La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 13 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k35m903j23/
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LABELGIQUE inwi —- ^^^^ASONNEMt^B 3 mois (itiîI, m»i. I»in). fr- 11 ■'10' _ „. | moi! (».ril,mai), tr.T.bO; Uoi,(»fril|.nr. 3.80 La Omand» d'aHonnemm 1 >om ~î«« «**,« „^,>( ..„. i« i»f.« « io '<*«"" <•" p0;"*- " IWrfaCw»'" «>„«. *«<" * oto-w.rn.nl. <fc»«n «ra a* ««J» <«!«»•"""" » fow«»*» <*« poMfc tors HI8TRAT!0tl ET BÉOACTI0* : PIM |f| <MHO«>0«| Petite* on»onc*«, U ligns, iï. 1.0S, — A***mw avant te* annonce*, la hgns, tr. âLfrO. — Corpt du jour nal, la ligne, tr. 7.00. — Z «et* diec» la ligna, fr. 6.QO. — Aéoroloyie, la ligne, rr. S^IU — Uin de* Eleveur*, Avis de société*., Annonce* notariales, la ligne, ir. 2.GO. ôuf»eu* de 9 A t? nsures Clrectian et Ailanistraliaa : g* j,' g »,» 'g "jr« 109 mORES3ÉE* OlRHOTBun S», Q.-UX.HO, ' LA GUERRE 1,31T° joui* ds gusi'rc Bien à signaler. mmm dÛjh en sibéri Pan», 11 niars : Ou mande do Tiontarin : 1/s* exportations ua Kharbine à VTadivc to& sont interdites. A 1 ouest de Tsohita1 sur le Transsibérien, dea combats se soi Livrés entre Cosaques et maxiuialistes. Le gouvernement japonais a ordonné censure de tous los télégrammes; cet'e ne eure ifidique que la» opération» militair Boni imm mente*. Le gou\émanent chinois a l'intention c donner d^s pouvoirs OÂtruordiuAuea au gouverneurs des provmceS'-fronfc'cres* Londres, 12 inar® : On mande de Washington au „New-Yo] Herald"* : — Il e^t certain à présent que des tore japonaises importante» ont été envoyé dait« la Manëchourie septentrionale, au quelles te sont jointes trois divisions ru ses, composées de soldats restes fidèle» 1 J&xten$e et qui ee août enfuis vers la S b*T«e et te Japon à l'approohe dos bord beètiievistes. Le côminaiidemsnt supérita des trouves sera exercé par le prince JLvo q*4 te w-ouve en ce moment à Pékin. D< SioK» ont été désignés pour prendre oo^an^deen^ut des trouf.es chinoises, qi bom*"»i»*ir®nt l'action japonaise. Le ,,Tfcnes' apprend de l'ékin que vS^uenoff, commandant d'"9 ré# motte <te claques ond marchent contre U bofcàevistes, a rencontré dans sa merci en avant, le long du Tre ne sibérien, un tractée de deux mille bolohevistes. Après u court eftgagcnent, la général fc'emenotf a d bafc.'e eu retraite, n ayant pas sulfisan menti d'artillerie ni de mitrailleuses à s dàpoeifroa. Le correspondant du ^Tiniea"' a joui qu'en i«ueontre en Siberie des groupe nomVreu.x de soldats dans le genre de ceu commandos pttr le gOn< ral ^euiOuoff, «ma. que, vu !e manque d'armes, il n'eai pa possible de Le» utiliser en ce moment. **• • Londres, 11 mars : J^e „Moralng Poat"' apprend de Tisnts que la situation politique menace le pa; d'une crise trjs grave. Le Préside t a te ©onnaidre sa dx;ision irrévocable dto ee r tiainr, 6fi posdtôijQi < t -.Jit devenue ii^i-ffiaAjd La gouvorrmr militai'e de Mouikden, q avait envoyé de% forces armées à 'I\aehi Wan/^on poar s emparer des armée et à munlaOns y expéetié» jar le. Japon po compte, du gouvernement chinois, a aui envoyé d«s trompes d^vs la direction laJiOQ àms le tw* évident do s'omj-ûr^r c arme* et de&i munitions qui s'y trr>:ivc enrfr^pc»e?ei. Il appert olairemejvt do la i tuatten actuelle que loi avis sont tr.^5 {xi ta^és ea Ohinjo au sujet de ïopjior.uTE action en Sibérie et o-u'il i e '-a.\r' ôtre question d'une combanam^n militaii nx6 engloberait à la fois le Ja.pon et Chine. Négociations de pai: Londies, 12 mars : On mande- de Pétrograd au ,,DaH News'J : — T^e Congrus bolelioviste s'est prononcé pflr 3o voix contre 12, en faveur de la rr tif.cation du traité de paix. M. Tritzki rastera eîi fonctions jusqu'à près la réunion du Congrès des soviets qn se t.endra la 12 mars. l^e Congres maximale te a été ouveit moi cre»\i à Potrograd ; un |>etit nombre seule ment de délr^gues étaient présents à cace de la désorganisation des chemins de fer» **• CoflsfeuitmoplQ, 11 mars : Reu/ Bcyr, chef de 1 Amirauté, et Nusre Bey, dir^ote»r du Bureau d<^ consulta tiom juridi'jue» au ministère des ai'faires éWau, glrfrs Sont partis hior à bord du vapeuj MA^den>s ' pour aller négocier la paix avei 10 gouvernement proviaoixe du Caucase. La g-uerre navale Londres, Il mars : L« j/l'imef" insi^to une fois de piu pour (/ie le gouvernement fa^ee une cl'c'a rat;<^i officieile au sajet ôu tjnnage d trui par tes sous-nvirins emuemis, frjirit (ior:n< que les ouvriers des otuvn^ers navals n< coiufwidront pas, sans avoir le» oinffr© officiels sou» kfi yeux, quelle est la siuia don préceiire cré^e par la guerre s >ns-ma rme. Eu terminant, le tiemandi que lo gouvernement prooèiie à itne' oa-iu^ti sur les cliantiors navals -et exerce le cou trftle gouvernernaital 8ur toute* les industries qui s'y rattachent. r Tr -Là Haye, 1Q mar» ; L interdiction faite aux navires n'erlan , . ^ pour la SeandônaA io es lôvee a partir d'aujourd'hui. Zurich, 12 mars : * On manda d'Alger à l'Agence T.ji%ra paique de la pre»^ suisse : i — remarque depuis trois se«nainof da.