La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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19 September 1918
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s.n. 1918, 19 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t14th8d51f/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS ï 8 mois (octobre-no veinbra-déceaibre), fr« 11.40| 2 BiQis (octobre-nov.), 7.30} 1 mois (octobre)» 3.G3. 1m demandas d'afjonncment sont rvçuet sseolust-vement par Us bureaux et les facteurs des postas. — Jj$s rêolaniations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ÀDMINIS'fiÀTIOH ET REDACTION Mcntagno-aux-M-^bûs-^otagàJ'ca, 31, Bruxelles. pBBgaasa^sfagwa&g aaaKsgawwirBBMC rniA ujcics : Pet. annonces, la ligne, fr. t.00. — Réclames avant j les ann., la lig., tr. 2.50. — Corps du journal, 1a lig., fr. 7.60. — Faits divers, la ligne tr. 8.00, — Nécrologie, lalfe., fr. 3.00. — Coin dis Eleveurs annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2.00. BUREAUX ritTà à 17 heures. Direction et Administration : M !? ""S"1, Jos. MORESSÉE, directeur,. 1,508° joui" de guerre Rien à signaler. o ~ Echanges de vues — Il peut sembler inopportun, disions-nous dans un article paru dans «La Belgique » à la date du 3 septembre, sous le titre: «La Société des Nations», de parler de solidarité internationale, à l'heure précise où la lutte bat son plein et où la volonté de vaincre croit en raison du danger ou du succès. Nous pensons,, au contraire, <ju'il ne fut jamais plus nécessaire de rappeler que la crise que nous traversons n'est qu'une étape douloureuse dans l'histoire du monde. » Est-ce l'effet d'une coïncidence toute fortuite que, précisément dans le môme temps, des manifestes en faveur de la paix se multipliaient de façon inaccoutumée 1 Ou ue faut-il pas y voir plutôt le réveil de la conscience universelle, une lassitudp/géné-rale de la guerre, un besoin de conciliation et d'apaisement ? Un des collaborateurs de «La Belgique!) Constatait, k la date du 12 s ptembre, quo l'idée de la constitution d'une Ligue des Peuples avait trouvé plus d'adhérents dans ces dernières semaines qu'au cours des quatre années de guerre révolues, li rappelait la fondation de la «League of Nations Society y, la brochure de lord Grey : h The League of Nations »; lo dernier ouvrage de Wels : «In the fourtli l'ear. — Anticipation of a World l3eace>i; il citait l'opinion des grands journaux anglais : « The [Nation», rManchester Guardian», etc., un manifeste du kronprinz allemand. Il aurait pu joindre à ce faisceau de documents les lettres de lord Lansdowne, le discours du Dr Soif. Depuis qu'a paru cet article,nous avons un nouveau discours du vice-chancelier von Payer et, enfin, le geste de l'Autriche, qui propose'de passer aux actes et de procéder dams une ville neutre à un .échange de vues. Le manifeste du comte Burian a raison, lorsqu'il proclame que le problème de la paix, une fois soulevé, ne saurait être écarté, et quo les clameurs des bellicistes ne parviendront pas à étouffer les voix chaque jour plus nombreuses qui réclament la fin de la guerre, condition première d'un régime de droit écartant la possibilité de nouveaux conflits. •*« : L'invite de l'Autriche peut être considérée comme un appel au bon sens et à la .modération. : Le passage qui a trait aux joutes oratoires des hommes politiques destinées à impressionner les masses est d'une grande justesse. N'a-t-on pas fait depuis tantôt quatre ans une assez grande dépense d'éloquence diplomatique et ne serait-il pas temps de ménager les munitions ? Est-on inoins dans son droit pour crier un peu çnoiiis fort ? One idée ne cesse pas d'Être juste pour être exprimée de sang-froid. , Prononcés devant la ,1'oule dont il fallait à tout prix entretenir r.ardeur belliqueuse, les discours sur la paix résonnaient comme des fanfares guerrières. Supprimons la galerie; causons en tète à tûte, posément, hu-'' mainement. Pour que des négociations entamées dans ces conditions eussent quelque chance d'aboutir, il conviendrait d'abord d'écarter l'atmosphère de défiance qui règne entre les deux camps. Tant qu'on s'obstinera à ne voir dans toute démarche en fa-yeur de la paix qu'une manœuvre plus ou moins adroite destinée à semer la zizanie parmi les Alliés, il n'y a pas la moindre perspective d'arriver à un résultat. Il faut admettre que la guerre a été pour les deux adversaires une assez rude épreuve et que de part et d'autre on est également décidé à en finir, même au prix de concessions et de sacrifices. ». On se rend également compte aujour- , id'hui que les peuples doivent obvier au re- ! nouvellement de semblable catastroplie.Ce-lui qui prendrait place k la table de3 négociations avec un programme nettement pacifiste, dépouillé de buts égoïstes, aurait avec lui l'immense?majorité dans les deux camps. Il serait tout au moins dangereux de décevoir ces espérances et, les pourparlers une fois entamés, de les faire échouer pour atteindre un but en contradiction avec les principes qu'on a publiquement admis. La paix tient