La Belgique: journal des réfugiés

591 0
27 September 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 27 September. La Belgique: journal des réfugiés. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d795718g3n/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

abonnements: J mol* 11. V5; 8 mois fl. H 00. ' 4 (EU. 76 cts. pai mol» ea plusi. ANNONCES: L le lign» SO cents. (Pour Cootiats % s'adresser i i'Aciiniuiouttiiuu) ^ Adresser TOUTE '* corrospon-5. donc» à .Lu Belgique",Nooicieimls-plclu, LEIDJ2N. Diiectems: 8.1.AND0Y 01 J. \YAfrKK8. lElûEN Administration et Iîéd&ctlom Noordolndsploin-TélépUoncJIo. 175 llOTTEIîrAM, StolgBi, 10b - 'léI. Y0G5. Adresser touto la correspondance a LEIDJ2N. X»©5 mnnusciita non lusérAs m sont pas rendus. rIHHMIMI SERVICE PARTICULIER DE "LA BELGIQUE,, £se crima eh& 2© juillet 1SI4 Nouvelles révélations sur les complots allemands, -Encore la réponse des Centraux. - "Une question de 1' "Arfoeiter Zeitungr,,. 13EI PARIS f'i " ' Le crime du 29 juillet 1914 PARIS, 26 septembre. (Pa.rt.) Le ..Temps" publie sur l'ultimatum signifié par le comte de Pourtalès au gouvernement russe, le 29 juillet 1914, un article d-oat voici les passages essentiels: „L'ancien ambassadeur a. fait le 29 juillet 1914 une grave démarche auprès de M. Sa-zoaow, ministre russe des affaires étrangères, Il affirme qu'elle n'a pas eu lieu à trois heures de l'après-midi, comme le ,.Temps'" l'avait indiquée, mais à sept heures du soir, et voici comment il la raconte: „C'est seule-„ment à sept heures du soir, dans une deuxième convei'-ation avec M. Sazonow, que „je lui ai donné eonnaissan.ee d'un télégram-- „me du chancelier dans lequel il était dit ,.qu'un nouver.u progrès des préparatifs militaires russes nous forçait à prendre des „contre-mesures et que cela signifierait la guerre (dass ein weitérés Fortschreiton der rus-«sischon militarischen Aiïstumgen uns zu go-„g9n Massregeln zwinge; dies wurde aber „dan Krieg bedeuten.)" Oonnme s'il sentait l'extrême gravité de «jette menace formulée par l'allemagne le jour même où la .Russie annonçait une mobilisation exclusivement dirigée contre l'Autriche-Hongrie, le eoirte de Pourtalès ajoute aussitôt: .,Bn transmettant ce télégramme, «j'ai en outre formellement insisté auprès de „M. Sazonow sur le fait qu'il ne s'agissait „p.fts d'une menr.ee, et qu'il devait plutôt ne „voir, dans no; déclarations, qu'un avertissement amical. Ma déclaration ne pouvait l'é-,,tonner, après tout ce que je lui avais dit «pendant les jours précédents sur les préparatifs militaires de la Russie." Le „Temps" termine ainsi son article: „T.es préparatifs militaires de la Russie pendant les jours précédents avaient certainement étS fort anxieux, à ceux de' l'allemagne qui depuis le 25 juillet au moins s'apprêtaient ouvertement à envahit le territoi-ê? français. D'ailleurs comment pouvait-on reprocher des préparatifs à la Ru saie, quand l'Autriche-Hongrie avait déclaré la guterre If "a Se.T-ljje et moWH«fê des trouves ..vers le •yvord" ainsi que l'a r-connu plus tard le «li.sr.eelier Bethmann? ,Le problème au moment où M. Pourtalès îaisait sa d'marehe se présentait tout autrement. Il s'agissait do voir si les préparatifs militaires des grandes puissances entraîneraient nécessairement la guerre ontre. elles ou si au contraire on pourrait continuer b ii-égocier tout en ayant mobilisé comme la Russie et l'autriclie l'ont fait en 1912 grâce à la Conférence de Londres. ,,0'est entre ces doux possibilités que le gouvernement allemand a choisi dès le 29 juillet en notifiant à la Russie que si ello .continuait ses préparatifs, cela signifierait !a guerre. Cette démarche, à -laquelle M. do P 'Urtalès donne l'inoubliable nom (^.avertissement amical" enfermait la Russie dans un dilemme qu'on aperçoit aisément: ou bien elle obéissait à l'allemagne eu arrêtant toute espèce de préparatifs militaires et elle laissait les mains entièrement libres à l'autriclie qui venait d'attaquer les Serbes ainsi qu'à l'allemagne qui était prête ft envahir la Belgique et la France; ou bien elle armait com-mo l'exigeaient sa sécurité, son alliance et l'équilibre européen, mais elle se trouvait du même coup en guerre avec l'allemagne qui lui avait interdit d'armer. Entre ce3 deux partis, personne ne pouvait hésiter.Il a fallu une singulière audace à M. Miohaëlis pour accuser M. Sazonow et l'état-major russe d'avoir déchainé la guerre sous prétexte qu'ils rient pas voulu interrompre les préparatifs militaires dan3 la nuit du 29 au 30 juillet. Après la menace apportée par M. de Pourtalès, que restait-il à faire, sinon de se préparer en toute hâte à la guerre dont l'allemagne elle-mêmo venait do prononcer le nom? Jusqu'ici la guerre européenne semblait commencer à l'ultirï at'im allemend du 81 août, et le gouvernement do Berlin a imaginé toutes sortes d'explications pour .Justifier" cet ultimatum. Depuis l'interview du oomte de Pourtalès qui confirme et complète si utilement la pièoo 58 du livre orange russe, il faut avancer de 48 heures le début du conflit. , C'est le 29 juillet' qu'un télégramme du chancelier allemand a rendu la catastrophe inévitable. Toutes les explications allemandes s'effondrent .aussitôt, sans qu'on ait même l'occasion de les discuter davantage. D'un gouvernement qui a fait cela, que pensent les élus du peuple, allemand?' Que pensent-ils d'un régime où un pareil crime a pu être décidé en secret, exécuté en secret et obstinément disimulê pondant 37 mois de guerre? Car le télégramme du chancelier au comte de Pourtalès n'a jamais été publié.! La parole est au Reichstag. Le 4 août 1914 on i.e lui a peut-être pas révélé ce qui s'était passé Six jours avant. Maintenant il no peut plus l'ignorer. A lui de montrer s'il veut être solidaire de cette épouvantable responsabilité." L'usure de l'armée allemande. Nouveaux documents PARIS, 26 septembre {Part.)" •*- Les pro-«ôkïée tactiques ckss AUiéti «Or S* fromt occi dental useoit maintenant avec rapidité les forces allemandes; les constatations faites avant la dernière attaque, en donnent une preuve. Pendant les six semaines qui suivirent 1* 18 juillet, 35 divisions avaient été engagées entre Merekem et HoUebeeke. De c.*a 35 divisions, huit étaient encore en ligne au début do septembre, 19 ont été' retirées éprouvées et envoyées dans des secteurs tranquilles. Par comparaison avec une période analogue de la bataille de la Somme, pour lés fronts anglais et français, on peut juger de la fatigue grandissante de l'armée allemande. Divisions engagées dans la Somme: 34; dans les Flandres 35 divisions éprouvées retirées du fronl; dans la Somme, 22, dans les Flandres 27; nombre de divisions restées eu ligne, dans la Somnle 12; dans les Flandres S; enfin il est intéressant de rapprocher cc3 résultats de l'usure des forces allemandes sur le front de Verdun, du 20 au 27 août. Au moment de l'opératio de la lie armée (20 août) l'ennemi avait six divisions en ligne sur le front d'attaque, et 4 diVisions en réserve de secteur (2 sur chaque rive de la Meuse). Ces six divisions de première ligne sont relevées; sur la rive gauche après moins de deux jours de combst; sur la rive droite après quatre jours. Les réserves de seekur qui sont intervenues ont c-.té retirées après ôtro restées en ligne: sur la rive gaucKe pendant dctix ou trois jours au maximum; sur la iive droite pendant trois ou quatre jours, et l'ennemi a dû fa-ire appel â six divisions nouvelles (actuellement en ligne). Au total 16 divisions ont paru sur le flont d'attaque, dont huit au moins peuvent être considérées comme usées. LYON Un télégramme de M. Bratiauo à M. Ribot LYON, 25 septembre (Part.) M. Bratiano président du con::cil do Roumanie, a adrcsré à M. Ribot un télégramme où il le remercie d'une dépêche qui lui avait é'.