-:s la Médiiterranée que les sous-mar'm>s son' (dus actifs Ijs nombre de valeurs ' oouK* s'accroît- sensiblement. Dans les pa\s do i'JEntente, oti est d'avis que c'est précisément dans la Méditerranée que la d> '.'e-.iee oontre les sous-mar'-ns est la plus difficile. Paris 12 mars : T^e oT^iciV — premier vave^.r amt'riea i qoû, grâce à un nouvotu svstVne, ne peu coutler — .partira prochainement pour l'Efti. roj^e. il ne sera pas protégé durant 6. m voyage. Londres, 12 mars : On mande de Val parai so an .,Timrs' : I o> hommas ^e Toquipa- c du ,,9ee. dîer", qui ont d^barqu.' au Clii'i, seront tr^.t's comme dos 11a -fra;: s; iis ne seront donc pas internés et ont simplement déposé leurs armes. EN AMÉRIQUE: jV.^ùn^ton, 12 mars : Le colonel Doeds, du service de l'avisv-IQn, a lotirai quelques re îseignemeiats à la o^naiissioo militiiro dki Sénat; ils ne sont çuûre eaoourag|3aat«. il appert; en e'M, d0 t m^1(,lno^Pe f!:u<^121 nvion du nouveau sys-;; a coûté oio millions de dollars [ et 4u-i avait (x<o approuvé par L P^'lt être utilisé sur le tliéâ- u ^ oiHautions. Le, colonel De^Js affir- u ma que les appareils qui sont prôts à être exp6îiéa ea France ne sauraient ("tre mis en service, car ils ne peuvent soutenir Le combat avt-o des avions d'un système plus réoenu La cause do ce» d&boir s ct> do ces } mecomptes doit être ckerohAe dans les tc-r-givendions des pea^oanaiités reiBtoo(uBablcB, fo manque d'ouvriers expérimenté* et les diAcuités du transport. * - ♦ * î- BeHin, 12 mars : L On manda de Borne à la „ Gazette do Voss " : — M. Wil^oa a ordonné une enquête p-a Hciaire sur les moyens de prochiction <-efl ^ chantiers navals de Ilog Island (Virginie). 1 Ces cliantiets navals ont été construits avec les fonds du Trésor et une comiieguia jft nsivigafeic»} a été ohargfo cla la d rectio*i ^ cies Ôpavauîr. Le devis soumis an CongTte eS afef^depait ua tolal do 21 millions do dollar s ; or, a 1 heure actuelle plus de» 50 millions 6 ('« dollars onit déj^ été engloutis ei l'on x ne voit pas encore la îia <iîs dépenses. La commission du Sénat a d'ailletvns oonst» <? qu'au cours 1I3 1918, aucun navire n'avait eiicore <ké construit sur oes etiantiers, alow .fo qu'au prodhaiin- automrje jl faudrait que 12c uavirea y fuo^eiafc pavto à. prcw-Ve la nier. ^ Cette iiffaire fait grandi hruat eca Am'riinc ^ où l'on ne s'én>eat pourteui* pas faciiessiOnt. s- *f'1 s. Paris, 11 mars : à Oa mande do New-York au ,,Mafia1" q c i. le pubdio-fite William Eobertsosi a été mi3 ^ en 'M d'arrestatiou pour propagande pt^i- ir fiste. r, : EN ITALIE d —■ - Q Rome, Il mars : L'état de s'ège a été proclame h Pun-~ evcrio et danti liuit auti'es locaJLifr.'s do la piovice de Foggia. ^ * e » « Zurich, 12 mars : . On mamle de Milaa ù, la ,,GazetîU3 do -«■ Avant de mettre die nouveau à la dis-ft position de 1 '[fcalic du tonnage et du matériel de guerre, l'Angi'eterre a e^igé un point d appui pour sa flotte dans la Saïd ligne et ^ a arraché d'autres concessions encore à ^ l'Italie pour paix de son aide. ^ 8 0 Les événements de liussïs n Berlin, 11 mars : a Los hostilité entre- nos troupes et lea \ liancles maximalisies dans la Urandô-Ku^sic &• aoait virDuellemetit tei-miii-Jes, mais ia lutte a. inteit ne s'aggrave de jour en jour. Dos ni informa taons de Pêtrograd: et de Moscou si-gnatent rencontres entre troupes ar. M niées, ©njtre-fcetmps, le gv>uveirnjemcnc maxi-maiiste continua tui tentative do propagande revolufc omiatre sur le fro!\t alle.naml, c m ^ nie le démontrent les nomUreutx écrite eus s irilAiàs à nos trompe^. Notre marciie en nt avant a fait îuio profoi xte impres.sion sur kii ll- masses • popuiLaircs qui avaient vu t- dans notre attitude a B rc^c-Li to v^c mi« *-*'■ preuve de fK ^kuse- C ent à notre ava oa Jl iUe M Trotïki doit la per» de sa popula c rité et de son influer-ca : il n'est pfug au-'a jourdluui qu'iui brandon. ' d»8 di conij au sein du parti -ioat jadis i\ était la pierre angulaire. A Moscou, en relève les indices pre-T curseurs d une oonitre-révolutiou qui, à en ^ croire les bruits, adopterait comme point principal de son programme la reoonmeitf sance de la [.naix gign«3 à Brost-Litovsk. En y Ouikraine, les troupov mairimalistes ee eorit conoemtrôes aux environs de Khar&of. Prés ', de Ba^tmatoh, dew rencontres as sa z séri'ïUscB r ont eu lieu, entre cfcs forces maximalis es et dS3i trouffies ailemianides; elloa se swit termi-- nées par la victoire complète do nos tn-oui^es. i quoique les inaximhliste® fussent on nombro supérieur, disposant d'une iKimbreugo artillerie et d'un, train blindé. 