La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1915, 25 June. La Belgique: journal des réfugiés. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3r0pr7p74m/
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Vendredi, 25 Juin 1915.1 : «jk V- «»■ - <K. - ^ ^ Quatre pages » 5 Cents.\ fèr* ^Lrané®. ftlo. 214 ] LA BELGIQUE ABONNEMENTS: rmdîs. r i a. 3.25 3 » 3.50 Etranger: le port en sus, à raison de 75 etnts par mais Administration-Rédaction: 105, GOUDSCHE SINQEL - ROTTERDAM TÉLÉPHONE 2497 Journal desiKefugies Directeur et rédacteur en chef: G. LAN DO Y et J. WAPPERS. ;,Avant qu'on anéantisse notre armée, il faul qu'on me marche sur le corps." ALBERT, Roi des Belges. ANNONCES: La ligne ,£ 20 cents ] Petites ann., la ligne 15 cents Pour la publicité s'adresser à L'ADMINESTRATION DU JOURNAL 105, GOUDSCHE SINGEL - ROTTERDAM I ' ' ~T>' LA GUERRE EST L'OEUVRE DE L'ALLEMAGNE Llemaone et i'aotricls ont eu l'initiative ie la guerre L'idée seule qu'elle eût pu ainsi nous oblige à entrer en conflit avec' la plus forte coalitio: qu'on eût connue dans l'Histoire serait asse pour faire éclater en une sainte colère tout c Ique l'Allemand a d'estime de lui-même et 1 sentiment du droit de son pays à être l'artisa: îde sa propre destinée. Pourquoi laisser circule Ides légendes aussi dangereuses? Pourquoi n pas admettre ce qui est, ce qui doit être la vt ri té, à savoir qu'entre Vienne et Berlin ton fut conjointement préparé? Nous serions de esclaves, indignes des hommes qui établirez jla prédpminance prussienne en Allemagm nous serions comme les palefreniers endormi de Duncan dans Macbeth, si, cinquante an après Sadowa, les choses s'étaient passées au rtrement." L'ultimatum autrichien, /auquel on exigeai une réponse dans les quarante-huit heures, es remis à Belgrade après que l'Autriche eut ei dormi l'opinion par les indications les plus rai surantes, au moment où le Président de 1 .République et le Ministre des Affaires Etrai gèTes français se trouvent en Russie, où l'An bassadeur de Russie a quitté Vienne, où le Pr< "fiident du Conseil Serbe a quitté Belgrade. ( est le gnet-apens. Lettre du baron de Giesl, ministre d'Autr ehe-Hongrie, au comte Berchtold. Belgrade, le 21 julliet 191 Si nous sommes résolus à formuler de va: tes exigences liées à un contrôle efficace (es lui seul nous permettra de nettoyer les écuric d'Augias où se nouent les intrigues panserbes il nous faudra envisager toutes les conséquei ces possibles et avoir dès l'abord la forte fei me volonté de tenir jusqu'au bout. Des demi-mesures, des exigences suivies c longs pourparlers et aboutissant à un eompri mis bâtard, .uilà le c^ap lo plus net gui poui rait atteindre le prestige de l'Autriche-Hoi grde en Serbie et sa position de grande pur sance en Europe. (Livre Rouge autrichien, pièce 6 / La cause de la guerre, c'est l'ultimatum ai trichien à la Serbie. Cet ultimatum imposa des conditions telles, que son acception entra nait pour ce pays un véritable aveu de dépei r dance. Or, il est aujourd'hui prouvé, malgré i les dénégations officielles, que le texte de cet z ultimatum avait été rédigé d'avance entre les e deux chancelleries de Berlin et de Vienne. e a Le Livre Blanc allemand déclare lui-même: r „Dans ces circonstances, l'Autriche était obli e gée de se dire que ni sa dignité, ni le souci de son salut, ne lui permettaient plus de restei t spectatrice inactive de ces menées (serbes). Le s Gouvernement impérial et royal nous fit con-t naître sa façon de voir et nous demanda note ^ avis. Du fond du coeur, nous avons pu dire à s notre allié que nous étions d'accord avec lui s sur la manière d'envisager la situation, et l'as-. snrer que toute actfbn qu'il