La Belgique: journal des réfugiés

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03 September 1917
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LABELGIQUE Sur le Monte San Gabriele La bataille s© poursuit avec rage sur front itaiÊers, » insistais temps ers Franc©. « ^tfacisjes repoussées en Roumanie. En ltalie CoasEuitBiqBé cfSciel • r ROME, 31 août. Communiqué du général Çadorna: Hier les attaques dos Italiens sur le plateau de Baiusizza" et sur celui du Carso avaient pour but d'assurer la possession de quelques hauteurs et d'améliorer le front. Les ■Italiens remporteront des succès sur les pentes nord du San Gabriele et dans la vallée de Bresiovizïa, oîi ils rompirent la résistance acharnée de l'ennemi. Ils firent 635 prisonniers, dont 12 officiers, et s'emparèrent de 5 mitrailleuses. . Sans se laisser arrêter par le violent fou anti-aérien, les avions italiens bombardèrent ' avec succès les chemins de fer dans la contrée de Tolmino, et à l'arrière du plateau du Carso. ; Dans la vallée de la Ledro un détachement , fennemi attaqua dans la nuit du 30 août un j poste de garde et fit quelques prisonniers italiens, mais nos patrouilles se mirent à la ' poursuite des Autrichiens et délivrèrent les ! italiens, faisant à leur tour quelques prisonniers. ComnsBalqné ennemi ' Le communiqué autrichien du 31 dit que JTrieste a été attaqué pour la 4e fois par Ides avions italiens. La bataille n'a pas été violent© au Carso jet dans le secteur à l'est de Gorizia. Par contre, elte s'est poursuivie avec rage sur le Monte San Gabriele, contre les positions autrichiennes de Pcdlesce, Nadoni et Britof. Les Italiens ont multiplié les attaques avec une énergie exceptionnelle. I Elu Carinthie, il ne s'est rien produit • 'Au Tyrol du Sud, au nord-ouest de Rez-Beca, les autrichiens prétendent avoir pris une fraction de tranchée. iViinpo^tatice da front italien ' ' PARIS, 29 août. Dans le „Petit Pari-! Sien", Campolonghi, journaliste et beau-frère ! Su mirJe'fre Bissohti, é-.-.'it: ; ! ,,Bjseoiati et Cadorna ont toujours tré-•tendu que, de tous les fronts, le front italien 'était le seul où une décision pouvait être * obtenue. Ils ont donc toujours estimé que tous les Alliés devraient s'unir pour attaquer sur ce front, battre l'Autriche et la pousser ainsi à conclure une paix séparée. «Quelques symptômes semblent indiquer qu'à leur dernière conférence, les Alliés ont admis, dans une certaine mesure, cette îmanière de voir et que, sous cette forme, le principe de l'unité de front serait réalisé sur le front italien avec les plus grandes ichances de succès." . ; Combats acharnés ' Le correspondant du „BerIiner Tagtb'atl" au front de l'Isonzo, Leonhardt Adter avoue la violence exceptionnelle des combats. La fureur des attaques est telle que la fumée ides obus empêche de distinguer les assaillante des défenseurs sur tout le front du Monte San Gabriele. Sur le San Marco, à l'est de Gorizia, d'où l'on voit toutes lea routes débouchant dans Gorizia, la bataille n'est pas moins enragée. Les averses transforment les routes en torrents de boues et les cratères d'obus en petits étangs où les hommes sont enfoncés jusqu'à mi-corps, jour et nuit. A tout moment Ides avions Caproni, accompagnés de Nieuport (de chasse survolent les positions autrichiennes et jettent des bombes. Sur le San Gabriele, les troupes d'assaut qui avaient deux fois occupé la hauteur ont été deux fois rejetées. La cavalerie italienne est apparue au nord de la montagne, mais elle a été repoussé©. -, JEn France Coessmnnïqné de 3 heures ' PARIS, 31 août. Communiqué officiel de 3 heures: A l'est de Cerny une patrouille allemande essaya d'approcher les lignes françaises, mais elle fut mise en fuite par le feu des Français. Sur les