L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 22 May. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qj77s7k165/
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A&mo Année i JV° 13CJ© S cents Wsercires35 maî B©5© L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. Journal caMOlitSâen dis imsatSaî B3*araissarat en MolSairacfe Belge est notre nom de Famille. I* 'S'outes (<ss iettres doivent être adressées art fiédacteur en CfrieS : Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande tl. 1.50 par mois. Etranger f!. 2.00 par mois. Pour les hiircau de rédaction: N. Z. VOOKBUHGWAL 234-240, _ , ^ I Charles Beraard,René Chambrf, militaires au front es les militaires internés en Hollande H. 0.7S par mois payable £m»TEMOAMÏTâiéphones: 3797 et 177S. Comité de R^dactioii:) Emile Painpafé. par ant.e.pation. Annonces: 15 cents la l.gne. Réclamés: 30 cepts la l,3ne. ouce g— f*.—— avec j j£ f€otre Gloire per- " n^es Le hasard met sous nos yeux un bref compte rendu d'une séance de la ,, Royal Society of Arts" de Londres, où M. Paul * Lambotte, le très distingué directeur du ministère des sciences et des arts, a parlé d'une certaine forme de . dédommagement v°Xf * payer par l'Allemagne. Qu'ellt nous rende , quelques-uns de nos tableaux, comme par ' e~ exemple les panneaux du polyptique des Cà frères van Eyck, du Kaiser Friedrich. Muai, seum de Berlin, les paysages de Breughel p'1" le Vieux qui sont à Vienne, le chef-d'œuvre du maître de Elémalle qui est à Francfort, L °-113 sans parler des Rubens de Munich et de ITtc! ■ ^esde. lga' " L'idée n'est pas neuve. Elle* a été émise n \ ' quelquefois au cours de la guerre mais d'une L A- façon sporadique. Elle mérite cependant d'être développée et sérieusement étudiée lare 611 vue sa -réalisation pratique. Nous ne délé 6avons pas les arguments que M. Paul Lambotte a fait valoir en faveur_.tle sa ettre thèse. 116 sont certainement excellents. . Da^ Mais l'idée, au. fond,, èst tellement juste, tellement simple dirions-mous presque, qu'elle se défend pour ainsi dire d'elle-même. L'Allemagne noué doit une indemnité. Ceci, nul ne le conteste et il nous a même été assez agréable de constater que l'empereur lny Charles lui-même, dans sa fameuse lettre au 11 ^ prince Sixte de Bourbon, parmi ces ocncli-Qf'Vl" tious de paix de l'Entente dont il s'enga-J1; geait à soutenir le bien-fondé auprès de son ' impérial cousin Guillaume, a nommé la "s -es restauration de notre pays dans l'intégrité 3 ia de sa souveraineté et de son territoire ainsi Pnx que Ja réparation intégrale de tous les dommages causés par l'invasion des Allemands. Ce terme :, réparation, doit s'entendre dans son sens le plus strict. Sans doute une in-1 demnite se traduit le plus souvent par le' «ogè- paiement d'une somme d'argent, même rrna- lorsqu'il s'agit de dommages dont le côté -raitô moral l'^iniporte de beaucoup sur le côté ma-Jliino teriel, comme par exemple la perte de vies la la humaines. Il en est ainsi parce qu'il ne étra- peut pas en être autrement. Mais que de fois n'a-t-on pas fait observer justement que ce n'est pas seulement avec du numé- j taire que l'Allemagne pourra utilement réparer tous les dommages qu'elle nous a causés. Elle a vidé notre pays de son outil-îciel. Jâge efc de ses matières premières. A sup-tor- pœer qu'après la guerre elle nous en resti-* ieux. tue ia valeur en francs, et nous nous trotirerons dans la situation de ce voyageur k égaré au milieu du désert et qui, pour calmer sa soif et pour assouvir sa faim, ne possède qu'un bloc d'or stérile. Aussi personne ne trouvera exorbitante notre prêtez:, tion de nou6 faire payer en nature. Ce n'est qu'à cette condition que notre population 1 uog laborieuse pourra se remettre à l'ouvrage, ftuss^t la guerre finie, et que nous retrouva °is VOTOns nous-mêmes, dans notre sol et rjjV(?u dans notre travail, la richesse véritable." Haar- Mais si rien au monde ne pourra jamais nous indemniser de la perte de tant d'êtres rwijk. chéris, les uns morts glorieusement sur les. dre a champs de bataille, les autres lâchement > £ou~ assassinée, il est d'autres choses