n IQ1T JOURNAL, QUOTIDIEN — JLe Numéro t 15 Centimes 4* Année. — M" 1037 PRIX OES ABONNEMENTS 8 mois (octob., novamb., décemb.), lr. 11.40 ; 2 mois (oct., nov.)f lr. 7.60; 1 moÎ3 (oct.), fr. 3.30. Lea demandes à'abonnement sont reçues txciusi-çnïircm i>ar le,s bureaux et les fadeurs des poste». —■» Ley^cuaûwlions concernant les abonnements doivent #£>-« adressées exclusivement aux bureaux de poste* «Ofïl!NISTRÂTION ET RÉDACTION : B2. Moniagnc-auvHerbos-Poiagèrss, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.75. — Réclames avant les annonces, la ligne, lr. 1.75.— Corps du journal, la ligne, tr. 7.50.— Faits .divers, la li^ne, lr. 5.0Û. — Néorolorjie, la ligne, lr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligno, lr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : g îl '/jj yy?, h,ïM J03. moressée, directeur Âiriniird'htii * SFX LA GUERRE 1,157° jour de guerre Hicm h sionaler. La gusrre sous-marine Amsterdam, 2 octobre : On mande da Batavia au „HandelsbiaGr : — Tous les vapeurs marchands du lvot-terdamsoho Lloyd, de la ligne du Japon oL. de la Ne^eâandsclie Maataohapçij ont re.u l'ordre d'attendre quelques semaines dans les ports indiens les instructions (le leur» armements, étant donné quo l'attitude des .A^itvuo-yjixAjy WK iiiv-uiuuuiV/. *X7ryvT A. l\/rinr>TC2 Yn> TT77? Philadelphie, 2 octobre : La population eut vivement surexcitée par le meurtre de l'agent de police Goorg< A. Epplej, commis au cours d'une cam pagne politique. Cn mandat a été lano contre Je maire, M. Thomas B. Smith, e deux autres fonctionna ires, àoousés d'avoi complote un certain nombre de crimes voire de meurtre». m * * Washington, 1er octobre t Le comte lschi, chef do la délégation ja ponaise qui réside actuellement aux Etats Unis, a dèolaré qu'il etista.it aussi une doc trine de Monroo pour l'Extrême-Orient. Sui vaut ces principes, non seulement lo Japo ne portera pas atteinte à la souveraineté c la Chine, ruais il défendra son indépen dance contre toute attaque. Le Japon veu qu'en Eïxtroine-Orient soit inaugure0 la pc lirique de la porte ouverte et no songe nul lenieut à éloigner de la Chine la oonoui . ronce commerciale des autres nations, comin lo prétend une légende allemande. En con séquence, les Etats-Unis n'ont jamais e une meilleure occasion détendre leurs rcJa tions commerciales avec le Japon et 1 Chine. ♦ * • Londres, 2 octobre : Un £ort ouragan a dévasté le nord: de 1 Jamaïque. Les planifions de bananiers or été complètement endommagées. Soixante-di personnes ont été blessées, mais on n croit pas qu il y ait eu des tués. Les con munications télégraphiques et lo service de voies ferrées ont été désorganisés. t * * Pans, 1er octobre : On mande do Buenos-Ayres à l'Agenc Ilavas ; — Les autorités ont envoyé de nouveau détachements pour surveiller les navires a! lemands mis à la chaîne dans les ports ai gentins. Si les relations diplomatiques ave l'Allemagne venaient à être rompues, oi craint que 'les marins allemands metten leurs navires hors d'usage. LE ~<PAPE £7 LA <PAI> RÉPONSE DE LA BULGARIE A LA NOTE DU PAP Sofia, 26 septembre : Voici la réponse du Roi de Bulgarie à ] note du Pape : Saint Père, Nous avons, dans un esprit de respe* tueuse soumission, pris connaissance c l'appel que Votre Sainteté, fidèle à sa mi: si on divine, a adrôssé aux cheïs des Etai belligérants pour les exhorter à mettre fi à l'effusion de sang et à, rendra à l'humt ni té si durement éprouvée les bienfaits c la pa'x. Profondement ému du pouci pâtes nel dont s'inspire ce document qu'ont dicl la bonté et 1 humanité, noua avons écoul aveo une piété filiale la voix de Vota Sainteté parlant en faveur de la paix ot c la fraternité des peuples. Depuis trente ans que la Divine Prov denco nous a appelé à guider les destiné de la nation bulgare, pas un seul instai nous n'avons perdu do vue le3 graves ir térôts de son avenir; nous n'avons jama: méconnu la lourde responsabilité que œ-t! noble mi»%ion nous a fait assumer devai Dieu et devant les hommes. Notre désir -plus ardent a toujours eta d'assurer à. nota peuple la possibilité de se développer pac fiquement daus la voie du progrès, en boni entente avec ses voisins. Dans la pleir conscience de notre devoir, noms n'avoi pas manqué d'envisager les circonstance qui seraient capables de hâter la fin e cotte guerre dont aucune autre n'a d'épasj l'horreur. GuidA par les mêmes raisons, notre gor vernemenÇ, d'accord avéo les gouvernement de nos ailiés, a adressé en décembre 191 eux Puissance qui nous font la guen l'appel que connaît Votre Sainteté çt qi visait à rétablir la paix dans les relatior internationales. Depuis lors, comme aup* ravant, nous nous efforçons inlassablemen avec l'aide de notre gouvernement, dj'assi ror l'unité de la Bulgarie et de lui rdadi les bienfaits dé la paix. Aussi croyoni nous, comme Votre Sainteté, que la coi olusion d'une paix durable ne sera posaibi Qu'à la condition que les gouvernements é mettent d'accord sur les mesuré qu'a pr< posées Votre