de 1870 au fronton de ' l'édifice et qui a été pieusement conservé par la ville de Paris. Cette émouvante cérémonie 6'est déroulée en présence du maréchal Pétain, auquel les troupes ont rendu les honneurs. Les troupes ont défilé ensuite sur la place d'armes. Le lieutenant Evain, conseiller municipal. de Paris, enfant de Metz, a remis la précieuse relique au maire, Mr. Prével, au mmeu des applaudissements d'une' assistance très nombreux et enthousiaste. # • * Le rapatriement des prisonniers français. , LE HAVRE, 28 déc. (Havas). Le paquebot ,,Lutatia" est arrivé avec son 6ceond convoi I de prisonniers français rapatriés, soit 2400, | qu'il a embarqués à Rotterdam. Ces prison-riers viennent des camps de Munster; Senne et Friedriclisfeld. Parmi eux so trouvent environ cinquante prisonniers roumains et por-. tu gais. * « • Les bons de la défense nationale. PARIS, 28 déc. (Havas). Le produit de l'émission des bons de la défense nationale, dé-! duction faite des renouvellements et remboursements s'élève pour la première quinzaine de décembre à 1002 millions. C'est un résultat extrêmement satisfaisant qui .outiont la comparaison avec les résultats exceptionnels des deux derniers mois et qui dépasse de beaucoup la moyenne déjà remarquable du semestre en cours. * * * France et Norvège. PARIS, 27 décembre. (Havas.) Le maréchal Foch ayant reçu de la ville de Bergen l'offre de sommes importantes pour la reconstitution d'une commune détruite, a écrit à M. Morain, préfet de la Somme, pour lui en faire part. Dans sa lettre le maréchal indique que les batailles de la Somme sont pour lui inséparables désormais de sa carrière militaire, c'est pourquoi il désire que ce soit un village de ce département si éprouvé qui bénéficie de la générosité dont il est le dispensateur. Le maréchal exprimait également le désir que le village qu'il laissait à l'administration départementale le soin de choisir ajoutât à son nom celui de la ville marraine. C'est le village de Bouchavesnes, arrondissement de Péronne, . célébré pas les terribles combats qui b'jj sont livrés en automne 1916, qui vient d'être désigné et qui deviendra, une fois reconstitué, Bouchavesnes-Bergen. En Angleterre Le voyage du président Wilson M. Wilson déjeune chez M. Lloyd George. LONDRES, 27 décembre. (Reuter.) M. Wilson a eu au Buckingham Palace une conférence avec M.M. Lloyd George et Bal-four; elle dura jusqu'à l| heure. Ensuite M. Wilsorfiprit le lunch chez M. Lloyd George, à Downingstreet. M. Wilson fut bruyamment applaudi lorsqu'il se rendit du palais à Downingstreet. Les conférences de MM. Lloyd George et Bal-four avec M. Wilson. LONDRES, 27 décembre. (Reuter). L'agence Reuter est autorisée à déclarer que les conférences avec le président Wilson au Buckingham Palace et à Downingstreet ont eu un résultat très satisfaisant pour les deux partis. Seuls MM. Wilson, Lloyd George et Balfcur participèrent à ces conférences ; elles durèrent 3 heures le matin et 2 heures l'après-midi et se terminèrent à o£ heures. * On annonça dans la soirée à Reuter qu'on n'avait pas l'intention de publier un communiqué pour la presse. Toutefois on fit savoir que les discussions comportèrent un très grand nombre de sujets, entre autre les 14 points de M. Wilson. Un plan de travail n'a pas été tracé. L'éclhange d'idées n'eut lieu qu'à titre d'information et avait plus le caractère d'une conversation à coeur ouvert. Le résultat de ces conversations aura des conséquences d'une hauto portée. Tous les hommes d'Etat qui y participèrent furent très impressionnés par la franchise et l'excellent esprit qui caractérisèrent les conversations et, à la fin de lal conférence, tous les participants se déclarèrent très satisfaits des résultats de la journée. Un d'eux déclara: Vous pouvez annoncer avec certitude qu'aucune divergence de vues sérieuse ne 6'est produite. Le banquet au pafais de Buckingham. LONDRES, 27 déc. (Reuter-Part.) Au banquet de Buckingham Palace une brillante société fut réunie, parmi laquelle so trouvaient tous les fonctionnaires d'Etat connus de l'An-leterre et des colonies à côté d'hommes de science et des écrivains. Furent présents : les ambassadeurs de France, de l'Italie, du Japon, do l'Amérique, les généraux Botha et Smuts, les premiers ministres du Canada et de l'Australie, le maréchal Haig, l'amiral Beatty et Rudyard Kipling. Le banquet f»t donné dans une salle luxueuse qui paraissait encore plus somptueuse sous l'écîairage électrique renforcé par 130 bougies pliacées sur la taible. Les décorations de fleurs sur la table étaient en couleur rouge et or et avec le fond rouge et or. de la salle cela formait un effet magnifique;. Une allocution du roi Ceorge. LONDRES, 27 décembre. (Reuter). 