3 Berlin, 11 mais : Le goriA er^'neraenÈ allemand a, pftr un «ans-fil du 8 mars, attiré 1 attention c&u gouvernement russe sur le fait que 450 Bol'es ' tfe Dorpat oi de Reval et 130 d'autres vil ei 1 d« l'EstfKOie ont été déportés et envoyés en Sibérie dbns des wagons à bestiaux pa? ordre de l'Institut Smoluy. Le gouvernement ! allemand pixjteste contre c&Ue m<»are, qjui ««i esa oontra/iietion formelle avec les stipulations de l'article G du traité de paix et exigp! que les déportés «oient reavo^'éa incon-tinont dans Leurs fcçTan». Le commissaire i>ou«r k» affaires gères à Péfcroçrad a Qu'il Cait di*oit aox réclamations allesaiandics d->« que les difficultés ce tratisport occasionnée» par la dJmoixlisation russ-» le permettront. •** P«v4rofrcd, 10 mars : La „Novaja C'hisn" annonce qu® les oomraissaircs du ])eupûe ont ordonné la mise en liberté du grand-duc Michel ALetxandro-vitsch, gardé à vue elies lui depuis des mois. **• Londres, 12 mars î On mande de Pé,trogrcd au ,,Times" : —Le Soviet de Pétrograd a été informé , qu.« toute la flotte de la Baltique se trouve . a Ilelsir.gfors, mais que les équipages ont abandomie les navires, sur lesquels ne se trouve plus qu'un poste de garde. Le® aro-»-6«iu-s ,,Aurora' et ,,Diana ' gisent d-mobilisas dnns la Neva; tout ce qui a pu en être enlevé a été emperbé par les matelots. *** Paris, 12 mars : i D'après une information envoyée le 5 mars do Pétrograd par le correspondant du Journal, un/e | misère atroce règne dans La capitale de la Russie. La démobilisation s'efto^tue au milieu d'un désarroi effrayant. Les soldats prennent lee trains d'assaut et jeUesrtr les civils par les portière®. Les wagons do vivres eoht pillés, les cheminots tu6s H les gares incendiées. La plupart dee soldat*» sont chargés do gros paquets de victuailles. Pétrograd, 11 mars : I^a ration do pain a <tô rôduile à 25 grammes à Pétrograd. *** Stocldiolm, 10 mars : bruit court que, depuis le 9 mars, le trafic dss tramways est compli:tcment suspendu i\ Pétrograd par suito du manque de charbon. *** Pétrograd, 12 mars : Les journaux annoncent que les Anglais, les i ran ais et les Belges parlent en masse pour Arkhangcl. La, ville e-,• l>ond<od étrangers. Un vapeur anglais est- arrivé pour transporter les réfugiés en Angleterre. **# Vienne, 12 mars : La Rada et le gouvernement oukrainien sont de nouveau installés à Kief. La Rada se réunira à bref délai pour approuver le traité de paix de 13rest-LitovSk. D'autre part, lea journaux de Kief annoncent que des négociations de paix y ont été entamées eatrs PO Ukraine et la Grand® RuSsi*. . Stockholm, 10 mars : D'après les dernières informations, Farinée finlandaisa qui opère dans la partie méridionale du pays presse do plus en plus La Garde Rouge près d'Antrea, au sud des chutes de l'Imatra (gouvernement de ^ i-•org) • La foroe d2S troupes révolutionnaires, dont le noyau est constitué à cct endroit par des matelots russe», oôt évaluée do 5,000 à 6,000 hommes, qui sont chargés de s'emparer du point d'Antrea^ point de jonction ce voies ferrées, et d« défendre 1© ohemin de fer principal llelsing^ors-PÔlro-grad. Les habitants de Viborg s raieat en proie à. la famine et n'auraient plus de pain depuis des semaines; i>s se noiuris-6ent suiiout do yoiisone et de pommes do terre gel es. A la suite des pillages, Sveaborg serait aussû sans vivres. La forteresse ne pourrait dono tenir longtemps, d'aut:int plus que les munitions, font défaut et que la ré5'1 nombre do canons qui y restent sont ensevelis sous la glace et ia neige. &*• Stockholm, \2 mars : . On mande de Finlande au Stockhoîms Tidtun-gen que, dans le sud du pays, les exactions des gardes rougos se multiplient. Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs personnes furent assassinées en pleine rue à Wasa. A Helsingfors, les gardes rouges ont fusillé en môme temps trois frères. A Saint-Michel, Six cadavres furent pré cipités d'un train sur la voie. La Garde s'en prend plus particulièrement aux classes aisées, ei le clergé et les propriétaires sont pressurés à main armé*. *** Berlin, 12 mara : M. Edwind Sv'mhufvud, président du Conseil d<« ministres finlandais, est arrivé hier \ Berlin. .Après, une fuite mjuvemontéo, il est parvenu, k échapper aux gur;!es ronges. M. Svinhufvud s'ent coché aveo huit a- t e-jwsonnes à l orct d'un navire prôt à quitter j^Ielsingfors. Lors<iue le bâta"mont est arrivé on hau-te mer, lo3 évadés se sont r&.