Sainteté. La violence oédei le pas au droit et à l'équité dis que 1( Etats, pénétrés des son limant» di'humanil qui animont Votre Sainteté, se mettroi d accord pour diminuer tous ensemble ] force de leurs armtes et accepter de soi mettre à l'arbitrage obligatoire tous leis ooj flits internationaux, c'est-à-dire dès que toi auront admis l'obligation de donner la pr séance au Droit dans leurs rapports réc promues oomino dans les relations prive* de l^urs nationaux. Dans cettfe oonvictio] que partage et appuie notre g'ouvernemen nous favoriserons de tout nofire pouvoir fcou proposition do cette nature qui ne sera p£ en contradiction aveso leâ intérêts vitaux c la nation bulgare et de sq# unité. Skan au contre de la prescnnlfl balkan^îtr baignée à l'est et au sua par la mer, < qui lui assure toutes les conditions néoe sStres à son développement économique, ■ se ralliant au principe de la liberté d< mers, seul capable aPassurer sa prosprérifr la Bulgarie n'a aucune raison de ne p<r souhaiter que la paix vienne enfin rofren* et dissiper la haine qui divise les nation: une pars fondée sur des accords et d< tempéraments réciproque»1, une paix pp*ai tissant aux peuples leur développement pr< grassif, sauvegardant les tendances nati 'relies de tous vers plus de liberté et pli de bien-ttre, une paix enfin exoluant germe de toutes mésintelligences nouvelh et le retour de catastrophes pareilles à cel qui nous accable en oe moment. Heureux de constater que nos in/tention; te l'es que nous venons' de les exprimer, coi cordent aveo les désirs du Saint-Siègfc « guidés par la volonté do vivre ew paix « v m .iw ■ gsîiagassaflgB bon accord avec tout le monde, nous souhaitons de tout cœur que l'oeuvre grandiose entreprise par Votre Sainteté soit couronnée d'un brillant succès. Veuille la sagesse divine éclairer en cette heure d-oisive les dirigeants des destinées des peuplai auxquels los horreurs de la guerre imposent de si cruelles épreuves ! Paris, 2 octobre : On mande de Home & l'Agence Havas : — Samedi, à midi, la réponse des Puissances centrales à la note du Pape a été transmise au ministre d'Angleteire. Le Saint-Père y aurait joint une nouvelle note destinée aux Alliés. ♦ ♦ » Rome, 2 octobre : I/jjOsservatore Romano" déclare dénuée de tout fondement la nouvelle qu'unie note verbale aurait été transmise au Sain'trSiège par le gouvernement allemand concernant la Belgique, par l'intermédiaire du nonce à Munich. Les événements de Russie un portrait de ksrenski Lo journal de Moscou c y.oskoTvskija WjoioL 1 mosti > silboue.tj comme suit lo dictateur russe *• — Kierenski est l'orgueil fait) homme. Il i n'existe plue de ministère révolutionnaire, plus do t cabinet dont on peut attendre le salut de la Russie, plus de gouvernement do la coalition. Ke-l" renski règne et c'est assez. Gomme Louis XIV, > U a'cCiie : < L'Etat c'est |moi ! > La. grande qutostion cepejodant est de savoir si cet homme, qu'on considère comme providlentkl es>t vraiment d'une essence supérieure, un, conducteur de peu» pies douô de génie, capable de grandes clios-,'8. Certes, il a pu briCei comme verro les r.Sia. tances qui tentaient de lui barrer la route, et " ennemis le traitont do Bonaparie. -Vais qu'ils ) ec _ tranquilll^it. Korenski ta'est rieul moins qu un il Bonaparte- diffurence entre lui et Napoléon est 0 que ce dernier fut vêritable'ctent un graiiu. homme, tandis que Ker^neki a'est qu'un < succédané > . d'homme de garnie et nous n'avons aucunte raison do lui décerner le U^e de < grand >. Qu'a^t-il produit Jusqu'ici ? Rien, ou peu <?e chpSe. Lo popularité lui est venue de la fascination qu'il exerce sur les masses et du channe qui émo^e a d» eu personne. Il est sans conteste un bel orateur, mais Ici encore, il rc3te dans les limites . et ne peut en aucune Ia:,-on être comparé aux maître® de la parole qui illustrèrent la B&vo'-u lion française. y,-.nne dane la Douma, Mi. Rodit 1 chef le surpassa en talent oratoire. Korenski possède lo don c'«e la pardi, e'e? inconte?taLl.! ; il parle d!'abondance, enpore qui soh débit soit assez monotone, mais il sait comm< a pas un éleclrlser les masses. Ses mots à l'ein k porte-pièce frappent le3 intelligences frustes e r-'olwauftent les enthousiasmes. Au surplus Ke ^ renski est un homme sincère, loyal et courj* ® g eux. Il ost convaincu do ce dont il parle, l sait faire partager ses convictions. En outre, i S méprise le danger, d'où qu'il vienne, et se dis tingue par là <?e se3 acolytes du ministère Cjui eu vrais Russes, usent do prudence et so r ' servent une porte de sortie. 