considérait comme nécessaire pour mettre un terme au mouvement dirigé en Serbie contre l'existence de la Monar-t chie aurait notre approbation. En agissant ain-;t si, nous avions parfaitement conscience qu'utu i- démarche belliqueuse de l'Autriche-Hongrif s- contre la Serbie pouvait faire entrer la Russie a dans l'arène et, conformément à notre devoii l- d'allié, nous entraîner nous-mêmes dans une i- guerre." (Livre Blanc allemand, préface p. 4-5) 1» ) Un écrivain célèbre allemand, M. Maxitai li^n Harden. qui passe e î général pour bier renseigné, fait à ce sujet les remarques suivantes de la plus saisissante évidence: '' „S'il était seulement concevable que le Chan-5- celier allemand ne connaissait pas dans 1e der r nier détail ce que l'Autriche allait demander à s Belgrade, s'il était seulement concevable que ), nous ayons pu être surpris par cette bombe i- qu'était la note à la Serbie: alors il faudrai' dire que nous nous trouvions dans une situa tion plus humiliée qu'aux jours de la Confé e dération germanique et que nous n'étions pa: >- les alliés de l'Autriche, mais ses laquais. No '♦ trt orgaeiî national s® révolta-ait castre ut i- allié qui, sans daigr -r nous consulter, eût pla ï- cé sur nous le fardeau principal de l'action engagée. Dans de telles conditions, en effet, l'ai .) liance n'est plus ce qu'elle était, elle nous de vient beaucoup moins favorable. L'Autriche : i- à employer la plus grande partie de son £rmée t à garder ses frontières contre l'Italie, la Rou l- manie, la Serbie et le Monténégro avant qu i- ( lie puisse nous aider contre une attaque Misse L'offensive italienne Violente canonnade sur tout le froni italien. -« Un vapeur italien s'empare d'un bateau allemand qui ravitaillait Ses sous-marins. Communiqué officiel ROME, 24 juin. — Communiqué officiel du général Cadorna: Le duel d'artillerie a augmenté d'intensité tout le long du front. Pendant la nuit l'ennemi a tenté par trois fois de forcer notre position, dans les districts montagneux occupés par nous sur le Freikofel; il fut repoussé. Il a laissé 200 morts sur- le terrain. L'Autriche met en ligne ses troupes d'élite BRESCIA, 23 juin. — On a maintenant la preuve que l'Autriche emploie ses troupes de première ligne contra l'Italie. Les derniers prisonniers faits sont en effet des hommes jeunes et forts de dix-huit à vingt-huit ans. D'après ces prisonniers, toutes les voies ferrées du sud de l'Autriche sont employées au transport de troupes \ers la frontière italienne. Les révoltes, en Dalmatie ROME, 23 juin. — Des nouvelles alarmantes arrivent de Dalmatie. De graves désordres auraient éclaté dans les îles, ainsi qu'à Raguse, Makarska, Almissa, Splaito, Trani, etc., contre les autorités autrichiennes. Des massacres auraient eu lieu. Malborghetto évacué sous peu GENEVE, 22 juin. — Les Italiens bombardent avec ardeur les positions autrichiennes à Mortisch, Moos et Helm. L'ennemi s'est retiré dans le val Dayona, Malborghetto est en feu. Les Autrichiens se préparent à évacuer cette place. Volontaires allemands contre l'Italie . BERNE, 21' juin. — Un soldat allemand de la classa 1916 écrit du dépôt de Carlsruhe à sa famille, habitant Berne, qu'on a demandé au dépôt des volontaires pour le front italien, et quil s'est engagé. Le butin fait à Monfalcone ROME, 23 juin. — Outre les trois navires de guerre en construction trouvés à Monfalcone, les autorités ntaliennes se sont emparée® de Jsl. navires maijïhaiwia, 24 voiliers, 30 ! canots automobiles, 5 aéroplanes et d'un important dépôt de torpilles de mines et de munitions ainsi que de 3 canons. Les trois navires en construction sont deus superdreadnoughts et un croiseur; ils pourronl être