'Au banquet de gala au palais de Buckingham en l'honneur do M. Wilson le roi George prononça un discours de bienvenue. Il fit ressortir que l'événement du moment était historique, parce que c'était là première fois que le président était l'hôte en Angleterre. Il rappela les liens historiques des ancêtres du président avec ce pays et rendit hommage aux principes que défend M. Wilson.Il ermina en buvant à la santé du président des Etats-Unis ainsi qu'à celle dé Mme Wilson et à la grandeur et à la prospérité de la grande nation américaine. La réponse de M. Wilson. Dans sa réponse M. Wilson se déclara fort ému des paroles amicales et des témoignages de sympathie dont il fut l'objet.'Il déclara être complètement d'accord avec les points de vue adoptés en France et en Italie ainsi qu'en Angleterre concernant les buts à atteindre à la conférence de la paix et être heureux d'être en parfaite communion d'idées avec des hommes dont les idéaux et le but sont les inêmés. Il vida son verre à la santé du roi et de la reine d'Angleterre et à la prospérité du Royaume-Uni. Le président harangue un groupe de soldats blessés. LONDRES, 27 déc. (Reuter.) La presse est unanimement d'avis que la réception faite au président Wilson fut sans précedenV Les illustrés donnent une série de photographies où l'on peut suivre chaque phase do l'entrée triomphale. La première phase des pourparlers entre le président et Lloyd George commença ce. matin à 10£ heures dans la chambre du président au Buckingham Palace. Lloyd Goorge fut accompagné par sir Maurice Hankey, secrétaire du cabinet de guerre. Le président passa l'après-midi en faisant des visites aux membres de la famille royale, parmi lesquels la reine Alexandra et le duc de Con-naught. v Après l'arrivée du président au palais la foule était restée à la porte et lorsqu'il sortit avec Madame Wilson le cortège passa de nouveau entre une foule considérable. Avant de faire ses visites le président adressa la parole à un groupe de soldats blessés se trouvant dans la cour intérieure du palais. ,,Je veux vous dire, dit-il, combien il m'est agréable de voir ses hommes qui ont souffert pour la noble cause pour laquelle nos deux pays se sont réunis. J'espère que vous pourrez jouir 1 ongtemps des fruits de la victoire pour laquelle vous avez combattu."* * * l.es résultats des élections. LONDRES, 27 déc. (Reuter.} La publication des résultats des élections commencera demain, un peu ayant midi; ils arriveront ensuite jusque tard dans la soirée. On devra publier 588 résultats. L'établissement exact de la force des partis sera difficile, parce que la couleur politique de plusieurs candidats n'est pas connue. Des unionistes, des libéraux et quelques candidats du ,,labour party" font partie do la coalition, mais un grand nombre d'unionistes indépendants peuvent être considérés comme partisans du gouvernement. Dans les cercles politiques on s'attend^ à ce quo le gouvernement obtienne une majorité de 150 siè- L'exportation du thé accordée, LONDRES, 27 déc. (Reuter.) Le dire&*>iir du War Trade Department fait savoir qu'on peut examiner dès à présent les demandes d'exportation pour le thé. Néanmoins il est nécessaire de limiter l'exportation totale vers la Scandinavie, la Hollande et la Suisse. Les demandes d'exportation doivent être accompagnées de certificats effectifs. * * * Les fiançailles de la princesse Patricia. LONDRES, 27 déc. (Reuter.) On malade officiellement que la princesse Patricia de Connaught s'est fiancée avec le commandant Alexandre Ramsav, de la marine royale, et que le roi a donné*fcon consentement au mariage.La princesse Patricia est une soeur du prince Arthur et la nièce du roi George. Le commandant Ramsay est le fils du comte do Dolhouse. En ItaUe M. Wilson auprès du pape. (?) LONDRES, 28 déc. (Tél.) D'après des renseignements parvenus au ,,Times" on s'attend il ce que le président Wilson rendra une visite à la capitale italienne