11 a une volonté d . fer et ce qu'il dteide, il faut l'exécuter ; i e aïT.e la pose, que d'aiileurs Napoléon lui-mcm n'a pas dédaignée, et comme Bonaparte, il es £ avant tout un acteur qui soigne ses ' o'feS. Dt'j'i U s'est essayé ù. porter la pqurpre implri'lc mais s'il a aoriui3 13 toUr de main pour s'affu 3 bler des attributs de. la eouveraanet •, il doi ^ encore apprendre i exercer <e.te souveraineté. ]i . iol sou autogobisïne la iaiasera en dJ-'faut ; i lui faudrait paui réussir, avoir d'autres qualité q,ue l'éternelle culture de bovx < moi >. > [ Stockholm, 30 septembre : On mande dte Pétrograd que l'amira Warderemski a demandé à se retirer, M. Ko renski n'y a pas encore consenti. L'amira E Werderemski craint de ne pouvoir reste maître de la situation, redevenue vraimen a menaçante dans les flottes da la mer Noir et de la Baltique. * Si * Londres, 1er octobre : q Les cosaques du Don ont décidé de crée ^ une Fédération de paysans russes. Les co s saques d'Astrakan, a'Oiemburg et ceux de n montagnes du Caucase ont approuvé ci ^ projet. G_ Stockholm, 1er octobre s ^ On mand'e de Pétrograd que le gouver x nesment d'-memt oft'iciellement le bruit de soi 'e départ pour Moscou. ( ( Hel^ingfors, 2 octobre : L_ Les élections pour la Dièto de Pinland ont commencé liier. * * 11 L_ Stockholm, 30 septembra r ^ On manda da Pétrograd que le diéput e Baa?ascîi-vvill a annoncé au Congrès nationa Lt de Kiew que la Géorgie est à la. veille d * prociameir son ind^iiendance. 0 « e » * u Stockholm, 30 septembre : e Les journaux de Pétrograd qui vieinner e d'arriver annoncent que des désordres gra 3 ves ont éclaté parmi les troupes à Elisa bethgtadi. A Tambov, à Kiew et à Od!2esa !q on signale des excès qui affectent le carac ^ tère da pogroms. La cause de ces trouble résidé dans los difficultés du ravitaillement » c- * • )3 Berlin, 30 septembre : q On télégraphie do Genljvo qu'à partir d Q 3 octobre le port d'Arkhangel sera ferm u au ta-alic maritime. * js » * ^ Paris, 1er oe&obœe : t) On mandja do Pétrograd! qu'un Congrèi J des partisans do l'autonomie de la Sibéri, ,0 est convoqué à Tomsk pour lo 8 octobre j_ D'après le ,,Matiin", on y digcujtera u L_ projet d'administration autonome. ^ Stockholm, 1er ocljobro : Oii mande da PétrograJd : a —i Le ministre d!3 la guefre ajyant in $ vité tous le^. civils détjanteura d'armes j /à remettre colles-ci à l'autorité 6ous .peine o ltj poursuite^ le Soviet de Moscou a r-pondi a à cet appel eu d^écidant de cr^'er iuio gnrd L_ rouigis composée d'ouvriers et de lui four j_ nir des aimes. A GronSi&adt, on a égale Ls ment organisé une g&' de rouge. Des arme à £eu ont été remises à tous les ouvrier [_ de l'indiustrie privée, dea forts et du port ;s A' Kiof, la garde roug© c-ompte cléjà 8,00 l, homme?. Daniî les grands centres indus t, triels d'Ivan)o^rG elj & Wosnessensk, il s'e? X3 constitué une gai-de rou^e où sa sont enrô â lés près do G,000 ouvriers. Dana de nom e breus-a3 villes oomino Tsarysichine, Eostofl .o Saratoff e^t (Tambov, la garde rouge s \ donne pour seule autorité d^rigeamte de lo districts. 5- ♦ * ♦ st Pétrograd, 2 octobre : >3 On: télégraphie de Tachkent qu'un group ^ d'agitateurs s'est proolamé „motu proprioJ s comité révolutionnaire et que les au^orit' !r do la ville et la régiment qui y tient gai , nison, faisant cause commune avec lui, or ^ déclaré qu'ils ne reconnaissaient plus 1 u gouvernement provisoire. La population mi sulmane n'approuve pas oette attitude et s ])ropos8 à y opposer de la résistance avfc ~ l'appui des élèves des écoles militaires qu ® so sont enfermés dans la forteresse, 0: s'attend à des émeutes. Les rebelles ont oj a posé un refus catégorique à l'ultimatum qu ■° le gouvernement provisoire! leur avait en voyé réolamant Leur soumission. I.e gou 5, vernement provisoire a nommé lo comman t- d«nt de Kazan commissaire général d $ Turkostan & lui donnera des troapes sul 3t fisantes pour rétaWir l'ordya par forc< i ■ : ^vesés Berlin, lor octobre : Do la „Gazette| de l'Allemagne du Nord" : — Il est probable que les projets de loi concernant la réforme do la loi électorale pour la Chambre dos députés do Prusse et la transformation de la Chambre des Seigneurs seront déposés fin octobre ou dans les premiers jours de novembre. * * • Cologne, 1er octobre : A l'inteçvention du département de la guerre, des pourparlers ont lieu eu ce moment entre le haut commandement de l'ai-mee et de nombreux chefs do syndicats ouvriers, qui se relieront par petits groupes au grand quartier général. Une première délégation y a été reçue dimanche ;>0 septembre. \ ♦ « « Berne, 2 octobre : Lo Congrès international des syndicats ouvriers s'est ouvert lundi et a commencé ses travaux mardi matin. 