La Belgique: journal des réfugiés

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01 November 1917
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m ABONNEMENTS: 1 mets U. 183; 3 mois B. ».Sft ■ (Htr. 76- Cta. par mol* en plu»1 AiK>I0NCE8. - la ligne SO o»nts. (Pour Ocntiats I s'adresser à l'Administration) Adresser TOUTE la cwraspon-iaac» a La Be)giquo".Koo!deiDas-ï leln, IiEIDEN. LA BELGIQUE Directeurs: «. LANDOY et i. WAPPERS, LEIDEN Administration et Rédaction Noordeindsploln—Téléphone No. 175 ROTTERDAM, Stelgor, 1 Ob — Tél. 706B. Adresser toute la correspondance a LEIDBif. Les manusciits non Insérés n* sont pas tendus. '■1-IIJillllBllllll !■ SERVICE PARTICULIER DE "LA BELGIQUE,, austro-allemande 'J&3S pertes aile des dans les Flandres — Déclaration de M, Baxailaï — Les Mexicains veulent rompre avec l'allemagne. LE HAVRB Le nouveau ministre de Roumanie reçu par le Les pertes allemandes dan» les Flandres LE HAVRE, 31 octobre. (Part.) — Cet extrait d'une lettre écrite par un soldat allemand du 19e régiment d'infanterie (9e division de réserve.) montre les lourdes pertes i, ne les allemands ont subies au cours des Uorniers combats dans les Flandres. „Nous ;.rons quitté les Flandres et sommes revenus ;.u ropos près de Cambrai. Nous avons eu à prendre part à de rudes combats et à subir cinq jours de bombardement intense, après lesquels les Anglais ont attaqué. Nous nous sommes retirés parce que no'is étions trop fai-i les, mais les renforts n'ont pas tardé à arriver. Quatre divisions ont été engagées. i'j fut une bataille en terrain découvert. On u amené plus de cent canons que l'on a mis en position. C'était terrible. Notre division a été complètement hachée. Dans notre régiment, c'est le premier bataillon qui a le plus souffert, les compagnies n'oat pas plus de 20 ù 30 hommes, le 6e et le 395e ont perdu tout utant." Ajoutons qu'en effet la 9e division de réserve a exécuté une contre-attaque le U août, de part et d'autre de '.a route Ypres-Menin et occupé le secteur au sud de cette route tlu 21 août au 22 septembre. ROME La grande offensive austro-allemande ROME, 31 octobre. (Part.) —> La situation militaire sur le front italien est grave. Elle est loin d'être désespérée. Les dernières nouvelles de source italienne permettent d'affirmer que passé le premier moment de surpriss nos alliés se préparent à oppeser à l'ennemi une résistance sérieuse, sur le point que déjà saus doute le général Cadorna a choisi. Il est probable que sj. la retraite doit continuir, encore quelques jours, la résistance, laquelle se produira sur le Tagliame.uo, rivière assez importante qui descend des Alpes Carniques ou peut-être si l'ennemi élargit son front d'it-tfquo, en Carnie, sur la Piavj, qui coula un ! c it plus à l'ouest. Quel que soit le nombre . ..''V, ^'■"■iao7ir.'Vrof nrî= "'tv ?ta'ien^,- i'-ïEj p aance numérique de l'armée de Cadoraa i.'cst pas affaiblie II ne faut pas oublier, en e Jet, que l'Italie a sous les drapeaux plus de l ois millions d'hommes. Qu-sut aux canons <,uo les austro-allemands prétendent avoir capturés, ils ne représentent que la produc-ion de quelques semaines de» usines de g-'içr-ro de nos alliés. L'armée italienne est dons presque intacte. D'ailleurs Français et An-lî'ais arrivent à la rescousse; on a -déjà dit qu'au conseil de dimanche soir les ministr s trunçais se sont occupés de déterminer l-i coopération des alliés sur le front italien. Cette même question a été examinée luo li n>atin au comité do guerre qui s'est tenu à l'Elysée sous la présidence de M. Poincaré. D'autre part, l'agence Router se déclin» a '.iiêir.e d'affirmer que des mfcsures ont é"é pilous par le gouvernement britannique, afin «l'apporter toute l'assistance passible aux Italiens. En attendant l'opinion publique italienne comprend la gravité de l'heure et soutient lo choc avec calme et fermeté. ..Devant l'ennemi, écrit le „Corriere dîll i Serra", se lève à cette heure une Italie plùi rocuuillie, plus résolue, plus tenace." Le „Secolo": „Les ennemis escomptent nos