La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1918, 09 July. La Belgique: journal des réfugiés. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5m6251g97d/
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"mm**" ABOHNEMKNÏSi 1 «©Is fl. UB; 3 mola 3. SM Utt& 78 cta, pat mois on plus). ANNONCES; Ja ligma SO cent». fPout Contoats i s'aaïoiser a i'A'ImlütetraMoa) Adreseei ÏOUïB la oonasjwj»* ditcce 4 -la BeJgttius.NbardiKBds-ïisln/iMDE»; Directeurs: G. LANDOY ot J. WAPP&B3. LEIDEN » Aimlnlatration et RédaeUoa NotfMelnasplelü-TéléphW Ko, 175 , ROTTERDAM, Steiger, :0b — Tél.YOSfc MAESTRICHT WllheLmina Singel, 63 Aflrssssr toute Ja coirespontianee & WW. I«S3 manusciits non inséréa n# sont pas rendus. Mardi 9 Juillet 1918 5 Cents 4me Année No. 224 L'ASSASSINAT DE VON MIRBACH Deux ineonnus supprimenf a coups de bombes ^ambassadeur d'aiïemagne a Moscou — Comment aut lieu l'exéoutioii — Tchitchérine et Lénine a plat v en Ir© — Ce que dit la presse. ' ï)'ftnibas«i<l«i\; dfaHomagne asanssfr.# X MosHM»> BtEELIN, 6 juin (Wolff) Officiel. Ca matin sieux m&saieura se préeenièrant a l'ambaa-aadSe a Moscou efc de-ma adèrent audience; $Ue leur fut acoordée par le comte von Mirbaoh, en présenoe <lu oonaeille? k I» Lé-aatdon Riezler et d'ua officier allemand. ToruS h> coup les deux incaanus tirèrenfc leur ré rolver efc lo déchaxgèrent sur 1'aiabassar dbur qu'ila blessèrent légèromonb a la tête, Avaab dl'avoir pu s>a être empêohéa Ua lancèrenb easUibe une ou deux grenadaa & laaia et s'éeliappèreat ea «autanb par la foaêfcre dana la ruo. Le comte de Mirbach qui avait été griè-Yarnenfc blessé eèfc morb eana avóar repris connaissance. Lea deux aatrea mesaieurH ae jurent paa blessés. Aussi tob après quo ce orima eut été coaau, fe commisaaire du peuple aux affaires étrahgères Tchitchérino aa rendit- a 1'a-m-feassadle pour exprimer au CMiseiller de la iégation Eie-zler 1'indignation et lea r'e-grets du soviet au sujet cfe ee terrible évè-nameat. Malheureusemenfe 1'onVeab pas parvenu jusqu'a présent k établir l'idten-tité des qóupables. Le réffultafc de 1'enquête immediatement ouverio doaae a penser qua 1'cm est ea préaeaoa d'agents au service do 1'Entente. (La dernière phrase eab eodgneuseaaent ajoutée par Bei-lia afin de ne poiut révéler è la population allemande quella est la Iiaiaa que lea Russca aouirlfpeat h 1'endfroit de leursi .oppreusseurs.) Comment se prodnisit l'asi»as»inat MOSCOU, 7 juillet (Wolff) Noua appre-3K»m eneora ce qui suit au sujet de l'asaaa-#iaat du comte de Mirbaoh: Afin d'obteair audience a Tambaasade ■et do voir le comte voa Mirbach lui mème les deux assasains exhiiberent uaa pièce d'ideatdté lea' représentant» oomme pléai-Tiotantiaires de la Éommiiesion dertinée a combattre la cpntre-rév<>lutioa. Ils par-lèreinb du procés de 1'officier iiongrois, comto Jtehext von MiAiicsh. ('-• ^ ■ niei- esb iva membre éloï^ió dé Ia brahcïïe Jioa-groiso de la familie, 'que 1'ambassadeur ne coïit> • '.ssait pas , personnel'lémeat. Les meutriera étaient porteura de pi6ce3 rela-tives a ee'procés. Ce gtóééb qu'après quel-■ que tempa que tous deus oafc tiré leur ré-volver et 1'ont dieehargé sur le comte et ijur lo conseillcr'de 1'égatioa Kiazler et le Heutan^-.b Muller. Immédiateawat après avoir t 'ih s'ëlancèreut par la feaêtre de !