La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1918, 03 July. La Belgique: journal des réfugiés. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2v2c82525m/
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-, .. I & ■. j h, i <.. "fi : *..--0. | • «tfc ' '" ""'i'1 P'ns) A S l 'OiJOBSi '.a iisaj'80 cent". (Pour Contrats a'adre- ;ï à l'Adi. in'&ti-tion) Adresse; TOUT» !* correspon-1 fer.c» a -La B'W.iq-vie'VNoci- s-3 plein, LEIDEM. * , i m i —""*** Directeurs : G. LÀNDOY et J. WAP.PlîBa LEIDEN Administration et Rédaction Noordeindsplein—Téléphone No. 176 BOTTERDAM. Steiger, 10& - Tél. 70fl* MAASTRICHT Wilhelmln» Singei, 43 Adresser toute Ja correspondance à LEIDEN'. Les manuscrits non insérés M sont pas rendus. î F* a; r di 3 Juillet 1918 S Cents 4m« Année No. 219 Brillants su Les italiens prenneni le d'Echelle - iSs font P8*® Les autrichiens a' (~'vTiuniqué officiel ROAiii, juillet. Communiqué officiel ita-îien:s Hier, les compenses troupes du 13e corps d'armée qui luttent sur le p'aicau d'Asiago ont ïepris leurs opérations. La puissants position du Coi de! Rosso a été cop'-i'-ise dans trft assaut îrréiifcti.Me. Pendant isute la journée !e Coi d'Ecliele a été ie théâtre da furieux combats. Cnfin, le courage de r.ss troupes a eu raison de la résis-itance acharnée de l'ennemi et fa position chaudement disputée art demeurée en notre pouvoir Vers midi et dris l'après-midi, l'ennemi s entrepris deux violentes ec-nti e-attaquos sine le Monte di Vaî clla, mais les" masses autrichiennes cm! fauchée? par notre tir d'artil-- lerie, tand:- :,_::e notre infanterie arrêtait immédiates 1 r jetait les troupes lancées é i'ittssaui de position». Nos a-.' ont -audar:eu=eraei&t participé à toutes.les phases de la lutte. It est établi que les pertes de l'ennemi au cour- do la journée du 29 juin ont été exceptionnellement lourdes. Nous avons p i? 88 officiers et 1935 soldats .Grâce à la grande décMflii de l'attaque et ê coès italiens 5 Col dei itosse et le Col s de ^nOOO prisonniers — nouent leur retraite. * la précision rare de notre artillerie, nos pertes ont été très légères. Hier, sur le reste du front l'activité a été modéré;:. Dan- le val Laone et dans la région de Mozzolo (Jisdîcarie) nous avons surpris de petits poste.-; nous avons fait quelques prisonniers et pris des mitrailleuses. Dans la région de Zuguna des attaques de 'détachements ennemis ont été repoussées. Communiqué ennemi les avouent VIENNE. 1 juillet. (Wolff. — Communiqué officiel austro-hongrois: iSur le front de îa Piave, rien à signaler. Au sud-est d'Asiago, de nouveaux combats se sont livrés. Comme 3e Col del Iîosso et le Monte di Val Bella ne pouvaient plus être tenus par nous qu'au prix des plus lourds sacrifices, les garnisons de ces deux positions ont été ramenées dans nos anciennes lignes principales près du bois de Stemîlc. Au sud de Canove. près d'Asiago, nous g* avons repoussé une patrouille ennemie. Nos avions et hydravions.ont entrepris des raids réussis à l'embouchure de la Piave et sont tous rentrés indemnes. iliire aux ai £ir itongl&s Haig rend liomi En 11*1 jour, les Alliés abat 3us lie :vion;i2it Copgseus à 1 Communiqué beige LE HAVRE, S juillet. Officiel. Communiqué" belge: Moyenne activité d'artillerie a-a «ours de ces deux dernières .journées. A la suite d'un combat de patrouilles et d ' ccu - de main complètement réussie nos dét."-'jernents ont ramené dans nos lignes sa prisonniers. Dans la matinée -. l SU j....- - l*—. e. , :: abattu en flammes trois ballons ennemis, ce qui porte à 13 le nombre de victoires l'emportées par cot aviateur depuis deux trois. ...:~junù|ué de 3 heures P.YRI.; 1 juillet Communiqué oififtil de 3 heures? Entre Nlontdidier ei Noyon les Français filent plusieurs, attaques au cours desquelles ils - liront une \;:,.