deux rives de la Meuse, de part et d'autre, des actions d'artillerie se produisirent.En Alsace une attaque allemande au sud de rHartmannswillerliopf échoua complètement.Pour le reste rien d'important à signaler. Ccnintifiqaé «le ïl heures PARIS, 31 août. Communiqué officiel de • 11 heures: J Aujourd'hui, l'infanterie n'est pas entrée en action. i( ) t'oïiaianiqné anglais da isiatla ^ ' LONDRES, 31 août. Communiqué du Quar- t tier général Anglais en France: Le temps est encore troublé. Cette nuit, l'ennemi a vivement bombardé 'à la grenade nos positions au nord d'Arleux-en-Gohellc. Ce matin, il a tenté un raid con-' ire ces positions, mais il a été complètement repoussé. CoiaQsn&ique anglais ca aesa* LONDRES, -31 août. Communiqué du Quartier général Anglais en France: L'ennemi a vivement bombardé les positions que nous avons récemment conquises à l'est d'Bargicourt, ainsi que nos lignes à l'est d'Epehy. De fortes troupes ennemies ont atr: :«5' une petite colline isolée faisant partie du terrain que nous avons conquis le 19près ù'Oost-taverne, obligeant notre garnison à ,S3 retirer A l'est de Gouzaucourt, nous avons repoussé des attaques. Cette nuit l'ennemi a attaqué nos postes à l'est d'Oostfaverne. Nous avons perdu quelques hommes. Kapport hebdomadaire anglais LONDRES, 31 août. (Reuter). La semaine écoulée, la lutte sur le front occidental a de nouveau été particulièrement violente. Pendant une journée entière, un bombât local s'est livré pour la possession d'une position fortifiée ennemie au sud de Lens, appelée la colline du Gazon Vert. La nuit suivante, nous avons dû nous retirer de cette position après un furieux combat, mais nous avons tenu les tranchées immédiatem nt au nord de la colline. Les pertes allemandes ont été particulièrement élevées. Au matin du 24, avec des troupes fraîches, l'ennemi a entrepris de violentes attaques contre les positions que nous avons conquises près de la route Ypres—Menin et ont fait plier nos troupes avancées. Des combats très acharnés se sont aussi livïés dans le bois de Glcncorse (Herenthage). Des concentrations de troupes allemandes dans cette région ont été efficacement prises sous notre feu. Les pertes de l'adversaire ont été lourdes. Dans la même nuit, nous avons avancé nos positions au sud-est de St. Julien et fait plusieurs prisonniers. Au nord-est de la ferme Allemont, l'ennemi s'est établi dans 3e petites fractions d'e tranchées. La ferme est demeurée entre nos mains. Partout ailleurs, les a'taques e/nerrr'e^ ont été repeussèes. Près des fermes de Cologne et de Mala-koff, nous'avons rétabli 90s positions,et fait 136 prisonniers. Après de vifs combats, nous avons encore avancé nos lignes près de St. Julien sur un front de 2.000 yards. En dépit du mauvais temos, nos aviateurs ont continué à coopérer avec l'artillerie et l'infanterie. Plusieurs milliers de kilcs d'explosifs ont été jetés et nous avons détruit 20 avions ennemis. j 1 "_j En Russie t on;muniqnc officiel PETROGRAD, 31 août. — Communiqué du grand Etat-Major général: Dans le golfe de Riga, l'ennemi a fait preuve, la semaine dernière, d'une grande activité. Environ 40 avions ont entrepris une série de raids sur divers points le long de la côte, sur les îles du golfe de Riga et près du golfe de Finlande, jetant environ 90 bombes sur les navires de guerre ainsi que dans les ports. Nos hydravions ont engagé une série de combats avec l'ennemi et n'ont subi ni pertes nr dégâts. On signale l'apparition de sous-marins et de trawlers près du golfe de Riga. Commnniqués ennemis Les communiqués ennemis du 31 disent: Au nord-ouest de Dwinsk, sous la protection de l'artillerie, des éclaireurs russes se sont portés en avant près d'Illouxt. L'ennemi est repoussé devant nos premières