lancés d'ici à peu de mois et seront alor; conduits à Castellamare ou à Gênes. Le butin des Italiens à Monfalcone s'élève donc à plusieurs centaines de millions. Mentalité autrichienne La Légation d'Italie à La Haye nous communiqué:Les Autrichiens se Retirant laissent partoui des traces de leur mentalité. Sur des arbre: dans la région au delà de l'Isonzo, près de Moufalcone, ils attachèrent de petits placard; imprimés en très mauvais italien, invitant no; soldats à la désertion. L'un d'eux, évidammenl rédigé par quelque espion de la police autri chienne, dans le but de faire croire qu'il avail été écrit par un Italien passé à l'ennemi porte la signature d'un soi-disant désarteui italien; mais il est conçu dans une forme si grotesque qu'il a l'air d'une caricature et révèle son origine Ces appels provoquèreni dans nos rangs la plus vie hilarité at un sentiment de compassion pour une armée réduite à de si sottes manoeuvres. Un autre épisode témoignant des méthodes de l'ennemi, vis-à-vis de notre attitude chevaleresque, est la suivant Dans la nuit du 17 au 18 juin trois officiers médecins sortirent de nos retranchements dans la région de Plava avec quatre porteurs da blessés, mais ils se trouvèrent bientôt entourés par des patrouilles du service sanitaire ennemi, composées, cependant, pour la plupan de militaires. Les nôtres et les Autrichiens se' mirent d'accord pour soigner las blessés sans se molester réciproquement. Peu après deux seulement de nos porteurs rentrèrent el informèrent de ce qui était arrivé. Ni les trois officiers médecins, ni les autres deux porteur; étant rentrés, 'on envoya un parlementaire pour obtenir de l'ennemi la restiution du per sonnel sa ni taira arbitrairement retenu. Le 1S juin le parlementaire n'était pas encore re venu; le soldat qui l'avait accompagné rentrs seul dans nos retranchements et porta une note écrite en allemand, dans laquelle il étai dit que notre parlementaire était retenu ayarr fait des 'signaux vers nous. Nous répondimei qu'aucune intelligence n'existait entre lui e1 nos avant-postes; mais, jusqu'au 20 juin,_ n les officiers médecins, ni les porteurs, ni h parlementaire n'étaient revenus. Des procédés pareils doivent être dénoncés au monde civilisé. Le Cercle de Fer BeSgiqufe et France Lee allemands ont contre attaqué sur divers points. Mais ils ne soi. parvenus nulle part, à briser l'offfensive f mçaise. Depuis plus die deux mois qi " la direction des opérations est passée -aux A' iés sur ce front, les allemands essaient péric '.iquement de ae ressaisir par une brusque &éi e de contre-attaques menées avec une incoi .estable violence. Mais l'effet de ces eoubnessai a est absolument nul et les Alliés continuent à noue signaler des avantages qui, en Alsat surtout, sont fort importants. Russie De toutes parts, il se confrme que les Russes disposent encore de troi pes innombrables et qu'ils n'ont guère été arr tés dans ces derniers temps que par la péni rie de munitions. Le mal était grave, certes, n ais il n'était pas irréparable, puisque des inanitions ont pu être importées en quantités enormes, depuis lors, par Archangal, et que a ravitaillement doit être, en ce moment, normalement rétabli sur tout Le front. Les austro-ailemands, qui ne se tiennent pas de joie depuis la reprise de Lainberg s'efforcent cependant de taire ci ire que les derniers combats furent achan.