encore que ■as eo ^°us m^ards de la terre seraient im-fficilo puissants à nous rendre : ce sont nos tré-ns de 6ors d'art perdus, c'est l'église Saint Pierre ui est de Louvain, ce sont les merveilleuses Halles j l'Y près, toutes ces pierres vénérables où ilpitai/t l'âme de notre passé. Nul peuple avait autant lb respect et la fierté de ces liqués. Elles n'étaient pas, pour nous, de npl-es objets de curiosité. Elles montraient nos yeux la trace de chaque génération; >us y découvrions le noble symbole de la urse au flambeau car c'est par elles, ces erres vivantes, que l'esprit fécond de nos •êtres, communiquait avec notre esprit. Hé bien, il existe un moyen de nous res-u.-r autrement que sous la forme d'un u d'or stérile nos monuments perdus. Il , s'agit que de mettre en pratique l'idée M. Paul Lam'bdtte. On le voit, nous < nmes loin ici des pillages de tableaux at reprochés aux soldats de Napoléon, s oeuvres d'art dont parle M. Lambotte 3 font la gloire des musées qui les abritent 1 que parce que ces musées les ont acquises s ; ;d'argent ou parce qu'ils en ont hérité j princes-mécènes de jadis. Elles sont en réalité notre gloire à nous, notre gloire t'a < niera* hauto et la plus pure. Chaque fois que la < i'dam. Posant© érudition allemande enfante un 1 —— livre de plus sur les frère* van Eyck ou sur ( bubons, elle rend hommage à cette gloire 1 ,_,r ^comparable. Nos peintres appartiennent-' 's donc aux Allemands parce que des Aile- c îaaadfi ont patiemment reconstitué leur \ ,jl\ biographie dans la poussière des archives ou j i bi-e-ii à nous qui retrouvons le meilleur de 3 nous-mêmes dans le miroir émouvant et c ,£S profond des oeuvres où rayonne leur âme c ttomorbelile ? Et, ces oeuvres-là, nous voulons £ s'adre? simplement les replacer dans le cadre où 1 eont nées, dans le milieu dont elles g firent inspirées, dans l'atmosphère dont &11&5 sooit en quelque sorte l'émanation et c Hii est seule capable de faire valoir leurs ( Sautés les plus intimes et les plus secrètes, a Us boches en détruisant Louvain ont éteint f , 13185 rayons de notre gloire; ils peuvent en J allumer d'autres, chez nous, pour nous, 0 .lul si nous restituant quelques-unes de ces £ Ouvrés que les hasards de la brocante ou ( lEfàï d'autres ont fait égarer chez eux. r ^ J Charles Bernard. à P.S. Nos lignes sur l'oeuvre du Phalan- r t Hay0 ^re ^e Katwifk nous valent la lettre sui- 8 ' rante que nous sommes heureux de mettre r' - '■) 'oiis les yeux de nos lecteurs: q\q i Monsieur, h , Votre appel émouvant à la charité pu- . n ^jpue en faveur du Phalanstère de Kat- n ne doit pas rester sans écho, car cette * Institution, mie à l'initiative privée de ^ ■ 10 '• Wme de coeur et grand philanthrope . p ^0 de ^radon, .est, pajrmi les | ti | oeuvres les plus belles nées pendant la guerre, une des plus méritantes. Votre article fera impression, je n'en doute pas, mais s'il est knmédiatement suivi d'une liste de souscription ouverte dans les colonnes de ,,L'Echo Belge" il produira pour effet de se faire délier d'elles-mêmes toutes les bourses alors que quelques oboles envoyées directement au Phalanstère produiraient l'effet de quelques goutte3 d'eau de plus dans la mer. Si ,,L'Echo Belge" approuve mon idée, je le prie de m'inscrire pour 2 florins 50 cent, 6omme que je lui enverrai dès que je lirai que la souscription est ouverte. Veuillez, Monsieur, agréer mes patriotiques et respectueuses salutations. Joseph Ketelbuters, Sous-Officier oëlge interné, ïepenlaan 312, Strijp lez Einclhoven. imm |||| ■ Çl Pour sise prisonniers en l«p. Après les massacres et déportations de ces trois dernières années, exécutées avec une sauvagerie et un raffinement de cruauté inconnus jusqu'ici dans l'histoire, et qui ont fait frémir d'horreur le monde entier, l'Arménie est de nouveau menacée d'une catastrophe qui sera le couronnement de l'oeuvre d'extermination de tout un peuple par la volonté des gouvernants turcs. Profitant de la décomposition de la Russie, les Turcs veulent non seulement réccouper l'Arménie ottomane et reconquérir le Caucase, mais ils tendent àv achever la réalisation de leur