= taine do prisonniers. Au sut rie de l'Aisne les Fiançais occupèrent un point d'appui au nord de Cutru. Ils firent 26 prisonnière. Au sud de l'Ourcq les Français amélioraient leur pcwiti-i près de Passy-en-Valois et de Viril*. ».-• a . âne-ère: .1 leurs ligne-, à l'est du chemin <i< IVr de Chsxy vois Vinly. L'no coei-e-attaquo des Allemands sur les' n ouvelles position- au sud do iViasIoy donna lieu à une violente lutte au cours de laquelle les Français maintinrent tout le tei-i.iin qu'ils savaient gag a 5 la veille. Ail cours de ces combats les Français firent environ 200 prisonniers.j.".. i .ota iâ. nuit fut calme. Communiqué de 11 heures l'AUIS. t juillet. Cr-emntmt[ué officiel de 11 lires: Rien à signaler sur le front. Pendant la journée du 00, w aviateur ont Sttétnîit. ou abat'a 21 avions allemands. Six Mions ont été incendiés par nous. Communiqué anglais du matin LONDRES, t jiiQkt, Conunuiiiqu' du Quartier Général Anglais en Franco: Hier nos troupes /rirent poste «rnomi dans le Bois d'Aveluy. Nous avons r' -i un raid de nuit sur les tranchée- à l'c-aast «ie Oernaucourt. Au cours 9« cette opé:a'i .i ucais finies que'qurs pvison- Au début de la mit nous avons enf'. pris une ■jetitu oj,"ration «u pnrd-ouest d'Albert au cours de laquelle nous avons fait 34 prison- Mie i,- ot.t«.i.i -.rf{U«s mitrailleuses. Nous Avom> amélioré nos iK»it!o^si l ne contre-attaque de l'ennemi fut rehaussée. L'ariiilerie ennemie déploya de l'activité au mord d'AIbsrt, au sud-est d'A.rras, à l'est de IRobewi. près de Merrïs et jaès du Canal d'Y-près à Comines. Communiqué anglais du soir T.ONPf'I'?. 1 js-iUcf. ternir -r, ' du Q.iar- ti- r Cié.ii.. ' 1 ';1 r Fi "t? • Au oonré d'nne en! prise ! .•?•> -éussle ef- fêetuéc - »f-xuet nous !«.. k'I :: ' : ! ' . ' pris O.mi-!tva.i . • î' ,r • !• 3 res 'î-''- !.. ments a ipj'~ ' ■ ' -'''i do Mw-'îariCP: r' T." • 1 ■ ' nui"' ((!>•• nùus avons <fe . . i' in ' !"• •• à 1957 'fc |' t •• . ; t!» m '• nts aériens, #ous> ' ' r-'-or - /nr .sis et 10 M,r : 'f *:b-' 'npa- |>éï:. >' • • ~ ■ 9 ùhflo'i:. P iid„rit la 'J«u/:. . .'.,1.^ .-,"îs ??-V« iotines de boni- lateyrs aillés nage aux aviateurs anglais, tient 57 avions et 11 ballons, ui seul incendie 3 ballons. bes et pendant la nuit 17 tonnes de bombes sur des objectifs ennemis. Sept tonnes de bombes ont été jetées avec succès sur le croisement de voies de Tournai. Communique américain LONDRES, ). juillet. Communiqué officiel m "léneaiii: \.cl rtmrrrctî « c*re r«mie ttwrn~« jw swrçurs of-eupés par nos troupes. Hier un de nos aviateurs a^dét.ruit 1 avion ennemi. Communiques ennemis REIILIN, 1 juillet. (Wolff.) — Communiqué- officiel afflemancl: Front occidental. — Groupe Rupprecht: Activité vers le soir danp divers secteurs. Vive action d'edaireurs. Attaques locales anglaises repoussées au nord d'Albert, Groupe Ivronprinz: Entre Aisne et Mame, vive action d'éelaî-reurs. Vigoureux et fréqjuents coups de main de nos troupes. Près et au sud de St-Pierrç-Aigi©, une forte attaque française, avec préparation d'artilfterie est repoustée. Divers autres raids ennemis ont échoué. L-e lieutenant Loewe.nhardt a abattu son oie avion. (Et maintenant, gai'e à la récani-tulation: c'est "Wolff lui-même qui compte:) Après la clôture des listes provisoires, le nombre de prisonniers qui ont passé par nos . postes de contrôle depuis le début de notre offensive du 21 mars 1918 jusqu'à ce jour, sans compter les blessés renvoyés pour maladie (?) s'élève à 191.454 (sans fractions.) CV nombre comprend, pour les Anglais, 94,939 prisonniers dont 4 généraux et environ 3100 officiers; pour les Français 89,099 prisonniers dont 2 généraux et environ 3100 