1/Allemagne y est représentée par MM. Légion, Bayer et Sas. sCnbach, qui composent le bureau de la commission générale des Unions ' profession»-. nelles allemandes, et six d-léguéa des divers s.ndicafs. Lo Danemark y a eu voyé deux délégués, la Suède cinq, l'Autriche six, la Hongrie deux, la Norvège deux et la Hollande neuf. L'Italie et la France s'étaient fait inscrire, mais ne se sont pas fait représenter^ : îes passeports nécessaires ont été refusés aux délégués français. Les travaux du Congrès commenceront mardi. * * >* Genève, 1er octobre : Le département de la justice a d'éciclé l'expulsion, immédiate du directeur du journal „Paris-Genève", M. Iiuelens-Mariier. » * * Rotterdam, 2 octobre : Le „Nieuwe Rotterdamsche Courant', an nonce que lors de la visite du lioi d'Italu au front belge, une grenade a éOratô ï proximité de l'endroit où se tenait S. M Le Eoi a été projeté à tOrro par le djépla cernent d'air; il n'a pas été blessé. y» » « Milan, 1er octobre : Lès journaux do Rome et de Milan n( parviennent pas encore à Turin. L'„Avanti'' annonce que la Maison dr Peupla a été occupée militairement à Turin ; la grève générale continue. Le „Messagero'' annonce que deiss troubles graves se sont produits dans diverses villes do l'Italie méridionale. La foula e pillé des dépôts de produits alimentaires Pour réprimer les troubles qui menacent d< se renouveler, les troupes ont été réquisi tionnées et l'était de siège renforcé a ét( décrété dans une série de villages, où lt justice militaire fonctionna. « * ♦ Berlin, 1er octobre : On mande do Zurich à la ,,Borlir.er Zei-tung« am Mifctag" : —' D'après des informations de la fron tijro italienne, l'état do guerre a été dé claré à Nfeiples et dans tonte la Campanie > * * * Cologne, 2 octobre : O'n mande de Lug-ano à la „GazcjMe d Cologne" : — 1 .Tusieurs jounnarux italiens disent qu les divergences do vues qui existent enfer c M. Onaado, ministre de l'iiiitériour, et M Canepas, commissaire de l'alimentation,sem blent devenir plue aiguës. On cite déjà 1 J successeur éventuel de M. Canepas. Le pro ohain Conseil des ministres discutera 1j situation'. » ♦ ♦ !, Paris, 1er octobre : • Un conseil de guerix3 sa tiendra mardi ; 3 Boulogne. M. Painlevé, le général Focb M. Lloyd George et le générai Robert-son ■ assisteront. m « 4 PanS, 1er octobre : L ^ Les journaux annoncent que le présider de la République portugaise visitera 1 front en France pendant la première quin zaina d'octobre. * Fi $ 4 Milan, 1er octobre : Les ministres des affaires étrangères de pays do l'Entente assisteront- à la prochain Conférence de Paris, bien que celle-ci ai 6 surtout un caractère militaire. 1 * a * • Paris, 1er octobre : Lo3 journaux annoncent que le premie contingent américain, c'est-àrdiie un régi ment du génie, a été mis en service a front. Il assure le trafic sur une voie fei rée stratégique. Récemment, il a été boni bardé et mitraillé par des aviateurs alic j mands. * 3 * * Paris, 1er octobre : Lo dfâcrèt du 2o mars 1917 ayant pou but d'avancer l'heure légale pendant 1 , période d'été spécifia que l'heure njoftmal ^ sera rétablte le 7 octobre. La presse belge à l'étranger i i II n^y, a pas que la question linguistiqu qui _ divise en ce moment le» Belges résidai 1 à l'étranger. N'otre politique intérieure < extérieure autant que nos intérêts écon< miquc3 cyprès la guerre offrent matière ample discussion, et il ne semble pas qr l'upion la plus étroite'règne au sei^ i " groupes belgps qui tranchent ox-eathedra le grands problèmes de l'histoire." ^ Tandis qu'à Londres la ,.Métropole'* i e r„Indépendanca EBeige'' et le „XXe Sii clo ' ^ en France estiment que le salut da 1 . Belgique future comporte une jaxtapo»itio 3 directe des intérêts économiques belges < j anglais sous l'égide de Londres, rç,Opinio • Wallonne'' prêche ouvertement notre rallu ) mont à la politique économique da 1 France. t II appert d'un reforendum ouvert - pî . I',,Opinion" que le principe de la neutn - lit-S bedgté es(t considéré comma néfaste au , intérêts da notre pays. Et à en croire ci 3 compatriotes, notre syllabus politique f s' résumera dorénavant dans cette formule & pidaire : „La WaLonie libi^ alliée à libre Flandre dans la libre Belgique alli< à la France''. 3 _ Ce sQiaijti on no peut mieux si ceux qi dictent ainsi leur loi au monda étaient ma 3 très absolu'3 d8 la situation. Or, nous n'e ' sommes malheureusement pas là; nous « sommes m'me encore très loin. Et oomn c précisément cotte question éjpinense do 1 " neutralité et de l'indépendance économiqr 3 et politique do la Be'gique constitue, ains j qu'on a pu lo voir, la pierre d;achopp< x ment «à laquelle so heurtent las bonnes v< tontés extérieures et qu'elle sera la derniè] e position à enlever d'assaut par les dipl< . mates réun's autour du tapis vert du Coi - grès d!a la Paix, il semble que la £ouvet „ ncment pourrait bien prier ces messieurs c i laisser aux uearsonnalités autorisées et octo - pétentes la soiij. de parler au nom du pet vj lia bel^e quand Pheure en aiua sonné. COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlim, 1er octobre. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. Arm es du feld-maréchal prince héritier Ilupipreohet de Bavière : Au centre du front on Flandre, violent duel d'artillerie entre Langeuwirck et. llol-iebeke; les vagues de i"©u se sontT transformées à différentes reprises en feu roulant. Le matin, nos troupes d'assaut ont arraché aux Anglais près du bois de Polygon, au nord de la route Menin-Ypres, s ir une profondeur d'environ 600 mètres, 1~ terrain d» combat; nous l'avons tenu, maigre* les Portes contre-attaques réitérées de l'ennemi. Outre leurs pertes considérables, les Anglais ont encore laissé des prisonniers entre uos mains. Armées du prince héritier allemand! î Au nord-est de Soissons, l'action de l'ar-tiilierie est devenue plus importante. Devant Verdun, après une opération frac, tueuse que nous avons exécutée sur la rive orientale de la Meuse, le duel d'artillerie est devenu violent. Près da Be^onvaux, noc troupes d'attaque d'infanterie, accompagnée; par des pionniers, ont pénétra le inatu: jusque dans les lignes les plus reculées d< la pesition française; e4lles y- ont détrm des installations de tranchées eb en ont ra mené plus d'une centaine de prisonniers ci regagnant le.ure positions par ordre. Sur lo théâtre do la guerre à l'Est e sur la front en Macédoine, les opération* ont <f peu actives et la situation no s es pas modiiiée. Berlin, 2 octobre. — Officiel d'hier soir : En Flandre et devant Verdun, activit d'artillerie d intensité variable et combats d'infanterie localisés, terminés à notre a van tage. Dans l'Est, ri0n de particulier. » * * Berlin, 1er oatobra. — Officiel : Nouvea.ux succès de nos sous-marins dan la zone interdite autour de l'Angleterre i 21,0q0 tonnes de jauge. Parmi les navire coulés, trois grands vapeurs ont été torpil lés au milieu d'un convoi puissamment pro légé. * * « Vienne, 2 octobre. — Officiel d'hier ; Frfont de l'Est et Albanie. 1 Rien de nouveau. Front italien. 1 Sur le front de l'Isonzo, les attaques d l'infanterie italienne ont faibli. Prés d 1 Podiaka et sur 1e plateau de Ba'msizza, un ; attaque ennemie a été étouffée dès lo débul Aux abords du monte San Gabrieie ( au nord-est do là, les comba.ts d'artilleri continuent, sans rien perdre de leur vie lenco. Sur le front d'armée du feld-maréoha baron von Conrad, pas d'événement parti cu.ier* Sur mer. Dans la soirée du 27 septembre, nos hj droplanes ont efficacement bombardé la stc 3 tion d'aviation de Brindisi, ainsi que le torpilleurs et, sous-mar:ns présents dans 1 3 port. Nos observateurs ont constaté dan 3 des conditions indiscutables qui'un group • de torpilleurs avait été atteint par deù l>ombes de gros calibre et que les autre 6 objectifs ont été efficacement- frappi s. L'entreprise du 27 septembre contre lo haï 1 gar à dirigeables italien de Jesi, dont noi: avons déjà signalé le succès, a été suivit dans la soiré© du 29 septembre, d'une a taque que nos aviateurs de la marine or ^ exécutée avec un résultat tout aussi favt j rable contre le hangar à dirigeables de Fei 7 rare. Là encore, un dirigeable a été d* truit par deux bombes lanoées sur lo haï gar. Incendié, il s'est consumé au milie d'un gigantesque jet de flammes. " Au cours de la môme soirée, nous avor 3 aussi efficacement bombardé les usines e; Ponte Lagosduro. Les 28 et 25 septembre, au soir, les avi; teui-s ennemis ont renouvelé leurs attaque 3 contre Pola, sans cependant, causer aucu ^ dégât notable ni d'ordre militaire ni d int t rêt privé. Deux matelots ont été blessés. Le 29 septembre, un des avions italien a été abattu, en combat aérien., par un c nos aviateurs do chasse. Enveloppé! de flan mes, il est tombé à la mer Les occupant L' deux lieutenants aviateurs italiens, ont pér * ^ Sofia., 1er octobre. — Officiel : ~ Sur lo front en Macédoine, dans différent " secteurs du front, feu de diversion ; il n'e* devenu un peu plus violent que sur la riv gauche du Vardar. Activité mod'réto dan la vallée du Vardar et dans la plaine d Sérès. e Sur le front en Roumanie, canonnade 1 modérées près de Tuloea et d'Isaccea. * * Conistantinople, 1er octobre. — Officiel Sur.la front du Caucasa, sur doux joint du secteur de l'aile droite, des opérai!oi de détacheîments da cavalerie ennemie oi échoué sous notre feu. Sur les antres fronl aucun événement essentiel à signaler jiu ^ qu'ici. !t ^ | " r_ Berlin^ 1er odobi'c. ~ Offiicicur : , , Sur le front en Flardra, le feu de 1 a r lit 1er I a été modéré dans la matin'e, par Fuite c e temps couvert ; 0 a considérableniouï augimen S 'd'intsmsité à- partir de midi et a'cet trausfom s eiiBiiite en bombardement systématique ito nus jp< sitions étaU es entro la côte et lo canal r?e Nie port. Uu feu systématique pjus violent .qui ^ ;t continué lo soir et la nuit, a été ans.-:i dirig ?- ù partir do midti, contro la boucle d'Yptrea d paTtici?lièjne:nont sur la région de Zoimebieke ; < n leur côté, nos batteries o;it intensifié lo">* fo sl dont l'efficacité a été démontrée p-ir le- _ noi breux incendies qui ont éclat'-. L'iniai.lorie n- II exécuté aucune attaque sur h front en Flapàdr '• Au cours d'opérations fructueuses e'î(\tu c3 p.\ a la LvS, nos patrouilles ont fai-b des prisonnier Tandis que ôcs escadrilles enneenic-s de lancer d® bombes faisaient, une fois de plus, cuanme 'r écrivent déjl cc® derniers temps, do nombreus. t>- victimes parmi la population beîg'e, nos esc; s d rires d'avions bombardSient avec une olîicaci ^ cor.st u'e, les i; e;al]ations militaires ennemies. 