•' 'cme-at aitué au rez-ile-cliaus-séc. T t''li a'éehappaient ils lancè reat ' -macto k main sur 1'am- bass- :é. Les autres membres de ' ent pas touchés. Lea me" " fuit© daas une auto qui • ar laquel'le la garde sur • quelque coups de feu. A; \,erh:e et Ivara-cjlina, tgUBs' anoace de l'a-ssasdinat, eure jurs condoléaaces pro- foade assade.aa suljet d'un crime „qui n >as taiit dirlgé coatre 1'allema-gae -que coiitre les Bo'lchériks", deux ihexi-'i'es plus t-ard Lénine eb Swerdlow, président du comité central exècutif, oab fait iww) déclaration ideafcique et ils assurè-reat que 1'on ferait 'totit ce qui ©at possi-• Iblo pour punir les coupa/bles. On a établi 1 kjepuis que les meutrieri ont pi'is la fuite daas -lo quavtier d'un groupe do socialiistes iróvohitionaiaires de gauche. La maison fut <yernée par les troupes. Les clieifs des so-oialisties révölutioanairea Kamkow, Kar-Üia et Spiridowna n'oab r>as paru eaeore au graad thétltre oü tous les membres du Oon'grès des so-viet se trcuuvaieat réuais. II parait établi qua eet assassiaat dwait être le sigaal d'un soulèvemeat coatre 1'autorité des Bolehéviiks. II semible que soienfc compromis daas cette confee-révolutioa une partie des so-cialistes révolutio-nnaires» de gauclie et des •Bocïalistea revokitiouaa'res de droibe, aia-öi que Sayiakof eb des igenta de 1'Enteate Öaviakow même esb cliei du mouvemenb fa-voraJblo aux alliés k Moseou. II esb iea rap-povb avec dies Tchèco-Sloraques eb des Mea cheviks. II était ministro de la guerre sous Kerenski. II y a quafcre moia eiwiron on a arrêté » Moscou ua graad aombye de ses pavtisans ob de ses ageats. Comme diea membres des révol'utioiiaaires de gauche appartienaeat a la oomimissien poiu' com-, battre la coatre-révölutioa, il esb possible que deux de ces deraieps Alent commis le crime. Le principal rwponsabl'e est cepea-dant Savinkow qui se tient caehé et ce3 baillcurs da fonds. Le gouvernement alle-tnand a exigé de la fagon la plus formelle que le goifvernement du soviet. pöursuivra leg couipable» et ceux qui <»e;±Touvent derrière eux. « « - La fin de Mirbaeb Ir frtta?afee PARIS, 7 juillet (Havaa). Toug le-a joair-naux eoaimentent 1'aasa^inat dlu comte de Mirbaoh et déolarent qua oe fait peub pro-yoquer dtes complicationa dont aa ne aau-«•adt prévoir encore feoufeea lea ooiwéquen-ö«e. Le „Journal" dit: Coat la première ma-nifestatloa de Ia vengeaace de la Eussie coatre la tyrannie allemaade. Lq ,,Petit Journal" dit: N'est paa le dé-but d'-aae phase nouvelle dlaaa les ddfficixl-téa de 1'allemagae du cótó de 1'Est. „Ea raiso® dt la teasioa qui exisfco actu-ellemeab eat.i*e la Eussie et 1'allemagae, c?it le „Figaro" oet assaasiaat peut provoquer lea coaaéquenoe» les plua iatéressaates'."- „L'Huaïaaité" estime qu'il ne s'agit paa d'un meurtre quelcaaque, maïs d'un acte ouvert d'hosbilité de la part do patriot-es pmiasée au désespoir. La „Matin"- dit: Ce meurtre prouve qu'il exiafce eaoore en Euaeie dea hammes qui oab a coeur la dignité de leur pava". _ „L'Eoho de Paris" cKb que la suppres-sioa du comte de Mirbach, sera un coup trèa d'ur pour les pro-jeta de 1'allemagne ea Euftïia. Suivant le „Pefclt Pai'iaiea" 1'indsgnation provoquéa par 1'invasioa allemande est la cause probable de cette exécution'-'. Leg coasbat# ïacoatés par Wolf!. MÖSOOU, 7 juillet. (Wolff). Les sociaüstas de gauche oni reeonnu avoir commis le crime. Les délógué.s des socialisl'es ïévolu-tionnaii-eg qui s'étaient enfermés dans Ie théatre ont été ^rrêtés. Dan» la vilie dea combaïs soat eugagés ea -liver.a i>oinfö avec les bolcliévife'. -Tua-qu'è présent, oes oombats gont ïaYor?blefl 3ux bólchévika. Tous les autres membres de Ia légatioa d'Allemagne et lés autres répïésentante al-Iemands sont ifldemnes. T^a