faiblesses. Unissons nos coeurs." M. Musolini, socialiste révolutionnaire, daTis lo „Popolo d'Italia",: „La bataille qui va s'engager pourrait être la dernière grand? bataille de la guerre. Que toute la nation vis une armée pour la gagner." La „Stampa": „Chacun de lous doit lutter pour la }?atrie. L'Italie, devant l'ennemi orgueilleux, doit être une armée héroïque." PARIS Déclarations de M. Barzilai, ancien ministre italien PARIS, 31 octobre. (Part.) — M. Salvatore Barzilai, ancien ministre italien qui était hier à. Paris a bien voulu donner à un repor--ter du „Petit Parisien" ses impressions sur les événements actuels. M. Barzilai, tries-liea d'origine, député républicain de Rome, et -ministre d'Etat dans le c ibinet Salandra, est une des figures les plus représentatives de politique italienne. Après avoir déclaré qu'il croyait la résistance des soldats de Cadorna possible et efficace, sur la ligne du Tagliamento, il affirma que le moral du peuple italien était excellent. Notre pays est un pays à réaction. Je suis convaincu qu'en présence de la menac3 austro-allemande on ne parlera plus de neu tralistes. Il n'y a plus aujourd'hui en Italie que des Italiens. Cela rendra plus faci'j la constitution d'un nouveau ministère qji, soutenu par la nation toute eaiière, aur.< raison de l'arrogance ennemie. La situation militaire ser<t bientôt redressée et la situation politin-r» m rtira raffermie de cette terrible épreuv». \ti : i'.jet du secours la France à l'Itvlie M. Barzilai ajouta: Une nouvelle situation er.tr-' les deux nations soeurs est en tr<iin de se créer. Maintenant c'est etre la France et l'Italie une alliance qu'aucune io:M ne réussira plus à briser jusqu'au jour où vivra ie souvenir de l'attitude loyale et généreuse du peuple français pour notre pays. m'en Tais plein de gratitude et il confiance. président de la République PARIS, 31 octobre. (Part.) — Le nouveau ministre de Roumanie, M. Antonesco, vient de remettre au président de 1» république les lettres qui l'accréditent comme envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du roi de Roumanie auprès du gouvernement français. M. Antonesco a rappelé à cette occasion les liens puissants qui depuis longtemps ont attaché la Roumanie à la France. Puis, parlant de l'entrée en guerre de son pays, il a déclaré: „En ces jours chargés d'épreuves, je puis vous l'affirmer, Monsieur le président de la République, la Roumanie ne se sent point malheureuse, car elle a la conviction de marcher içers sa destinée historique. Dans cette grande guerre, où l'appelait la voix de ses frères depuis des siècles opprimés, il n'y a point de douleur qu'elle ne soit prête à supporter, il n'y a point de sacrifice qui lui semble trop lourd, sûre de la victoire et confiante dans la parole de la France et de ses puissants alliés, la Rjumanie luttera jusqu'à la fin avec la loyaujé et la bravoure dont son noble roi est la plus haute expression. A cette heure décisive, la Roumanie sait que son unité nationale, son indépendance politique, sa prospérité financière et économique sont intimement liées à la prospérité et à la grandeur de la France. Dans sa réponse, le président de la République insista, lui aussi, sur la communauté de souvenir: et de sentiments qui unit les deux peuples. „Cette fraternité, dit-il, prend, en face des terribles événements qui bouleversent le monde, uni physionomie grandiose. Nos peuples debout luttent côte à côte pour le même idéal; ils endurent les mêmes souffrances, consomment les mêmes sacrifices, entretienLent les mêmes espérances et conservent, comme leurs f: lu les alliés, la même inébranlable confia îee en la victoire du droit. Leur «mitié désorm. consacrée par le sang versé en commun, 'j.st maintenant indestructible. RIO DE JANEIRO La contribution du Brésil à la guerre contre RIO DE JANEIRO, 30 os'obre. (Part.) — Le Brésil à son tour est en guerre avec l'allemagne. Après la grande république du nord c'est le plus important pays du sud de l'Amérique, un pays de 25 millions d'habitants, dont la