-'s. Or. il est ma-. nifeste que Lemtejr n'a été nfendue t|ue pour la forme, par cLes troupes -'a couverture qui protégeaient la retraite, en organisant simu- ■ lacre de défense. Mais jamais les austro-Allemands n'avoueront qu'ils ont enfoncé une: porte ouverte. Il ; faut, pour leurs populations, que Lemberg soit i une grande victoire.... ; Au fait, n'ont ils pas pav isé, à Berlin, lors - de la PRISE de Bruxelles? G. L. ! Nos dép€4>hes. Etats-Unis et Allemagne L9 voyage de Dernburg. Le " Berliner Tageblatt „ publie, sons toute réserve, une nouvelle qui lui est parvenue de . Gôteborg par un détour et suivant laquelle le vapeur " Bergensford sur lequel Dernburg a entrepris son voyage vers l'Europe, aurait été arrêté par un navire de guerre anglais et conduit à Kirkwall. Le " Bergensford „ devait arriver avant-hier à Bergen. , La succession de Bryan. WASHINGTON, 24 juin. — Le président 1 Wilson vient de nommer M. Lansing, conseiller au Département d'Etat, secrétaire d'Etat en qualité de successeur fi, Bryan. La Guerre dans les Airs. Un Zeppelin fut détruit. Il y a quinze jours environ un communiqué ; officiel anglais annonça que des aviateurs anglais avaient lancé des bombes sur les hangars de Zeppelins à Evere, près de Bruxelles, mais qu'on ne savait pas si un aéronef s'y trouvait à ce moment. Voici que la " London Gazette „ annonce que le lieutenant J. Ph. Wilson et le sous-lieutenant J. S. Mills, du corps des aviateurs de marine, ont reçu la croix d'honneur pour avoir, le 7 juin, après un vol de nuit prolongé en terri-; toire ennemi, détruit un Zeppelin dans les i hangars en question. Sur mer Un sous-marin anglais torpille un trawler allemand. SKAGEN, 23 juin. — Le trawler à vapeur ■ " Nord P C 194 „ de Geeitemunde a été torpillé par an sous-marin anglais. L'équipage à l'exception du capitaine, a été recueilli par un autre traw'er. Bonne Prise. ROME, 23 juin. — On télégraphie de Sestri i que le steamer italien " Duca degli Abruzzi „ s'est emparé d'un bateau à moteur allemand ! entièrement chargé de benzine. La prise a en • lieu en pleine mer. La cargaison était destinée » évidemment à, des sous-marins. En Suède Où vont les sympathies suédoises? De tous les pays du monde, le plus germa-' nophile est sans contredit la Suède. Il y a des . degrés dans la germanophilie. Les Suédois on . tranquillement franchi tous ces degrés et ils sont plus allemands que les allemands. Il importe que tons les Belges sachent cela l eux qui ont tant intérêt, en ce moment, i . compter leurs amis. Il n'est pas jusqu'au moindre littérateur on ! artiste suédois qui ne soit en allemagné poui - y admirer de plus près la beauté de la Kultui ■ en temps de guerre. 5 Mais il est un littérateur suédois? qui fai ; mieux encore. C'est le nommé Lugo Lennquist [ Il en est à admirer les Turcs, parce qu'ils soni > les alliée des allemands et il vient de passeï des semaines dans les tranchées de Gallipoli ; d'où il revient — à Berlin, bien entendu — plein du plus vif enthousiasme.... Combats violents autour de Galonné, Succès français en Alsace et en Lorraine, Communiqué de 3 heures PARIS, 23 juin. — Communiqué officiel de 3 heures: Au nord d'Arras, les contre-attaques allemandes prirent fin vers le matin du 22. Il y eut, au cours de catte même journée, une lutte d'artillerie estrêmement violente entre Souchaz et Ecurie. Le bombardement fut poursuivi pendant toute la nuit du 22 au 23, Les allemands tentèrent de nouvelles contre-attaques, l'une près du cimetière de Neuville, l'autre vers le Labyrinthe, toutes deux d'ailleurs complètement repoussées. En Champagne, près de Perthes, les allemands firent exploser quelques fourneaux de mina sans aucun résultat. A l'ouest de l'Argonne, près de la route de Binarville à Vienne-le-Château, la lutte fut poursuivie à coups de grenades dans les boyaux. Sur le resta du front, en Argonne, les allemands firent une grande consommation da munitions mais sans prononcer aucune attaque d'infanterie. Sur les Hau+s-de-Meuse. dans la