presse allemande. Les journaux allemaads se montrenfc tous profondémeat iadignos. ii.i se denvandenti comment il est possible de commettre ua crime aussi monsiïueux. La „Noorddeutsche Allgemeine Zeituag" s'at'aclie particulièrement a couloir démo a-trei' que le crime ne doit pas être piayó par, les bolchéviks. II est entendu que les bol- •ok-4v*k& sont -oM jTwWïii» lvw «ivw «Üo- mand3. Aussi les journaux maximalistes coa-sidèrenl i!s 1'exécution de voa Mirbach comme un acte dtrigé „gtutót coatre la Eussie que c ont re l'AJlemagiie." (sic). Le „Berlinsr Tageblatt" coastatant c^ue I«3 auteurs du meurtre sont des assassi.as en concluè qu'üs doivent néceftsairemeat êtve les amis de 1'Enteate: „Le comta von Mirbach, dit ce joupaai attaché et Avait réussi h retaMir de bonnes ré la ti ons avec le gouvernement maximalist?. C'est pourauoi il est absolument iavrai-semblable d'accuser le maxtoalisme de ce crime. II est ölair que ceux qui chsrchent a assotmir leur désir de vengeaace ou leur esprit de revanche au moyea d'armes d'aa-sassins sont ea aiême temps les alliés des puissances de rE .fente. (Exemples ot'ficiels aüernands: Miss Cavell, capita, ine Fryat, 2300 pers onnes a bord de la „Lusitania", 80 in-firmières a Lal Panne, êtc. etc. etc. etc.) AurestatÜmi de 40 Tohèqucae. Le societ de Moscou a ordonaé 1'ar-resóatioa d'une quarantaine de Tchéco-Slova-ques qui étaient prêts k se rendre au front tchéco-slovaque. A qui esi Iiikciutsk? MOSCOU, 6 juillet. (Wolff). On apprend de Vladivostock que la nouvelle d'après quoi les prisoanier» allemaads, commandés par leurs" officiers, auraient prjs Irkoutsk est dénuée de tous fondemeats. Irkout3k de-mein-e ea relation directe avec Vladivo-stock. II n'y a pas eu de soulèvement de prisonniers. (On' sait que Vladivostock est au pouvoir des Tchéco-Slovaques. D'après cette dépêche, 'it jfaudraifc coaclure qu'Ir-koufek, r'éeemmsnt évacué par les bolché-viks, a été égalemeat occupé depuis lors par les Tchéco-Slovaques, saas quoi il est impossible que la ville soit ea relation directe avec yiadivost-ock. Réd.) La presse Après avoir jlromis de réduire la eensure, les bolchéviks vieaaent, au contraire, de 1'aggraver. Le journal de Gorld le „Nowaya Chin" vieat d'être condamuê h 5000 roubles. Ga croit que les bolchévjks s'apprêteat & iaterdire tout journal qui a'est pas 'de leur fcarti. Etaii-ce un sJgna'? ~ La guerre civile a Moscou FRANCFORT, 7 juillet. (Wolff.) Ia Franc-furter Zeftung appiend do Berlin: D'après les dernières nouvelles reoues dans la auit de Mosoou, on a pu établir que les deux asaassins du comte von Mirbaoh ont fui daas ua batimoat qui les socialistes-révolutioanairee pro-alliés dófondeat a 1'aide do mitrailleuses. On a rimpretsion que l'assassinat de l'am-foassadfiiii' a cti le siflnal d'un grand soulive-ment des social-révolutinnaires. A Moscou des sambals sont engagés enire maximaliste9 ei socialistes, Les détaiTs au su-|ei de l'emporlanfe, de la nature et de la tournure de ces combats manquant encore. $ La ipme .