L' illustration

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s.n. 1917, 09 June. L' illustration. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rj48p5w48q/
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dans la grande phalange héroïque. Nous aurions dû voir déjà, à plusieurs reprises, et présentés comme il le fallait — par de petits effectifs sans doute — mais en corps et de belle façon, les Anglais, les Italiens, les Belges, les Serbes, les Russes, les Monténégrins, les Japonais, les Portugais fidèles... tous les détachements des guerriers de la grande Paix par la Victoire, des volontaires du Droit et de la Civilisation... Nous ne les avons pas vus... Mais voici qu'on annonce pour prochainement l'arrivée des premières troupes américaines toutes vibrantes d'enthousiasme et de force tendue... Est-il possible qu'on les prive de l'honneur et de la joie d'être acclamées par Paris, et qu'on prive Paris de cette effusion magnifique? La capitale doit leur adresser un salut et des ovations qui retentissent dans le monde entier et deviennent la voix du peuple, vox populi, la seule et la vraie-Cette fois-ci, nous voulons voir. Henki Lavedan. JOURNÉES FRANÇAISES AUX ÉTATS-UNIS AVEC LA MISSION VIVIANI-JOFFRE (<CARNET DE ROUTE) Du 15 au 24 avril 1917, en mer. Les traversées heureuses n'ont pas d'histoire. Le croiseur auxiliaire qui nous emporte, Lorraine II, file à une allure régulière, et la vie à bord s'écoule bercée par une mer tranquille, au milieu des conversations graves et selon la discipline de guerre. Les guetteurs redoublent de vigilance et cherchent à l'horizon le périscope ennemi. Les eanonniers sont à leur poste. A la nuit, tous feux éteints, le navire glisse, poursuivant sa course rapide dans les ténèbres. Les antennes de la T. S. F. restent muettes. Toutes les précautions sont prises pour ne pas dévoiler notre présence sur l'Océan et nous opérons des manœuvres propres à dépister le sous-marin allemand qui rôderait dans les parages que nous traversons. D'ailleurs, une bonne philosophie règne dans toute la mission. Nous voguons vers le pays de l'optimisme et l'optimisme règle le rythme de nos cœurs. Le maréchal Joffre est comme toujours calme, méditatif et souriant. Il travaille presque tout le jour dans sa cabine, s'entretient avec ses officiers (1), dicte des notes. Excellent marin, il goûte pleinement le charme de la mer et sa principale récréation est de venir sur la passerelle bavarder quelques instants avec le commandant Maurras en regardant le spectacle, toujours changeant avec la lumière et les heures, de l'immensité des flots. Le maréchal n'en est pas, du reste, à son premier passage. En 1888, revenant d'une campagne au Ton-kin, il traversa les Etats-Unis. Il conte volontiers ses souvenirs. Comme il arrivait dans la baie de San-Francisco, le bateau qui le portait aborda un steamer qui fut coulé. Il y eut des victimes. Aussitôt à terre, le capitaine Joffre fut congrum'ent interviewé par les reporters qui désiraient obtenir de lui quelques détails dramatiques sur l'accident. Mais, quand il vit son récit imprimé dans les journaux californiens, le capitaine Joffre fut surpris de constater que les journalistes l'avaient promu colonel. Il en fit la remarque à notre consul : « Bah ! lui répondit ce dernier, ça n'a pas d'importance. En Californie, il faut être au moins colonel. Les reporters vous ont donné deux galons de plus par courtoisie! » Maintenant que le maréchal a atteint la plus haute dignité de l'armée française, il ne court plus le risque de recevoir de la presse américaine une, promotion fantaisiste. Le Glarde des Sceaux est, lui aussi, en excellente forme. Il a le pied marin et il est déjà enlrainé aux loriguëS excursions en mer. Depuis la guerre, il a visité la Russie et parcotmi dès mers dangereuses. Tous les matins, cri guise d'apéritif, il se livre à une gymnastique vigoureuse, grimpant d'un pont à l'au- (0 Ijh imVïoTi militaire comprend le lieuténant-colone! Fa-. chef de cabinet du maréchal Joffre, le lieutenanf-colûnel Remond,' du G. Q. G., te commandant Requin, de l'état-major général de l'armée, le lieutenant F. de Tessan, de l'état-major Je la X* armée, et le médecin-major Lucien Dreyfus. tre à la force du poignet, et les journalistes américains qui nous accompagnent surveillent avec un vif intérêt ces manifestations de vie intense. Nous avons, en effet, pris à bord MM. Elmer Roberts, de l'Associated Press, et Lincoln Eyre, du World. A part ces détails pittoresques, nos historiographes n'auront pas grand'chose à glaner jusqu'à la fin de la