infernal projet de- supprimer la race arménienne en Turquie, et même au Caucase. Dans toutes les localités où ils pénètrent, les Arméniens sont méthodiquement massacrés par eux. Ils répandent d'odieuses calomnies dans les pays neutres, accusant les Arméniens d'atrocités commises contre la population musulmane, dans le seul but de tromper l'opinion publique et de se ménager d'avance une excuse aux crimes qu'ils préparent et qu'ils qualifieront de simples représailles. Le monde civilisé permettra-t-il que des milliers et des milliers de vieillards, de veuves et d'orphelins soient encore livrés à la merci de ces tyrans dont les mains sont encore rouges du sang de leurs pères, de leurs frères et de leurs enfants? C'est donc au nom des martyrs dont les ossements couvrent les étendues désolées du sol de l'Arménie, au nom des sentiments les plus sacrés de justice, d'humanité et de pitié pour des femmes et des enfants sans défense, que la Délégation Nationale Arménienne fait appel à tous les peuples civilisés afin qu'ils élèvent leur, voix avant qu'il ne. soit trop tard et qu'ils empêchent par leur intervention que soit consommée, à la face du monde, l'exterminât.on d'une vieille nation qui a rendu tant de services à la civilisation, qui, par spn labeur et ses dons naturels, a constitué un élément de "progrès et a été depuis des siècles i le meilleur intermédiaire entre la culture d'Occident et les peuples d'Orient. Délégation Nationale Arménienne de Paris. ~1 I Tl ' Il M Ali monde civilisé. Le ravitaillement, par l'Office Central Belge pour les Prisonniers de Guerre (Le Havre), a'es prisonniers politiques détenus en prison cellulaire. L'avis publié en novembre dernier a fait connaître au public combien la tâche du comité du Havre était difficile par suite de la multiplicité des censures et de la différence de régime qui était appliqué aux diverses prisons d'Allemagne dans lesquelles nos compatriotes sont incarcérés. Pour parer à ces difficultés, l'Office Central 3u Havre a centralisé à Berne, par l'intermédiaire du Bureau de Secours Franco-Belge, l'expédition des colis aux prisonniers politi-jues^ qui n'étaient autorisés qu'à recevoir au maximum deux colis dé 5 ko. par mois. Cette centralisation, qui a évité de nombreux doubles emplois et a empêché la confiscation par les Allemands d'un nombre considérable de j >olis, a donné des résultats satisfaisants; mal-îcureusement les tracasseries viennent de re-:ommencer.Par suite d'instructions formelles que le Bureau de Secours de Berne a rëçues des autorités allemandes, le ravitaillement des prison-lie rs cellulaires ne pourra plus se faire que collectivement, soit sous la forme collective >roprement dite, soit sous la forme de colis ndividuels sans adresse nominative. Tous les prisonniers cellulaires belges seront lônc d'office ravitaillés par les comités de secours des camps dont dépendent les prisons à •aison de 10 ko. de denrées mensuellement [u'ils sont autorisés à recevoir comme maximumLes charges qui résulteront de ce fait re-' ( ont donc considérables et afin d'éviter les ' loubles emplois, puisqu'aucun prisonnier cellu- | air© ne peut recevoir plus dô 10 ko. de den-ées mensuellement, l'Office Central Belge des 'risonniers, au HaVre, prie les familles et les omités de s'abstenir dorénavant de l'envoi de i olis à des prisonniers cellulaires, colis qui en 1 ;énéral ne seraient pas remis ou, en cas de re- j lise, empêcheraient le prisonnier de parti ci- ^ er au ravitaillement collectif qui assure sa ubsistance. Afin de diminuer les charges qui incombent 1 e ce fait au service de ravitaillement, l'Office -entrai prie les familles aisées de participer u ravitaillement de leurs ressortissants qui se era d'une façon régulière à raison de 30 à 35 'rs. argent suisse mensuellement, soit environ Vs. 50 argent français mensuellement. Il les c rie donc de bien vouloir envoyer leurs sous- ^ riptions ou leurs abonnements soit à l'Office 1 Central, Villa Suzanne, au Havre, soit au Bu- ri îau de Secours Franco-Belge, rue de Laupen, Berne. Les autorités allemandes renverront réguliè-;ment au Bureau de Secours