trop à cœur à tous ceux qui Wt subi la guerre depuis quatre ans pour .qu'on puisse se jouer impunément de quiconque entamerait loyalement des négociations.Une victoire décisive avec ses conséquences aurait-elle pour effet d'accroître le .idésir de paix chez les deux adversaires 1 Dans son message du mois de janvier 1917, le Président Wilson a tranché la question : pLa victoire, .disait-il, aurait pour conséquence d'imposer la paix au va.incu.La loi du vainqueur imposée au vaincu serait acceptée par celui-ci comme une humiliation pénible, comme un sacrifice intolérable... La seule paix capable de durer est une paix entre égaux.» Cette distinction entre lune paix subie et une paix acceptée est le principe nouveau qui doit guider les futures négociations. C'est .parce que les anciens traités imposaient la paix aux vain-ions qu'ils contenaient le germe do nouvelles guerres. L'humanité pacifiée ne peut pas tolérer d'esclaves. ' ^Si les belligérants étaient, de part et d'autre, animés de ces sentiments, ils ne considéreraient pas comme un signe de faiblesse une démarche entreprise en faveur de la paix. t On a fort discuté dans les deux camps l'opportunité de la note austro-hongroise. [Venant après l'offensive des Alliés sur le front Ouest, et bien que la décision par les armes ne soit pas encore intervenue, elle risquait d'être interprétée comme une capitulation.On omet que la note envisage l'éventua-uté d'une continuation de la lutte et que c'est en considération des conséquences funestes qu'elle entraînerait pour l'Europe tout entière, que les auteurs déclarent s être décidés à une nouvelle tentative de Conciliation. Si ces quatre années de guerre nous avaient moins endurcis, la proposition rencontrerait peut-être moins de sceptiques et nous admettrions qu'elle, ait- pu être dictée par un sentiment d'humanité. Il suffit iiéanmoins, pour ne pas la rejeter à. priori, qu'elle fasse appel à la raison et qu'elle indique une voie praticable. Elle ne nie pas les difficultés, n'entrave pas les opérations et les extarministes conserveront ' leurs coudées firanches si les nommes de bonne volonté rue parviennent pas à s'entendre. Mais déjà, la note le constate et l'examen des derniers manifestes politiques permet de le vérifier, l'accord s'est fait sur plusieurs questions de principe. Or, pourquoi n essayerait-on pas d'élucider, sur les bases généralement admises, les difficultés pendantes ? Il y va dans cette guerre, dit-an. du sort de l'humanité. Que pèsent les intérêts particuliers, les questions de prestige et d'influence en comparaison du but à atteindre? Quel peuple ne consentirait à des sacrifices en vue de réaliser l'idéal collectif '! Faut-il supposer chez les négociateurs une telle étroitesse de cœur, si peu de largeur d'esprit ! La postérité s'étonnera qu'après avoir reconnu si nettement sa voie, notre génération ait pu hésiter si longtemps sur le choix des moyens et se laisser égarer par d'ataviques préjugés. L'organisation de la paix est une œuvre positive et indépendante de l'issue de la guerre. On assigne pour fin à celle-ci de redresser les torts : c est éterniser les malentendus, c'est se perdre dans l'inextricable enchevêtrement des causés du conflit, c'est se faire juge et partie. Le désir sincère de mettre fin aux guerres doit se ma- ■ nifester d'abord par un sérieux effort pour terminer celle-ci. Il est à tout le moins problématique que la force des armes mène plus vite au but que des négociations à l'amiable. Nous avons l'expérience de 1916. Il fut, depuis, des moments de crise où certains belligérants purent regretter d'avoir laissé échapper l'occasion de négocier qui leur avait été naguère offerte. L'Europe a tout à perdre à une prolongation des hostilités. La note autrichienne le dit avec justesse : « Les conséquences funestes qu'une telle politique entraînerait pour tous les Etats et tous les peuples de l'Europe ne pourraient plus être réparées par la victoire qui surviendrait ensuite. » .** A examiner l'accueil que reçoit la note de l'Autriche dans les pays de l'Entente, il est dès maintenant certain qu'elle restera saris efficacité immédiate, et il est, par suite, peu probable qu'une nouvelle campagne d'hiver nous soit épargnée. Ce serait néanmoins une erreur de croire que cette démarche ait été faite en pure perte. Les milieux dirigeants s'empressent de réagir afin de ne pas laisserse former de doutes au sujet de la réalisation de leurs fins. Mais si les promesses dont ils bercent les peuples depuis tantôt quatre ans tardent encore à se réaliser, les paroles de bon sens venues de l'autre côté de la barricade finiront par pénétrer les esprits pondérés et la pression de l'opinion pourra contraindre les gouvernements à adopter une attitude moins intransigeante. Peut-on escompter une intervention des Neutres ? Une démarche isolée aurait peu de chances de succès et, d'autre part, les opinions sont trop 'divergentes et les intérêts trop opposés pour qu'on puisse obtenir rapidement l'unité d'action nécessaire. En réalité, les Neutres sentent