La Belgique: journal des réfugiés

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21 September 1917
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s.n. 1917, 21 September. La Belgique: journal des réfugiés. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k06ww77r6b/
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Painlevé, président du conseil, à la Chambre des Députés, et M. Raoul Péret, ministre de la Justice au Sénat: ..Messieurs, l'heure n'est ni aux longs discours ni aux longs programmes. Rassembler toutes les forces matérielles et morales de la nation pour la phase suprême de la lutte, c'est le devoir auquel le gouvernement doit et veut se consacrer tout entier. La guerre, à mesure qu'elle se prolonge, exige de tous une abnégation plus complète et un plus grand esprit de sacrifice. Plus nous nous rapprochons du terme, plus la risistance morale de la nation deviendra l'élément essentiel de la victoire. C'est contre cette résrtance morale que nos ennemis, n'ayant pu nous vaincre sur les champs de bataille, annoncent qu'ils vont redoubler d'efforts. Au gouvernement de redoubler de vigilance contre ces entreprises insidieuses, et d'énergie contre ceux qui s'y prêteraient. Si la France poursuit cette guerre, ce n'est ni pour oon-quérir ni pour se venger, c'est pour défendre sa liberté et son indépendance en même temps la liberté et l'indépendance du monde. Ses revendications sont celles du droit même; el-les sont indépendantes du sort des batailles et elle les proclamait solennellement en 1871, alors qu'elle était vaincue. Elle le proclame aujourd'hui qu'elle a fait sentir à ses agresseurs le poids de ses a.-mes. Désannexion de .'Alsace-Lorraine, réparation des préjudices et des ruines causés par l'ennemi, conclusion ■ d'une paix qui ne soit pas une paix de contrainte et de violence, renfermant en elle-même le germe de guerres prochaines, mais une paix juste où aucun peuple puissent ou faible ne soit opprimé, une paix où des garanties efficaces protégeait la société des nations contre toute agression d'une d'entre elles. ïela sont les nobles buts de guerre de la France, si en peut parler de buts de guerre quand il s'agit d'une cation qui, pendant 14 ans, malgré ses blessures ouvertes, a tout • ait pour éviter à l'humanité les horreurs de la guerre. Tant que ces buts ne seront pas atteints, la France continuera de combattre. Certes, prolonger la guerre un jour do trop, ce serait oo-mmettre le plus grand crime de l'histoire, mais l'interrompre un jour trop tôt serait livrer la France au plus dégradant dos servages, à' une misère matérielle et morale dont rien ne la délivrerait plus. Voilà ce que sait chaque soldat dans nos tranchées, chaque ouvrier, chaque paysan dans son atelier ou son sillon. C'est là ce qui fait l'union indissoluble du pays à travers toutes les épreuves. C'est le secret de cette discipline dians la liberté qui s'oppose victorieusement à la féroce brutalité du militarisme allemand. Cette disoiplàne faite de raison et de confiance mutuelle, les gouvernements antérieurs l'ont maintenue durant trois années. Le gouverement 'actuel n'en conçoit pas d'autre, Mais ce ne sont pas seulement toutes les volontés, ce' sont toutes les forces matérielles du pays qu'il faut tendre vers ce but unique: la guerre. La défense nationale est un bloc qui ne se laisse pas fragmenter, Effectifs, munitions, ravitaillement, transports, autant de problèmes auxquels on ne saurait apporter de solution isolée, car ils dépendent étroitement les uns de3 autres. On n'en peut venir à bout que par un vaste effort de coordination et de synthèse qui, comparant les besoins et les possibilités, sache accroître les production1!, imposer les restrictions indispensables, arrêter la spéculation, et la hausse des prix en mettant à la disposition de la nation elle-même