13ai '3 la r'frion de Lens, à l'est d'Arras le feu < 1 l'artiUcrio «si devenu plus violent pûr interm k terico. Notre artillerie a desjonju un ballon ca 'a ii' ennemi. La population française a de no •3 ve°-u lté éprouvée par les' jct3 do boitf.es de r.i ennemis. Dajis les localités situées au sud. < Cambrai et de F r es 11 oy -1°- G rand, un grand nomb: !l d'habitants ont été tnus ou bless's. i'" Sur lo front de 1 Aisne, le violent fou a e • a linùé comme précédemment pendant la jouxiu'e a la nuit, il a &u£.si ét-5 dans le coin i LaSaux. 0 A l'est de Reims, le 1er octobro. au loyer ( a jour, 84>r66 une violente canonnade exécutée p: e A-coups, une patrouille ennemie a pria l'offungi ■i sur la voie lerr'o Reims-Vilry ; cette attaque nettement échoué sous notre feu de défende. S' y les doux rives de h'- Meuse, par suite du leiv couvert, lo feu djo l'artillerie a été modéré 1 sud do Forg©j et d'ans la région oe Bezonvau des troupes d'attaque allemandes out p'nSi u dans les lignes ennemies e* en ont ramoné d ;u prisonniers. [e Sur le théâtre do la guerre à l'Est, sur front do RHïa, noua avon« fait des prisonniers i " cour" de plusieurs Comb*« livré» outre pativiuillt t- Sur les autres fran^fi fronts, jkm d'éV|éjaj^ai.e particulier à signale^ BerHn 1er octobre. — Officieux : Les fortes peries subies hier par eux, près de Verdun ayant prouvé aux aviateurs français qu Us no sont pas ù la hauteur des nôtree pour oom-battro en avion homme contre homme, ils ont eu recours à un autre moyen, moins dangereux, (l'endommager noS forces a riennes : pendant la uuit du 25 septembre ils sont venus en nombre bombarder nos hangars d'avions sur le front de Verdun. Le résultat de leur expédition na pas r-pondu à leur attente, c-r pas un de ncs appareils n'a été d'truit. La réponee de nos aviateurs ne s'est pas fait attendre. La m'm« nuit, mne de nos escadrilles de lanceurs de bam-Ijes a attaqué méthodiquement les hangars l'ran. ijiiis dTaviation dlc la région de Verdun. Gxâce au clair de lune, ils ont pu facilement reconnaître Irur but et oa vu© d'augmenter la sûreté do leur tir, ils «ont descendus tr6s bas. Le succès a cooiroinné leur airdaco. A Lemmcs ot à Vad<olainoourt, ils ont touché en plein lo centre du hall d'aviation et dans un des grands halls do Souilly a éclaté un vaste incendie suivi de pJi^iiours expierions, preuve certaine q«\o avions qui s'y trouvaient ontj i ti aruéant.s, vu qu'on r.e conserve dans les halls d'avia/uion aucun autre mat'riel combustible. L-'qS. arilïe a poursuivi, la nuit suivante, son couvre de représailles : nos avions ont lancé au-delà do 5 t innés d'explosifs sur les halls do Lémures ; toueh; 1 en plein un grand hall a pris feu, et les flammes se sont propagée> aux autres, dont filial*-mont qui-t.e ont ét Liuendiés. A Cci.es, à Scuill/ et à S nurt. des incendies ont égolemen* éclata; à Oclies, ils ont ét' suivis do violentes explosions et les gerbes de flammes ont ..clairé nos 1 avions rentrant à leurs ports d'attache, jusqu'à leur atterrissage de ce côté du front. Vadelain-■ court aussi a été de nouveau bombardé : ioi, ]ps bombes ne devaient être lame-'os q,ua\oc pr-'-cau. lion, car_ ù uaie dislance d'à peino 2ô0 pas du hall d'aviatifiîii se trouvent do nombieux baraquements d'ambulance, et l'on Sait qu'apri's cha-' cuno do nos attaques a'ri-nr.e? cont;o des halls ; d'aviatioai, le"? journaux Iran-aie s'i'lcvent avec de3 cris d'indignation contre notre barbarie, qui ne respecte môme pas la Grcix-Rouge. Tout homme impartial voit claiïerapnti qui, en r'alité, n'eu respecte pas les iusigii^cs. Communiqués des armées alliées Pari'5, 1er octobre. — Officiel de 3 h. : j Activité d'artillerie sur quelques points du front de l'Aisne. Un coup de main on. 5 nemi sur nos petits postes de la régior . dJ'Ailles n'a valu que des pertes à lcn-. nemi. Ln Champagne, nos détachements ont pc. m tr 'i dans ils lignes ennemies au nord eu Villo-sur-Tourbe, détruit dos aigris et ramené des prisonniers. Sur les deux rives de la Meuse, la nui a "ét'j marqu e par da violentes actions d'ar 3 t il. or ie, notamment entre la Meuse et Le 3 zonvaux. Dans le secteur de Lorges, apr^j 3 un vif Ixjmbardemeat, l'ennemi a tent • d'aborder nos lignes Nus fcox l'ont aisé t ment r-epoussé. Une autre tentative sur 1; ^ rive dru.le a également cchpué. En .Lorraine, rencontres de patrouilla dans la rgion de la Seille. Nous avon: 1 t'ait des prisonniers. Aviation. — 1/'aviation ennemie a boni bardé cotte nuit lu région do Bar-lCkDuc causant des dégâts macériols et faisant plu sieurs victimes. Dans la journée du 3' - septembre, cinq avions ennemis ont ét s abattus au cours de cmibuts aériens; sajj e autres appareils ennemis sont tombés dés s emparés dans les lignes ennemies. Nos es e cadrilles de bombaitlement ont arrosé d ■: projectiles la gare et les cantomiemonis d s Freônoy-le-Grand, où. de violents incendie ont été cinstatés, ainsi que les gares d i- Thionvillo, Mézières, Dicaze, les usine s d Hagondangc. En représailles des bombar ;, déments rfi'ectués par l'ennemi sur la vill î- ouverte de Bar-lO-Duc, deux de nos