leur impuissance et subissent le joug sans oser prendre parti dans la crainte de se compromettre. Ils attendent le moment opportun, c'est-à-dire celui où les choses seront assez avancées pour qu'on puisse se passer de leur entremise. La note de l'Autriche a été dictée par des sentiments d'optimisme peut-être prématurés. Elle n'en reste pas moins tine tentative de rapprochement et un geste de conciliation qu'il convient d'enregistrer, comme tout manifeste en faveur de la paix, à l'actif de ceux qui en-ont pris l'initiative. L'OOTVHEjiÏÏTÏcÏEiE _ Vienne, ,17 septembre : La no1:e'diï <&rîltB3Bukâh à été transmise samedi après-midi, à 5 heures, aux représentants accrédités des puissancès neutres qui se sont chargés de la défense des Intérêts des puissances de l'Entente, ainsi qu'aux représentants des puissances coalisées. Tous les gouvernements ont reçu des notes identiques rédigées en langue française. Seule, la teneur de la note destinée au Safnt-Siège est différente ; elle fait allusion aux efforts du Pape en faveur de la paix, Londres, 18 septembre : Il est dit dans une note officieuse que la réponse des Alliés peut être attendue dans quelques jours. Les Alliés demanderont vraisemblablement aux Puissances Centrales qu'elles donnent leur accord sur 'certaines questions, notamment sur la question des indemnités à accorder à la Belgique et à la Serbie. *** Londres, 17 septembre : Le collaborateur du « Daily News » apprend de source diplomatique que les Alliés rédigeront line note commune commentant la situation créée par la note de paix aus-tro-hongroise. Dans les cercles .diplomatiques américains, on discute la nécessité d'une pareille note. On part du principe que la note autrichienne est formulée d'une manière vague et quo des propositions de paix doivent émaner de l'Allemagne qui est l'ennemi principal. On y fait remarquer aussi que les Etats-Unis ne sont pas disposés è accepter une paix qui sacrifierait l'est à l'ouest et qu'ils demanderont la revision des traités de Brest-Litovsk et l'évacuation de la Roumanie, de la Serbie, du Monténégro, de la France et de la Belgique. Les cercles diplomatiques, sont d'avis que la note autrichienne est une ruse de guerre qui a pour but de diviser les Alliés au moment où les opérations militaires leur deviennent favorables. On pense que la déclaration de M. Balfour sera suivie a une déclaration pru dente de Paris. *** Berne, 18 septembre: Du <( Tageblatt » : — Contrairement aux informations officielles, les voix en faveur d'une paix par compromis se multiplient aussi en France. Le (( Populaire » écrit : « Nous voulons la paix et il nous importe peu qu'elle soit juste, durable ou démocratique. Depuis quatre ans, on se livre à ce sujet à des discussions stériles et sans fin. » . *** Pari, 18 septembre : Dimanche après-midi, les bruits qu'il existait une action en faveur de la paix prenaient de plus en plus de consistance. L'après-midi, on apprenait l'existence de la note de l'Autriche. Une foule énorme s'est rassemblée devant l'hôtel de l'«Echo de Paris », place de l'Opéra, de môme 'qu'à la sortie du Théâtre Sarah Bemhard et au boulevard Auguste Blanqui. Des manifestations isolées en laveur de la paix ont clé organisées. Soit pour manifester, soit pour apprendre les nouvelles, la foule s'est précipitée vers l'ambassade d'Espagne. On escompte en tout cas une propagande immédiate et intensive de la part de la majorité socialiste actuelle pour que la proposition de l'Autriche soit prise en sérieuse considération. 11 y a quelques jours déjà, alors que les journaux annonçaient une action imminente en faveur de la paix, M. Renau-del et môme M. Thomas auraient dit qu'il s'imposait de forcer le gouvernement à examiner, d'accord avec U Chambre, toute possibilité de paix ou de négociations. Washington, 17 septembre: La note austro-hongroise pour la paix est arrivée à la légation de Suède; elle sera immédiatement transmise au département d'Etat. , *** Washington, 17 septembre: « Le secrétaire d'Etat publie la note suivante : ] — Je suis autorisé par la président à faire < connaître que la réponse des Etats-Unis à la < no^e austro-hongroise qui propose une .confé- ] I rence officieuse des belligérants sera la suivante : Le gouvernement des Etats-Unis est d'avis qu'il n'existe qu'une seule réponse à faire à la démarche du gouvernement impérial austro-hongrois. Il a plusieurs fois fait connaître nettement les conditions auxquelles les Etats-Unis peuvent envisager la^paix. Il ne s'arrêtera donc pas et ne peut s'arrêter à discuter une proposition consistant en une conférence qui négocierait à propos d'une question au sujet de laquelle il a déjà fait connaître ses intentions et pris position. » *** Washington, 17 septembre : La réponse des Etats-Unis à la note do paix de l'Autriche-Hongrie a été remise hier à la légation de Suède, qui la transmettra à . Vienne, La Haye, 17 septembre : Le correspondant du ,< Hollandsch Xieuwa Bureau» croit pouvoir & "Armer que M. Bal-four n'a exprimé qu'un avis personnel sur la note de paix