superficie égale celle de l'Eiyope entière et dont les richesses naturelles sont innombrables, qui se joint aux Alliés pour appliquer la formule célèbre du sénateur Ruy Barbosa: «Choisir entre le droit et le crime". Le ministre du Brésil à PaYxs, M. Olyntho, de Magalhaes, et le consul général, M. de Souza-Dantas, ont bien voulu faire à ce sujet, à un rédacteur du „Jou-nal des Débats" les intéressantes déclarations qu'on va lire: „Le gouvernement brésilien, a dit M. Do Magalhaes, a mis dans ses actes un grand 8»-prit de réflexion et de patience, avant d'arriver à cette dernière décision. En conduisant les affaires de l'Etat avec une si noble sérénité, il n'a fait qu'accroître 1a confiance dans sa résolution de défendre, à côté des alliés, le véritable intérêt de la liberté. Dans la première heure du conflit européen, le peuple brésilien s'est rangé en faveur des pays de l'Entente. La première protestation contre ce grand crime contre l'humanité est venue du parlement des Etats-Unis du Brésil. Nous avons raison d'être fiers de l'unanimité du sénat et de la presqu'unanimité de la chambre approuvant le message du président." Le ministre brésilien exprin a, en terminant la confiance que l'appoint des forces matérielles et morales fourni par son pays aura finalement raison de la résistance de l'pn-nemi. „Je ne doute pas de la victoire de l'Entente et je suis sûr que la France et le Brésil seront heureux de se trouver ensemble en ces jours de sacrifices." De son côté M. de Souza-Dantas donna sur le concours économique du Brésil quelques précisions instructives: „L'effcrt du Brésil, qui a déjà commencé à se manifester, va se développer dans des proportions qui dépasseront tout ce qu'on aurait pu espérer ici. Non seulement i'exportation des câréales, des viandes, des cuirs, etc., constitue une aide 'appréciable, mais la richesse de nos mines de manganèse, de fer, etc., nous permettra d'alimenter nos alliés et de satisfaire tous leurs bes ins dans cette guerre particulièrement industrialisée. D'autre part, 1» réquisition de 4'important tonnage allemand jusqu'à ce jour interné dans nos port3, son utilisation pour le service des alliés sur des lignes de navigation que nous allons créer, sera encore un concours appréciable. Enfin je suis convaincu que, dès maintenant, le gouvernement brésilien va prendre toutes les mesures énergiques nécessaires pour l'étouffement commercial, économique et financier de l'allemagne dans mon pays, où les allemands, par une singulière outrecuidance, se sont crus un i moment les maîtres. La suite des événements va leur prouver que, une fois de plus, ils se sont grossièrement trompés sur notre compte, sur notre indépendance d'ho-nmes libres, su" notre patriotisme, sur notre union nationals." WASHINGTON Le succès de l'emprunt de la liberté WASHINGTON, 30 octobre. (Part.) — Lis second emprunt de la liberté a été largement Meddens ê Zoon Pardessus d'hiver depuis IL 35.-Hofweg.11- LA HAYE souscrit. On estime que le total ùib souscriptions dépasse cinq milliards dj dij lare, et qui le nombre des souscripteurs fctt'wit d.'x millions, ce qui va au-delà de tr-ws les espê rances. M. Mac Adoo, ministre des fir ,.nces, a déclaré: „Cet emprunt a eu un écl< ant succès; il est impossible de dire mainter nt de om-bien les trois milliards demandée ont été dépassés, car tous les rapports ne t nt pas ei core parvenus, et il faudra probablement oln-sieurs jours avant que les chift. s définitifs puissent être publiés." „Le patriotisme du peupla an ncain, îes hommes aussi bien que des femri s, a ajouté M. Mac Adoo, a répondu noblement, généreusement, à l'appel du gouverneme t. Au défi porté par le kaiser allemand le ;bre peuple américain a répondu en termes > on équivoques. L'empressement à souscrire fut tel, le dernier jour de la souscripticn, que les lignes télégraphiques étaient encoirbrées, dans tout le pays, et que tous les employés de3 banques durent travailler fébrilen 'nt jusqu'après minuit. Tous le3 journaux co sacrent de longs articles au remarqua^ uccès