toutes les 'ressources qu'elle renferme." Cette coordination nécessaire des forces du pays, elle ne s'impose pas moins impérieusement entre les alliés combattants d'hier ou d'aujourd'hui rassemblés par la ' même cause sacré©, il faut qu'ils agissent comme s'ils constituaient une. seule nation, une seule armée, un seul front. Puisque la défaite de l'un serait la défaite de tous, puisque la victoire sera la victoire de tous, ils doivent mettre en commun leurs hommes» leurs armes, leur argent. A ca prix seulement la supériorité de leurs ressources, trop diffuse encore, deviendra écrasante. Une telle politique permettra à la France de faire face à la fois, sans s'épuiser, à ses besoins économiques et à la garde de ses frontières. Depuis le mois d'août 1914 l'armée française a été l'invincible bouclier de la civilisation; son sang a coulé à flots; il importe pour l'heureu3e issue de la guerre qu'elle garde jusqu'au bout la plénitude sa rigueur. - Les problêmes de la guerre, si absorbants qu'ils soient, ne doivent pas nous dissimuler ceux de l'après-guerre qui autrement risqueraient de nous surprendre. La période qui suivra la fin des hostilités doit être préparée longtemps à' l'avance aussi minutieusement que la mobilisation elle Bi'roo. JîecoT!Situer les régions reconquises, établir un, programme de grands travaux qui multiplie nos forces industrielles et régularise le retour à la vie normale en évitant aux démobilisés lea crises de chômage, développer puissamment la production et le crédit de la France, associer la nation à l'exploitation des industries nouvelles, prévoir la transformation en vue du temps de paix, des usines de guerre, asseoir notre système iiscal sur des impôts justes, hardis, bien coordonnés, appliquer loyalement les réformes récentes introduites dans les relations entre ouvriers et patrons poui les adapter à la réalité .et les faire entrer dans les moeurs: telles sont quelque^ unes de3 idées directrices qui Boivent guider le développement de notre ardentj démocratie, Lorsqu'après les rudes années de souffrance nos soldats rentreront dans leurs foyers, à ces vainqueurs qui auront fait triompher le droit entre les nations, personne ne marchandera ni la reconnaissance ni la justice. Messieurs, avant de clore cette déclaration jettons le3 yeux sur l'immense ligne de pénibles désillusions, nous devons espérer que la république nouvelle puisera dans l'excès-même du péril la force de refaire l'union et la discipline. Sur tous les autres champs de bataille, sur Je Carso, sur le Sereth, sur la Tscherna comme en Artois, depuis des mois de grandes choses se sont accomplies dont les résultats plus profonds qu'apparents encore se manifesteront par leurs conséquences. Dans jios plaines de l'est le3 preniiers contingents américains s'entraînent fraternellement avec nos troupes d'élite. Quant à notre armée, sous l'impulsion d'un chef dont la maîtrLe impeccable , s'affirme chaque jour, elle a ajouté un nouveau lustre au nom -symbolique de Verdun. Jamais son moral n'a été plus élevé, jamais elle ne s'est sentie plus sûre d'elle même. Pour que soit préservé de toute atteinte son merveilleux héroïsme, il faut qu'elle sente penchée sur elle la vigilance des pouvoirs publics. Sans empiéter sur les attributions du haut commandement contrôle parlementaire et contrôla gouvernemental (sauront remplir leur tâche. Revendiquons toute l'auferité de notre fonction, nous ne chercherons pas_ à dissimuler derrière une façade d'optimi ma pos responsabilités. Nous les livrerons toutes à votre jugement. Si vous nou3 croyez dignes d'une si lourde tâche, nous justifierons votre confiance par notre énergie et notre sincérité." DERNIERE HEURE (Service pariieulier de „La Belgique") La déclaration ministérielle et l'opinion PARIS, 19 septembre. (Part.) La presse française du mtutin, nationaliste