traversée, car aucun incident ne trouble notre marche. Pas la moindre alerte. Les dieux, comme dit Y Odyssée, nous ont été constamment propices et rien n'a pu altérer la faveur du Destin. Le 24 au matin, nous voici devant les côtes américaines et, convoyés par une escadrille de contre-torpilleurs de haute mer qui nous a rejoints pendant la nuit, nous arrivons devant Hampton Roads. L'ancre est jetée en face du fort Monroe. Le soleil s'épanouit. Tous les bateaux en rade sont pavoisés. Une atmosphère de fête printanière nous enveloppe tandis que, tout autour de nous, s'échangent les saluts de bienvenue.M. Viviani, le maréchal Joffre et les autres membres de la mission se tiennent sur la passerelle. Chacun se découvre quand la fanfare d'un cuirassé voisin attaque la Marseillaise et ensuite l'hymne américain. Ces accords fraternels exaltent notre espérance. Dans ce clair matin d'avril, au moment où nous devenons les hôtes de la République américaine, ils nous apportent les vœux d'un peuple et de nouvelles promesses de victoire. Et comme Lincoln Eyre demande au maréchal sa première impression, il reçoit cette réponse: « Comment ne pas être heureux un jour pareil ! C'est le soleil de France qui brille pour nous dans la pureté du ciel si bleu d'Amérique et nous ne saurions débarquer sous un meilleur présage. » Déjà les premiers visiteurs arrivent : le général Vignal, notre attaché militaire, et le commandant de Blanpré, notre attaché naval. Ils sont accompagnés par le lieutenant-colonel Spencer Cosby, naguère attaché militaire à Paris, et qui est mis à la disposition du maréchal Joffre pendant la durée de sa mission aux Etats-Unis. Puis, c'est l'amiral Henry T. Mayo, commandant en chef de la flotte de l'Atlantique, qui vient, avec son état-major, présenter ses devoirs au chef de la mission et au maréchal Joffre. Il est- visiblement ému, et, quand il presse la main du vainqueur de la Marne, il laisse tomber ces simples mots : « Voilà le plus grand honneur de ma vie. » Nous sommes invités à visiter le vaisseau-amiral, le Pennsylvania, mouillé non loin de Lorraine II. C'est le plus moderne des navires de guerre américains. Les matelots et les soldats d'infanterie de marine ont belle mine et fière allure. Le maréchal Joffre prend un visible plaisir à les regarder. On lit dans tous les yeux qui se fixent sur le grand chef une ardente curiosité et une joie sincère. Le maréchal grimpe dans les tourelles, examine minutieusement l'artillerie, écoute les explications qui lui sont données par les officiers ou par l'amiral Chocheprat. Nous faisons même un tour aux cuisines. De la boulangerie s'échappe une délicieuse odeur de brioche chaude : « C'est un parfum que les Boches ne connaissent plus! » dit l'amiral en riant, et nous goûtons les brioches dorées. Quand nous repartons vers Lorraine II, l'amiral Mayo demande à ses hommes un triple hourra en l'honneur du maréchal Joffre: « Hello, boys, three clieers for the great marshal Joffre! » Et mille voix vibrantes s'échappent des poitrines gonflées d'émotion.A une heure de l'après-midi, l'ambassadeur de France monte à bord de notre croiseur. Il est accompagné par le major-général Ilugh L. Scott, chef de l'état-major. le contre-amiral Hitse, M. Long, sous-seCrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, M. Franklin D. Roosevolt, sous-secrétaire d'Etat à la Marine. Toute la mission se transporte sur le Mayflower, le yacht présidentiel, qui nous conduira à Washington. Le gracieux Mayflower mérite bien son nom. Il est coquet comme une fleur de mai et sa ligne est d'une rare élégance. Il balance sa blancheur sur les eaux jaunes du Potomac, tandis que de ses cheminées monte un panache noir. UNE RÉCEPTION INOUBLIABLE 25 avril. Nous approchons de Washington. Vers 11 heures, le Mayflower se trouve en face de Mount Vernon où repose la dépouille du fondateur de la République américaine. Une cérémonie réglementaire se déroule pieusement. Sur le pont, un piquet d'infanterie de marine rend les honneurs tandis que la musique joue le Star Spangled Banner. Puis, un clairon exécute une sonnerie dont les notes prolongées s'épanchent mélancoliquement. Les membres de la mission, groupés autour de M. Viviani et du maréchal Joffre, se découvrent ou font le salut militaire tandis que la colline verdoyante où dort George Washington glisse peu à peu devant nos yeux. Un peu plus loin, à Alexandrie, des centaines de curieux groupés sur le rivage acclament les passagers du Mayflower. Les sirènes des bateaux et des usines, les sifflets des locomotives commencent un concert bruyant qui annonce