de l'emprunt, déclarant qu'il prouve la ré; 1 t tion avec laquelle le peuple am,' ieain s' st jeté dans la guerre contre l'auto, atie pru -sienne.K W-YOUK Les Mexicains demandent la rr vre avec fallomagne NEW-YORK, 30 octobre. (Pu H - Te journal „Universal" de Mexico pu' ie un aiû de du général Gonzalès, ancien ouverneur militaire dq, la ville, sous le pr< dent Ca.r-ranza, demandant au Mexique du ivre l'n xemple des autres pays de l'Anaèf'qao If* et de rompre ses relations diploro - .'q'ues a< * l'allemagne. Cet article provoqi: y> ( sensation et est reproduit pur ©xU-_ naux mexicains. , tvlrir2*c-"ai -Oi/r Le torchon brûle... \ ZURICH, 31 octobre. (Parv) — La „R©ich-post" du 27 octobre relève avec indignation le fait suivant: Lorsque le président de la chambre Gros fit connaître à la chambre, le 23 octobre, les succès remportés par les armées autrichiennes sur l'Isonzo et invita les membres à pousser des „hourrali!" en l'honneur de l'empereur et de l'armée, les Tchèques et les socialistes allemands refusèrent de s'associer à cette manifestation et restèrent silencieux à leurs bancs. Dépêches &rïïBTBm La Guerre dans les Air» Un échec LONDRES, 29 octobre. — Communiqué officiel anglais. Des avions ennemis ont tenté hier d'attaquer les comtés de l'est du pays. Nos avions et nos batteries de défense sont immédiatement entrés en action. Pas un seul avion ennemi n'est parvenu à franchir la ligne de défense extérieure. DERNIERE HEURE (Service particulier de „La Belgique") Les Américains au front WASHINGTON, 30 octobre. (Part.) — Un grand souffle d'émotion patriotique a passé sur tout ,1e pays, à la nouvelle, immédiatement répandue par toute la presse, que les troupes américaines étaient enfin venues en contact avec les armées allemandes dans-les tranchées françaises de première ligne, au cours de la journée de vendredi. Bien que la presse dise loyalement que le secteur choisi était parmi les plus tranquilles de la ligne de feu, le fait n'en subsiste pas moins pour tout Américain patriote que le premier acte décisif de la guerre est maintenant consommé. Il apparaît que la périede d'entraînement et d'attente est maintenant terminée pour les troupes américaines et que l'heure si longtemps attendue d'agir a sonné. La question d'Alsace au Soviet- PETROGRAD, 30 octobre. (Part.) — Le député dé Metz, M. Weil, vient d'être reçu par le Soviet auquel il a exposé la question d'Alsace-Lorraine dans le problème général de la paix. En outre la „Dien'" publie une lettre ouverte de M. Weil en réponse à un article signé Goukhovetsky, où- a»lui-ci prétend que les Alsaciens-Lorrains din'rent une indépendance absolue, tant à l'égard de li France que de l'allemagne. Dans o*1rte lettre, M. Weil expose la véritable situation t'e l'Alsace-Lor-raine et déclare qu'un tel projet d'indépendance n'a jamais été soutenu ni avant ni depuis la guerre par un parti ou une personnalité quelconque en Alsace-Lorraine. Les Alsaciens-Lorrains, dit-il, ee sentent naturellement Français et à un degré tel que leur Les Anglais à Passchendaele ii@uveiles attaques anglaises. - Nombreux raids des troupes ie!ges près de Dixmude. Communique belge LE HAVRE, 30 octobre. — Communiqué officiel belge: Nos troupes ont exécuté au cours de la nuit du 28 au 29 plusieurs raids au nord et au sud de Dixmude. Au sud de Dixmude, le détachement d'attaque '"a dépassé la ligne de soutien ennemie au delà de la route de Dixmude à Woumen. Il est rentré sa mission terminée. Il a été ramené en tout une cinquantaine de prisonniers et plusieurs mitrailleuses. Nos troupes ont fait sauter plusieurs lance-bombes et abris ennemis. Durant la journée, nos batteries ont continué la destruction de nombreux ouvrages et batteries ennemies. L'artillerie allemande n'a que faiblement réagi. Notre aviation a exécuté de nombreux vols. Communiqué belge du matin LE HAVRE, 30 octobre. — Communiqué officiel belge: Nos raids se poursuivent tvec succès. Dans la nuit de dimanche à lundi, nous avons encore exécuté trois reconnaissances réussies. Au nord de