tranchée de Calonne, les allemands, vers la fin de la nuit du 21 au 23, prononcèrent uns violente attanue pour reprendre les positions qu'ils avftientp perdues. Ils n'arrivèrent qu'à occuper une partie de leur ancienne deuxième ligne. Daux contre-attaques françaises la firent de nouveau, presque entièrement tomber entre nos mains. Le nombre de prisonniers faits dans cette région depuis le 5 juin s'élève à 220 hommes et 3 officiers. Près de Marcheville, en Woëvre, une faible attaque allemande d'une demi-compagnie essayant de réoccuper la tranchée entre les deux lignes fut dispersée par la feu des Français. En Lorraine do nouvelles contre-attaques contre les positions dont les Français sem- parèrent près de Leinty furent repoussêes. Les Français maintiennent tout leur gain, faisant 3e nouveaux prisonniers. Dans les Vosges, à Fontenalle, dans la région de Ban-de-Sapt, les allemands dans la soirée du 22, après avoir en quelques heures fancé 4000 obus sur un ouvrage français, avancèrent sur un front de 200 mètres et réussirent à y prendre pied en même temps qu'ils attaquèrent las tranchées voisines. L'offensive allemande aussitôt fut enrayée par une contra-attaque très brillamment menée. Les Français reprirent presque entièrement le terrain perdu. Les allemands ne réussirent à se maintenir qu'à l'extrémité de l'ouvrage. Les Français firent 142 prisonniers dont 3 officiers.Dans la région de la Fecht, les Français occupèrent Sondernach et poussèrent leur ligne sur la pente est du village. Communiqué de 11 heures. PARIS, 24 juin. Communiqué officiel de 11 heures: Nous avons progressé quelque peu au nord de Souche?. Nous y avons repoussé une cou-tre-attaque allemande. Sur les Hauts de Meuse l'ennemi a effectué une violence contra attaque, près de la tranchée de Calonne et réussit à réoccuper ses anciennes positions de seconde ligne. Une seconde attaque fut aussitôt enrayée par nous. Nous avons alors repris l'offensive et avons pris piod dans la seconde ligne de l'ennemi. En Lorraine, nous avons pris deux usines près de Ceinture et fait quelques prisonniers dont trois officiers. Dans les Vosges tempête et brumes épaisses.f L'évacuation de Lemberg est confirmé®. Succès russes sur divers points du front Communiqué officiel PÉTROGRADE, 24 juin. — Communiqué officiel du grand Etat-Major général: Aucun changement dans la région de Chaw-B. Les combats continuant. Au sud des lacs de Raigrod (au S.O. d Au-gustow) nos avant-gardes, qui avaient passé l'Egrjna dans la nuit du 22 au 23, ont occupé le village de Kouligi et anéanti toute une compagnie allemande. Sur la Narew, dans la région de Lomza, violent duel d'artillarie. | Sur le front de la Tanew, nous avons repoussé des attaques près de Lubliniec. A l'ouest de Rawa Ruska, l'ennemi a été chassé de quelques villages. Près du village de Guta-zellena, notre cavallerie a sabré trois compagnies ennemies. Le 21 et dans la nuit suivante, vers Lemberg, nous avons arrêté les attaques ennemies après de furieux combats. L'ennemi a subi de lourdes pertes à la suite d'attaques infructueuses près de Bruikowitz et plus au sud à la Szce-reck, mais il est parvenu à avancer vers Zol-kiew. Par conséquent, nos troupes ont évacué Lemberg le 22 pour 'occuper un autre front. Sur le Dnièster, les combats au sud de Ivos-mierzyn sa poursuivent. L'ennemi se maintient sur la rive gauche du fleuve. Dans la région des coudes du Dniéster, nous avons chassé l'ennemi hors' du village d'Unich vers Luka. Dans un vif combat à la baïonnette, nous avons fait 1000 prisonniers. Le Tsar sur le front PETROGRAD, 24 juin. — Le Tsar est parti pour le front le 23 de ce mois. L'évacuation de Lemberg PETROGRADE, 24 juin. — Communiqué