é envoyé â à l'occasion de l'entrée m guerre de la Roumanie. ,,Le concours fraternel de la France, écrit-il nCLiUïHiiont, la oolidariv» avec tous ceux qui combattent pour la liberté du monde, les traditions séculaires d'énergie et de persévérance du peuple roumain r.ous donnent une foi inébranlable dam le triomphe final dont dépend la réalisation de no3 plus chères aspirations nationales." La réponse allemande: une question de l'„Arbeitsr Zeitung" de Vienne LYON 26 septembre. (Part.) — D'après une dépêche de BHo, l'„Arbeîter Zeitung" l'organe socialiste de Vienne, écrit au sujet de la réponse dos empires centraux au Pape: „On peut supposer que la réponse veut signifier: Nous ne voulons ni annexions ni contributions; mais alors,- s'il en est" ainsi, pourquoi ne le dit-on pas, pourquoi évitc-t-on lui aveu sincère, si oïl veut que la réponse soit comprise et interprétée de cette façon?" La question posée par lo journal socialiste est en effet assez raisonnable; mais ello semble un peu naïve. Si Ijs puissances centrales n'ont pas prééisé, c'est que leurs réponses constituent une simple manoeuvre et qu'elles n'ont pas abandonné quelques-unes de leurs ambitions agressives. La nécessité, où elles se trouvent, la force croissante des Alliés les obligeront à faire de nouveaux aveux; mais elles tenteront jusqu'au bout des manoeuvres condamnées d'avance qu'elles ont toujours poursuivies. La presse allemande se charge d'ailleurs de répondre à la question posée par l',;Arbei-ter Zoitug". Ainsi, d'après une dépêohe, les „Neueste Munehener NachrAehten" croient nécessaire de calmer les inquiétudes qu'avait fait naitre dans le3 journaux chauvins leur article inspiré de jeudi dernier sur les conditions auxquelles l'allemagne rendrait l'indépendance de la Bolgique, „Les dernières Nouvelles de Munich" précisent: „La restitution de la Belgiquo ne se conçoit que contre l'abandon i>ar l'entente de toutes les conquêtes qu'elle a faites aux dépens de l'allemagne et de ses alliés, c'est-à-dire toutes les colonies allemandes et les territoires turcs occupés par l'Angleterre. Il est aussi évident, ajoute le journal, que les ennemis devraient Tenoncer à toute intention de guerre économique après la guerre car il y aurait là quelque chose d'inconciliable avec la paix de conciliation." D'autres journaux de province donnent une note analogue. Ainsi, la „Gazeitte du Wcser" écrit dans un article do fond: ,)Il est exact de dire que la note allemande indique une disposition à rétablir l'indépendance dte la Belgique." Grès déclarations et ces réticences jettent un jour cru sur la mauvaise foi des manoeuvres allemandes qui, du reste> pourrait se laisser tromper par la puissance qui, ayant toujours coembattu dans la théorie et dans la pratique l'arbitrage et la limitation des armements, s'en proclame tout à coup le champion? WASHINGTON Nouvelles révélations sur les complots allemands WASHINGTON, 25 septembre (Part.) —» M. Lansing a fait de nouvelles révélations sur les compilota allemands. Il publie notam- ftwm.'a ai ■ i mm "■■■MRnBaau&anMM crtinxnn————M Quisonqus s'abonne v.mr le Dernier trimestre de 1917 u-acevra "LA BELGSQUE,, gratuitement A PARTIR DE CE JOUR. ment un rapport de