La barbarie Allemande: étude de moers militaires prussiennes

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01 December 1918
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s.n. 1918, 01 December. La barbarie Allemande: étude de moers militaires prussiennes. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1c1td9np35/
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La Barbarie Allemande Etude de mœurs militaires prussiennes Dépôf général : LIBRAIRIE IXELLOISE, chaussée de Wavre, 55, Ixelles-Bruxelles La Barbarie Allemande. Cette étude était destinée à paraître en brochure, mais nous croyons préférable d'en publier le texte en édition populaire à 20 cllles. Le travail sera complet en trois feuilles. Nous avons estimé également que quelques hommages aux nôtres en relèveront l'intérêt. @%©@%s@%9©%s @%@ D @%®©%s Salut à ceux qui □ le méritent ! Après cinquante mois de séparation, ils nous reviennent fiers et invaincus, l'armée belge, ses généraux et le Roi, son chef suprême. Honneur à eux qui n'ont jamais désespéré du salut de la Patrie, et qui, pour l'assurer, se sont sacrifiés sans compter; ils ont prouvé qu'un pays, quelque petit qu'il soit, qui a conscience de ses devoirs, ne peut et ne sait périr. Vive le Roi ! Vive l'armée ! Quand nous acclamons l'armée, nos cris ne s'adressent pas uniquement à ceux qui nous reviennent. Martyrs du devoir, des milliers sont tombés au service de la Patrie. Si nous jouissons aujourd'hui de la liberté et du droit de témoigner notre allégresse, c'est au sacrifice de leur jeunesse que nous en sommes redevables. C'est grâce à eux que la Belgique est libre. Aussi, en ce jour béni, est-ce à eux que va notre souvenir et saluons-nous avec une respectueuse émotion la mémoire de ceux qui sont tombés au service da la plus sainte des causes : la défense de la Patrie et du sol natal. Qu'ils reposent en paix au sein de cette terre qu'ils ont sanctifiée par le sacrifice de leur vie. Salut à vous, martyrs de la Liberté ! Plus heureux, mais non moins héroïques sont nos soldats blessés et mutilés. A ceux-là du moins, le Pays pourra témoigner sa gratitude et reconnaître les sacrifices qu'ils ont faits. Vive le général Léman ! Vivent les blessés et les mutilés de la guerre ! Séparer des blessés le souvenir de celle qui fut leur ange tutélaire serait un acte impardonnable. Si le Roi Albert s'est montré grand sur les champs de bataille, la Reine, dans son rôle d'infirmière, s'est révélée la digne compagne de son mari. C'est pourquoi, nous faisant, nous en sommes convaincus, l'organe de milliers d'hommes reconnaissants qui, avant nous déjà, ont respectueusement salué non la couronne de la Souveraine mais la cornette à croix rouge de l'infirmière, nous associons Son nom à celui du Roi en criant de toutes nos forces : Vive la Reine Elisabeth! Tandis que là-bas l'armée arrosait de son sang les rives fangeuses de l'Yser, ici, au pays, les représentants de l'autorité civile parce que trop énergiques et des concitoyens de tout rang parce que trop patriotes s'attiraient le poids de la colère et de la vengeance de l'étranger. Les uns ont payé de leur vie, d'autres d'années de dure captivité leur dévouement à la Patrie. Saluons avec respect la mémoire de ceux qui sont morts victimes de leur courage ou de leur dévouement. Salut à Adolphe Max et à^.tous les condamnés politiques de tout rang et de toute condition ! Tandis que cramponnée au dernier coin du pays demeuré libre, l'armée faisait valeureusement son devoir, dans la Belgique occupée une institution nationale assurait le ravitaillement de la population civile demeurée au pays et, en la soustrayant à la famine, travaillait à la reconstruction de la Belgique de demain. Le C. N. a été le volant régulateur de notre vie économique durant l'occupation et a bien mérité de la Patrie. Aussi souhaitons-nous de tout cœur de voirM. Franqui et certains de ses collègues associés aux hommes auxquels sera réservée la lourde tâche de réédéfier les assisses de la nouvelle Belgique politique et économique. Quand nous disons C. N., nous entendons parler de l'institution toute entière dont il serait difficile de séparer le nom des Etats-Unis, de l'Espagne et des Pays-Bas qui ont facilité et rendu réalisable la tâche du C. N. C'est pourquoi nous acclamons avec une respectueuse reconnaissance le nom du marquis de Vilialobar et de M. van Vollenhoven ainsi que celui des gouvernements de la Hollande, de l'Espagne et de l'Amérique. Bref! Sans distinction aucune, nous saluons avec respect, émotion et reconnaissance,tous ceux qui, à quelque titre que ce soit, ont souffert pour la Belgique, se sont consacrés à Elle, se sont dévoués pour Elle. Honneur à eux tous et vive la Belgique libre de l'esclavage, une et indivisible! Volonté !... Réalisation !... Carfe posfale non-censurée publiée en 1915. i 11914 - L'Attente -1918 | C'est le titre d'une charmante mélodie qui vient de