Dixmude, un groupe de Belges s'est emparé d'une ferme fortifiée qui se trouvait entourée d'ouvrages de défense. Noua avons fait 23 prisonniers et pris une jr irailleuse et du matériel. • Jn autre détachement a pris et déblayé la tri; -hée d',,Andrinople", devant Dixmude. Ici au. nous avons fait des prisonniers parmi les-qu ' un sous-officier. i la route de Woumen, au sud de Dixmude,, i troisième détachement belge a fait l(i t,nsonniers qui occupaient une redoute.Nos homiK-j se sont engagés jusqu'à la deuxième lig o allemande. P , ant plusieurs jours notre artilleria a él/■ i/i action, solidement appuyée par nos «v'-JfVrs, avant l'attaque de la tranchée -jr-I'inoplc. La prise de cette tranchée a été assurée en 40 minutes. Nous y avons enterré plusieurs cadavres d'allemci.ds. Nos hommes sont revenus indemnes sur la rive gauche de l'Yser, à l'exception d'un seul soldat, qui est blessé. - y. 3 hisarfe PARIS, 30 octobre. Communiqué officiel Je 3 heures: Au sud de Saint Quentin les Français réussirent un coup de main sur les lignes allemandes et ramenèrent des prisonniers et une mitrailleuse.Actions d'artillerie dans le secteur de Chavi-gnon—Pargny-—Filain.Activité de patrouilles dans la région du canal. Un fort groupe d'Allemands qui tentait d'aborder les lignes françaises dans la région de Ccrny a été repoussé avec pertes. Sur la rive droite de la Meuse, lutte d'artil-ïerie très vive sur le front bois de Chaume— Bezonvaux. attachement à leur -véritable- patrie a^ consti tué leur vie. Enfin, la ,,Volia Naroda" e< la ..Rousskaia Volia" publient les déclarations suivantes de M. Weil sur la question du x)!ébiscite: ..Nous repoussons, en vertu de notre dignité nationale et du droit strict tout plébiscite qui nous serait imposé comme condition du rétablissement du droit violé." Les paroles et les articles du député de Metz ont déjà produit, dans 'es milieux politiques russes, une profonde et excellente impression.Communiqué officiel russe PETROGRAD, 30 octobre. — Communiqué du grand Etat-Major général: Sur le front du Nord, dans la région de Jacomsemo, l'ennemi tenta, après un bombardement préparatoire, de prendre l'offensive mais il a dû se retirer devant la violence de notre tir. Vers Riga, l'ennemi a bomlardé nos positions avec de l'artillerie lourde, depuis le matin jusqu'à huit heures. Une attaque qui suivit a été repoussée. Ailleurs on.signale des fusillades, surtout près de Kokonhusen et près du village de Stoekmaunhof. A Gorizia ZURICH. 31 octobre. (Reuter.) — Il résulte d'une dépêche parvenue mi grand quartier général autrichien à la „Zurcher Post" que les Italiens sont parvenus à détruire les différents ponts et d'autres moyens de communication ainsi que de grands approvisionnements de munitions et de vivres avant d'abandonner Gorizia. Lorsque les premières patrouilles autrichiennes pénétrèrent dans li ville, les environs entiers se trouvaient illuminés par les incendie# des ponts, des magasins etc. Des explosions assourdissantes se succédaient sans relâche, l'un après l'aulre, tous les dépôts de munitions sautaient. Gorizia a beaucoup souffert mais les dégât» ne paraissent pas beaucoup plus important» cependant que ceux d'août 1916. Le grand pont du chemin de fer est détruit. Les environs de la gare ne forment qu'une mer de flamn.es, les Italiens ayant incendié les grands aporovisionnements qu'ils y avaient accumulé. L'avance anglaise LONDRES, 30 octobre. (Reuter.) =— L'atta- Les Français reprirent aux Allemands quel-* ques nouveaux éléments de tranchées sur lit crête de Caurières. Nuit calme partout ailleurs. Cette nuit les avions allemands bombardé* rent Nancy et la région au nord de la villa Il n'y a aucun blessé, les dégâts sont insigni-» fiants., Communiqué anglais du matin LONDRES, 30 octobre. — Communiqué du Quartier Général Anglais en France: Ce matin, à 5 h. 40, nous avons passé à l'offensive au nord de la voie ferrée d'Ypres à Roulers. D'après les rapports qui nous sont parvenu» nos troupes réalisent de bons progrès. Les Anglais dans Passchendaele