-'ius maîtres de l'équipage ot l'ont fero^ à corv-luire le navire l'eval, ou il et e-'rô sans inokient. *** Stockholm, 11 mars : Du correspondant à Helsingfors du „Social Domokrr-tôn" : — Les sooia!istc* finlandais ne &ont pas unanimes à d fondre lo gouvernement r' -*o-lutionnaire. T e nombre des socialistes contie- révolutionnaires s'accroit constamment. *** Stockholm, 12 mars : Les journaux suédois parlent longuement de la marche en avant des troupes allemandes dans* 1«« îles d'Aland ei insistent sur le fait que l'intervention allemande empê ho les gardes rouges qui se retirent de se livrer au pillage. dépêches" diverses Berlin, 11 mars : Le „Boiliner Tageblatf' annonce que le gouvernement a d^xx&é aju Boictistag un projet cL- loi demandant un nouveau Oiédii ck 15 milliards de. mark. Berlin, 12 mars : l e gouremement a d'posé à la Chambre JÇs d-'puié« de Prusse un projet do loi pro-ligea^it d'un an hi session législative qui devait se terminer le 11 juin. Berlin, 12 mars : Le brait oourt- que M. Mi<Aaelis, l'ancien chancelier de 1 Empire, sera désigné [>our k poste do pn'x^iuout supérieur de la province îo Poméraaie. «% Amsterdam, Il mars : LJ„ Algemcj?n ILard îleWaV' assire que la Romania Consolidated Oilfields Company a iutroduiH auprès du gouvernement an;;l'iis une Amande d'intîenmàb«5 au montant de £l,2il,0(j0 pour &es ir<stcl!ations et soi détruits, et réclame en outre le paie-ment wurnédiat de la facture de ses stocks do pétroîe consommé^ au montant de 197,00O livres sterling, e** Athènes, il mars : Le général Danglin a été nommé commandant en chef de l'armé» grecque. •% Londres, 1J. mars : Du „Daily News" t Au cours d'une réunion tenue penr appuyer la politique do lord iAiisdowne a à laqueîlo assistai es k un grand nombre de délités ouvriers libéraux ominents, il a et* e^néralemecit affirmé qu'il fallsit le ra»nid« 'départ du CaJ.riiswt attirai pœir <;u'on pras*« ispéier négocier la paix. *** lx>udres, U mûrs : Le ,, Daily Ex pre**' dément la nouvelle de la retraita de MM. Lloyd Georges e» Bonar Law, mais considère comme très pro-liabîe la nomination de M. Mao ' Plie s-m au poMe da premier secrénjiire i>our l'Irlande, en remplacement do M. Hughes. On ne saurait prévoir l'attitude que compte adopter le gouvernement en prépuce de l'opposition grandissante qui s-3 fiût jour un peu [>ar tout. On estime copeniînnt que la s/ïuice de la Chambre deft Communes d'aujourd'hui sera dôoifîive à cet égard. En effet, le goa-verncmenA, et pilus partiou;lièrement iLLloyd George, 3tron4 interp'.iiés au sujet de leurs relations avec la presse Northoliife ainsi qu'an sujet de Leur collaboration à la rédaction du tameuac loader-artiole du ,,Morning Post". Le „Daily Express" dit qu'à l'heure actuelle le besoin d'un homme du caractère de M. Clemen-xiau, qui aaclie ce qu il vent et nui soit prât à employer Ie$ moyens poui faire aboutir sa volonté, se fait grasidement sentir eu Angictérre. *** Zurich, 11 mars : On mande de Rotterdam au ,.,Tagea An-zeiger" que tfes troubles d'une extrême gravité ont édité en Angleterre et ont nécessité 1 intervention de la troupe : ils seraient d. s au rappel sous les arajicaux des ouvriers et à la pénurie des Vivres qui eoin_ raenoe à se faire sentir partout. A LeitJi et à Edimbourg, êtes rencontres sang'lantes eurent Lieu entre les manifestants et Les trou-pes venues du' Laneaster et du Pays de Galles pour maintenir l'ordre. A Londres m£me des di^ordres so sont produis dans lo quartier de Commerstown, oii osa magasins ont été pillés. L'in ter von-ion de la troupe a été trfs énergique et a réussi à maintenir la foule en rospiect, mais ollo a d-1 faire usage de *?s atrmeS et il y a eu plus de cinquante blessés. *** Paris, 11 mars : Do l'Agence lia vas : Au cours do la dernière attaque aérienne, il y a eu à Paris sept tués, soiti trois hommes et quatre femmes, et vingt-six b'ess's, soit dix-sept hommes, sent femmes et d a\ enfants. Dans la- banlieue, quatre personnes ont été tuées, soit trois hommes et un enfant, et quinze blessées, soit sept hommes, sept femmes et un enfant. Dans le département de la Se'ne, où les aviateurs ennemis ont lancé qrw^lqircs Iwcnbes, il y a eu deux moitié n^i.f \ COMMUNIQUÉS OFFICIELS a s e n it i 1 r Si s à r. s i e e i Q Q 0 ï S , c ■i s 3 * fc t • ] : Communiqués dea Paissasceft Centrales. Berlin, 12 mars. — Offioiel de ce midi : Théâtre de la guerro h l'Ouest. A l'aut», l'artillerie ennemie a été très active sur de nombreux points du front, notamment entre la Ljs et la Soarpe. -Dans la soirée, le duel d" artiLorie e^t aussi devenu très violent à un grand nombre d'endroits. Dans la zone qui s'étend entre nos positions et celles de nos ennemis, il y a eu dq petits engagement» d infanterie. Lo feu do l artilleno anglaise, dirigé contre des localités situ»'es à l'arrière du front, a fait de nombreuses victimes parmi la population française. Plusieurs obus du plus gros calibre ont aussi été lancés sur la vifcLo de Cambrai. En guise do représailles contre les attaques aériennes ennemie!» exécutées les 9 et 10 mars contre Stuttgart, Esslùngcn, Un-turturkiieim et May en ce, nos aviateurs ont abondamment ©t efficuceùneirt arrosé de bombes la nuit dernière ia ville de P^ris. i Le lieutenant baron von Bichiliofen a remporté sj. 27o vio.oire aér enne. Ivien de nouveau à signaler des autres théâtres de guérie. •** Eerlin, 11 mars. — Officiel du soir : Ivien de nouveau à signaler sur le* dilfé- renis théâtres de guerre. •*» Berlin, 12 mars. — uff.ciol : 1 A la oôte occidentale de l'AngTeterre, un do nos sous-marins, commandé par le capi-taine-liei.t^nant GLiseuatt, a d^tnuit cin»j vapeurs et uai voilier jaugeant au total 22,700 tonnes. Parmi les navires coulés eo trouvaient trois vapeurs-ci.crues partie, l è-rement précieux. Tous ees vapeurs ét.'