officiers. Le re te s© compose de Portugais, de Belges cl d'Américains. .Sur le front de combat, pendant cette période. nous avons pris 2476 canons et 15,024 mitrailleuses. BERLIN, 1 juillet. — Communiqué officiel allemand du soi ri Combats locaux au sud de l'Ourcq. A <iai l'initiative? HA.MBOURG, 1 juillet (N. R. Ct.) Le „Ham-biugc-r Fremdenblati'' apprend de Zurich: ,,D'après mie dépêche de Paris au „Gor-rieio délia Serra'' les attachés militaires étrangers sont partis pour le front et M. démène-:, au s'est rendu au quartier générai Tout indique une prochaine reprise des opérations sur Je iront occidental." (x'iofre nax aviateurs ! '.ONDEES, 1 juillet. (Reuter). Le ma-• réchal Hnig- vient d'adresser au commandant du c-orps d'aviateurs anglais en Pra.ice ùn télégramme où il lui exprime son admi-xration pour les opérations brillantes exé-1 entées par ce corps au cours des dernières | batailles. ..Par la destruction des forces aériennes 1 de l'ennemi, par l'accomplissement ininterrompu de reconnaissances importantes, en à coups de bombes et de mitrailleu»ses semant le désarroi dans le déplacement de " troupes ennemies, le corps d'a;viateùrs anglais a rendu d'importante services aux autres armés. „Leurs succès constants ont fortement élevé le moral des camarades dans les tranchée»."/ - MEBOB'S & ZC0N tellfffid'èM d e.p P § S f és.- f Le Hay© Rotterdam Holweg 11 Hoogstraat 356 wwin ■■ i T i >ii«r r-, -T», f'Stzxmcr^-'^caammè (Il anraieiittaliifiè le>i <tnti?ti«aE3s La presse aiiiérlcaine rapporte: Le Dr. Usber qui a séjourné en ji'iomagne (fenom-breuses animes et dont 1er .illos étaient les intimes amie® dtes fille5» J \i maréchal Hin-dlenburg, a camfiauniq>i''' au Sénat à Washington que (Jurant Les vingt années qui ont précédé la guer.'e actuelle l'a 11 o-magne a systématiquem-i faussé les chiffres statistiques relatif, à sa population si bien que le monde ent'iex' a cru que cette population n'était que de 18 millions, alors qu'elle atteignait en i .-alité 90 millions d'individus. Hindenburg, aurait fait lui même cette confidence aux filles de M. Usher lorsque celles-ci! en 1913 logèrent chez Hindlenburg altxr | en disgrâce. M. Usher dtit que cette dlécl ration explique les surprises que l'on a ues au eujët des effectifs aïlemandb. IL a prochains oïensiv.» 'lis allennsad* LONDRES, 1 juillet. '(Retip,.) De ns le „Daï-ly Telegraph" Archibald H^fd exprime comme son avis que, dans quelques tour"-', on peut s'attendre à la reprise de l'oîto. ive rlê l'ennemi à l'Ouest. " j l,a situai-an :■» ••î L3atf©;ite Voici trois semaines, dJacwmeat, que le? allemands se reposent. C'e.jt loiig-, Noiis avons voulu at ibuer ce retard aux vents d'ouest qui . t , uffié avec force pendant plus de qui^'o ^ ;■ s; mais depuis gne toujours sur t >ut 1e Tuant. Accordons deux 'derniers jours de crédit à Hindenburg: si au bout de ce délai, il. ne s'est rien produit, nous renoncerons à lui chercher des excuses. Déjà certains jouraaux se demandent si les allemands ont définitivement renoncé à leur offensive. Cette question nous parait encore ug peu prématurée. Lorsque Liiden-dorff s'est fait interviewer au 23 mars par toute la presse allemande il a déclaré „qne la bataillé décisive était enfin engagée" mais il a ajouta qu'une bataille moderne se développait souvent en plusieurs phases et non plus ett quelques heures comme att ion vieux temps. Il n'est donc j as douteux que le parti de îa guerre, en Allemagne, au moment ou il a déclauché l'offensive du 21 mars, était fermement décidé à Ja pousser jusqu'à la victoire finale de l'Allemagne. L'arrêt de cette offensive signifierait que le parti militariste allemand renonce a la victoire finale; or, cela n'est "pas. Avant-hier, Liiden-dorff