austro-hongroise; il n'av;ait délibéré avec aucun de ses collègues à ce sujet. Il paraît certain que le cabinet tout entier prendra officiellement position dans la ques: tion et que sa réponse ne sera devancée par ' personne, pas même par un de ses membres. OPINIONS DE LA PRESSE Londres, 17 septembre: De la Westminster Gazette : — La note autrichienne comporte deux interprétations. La première, qui est celle du Times, dit qu'en l'occurrence l'homme de paille de l'Allemagne, "se sert de l'Autriche-Hongrie pour faire cette proposition dans le but de gagner du temps afin d'e réorganiser ses armées. La seconde interprétation est celle du correspondant à Amsterdam du Daily Chrohicle, qui présente l'initiative de l'Au-iriche-IiQngrie comme un moyen d'exercer une telle pression sur l'Allemagne que celi.-ci doive* à son corps défendant, souscrire à ..ia proposition. Cette dernière interprétation nous apparaît comme la plus vraisemblable. La réponse à la note pacifiste peut comporter deux parties. La première destinée à l'Allemagne, qui manœuvre pour gagner du temps ; la seconde destinée à l'Autriche, qui est en réalité fatiguée de la guerre et se rapproche de l'épuisement final. La réponse à l'Allemagne doit être courte et sévère; celle à l'Autriche doit être modérée et motivée. Il s'agit pour nous de nous mettre en garde pour ne pas faire le jeu des protagonistes de la guerre en Allemagne en leur fournissant l'occasion de rallier leurs alliés et leur propre peuple à la résistance en se retranchant derrière l'entêtement et le mauvais vouloir de l'Entente. C'est pourquoi la réponse des Alliés doit être mesurée et ne comporter aucun mot excitateur. Nous avons dans ce cas l'occasion de faire appel à tous les peuples ennemis. Ce serait une faute grave de laisser passer cette occasion. !» Après avoir rappelé le discours du vice-chancelier von Payer et les conditions de paix qui y furent posées, la Westminster. Gazette continue : — La paix de Brest-Litovsk est la négation complète. des principes essentiels pour lesquels nous combattons. En répondant à la note, nous devons l'aire? connaître clairement et sans réticence aux peuples ennemis les buts que nous poursuivons tant à l'Est qu'à l'Ouest et déclarer que nous demandons réparation des deux côtés pour les torts qui ont été occa-sTohné's,. tout en alfirmàn'f quelles sont lès bases Jfùr lesquelles nous nous proposons d'ôtfifîer 'ïà société future, qui délivrera le monde de la charge des armements qui pèsent sur lui. » *** Amsterdam, 17 septembre : Les journaux du soir considèrent la note autrichienne comme inopérant© à* en juger par des informations venues de Londres et de Washington. Le journal de propagande de l'Entente, De Teleyraai, en exprime sa grande satisfaction. . L'activiste Tijd écrit que la peur, est mauvaise conseillère, mais que la colère ne l'est pas moins. Il était à prévoir que les Etats-Unis n'auraient pas fait bon accueil à la note du comte Burian, mais on pouvait légitimement espérer qu'ils eussent énoncé leur refus dans une forme plus courtoise. ; UAlgemeen I-Iandelsblad écrit, à propos de la déclaration du secrétaire d'Etat américain : — Une conférence n'est pas possible quand l'une des parties déclare que les conditions posées par elle doivent être admises sans dis-; cussion sous peine de voir les hostilités conti-; nuer de plus belle. Il est à craindre qu'une ; telle conception d'une conférence de la paix: ne nous amène jamais la paix que rêve 1©. président Wilson. Une paix imposée ne peut jamais créer de situation qui rende la guerre ' impossible. Le dernier discours de M. Balfoinrt : a eu le résultat prévu dans la note autH-r ■ chienne. Il a élargi la distance qui sépare les parties et rendu impossible tout échange jde.t vues. C'est là une preuve nouvelle de la nêcês^ sité pour les hommes d'Etat d'entrer en con-si tact direct, comme le propose la note de l'Autriche-Hongrie. » JLa, guerre navale Berne, 17 septembre : Du Berner lritelliuenzblat • — D'après une information reçue par l'Assemblée fédérale suisse, les vapeurs anglais Eloby, qui se rendait en Orient, Andiana, à New-York, et Omah, en Egypte, ainsi que trois autres vapeurs anglais dont les noms* ne sont pps cités, ont péri dans la Méditerraa née. Le courrier postal suisse, qui se trouvait à bord d'un des navires, a été englouti. *** Rotterdam, 17 septembre : Le Maasbode annonce, d'après une information du département de la marine à Washington, que le navire pétrolier américain Frêdô-. rie H. Elish a été coulé le 3 septembre à l'est dé Sandy Hoolc^ après un combat d'une demi-heure. Le vapeur anglais Folda (1,300 tonnes brut) a échoué. Les événements de Rsssis Paris, 17 septembre : On mande de Pétrograd au Journal que le général Soukhomlinof, ancien ministre russe le la guerre, a été fusillé dans les premiers jours de septembre. Il avait trempé dans la iernière conjuration. Stockholm, 17 septembre : On annonce de source autorisée russe : ' — Ces derniers temps, on a publié une foule 3e fausses nouvelles à propos do prétendus