Le communiqué allemand du 30 (soir)ditî' Sur le champ de bataille des Flandres, les Anglais ont entrepris de furieuses attaques contre Passchendaele. Par de vigoureuses contre-attaques, nous avons rejeté l'ennemi hors du village. Près de Gheluvelt, des attaques anglaises, entreprises ce matin de bonne heur» et oet après-midi, ont "échoué, au prix da lourdes pertes. Une contre>attaque manquee LONDRES, 30 octobre. (Reuter). Immé-daiatement après la première vague d'assaut* les allemands, débouchant de Mosseîmarke, tentèrent une contre-attaque en force. Les Canadiens venaient de s'emparer d'une puissante redoute, qui était leur objectif. La position était pleine de mitrailleuses, qui furent toutes tournées immédiatement contre les allemands qui approchaient. Le terrain labouré d'obus et marécageux; fut bientôt semé de cadavres gris. Une fusillade bien dirigée acheva l'oeuvre de mort des mitrailleuses et la contre-attaque fut ainsi noyée dans le sang. Commentaire Reuter LONDRES, 30 octobre (Reuter) — Le correspondent do Reuter au front français télégraphie: la f<vrto briS'j"'tntî, Çâfii la journée, a déblayé les nuages, n'a cessé de croître pendant la journée. Plus tard, dans l'après-midi de lourds nuage3 se sont reformés et sont tombés en pluie. Heureusement, cette pluisi est tombée si tard qu'elle n'a pu entraver les opérations des Anglais. Il se peut pat; contre que les tentatives de contre-attaques de l'ennemi en soient sérieusement contrecarrées. Les avions ennemis ont imité la vieille méthode habituelle des avions anglais, qui est de survolé l'infanterie à faible hauteur et de la mitrailler, mais oe procédé est infiniment plus ingrat lorsqu'il s'applique à des troupes dispersées dans des cratères et dans de3 „boîtes à pilules" plutôt qu'à' la guerre de tranchées. que anglaise a été si vigoureuse que Ifes objectifs ont tous été atteints alors que le soleil n'était encore levé que depuis deux heures. Le combat s'est engagé sur un front plus limité que vendre di dernier. La bataille la plus chaude fut livrée dans les faubourgs de Passchendaele et au delà da Poelcapelle. Selon les rapports parvenus jusqu'à présent, les troupes britanniques gagnent régulièrement du terrain le long des pentss latérales de la grande crête do Passchenda3le, qui, en dépit d'une résistance acharnée, sont peu à peu arrachées à l'ennemi. Lo discours de Teretschenko. PETROGRAD, 30 octobre. (A. T. P.) — M. Teretschenko a poursivi son discours en dépoignant la situation dans 1ï-, pays ennemis, où les allemands les moins annexionnistes rêvent encore d'annexer au moins la Pologne, la Iithuanie et la Courlande, pour les asservir au joug allemand, de même que ce paya cherche à asservir ses propres alliés. En au-triche, nous voyons d'autre part le sort que l'autriche-hongrie fait subir aux races qu'elle opprime depuis tant d'annéea. Les Slaves intellectuels, les tchèques, les populations de l'Agram et les Yougo-Slaves ne peuvent se soumettre à un régime qui les réduit à l'état de sujets austro-hongrois, et jamais ils ne pourraient admettre, en outre, l'annexion de la Serbie par l'autriche. (Acclamations à droite.) Je vous dépeins cette situation pour vous prouver que les succès stratégiques locaux de nos ennemis ne p&uvent pas les mener à une fin décisive de la guerre. (A suivre.) i'asuaoBÎqné do II heuros PARIS, 31 octobre. Communiqué officiel de 11 heures: Le communiqué français signale un raid réussi au nord-ouest de îleims et de nombreux combats aériens au cours desquels les Français ont abattu 12 avions allemands. Communiqué anglais du soir LONDRES. 31 octobre. — Communiqué du Quartier Général Anglais en France. En dépit du mauvais temps noua avons attaqué les positions allemandes entre Poelcapelle et Paschendacle. Les Canadiens ont pris, su" l'aile droite, la vrête et ont atteint les faubourgs de Pas-chendaele.Sur l'aile gauche nous avons conquis des fermes et de nombreux ouvrages fortifiés, 5*3©utsi- r* novembre 1917 5 Cents m* m

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