parlant à pn député qui le questionnait sur l'affaire von Kilhlmann a répondu: „Vous savez que je n'ai jamais en vue que la victoire définitive. Je n'interviens dans la politique que lorsqu'il s'y produit un événement qui, à mes yeux, pourrait compromettre la victoire finale de l'Allemagne."L'espoir de v ûncre n'o^t donc pas abandonné — tout au moins en parole — par les chefs de l'armée allemande, et si Liiden-dorff tenait ce langage avant-hier encore, c'est que l'Allemagne n'& p;« renoncé à poursuivre ses opérations. Faut-il donc admettre que les allemands en soient venus à hésiter'/ Ou, plus exactement, Hindenburg est-il obligé de remanier ses plans? Cette fois nous nous- rapprochons peut-être davantage de la réalité. Il est certain que les événements en l'Vance et en Italie eonl loin de s'être déroulés conformément aux plans" de Hiadenburg; ils s'en écartent même à tel point qu'un .remaniement parait fort probable et a'hi-i m retard de trois semâmes et même daviit^o-e deviendrait simpelment normal Après ses trois furieuses poussées en France, arrêtées toutes les trois par le<4 Alliés, Hindlenburg espérait fermement, dégager le front par l'attfaue autrichienne en Italie. L'armée Mienne allait être bouleversée ; Français, Anglais et Américains allaient se ruer pêle-mêle ou secours die Venise; le front italien, poussé jusque dans le corps die la ,,botte" et fortement raccourci, libérait d'importantes troupe? autrichiennes permettant aux ..centraux" die renforcer le front occidental aru moment précis où dr nombreuses divis:on* nl'iécs venaient de partir pour l'Italie .... Le moment devait être bien choisi alors pour porter le coup final et disloquer les tro-u-pes demeurées sur le front français. Ce tableau n'a rien d'exTgéré. I-l suffit de relire ce que les journaux écrivaient au moment de l'offensive autrichienne. Un journal de Budapest s'exprimait ainsi ait lendemain de l'attaque: „La deuxième offensive austro-hongroise Le forfait suprême Les pirates torpiSienf ie navire-hôpital "Lianovery Castle" sans aucun préavis — Il y a deux cent et trente-Quatre morts — Les crimes inexpiables. La première nouvelle LONDRES, 1 juillet. (Reuter). Officiel. Le navire-thôpital anglais ,,Llanovery-Casitle" a été torpillé le 27 juin à lOli 30 du soir par un sous-marin ennemi au sudt-ouest de Fastne<t. Le navire a coulé. T' y a m manquants. Nouveaux détails officiels. LONDRES, 1 juillet. (Reuter). Officiel. Le „Llanovery Castle" a été torpillé à 170 milles de la cote la plus proche. Les passagers ont erré d'ans leurs canots, se sont noyés ou ont tenté de se sauver à la nage tant bien que mal. Le crime a été perpétré le 27 juin à lOh. 30 du soir, alors que le „Llanovéry Castle" filait par ciel couvert à une vitesse, de 14 noeuds. Le navire était nettement visible et ne pouvait, en aucune manière être confondu avec quoi que ce soit ; il était évident qu'il s'agissait d'un navire devant être libre de toute agression ou attaque. Personne à bord n'a vu arriver la torpille; la première indication de la présence du sous-marin fut l'explosion; ensuite toutes les lumières du bord s'étei gnirent. - Tout ce qui suivit se passa à la faible clarté que fournissait une dynamo de secours. Immédiatement avant que .le navire ne coulât, ce qui eut lieu dans l'obscurité, le machiniste reçftt l'ordre d'ar- I réussira a produire la décision de la guerre *\o'i-e armëè s'est jetée dans la lutte avec tous ses effectifs. Nous ne nous livrons, pas à un luxe stratégique, mais cette lutte est l'extrême lutte qui doit décider de la vie ou de la mort. L'épée de Hindenburg lance des éclairs au-des3us des pif'nés vénitiennes, confiées a la main puissante de Boroevic. L'invincible énergie de la monarchie