M. Andrews, secrétaire do la légation américaine à Bucarest, révélant comment l'allemagne dissimula à la légation allemande de Bucarest, après que le gouvernement américain se fat changé des intérêts, allemands, cinquante caisses contenant de puissamts explosifs et une caisse de microbes de l'anthrax et de la morve. Dans son rapport M. Andrews déclare que le docteur Bernha.rdt, ex-agont confidentiel du ministre d'Allemagne, qui 'ut laiasé à la légation américaine à la demande expresse du ministre allemand pour aider à liquider . les affaires, reconnut qu'il avait oonmais-Banee de l'existence des explosifs et bacilles déterrés dans le jardin, de la légation alle-m a iule après le départ de la tuisaioin diplomatique. Le docteur Bernliard; déclara à M. Andrews qu'il y avait plus d'explosif3 dans le jardin qu'on n'en avait découvert, et plus encore da.ns les bâtiments mêmes de la Légation. Il y a dans la légation, ajouta-t-il, des choses pires qu'une cai se de bacilles. Tout cola a été amené à la légation après que la légation américaine s'est chargée des intérêts allemands. M. Andrews constate qu'on a abusé honteusement de la protection américaine.On publie également une lettre que le ministre roumain dos affaires étrangères, M. PcfrumbaTu, acfrearâit afci ministre américain. Il y disait: „I1 a été prrtivé, sans contredit possible que, avant la déclaration de la guerre de la Roumanie à l'Autriche, alors que la Roumanie observait la pl s stricte neutralité, le pe.-sonwl de la 1 - *allowan-d», vidant to&teg les rîigies de1 j a "neutralité et les obligations des missioas diplomatiques, avait introduit des quantités considérables de bacilles extrêmement puissants et susceptibles, par conséquent, de provoquer de terribles épidémies également parmi la population. Le* explosifs et les microbes sont parvenus on Roumanie par le courrier diplomatique et il est indubitable qu'ils e+aieait des- | tùnés à être employée en Roumanie probablement on temps de pais et que les membres ôc la légation allemande es préparaient de concert avec la légation bulgare à exécuter des complots contre la sécurité de la Roumanie et de ses sujets. Le gouvernement royal proteste contre ces pratiques or i m in elles, spécialement contre les bacilles, arme illégale, pire que le poison, qui sont formellement interdits par La Convention de La Haye et contre la violation des obligations d;u droit l'utermational, imposé aux missions diplomatiques.Ainsi chaque jour, la diplomatie allemande apparaît sous un jour plus sinistre. A Was-Iiinigiton, à Bueaos-Airos, à Christiania, à Bucarest, toujours et partout, les représentants de l'allemagne abusaient do l'immunité diplomatique, traliissaient la confiance des neutres, entassaient les explosifs et les microbes, préparaient los torpillages qui ne laissent pas de traces, organisaient en un mot l'assassinat.BALE La manifesiaiion catholique pacifiste en Hongrie BALE, 26 septembre (Part.) j— La grands manifestation en faveur de la paix organisé 5 par les catholiques do Hongrie a eu lieu à Budapest hier sous ia présidence du cardinal Csernock primat <le Hongrie en présence du ministre Foeldes qui représentait lo gouvernement- Une adresse au pape pour le remercier et le prier de continuer s©3 efforts en faveur de la paix a été voté a ainsi qu'une adresse pour remercier l'empereur de la façon sympathique dont il a accueilli la note papale. M. Eraberger qui devait assister à la réunion y a renoncé au dernier moment. La hongrie ne réussira pas à faire oublier par ces manifestations de paix, qui prouvent simplement *sa lassitude, la responsabilité qu'elle a assumée dans les origines de la guerre