avion t ont lancé, dans la nuit du 30 septembre a 1er octol;re, 300 kilos de projectiles sur 1 •- ville fortifiée de Stuttgart. En Belgique nj)us avons bombardé les ierranis d'aviatio i- «e la région do • Roulers et de Thieli, le a gares de Lichtervelde, ytaelen, Cortemark. ♦ _ ♦ * s Paris, ]er octobre. — Officiel de 11 h. a Sur lo front da l'Aisne, actions d'uruillf rio assez vive? dans les seetem-s dfe La i- faux, d'Ajl! es et dans la r 'igion entra L 13 M'ette et à l'Aisne. Au nord de Braye, u a ne nos dêtachomenls, composé d'un officie s- et do douze hommes, a exécuté un coup d main sur une tranchée ennemie et ramern s sans avoir subi do pertes, 13 prisomiioB a Sur la rive droits do la Meuse, après u i- violent bombardement, l'ennemi a prouont S une attaque entre le bo'-s de Chaume et B< l. zonvatLx. Un combat acharné s'est oaga^ dans nos éléments avancés où 1 cunei avait réussi à pénétrer et s'est terminé s notre avantage. Notre ligne est intégral! .» ment rétablie. Nous avons fait une quil e zaïne da prisonniers. 8 Canonnade intermittente sur le reste d c front. * s * * Londîre^, 30 septembre. — Officiel : La nuit, ie duel (l'artillerie a continu . sur la front de bataille en Llandre. A l'es 5 du bois de Poiigjon, noti-a feu a dispers s des concjcuInitions d infanterie allemande, i t i e^t da Loos, hous avons repoussé un s aita-que ^par nos jota de grenades à mair Des c/peratioius de patrouilles, exécutée* a «•ud da Lous, nous ont valu quelques ijr-sonniexs.Aprèf avilir violemment bombarda ne i0 positions élaolies e.itre Tower llamlet ot î " bois eîe Poiig-on, l'ennemi a prononcé c ^ matin trois attaques qui ont été toutes rc ^ iioussé.-^ aveo jerte pour les Allemands.L i. premiièra attaque, exécutée au sud élu lien telbeek, a .été enrayée par notre feu avan é, que r&atôpçà ait réussi à atteindre nos li ^ gnes, Un peu plus tard,, h la faveur d ® brouillard, l'infanterie alletaiando, apjpu^é v' par des liuco-fiammes, a pris l'offeusiv a wes deux côt-g do la route Ypres-Menin; ell ^ a réusak poifesagèE^ineit à refouler nos posie ;r avane>és, un# cjntre-attaque immédiate nou fs a permis de les reoonquéi'ir. Au cours d celtte ojpératipn^ nous ayons fait plusi^ui •s pii&oxmiiei'S ot oapturé une mitra illeuso^ Un i- nouvelle attaque tentée ce matin par le 1 Allemands a échoaié sous notre fefu. ^ A l'est de Loos, les Allemands exat e.^ u enté ce matin un coup de main. Quelque; >- unis die nos hoaïHnes ont été faits prisoi i- niers. Tandis qu'il regagnait ses tranchée! )S lo détiaohement c-.inemi a été attaqué pa [° nos troupes. L'un de nos soldats faite pr "J sonniors a libéré et quelques Allemand i. onA été tués ou capturée. Aujourd'hui,, î'ar-iillorie ennemie a é1 10 active sur le canal Ypree-Coniineffj pri do .Zonnebahei efc dans le sec tour de Niai ^ ]>ort. Nos batteries ont éta en action gi re tout 1^ frotnt. a ï.e 29 septembi^ lo temps ne s'est pa i>rété aux opérations aérienne*». tToutséoi ?s nos aviateurs ont pris un certain nomb u de clichés et ont ô.vécutâ quelques obsarv tions pour l'artUlftri». ea Nos avions ont énergiquement oonliniûJé jour et la null i\ bombarder d'-u oham 1® d'aviation, dos dépôts, des positions et d ^ cliefnins de fer de l'ennemi; ils ont lan ^ 7 tonnes d'explosifs. L'objectif principal Xnos aviateur^ a été ie champ (i aviation Gontrode, où un grand incendie a éolaté. Un d^s hangars de ballons allemands a été inccnelié et détruit par nos aviateur* de la marine. Le3 avions do coralxit de rennemi n'ont pas été très actK» hier et les combats aériens ont été relativement peu nombreux. Un avion allemand a été descendu. Deux da nos appareils manquent à l'appei. *** Kome, 1er octobre. —■■ Officiel : Sur la haut plateau do iiainsizza, l'en-nemi a do nouveau tenté d'attaquer les positions que nous avons rt comment conquises ; toutes s:s teutatives ont été. nettement. repoussées. Lo nombre des prisonniers restés entre nos mains au cours de notre offensive de ces trois derniers jours s'<iôve à 2,019 soldats, parmi lesquels 69 ofiieiers. Sur le Karst, grande acfrvibé (iea patrouilles.Dans la vallée, da Fumo (Adamello), des cJôtachciments ennemis ont tenté d'atteindre nos positions étaiiUcs entre le Passo d6iia Porte et le iPasso t'ercel lîossaj ils ont - ta repou-ssés et poursuivis par nos patrouilles, qur se sort emparées d' un important stock do munitions et d'explosifs. La nuit du 30" septembre, des avions ennemis ont lance des bombes sur les localise habitées de Palmanova, d'Aquileia, eia Monfalcone et d'autres endroits encoie da l'Isonzo inféricc:r. Pas dé dégâts matériels. Une femme a ét<> tuée. *• * Pétrograd, 29 septembre. — Officiel : . Sur les. fronts nord, sud-ouest, ouest et roumain, fusillades et opéra.tions d'éolai-reu'rs.La 2G septembre, darùs la direction da Tarnopol, nos aviateurs ont descendu eki:* avions ennemis, qui sont tombés dans -lsurs lignes. Dans la région dfiiusiatyn, le lieutenant-aviateur Juktmen a descendu un jmoa ennemi, qui csl tombé dans ^es lignes aiie-mandes. Dans la même région, les lieute-nants-aviateur-s Kirsanof et l^emjnôn ont descendu un avion ennemi; toutefois, au coui*s du combat aérien qui s'est livré, l'appareil piloté par le lieutenant Kirsanof est aussi tombe dans les lignes ennemies. Dans la direction de Foesani, l'aviateur 1 roumain lieutenant Dragusano a descendu un avion ennemi, qui est tombe dans ses lignes. N;os aviateurs ont bombardé - des installa-tioiis établies à l'arriéra du front ennemi ' sur le Slochod. Nos avions du fyp6" Muro-5 metz ont lancé 48 pouds de bombes sur du charroi ennemi près des villages de Ivigani ci de Losiatoch, à 20 kilomètres au suù-; ouest d'Husiatyn; en outie^ 9 pouds da ■ bombes ont ét-i lancés sur Korostkow, au nord-ouest d'Husiatyn. Les explosions ont ' proveiqué des incendies et déterminé une ' panique dans les rangs ennemis. Tous n-j^ appareils sont rentres indemnes, malgré la 1 violent feu des canons de défensa aLiomamls et les auaques des avions do combat en-' n''mis. Sur le front du Caucase, au siid-ouo t d^Qgn'ut, nos éclairears ont attaqué et enlevé un i>oste turc. A 30 kilomètre5 au [ nord-ouest ele Menneh, notre avant-gar&à t\ y 'té cern-e par un imponnit détacliem^iU 3 kurde; mais le feu de nos tirailleurs a re-- jebà rennemi de ses positions établies '&&r les hauteurs et l'a dispersé. e 3 Dépeches Diverses e I.yon, 1er octobrc : s La l'édéraîiioiii socialiste du département - du liliône a voté à l'unanimité, au Cou- 0 grès eies syndicats ouvriers, ia refuse i« • s môdiate de la vro socialiste internationale e-5 2 s est prononcé en grande majorité contre . 3 3, vote êtes crédits ele guerre par des diput s j socialistes. Elle à condamné l'attitude de la majorité (ia ia Conférence ces socialistes s interalliés qui s'est tenue à. Londres et a formulé le vœu de voir la Conférence do Stockholm se réunir aussitôt que possible. * : * u Londres, 1er octobre : Le Comité exécutif du Labour ' J. aity es 1 ia Commission parlementaire dc-3 syiidicR-ts ry se sont reunis ici le 27 septembre pour y.. r organiser les préparatifs d'une Confé-rcnce 0 socialiste internationale. On sait que le , Congrès des syndicats, réuni le 5 sepwm'^e à Blackpool s était opposé à d&égucr > leiiréseutants à ja Conférence projeta à J Stockholm, mais qu'il avait d'eidj \:u i-. o conférence du môme genre sciait oonvoqu.e dans le cas où uu accord prévilabia inv.r-^ viendrait concernant les buts de guerre en-■; ire les divers partis ouvriers des pays a l'Entente et quil nomma, daus sa réunion. du 27 septembre, une sous-commission coi-r-l- posée do treize membres chargée de prov»^ qtrer cet aocoid_ : MM. Henderson, Mac L-o-u uald, Webb, Wardelc et Thorne font pa.it.ta de cette sous-commission, l^et Lalxrnr l'aviy et la Fédération d'js syndicats viennent dé décider qu'ils se réuniront à l'avenir régu-l'èrement tous les mois en séance commune. ^ La réunion élu 27 a réclame iajoiu-nii . e 6 fc da la promulgation da la loi de réforme 0 électorale votée par la Chambre des L'om-L munes, qu'elle considéra comme un obst-^li B à la réforme démocratique à laquelle la classe ouvrière aspire depuis longtemps ; .1 eila a voté une résolution dans laquelle e'îa - exige cette dernière réfoime, déclara que fies élection^ générales organisées sur la bi' j.j s des listes actuelles serait un scandale et n >- 3 cide d'envoyer au président du Conseil line s délégation chargée de protester contre ces _ élecSons. 1 * * * Londres, 1er e>ctobre : t La ^£èvo des mineurs a été évitée a - grancl'frctne. Le» ouvriers demandaient une 1 augmentation de salaire da 25 p. 0., tandis 0 que le oontr-ôlour des charbonnages ne leur-q offrait qu'une majoration de 1 sh. 3 p*ar o jonr pour les ouvriers âgés ele plus '-.a s 18 ans et de 7 l/t pence pour las jeunes gens. Après de longues discussions, le r;o'a-| vernement a été forcé de consentir s auflfflientation do 1 sh. 6 pour les ou v ri": 55 do plus de 13 ans et die 9 pence jJoîtv les jeuXie>s gens. Les journaux estiment s cette augmentation coateta 21,375,Cou £ r --ï an à l'Etat. e * * ^ Jjondxes, 2 e^obre : | Du ,,tiiundiay Times"-' : l- — On est aujourd'hui généralement '"ec-L 0016 à considérer la situation en J^^ie " comme césôsjiiérée. Kotrq pre^nier min-iêtré n'a parlé qu'en termes fort prudents r'o roa .. allié« de l'Eet, mais quand on lit son oh-' cours eniro, leis lignes, on voit qu'ii eouvaincu que d'iof longtemps il f>era en l"* réalité impoa^ibfê ele compter sur la r sie. Or, bÎ nous n'avons plus rien à c■'<-rer d'elle, los engageanents que nous avions» 8 pris vis-à-vfe d'elle sont caducs, et j —r suite nous devons sérieusement nous d^n^n-re cler s'il ne serait pas désirable que noua donnions une nouvelle orientation à netr2 politique en Orient. & & Pékin, 1er octobre : 38 Lo gouvernement a décrété l'arrestation! oa do Sunyatsen et de a3R compagnons,- accu-; ia aCa d'avoir récemment renverse a Canton 2e. jTouvernememt militaire.

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