êjitelchienne. .jyiENNi^ 7 juillet. (Corr. Eureau). La-presse ïaaniÊeste de 1'i idignation &u sujet de R^sassinati de'fambassaïeur aiïemaad" a. Moscou. Ce crime consititae un sérieux avertis-sement pour lc- gouveraement des Bolchévjks; ils teront biea dv smettere fia k tous ces! agissemeats lioateux deléments de tont genre. II import» daas 1'mtérêt du gouvernement mêrae des soviote que soieat décou-verte Jes auteurs de cette acte scandaleus. Tous les journaux disent qu'il est probable que les coupabbs doivent " être cher-ch'és dans les cercles de 1'Entente mêcon-tents des dispositioas prises entre Mirbach! et les Paisses en vue des futuras opérafaoas: sur ia cotie de Mourma.v. Le crime n'aura pas de conséquenter jjuiii gues et Ia paix sera conclu© depuis loa^ïö'aitjs avant que 1'Angle-terre ne- parmnnent de iiouveait & ïaire ex'ë-cuter du bavail de meicenaire par les Rus-ses. Ce communiqué j&St empreint on le voït d'un sentiment de ïeifeu- assez évident. Oes! éfforts concerfés en voa 'd'iiïïputer le crime a des ageats de l'EnteE'.o, confinnent k quel point les Centaux ^ont inquiets de voir Ie sentiment; populaire rasse Jout entier se soulever contr; les apaches du öaviet et con.tre les envahisseurs qui les soutónent oncove k graad peine.) j , [ . . x -La siiMaiïoit UN SIGNAL? Lejjuis Ie debub du t>olchéviame, dep «ia le pa-emier triomphe de Lénina at Trotsky lorsqua les soldata ïüss js ont mis la ci'osse en 1'air et assa-ssiné leurs officiers, tous lea Baisses die Holla-nttt- et d'ailleura nous dftsaient: „No croj ez p^s a la'diitrée de ca mouvement- Lea botehi'dks na sont qn'une poignée de bandits. Le vcar'Eusses est ïidèle k eon sermeat: il esb pïoallié ot restera i'idèle aux Alliés. Or k 'vrai Russe est 1'é-crasaiite majorité en Eitsai'o!" A quoi nous répondiona iavatiablemC'ut: „Si lo vrai Euese est fidéle qu'M la prouve en se sou-levant coatre les maxin aEstes. Et ei ces maximalistes ne eonb qn'une poigaée, ils auront dispara on ving , quatro heitres". Ma-is les jours, les semaines et les mois s'écoulaieab sans qu'a toun acte de pa-triobLsme no fut posé öa?>.s eet immense t-erritoirOj oii lea bolohé -es ne co-ntiixua-ianb -a '■ ■-•fc -• -1X-..J»VI.Tl, inexplieablo protüga. Pen a pen, les dernières insbitutions russes ee eont écroulée». L'annulatioa des rentes, le pülage des banques, lo aac des mafeons particulières, rien n'a provoqué do soulèvement: les bolohévika règnaient on maitros aibsolus au crilieux des ruines do l a E ussie. Tel eab du motos 1'inipression que les nouvelles dk» Eussie nous laissaient. „At-tendez!" noua dikaiént oncora lea patriotes pussea, ,,Les bolohówks no règnent plus qua par la terreur. Lo désordtre est k son e-omble, les vols et les orimes sant impunis: k Pétrograd oin aasa&aiae un hosnme pour lui volér aes bottes. Lea gardes rougea obligent les passaats a sortir leur porto-feuille et e'ils ont plus de 50 roubles, ils oonfisqueïA lo surplus. Si Ton résïste o'est la priaon om. le mur. La poipulation russe est effa-rée ot indiignée da oe régime, maia 1'opposition s'organiaa diffieilement ma sein d'un pa-reil chaos. Ayez confianco quand même! Vous verrez un jour que no«s aurora eu raison d'ospérer." Bientèt, en effet, les nouveiles se soat modi-fiêos. De3 noyaus de résistance se fermaieat. Les cosaques et los cadets ao cèdaieat pas de-vant- le orime et le pillage organisé des bolchéviks. I.as sooiaJktes révplutioimaires aussi serraieat lea rangs et cherebaieat, par eadi'oits a. abaWre dos soviets. Puis co fureat- les tcliéco-slovat£ue3, erganisés en vêritablo arméo. cette fors cjw partirent.ea campagne pour la libéra-tioa de la Sibérie. Toute la zone depuis Vladi-vostock jusqu'a Irkoutsk semblo être yn lour pouvoir. Lo grand-duc Micbel, trés aimé par touta la Russie pour sa largeur do vue, s'est joint ii eux et a su s'ontoarcr d'officiers capa-bles. Cette fois, le mouvement semblait bien amarcé! Mai» le foyer du bolcjiévisme, ma is Moscou et touto la Russie d'Europe do Moscou a Pétro-grad