tran-, chées. Au lac de Narotch, les Russes ont également tenté en vain de se porter en avant. Près de Sltala, quelques détachements allemands ont passé la Zbrousz et ont pénétré dans les lignes russes, puis ils sont revenus après avoir détruit des abris et en ramenant des prisonniers. Entre le Dniester et le Danube, la situation ne s'est pas modifiée. En Roumanie Communique russe PETROGRAD, 31, août. — Communiqué officiel russe: Au sud d'Ocna, et dans la région de Gro-zosti, l'ennemi a attaqué nos positions, mais il a été Repoussé. Des attaques répétées près du village d'Ire-soï_et dans la vallée de la Susita, ont également été repoussées avec de lourdes pertes pour l'adversaire. lDementi JASSY, 30 août. (A g. Roum.) — Les allemands, après avoir répandu toutes sortes de bruits sur les crimes commis par les Russes envers le roi de Roumanie, annoncent maintenant que notre roi a acheté une propriété terrienne à Kersow. Toutes ces nouvelles sont répandues, pour décourager nos malheureux compatriotes qui meurent de faim sur le territoire occupé par les armées des puissances centrales. FARFUMS "Le Foilu" L'arnée belge après 3 ans LONDRES, 31 août [Router.) — L'agence Reuter a obtenu, dj source militaire belge autorisée, quelque détails import'iiits sur la situation et le; opérations actuelles de l'armée belge. En ce moment, notri armée > st beaucoup plus forte et mieux équipée qu'au début de la guerre. Au début, lorsque nç forces étaient diminuées de plus de la m itié, et que nos canons étaient hors d'omp- notre tâche était difficile et périlleuse. L'armée belge est donc demeurée sur la défensive. Au fur et à mesure q- elle se réorganisait et qu'il lui arrivait d nouvelles recrues, la situation s'améliorai à vue d'oeil. Elle arrivait aussi, de plus n plus, à se suffire à elle-même grâce aux fabriques de guerre établies depuis août 1915 en France et pour lesquelles un grand ro.r bre d'ouvriers d'é-li le ont été retirés du front. Pendant ce temps le rééquipement de l'armée se poursuivait d&'js les conditions les plus difficiles, sous le feu même des canons allemands. Au cours de la deuxième bataille d'Ypres nos soldats ont pu lutfcjr avec succès aux cô'és de leurs alliés. Leurs contre-atfcaqaes à l'extrême aile gauche put aidé à repousser la première attaque de gaz asphyxiants des allemands et a appuvé la rés:stance héroïque des Canadien? is'ÎBt belge après un exil de trois ans et la souffrance que lui cause l'absence de nouvelles cfe chez lui, est une preuve frappante de la ténacité belge. Ce moral est excellent, surtout depuis que les succès franco anglais en Flandre ont arraché une fraction de notre pays à la griffe allemande. Nos soldats, aussi bien Flamands que Wallons, brûlent du désir de participer au combat et de reprendre ce qui leur appartient. Cet esprit est encouragé dans une large mesure par la la constante présence du Roi, qui n'a jamais abandonné le sol de la Belgique qne pour de courtes visites aux armées alliées et qui vit continuellement do la vie du soldat. La Situation Sur les fronts Bien que de vifs combats ne cessent de se livrer sur le front anglais, la situation y demeure, on apparence, stationnaire, tant l'ennemi y a amené de renforts. Cette situation peut changer brusquement. Les deux armées en présence sur ce front sont comparables à deux équipes tirant chacune sur un bout de la corde. Pendant de longues minutes, les deux groupes d'adversaires semblent entièrement s'équilibrer. Mais à y regarder de près, on se rend compte que l'équilibre n'est qu'apparent: un -des groupes s'épuise à vue d'oeil, les muscles des athlètes qui le composent' se gonflent, une sueur épaisse couvre leurs fronts, tout indique l'exercice d'un effort excessif; mais, malgré tout, les