l'oppression magyare sur les populations sujettes et l'action du comte Tisza figurent parmi les causes lointaines et immédiates du conflit oit le3 magyares ont été les complices des allemands. JASSY Sur 18 froni roumain JASSY, 26 septembre "(Part.)' — Le général Manocordata chef de la mission militaire du Roi de Roumanie est envoyé auprès du général Sarrail en qualité de représentant du quartier général Roumain. La situation militaire sur le front roumain ne présente pas 4° changement appréciable. Les luttes acharnées y continuent. BERNE La disette de papier en Allemagne BERNE, 26 septembre (Part.) — Suivant une dépêche dô Berlin la disette de jgapier é en allemagne est telle que samedi matin plusieurs importants journaux de Berlin n'ont pu parai ira 1&3 autres n'ont paru que aur 4 pages et pourront être forcés de suspendre bientôt leur publication. Aucun journal berlinois n'est arrivé hier en Suisse excepté 40 exemplaires du „Ber-liner Tageblatt". Presque tous Iea journaux en Saxe ont suspendu samedi leur publication pour une période indéterminée. _ La „Berliner Tageblatt" remarque la gravité de cette situation et les inconvénients qu'elle présenta pour la publicité en faveur de l'emprunt de guerre. Une déclaration symptômatiqus Quels sont les îails qui ont poussé Hmdenburg à signer cette déclaration? Voici le texte d'un télégramme officiel de Borlin, destiné uniquement aux populations de l'intérieur. Go télégramme est motivé par des bruits qui circulent en allemagne et le moins qu'on puisso dire est que ces bruits ont dû circuler avec une rare persistance pour qu'Hinden-burg se soit cru obligé de leurs donner corps on signant la déclaration qu'on va lire: BERLIN, 25 septembre. (Wolïf). Officiel: On télégraphie ce qui suit du grand quartier général allemand: „I1 m'a été communiqué par le ministre de la Guerre qu'à plusieurs rsprises et de source non-autorisée on affirme que, d'après des déclarations faites par moi ou par le général Liiden-dorff, le prochain écroulement économique et l'épuisement de nos réserves militaires nous obii-îjera à signer «ne paix à tout prix. „Je ne veux pas que nos noms soient mêlés à des affirmations aussi contraires aux faits. le déclare, entièrement d'accord avec le gouvernement de l'empire, qu'économiquement et militairement, nous sommes on mesure de livrer et do gagner de nouveaux combats. von Hindenburg." Nous savions bien que dea bruits pessimistes circulaient en allemange. Mais personne d'entre nous n'osait espérer que ces bruits étaient assez tenaces pour pousser le ministre de la Guerre A. réclamer ua démenti solennel à Hindenburg!De toute façon, cette déclaration est une gra\re erreur, puisqu'elle nous confirme officiellement ,,qu il se passe quelque chose" en allemagne et que ce ,.quelque chose" est assez grave" pour justifior la mise en mouvement de la plus haute personnalité de l'empire, après le Kaiser. < G. t. ' Des avions hoches en Hollande ©eux appareils ennemis abattus Quatre aviateurs prisonniers Le ..Telegraaf' apprend de Flessingue eta date du 25 sept: Cet après-midi vers 5 heures, un grand hydravion allemand fut obHgé d'atterrir dans les Wfelingen, devant la cote zélandaise-fla-mande, sous Cadzand, et proche du navire de patrouille hollandais stationnant en ce point. Un des cfoux aviateurs qui montaient l'appareil passa à bord de ce navire, mais le second refusa die quitter son avion. Pendant ce temps un torpilleur arrivait de Fleasingue. Celui-ci mit une yole à l'eau avec "des hommes armés et }e Boche têtu fut obligé cette fois de passer à bord du torpilleur. On avait remarqué qu'avant l'arrivée de ia yole il fouillait l'horizon au moyen