triomphera sur tous les adversaires. Sur le ciel d'Italie apparaît, toute r.ougie par le sang versé, l'aurore de la paix.'' Grâee iV D'eu, le plan d'IIindcnburg a été nnéar.tl r< if \-« Italiens Le, victoire aiuri- ' 'Jffftglio 'S t'arwifl) aorntcp cfCT&rre: • que les Alliés aient, dû envoyer un homme en Italie, ce sont les Autrichiens, au contraire, qui seraient tentés de demander des renforts à î'aliemagné. Pendant ce temps, le front oecidental,dont Hindenburg escomptait un affaiblissement, s'est renforcé dans des proportions très sérieuses. Les points les plus faibles ont été consolidés par d'heureuses opérations locales. Le service aérien n'a jamais été plus puis-. sant. Et partout, derrière le front, nous sentons la présence de masses américaines prêtes à s'engager à leur tour dans la liitle. On conçoit que tout cota puisse entraîner quelques modifications dans les plans de cette malheureuse. „Kaiserslacht'', pauvres plan= remaniés, raturés, chargés et surchargés au gré d'une situation de plus ' en pins ob.scure et que tous les rayons d'or d'Hin-denburg no parviennent plus à éclairer. G. LAjNDOY. x Un nouvel exploit aktiviste à Anvers Les agents de l'Allemagne centre le cardinal Mercier. Au cours d'une très réoente visite à Anvers dlu cardinal Mercier, deux individus, ii la solde de la Kommandantur, tentèrent de provoquer du désordre au passage de la voiture die l'archevêque. Les ourieux, indignés, entourèrent les agents de l'étranger, les huèrent, les sifflèrent, leur jetèrent dles cailloux. Invités à s'éloigner afin de mettre un terme à cotte scène pénible, l'un des provocateurs refusa cVobtempérer aux ordres des agents de police de la ville. Il fut saisi, et, aux applaudissements db la foula, traîné au commissariat. oiit procès-verbal a été (Jressé. x l'élection du Cardinal Mercier jptf, mmmmmrnmmm Renier «foui au ta du gouvernement belge -à l'Académie des Sciences Morales et Politiques. M. die Greffier d'Hostroy, ministre de Belgique à Paris, vient d'adresser îa lettre suivante à M. Lyon Caen, secrétaire perpétuel de l'Académie ci!es sciences mo-: raies et politiques : Monsieur le Secrétaire perpétuel, L'Institut de France a bien voulu nommer le cardinal Mercier membre associé de l'Académie des Sciences morales et politiques. Le gouvernement du Roi a été vivement touché de cette nomination. Il y voit un hommage rendu à la fois à l'illustre prélat et à la Belgique dont le cardinal personnifie noblement les vertus civiques. J'ai l'honneur d'être chargé, Monsieur le Secrétaire perpétuel, de vous exprimer les sentiments de vive satisfaction avec lesquels le gouvernement du roi a accueilli cette élection et de vous prier d'être auprès de vos collègues de l'Académie l'interprète de ses bien sincères remerciements. Veuille"/, agréer etc... DE C AIFFIEIÎ D'HESÏROY. rêter et de faire machine en arrière à toute vitesse, mais la chambre des machines ne donnait plus de réponse. Une déclaration de l'Amirauté. LONDRES, 1 juillet (Reuter). — Le k&-crétariat de l'Amirauté publie la déclaration suivante: Le 27 juin a 9/h. 30 dit soir heure maritime, c'est à dire vers lOli. 30 heure d'été anglaise, lorsque le navire hôpital anglais ,,Llanovery Castle" (capitaine E. A. Sylvester) se trouvait a 116 milles au sud-ouest de Fastnet ; il a été torpillé par un sous-marin allemand et a coulé en dix minutes. Le navire rentrait dlu Canada et ne portait par conséquent ni malades ni blessés, mais l'équipage se composait de 164 officiers et soldats et le* navire transportait 80 médecins militaires canadiens et 14 infirmières. De ces 25S personnes 24 survivants seulement ont atteint un port, an moyeu d'un c%not, jusqu'il présent. On a entrepris déjà des recherches et la possibilité existe que d'autres rescapés encore seront recueillis. Il convient de signaler à ce propos quo le sous-marin allemand, dans le cas actuel comme d'ailleurs dans tous les autres awiit le droit aux termes de la Convention de la Haye, de visiter le navirenhô-pitail. Il préféra- cependant torpiller de ,,Llanovery Castle". DERNIERE HEURE vuiuiiitiun] ». uu Jiif>i»iere ur 1 .iviuuini. LONDRES. 