teaait toujours. Les bolchéviks, liasaat leur pouvoir sur la terreur des armées alleman-des, ont eu le temps de s'y iaeruster solidemeat et ifa s'y maintiennent on exploitant tous les sentimoats les plus bas de la nature bumaine: la lacheté, Tesprit de lapine et do désordre, qu'ils entretienaent depuis des mois coatre les demiers Russea fidèïes aux idéés de patrio et do de voir. Or, eest & Mobcou. au coeur du bolchévism.e terroriste, que deus RuSses vienaeat de teater un coup désespéré pour réveillor leurs compa-"triotes ahattus. Ils se sont rendus a 1'ambassa-do d'Allemagae et, a coups do greaades, ils ont tuo lo comte ven Mirbaoh, ambassadeur d'AI-lema.gne en Russie, L'acto en lui-mêm© e.st crimiael, soit. Mais 'ce a'est pas Faeto que mous devons consi-■ dérer icir sa portee seu^aous intéresse. Ces patriotes a'ont paa tué le comte von Mirbaoh, ils ont tué 1'homme qui ose porter la responsabilitê de tous les coups do forcc ten-tés par 1'allemagae en Eussie; ils ont tué l'exéeuieur du traité de Brest-Litowsk, qui öonsaoro la lionte do la Eussie, ils ont tué l'Aïlemandi ennemi des Eusses, destructeur de leur pays, ils oa't tué le représentant du Kaiser qui arrache cinq provinces aux Eusses fef ose onoore plastronner par les rues Nouvelle avance Italienne Les italietis reprennent tout le territoire entre la Siie et la Piave, expulsant les autgichlens du delta de la Piave. Communiqué du 6 ROME, 6 juillet. Communiqué officiel ita-licn:Sur la Basse Piave notre pression continue tenace et -soutenue. Après avoir a nouveau brisé la défense très acbarnée de 1'ennemi nous gagnaines encore du terrain et nous attoignimes la rivo droite vera Piave Nyovo et la bauteur do Gurolera, sur rombouehuro du fleuve. Neus fimes en outi*e 400 prisonniers, dont 6 officiers. •ÏJao éaergique coatre-attaquo laacée par 1'ea-nemi, plus au aord, vers Chicsa Nuovo, fut ar-ïêtée a Tissue d'uno apre lutte. De nouve-Ues ot violentes attaques coatre nos positions vers Salton (au nord-est du Grappa) et des tentatives do patrouilles sur Ie Cormon (Sasso Ftosso) êehouèrent complètemont. Kos aviafeurs montrèrent uno activité par-iioulière et bombairdèront des coaeeatrations ide troupes enaemies au dela de Ia Easse Piave. Deux appareils eaaemis fureat abatlus. Communiqué ifaiien du solr ROME, 6 juillet. Communiqué officiel ita-lica:Après une Iiataille ininierrempue qui s'asf pi'olonflÉe penc'ant 5 jours et qui a été trés acbarnée en raison des difficultés du terrain, 1'enneml a été compièienient rejeté sur fa rive gauche du Piave Nuovo. La coaquête do touto la zone cötière entre U Sile et la Piave quo 1'ennomi occupait et dé-fendait de toutes ses forees depuis le mois de novembre eouroaao brillammeat la vietoire que nous avons rempor.tée dans la première graado bataille, tandis que, par Gctte dernière opéra-tion, la zone de protection de Venise se trouve éiargle. Ou 15 juin au 6 'juiilei, nous avons fait prisonniers 523 officiers et 23-911 hommes. Nous avons pris en outre.63 canons, 65 iance-bombes 1234 mitrailleuses, 37.105 fusils, 49 lanct-flam-mes, 2 avions intacts, 5 millions de cartouches,, plusieurs milüers d'obus ct un important ma-iériel.En outre, nous avons reconquis toutc l'ar-iillerifi et tout le matsriel que nous avions du abandonner aaa? avancés pendant la preütfêru phase t'i la bataille. Commtinlqué officie! ROME, 7 juillet. Communiqué officiel ita-lien:Entre 1'Afle et.ia Piave, noslroupes,-par uno manoeuvra britiamment exécuté. oat attciat la xivo droite du Piave Nuovo