des listes d'émar-ement signées des réceptionnaires qui garanti-, mt la distribution équitable des envoia "fectués. ^ Il reste entendu que, si un prisonnier cellu- u ire désire ne pas participer à ce ravitaille- i lent collectif, il sera, sauf avis contraire des itorités allemandes, autorisé à demander 1 9 'être ravitaillé' directement par sa famille, | P lais dans ce cas l'Office Central ou le Bureau ' a Secours doit être prévenu et ne se chargera n is de l'envoi de ces colis individuels nomina- ! n fe* 4 En Belgique. A Bruxelles (De notre correspondant particulier.) Entre le pont de fer de l'avenue de Ter vueren, la propriété de M. Parmentier, à pré sent asilo de campagne des amputés logés ai Palais royal, le champ de courses de Stockel e Wolu\ve-St.-Pierre se délimite une nouvell" commune: Woluwe—St.-Paul. L'endroit es particulièrement sain et' situé sur un plateai salubre. Le réputé architecte, bien connu et tan prisé dans la capitale, M. Albert Glibert, y i édifié une église ravissante. Le culte y fonc tionne déjà. Quelques rues sont construite aux environs, suivant un nouveau plan d< bâtisse dû à cet intelligent arohitecte-entre preneur^. plan qui servira à la reconstructioi des régions dévastées. - • * Si la douzaine de superbes champs de courses aux environs de Bruxelles chôment depuis prèf de quatre ans, de nouveaux ont été aménagés ceux-ci pour chiens. Celui de la me Eggéricx à Wolmve, fait flqrès d'une façon prodigieuse Des milliers de personnes s'y réunissent tro.s fois par semaine! De magnifiques spécimer canins : lévriers, bergers, levrettes y gagnenl de grosses sommes mises aux enjeux ! Les matches battent leur plein. La jeunesse s'y délasse et les vieux professionnels du Da-ring, du Ilacing, du Léopold et de l'Excelsioi ont repris l'entraînement pour tuer l'oisiveté. C'est le football qui réunit le fclus de monde et parfois les recettes des matches passionnants sont versées aux oeuvres de charité. * * » On a vu passer à la gare de Jette, durant toute une journée, un corps d'armée dans d<x trains bondés et revêtus d'uniformes bleuâtres. Leur casque, analogue à celui des soldats di kaiser, permit quand même de les identifiei pour des Autrichiens. Bientôt on en sera certain, lorsqu'ils revien dront du front, fracassés, remplir les hôpi taux comme leurs accjytes boches. Dans quantité do villes belges les occupants ont construit des' cimetières. De~gr(J&siers monuments de blocs de pierre empilés, au goût tudesque épais et -pesant, déparent ces Champs funèbres. Des colosses belliqueux semblent plutôt brandir les foudres de Bel-lone qu'appeler le repos dans qes lieux funéraires.Bientôt ces cimetières, encastrés éphémère-ment dans la terre belge, malgré leurs assises de pierre, ne suffiront plus et, dans la Flandre orientale, le Hainant et le Namurois, les boches ont signifié à plusieurs communes qu'ils projetaient de nouveaux et plus vastes champs de mort. Seuls des militaires en congé et des femmes d'Outre-Rhin, à la recherche de leurs morts dans les immenses hécatombes, les visitent et y laissent des couronnes et des fleurs. Quelquefois des offices y sont célébrés on grand apparat, des prédications ou des défilés avec fanfares viennent troubler la solitude de ces nécropoles. » # * Les oeuvres de bienfaisance n'ont jamais tant fleuri. Les fonds affluent des poches des fortunés et sont distribués par des mains intelligentes et discrètes. A la jolie petite salle Mercelis, à Ixelles, les oeuvres des Petites Abeilles, que dirige Mlles Dubois, filles du directeur général du ministère du travail, les Dames de la Miséricorde, où Mme de Roest d'Alkemade, la comtesse do Meeus et Mme Weber brillent par leur dévouement, ont réussi une audition de chant de Mlle Rotsaert, virtuose ixelloise. Le3 pauvres forains, qui, dès les premières semaines de la guerre, se virent dans une misère noire et se trouvent toujours sous la protection merveilleuse de Mme la marquise de Chasteleer, sont parqués à Schaerbeek et à Ganshoren. Us vivent en tous points de la i charité,. en cette saison où les festivités publiques, le^>rocessions, les cortèges