et socialiste commente favorablement la déclaration ministérielle. Elle en loue la sobriété, le ton mesuré et pourtant vigoureux, elle souligne certaines formulas qu'elle estime particulièrement heureuses: „Ni prolonger la guerre un jour d« trop, ni l'interrompre un jour trop tôt". Elle exprime en général la confiance que les actes du -nouveau gouvernement répandront au ferme et sincère langage de son chef. „I1 y a dans la déclaration de M. Painlevé, dit l'„Echo de Paris" une formule excellente à laquelle la chambre a chaleureusement adhéré: ,,Prolonger le .guerre un jour de trop serait un crime, mais l'interrompre un jour trop tôt serait livror la France au plus dégradant des servages, à une misère matérielle et morale dont rien ne la délivrerait plus." L'„Humanité" se félicite de ia modération du programme gouvernemental au sujet de la paix: „Nous avons prisé particulièrement tout le passage sur les revendications de la France, se confondant avec colles du droit et indépendantes du sort des bataillos. Si nous avons bien compris cela veut dire que quelle que soit la victoire dos alliés au point de vue militaire ceux-ci ne pousseront pas à l'heure de la paix, leurs exigenoes au-dela des limites du droit. Les lésultats de la bataille de l'Aisne PARIS, 20 septembre (Part.) — Dans cette longue bataille de près de quatre mois, qui s'est livrée au nord de l'Aisne" lea allemands n'ont réussi ni à reprendre Craonne ni à chasser les Français du plateau du Chemin des Dames, et pourtant ils ont dépensé leurs diviaitns sans compter. Le 5 mai, le front Laffaux-ALsne était tenu par 14 divisions ennemies. Du 5 mai au 20 août, 35 divisions fraîches sont entrées en ligne. Toutes ces unités ont dû être relevées au bout de 10 à 12 jours pour les secteurs les plus actifs et de 15 jours à un mois pour les secteurs d'intensité moyonne. D'autre part, dans toute cette période une seule division allemande, la 46e, est revenue une seconde fois sur le fr nt d'attaque. Toutes les autres ont dû être ramenées à l'arrière ou être dirigées sur des secteurs calmes. On voit donc que du 5 mai au 20 août, 49 divisions ennemies (14 plus 35) ont été plus ou moins Meddens & Zoon Pardessus d'hiver depuis fl. 35.-Hofweg.11 - LA HAYE | Quiconque s'abonne pour le Dernier trimestre de 1917 recevra "LA BELGIQUE,, gratuitement A PARTIR DE CE JOUR. usées sur le front de l'Aisne. La bataille de l'Aisne prend "toute son importance si dans le même temps (de mai à septembre) on la compare à colle de Verdun en 1916. Les deux fronts^ sont sensiblement égrux. Celui de Verdun on 1916 était tenu le 5 mai par 12 divisions ennemies; ceux de l'Aisne en 1917 par 14. De mai à septembre 1916, les allemands ent engagé à Verdun 25 divisions; comme on l'a vu en 1917, ils en ont engagé 79 sur l'Aisne. Dans la même période, les Français ont fait 5863 prise nniers à Verdun et 8552 sûr l'Aisne. De part et d'autre, après une action brusquée, ç'a été la lutte d'usure, mais sur l'Aisne pendant les quatre mois de mai à septembre, l'intensité de l'usure allemande a été à peu de chose prè.i deux fois plus forte qu'à Verdun. Les impôts durant la guerre PARIS, 19 septembre (Part.) — Le projet de loi qui vient d'être déposé à la Chambre des Députés pour l'ouverture des crédits provisoires du 4e trimestre 1917 contient d'intéressants détails sur la marclie des impôts pendant la guerre. Le total des recouvrements effectués pendant les trois années de guerre' écoulées s'élève à 12,846 millions alors que le rendement normal eût- été de 14,225 millions. L'écart n'est donc que de 1,379,000,000 soit 9,70 p.c. Pour la première année Qp guciY-; l'écart était de 29,83 p. c.; pour la deuxième de 15,12 p. c. et pour la troisième de 9,81 p. c. On peut juger par là de l'amélioration progressive du rendement des impôts. On trouve d'autre part des indications