hommes tiennent encore par un pr >-dige de volonté: les deux groupes demeurent immobiles. «Quelques minutes passent encore, au cours desquelles la tension ne cesse de croître et puis la rupture se produit, le groupe le plus faible s'abat dans un brusque et tragique effondrement. Rien ne nous dit que l'écroulement de l'armée allemande, sur une partie du front; ne se produira pas avec une égale brutalité. Tout nous dit, au contraire, que les allemands résisteront jusqu'à • la limite extrême de leurs forces et que, jusqu'à cette limite, leur puissance APPARENTE sera à peu près identique à celle du début, tout '"comme dans l'exemple que nous venons de citer. Mais, une .fois les dernières réserves envoyées au feu, l'écroulement peut fort bien être aussi soudain que la résistance aura été longue. Sur le front italien, l'équilibre des forces semble aussi s'être établi, sans que les combats, après 14 jours de bataille, se soient le moins du monde ralentis. Sur le Monte San Gabriele, la lutte rovêt un caractère d'acharnement exceptionnel. C'est une des batailles les plus chaudes qui se soient livrées au cours de çette guerre. : r-n \ En Russie, l'ennemi déploie une certaine activité dans le golfe de Riga. Les Russes observent l'adversaire et ^ entreprennent de nombreux raids de reconnaissance pour établir l'importance de ses renforts sur ce front". En Roumanie, les dernières attaques austro-allemandes ont été repoussées partout. Comment on prepare la paix allemande Deux faits peuvent etre dégagés des articles que M. Louis Piérard, le journaliste socialiste bien connu, vient d'adresser à M. Huysmans, le secrétaire de l'Internationale qui exerce son activité pour le moment à Stockholm parmi les neutres de l'Anti-Ooorlogsraad et les délégués dûment autorisés par les gouvernements de Berlin et de Vienne. Ces. deux faits sont d'une importance capitale pour ceux qui veulent se faire une opinion exacte des événements et de leurs causes profondes. En premier lieu, M. Huysmans a rapporté lui-même que, se trouvant à Bruxelles pendant la guerre, les journalistes allemands attachés aux services allemands — les gentils garçons d'avant la guerre — l'ont entouré et lui ont suggéré que 1',,Internationale avait un grand rôle à jouer." C'était après la bataille de la Marne. L'allemagne préparait sa retraite vers la paix. Le kaiser promettait à ses soldats qu'ils fêteraient la Noël chez eux. On aurait besoin des socialistes pour préparer la paix et la faire réclamer par l'ennemi lui-même. La manoeuvre n était pas maladroite, mais les boches avaient compté sans les socialistes des pays alliés. La conquête du secrétaire de l'Internationale ne constituait pas celle de tous les partis socialistes. Lorsque M. Huysmans fut installé en Hollande, il s'en aperçut aussitôt. Mais son amour-propre" était engagé. Plus moyen de reculer. Les neutres d'ailleurs étaient do la partie. Et le travail se poursuivit avec persévérance depuis la fin de 1914 pour aboutir à Stockholm. Les boches de Bruxelles ont suivi le mouvement en se frottant les mains, tandis que Berlin demeurait attentif aux moindres faits et gestes de ceux qui préparaient si bien la paix allemande. Quant à MM. Troelsitra et Huysmans, ils sont satisfaits, puisqu'ils jouent un rôle. C'est tout ce qu'ils demandaient, c'est tout ce qu'ils demandent. On s'occupe d'eux. Ils existent, puisqu'ils font des déclarations, donnent des interviews, mettent leurs noms en vedette. Le journal socialiste va jusqu'à proclamer — ne souriez pas — ,,la gloire immortelle" de M. Troelstra ! ■ ; v-t} 1 La réponse de Wilson Nous disions hier que nous ne partageons par l'optimisme de Wilson vis-à-vis du peuple allemand, qu'il entend dégager de toute responsabilité dans cette guerre. Il