et les foires battaient leur plein avant la guerre. ' A Anvers ; Le. 13 mai le Conseil communal d'Anvers > s'est réuni pour la discussion du budget de L 1918 et pour prendre une décision au sujet dés subsides, pour la vie chère à accorder aux ' employés et ouvriers communaux. k Le budget clôture avec un mali de près de 20 millions, qui devra être couvert par l'émis- > sion de bons de caisse. : Quant au subside au personnel communal, la proposition du Collège a été adoptée dans ses grandes lignes. Une augmentation de 15 p. o. 1 sera accordée aux employés dont les appointements ne dépassent pas 4,000 francs; le mini-: muni du subside sera de 25 francs pour les i célibataires et de 35 francs pour les mariés. Pour les appointements dépassant 4,000 francs, l'augmentation ne sera que de 10 p. c. Pour chaque enfant de moins de 18 ans, habitant avec lui, l'employé touchera 10 francs par mois, les'ouvriers temporaires toucheront un minimum de salaire de 6 francs pour les hommes et de 5 francs pour les femmes. En principe, tous les membres du personnel toucheront un minimum do 5 francs pour les employés masculins et 4 francs pour les employés féminins. Cette mesure sera appliquée avec effet rétro- * actif à partir du 1er avril 1918. Les arriérés de 1915 et 1916 (retenue du 1/4 des appointements) seront également payés. Une somme S» de 1,750,000 fiasics figure au budget pour faire face à ces dépenses. Êu JPsJsr-s d© Lié^e Depuis la guerre la moirt frappe à coups , redoublés dans le corps médical liégeois. ■ C'est aujourd'hui un tout jeune chirurgien de mérite, sorti de l'Université en 1914, que la mort emporte à l'âge de 31 ans à peine. M. Constant Naniot était attaché à l'hôpital de Bavière, et c'est au chevet des malades q^'il a contracté le mal qui devait l'emporter. Il est 'toimibé au chamip d'honneur, victime de la science à laquelle il avait consacré sa vie. * * * Il n'est pas de procédé -auquel nos enno-, : mis n'aient recours pour deoider nos compatriotes à consentir à travailler pour leur compte. Tout ouvrier belge qui s'enrôle dans une usine qui produit pour l'occupant émarge au ravitaillement ordinaire de la population d'a-ljjDrd, en outre a un ravitaillement spécial qtii leur procure en moyenne un pain supplémentaire et un kilo de viande par Quinzaine. Dans les charbonnages du bassin de Liège ce ravitaillement 1 spécial est même assuré par les camions automobiles de l'armée. Dans les campagnes la situation alimentaire est relativement satisfaisante, la viande est devenue modnp- rare. «m-• -ç; i ■ — // y a m m 22 niai 1917: Les Français vepo-ussent de î violentes attagues allemandes au nord du Cornillet, du Casque. et du Tetwi. 23 mai 1917: Les Français réalisent des J progrès sur les versants septentnemaux des plateaux de Vauclérc et de Californie, ainsi qu'à l'est de Chevreux. Les opérations militaires m niât! succès local pur nos ânes.! Bans la contrée de Loore les Français attaquent sur un front de 4000 mètres et lont 400 prisonniers. L'offensive ailsmande. . Jan Qlîeslagers abat son 6me avion (Communiqué officiel) LE HAVRE, 18 mai. Moyenne activité l'artillerie. Le lieutenant J an Olieslagers a abattu son îe avion tombé en flammes au-dessus do 'étarj^ Blankaart. L'adjudant Coppens a iba/tu en flammes un ballon allemand au ;ud de la forêt d'Houthul&t. Cet aviateur a : lesceaidu un avion et quatre ballons au : :ours de ces trois dernières semaines. .es Britanniques abattent 27 avions allemands. ■ (Communiqué officiel.) LONDRES, 19 mai. Les pilotes britan-îiques lancèrent aujourd'hui 17 tonnes de )oml>es sur divers objectifs. Ils détruisirent I ballons^ captifs, abattirent 27 avions et ontraignirent trois autres à attirrir. Douze appareils britanniques ne rentrè-ent pas au' camp. Pas d'actions d'infanterie. (Communiqué officiel.) ■ I PARIS, 20 mai. (Reuter.) Il n'y eut pas ' 'actions d'infanterie. De temps à autre i artillerie déploya de l'activité au sud de ' Avre et sur quelques points dans la contrée e Montdidier et de Lassigny. Une opération réussie des Français dans la contrée do Locre. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 mai. (Reuter.) Au cours e la nuit dernière les Français exécutèrent no opération réussie à l'est et au nord-est e Locre. Ils atteignirent partout , leur but. j ,ir un front d'environ 4000 yards et firent lus de 400 prisonniers. Ce matin un combat local se produisit au ^rd d'Albert; quelques-uns do nos hommes ' tanquent. Un de nos détachements monta à l'assaut 1 1 d'un poste à l'est d'Hébuterne. Il fit quelques prisonniers et s'empara de deux mitrailleuses.Aujourdu'hui l'artillerie ennemie tira de nombreux obus à gaz asphyxiants dans lo secteur au nord de Béthune. Un raid aérien des Anglais sur Landau. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 mai. (Router.) Nos avions lancèrent une tonne de bombes sur les casernes, l'usine à gaz et la station de Landau en Allemagne. La ligne du chemin de fer fut atteinte à plusieurs reprises. Sur deux points des incendies éclatèrent. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Détails sur les succès des Australiens à Ville-sur-Ancre. LONDRES, 20 mai. Le correspondant ' spécial de Reuter près de l'armée britannique en France annonce : Il est à présent établi que le nombre de ' prisonniers faits par les Australiens à Ville-sur-Ancre est de plus de 400. Ils appartien- ■ nent à la 107me^division allemande qui, il , y a peu de temps, fit son apparition au 4 front. Les pertes infligées à l'ennemi au 3ours de l'attaque furent très grandes. A la ( îuite de cette opération réussie notre posi- \ iion a été beaucoup améliorée. Près de Reims les Français font un raid réussi 1 et pénètrent jusque dans les troisièmes lignes allemandes \ (Communiqué officiel) i PARIS, 20 mai. L'artillerie a été très £ active de part et d'autre dans là régioai de < Hangard et au sud de l'Avre. < Des patrouilles françaises opérant à .'ouest de Castel ont fait des prisonniers. c Au nord-ouest de Reims, dans la région < le Bermericourt, des détaohements fr^içais >nt pénétré jusque dans les troisièmes lignes 1 allemandes. Les abris ennemis ont été dé- i < truits. Nous avons fait un important buti: et ramené de nombreux prisonniers, dont officier. Les Allemands ont tenté de pénétrer dan nos lignes près de Vauclerc, dans le bois df Chevaliers, mais sans résultat. Sur le re&t du front la nuit a été calm€ Les Allemands subissent de lourdes pertes a cours d'unp attaque qui échoue (Communiqué officiel) LONDRE'S, 20 mai. Au cours d'une en treprise très réussie près d'Albert nou avons fait des prisonniers. .Une attaque tentée par les AHemamds a' nord, de Hinger a échoué avec de lourde pertes pour l'ennemi. Hier soir l'artillerie allemande a été trè active sur le front Albert-Buoquoy. L'activité dans les airs. LONDRES, 20 mai. (Reuter). Hier aï cours des combats aériens nos "avions abat tirent 27 appareils ennemis; 3 autres fu rent obliges d'atterrir. Nous détruisîme également trois . ballons captifs. Douze de nos avions manquent. 22 avions allemands abattus. ^ LONDRES, *19 mai. Officiel. Le 18 ma 22 avions ennemis furent abattus au cour des combats aériens. Deux autres furen obligés d'atterrir. Sur Mer Les résultats de l'attaque contre Zeebrugge LONDRES, 20 mai. (Reuter.) L'ami rauté annonce qu'au moyen des dernière! photographies de Bruges et de Zeebrugge or a pu constate!' que, depuis le 23 avril, pluf rien n'a changé. La plus grande paHie det sous-marins et torpilleurs allemands qu ont leur base à la côtei belge sont immobilisés à Bruges depuis l'attaque entreprist ' par nous contre Zeebrugge. Un raid aérien-sur Londres Les premiers avions. LONDRES, 20 mai. (Reuter.) Un pei après 11 heures un certain nombre d'avion: ennemis survolèrent la «pôte dans la direction de Londres. Le raid continue encore. Les viotimes. LONDRES, 20 mai. (Reuter.) Des rapports il résulte qu'à Londres 19 hommes, 14 femmes et 6 enfants ont été tués, tandis quf 38 hommes, 49 femmes et 23 enfants ont été blessés. Dans la province 2. hommes, 3 femmes et 1 enfant ont été tués. Des dégâts importants ont été causés aux bâtiments et aux propriétés.. 