et rejeté l'ennemï compiètement sur l'autro rive. Nos troupes so fortifient a présent sur le vaste territoire con-' qui3, oü 1'on lelèvo a chaq-ue pas les tracés d'uno lutte épiquo et les preuves matérielles des pertes emiemies qui dépasseat touteis les pïévisions. Le 23o corps d'armée qui a victorieusement i'éalisa cette diffieile opératioa voit s'aecroitre encoro sa reputation gloiieuso. La 4o division d'infaatorie s'est particulièrement distinguo. L'atti-kvfe de toutes les troupes a été remar- do Moscou, affichant soa mépris pour Ié' peuplo qu'il entend asservir. C'est . un geste de libéiation, Biea des Busjes 1'auroat atteadu ca vain depuis loag-tomps. Peut-être mêaie l'assassinat du comte von Mirbach n'eSt-il qu'ua signal qui doit déelenoher un puissaat mouvement do révolte contro les bolehéviiks, et de soulèvement coatre 1'eanemi dang les provincos -oo-cupacs.Cotte dernicro hypothese est confirméo par les dépêches de cotte nuit qui attri-bueat 1'iai-" tiative du mouvemcat aux socialistes révo-lutionaaires. Déja. des combats acharaés se livront daas les rues do Moscou,... Cette fois il semble bien <ïue les jours des maximalistes soient comptés. Or, aucun au-tre parti, en Eussie, n'étant a -oe pcriat asser-vi a rallemagnc, tout chaageipent de gouvernement est, pour 1'Entente, ua progrès oon-sidérable.C. LAXDOY. —X Wi bombardement d© Xea Fame Les bcches assassinent 30 fillette». FJ.-ESSLNGUE, 7 juület. (Tel.) Oa a recu la nouvelle ea cette ville oü resident nm-eieurs Belees aui ont des parente a La Panne, d'uae violente attaque des aviateurs alle-mands dont un graad nombre de fillettes vieaaent d'être victimes. Tout récemment encore les conaaiuniqués alliéa ont accusé lès allema-nds de bombarder des höpitaux. Les Allemands cependant démentaient. Le bruit courait jci que 1'ambulance Men conaue „Ocean" de La. Fanne avait été i'ob-jet d'une attaque aérieane. La nouvelle était exacte, du moins oa doit le conclure du drame qui vient d'impressioaner si profoa-démeat la populatioa. Cinquaate bombes sont tombées a proximité imraédiate de 1'ambu-iance et quelques ,nnes on-t atteint une grande villa -située a cent mètres de 1'hêpital; De nombreuses fillettes travaillaient dans cette villa» fabriquant des gans?ments et ré- quable. L'infaaterie, renforcé par un regiment de marine, a lutté avec la plus grande toaacité, L'artiliorio du corpa d'armée et de la marine, grace a la précision du son tir a lai'gemoat coatribué au succes. Nos aviateurs se soat sur-passés. Enfin, Ie 33e bataillon du génie mérite de grands éloges. Sur le plateau . d'Asiago, un déaclremeat francais a réussi ua coup de main daas les li-gnes eaacmies prés de Zochhï. II a pris 2 off-ciers, 6i hommes ot 2 mitrailleuses. Entre val Prenzela et la Brenta, l'emiemi a •tentó trois fois d'attaquor nos positions prés de Cornone, mais il a été repoussé d'uno facon sanglaate. Communiqué ennemi VIENNE, 7 juillet. Communiqué officiel austro-hoagrois: Comme le dejta de la Piave ne pouvait êtra conservé qu'au prïx de lourds sacrifices nous avons retiré les iroupes qui occupaient cette région sur la rive orientale du bras prfncipal de la rlvière. Le mouvement a été exécuté dans la auit du 6 au 7. A l'est du Manie Perjica, notro courageux régiment numéro 79 a repottssé de multiplcs attaques ita-lieanes daas do sanglaats- corps-a-corps.Les laeec» Italien» deptsia leS9|ola PARIS, 7 juilef. — Après avoir rojctó au-dela du Piave 1'arméo austro-hoagroise, les Italions pouvalent marqiter lo matin du 29 juin k leur tableau do vietoire le. ohiffre do 18,000 vrisonaiers faits entre le 15 et lo 29 juin c'est ft .