est intéressant de voir que cette dis? tinction entre le peuple et le gouvernement allemand a toujours le don d'exciter la rage de toute la presse boche. „Le lecteur allemand, dit la „Kô!nische Zeitung", doit éclater dé rire devant la lourde stupidité de Wilson lorsqu'il oppose - le peuple allemand au gouvernement allemand." Et 1ï journal poursuit en affirmant que jamais le peuple et le gouvernement n'ont été plus etroifenrat unis. Le peuple allemand veut porter sa part de responsabilité dans cette guerre. Nous n'en attendions pas moins de lui... iafij \a. i En «libre" On sait que le ..Conseil de Pologne" a démissionné. Mais jusqu'à présent la raison de cett ©démission nous était inconnue. La voici. 1 1 i | Lors de la proclamation de l'indépendance de la Pologne par le Kaiser d'allemagne et le Kaiser d'Autriche, indépendance protégée" par les deux empereurs, l'article 1 de la proclamation portait qu,e los Polonais avaient a créer immédiatement une importante armée. Pour assurer le recrutement de cette armée, l'Autriche alla même jusqu'à détacher quelques régiments de Polonais autrichiens qui furent envoyés à Varsovie, au son des tambours et des fifres, pour y former le „cadre" de la future armée polonaise. 1 Mais, en dépit de tous les efforts de von Beseler, le ,,cadre"... ne se remplissait pas. Les Polonais avaient vu le piège et ils refusaient, avec une farouche obstination de s'enrôler. Allemands et autrichiens insistèrent ïivee fureur auprès du „Conseil de Pologne", mais rien n'y fit. Hindenburg finit par la trouver mauvaise et il ne lui restait plus qu'à retirer le „cadre" envoyé jadis à Varsovie let à le renvoyer au front C'est ce qu'il a fait. Et c'est pour cette raison que le Conseil de Pologne a démissionné, entendant protester ainsi contre l'envoi de soldat polonais au front autrichien. Une note de Wolff s'efforce aujourd'hui d'expliquer que ce renvoi du „corps auxiliaire" polonais n'a eu lieu que pour des ^raisons de .nécessité militaire" (sic) et que ce corps se trouve, pour ces raisons, au front sud-oriental sous le commandemeut des autrois-hongrois, mais qu'il n'y faut nullement voir une atteinte aux libertés de la Pologne j- 'Mi i i r Quand les allemands vont-il demander au Conseil des Flandres de former à son tour quelques légions?.., j G. L Mais la nouvelle apportée par M. Piérard n'en démontre pas moins que le mouvement tout entier que provoquèrent M. Huysmana et ses amis neutres, était vicié dans ses origines : le moteur, le ressort initial, c'est l'allemand, bourreau de la Belgique. N'avait-on pas lu il y a quelques semaines dans les organes de la presse allemand» et particulièrement dans le ,,Vorwaerts" les éloges dithyrambiques que l'opinion bo> che décerne au secrétaire de l'Internationale î M. Piérard nous apprend à oe propos que le correspondant du ,,Vorwaerts" en Hollande, un certain Pohl, est tout à la fois l'ami du député belge et du prince de Fursteniberg, attaché à un service allemand d'Amsterdam. fces liaisons de ce genre présentent quelque danger. Il est bien évident que le prince allemand a été renseigné die première main par son confident Pohl sur les moindres détails de l'action du secrétaire de l'Internationale, homme très . sensible-, dit-on, aux condescendances de gens titrés. On voit comment la diplomatie de Berlin pouvait à coup sûr régler ses interventions à Stockholm, styler ses délégués, guider ses créatures, mâcher l'opinion. Et des socialistes alliés seraient venus confier leurs secrets, ouvrir leur ooeur avee confiance au Bureau de cotte Internationale1! On peut jurer qu'ils étaient vendus, d'avance. Le fait d'ailleurs s'est produit. Il eut même des conséquences graves. Un brave Russe, réfugié politique, ' ara courant des préparatifs