assassinats commis par le gouvernement bol-îheviste. II y a huit jours, on a publié une liste de grands-ducs qui auraient été mis à nort; or, la plupart d'entre eux se trouvent ierrière le front tchèque^slovaque. Récem-nent, on a aussi annoncé que MM. Protopo-pof, Maklakof et Bielezki avaient été assassi-lés. En réalité, M. protopopof est soigné dans ( an sanatorium et M. Maklakof représente a Paris le parti de M. Kerenski ; quant à M. Ble- t :ezki, il était encore, il y. a trois semaines, à c robolsk. » x **«► t Londres, 17 septembre : c, On mande officiellement de Toklo en date r lu 8 : r — Notre cavalerie a pénétré à Hobalowsk c »ous les acclamations de la population. Entre tyadnskay et Hobalowsk, nous nous sommes r împarés de 17 locomotives, de 191 wagons et j le 4 voitures pour voyageurs. Le 6 septembre, c lo.us. avons fait 150 .prisonnier?. ». j_r Moscou, 17 septembre ï On mande de Tachkent è l'iswtstija : — La-Jocalité de Chiva, autrefois si florissante, a été complètement détruite par des bandes de voleurs. Un grand nombre do réfugiés se trouvent à Pétro-Alexandrof. On dit que des troupes du khan de Chiva et du khan de Sumidie trempent dans les excès qui se commettent dans l'Aschabad. Les ouvriers de Chiva attendent avec impatience les troupes des Soviets pour se joindre à elles. » Quant à la situation au Turkestan, l'Iswes-ttja apprend que les troupes maximalistes ont occupé Meswe. On se bat près de Samarkan, position principale des Anglais et de la Garde Blanche. Près d'Aschabad, les Anglais disposent de 15,000 hommes qui sont pour la plupart des cipayes amenés par la Perse et l'Afghanistan. Dans le Turkestan, la population fait cause commune avec les maximalistes, qui sont appuyés même par l'émir de Boukara. Le ravitaillement est très facile dans le Turkestan. Quoiqu'il y ait beaucoup de terres en friche, la récolte est excellente grâce au beau temps. La situation serait tout à fait favorable si le trafic commercial pouvait reprendre avec la Russie. DËPËCHES DIVERSES Cologne, 17 septembre : On mande de Berlin à la Gazette de Cologne : — L'Agence Router publie une dépêche annonçant que le gouvernement allemand a adressé au gouvernement belge des propositions pouvant servir de base à des négociations de paix. Il y a lieu de noter que cette nouvelle est inexacte et qu'aucune proposition semblable n'a été faite par le gouvernement allemand. *** Francfort-sur-le-Mein, 17 septembre î Hier soir, après 10 heures, les aviateurs ennemis ont de nouveau attaqué Francfort. L'alarme a été donnée en temps opportun. La nuit, des aUaques aériennes ennemies ont causé des dégâts matériels à Oppenheim et à Gau Oderniieim ; pas de victimes. La nuit du 15 au 10 septembre, des avions ennemis ont lancé un assez grand nombre de bombes sur Rastadt> La plupart d'entre elles sont tombées dans lfes champs. Il n'y a eu de dégâts importants qu'à un seul endroit. Dans l'après-midi du 1G, un grand nombre d'aviateurs ennemis |ont bombardé Mannheim et Ludwigshaven ; violemment bombardés par nos canons spéciaux1 et har.oelés par nos aviateurs de combat, ils ont lancé leurs bombes au hasard. Une personne a été grièvement blessée et huit légèrement. Les dégâts sont généralement minimes. Deux avions ennemis ont été descendus. Dimanche matin, des aviateurs ennemis ont attaqué la ville de Stuttgart; les explosions ont fait plusieurs victimes, "s *** Berlin, 17 septembre : On croit dans les sphères parlementaires que la Chambre des députés de Prusse se réunira le 3 octobre : la date exacte de- sa réunion ne sera toutefois fixée que vendredi par le Conseil des anciens. Berlin, 18 septembre : Le parti national libéral s'est réuni aujourd'hui pour délibérer sur 1a situation politique. Après plusieurs heures de discussion, les buts ile'guerré poursuivis de commun!, âSBtiîcl par le gouvernement et le haut conimàiï&'érôent militaire ont obtenu une approbation quasi unanime. Berlin, 1S' septembre : Les membres du parti populaire progressiste lu Reichstag et ceux du parti du Centre se réuniront lundi prochain, la veille de la réunion de la Commission principale du Reichstag.*** Berlin, 17 septembre : L'Agence Wolff publie- la note suivante : — Les derniers discours de M7 de Soif, secrétaire d'Etat, et du général von Freitag-Lo-ringhoven ont produit une grande impression lans les pays de l'Entente. Les radiotêlégram-ïnes des Alliés cherchent à atténuer cette impression en affirmant que les Allemands parient, maintenant qu'une réaction militaire /ient de se produire, de la guerre défensive, :andis -que précédemment, et notamment au noment de l'offensive allemande, ils ne paraient qûe de victoire. Or, l'Allemagne n'a ja-nais oublié qu'elle mène une guerre de dé-;ense, et toutes les déclarations qu'elle a faites 'ont été dans ce sens. Les exigences de quelles emballés nationalistes, dont l'Entente ne ;e fait point faute de mettre toujours l!opi-lion en avant, ne modifient rien à cet état de ;hoses. 