officiel. — Les Russes ont évacué Lemberg 1e 22 pour occuper un autre front. Guillaume H commande en Gaiicie COPENHAGUE, 23 juin. — Le kaiser a pris le commandement suprême en Gaiicie. Le quartier général allemand est établi dans la principauté de Pless, en Silésie. Une contre-attaque? PARIS, 23 juin. — Les critiques militaires sont d'avis que l'évacuation de Lemberg n'a aucune influence grave sur l'ensemble des opérations. Les Russes ont encore des réserves abondantes. Comme réponse au bluff austro-allemand, une contre-attaque au nord de la Gaiicie contre l'armée de l'archiduc Joseph, n'est pas exclue. Sur le Dniéster PETROGRADE, 24 juin.— Dans le territoire limité des grands coudes du Dniéster, en aval de Nizniof, l'infanterie russe se voyait en un bon terrain et elle en a largement tiré parti. Les Russes s'étaient solidement fortifiés sur le nord des petits affluents mais ils attendirent une semaine avant de porter le grand coup à l'ennemi dans le but de grandir leur victoire, l'ennemi ne cessant d'amener des renforts dans cette région. Lorsqu'ils jugèrent le moment venu, les Russes attaquèrent sur toute la ligne. Devant le village de Snowidow, ils durent prendre des fils barbelés et de nombreuses tranchées. Le combat! s'est prolongé pendant toute la nuit de dimanche. Après la défaite autrichienne dont les communiqués précédents ont parlé, de petits comhats acharnés se poursuivirent encore de maison en maison. Sur le front du Caucase PETROGRADE, 24 juin. — Un communiqué officiel rapporte: 11 n'y a eu aucune recontre importante, sur le front du Caucase, le 21. courant. Dans le région de la côte le duel d'artillerie ordinaire s'est poursuivi. i ! En Allemagne Le plan allemand. On sait que le "Times" mène une campagne de pessimisme pour amener les Anglais à avoir la pleine compréhension de la portée de cette - guerre. 3 Le dernier article du "correspondant neutre" du Times fait partie de cette campagne et ne s peut manquer de produire quelque effet sur les Anglais qui, jusqu'à présent, hésitaient à , s'enrôler. i Ce correspondant a interviewer un officier de l'état-major allemand qui lui a dit: i "Nous devons battre les Russes. Non seule-l- ment les repousser, mais les battre complète-r ment. Nous devons les chasser au sud jusqu'au coeur de la Petite-Russie, délivrer la Bessarabie t et la donner, pour occupation immédiate à la ;. Roumanie, ce qui maintiendra la paix dans t tous les paya balkaniques. Nous devons pousser, r au besoin, jusqu'à Odessa. i, "Au nord, les provinces de la Baltique seront - facilement nettoyées. La germanophilie de la Suède nous garde, dans ce coin, de tout danger. "Ensuite, nous seront libres de nous occuper ; de l'ouest et de préparer l'invasion de l'An-, gleterre." Le correspondant neutre ajoute que les allemands n'ont pas abandonné l'idée de prendre Calais. (Us sont arrêtés par un rien : les armées et les canons des Alliés. RécL) Les impérialistes allemands réclament non seulement l'annexion de la 'Belgique, mais encore de la Flandre française jusqu'à 25 kilomètres au sud-ouest de Boulogne. Si les allemands arrivent à établir leurs canons à Calais, ils dévasteront d'abord Douvres et, sous ia protection de ce tir, ils débarqueront leurs troupes pour lesquelles des bateaux d'aluminium sont déjà prêts.1 (On croirait lire un roman de Wells, écrit par, ce correspondant neutre, qui oublie non seule-1 ment les armées alliées, mais encore l'escadre anglaise. Il est vrai que, ainsi que nous le; disons plus haut, cet article a pour but d'effrayer, les jeunes anglais et de les amener à s'enrôler.. Dès lors, tout s'explique. Réd.) , » i

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