7 avions allemands abattus? LONDRES, 20 mai. (Reuter). Officiel. A l'attaque de dimanche soir 20 à 30 Gothas prirent part. Environ 24 bombes furent lancées sur le district de Londres et causèrent des dégâts importants, notamment à une série de petites maisons. Il est établi avec certitude que cinq avions ennemis furent abattus. On croit que deux autres ont également été détruit. Quelques détails sur le raid sur Londres. LONDRES, 21 mai. (Reuter). Les nouvelles, parvenues de toutes parts, disent que le nombre des victimes est très minime en proportion avec l'importance du raid et les dégâts matériels causés. La plupart des personnes tuées ou grièvement blessées se trouvaient. dans la rue ou à leurs portes pendant l'attaque aérienne. Le fait mcinitrfe qu'il faut rester chez soi au premier signal. Un nombre énorme de carreaux ont été brisés. Les femmes eurent une attitude vraiment héroïque pendant le travail de sauvetage. Une bombe tomba dans une rue très étroite, elle causa beaucoup de dégâts aux--si)âtiments, une série de maisons s'écroulèrent et néanmoins personne ne fut tué. Hier le roi et la reine visitèrent les quartiers éprouvés et réconfortèrent les habitants. La presse estime généralement que, grâce à l'organisation excellente de la défense, Londres n'a pas trop eu à souffrir. La population de Londres veut supporter une partie des dangers, maintenant qu'elle sait que l'Allemagne subira sa propre tactique de meurtre chez elle, dans des villes encore plus éloignées que Cologne. Le ,,Daily Mail" écrit: Les batteries spéciales et les pilotes britanniques ont exécuté, une besogne brillante'. Les derniers non seulement dans le pays, mais encore au front, où ils abattirent trois fois autant d'avions ennemis qu'ils n'en perdirent eux-mêmes.Le raid où nos pilotes lancèrent 53 bombes 5ur Cologne, em plein jour, m-it le« ennemis m fureur. Sur le front nous avons déjà affirmé notre prépondérance aérienne. Un jour tiendra où nous empêcherons les Allemands îe survoler encore l'Angleterre. Il en sera ïinsi lorsqu'ils auront été refoulés dans eur pays et que les nids de Gothas auront îté extermines. Six ou sept Cothas abattus. LONDRES, 21 mai. (Officiel). Le raid sur Londres, dans la nuit du 19, fut exécuté par une vingtaine ou trentaine d'avions. Us firent leur apparition au-dessus le l'embouchure de la Tamise. Vers 11 h., out le long de leur course vers Londres, ils urent canonnés violemment et sans répit )ar les batteries spéciales. Un avion ennemi ut incendié à une altitude de 7000 mètres >ar un pilote britannique. U s'écrasa tout •n flammes sur le sol. Les autres avions :nnemis poursuivirent leur raid et lancèrent ur plusieurs localités du comté de Kent les bombes qui ne causèrent que peu de légats matériels. Un autre groupe de Gothas passa la côte l'Essex, où un d'eux fut abattu par les anons anti-aériens. L'ennemi lança quelques douzaines do )Ombes sur Londres. Dans la plupart des as les rroiect-iles causèrent des déffâts im portants a certaines maisons. En comparai-^ son avec les dégâts matériels les pertes en hommes sont très minimes. Quatre Gothas furent abattus au-dessus s du pays et un autre tomba tout en flammes dans la mer. Suivant une nouvelle, non confirmée, un sixième est encore tombé en ' mer. j Le dernier rapport signale qu'un septième avion est tombé en mer au cours du voyage de retour. La liste des morts et des blessés n'a pas g subi de modifications. En dehors de deux cas d incendie, dans de grands bâtiments, i les dégâts ont été causés par les explosions. Nouveaux détails. g LONDRES, 20 mai. (Service spécial d© Reuter.) Il y avait plus de dix semaines que l'ennemi n'avait plus fait de raid sur Lon^ dres. Il a dû payer cher sa tentative. x Des quatrè Gotihas qui furent détruits, un fut abattu en présence de la population d un district entier. Le public ovationna nos ; aviateurs. Du côté de Londres le bombardement de notre artillerie, qui devint de plus en plus violent, indiqua que l'ennemi avait été mis en fuite. Brusquement un groupe de Gotha's i fut découvert par un des projecteurs. Les j avions allemands volèrent à faible hauteur i et au-dessus d'eux on remarqua des avions anglais. Progressivement les nôtres