précieuses sur le rendement des surtaxes ou des impôts nouveaux pour les sept premiers mois de 1917. Le relèvement de la taxe des valeurs mobilières devait donner 18 millions d'après les prévisions. Or, il a donné en fait 42 millions. Dans les contributions indirectes, les rendements provenant des taxes nouvelles ont également dépassé les prévisions. Pour lea surtaxes la plus-value obtenue est également notable. Elle est de 28,819,000 francs pour les vins et les cidres et de 21/» millions poiur les bières. Le rendement des tabacs a augmenté de 60 millions et celui des sucres de 52 millions et domi. L'élévation des taxes postales, télégraphiques et téléphoniques a donné une plus-value de 45 millions. Ainsi s'atteste, en dépit dos charges écrasantes de la guerre, la santé économique de la France. Lattre du Front Leur moral A ceux dont le moral faiblit, qui se plaignent de lassitude, nous dédions cette lettre du front que nous communique „ume marraine^Ils y vorront que l'atmosphère des tranchées est moins débilitante souvent que celle qu'on respire à l'arrière: Centres de Récréation au front belge 27 août 1917. Chère Madame, J Merci de votre bonne lettre du 10 juillet' que j'ai reçue avant-hier. Les nouvelles sont toujours très bonnes et le moral on ne peut meilleur. C'est ce que les boches ne me pren-dront pas. Un bras, une jambe, ce n'est pas une calamité, mais il ne faudrait pas ramener la neurasthénie (le cafard) à la maison. Pour cela il faut des principes. En voici: „Pour vivre heureux, vivons couchés." „Ofi il y a de l'iliygiène, il n'y a pas de plaisir." „I1 ne faut jamais faire le jour même ce que l'on sait qu'un autre fera pour vous le lendemain." , En un mot, l'éternel système D. Je vous envoie le timbre de 20 e. Croix Rouge; j'espère vous envoyer la collection d'ici peu. René F., L. et moi, avons trois Portugaises, trois soeurs, comme marraines? Quelle tête à Verviers si l'on nous voit un jour prendre le train pour Lisbonne! J'ai ici quelques agréments bien gentils. \ Croiriez-vous, Madame, qu'en venant nous rendre visite, on vous recevrait avec du vin français, des cigarettes anglaises, des sardines portugaises, de longs cigares italiens avec paille et un... armonica ultra-belge! Ajoutez à cela notre gramophone, et vous vous croirioz à l'„Empire" de Londres, écoutant Miss Philie Monkman chanter „Tlie Beautiful Dali", le ,,0-arby Cl y de" ou le „Broken Dell", Dans trois semaines je vais en congé à Nice ohez un ami blessé et hospitalisé au Cap Ferrât. „Dcux pauvres qui s'aident, le bon Dieu en rit", moi je lui porterai des cigarettes... Pauvre Régie! J'espère, Madame, ne pas vous avoir trop ennuyé avec mon bavardage incohérent (tout soldat est enfant), et je serai très heureux de recevoir de vos bonnes nouvelles. Je vous prie d'agréer, etc. H. R... D G.A.A. Armée belge en Campagne La Situation Sur les fronts Le bombardement continue en Flandres. La résistance allemande y est désespérée. On sent que'l'ennemi — qui doit avoir de grands espaces pour manoeuvrer ses réserves — ne peut plus guère s'exposer à une seconde ,.retraite de la Somme" ot que tout le territoire ennemi qu'il tient encore lui est nécessaire pour ses ! opérations défonsives. | „Ce qui est inquiétant pour les allemands, ce ne sont pas tant les opérations présentes que colles qui vont suivre, dit très justement le , „Birmingham Daily Post". Nous nous sommes battus pour avoir les tremplins d'où partiront nos attaques futures et nous avons atteint tous nos objectifs." La crainte des prochains combats, d'une part et l'importance des opérations préliminaires, d'autre part, produit cette forte tension sur le front, qui se traduit par d'interminables et furieux duels d'artillerie. En Italie, nous devons également nous attendre à de nouveaux assauts; la frontière italienne est fermée depuis dimanche hermétiquement. On se demande comment l'Autri-ohe tiendra tête à cette nouvelle poussée. On ee demai/de surtout si elle sera parvenue à s'assurer un appui sérieux de la part de l'allema-gne. Le ..Manchester Guardian" n'hésite pas à mettre les défaites de l'Autriche directement au compte des allemands: ..L'autriche n'a rien à se reprocher, dit-il, dans la défense malheureuse qu'elle a opposée à ses ennemis; par contre, elle peut avec justice repprocher à l'alle-magne do l'avoir exposée, sans une aide suffisante, aux dangers d'une guerre sur deux fronts. La cause stratégique des défaites de l'Autriche, c'est l'inquiétude allemande en Bel-nique. La perte du Monte Santo est une preuve ajoutée aux autres, de la folie", au point de vue militaire, faite par l'allemagne en envahissant la Belgique." Sur le front russe, les allemands s'inquiètent S'un regain d'activité des armées russes en certains points du front. Il nous parait douteux pourtant que des opérations sérieuses soient encore entreprises sur ce front avant l'hiver. Par contre, il est certain qu'un travail acharné se poursuit derrière le front, où les commissions s'occupent de rétablir l'ordre dans tous les services désorganisés et la discipline parmi les soldats. Ce n'e3t point trop de six mois d'hiver pour rendre aux armées russes toute leur valeur combattive. Tous complices! Dans la réponse du président Wilson au Pape, nous avions relevé un passage où le président des Etats-Unis cherchait à disculper le peuple allemand et à reporter toute la responsabilité de la guerre sur les Hohenzollern. Ainsi que nous l'avions prévu, toute l'allemagne a été profondément indignée de cette attaque dirigée contre le kaiser. Dans tout l'empire des réunions se sont tenues, où tous les allemands, sans distinction de classe ni de parti, ont prétendu prendre leur part de resp nsabilités et ont renouvelé, en pensée, le crime du 2 août 1914. Quand donc com-prerulra-t-il quo tous les allemands, isolés ou en groupe, approuvent l'agression si longuement préméditée par le parti militariste prussien ? Nous devons renoncer à de vains esp irs de rédemption: la génération allemande de 1914 est pourrie à jamais. Les allemands de 10 à 80 ans qui ont vécu cette année maudite sont des „Deutschland iiber ailes" dans l'âme. Le danger qu'ils constituent pour le reste du monde ne s'éteindra qu'avec leur mort. Force nous' sera donc, ainsi que nous l'avons plusieurs fois répété, de poser sans doute, à la conclusion de la paix, le principe de l'union pacifiste des peuples libres, ainsi que l'entend Wilson, mais de fixer une période transitoire pendant laquelle l'allemagne demeurera sous l'étroite surveillance des peuples civilisés. Tous les jours, des dépêches Wolff viennent nous fortifier encore dans cette conviction. En voici une, au hasard, prise dans les feuilles duj our: „BERLIN, 10 septembre (Wolff). — L'indignation soulevée par les tentatives du président Wilson, qui prétend se mêler des affaires intérieures de l'allemagne et miner les rapports de confiance de l'empereur et du peuple, ne cesse de croître encore. «Continuellement, de tous les points de l'empire, des déclarations sont envoyées à l'empereur, • par lesquelles le peuple entend lui manifester sa fidélité et son loyalisme. „Parmi les dernières manifestations, il faut citer des télégrammes de Wezel, de MuLster (Westphalie) et de Greudszen où il est donné au kaiser l'assurance que tes habitants demeureront fidèles à leur seigneur pour la défense de la patrie." Tous complices, donc... Et vive la guerre allemande!. G. L. SrCii France C*M3Kaaniqtaé de S hear«« PARIS, 19 septembre. Communiqué officiai do 3 heures: Dans le secteur à l'ouest de la Ferme de Froidmont et dams la direction d'Hurtebisc de part ot d'autre des actions d'artillerie se produisirent.Un raid allemand sur les tranohées