vers la mi-janvier, immédiatement avant l'ouverture de la conférence de la paix. On est presque certain aussi que W. Wilson fera une visite au Vatican. • • # Le parti socialiste Italien. LONDRES, 28 déc. (Reuter). La direction du parti socialiste italien a tenu Lundi une réunion importante à Bologne afin de prendre une attitude envers l'action des extrémistes qui commencent à afficher des tendances bolchevistes et qui font de la propagande pour leurs idées en Italie. Quoique la séance fut secrète, lo correspondant du ,,Times" à Milan est parvenu à savoir qu'après un long et mouvementé débat, une motion fut adoptée dans laquelle on proposi de modérer l'action niellée par Turati. En "Russie Deux contre-torpilleurs bolscheviks capturés. LONDRES, 27 décembre. (Reuter.) Officiel. Le navire do guerre britannique ,,Calypso" rapporte avoir capturé deux contre-torpilleurs bolscheviks, dont l'un canonna un phare près de Reval. Les officiers et 1'équipsgo furent faits prisonniers. En Pologne Le polonais padorewskl. PARIS, 27 déc. (Tel.) Paderewski, le célèbre musicien polonais, retourne des Etats-Unis en Pologne. Il a organisé différentes conférences sur le problème polonais <aux Etats-Unis. Il entrera dans la diplomatie. En Grèce La Grèoe et îes All'és. SALONIQUE, 27 déc. (Havas). Lo gouvernement grec, voulant reconnaître les éminents servies rendus par eux à l'armée hellénique, a conféré la croix de guerre de première classe au I général Henrys. commandant l'armée fran-l çaise d'Orient, et au général Milne, comman-1 dant le corps expéditionnaire britannique. La môme distinction a été conférée aiU général Paraskcvopoulos, commandtint en chef l'arniéo grecque. En Espagne France et Espagne, MADRID, 27 déc. (Havas). M. Stephan Pichon, ministre français des affaires étrangères. a fait au correspondant parisien du ,,Jor, nada" les déclarations suivantes à .propos du voyage du comte de Romanones: ,,J'ai eu personnellement grande satisfaction à recevoir la visite du comte do Romanones. C'est un ami de vieille date; j'ai toujours eu pour lui comme homme d'Etat, la plus rive sympathie et la plus grande estime. Nous avons collaboré en 1907, en 1911 et en 1913, comme en d'autres occasions. Nous avons toujours 6uivi la même politique: un parfait accord. u*ie parfaite communauté de vues et une politique d'éfcroito union entre nos deux pays. L'xn et l'autre, nous avons toujours la même conviction qrto cette politique est la soûle qui, non seulement correspond à la réalité historique et géographique, mais aussi aux aspirations des deux na« tions. La guerre en différa la réalisation, mais ceci n'a pas empêché le comte de Romanones, pendant un passage au pouvoir, en 1916, de la poursuivre activement. Aujourd'hui, elle peut et doit être reprise. A m Danemark Mission française au Danemark, COPENHAGUE, 27 déc. (Havas.) A bord du oroiseur armé ,,Orizaba", qui est arrivé à Copenhague, venant de Cherbourg, se trouvait la grande commission militaire française, composée de quarante-deux officiers qui formeront des comités pour le rapatriement des prisonniers de guerre venant des différents ports de la mer Baltique. Les hôtels étant bondes, ia commission est logée chez des particuliers de Copenhague jusqu'à son départ pour les ports de la Baltique. Les membres do la commission déclarent que l'aimable hospitalité des habitants de Copenhague, accordée aux soidats rapatriés, a produit une impression favorable en France et elle est hautement appréciée à la 9 légation do France. En AlIemaMe© Les troubles à Berlin Grandes manifestations en faveur tîe Lieb* knecht. BERLIN, 27 décembre. (Y. D.) La confusion augmente d'heure en heure. Une grande foule est amassée devant le château ; elle réclame la constitution d'un gouvernement Liebknecht-ÎLedebour. Le cabinet est eh pouiv parlers avec le Conseil exécutif sur des ques- il y a un an 29 êéccvibrc- 1017: Les Français repous-sen t un raid allemand en Argorvte et disper-sent des troupes crmcmÀcs éanz la, eorvtréc de Bezonvaux. 30 décembre 1917: Les troupes du gêné' rai AU&nby avancent au nord de Jéi^Lsàlom de p%iRes sur un fron-t de 9 milles• Un congrès extraordinaire du Labour Party ' expose les condition* de paie des ouvrier»

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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