de la révolution dans son pays^ s'en fut tout confiant exposer à M. Huysmans la situation, lui dire ses espoirs, révéler les plans libérateurs de la Russie. Le lendemain, M. Pohl savait tout et tent lit de se mettre en rapport avec ce Russe, car tout cela, comme bien on pense, intéressait Berlin. Le prince de Furstenberg aura pm vraisemblablement en aviser la Wilhciin-strasse.Et lorsque la révolution russe éclata, les allemands se trouvaient tout prêts à faire le joli travail que l'on sait. S'ils avaient réussi, c'était le succès assuré pour Stockholm. Il ne nous reste qu'à répéter avec M. Louis Piérard, c'est là ,,de la belle ouvrage." UN BELGE TOUT COURT. DERNIERE HEURE L'enterrement de Stockholm LONDRES, 1 septembre. (Reuter.) Le ,.Daily Telegraph" à Blackpool mande que le comité parlementaire du Congrès des Trades Union est parvenu à se mettre d'accord au sujet de la. proposition relative à la conférence de Stockholm.L'échec de la conférence der socialistes allié* t à Londres a contribué à cet accord dont il est probable qu'il obtiendra l'assentiment quasi unanime - Congrès des syndicats qui aurêk lieu la semaine prochaine. L'expérience acquise à la conférence de Londres où fut établie la divergence de vues fondamentale qui existe, tant au point de vue des buts de guerre des conditions de paix, a cou-vaincu même les partisans les plus décidés da mouvement socialiste international que toute rencontre qui pourrait avoir lieu actuellement suivant les plans conçus par Stockholm est ' vouée à un échec certain. C'est pourquoi le comité parlementaire estime que la conférence da Stockholm ne peut aboutir à aucune résultat et le comité conseille par conséquent que la première démarche à faire est de conclure un accord général entre les ouvriers des pays alliés.Lo Comité estime, que le parti ouvrier pourrait tenter de réaliser ,un accord général au sujet des buts de guerre. C'est une question ' primordiale, dit-il, pour arriver à un bon résultat par le moyen d'une conférence internationale; il tient en outre qu'une conférence oi-vrière internationale pourra être indispensable pour préparer une paix démocratique durable. „Nous voulons faire comprendre clairement que notre avis actuel est le résultat des divergences intérieures qui se sont manifestées 'iu , cours des congrès inter-alliés te ailleurs et ne résultent nullement des décisions prises par le ' comité de la conférence de Stockholm. Aucun 1 gouvernement n'a le droit d'empêcher l'opinion de la classe ouvrière de son pays de se manifester et nous considérons que l'attitude ' du gouvernement dans cette affaire fut une in- ' tervention injustifiée dans nos droits de citoyens. Les ouvriers de notre pays ont fait des sacrifices énormes en vies et un liberté et ils onj_ droit d'avoir voix prépondérante pour la réalisation de la paix. Nous proposons au conW grès de protestes expressément contre l'attitude du Gouvernement en matière de" refus de passeports et d'exiger pour le cas où un congrès international aurait lieu, qu'aucune entrave ne soit imp'osée aux délégués d'aucun paye." La Chambre finlandaise HELSING-FORS, 30 août. (Reuter.) — En vue de la reprise de la session de la Chambre finlandaise qui était fixée au 29 août, des troupes russes ont occupé le bâtiment du parlement et empêché les députés ; d'y entrer. Les troupes ont évacué le bâ' timent à huit heures du soir. Dans la ville tout était calme. 79 députés socialistes sa sont rendus plus tard a/u bâtiment de l'an- ' cien parlement et ont voté par 44 voix contre 3$ une motion constatant que la séaacai avait été tenu» légalement. , • Lundis 3 Septembre 1917. ? S Tente 3™ Année No. 271 nu .i. »,. i n.,,,» . .ï r . •

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