paraître. L'auteur, M. Constantin Petit, a bien voulu nous autoriser à en reproduire les paroles : i Depuis quatre ans que la Patrie Lui ravit l'époux bien-aimé, Une éternelle rêverie Berce son cœur par lui charmé, Ses grands yeux d'or noyés de larmes Sur un portrait sont en repos, Extasiés, fous, pleins d'alarmes, Ils semblent dire à ce héros : Reviens 1 reviens î qu'à ma souffrance Enfin succède un pur bonheur, Reviens charmer mon existence Des meilleurs élans de ton cœur. Seule une voix gentille Vient troubler ce calme pieux; C'est un chérubin, c'est leur fille Priant pour lui le Roi des cieux. II Sous le ciel gris d'un coin des Flandres, Tout baigné d'un sang généreux Un essaim de pensées tendres Assaillent le cœur de nos preux. Quand par moments l'âpre mitraille Se lasse de cracher la mort Sur l'immense champs de bataille, Un vent de rêve éfreinf d'abord Le fier soldat noir de fumée, Pensant aux siens laissés là-bas : Il les revoit l'âme charmée Et de loin il leur tend les bras. Seule une voix terrible Le tire de ses pensers doux, C'est le canon, La guerre horrible, attise son pâle courroux. III Combien d'énivranfes pensées Eclosent dans ce camp lointain, Où, depuis des mois, des années Il rêve au bonheur que demain La douce Paix, l'étoile pure, Répandra sur l'humanité, Cicatrisant la meurtrissure De ses fers de captivité! En attendant un doux mirage Se présente à ses yeux ravis : C'est des aimés la fendre image Lui souriant comme , jadis. Seule une voix mystique Efreint fout le camp et l'endort : C'est celle d'un vent de Belgique, Chargé d'amour, de réconfort. Clairvoyance ! Rendant compte de la dernière visite de Guillaume 11 au front ouest, Marcel Hutin le fit en ces termes dans 1'" Echo de Paris „ : " Le kaiser est venu au G. Q. G. (lisez Grand Quartier Général) P. P. C. (pour prendre congé). Jamais M. Hutin n'a mieux dit et jamais aussi information sensationnelle n'a été rédigée en moins de mots. La Duplicité allemande. Au point de vue belge, l'Allemagne républicaine s'est montrée la digne héritière de l'Allemagne impériale : la première n'a pas plus fidèlement observé les conditions de l'armistice que Guillaume II n'a respecté les engagements de la Prusse en 1914. Pour apprécier sous leur véritable jour les incidents qui ont terrifié dimanche dernier la population bruxelloise qui, après avoir laissé paisiblement partir la soldatesque allemande, ne demandait qu'à fêter la liberté reconquise et le prochain retour de son Roi et de son gouvernement national, il faut se souvenir des menaçantes paroles prophétiques plus d'une fois proférées par des allemands durant ces deux dernières années : "Si nous sommes forcés de quitter Bruxelles, nous mettrons le feu au quatre coins de la ville „. Jusqu'à dimanche, nous avons toujours considéré ces paroles comme de stupides bravades; mais aujourd'hui, nous souvenant de ces menaces, la catastrophe du 17, nous apparaît sous son véritable jour : œuvre de vengeance, elle a été froidement préparée. Que l'on ne se méprenne pas sur le sens ou la portée de nos paroles : à Arkhanghel déjà un attentat en tout point semblable à celui de dimanche fut perpétré et les victimes n'hésitèrent pas à attribuer l'incendie des navires chargés de munitions à une main criminelle. Pourquoi celui qui ose se parjurer à la face du monde hésiterait-il, en effet, à placer une machine infernale à horloge dans un chargement de munitions pour les faire exploser ? Ecartons même un instant l'idée de la préméditation et de la préparation de l'attentat et nous aboutirons cependant aux mêmes conclusions : le manque de précaution est-il moins criminel ? Rien n'est venu entraver les opérations d'évacuation : l'armée belge aussi bien que 11a population civile n'ont retardé en aucune façon la retraite de l'ennemi car tout le monde, sans distinction, n'était que trop heureux d'en être débarrassé. Certaines autorités militaires,des officiers entre autres, ont été vues en automobile quelques instants encore avant les premières explosions. Rien, sinon la malveillance, ne les a donc empêchées de porter à la connaissance soit des avant-gardes belges, soit des autorités civiles, le bourgmestre par exemple, des communes sur le territoire desquelles les convois de munitions se trouvaient à l'abandon,de l'impossibilité où l'armée allemande se trouvait d'emporter ce dangereux matériel de guerre, afin de leur permettre de prendre les dispositions nécessaires pour en assurer la garde. ' 'iMais en ce faisant la préméditation et la préparation de l'attentat se seraient révélées de la plus irrécusable manière si les explosions étaient parties d'un train ou d'un wagon étroitement surveillé- C'est là la raison pour laquelle on a laissé tes intéressés dans l'ignorance du danger que couraient leurs administrés. De cette façon l'Allemagne peut faire remonter la cause initiale de la catastrophe à l'intervention de tiers étran-. gers à l'autorité