françaises au nord-est de Soucy échoua. A l'est de Craonne une tentative allemande au sud de Juvincourt échoua dans notre feu. Au nord-ouest de Reims, près de Godât, des détachements français s'introduisirent dans des tranchées allemandes. Us détruisirent les abris et firent des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse un violent duel d'artillerie se produisit sur le front d'Hau-mont-Besonvaux.A la suite du violent feu des Français les Allemands ne purent faire aucune attaque. En Woëvre et en Lorraine les Français firent das prisonniers au cours de raids qu'ils exécutèrent sur les lignes allemandes au nord-oue^t de Limey et près de Bioncourt. Près d'Ammersweiler et dans la Haute Alsace on signale dos combats de patrouilles. Commuiqaé «le 11 heirei PARIS, 19 septembre. Communiqué officiel de 11 heures: Les allemands ont tenié une attaque sur un angle avancé de notre ligne à l'ouest de la ferme de Froidmont. Après un vif combat, ils ont été chassé de la tranchée où ils avaient pris pied. Nous avons réussi un raid près do Four de Paris. Sur le reste du front .activité intermittente de l'artillerie. CoMotnniqxé anglais da natia LONDRES, 19 septembre. Communiqué du Quartier Général Anglais en France: La situation ne s'est pas modifiée. Communiqué anglaia da soir LONDRES, 19 septembre. Communiqué du Quartier Général Anglais en France: Hier, en dépit du mauvais temps, nos avions ont poursuivi leurs opérations en collaboration avec l'artillerie. Nous avons abattu un avion et nous avons perdu 2 appareils. A part une certaine activité de l'artillerie, il n'y a rien à signaler. L'artillerie est surtout en action des deux côtés d'Ypres, L'aviation anglaise LONDRES, 19 septembre. (Reuter.) La rapidité de l'accroissement du service d'aviation anglais est prouvé par ce fait: une seule édition du journal officiel contient les noms de 252 cadets qui passent au grade d'officier dans le corps de l'aviation. En Italie Conmanl^né officiel ROME, 19 septembre. Communiqué du général Cadorna: Au eours de la journée d'hier sur plusieurs points du front duTrentin on signala des actions de patrouilles et des canonnades qui tinrent l'ennemi en alerte et qui lui causèrent des pertes et des dégâts. Dans la direction de Càrzano (Val de Su-gana) un de nos détachements parvint à pousser jusqu'au delà des lignes ennemies sur le torrent du Maso et captura environ 200 prisonniers.Sur le plateau de Bainsizza des attaques locales de l'adversaire furent énergiquement re-poussées.Le 16 l'ennemi fit sauter une forte mine devant no3 positions du Cengio Martini (petit Lagazuvi). Grâce à l'activité de nos troupes la tentative de l'ennemi fut déjouée. Une nouvelle offensive? Des dépêches de source allemande disent quo la frontière italienne est fermée depuis dimanche soir. Il ne vient plus un seul train d'Italie et les wagons italiens qui se trouvaient encore samedi dan3 la gare internationale ont été retirés. Le faible trafic à la frontière près de Chiqsso est également arrêté. Bombardements aérien* ROME, 19 septembre. (Stefani). Dans la nuit du 19, une de nos escadres d'hydravions a bombardé les chantiers de la marine et les unités à l'ancre dans la baie de Privlaca près de l'ilo de Lussin. (Adriatique). Une tonne de bombes a été jetée avec un succès visible. En dépit du feu violent de l'artillerie cr.nj-mie, nos hydravions sont rentrés indemnes. Kn J-fouLixiaiiie Communiqué russe PETROGRAD, 19 septembre. Communiqué officiel russe: Sur le front roumain, dans la région d'Okna, les Roumains attaquèrent les positions ennemies au sud de Grozesci et s'emparèrent d'une hauteur. Sur le reste du front on signale des fusillades, principalement dans la région au nord dMresci et l'est de Gerlesol. Vendredi, 21 Septembre 1017. g Ceots 3™ £nnée ftlo 287

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