obligèrent les avions allemands à descendre et finalement ceux-ci ne pouvaient plus échapper à notre feu de barrage. Quand un des appa-reils allemands prit feu, la foulo poussa un grand cri de joie. Il tomba brûlant dans s un champ. I E-ts AffBjêiestispîr© Le complot en Irlande. Ce que dit la pressa anglaise. LONDRES, 20 jnai. (Reuter). De Dublin au ,,Times": On savait depuis plusieurs mois qu'il se préparait un nouveau mouvement. Les preuves palpables abondaient. Les comploteurs volaient de grandes quantités d'armes et d'explosifs dans i les maisons) les arsenaux, les magasins. Des policiers furent attaqués et dépouillés de leurs armes . en plein jour. Des orateurs, publics annoncèrent la prochaine défaite" des alliés et la constitution d'une Irlande indépendante, sur les ruines britanniques. Les preuves de délits clandestins et mystérieux furent encore moins rassurantes^ Tout le monde se doutait que certains individus propageaient certaines opinions criminelles parmi un public fort ignorant et crédule. L'agitation et l'inquiétude furent même plus intenses au sein du peuple qu'avant l'insurrection de 1916. Il est certain que la récente chasse à l'argent fut contagieuse/avait des objectifs suspects. La rébellion de 1916 fut instiguée par l'Allemagne. Depuis longtemps tous les sujets irlandais demeurés loyaux étaient convaincus qu'il en est de même actuellement et que les insurgés irlandais complétaient, en coopération avec les Allemands, un débarquement sur l'un ou l'autre point, sur la côte ouest ou sud-ouest de l'Irlande. Us se montrent tout aussi rassurés depuis que le gouvernement confirma l'existence d'un complot allemand qu'ils ■ manifestaient de crainte avant ce fait. On admet que le gouvernement irlandais possède des preuves absolues de l'existence de co complot et j'ai des raisons pour croire qu'on publiera ces preuves quand il n'y aura plus de doute possible et que la révélation de la source d'où on les tient aura une grande répercussion sur la situation politique intérieure de l'Irlande. Le ,,Times" insiste sur la publication immédiate des preuves du complot. Selon le journal les Irlandais doivent savoir qu'ils ne sont que les instruments dociles entre les mains des Allemands. Quant aux fénians, l'arrestation de leurs leaders les a plongés- dans une sorte de stupeur. Suivant le Correspondant du ,,Daily Mail", à Dublin, le gouvernement irlandais savait que le3 Allemands mettaient tout en oeuvre pour provoquer une-insurrection en Irlande et pour établir dans le pays une base pour son service d'espionnage international et pour ses sous-maïins. U a été établi que l'Allemagne envoya des fonds aux fénians et que ceux-ci, en échange, communiquèrent à l'ennemi d'importants renseignements. L',,Observer" exige que ce nouvel acte do trahison soit réprimé avec une rigueur impitoyable. La politique britannique vis-à-vis de l'Irlande est claire comme le jour. Elle veut rétablir l'ordre, instituer le service obligatoire comme en Angleterre, en Ecosse et dans le pays de Halles, et, enfin, instaurer le Home rule bill. C'est avec cette intention que MM. French et Short, deux ,,ho-merulers" convaincus, se sont rendus en Irlande. Le gouvernement britannique prépare le home rule, mais il faut quelctue temps pour l'appliquer sagement et libéralement ainsi que pour rétablir "la sécurité ooliticiue en Irlande, pour .créer une atmosr*hère plus calme et pour arriver graduellement au service obligatoire. Fénians arrêtés. DUBLIN, 18 mai. (Reuter). On signale l'arrestation des leaders fénians suivants: De Valera, comtesse de Markieniz, Arthur Giftiths, Dillon et Cosgrove, membre du | Parlement. Les relations entre les fénians et !'ennemi. LONDRES, 20 mai. (Reuter). Les autorités communiqueront toutes lés preuves susceptibles d'être publiées d«s relations entretenues entre les fénians et l'ennemi. * v * Lord Rhondda restera. LONDRES, 20 mai. (Reuter.) Officiel. A la demande du président du conseil des i ministres lord RhondcU, contrôleur pour

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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