-ieni armés ot, à l'exception d'un seul, fortement chargés. Il a < t- possible d'étaljdir qu un des vapeurs étiio 1e vapeur armé angilas ,,Birchloaf" (5,î>17 tonnes l«rut) qui, aprts avoir été torpillé, a été incendié à coups de canon et dont le carminé a cté fait prisonnier, et qu'un autie éuiit le vapeur anglais ,,Hailaybury" (2,888 tonnes). *** Vienne, 11 mars. — Officiel de ce mica: Sur lo chemin de fer Shmerinka-Od©ssa, des bandes ennemies ont de nouveau été mises en fuite. Sur lô front italien, la canonnm^e est devenue plus Violente à certains endroits. •** Vienne, 12 mars. — Officiel de ce midi: Bien do particulier à signaler. •V . Sorin, 10 mars. — Otf f bl : Sur le front ea Mac6do:ne, dans la bon-oie de la C7^rna, l'ennemi a prononcé une attaque d'art l'erie prés dai \ fi liale de X1a-kovo. Au sud-ouest de Doiran, la canjon-nade est devenue plus violetito pa<r intermlt-trjace do part et d'autre. Divers d'tacne-meoAs d>a reconnaisscincc anglais»; qui s'étaient apjrrocliés de nos postes, ont été mis en fuite à coups do grenades à main. Sur lo front de la Dobroudclia, armistice. •** Constantinople, 11 mais. .— Of/icid : Sur le front en Palestine, la journée diu 10 m 1rs a été marquée de violents combats qui ne sont fias encore terminés sur certains point>. Des atttwjues successives ©1 violentes, prouoncôes par l'ennemi le jour la nuit à l"e>t de Wabi Saleii, omt été re^joussôes. A un endroit scidement, les An-glais ont réu&à à pagjier uu peu de terrain. L'attaque principale a été dirigée par r ennemi oontre nés pos i lions étoblilos des deux côtés de la rmoe de Jérusalem à. Na-ilus; tout 00 que l'ennemi a olAanu a et>^ ,le *»e fixer urès de Burdach-El-Lissans e; de Saleh. Dans les environs de l'île Mais, un grand voilier ennemi a été ooulé par nos batte-lies de la côte. Sur le front du Caucasa, de 'ortes troupes turques de couverture sont pœtrns vis-à-vis - de ban<ks axméniern«s a 18 kilomètres d'Erzcroum. Sur la côte, nous avons occupé Matari-Asina et Witse. D^uls l'Ilcd-gehas, nous avons occupé Ta/ils. Les re-!«lloa se sont enfuis en pleine débandade- Berlin, 11 khi*. — Officieux » N« tirant aucun sossignwnent de no» avertissement répétés, ni de notro attaque sériennt de rcpréafcillca exécutée eontre la ville ito Taris la nuit du 90 janvier, nos enneiale oui ds sou\eau lancé la semaine dernière d«?s o-smlr» rur (Ses villes pacifique* allsma td«e situées lcir, à 1 arrières de la eone de eenbat. La puai'ion snhaioée a été Infligée ravaat-iWiilftrs nuit. Une foi* en-po e la rilie de Fa.is n ''.é h but de r-, f a'ta ques de représa lles. ' " îulorni^inQ.it a 1 attiti d< crtiuirelle et avmgie de n s « niis, « jiTe attaque a élé plus violente et pîna vigourciss quf la première. Au total, '.-3 70j ht lus de toml©3 ont été j«té« sur Paris. Communiqués de» armées alliées Paris, Il mars. — Officiel de 3 heures : Au nord de l'Aisne, nous avons exécute deux coups de main dans la région de Fressne et au nord de Courtecon. En Chiunpagne, l'ennemi a tenté d'aborder nos lignes aux abords de la route de Saiut-Hilaire-6aint-Souplet. Il a été rejeté par notre contr\>atoaque et a laissé dieu prisonniers entre nos mains. Sur la rive gauche de la Meuse, après an violent bombardement, une double attaque à laquelle participaient des troupes spéciales d'assaut, a été menée oontre nos positions de la Cote do l'Oie et <iu Mort-iiomme. Les assaillants ont été jiartout ie-poussés. Sur la rive droite, action do l'ar-tillerie au bois de* Caurières. Au nord de Saint-Mihiel, nous avons diSperSté un fort groupe ennemi qui, de Monoey, cherchait è alxjrner nos tranchées. l^s troupes américaines ont, en Lorraine, effectué une incursion hardie dans les ligues ennemies. ♦** Paris, 11 mars. — Officiel de 11 heures : Bien à signaler au cours do la ;ournée. en dehors d une lutte d"artillerie assez vive . eu quelques points du Chemin-des-Dames et dans les Vosges «à 1' I '< irtmannsweLlerkopf. Aviation. — Dans la journée du 10 mars, cinq avions ennemis ont été abutius ou gravement endommagés au oours de combats aériens. Nos escadrille» do boml firdeuiesn't ont jeté dix mille kilogrammes de projectiles 6ur divers gares et établissements ennemis do la région du Nord et de l'Est. ft4** Paris, 11 mars. — Communiqué offri.l de L armée d'Orient : L'artillerie bulgare a assez active dans ia boucle de la Czerna et au nord-est de Monastir. Situation calme sur 1° reste front. *** Paris, 12 mars. — Offioiel : Une attaque aérienne a été dirigée sur Paris. L'alarme a été donnée à 9 h. 10 du soir. Sef>è escadrilles se dirigeant sur Paris >at été signalées. A 10 h. 16, ùos bombes ont été jetées sur plusieurs points; les explosions ont fait des victime* et occasionné ùes dégâts matériels. D'autres informations seront putiliées après réception des rapports officiels précis. Londres. 