de ses jumelles. Il est probable qu'il avait demandé assistance à l'aide de son appareil de radio-té,1 égraphie, A peiné avait-t-il pris plaoe à bord qu« deux avions allemands parurent et s'avancèrent en territoire hollandais. Le torpilleur hollandais le3 prit sous son feu et ils s'éloignèrent. On croyait l'incident clos, lorsque parurent soudain cinq à six avions1 allemands venant de Zeebrifgge. Trois de ces hydravions s'avancèrent loin en territoire hollandais. Les autres restaient un peu en arrière, probablement pour surveiller la venue éventuelle de navires anglais. Un des trois premiers approcha très près du torpilleur. Deux hommes, se trouvaient dans l'appareil dont le pilote était un officier déjà âgé, probablement le commandant de l'escadrille. Co dernier criait, tempêtait et voulait probablement engager une conversation au sujet de la zone de3 eaux territoriales. La commandant du torpilleur lui commanda do stopper, mais l'allemand refusa. Un coup de feu d'avertissement lui fut alors adressé au-dessus de son avion, mais alors l'allemand chercha à fuir. Il est probable efue ces deux hydravions avaient pour but de détourner un instant l'attention de l'appareil en difficulté afin de permettre aux autres qui volaient autour de' l'emmener à la re<-morque; mais il était trop tard pour songer à la fuite. Les marins du torpilleurs se tenaient le fusil en main près du bastingage. Le commandant donna le commandement de „Feu!" et une salve crépita. Nous devons ajouter qu'au-dessus du torpilleur des petits nuages de mauvais augure éclataient., probablement de shrapnels. On ignore d'où ils provenaient. Un certain no more de balles atteignirent l'hydroplane allemand qui avait tenté de fuir. Le pilote tomba en arrière; le torpilleur heurta les flotteurs dei l'appareil. Il y eut de la casse. Il est probable que sou3 l'influencé de cette attitude énergique le Boche passa enfin à bord du torpilleur hollandais. Le pilote atteint put encore se lever, mais il chancela et murmura: „Ich bin verwundet". On le hissa Sur le pont. Un autre allemand vint alors survoler le torpilleur. Lui aussi fat canoané et doit avoir été touché. Les autres restaient en vue, mais à quelque distance. Le torpilleur partit. Le blessé fut soigné à bord. On avait capturé ainsi quatre aviateurs allemands. Le torpilleur les amena à Flassingue. Un médecin de marine examina et soigna le blessé. Celui-ci est atteint de deux balles dans la poitrine et lut transporté à l'hôpital. DERNIERE HEURE Détails sur la loi du commerce avec l'ennemi en Amétïqus WASHINGTON, 26 septembre. (Bouter). La loi permet entra autre au président Wil-son d'exercer une étroite censure sur toutes les correspondances avea l'étranger. Le directeur des Postes est autorisé à refuser l'usage de .ses services pour toutes communication qui peuvent sembler contraires à la loi d'espionnage. Cette dernière disposition est le résultat des critiques formulée» contre les journaux germanos-amérlcains qui poursuivaient librement leur propagande pro-al-lemande.Contre les pangermanistes. Une dépêche de Borlin en date du 26 septembre dit.: „Le comité directeur du parti social-démocra-tique d'allomagne a publié un grand manifeste oontre les annexionnistes où il est dit entre autres ce qui suit: „Les pangermanistes lt>nt lc9 représantants les plus marquants do l'impérialisme allemand. Leur caractéristique principale est l'exaltatisn et l'adoration de la forco brutale et de l'égoïsme qui leur semblent ctre Irts seules foi-ces qui meuvent le monde... Notre peuple est fatigué d'assassiner; il désire une paix rapide et qui soit conclue dès que l'existence de l'allemagne est assurée. Quiconque