militaire, de voleurs ou de pillards, par exemple. Malheureusement pour les Allemands, nombre de faits se retournent contre cette version et prouvent soit une négligence grave ou une préméditation criminelle également contraires aux conditions de l'armistice : le fait se reproduit trop souvent dans les environs de Bruxelles; les propos dangereusement accusateurs échappés autrefois aux nationaux de l'ex-kaiser parjure ; la Après le rêve... simultanéité des explosions qui se produisent, presque à la même heure, à des endroits distants de plusieurs kilomètres les uns des autres, tout prouve que l'attentat a été prémédité. Sous un autre aspect, cette constatation fait ressortir une fois de plus la duplicité et la déloyauté de nos ennemis. Que de fois n'avons-nous pas vu les Allemands se lamenter dans leurs communiqués sur le sort de la population civile que menaçait le feu de leurs adversaires en marche ? Que n'ont-ils dit à propos des victimes faites à Lille par l'explosion d'un dépôt de munitions que la bombe d'un aviateur avait fait sauter ? Mais en toute conscience, dites-le nous ? Que peut-on attendre de bon d'un allemand, pris individuellement, quand la natton entière se fait attribuer par le monde entier, à cause de sa brutalité et de sa férocité, le peu enviable surnom de " Barbares | 1870 -1914 | Septembre 1870. Les Fils des Huns. Ce sont bien eux, toujours, avec leurs mains avares, Leurs yeux rusés, leurs instruments de feu, Toujours des ravageurs farouches, des barbares, Frappant partout gens et choses de Dieu. Strasbourg.a beau crier : Laissez sortir les femmes, l^s petits cœurs, les vieux au corps ployé, Tout ce qui ne peut pas vous renvoyer vos ilammes ! — Ils restent sourds, sans honte, sans pitié. Un saint évêque dit : Epargnez les malades, Les murs gardiens des merveilles de l'art. Ma vieille cathédrale aux sublimes arcades, Et dont la flèche émeut tant le regard I... Et le cruel Werder répond à sa demande Ces mots affreux : Point, c'est par la terreur Que j'espère bientôt, que le soldat se rende Et sous mes pieds, abaisse sa valeur ! Et le mortier reprend sa manœuvre infernale, La bombe en feu plane sur les abris Et tout, bibliothèque, hospice, cathédrale, Jonchent le sol de chauds et noirs débris/ Le sang coule à torrent, et si la noble place N'est secourue, hélas! c'est un tombeau Autour duquel, longtemps les filles de l'Alsace Des gens du Nord maudiront le fléau. Horreur! et voilà bien des siècles qu'on dépense Esprit et cœur pour en arriver là, Pour voir recommencer avec plus de science L'œuvre sans nom des hordes d'Attila. Auguste BARBIER. □ Les Allemands sont des Barbares. Le lecteur est prié de tenir compte du fait que cette monographie de la \barbarie allemande a été écrite au commencement de l'année 1917. Depuis les événements ont marché.Si les uns sont venus confirmer en partie les pronostics de Fauteur, d'autres altèrent, quelque peu, la valeur ou le sens de certaines appréciations. " Grotius, si humain fût-il, ne laissait pas de reconnaître à tout état belligérant le droit de traiter en ennemis les enfants, les vieillards,les femmes, les malades ; nous nous demandons si Grotius avait le cerveau fait comme le nôtre ? On disait jadis : "Fais à ton „ennemi autant de mal qu'il te sera possible,,. La civilisation moderne dit au contraire : "Ne fais à ton ennemi que le mal qu'il faut lui „ faire pour le contraindre à demander la paix,,. Telle est notre maxime et nous tenons pour un barbare tout chef d'armée qui en pratique une autre„. (1) Nous avons été mêlés trop directement à la guerre mondiale de 1914-1918 pour ne ' pas connaître les conceptions des généraux allemands en matière de guerre. Aujourd'hui, comme on le pratiquait jadis, ils ont fait à leurs ennemis, et-aux belges en particulier, tout le mal qu'il leur a été possible de leur faire. Détail savoureux qui prêterait à rire si le sujet n'était pas si lamentablement navrant : ' quel est le personnage qui a décerné le peu glorieux et enviable surnom de "barbares,, aux allemands? C'est le Kaiser Guillaume II lui-même qui, haranguant les troupes expéditionnaires en partance pour la Chine, après le soulèvement des Boxers, prononça ces inoubliables paroles qui stigmatisent et flétrissent à jamais, l'empereur Guillaume et ses Huns, comme il a appelé ses soldats : "Quand vous rencontrerez l'ennemi, vous le battrez, dit l'une des versions contemporaines de son discours à Bremerhaven, le 27 juillet 1900. Vous ne ferez pas de quartier. Vous ne prendrez pas de prisonniers. Tout ce qui tombera entre vos mains doit être à votre merci. Comme, il y a un millier d'années, les Huns, sous la conduite d'Attila, se firent une réputation de courage, par laquelle ils 1. ta f.uerre et la Paix perpétuelle. G. Val&ert. ReYue des Deux Mondes, 1-5-18^4. BRUXELLES, 1" DECEMBRE 1918. — NUMERO 1. plyx : 20 CENTIMES

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