11 mars. — Officiel : Ce matin, bombardant violemment nos 'ranohees établies dans les environs d"Armentières, l'ennera- a attaqué à trois reprisas nos avant-postes dan» ce secteur. Sur un uoint, un détachement d'assaut ennemi a été dis[ei«e. Sur les dfenKx autres poim», les / J lemands ont été ropoussés avec pert». Cinq de nos hommes manquent à l'appel. Not-S avons capturé une mitrailleuse. Ce matin, l'ennemi a tenté une attaque d'envergure dans le 6ooteur (V"Yproi. Des détachements d'infanterie ennemie ont attaqué, sur un front de IO1) yanis, nos lignes établies au nord-ouest de Paeeohemdaeie ; ils ont été repoussé» sur toute la l'gne et ont essuyé de*-; ]>ertefl. Nous avons fait quelques prisonniers. La nuit, un détachement d'assault allemand a pénétré dans un de nos postes établi au sud du bois cPHouthulst ; nous l'on avons immédiatement, ex [misé. Quatre de nos homme? manquent à l'appel. L'artillerie enjiemie a été active dans la journée au 15ud de Saint-Quentin et au nord de la Scarpe, ainsi que lo long du front hauteur 70 — noid de L^ns — Festubert, au sud-est et à 1 est de Messine et fr l'est et au nord-est d'Ypres. •** Borne, 11 mars. — Officiel : Du Stelvio au lac de Garde, violente ea^ nonnado à certains endroits. Dans la vallée de Vermoglianot val de Gcle) et dans lo secteur de Tonale, des d tiichemonts ennemis ont été dispersés. Depuis Narfa. jusqu'à Piaci, feu de diversion plus violent sur le haut plateau d'Asiago et sur la rive gauche de la Brenta. Au sud de Nago, des [patrouilles ennemies ont éf5 disper»-es. Le long du Piave, viôlent duel d'artillerie ; nous avons mitraill '» les batteries ennemies sur la rive du fleuve. danslesbarteries Nos aviateurs omt provoqué des incendies cJans les îiatLeries ennemies et Ixnnbaidé les ouvrages de défense établis h 1 est do Sale-col,' ainsi que des flottilles et des embarcations vis-àr-vis de Saotire. Dans la journée-nos aviateurs ont aueui bombard' des champs d'aviation ennemis. La nuit, cdnq do nos dirigeables ont à leur tour attaqué un champ d'aviation. Au total, nous avoi s lancé environ 7 tonn es d explosifs. Malgré le fe i de défense ennemi, nos a<prpareils sont rentrés indemnes. Sur la rive gauche du Piave, é.oux avions ennemis ont été descendus par .>es aviateurs anglais. • ** Jiome, li mais. — Officiel r Ljv nuit dernière, à 1 heure du matin, les aviateurs ennemis ont attaqué la ville de Naples ; ils ont lancé au total une vingtaine de boni lies qui sont touics tombées à l'inttre r de la ville, n'occasionnant aucun d gât d'o.'dro militaire. On signale quelques victimes parmi La population civile, dont quatre pensionnaires de l'hospice .Yrco Mireili. I^a piopulation a conservé son ^alme et les secours oat été rapides. Dépèches Diverses Paris, 11 mars : D'après les journaux socialisteS,une série d'importantes rîmnions ouvrières ont été tenues, pendant la seconde moitié de février, ainsi que durant les premiers joui de mars. <'es réunions ko s >nt occupées des revendications professionnelles, ainsi que do la n.é-■jessit* de la conclusion d'une jmix rapide, sur la base du message Cfe M. Wilson. Amsterdam, n mors : Au ©ours de la «mn^e de la second* Chambre dos Etats-Généraux, M. Troelstra, le leader du parii socialiste hoUaotiiis, s'est exprimé comme suit : — Jo ne me flufco' guère de l'es^ir de voir ravitailler 1a Hollande par les Ktato-Unis. Cependant, comme l'importation de bdô est devenue une question vitale pour notre puys, je demande au gouvernement qu'il s adreftw ailleuxs peiur obtenir lo blé néce#-sftir« à notre pojrrla-trion, notamm©::! en Ou-k:raine. Eu échange de céréales, le gouvernement pourrait offrir à l'Allemagne de* semences et cTautres produit* commerciaux. *** Berne^ 11 mars : Trois vapeurs charg/s de blé destiné ît la Suisse srmt arrivés à Cette, venant d'Améi-rique. Des 80 navires hollandais affr'ités par les Etats-Unis, 3 jaugeant 18,000 tonnes, seront affectés au service de ravitaillement de ki Suisse- opinions et Commentaires Une réforme nécessaire. M. l'avocat Hubert de Moor expose dans la Patrit. Belge, éditée en France, ia situation déplorable d«w:s laquelle les ouvriers belges travaillant en Angleterre se trouvent vis-à-vis des tribunaux britanniques : — Il y a deux ceni cinquante mille ouvriers