est partisan des buts pangermanistes tend à prolonger la guerre, ctc " Il est regrettabie que ces dispositions conciliantes des sociaux-démocrates boches soient nées, un peu tard, du sentiment de la défaite prochaine. La lutte contre tes sous-marins LONDRES 26 septe<tAre. (Router. — le comité du Lloyds Shipplog Register a approuvé }e"s plans pour la construction d'un nombre d'al-Jèges sans hélices dont certaines sont destinées à porter 500 ton os de ,^&«,t)wcight" et d'un ba- i -<tu « r»»àmm f- <Σi*ta îrt Tînyfiiimft Uni et en Norvège pour Js cabotage en Anglo-terre et en Norvège. Des plans pour d'autres modèles de navires en beton armé de plus grand modèle sont soumig â l'étude du comité. La contre-aîiaqus allemande en Flandre LONDRES 20 septembre. Reuter. — Le correspondant de Reuter au frent anglais télégra-phio ce jo'-r: Avant-midi l'ennemi a entrepris une vigoureuse attaque au sud de la route vers Menin. La première attaque a réussi en quelques points à faire plier les avant-postes anglais, mais une contre attaque anglaise entreprise au début de l'après-midi a entièrement rétabli la ligne. En quelques points les combats se poursuivent encore. Sur toute celte partie du front, l'artillerie est très vigoureusement en action. Le député tchèque Burival veuf reprendre sa place h la chambre autrichienne VIENNE, 26 septembre. (Korr. Bur.) — A la séance do la Chambre autrieMeno le député Bu-rival s'est présenté. C'est le député tchèque qui a êt condamn à mort par la justice militaire pour hante trahison (lisez: acte de patriotisme t'.hèque. Rêd.) et gracié ensuite par l'amnistie impériale. Il a été s'asseoir à son ancienne place & la chambre et a refusé de s'en aller, même lorsque le {résident l'a sommé de s'en aller. I<a séance a oie suspendue. Elle n'a pu être repriso que trois heures plus tard, lorsque Bu-rival eut enfin quitté sa place. A la pause, une séance des chefs de parti? a ou lieu. Les délégués tchèques ont exigé que la question de ia peHc riçs, mandats de "leurs députés condamnés soit soumise à la commission d'examen de l'îmmunits parlementaire pour dresser un rapporteur la question et le transmettre en-suiie au président. Les allemands évadés LONDRES, 26 septembre. (Reuter.) — Neuf des ofifeiers allemands évadés ont été repris. Parmi eux se trouve le capitaine de r„Emdea" von Muller et l'aviateur Otto Thelan, ainsi quo Tanneler, bien connu par ses quatre tentatives antérieures d'évasion et surnommé le ..Monta Christo hun". La fuite des officiers fut découverte par un ouvrier qui aperçut un orifice dans un cha-mp de navets près des baraques. Ils s'évadèrent de bon matin après s'être pourvus de vêtements, de tabac et do cartes dessinées par eux-mêmes. Six d'entre eux furent rattrapés vers l'heure du lunch; un d'eux qui portait le sac de Thclau fut découvert avec un de ses compagnons dans un champ ,de blé; deux autres jouaient aux cartes dians une grotte. Des enfants qui cherchaient des baies trouvèrent von Muller dans un bois et donnèrent l'alarme, amenant' aàsi son arrestation. Vers midi trois des fugitifs se promenaient le long d'une route. Ils dirent qu'ils étaient des ouvriers aux munition de Londres et demandèrent du travail. Des agents de polioe à vélo couraient' le long de la route pour chercher les autres. Sur les cartes trouvées sur les fuyard* les routes allant vers la cote sont très cl«I-remant tracée». Jeudi, ZI Sept&mbr® 1S17. . S Cenis £me j^sisraée No. 282

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La Belgique: journal des réfugiés belonging to the category Oorlogspers, published in Leyde from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods