I nlMlin ni ■ ' ABOOTEKENTB: 1 »aoiH il, 1"5; 3 ÏÏÏ013 9.&B5. ■jiir. 70 cta, far mois eu çlusj. AilNOSOBB: ja ligna 80 cents. (Pour Contrats t'asrfessr à l'Administration) Adresse; TOUTE ta correapon-«t»nc» a ,Ka Belgique'',Noordeinds- plein, LEIDEX, — , M : m vu •«- a H Directeurs t a» itANDoY et j. WAPPEaat LE.IDEN Admiaiatration et Rédaction NoorOsiûdsplein -Téléphone No. 17t ROTïSRPAlf, Bteiger, 10b — Tél. 7903» MAESTB1ÛIIÏ Wilhelmlua Slngel, 63 Adrosssr toute la corte8po£i}a&« a LSIDEN. Los mmasorifcs non insérés il* sont paa icndua. L'asservissement par la famine L'empereur Charles ©£ son peuple sont sur les dents -Ils invoquent l'assistance de Berlin — Le kaise troœet de partager le peu qu'il a — le Mocus de Alliés serait-il plus ©Mcace que la guerre sous-marine allemande? Un eri de détresse VIENNE, 29 juin. (Korr. Bureau.) Le ravi-taiîiçirrerst immédiat ayant fait naître des difficultés . presque insurmontables, l'empereur Gharies vient d'adresser à l'empereur Guillaume tme lettre qui fat remise à ce dernier ie 24 juift par le général-major Max egon et la prince de Fursteniiwa. A (a suite d'instruction? données par ie kaiser après réception de cette lettre des pourparlers 3»t eu !i°« au Grand Quartier général et aux lieux intéressés à Berlin, auxquels put pris part le ministre hongrois du ravitaillement Windisehyraeti et un représentant du commandement supérieur austro-hongreis. Graree aux pourparlers entamés à l'initiative des deux monarques un accord complet a été réalisé en vue d'un emploi "méthodique, en commun, de toutes les réserves de blé jusqu'à la r£-cclte prochaine. Le cabinet Seiàler tt-maeur© au pouvoir. VIENNE, 29 juin. (Bureau de Oorres-pondanee.) Le „Wiener Zeitung" d'aujourd- 15 as Italie Communique italien du 29 ROME, 29 juin. Comafuniqué officiel italien-. Sur presque tout le îro-ntTartilleric ne déploya qu'une activité modérée.' Sur ie plateau d'Asiago elle redoubla d'activité.AV p.-• trouilles,- avec leur bravoure habi-tueoîfe, -attaquèrent l'erenomi. Sur plusieurs -points elles cansèj-ssit des dégâts aux ouvrages ennemis. Nos avions et des avions alliés bombardèrent 53es stations, les coionnes de troupes ennemie» «t r"jc ItgaieS la cotauw.iii< aiioJi de radv.-.'sairf. Au cours de la jwrnee trois avions ennemis firent abattus, Communiqué officiai ROME, 30 juin. — Qsmmuniué officiel italien' S'ar le plateau dAaiago l'es combats ont repris. App yées par un puissant bombardement, ^Qt'S troupes et celles-rSés Alliés ont attaque au lever du -jour sur le Val Bella et l'ont re-cenquis apïè« tui vif eœmbat. De violentes eontw?-attagucà ennemies ont été repousSé-e-s. Nmis avons fait 788 jsrteonniers lient 21 officiers. Neu s avens pris des canons et des mitrailleuses. Ea-tre Loi Frenzela. et la vallée de la Bren* tu, cous avons < pris v/a - point d'appui de l'ennemi sur la'pente du ^gisso-lïàsso. Nous avons fait 31 prisonniers dont 2 officiers. ' Sur le ( !ap® Site, nous avons également fait des prisonniers. Dans 1© val Lagarina. et. le val Sngàjaa, nçs avions ont bombardé ides gares.. Communiqua snnemi VIENNE, 30 juin. CooMnuiugué officiel aus-iro-hongrois : Nos po^itiions dn plateau de Sette Communi ont été prises hier à 3 heures du matin "sous un tir d'artillerie très violent. Quelques heures après des attaques d'infanterie se s ont dé-claïushéas contre le Col Rosso et le Monte vai-Beltc. Les attaques sur le premier point sont. complètement infructueuse^ mais au M on ta-val-Belle, les italiens ont 'réussi pénétrer dans nos premières lignes. Dans une contre-attaque du 131o Hongrois'et du 1 Ce rég. do Warisdine, ils ont été repoussés. D'autres attaqués partielles près de Sisemol et d'Asiago ont été repousséçs égalements. Activité d'ârtillerie intermittente sur tout le front. l>e pï.lage militaire sntriehieu PARIS, 29 juin. (Havas). Parmi les différentes proclamations lancées à leurs .troupes par les commandants de régiments autrichiens, on a trouvé 'an ordre du jour pr&aisaht usqu'au poids du buiTin attribué à edijaque soldat. Le texte exact dit: ,,Chaque soldât sera autorisa à envoyer! à sa îa-milte un colis de vivres jusqu'au poids de 5 kgs." .Qu'un commandant de régiment ait C4T. pouvoir enflammer l'ardeur de «es soldats par ls mirage de 5 kg. de denré&s alimentaires, voilà m témoignage fort intéressant, bien qu'indirect, de 3a - situation actuelle de lai niQuarchie au point de vue du ravitaillement de la population. Les tanks Italiens ROME, 1 juillet- (Havas.) — Le ministère de l'armement italien a fait faire par des techniciens des étudies très approfondies sur Ja création d'un type de tanks correspondant ,*uk conditions du terrain de la guerre en 'Italie. Les résultat»* obtenus sont tout h faië Satisfaisants et l'industrie italienne est en ?fcrr - les construire. nui contienciia l ec.ni; suivant ae i empereur Charles: - Mon cher chevalier von Seidler. Etant donné que la tentative dont ps paralis dans rm lettre du 23 juin, en vue de surmontai-les difficultés créées à la suite de la demande de démission de mon cabinet autrichien, n'ont pas abouti jusqu'ici au résultat désiré je tiens à ne pas accepter eet.té démission et je prie le cabinet de demeurer au pouvoir. Comme je désire également que les travaux parlementaires ne s'interrompant pas je tiens à convoquer le Conseil impérial le 16 juillet " (signé) CHARLES. Eckartsau, 28 juin 1918* Ti-sza loi-même ne veut pas entrer Ôan« le jjZollTerein" BUDAPEST, 89 j\ui«. (V. D.). f— Le ,,Pester Lloyd" publie une interview de Tisza au sujet des débats avec l'allema-gne au sujet du nouveau rapprochement économique de l'Allemagne et die l'Autriche-Hongrie. Au cours de cet entretien, il a dteclaré que oe ohamp é(tait très vaste, mais qu'il ne croyait pas à la possibilité d'aller jusqu'à une union "douanière, entre l'Allemagne et la Hongrie. Commentaire Steiani ROME, 30 juin. (St&fani). — L'ennemi essaye encore toujours de diminuer la yaleur de notre succès en réduisant son offensive à une simple démonstration. Toutefois, les documents que nous avons saisis ne laissent aucun dpute sur la portée des opérations que l'ennemi avait entamées. » Ainsi, il avait été doinne ordire, peu avant l'attaque, d'expliquer encore aux soldats le bujfc de la guerre et l'importance exceptionnelle de cette attaque. On devait leur faire comprendre que la durée de la guerre était le fait de l'ennemi et c,uo la ol4> - • jjOvuvtci^A devait être portée à son apogée par de brillantes victoires. Il faliaiit évoquer devant les soldats les derniers et foudroyants succès de l'Allemagne et faire comprendre que la guerre serait promp-tement finie si, cette fois, les soldats mettaient tout en oeuvre pour gagner. En Outre, il était exposé en détail comment il' fallait attaquer l'ennemi, lie bouleverser ©t percer ses lignes. Bief, l'esprit, le ton, la portée et la letitre de tous les ordres saisis prouvent de la façon la plus formelle que les Autrichiens espéraient, par cette bataille, nous écraser définitivement. Les objectifs de l'état major et les iB»}>ati®ra-eea dn peuple aliema»d PARIS, 30 juin. (Ilavas.) — Le radio de Nàuen déclarait il y a quelques jours, ôom-me les troupes d« Boroevic Tepassaîent le Piave en désordre que l'état-major autrichien conservait l'initiative des opérations sur le front italien. Aujourd'hui, il affirme, parce ■ sjue les soldats d'Hindenburg, après trois mois d'efforts désespérés^ et malgré les pertes—les plus cruelles n'ont Téussi à s'emparer ni d'Ypres, ni d'Arras, ni d'Amiens, ni de Reims, ni de Compiègne, que l'état-major allemand a atteint tous les objectifs qu'il s'était proposés et au-delà. Il faut pourtant constater que ces sentiments ne sont pas partagés par un grand nombre d'allemands cfsiii estiment que la stratégie géniale de Hindenburg n'a pas donné tous les résultats attendus et qui s'énervent et s'inquiètent de la lenteur des opérations, de l'énor-milé des pertes, du renforcement croissant des armées alliées par les Américains. Il n'est- presque pas de jour où la presse d'outre-Rhin ne se fasse l'écho de la- lassitude et de l'appréhension générales. Le 21 juin, la „Volkstimme" de Cbemnitz éprouvait encor e le besoin de gourai as der "ses lecteurs qui manifestaient des impatiences à son avis .tout-à-fait injustifiées. x ™» Kîîi France Communiqué hebdomadaire îselga Pendant toute la semaine écoulée, les actions habituelles d'infanterie se sont livrées sur tout le front et sur les communications. Un raid dans Jes organisations ennemies, au Sud de Langemarck, nous a permis de ramener des prisonniers et une mitrailleuse. Des reconnaissances ennemies ont été repoussées par nos feux rgrs Nieuport, Kor tekeer, Wedendreft et Pilckem. Le sous-lièutenant aviateur Coppe'ns « remporta ses 9me et lOme victoires en incendiant un ballon captif et en abattant aussitôt après, un bip-la n a-llexnand qui l'attaquait. (Office Belge). * Communiqué beige LE HAVRE, 30 juin. Officiel. Pendant ces deux derniers jours noua savons repoussé par le feu plusieurs patrouilles qui cherchaient à aborder nos tranchées. ns ' ' " si L'artillerie eni;ei-aic ai montré peu d'acti-■e.~ vite sur l'ensemble di iront; dans les zonea' de Nieuport et de M ''cke-m son ac&ité al i été plus grande. ' ! 'dques'. bombes vera Dixmude et l'est de 11 erokem. • er- Notre artillerie .. 11posté énergiquement en neutralisant les Ir tteries ennemies en a" action; de plus elle a effectué' des'tirs d'in-terdiction et de la-c/lement. 1e Communiqués lançais du 29 Le communiqué de •! heures du "29 signale de ivaines contte-ktiuqHt® allemandes contre les positions conqui-e- Ja veille par les Français au sud de l'Aisne [,o Au mont de Bliyny, -.iès de Reims, une at-de taque allemande a été xietorieusemont repous-a_ sêe par les Italiens. nfc NoiuLieux raids peu at la nuit. Près de ; ri_ Montdidier, les Irnérii ns ont fait 40 pri-12, sonmeis. Les Fiançais en ont fait dans le bois IS„ d'Apremont et en Loiiniie. té Le communiqué de 11 heures dix 29 dit: ,re Rien à signaler à l'e eeption d'une grande | aotivité de l'artilkïh entre l'-Ourcq et !a (Marne et à l'est de R<-: -ts. Le communiqué anglais du 29 (matin) dit quo Je nombre de pjis ; liicœs faits à l'est du bais do Nieppe élève i 400. Les Anglais ont î1! pris 2 canons de cam; agne dans cc combat. Activité d'artillerie dan- divers secteurs. >n " Communiqués rgïals du 29 ns ,T- Le commmundqué angh-is du 29 (soir) dit: lit Rien à signaler eu dehors de l'activité normale de l'artillerie de part et d'autre. »n Le 28. nos aviateurs ©K été jti-ès actifs, ain- lx si que les aviateurs aile» vnds. Dans la jour- n,- 'éne, nous avons dsinûî 17 avions et 6 autres )n appareils sont tombe -< rié nyarés. Nous avons ée perdu 3 engin- e(; No« a\ iateu' - * i du bon temps Je et' des batteries ennemies. On signale de nom- j er brouses explosions et -plusieurs incendies. Ou- j u. tre les reconnaissances, nos aviateurs ont lancé j re 22 tonnes de bomîies pendant la jBur-néa et p. 14Va tonnes pendant la nuit suivante. Communips île 3 heures n- PARI8, 30 juin. Communiqué officiel de 3 u- heures: Les Français ont entrepris une série d-atta-la ques brusquées à l'ouesit de Hargard et au sud nt d'Autresches. Nous avons fait des prisonniers, es Au sud de i'Ourcq, nous nous sommes empale, rés d'une hauteuru entre Mosloy et Passy-en-Valois, ce qui nous a mis en mesure d'avancer nos lignes de 800 mètres sur un front de 3 ki-lomètres. Nous avons fait 275 prisonniers ' dont 3 officiers. c]0 Dans les Vosges, nous avons éviter une at-rn_ taque brusquée de l'ennemi. ]0 Le 28 et le 29; nos aviateurs ont détruit 15' en avions allemands et 2 ballons; 19 autres en-je s'ns allemands sont tombés désemparés. Jour, ce et nuit, nos avions ont entrepris des raids au j;s cours desquels ils ont lancé avec succès 47 sj.. tonnes d'explosifs sur les camps d'aviations à, ia_ la Somme, près de Rosière», Braye, dans la nj vallée de l'Avre, sur les gares de Soissons, or Fère, etc. ^ Communiqué anglais du matin as LONDRES, 30 juin. Communiqué du Quar- ds tier Général Anglais en France: de Aux premières heures du matin, l'ennemi a il- attaqué' nos postes près de Merris, mais, après iè- un vif combat, if a été repoussé. >r- Cette nuit, an" cours (le combats entre pais- trouilles, nous avons fait des prisonniers en is. divers points du front. ;30 Co matin, l'artillerie ennemie a bombardé si- notre nouveau front à l'est du bois de Nieppe 21 et cette nuit elle a été en action dans lé' sec- iu- teur d'Albert, au nord de la Scarpe et près de ses FestuberJ. 'C3 'Communiqué anglais du soir LONDRES, 30 juin. Communiqué du Quartier Général Anglais en France: Ce matin, au cours d'un coup de main îéus-j si à l'est de Robecq, notts avons fait des prisonniers.C" Ailleurs, il n'y a rien a signaler. es 1S- Communiqué ennemi iè BERLIN, 30 juin (Wolff). — Oommunî-;e. qué officiel allemand: •e-. Dans les secteurs au nord de la Lys et vr- au sud de l'Aisne, l'artillerie a été active pendant la journée et jusqu'au soir. ^ a! Il en est de mêiue entre I'Yser et la Marne. .r- Au cours d'attaques ennemies au nord nt de l'Ourcq et de coups de mains de nos trou- | vt- pes à rHartmannsvveilerkopff, nous avons j •fait des prisonniers. Oonxmentaire Rester -nt LONDRES, 30 juin. (Reuter). Le correâ-pondant'de Reuter au front français iiété-ir- graphie: Les avantage.-, remportés entre 1 ' À1 &- | nô et .Villers-Cottere ts gont une ' preuve éclatante des qualités du commandement supérieur, qtii est non seulement' en mesure d'entreprendre une offensive lorsqu'il | en jugera le moment venu, mais qui peut en ' outre attaquer l'ennemi par surprise en un Joint donné et le mettre en désavantage. Le champ, de bataille d'hier est criblé d'ouvrage souterrains. Brusquement, Jes allemands ont été cloués, par notre tir de mitrailleuses et d'artillerie, dans les villages où ils ont attendu, dans les abris, la fin de la rafale; mais lorsque notre infanterie se mit en mouvement, l'opération fut si 5 brusque que des centaines d'allemands Ju- • rent se' rendre. L'attaque a été entreprise par des régiments appuyés de tanks. Ils parvinrent im-^ médiatement à descendre dans la vallée et 1 à s'emparer des collines situées de l'autre 3 côté. - Dans le premier village, nous avons fait tf 170 prisonniers. L'église et le cimetière i ont été pris sans combat. La plus vive ba- j - taille s'est livrée dans les bois à l'est- de t Levc-rsine où deux compagnies ennemies I ont -tenu bon, jusqu'à ce qu'elles aient été j fauchées par une furieuse attaque à la j baïonnette. ! J A trois reprises, les allemands ont essayé • 5 de reprendre le terrain perdu; mais tous les ; efforts ont été brisés par l'artillerie française. Les prisonniers appartiennent à plusieurs régimeniï différents.. I.e eon'eonrs américain ^ PARIS, 1 juillet. (Havas.) -Un radio de 3 Naucn constate avec une certaine irritation, que d'une quinzaine, même d'une semaine k l'autre, les elri Cfres'donnés au sujet dçs con-9 tingents américains en France grossisse»*. ^ Il prétend y voir un,mensonge et un bulf. Or, comme l'a dit M. Baker, les résultais f. obtenus sont tels que tous les prog'rtfânres t sont en avance de plus de cinq mais au j point de vue de leur exécution. D'ailleurs, dans un discours prononcé par lui le 25 juin 1918 au Reiehstag, M. Haaso n'a-t-il pas dit: „Le 1 février 1917, lorsqiwî commença la guerre sous-marine, le secrétaire d'Etat J M. Helferieh nous aC dit à la Commission eu .budget que l'Amérique ne pourrait pas prendre d'une manière effective part à la guerre et le sous-secrétaire d'Etat von Capelle a déclaré-que l'intervention de l'Amérique aurait, un ré-sultat égal à zéro. Or, aujourd'hui^" 5 700,OOOA-méricains sont en France et les sous-s marins n'ont pas pu empêcher leur arrivée."' i La -eule ^erreur de M. Haase- est relative à 3 ! son ejiixfi'e au s i:'>i- Ju. M-iir • |H" ""'i oiivicn gi i >.e o a 11 -1 >70 r r. 1 > l-o ; n t 1 dépassé à l'heure actuelle. S . arimées américaine» 1 : et l'aDfemagne PARIS, 1 Juillet. (Havas.) — Il es( partî-I eulièrement remarf^ahle <|ue von Kuehl-marin, qui a énumëré complaisamment tous 3 les avantages' possédés par l'allemagne, n'a pas soufflé mot de sa force sous-marine, comme si c'était là une arme sur laquelle on 1 no peut plus compter. Cependant, les témoi-'• gnages des «prisonniers .sont unanimes à confirmer combien la crainte de_J'Amérique effraie le haut commandement allemand. Se-l> Ion les dires d'officiers, c'est la raison pour laquelle l'Allemagne cherche à tout prix à * obtenir la paix avant l'hiver prochain. Par ailleurs les prisonniers ne cachent pas kur étonnement émerveillé pour l'entrain et la souplesse ddnt les Américains font montre. Ils sont d'autant plus impressionnés par la lu-tte avec ces adversaires nouveaux et re- r> doutables que leurs chefs ont soigneusement J négligé de leur parler d'eux et de leur va- ' leur. i i Un «perçu d eaaeiùMe par , le gênerai &raes>icain Sarcli WASHINGTON, 29 juin. (Reutei'/. La général Peyton March, chef de l'état-major américain, déclara dans une revue d'ensemble de la situation sur tous les fronts, que l'état des choses est particulièrement *• satisfaisant au point de vue des Alliés. Le s général Pershmg- enverra autant d'hommes qu'il l'a annoncé jadis. Le général March déclara en outre que 1 l'on estime dans les cercles militaires aux Etats-Unis que l'attaque autrichienne fut un échec par30 qu'elle a été entreprise sur 8 un front si large qu'il était impossible de la mener à bonne fin. La reponse «în çoi d® Grèce PARIS, 30 juin (Havas). Le roi de Grèce ai répondu ce qui suit au télégramme que - lui adressa le président de la République à l'occasion de l'anniversire de l'entrée en guerre de la Grèce: , Monsieur le Président, Vos souhait? m'ont profondement touché. Je me joins à la nation pour vous en remercier vivement. La victoire remportée par les troupes grecques, qui en sont fières, en collaborat:on avec les vaillantes .troupes françaises, a resserré encore leurs liens de fraternité d'&tmes. ï Les bombardements en allemagae -9 . j Des bombes sur Mannheim. - { LONDRES, 29 juin. (Reuter). Rapport du ? J département de l'Aviation: Les fabriques bâdoiseS d'Aniline et 'de Soude de Mannheim ont été attaquées'avec beaucoup de succès. Plusieurs bombes de - gros calibre ont été jetées et six incendies ont été allumés dar.s la fabrique. Au dessus de l'objectif, notre escadre a - été attaquée par 5 avions e a ne roi s. Deux de ces avions sont tombés désemparés un troisième engin a' "été chassé au sol. Tous nos avions sont rentrés indemnes. Série de bombardements LONDRES, 30 juin. Communiqué du département» do l'Aviation: Dans la nuit du 29 au 30, nos avions ont bombardé les gaiea" de Diedenhofen et de Metr-Sablon, ainsi que le camp d'avions de Fres-caty et d'autres établissements militaires. L# brouillard nous a empêché d'observer les résultats do ces bombardements. Le 30 juin, nous avons iancé avec succès ua grand nombre de bombes sur l'aérodrome de Hageivau. Nous avons également bombardé le camp et la .gare de Lawdau. Près de Landau, nos avions a* été vigoureusement. attaqués par des appareils ennemis. Trois avions ennemis ont été détruits. Nous avons perdu tieux engins. dïv&rsm Ko Allemagne Le discours de Xuehlmanii et la presse américaine. | PARIS, 28 juin. (Havas). De New-I York: Au sujet du discours de. M. de Kiihl-[ 111411 n le ,,New-York Times" dit: „Dans un délai raisonnable Kiihlmann et son.maître impériale Je Reiehstag et tous les Allemands s'apercevront que le monde n'a paa été fait pour être exploité par les Allemands"'. La _,,New-York Evening Post* écrit: M. de Kuhlmann affirme que l'Ai» lemagne ne peut pas prendre d'engagements à l'avance sur la Belgique. La Belgique, dit-il, e$t seulement une partie d'uu tout complexe. Pas pour les allié3, pas pour les Eta,ts-Unis. La pierre de touche reste isolée jusqu'à ce que l'Allemagne consente sans réserves.» réparer autant que possible le mal commis en Belgique. Il ' resterai oiseux pour le ministre des affaires étrangères de demander au monde de croire à l'honnêteté et à la chevalerie allemandes. Le „Now-York Evening " Sun" dit : Reparlons pas de l'honneur et de la chevalerie de l'Allemagne, ils ne pèse~o"t pas lourds lorsque la paix viendra, au moins si les Hohenzollern et l'Allemagne restent solidaires".A-a* Jilai<i.|'ni« Las dépenses militaires ~i ( V. A RHIN(Xf ON-., 'o 1?^. — ësj'jpui ifr--ror-^Tinrit^rrg prévoyant une dépense de 12,089.000.000 déliais. La loi se<r-a discutée maintenant dans une séance commune des dieux chambres. Une proieiït-atJ-en contre le Mexique WASHINGTON, 30 juin. (Reuter). — Lo ministère des affaires étrangères publie une protestation solennelle contre la décision mexicain? diu 19 février qui établit une contribution sur les champs pé-trolifères; elle a été adressée à Carranza. Il ne fut procédé à cette publication qu'après que les journaux mexicains en avaient communiqué le texte. Après la publication du discours de Wifeon, les cor-îespondante des journaux mexicains en Amérique ont publié presque immédiatement le texte die la prottestaibion américaine relative au pétrole et ils dirent clans leurs commentaires que cette protestation -esit inconciliable avec le discours du, président. Le ministère des affaires étrangères déclare qu'il est d'usage, entre pays amis de demander l'autorisation de publier die pareils documents avant que de passer à leur publication, eit en outre que .les impositions mexicaines équivalent de fait ii, une Confiscation à laquelle les Etats-Unis ne sauraient consentir. X — Les " sturmpanzerkraftwapn " C'est- le nom que les Allemands ont donné à leurs „ehars d'assaut" selon la terminologie française, à leurs „tanks", selon l'argot militaire anglais. Le correspondant de l'Agence Reuter au front britannique donne à leur propos les détails (suivants: Ils pèsent quarante-cinq tonnes, leur vitesse maximum est de seize kilomètres à l'heure, mais seulement pour un court laps de temps car ies moteurs s'échauffent très rapidement. Malgré ce poids, la cuirasse défensive n'est pas très forte, son épaisseur- varie de seize à vingt-huit millimètres. Aussi, les balles de fusils destinées à percer les planques d'acier perforent-elles la coque du char • Les chars allemands ont 23 jiieds de long avec une petite tourelle où le conducteur es(i assis; mais elle est si élevée que, lorsque les chars sont hissés sur les fourgons dp chemin! de fer, 1I3 ne peuvent pas passer-sous les ponts. » — Les observations y sont difficile?, le lie» rain devant eux étant caché aux occupante sur une' distance relativement gra'ade. 1/armement consiste en un canon de 47 millimètres, en six .mitrailleuses montées sur chaque côté et k l'arrière; mais les sa* bords sont dangereusement trop grands. L'équipage se compose d'un officier et de dix-huit hommes, de sorte que l'équipage iesfc serré - -, comme des harengs dans une crtvqiie." Il semble que ies Allemands rééditent toutes nos erreur d« débat et quelques au-tw* en pliW. i ! _ ! | ; ! _ . 1 | 9 mm 5 Cents * * 4me Année Ho. 21

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