belges, écrit-il, dans les fabriques de munitions en Angleterre, qui travaillent sous la direction d'ingénieurs et d'industriels belges. Lorsqu'une difficulté œ présente au 6ujct de leur contrat de travail, renvoi ou altération de salaires, ils voient leur différend tranché par un tribunal anglais où les débats ont lieu en anglais et «uivant la procédure anglaise. Cependant, on admet que leur travail est d'« utilité nationale», qu'ils doivent être assimilés aux mobilisés, aussi bien que les appelés sous les drapeaux. Toutefois, ces derniers relevant exclusivement dos tribunaux et de la loi belges, pourquoi les ouvriers belges en seraient-ils privés ? Une chose es. juste avant tout. Ils devraient être jugés dans leur langue maternelle — française ou flamande — Sous 1 a direction ou tout au moins Sou» la protection du gouvernement belge. L'ouvrier, déjà embarras.^ par la solennité du tribunal 9e dépêtre difficilement dans une affaire où il n'a ni assistance judiciaire ni connaissance de la langue et de la loi. Il est équitable que dans toute cause relative au contrat de travail et se passant entro ouvrier et employeur belges, le tribunal, oomposé, comme dans la juridiction anglaise, d'un magistrat as sisté d.'uu représentant ouvrier et d'un délégué patronal, soit belge, que lo greffier tenant le6 minutes les rédige dané la langue où les débats ont eu lieu et qu'enfin un ministère public soit présent pour sauvegarder les iu.érêts de l'Etat et empêcher les conflits éventuels entre la loi anglaise et la loi bdge. Les Belges ne sont pas des expatriés volontaires et qui, désireux d'acquérir une nouvelle patrie, auraient ainsi renoncé à leurs droits pour se soumettre à un loi étrangère. Ce sont des groupements organisés temporairement qui, et Sous la surveillance d'un gouvernement national, se «ont mis dans leur ensemble, mais en maintenant leur autonomi« nationale, à la disposition de l'An gkiisrrs. » PETITE GAZETTE '■ — ■ M Refus, C'est bien La première fols qu'il va m'arrive* — ça immine et ça y est — de refuser une obota envoyée par quelqu'un de mes lecteurs pour ua des malheureux auxquels je m'intéresse. La màrs Gigogne, à qui étaient destinés les cent sous que j'ai trouvés dans cette enveloppe remise a mon domicile particulier, n'y perdra r.en : j'en verrai les marionnettes en substituant cent sous pris "dans ma bourse personnelle à ces cent cous-là que je vais retourner a leur .expéditeur, et toul sera dit. Ma détermination est bien prise. Or ça, puisque aussi bien je viens do vous la notifier, conv.ent-il que je vous en dise ia raison. Je veux bien qu'on m'envoie de l'argent. Ja suis toujours enchanté d'en recevoir et plus heu. reux encore d'en pouvoir remettre aux infortunés qui ont recours à moi. J'admets que ceux qui m'en envoient aient le droit — et qu'ils en usent - — de me fau*e telles observatk>ns qui peuvenfc venir à leur esprit et sous leur plume, ina.s de :ù a tolérez- qu'on déverse, sous couleur de onLqu*, l'injure et l'outrage aur tes camarades qui [ont ici, suivant les inspirations de leur conscience on de leur raison, une autre besogne que ia mienne, il y a de ta marge — et ça 11e va pas. Le malheur d«& Belges, qui cependant aiment a se réclamer de m pensée Lbre, est que, croyants, ils soient enclins a ne voir, dons ceux qui ne croient pas, que des canailles, et que, non croyants, il leur plaise de ne voir, en ceux qui croient, que des crétins. Je vous dis cela un peu platement peut-être, mais je 11 ai aucune raison de mettre des gants pour vous fare entendre uns' vér.té que vous connaissez de reste. Depuis la guerre, ce^te manière de juger s'est, ayant un autre sentiment a sa base, exacerbés jusqu'aux contins de ia folie. Il y a les jusqu'au, boutistes et les noii-jusqu'auboutistes ; ceux qui prétendent qu'il ne faut pas lécher et ceux qui croient que peut-être, i'tel moment de l'Histoire, on aurait bien La.t de ne pas fermer l'oreille a certaines offres de paix. • Bref, vous savez tout cela et c'est a vous à vous classer, suivant votre raisonnement, suivant votre tempérament aussi-dans telle ou telle de ces deux catégories de c.toyens. Mais parce que vous appartenez a ce clan-ci s'ensuit-il que vous soyez une crapule un bandit ou un vendu, et un imbécile ou un crétin parce que vous appartenez a oelu.