11 est évident cependant que le carac-ère de la guerre de défense n'entraîne pas :ette conception qu'au point de vue militaire 'Allemagne doive rester constamment sur la Iéfensive. Après l'écroulement de la Russie, 1 y avait pour l'Allemagne deux moyens possibles de mettre victorieusement fin à la juerre, les deux moyens à mettre en œuvre levant convaincre l'ennemi que l'Allemagne îe peut être écrasée et l'amener par là à négocier la paix. Le premier de ces moyens :onsistait à infliger à l'armée franco-britan-îique, par une offensive rapide et victorieuse, ine défaite telle qu'en France et en Angle-erfcs on renonçât' à continuer la guerre. Le leuxième moyen consistait à rester sur la Iéfensive à l'Ouest et à laisser l'ennemi s'épui-er par de vaines attaques. Le premier, moyen l'ayant provisoirement pas donné — le fait l été reconnu et avoué en Allemagne par des -oix autorisées — les résultats qu'on en pou-ait attendre, l'armée allemands s'est à nou-■eau groupée et s'est retirée dans une posi-ion où il lui était plus facile de mener des >pérations défensives. Le caractère de la ;uerre que fait l'Allemagne, quelque impé-ueux qu'il soit dans l'attaque, n'a pas fait >erdre de vue que cette guerre restait comme [ans le principe une guerre défensive et il ne 'est donc point modifié par là. Les combats [ui se déroulent en ce moment devant et dans es nouvelles positions allemandes ne consti-uent en réalité qu'une phase nouvelle des pérations militaires. Que l'armée allemande este pour un temps plus ou moins long sur la iéfensive ou qu'elle procède à de nouvelles .ttaques, Il n'en reste pas moins que le but ;ue poursuit l'Allemagne n'est en rien mo-ifié. Ce but consiste uniquement à briser la olonté qu'ont nos ennemis de nous anéantir. )ue ce soit par des voies détournées ou ouver-ement, l'Entente ne' vise en effet que ce but nique: l'anéantissement de l'Allemagne. Les ombats qui sont actuellement engagés et qui e livreront encore démontreront à quelle dis-ance l'Entente se trouve encore de ce but, u'elle ne pourrait atteindre que si elle parve- ait à envahir l'Allemagne. » *** Berlin, 17 septembre : On écrit des milieux parlementaires à la iermanitM — Si l'on en devait croire la presse à sensa-ion de Berlin, nous nous trouverions une fois e plus en^eine crise chancelérienhe ou gou-ernernentale. Ceux qui connaissent les mo-fs qui font agir ces journaux et savent uelles sont les personnalités qui les font ma-œuvrer ne peuvent que regretter que l'opi-ion publique soit inquiétée et influencée par es affirmations sans le moindre fondement, 'avons-nous pas suffisamment de soucis sé-Ieux au cours de cette guerre sans que les Durnàux éprouvent le besoin d'ouvrir leurs olonnes à des légendes politiques et à des acontars.sans consistance?» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Berlin, 18 septembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à VOuest. Armées du feld-î&aréchal prince fcéritiei Rupprecht de Bavière : Près d'Ypres, nous avons repoussé des attaques ennemies; les attaquea partielles plusieurs fois renouvelées par nos adversaires des deux côtés du canal de La Bassêe ont eu le même sort. Armées du général-colonel von Boehn i Les tentatives faites par l'ennemi pour atteindre nos lignes au nord du bois de Kolnon, ainsi que les attaques partielles qu'il a dirigées contre ce bois et contre Essigny-le-Grand ont échoué. Armées du prince héritier allemand : Entre l'Ailette et l'Aisne, les Français" ont continué leurs attaques. Dans la matinée, ils ont tfris l'offensive entre Vauxaillon et Alle-mant; L'après-midi, après une très violente canonnade, ils ont envoyé d'importantes forces à l'attaque sur tout le front. L'ennemi, qui avait tout d'abord pénétré dans nos lignes près de Pinon et au sud de la route de Laffaux à Chavignon, en a été rejeté par une contre-attaque. Les attaques dirigées contre les autres fronts ont échoué devant nos lignes. Armées du général von Gallwitz : Pas d'opération spéciale à signaler.» Armées du feld-maréchal duc Albrecht de : Wurtemberg : Petits -combats de reconnaissance sur le front en Lorraine et dans le Sundgau. Théâtre de la guerre en Macédoine. A l'est de la C^erna, les Bulgares se battent depuis le 15 septembre contre des Français, des Serl>es et des Grecs. Des bataillons allemands ont aussi été mis en ligne-pour repousser l'ennemi. Berlin, 17 septembre. — Officiel du soir : Entre l'Ailette et l'Aisne, de nouvelles attaques ennemies ont échoué. Rien de nouveau à signaler sur les autres fronts. *** Berlin, 18 septembre. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé 9,000 tonnes brut dans la Méditerranée. *** Vienne, 18 septembre. — Officiel de ce inidi : Tliédtre de la guerre en Italie. Les Italiens ont continué à s'efforcer de s'emparer de notre position dans le secteur du monte Pertica. Leurs attaques d'hier, appuyées par un violent îeu d'artillerie et de lance-mines, avaient pour but de conquérir la crôte de Tasson, conlre laquelle ils se sont lancés par cinq fois. L'ennemi a été chaque fois repoussé au .cours de corps à corps acharnés. Près du monte Tomba et du monte Solarolo, nous avons repoussé l'ennemi qui tentait d'approcher de nos lignes. Violent duel d'artillerie intermittent sur le haut plateau à l'est d'Asrago. Un grand nombre d'aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur des localités situées à l'arrière de notre front et- dans la vallée de l'Adige; les explosions n'ont pas fait d'importants dégâts. Théâtre de la guerre en Albanie. Une attaque parUglJe prononcée par les Italiens-te io-ag deVhVx'wle'.a (^6 'rgpouâsée. Sur la crôte au sud-ouest de B'erat, où nous avons avancé nos lignes vers le sud, nous avons repoussé des ,attaques. Théâtre de la guerre d l'Ouest. Rien d'important à signaler auprès des troupes impériales et royales. *** Sofia, 16 septembre. — Officiel: Sur le front en Macédoine, après une coi^rte préparation d'artillerie, des unités italiennes ont attaqué nos positions à l'est de la hauteur 1050 ; elles ont été repoussées. Du village de Gradesnitza jusqu'au mont Ichaun, des combats d'infanterie acharnés se sont livrés tout le long du jour devant nos nouvelles positions. A l'est do Gradesnitza, au nord au Dobropolje et près du village de Zborske, nous avons repoussé d'importantes forces ennemies en leur infligeant de lourdes pertes. Au sud de Gevgeli, nos batteries ont dispersé des détachements de reconnaissance anglais. Assez violente canonnade près de Doi-ran. Plusieurs détachements de reconnaissance anglais, qui approchaient de notre position avancée au sud de Doiran, ont été repoussés.Berlin, 18 septembre. — Officieux : Sur lo champ de bataille de Verdun, malgré la supériorité numérique de l'ennemi et le temps' défavorable, nos forces aériennes ont de nouveau remporté, les 13, 11 et 15 septembre, des succès uniques dans leur genre. La force au combat de nos aviateurs do chasse a permis à nos avions et à nos ballons captifs d'appuyer presque sans entraves notre armée combattante. ' Durant ces trois jours, nos aviateurs de chasse ont descendu 44 avions et 8 ballons. D'après des constatations -complémentaires, le nombre des appareils descendus dépasse encore celui indiqué dans les communiqués officiels. Sur tout le front, nou§ avons descendu, le 13 septembre, 21 avions et 1 ballon ennemi ; le 14. septembre, 4G avions et 15 ballons. L'escadrille de chasse n. 2 a remporté à elie seule 13 victoires aériennes, le 14 septembre. Doux escadrilles de chasse ont porté le nombre de leurs victoires à 100. L'esprit d'attaque de nos aviateurs de chasse est caractérisé par les exploits du premier lieutenant Buscher qui, lo 14 septembre, a descendu lui seul 6 avions ennemis. Le premier lieutenant baron von Boernigk et le lieutenant Millier ont, en ces derniers jours, descendu chacun 4 avioDS ennemis, et le lieutenant Hansemann, en ces trois derniers jours, a en détruit 7. Aux pertes ennemies de 95 avions et de 25 ballons, nous avons k opposer, pour la période de ces trois mêmes journées, la perte de 10 avions e£ de 27 ballons. Une réponse vraiment allemande a ainsi été donnée aux cris de triomphe que la presse ennemie avait fait entendre sur la prétendue supériorité aérienne des aviateurs de l'Entente. ' Communiqués cSe3 armées fiNiées Paris, 17 septembre. — Officiel de 3 h.. Au nord de l'Aisne, activité des deux artilleries.En Champagne, nos troupes ont exécuté un coup de main et fait des prisonniers à l'ouest de Maisons de-Champagne. Entre Saint-Kilaire-le-Grand et le Mont-sans-Nom, ainsi qu'au nord de Reims,noufe avons repoussé plusieurs coups de niam. Rien à signaler ailleurs. *•** Paris, 17 septembre. — Officiel de il h. : A l'ouest de Saint-Quentin, nos troupes ont réalisé des progrès au cours de la journée dans la région d'Holnon et de Savy. Elles ont fait une cinquantaine de prisonniers.Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons continué à élargir nos gains. Des attaques locales nous ont permis de progresser sur les plateaux au nord et à l'est d'Allemant. Nous avons l'ait une centaine de prisonniers. Ce matin, nous nous sommes emparés, après un vif combat, d'un point d'appui fortement tenu par l'ennemi à l'est de portance des pertes subies par l'ennemi au cours des combats dans cette région. Sur lo front de la Vesle, l'ennemi a coa-tre-attaqué à trois reprises différente^ nos positions dans là région de Glennes. Il a été repoussé chaque fois avec de lourdes pertes. Rien à signaler sur le reste du front Aviation. — Pendant la journée du 16 sep. tembre, huit avions ennemis ont été abattus ou désemparés et un ballon captif incendié. Notre aviation de bombardement d«t nuit a travaillé malgré la tempête et la pluie qui faisaient rage. Plus de dix tonnes de projectiles ont été lancées sur les gares, les bivouacs et les terrains d'aviation ennemis. Plusieurs incendies ont été constatés.