2 juillet. (Beuter.'i — le ministère de l'Aviation mande: En plus des attaques citées, une attaque a été entreprise dans la nuit du 20 juin sur les Fabriques Chimiqu es de Mann bel ir. Un dos avions perfô manquant est rc tré Dans la nuit du 30. de nouvelles attaq x s furent ewtreprises contre le camp d'aviation de Bou-"isy^re- n ténors 'fit; enrftnn rie T?r"eT în-^aré de Thionville, Rcmilly, Lanlau, Zv.-eibruc-ken et Saarbrucken. Les fabriques d<: Mann-helm furent attaquées de nouveau, I.e 1er juillet le chemin de iler, le-, ileliers de Karthaus, la gare de Trêves et le triangle ferré de Mctz-Sablons ont été bjrnbardéi avec .succès. Un avion enncaii fut détruit, Deux de nos appareils manquen:. Une panique financière à Pékin PEKIN, 27 juin: (Reuter.) Profitant de nouvelle de la mise en éTat de défense de Paris, les. allemands ont provoqué une panique dans les cercles financiers chinois à Pékin, la police mit fin à cette panique en annonçant que Paris n'est nullement pris et que la situation ne fc'est pas modifiée sur le front occidental. Le naphts russe MOSCOU, 22 juin. (Reuter.) Les commi-;ai-rbs du peuple ont décrété la nationalisati(fi de l'industrie du naphte.- La production et la vente deviendront monopole d'état, La fin du „L!andavery Castle"' — Les Boches firent sur les canots de sauvetage LONDRES, 2 juillet (Reuter). Dans une interview le commandant du torpileur qui a recueilli un des canots du navire hôpital ,,LlancSovery Cas-bel" a parlé die la instruction de ce navire. C'est un exemple de la politique de destruction sans traces". Le sous-marin tira dans l'obscur té sur les sept canots mis à la mer. Un de'ceux-ci contenait douze infirmières fut renverse. Cinq de canots ont disparu totalement d!e sorte qu'il n'est pas improbable qu'ils aient été détruit par les obus. Leur dernier crime. LONDRES, 1 juiLt. (Reuter). A propos du torpillage clu- navire hôpital Llar.doverv Castle, il se confirme que le navire étaiti très distinctement reconuaissable. Il était à 200 "kiloifietres de toute c-ôte. Seul le canot du capitaine a 'été sauvé jusqu'à présent. Il se eput que tout le personnel ait pris place dans des canots à l'exception! de quelques hommes des machines qui auront-succombé sur le coup. Comme la canot du capitaine cherchait à 'sauver des naufragés, el sous-marin reparut parmi les épaves et lui donna ordre de cesser le travail de sauvetage et de venir à son bord s;,us peine d'être canon,iô. Le cai^ïtia^ne du &ou<3-marin ,pii^;enciir, qu'il se* trouvait huit, officiers aviateurs américains à bord. Le capitaine du navire répondit qu'il ne se trouvait que 7 officiers de santé canadiens et lui donna fia parole d'h nneur qu'il m'y avait qua irîea patienjta et du personnel médical sur le navire. D e trouvait un médecin canadien dans le canot. Il dut venir à bord du sous-marin, d'où il fut relâché après avoir été interrogé. Plus tard, les deux officiers furent rappelés à bard du sous-marin où on prétendit cette fois que 1e navire avait des munitions à bord. Cela fut formellement démenti par les officiers qui durent encore une fois relâchés. Lors-1 que le sfcus-marin se fut éloigné on l'en» tendit tirer 12 obus sur un bn't inconnu. La canot a été sauvé par un contre-torpilleur anglais et amené à Queenstown. -

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