-*a ? On peut discuter, chercher a éclau-er sa religion* aller prendre langue chez les gens dont 011 ne partage pis la manière de voir, ou même dédaigner cette manière de voir et passer a côté ^ans y prendre garde. Mais ou prenez-vous le droit, permettez-moi l'expression, d'engueuler votre prochain, de baver salement sur ceux qui ne sont pas de votre avis 7 C'est ce que lait a jet conUnu ce lecteur qui m'a envoyé pour ia mère Gigogne les cent sous que je lui renvoie. Il ne signe jamais ses lettres, mais c'est tout comme, puisqu'il sait qu'on le connaît dans cette maison, li n'en est pas moins volontairement et avec préméditation inexistant, puisqu'il ne signe pas... Un méchant homme T Pas le moins du inonde, et il m'a fourni maintes preuves qu'il savait compatir é bon escient. Mais un exacerbé jusqu'à la maladie, qui s'imagine que quand il a al.gné bout a bout des injures le long de quatre pages il a fait noble et patriotique besogne. Le pauvre !... Au surplus, je veux bien qu'il s'imagine cela. Mais ce que je n'entends pas, c'est qu'il s'imagine en outre que je suis dans l'obligation d'encaisser, en même temps que ses oboles, ses plates et folles injures. ^ Et donc je lui renvoie ses cent sous. Il y a assez de malheureux dans les rues pour qu'il trouve aisément le moyen de faire, sans mon intermédiaire, quelques heureux en leur distr)* buant son bel argent... L'orthographe de Jm rué, Jérôme Paiurot, a tu recherche de la meilleure des républiques, proue queique part une censure i^écuiie de ce qu'il appelle l'orthographe de la rue. Je serais navré que cette idee lut reprise et réalisée. Nos rues sont, en elf'et, suffisamment sevrées de pittoresque pour qu'i n'y ait pas a sou. luuler que que.qu un s'av^e de leur enlever le peu qui leur en leste et que viennent & se ré-dune encore les tarés occasions qm se renoon* treiit pour nous de sourir». La voyez-vous, ia peute fille qui rentre de l'école? Le-pelit boutiquier qui «*>t son père l'attend avec mipat.ence, campe en avant de la porte de la maison. Lm pius loin qu'il ia voit, il lui fait signe de s'amener plus vite, encore plus vitft, et elle a eu a perne L« temps d'enlever sop ch#> peau et son manteau qu'il lu fan asseoir a ^ table de famille, lui pousse *ou« la main u#e carte postai* «t dans U uism uu p^rU»-plume, qu'il lui d:l : — Ecris ! — Il faut écrire quoi f — Le mot loui. Nous avons acheté du foin pour revendre aux personnes qui onl livré la lame do leurs maleias, et il faut que nos clients sachent qu'ils peuvent se procurer ce fom chee nous 6 raison de fr. £.76 ie kilo. • I-a peu te liiie pmid son temps. Elle penche la tète, donne de l'air — c'est une vieille habitude — 4 un j>etit boui de langue rose, puis de sa piu* belie écriture, qu'elle agrandit le plus possible pour la circousiuuce, elle U'ace le mot demandé, c'esl-è-dire qu'el.e écrit : « Fouint. » Fouint 1 C est très joli, et vous voirez, si voua passez devant ce petit magasin de la rue Haute, le bel effet que fa.1 celte carte postale placée en évidence au heau uiiùeu de l'étalage. Dans d'autres maisons, des scènes analogues se sont piusees avec des variantes qu'il n'est pas difliciie d'iniag.ner. La. c'est une maman qui a imposé é sou fiston d'écrire, toujours sur une carte posta.e, le mot « poireau » — la maman est « verduriere » — ou le mot « rutabaga », et ailleurs c'est la grande filie, ce.le qui va déjà ■ sur un atelier », qui s'est chargée de faire le nécessaire.Et ainsi ai-je pu voir, et ainsi aussi, dans ce même quartier popu.aire, pourrez-vous voir vous-même, si le cœur vous en dit ; Chez la vérdurière en question, placée au beau milieu d'une corbeille de pommes, une carte pos-taie portant le mot « poreaut » ; Chez mie autre, dont le magasin fait la coin de cette impasse, une carte postale encore, domi. nant de sa gloire un chou-rouge un tautuiet dé. fraîchi, portant le mot « regin » ; , Chez une troisième... Bref, j'en ai uecouvert qusiques-unçs, de ce." caries postales ainsi 1.lustrées. J'en ai trouvé une sur laquelle hamboyaii le mot « rfimhabagas » ; une autre qm m'a appris qu'on vendait chez ce oouteaer du « papié a 1'a.mèris • ; une troisième, qu'il y avait iù d>'-> « clichés otorisés * ; une qua-tr.ème qui annonçait la mise en vente de « pai-letes de blés ». J ai trouvé tout ceia candide et charmant, et n'ai pas résisté au plaisir innocent de vous U mander par ia preoenle. Le mot « fouint », poiy ce que peut-être il a été écrit par une petite Iliaque je connais, m'a paru surtout jod, j*)li. N? vaut-il pas cent fois plus que ce prétentieux «« bourrage végétal »?... Mais, hélas 1 oe;ui-ci comme oeiui-ià va devoir disparaître de nos étalages, si j'en crois certain arrêté dont le texte ce matin même m'est venu sous les yeux. C'est bien fait pour celui-ct, mais c'est bien dommage pour celui-ia... Mateifia et cous&las. L'arrêté en date du 28 février courant, aux termes duquel il est défendu de bourrer les matelas, coussins, oreillers, traversins de lit, etc., au moyen de foin, de pail e, plumes et eloppes de blé et déchets de battage, employés sous quelque forme que ce soit, a inquiété un grand nombre à* personnes, lesquelles, après avoir Uvi'c wfurwoiH 1> 1gl* JOURNAL QUOTIDIEN -r JLe Numéro t CéStLùïm S*

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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