*** ^ Londres, 17 septembre. — Officiel: ., Nos #troùpes ont progressé hier dans la direction de Le Vergies, au nord-ouest de Saint-Quentin. Nous avons légèrement amélioré, la nuit, nos .positions a<u nord-1 ouest de Hulluch et au nord-est de Neuve-Chapelle.Le combat a été moins violent aujourd'hui au nord-ouest de Saint-Quentin. Nos troupes ont gagné du terrain près du yillage de Holnon. Sur la partie septentrionaîe de nbtre front, combats locaux. Nos troupes se sont emparées d'un poste allemand à l'ouest de La Bassée et ont fait des prisonniers. Nous avons établi de nouveaux postes au nord-ouest de Neuve-Chapelle ei près de Ploeg-steert. Un détachement d'assaut ennemi a été repoussé à l-*est de .Vierstraete. Rome, 17 septembre. — Officiel : L'ennemi a contre-attaqué hier par cinq fols pour nous arracher le terrain que nous avons gagné au nord du Grappa,/à l'entrée de la vallée de Seren. Il a été chaque fois nettement repoussé. Près de la vallée de Cesilla, nous avons fait 442 prisonniers au cours de petites opérations ; en outre, nous avons pris une vingtaine *de mitrailléuses et un petit mortier dè tranchée. Violents engagements* entre nos détachements de reconnaissance et les avant-postes ennemis sur le monte • Nozzola (Judicarie) et dans la vallée de Lagarina nous avons fait quelques prisonniers et pris 4 mortiers. Nous avons surpris de petits postes ennemi» dans la vallée d'Ornio et avons' fait prison" niers leurs occupants. Violente canonnade autrichienne et feu de diversion le long de la Piave, dans le secteur du Montello et près de Fossalta. Nos aviateurs et ceux de nos alliés ont trèi efficacement bombardé les installations militaires de Sevico et les champs d'aviation établis par l'ennemi dans la vallée de l'Adige et dans la plaine de la Vénétie. Trois appareils et un ballon captif autrichien ont été descendus.Dépêches Diverses Vienne, 17 septembre : La section navale du ministère de la guerre annonce qu'un avion américain a tenté de survoler l'après-midi du 15 septembre les installations de Fiume. Tandis qu'il volait très haut, il a été touché par le feu des canons de défense autrichiens et est tombé en flammes» Les débris de l'appareil ont été recueillis, •** Vienne, 18 septembre : Le Reichsrath se réunira le 1er octobre. *** Berlin, 18 septembre : On mande de Budapest aux journaux berlinois que la réunion de la Bosnie-Herzégovine et de la Croatie est imminente. Le comte Tisza a été appelé auprès du Roi. **'« Vienne, 17 septembre : Ou attend ici pour la fin du mois la visite du sultan de Turquie. Ce sera la première fois qu'un sultan turc quittera son empire pour 6e rencontrer avec un souverain étranger. **# Paris, 16 septembre : On mande de Madrid à l'Agence Havas que le Conseil des ministres espagnol a approuvé samedi un projet de loi présenté par le ministre des . finances, M. Beseda, préconisant rémission d'un emprunt de 1 millard et demi de pesetas, qui serait affecté à la conversion de la dette flottante. Paris, 1S septembre : Le Sénat a repris ses travaux hier. MM. Ribot et Clemenceau ont prononcé des discours d'ouverture. *** Paris, 17 septembre : M. Klotz, ministre des finances, a déposé è la Chambre un projet d'emprunt dont le montant n'est pas indiqué. Cet emprunt sera contracté à 4 p. c., net d'impôts, et ne pourra être converti avant vingt-cinq ans. *** Bâle, 17 septembre : Les journaux parisiens annoncent la réunion de la Conférence des Alliés à Paris. M. Orlando et la délégation italienne sont déjà arrivés hier matin à Paris. M. Soninno n'assistera pas à la Conférence. **• Londres, 18 septembre : On mande de Paris au Central News : — La récente attaque aérienne a duré plus d'une heure et demie. Les aviateurs allemands ont cherché à diverses reprises de sur-.vpler le centre de la ville. Les dégâts matériels sont très importants. Un grand nombre de bombes de gros calibre ont été lancées. *** Londres, 17 septembre: M. Lloyd George va beaucoup mieux ce soir, mais il ne peut encore quitter le lit. *** Londres, 16 septembre : Le Congrès ouvrier interallié s'est ouvert aujourd'hui. Parmi les nombreux participants, on cite MM. Albert Thomas et Renaudel pour la France, Gompers pour les Etats-Unis, Vandervelde et De Brouckère pour la Belgique, Rosetti et Vercelloni pour l'Italie, Hen-derson et Ramsay. Mac Donald pour l'Angleterre.M. Camille Huymans, qui se trouve en ce moment à Londres, n'est pas cité parmi les participants à la Conférence. -***La Haye, 17 septembre : La Reine a ouvert aujourd'hui la session des Etats-Généraux. *•** La Haye, 17 septembre : On annonce officiellement que le gouvernement néerlandais a chargé son représentant à Londres de protester énergiquement contre le bombardement par deux avions anglais d'un navire de garde hollandais le 27 août dernier. Ce navire se trouvait à l'intérieur des eaux territoriales néerlandaises. **# Stockholm, 17 septembre : Vers la mi-octobre, les Etats scandinaves tiendrbnt une conférence pour se mettre d'accord sur une série de" questions qui sq rapportent à l'échange réciproque do marchandises. . - JsBssià i 9 Sepfegmls!'© 19 fi <3 JOURNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : 15 Centimes t — ; : W «Ftirn—u nT i B* fegî鮫 - mm m prty nr.ç: 1379 ' NONCES .•

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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