(lire entre le début de 1'offensive et sa fin. Mais, tandis que tout le long du fleuve, la situation d'avant 1'offensive avait été totalemeat et complétemen réablio, «K« ne 1'éait pas toiit-é-fait dans la région mon-I tagneuse. C'est k quoi s'ómiployèreat lea Ita-i liens au cours des journées du 29 et du 30 i juin derniers. Par leur aetioa coatre-affen-; «ivo, ils rejetèrent les autrichieas du Moato i Valbelia, du Col del Rosso et du Col d'Ec-kele. (les tr'ois seuls endroits oü les eaaemis avaieat . rénssi k prendre pied et la aussi la situatioa fut intégralemeat rétablie. Au eouTs de oes deux journées les Italien.^/eni- -parè^nt <ïe 88 oii^eiers,' liïifö st>Mat-s d'un important butin dan# lequel figuraient uno soixaataiao de mitrailleuses. Après quoi lo commandeoient italien ent-reprit au cours des journées suivantes de3 aetioas offensives lo-cale3 en ideux région3 distinetes, co té du M'ont Grappa,, oü 1'on put s'emparer do 25 officiers ot 600 soldats oavirón, et du cóté du bas-Piave, jusqu'a la mer; oü fureat faita prisonniers 52 officiers et 2110 soldats on-viron. C'est donc 4810 holmes qui depuis Ie 29 juin ont été eapturés qui-, additionnés au* 18.000 faits entre lo 15 et le 29 juin,doanont ua total dé presque 23 mille prisoaniors cap-turés par les Italions depuis le 15 juin- Cos différents sueoès, romp or tés aussi bien en montagno qu'en plaino prouvont que 1'a-r-móe italieaa© est sortie de 1'offoasive en-; nemio en ple^no possession de ssoa mordaat' I et do ses qualités offensives. paraat ou rapassaat du linge pour 1'ambulance.II était quatre houros dfe 1'après-midi lora-que les avions allemaads parurent et que fes bombes se mlrent a pleuvoir. Ia villa fut atteinte: treate fillettes oat été tuées sur le coup ou ont succombé a leurs blessurea. La, plupart- des cadavres étaient terriblement mutilés. On ai transiportó 41 blessés, dont. dix sont morts en route et quatorze encore le lendemain. On décrit ici 1'entei'remeat deal victimes peadant lequel il y avait dans 1'éi glise 27 cadavres, et auquel assistait une ïoule innombrable massée jusque devant 1q ba timent. Les victimes, sauf oinq, étaieat réfugiées a La. Paaae. En dehois de la ville même quelques per-sonaes ont été ïouchêes. Une maison ,?ef-ófondra et une vieille femme fut précipitée dans la rue. Oa la transport» a l'hópifel. On pent se ïigurer quelle est l'indignataon' et Ia haiae que eet acte de barbarie a provoqué daas toute la populatioa. " | ■ x • "» le sart de nes Internes L'aboutissemeni d'une campagne Nona sommes heuroux d'apprea<Jie du. Havra que 1a conaeil des ministroa — a,.la suite dia la campagne menée en Hollanda par différents jonrnaux beiges eb nota-m-menb par „La Eelgiquo" — s'est occupé en séance de samedi dlernier problêmo rr-labif k la oonctition ma-térielle d'e nos internes en Hollaad'a. Nous eouhaitoas die bout coour quo cette délibération amenera los réformes eb lea améliorations indüspensables. Pour si peu que nous ayons pu contribucr a ce rósultat iioniiS serons trop. payé die nos efforts si l'exi«t©nce da noa brave® «'era trouvo ren-d!ue plua eupportable. II imporbaib que des meaurea soienb pri-ses; trèa opportunémant notre Gouvernement 1'ft oompria. J. W.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal des réfugiés belonging to the category Oorlogspers, published in Leyde from 1914 to 1918.

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