notre arrivée. Déjà nous distinguons les monuments de la capitale, les flèches des églises, la colonne — taillée en forme d'obélisque — élevée à la mémoire de Washington. Nous sommes à quai à midi. M. Lansing, ministre des Affaires étrangères, ainsi que le major-général Scott et l'amiral Fletcher, viennent souhaiter la bienvenue à la mission française. A terre, des groupes représentant les divers départements ministériels, les diplomates accrédités par les nations alliées ou neutres, la mission britannique, conduite par M. Balfour en personne, nous attendent. Le protocole, au milieu de toutes les présentations, se nuance de marques de réelle affection. Nous sommes accueillis comme des parents qui, ayant passé par de rudes épreuves, sont choyés avec de chaudes paroles et des gestes particulièrement gracieux. Tandis que des détachements de cavalerie nous escortent, l'on nous emmène en automobile à travers la ville. Partout des airs de fanfare, des cris, des ovations, montent vers nous. C'est une véritable débauche d'acclamations, de couleurs alliées, de fleurs, de sourires. Sur notre chemin des milliers d'écoliers et de fillettes vêtues de blanc avec des écharpes tricolores et cent mille personnes ne cessent de crier leur admiration pour la France. Les ministères, les banques, les usines, les maisons de commerce, ont donné quelques heures de répit aux fonctionnaires et employés pour qu'ils puissent participer à la fête. Et tout le monde s'en donne à cœur joie. Les vivats éclatent dans tous les groupes et c'est une chaîne de voix ininterrompue qui porte au maréchal le premier hommage de la nation américaine. « Joffre! Joffre! » crie-t-on de toutes parts — « Viviani !» — « France !» — « Vive l'armée française! » — « Bravo, la France! ». Les voix montent, se mêlent, semblent parfois diminuer pour reprendre plus fortes, plus vibrantes, plus enthousiastes. Toute la population de Washington est descendue dans la rue pour voir le vainqueur de la Marne. Des mères présentent au maréchal Joffre leurs enfants qui lui envoient des baisers. Les bouquets pleuvent sur les voitures. Des roses et encore des roses. Toutes les classes se sont mêlées dans une intime communion patriotique. Les vieux vétérans de la guerre civile, les clubs de femmes, les sociétés politiques, les gens de couleur, les étudiants, les ligueurs de toute opinion, tendent les bras vers les Français, et le refrain magnifique s'échappe de toutes les lèvres: « Vive la France! » Devant la bibliothèque du Congrès et le Capitole, la foule est particulièrement compacte. Après avoir contourné le monument de la Paix, nous nous engageons dans l'avenue de Pennsylvanie. Devant la statue de La Fayette, tout enguirlandée de fleurs, c'est une explosion de joie inouïe et des acclamations frénétiques quand paraît l'arrière-petit-fils du héros, le marquis de Chambrun. Enfin, après une « parade » d'une heure, nous atteignons la maison de M. Henry White où doivent séjourner les chefs de la mission. Partout des drapeaux étoilés ou tricolores. Chaque citoyen de Washington s'est également muni de l'emblème national et, de quelque côté que l'on tourne les yeux, ce sont les couleurs aimées qui s'agitent, qui frémissent, qui flottent, qui célèbrent notre venue. Un déjeuner intime réunit les membres de la mission à l'ambassade de France qu'entoure une masse compacte de Manifestants. A plusieurs reprises M. Viviani et le maréchal Joffre sont obligés de paraître sur le balcon, pour calmer l'effervescence amie des habitants de Washington qui ne se lassent pas de crier: « Joffre! » et « Vive la France! ». Tonte la journée des scènes pareilles se reproduisent. Chez M. White, les télégrammes de bienvenue, les invitations, les lettres, exprimant l'amour de la France, s'accumulent. D'heure en heure, il en arrive des centaines... Les gouverneurs des Etats, les maires, les présidents d'Universités, les présidents des Sociétés savàntes, les présidents des grands clubs, les présidents des grandes associations commerciales, financières, industrielles, les présidents des untens ouvrières, les chefs des vastes entreprises américaines, tous ceux qui comptent dans la nation réclament la mission française chez eux. Et il y a aussi les dépêches des inconnus, des petits, des humbles, qui veulent seulement exprimer leur dévotion à la France, témoigner de leur gratitude pour les services qu'elle a rendus, dire leur confiance dans la victoire. La presse aussi est empreinte de cette ferveur 9 Juin 1917 L'ILLUSTRATION No 3875 — 535

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