La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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14 February 1916
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s.n. 1916, 14 February. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2n4zg6hd35/
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Lundi 14 Février 191Ô JOtrRNAî, OtTÔTIDIEN. - Z,9 Numéro : ÎO C3ntim&3 2m' Année, — N8 453 LA BELGIQUE PFvS DES Asomasm t Perij rvois (février, mars), fr. 4.30 | Ua mois (îévnet), fr. 3.S0 tes demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT eux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Mumfaffne-aux-Herbes-F'otagères, BRUZŒTLjLES > BUREAUX:DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur Petites annonces la ligna, fr. 0.40 Réclame avant les annences . — i 00 PRIX DES ANNONCES Corps du journal .... — 4.00 Faits divers . » — s.oo 1 Nécrologie . - . — 2.00 LA GUERRE 580° jour de aue^s fil n'y a pas lieu do s'étendre sur le différantes actions locales poursuivie® ave des alternatives diverses sur les grand fronts do bataille en Europe : la signilici tion en est par trop médiocre. ^ La seule indication qui mérite d'ùtre r< tenue est celle de l'intervention en Albani de troupes italiennes qui ont tenté de d loger les Autrichiens des positions occupée par eux à l'ouest do Tirana. Bile taonti les Italiens résolue à défendre i-on seul< nient Valona, mais aussi Duraz2k>, autour ( laquelle il es* probable que la lutte est de maintenant engagée. SUR MER Deal, 12 février : Le vapeur norvégien ,, Correct" est etr iré en collision avec un vapeur anglais e a coulé. 11 n'y a pas eu de violâmes. Milan, 11 février : Le ,,Corriere délia Sera" signale l présence de sous - marins ennemis entr l'Egypte et la côte de l'Asie Mineure. Syracuse, 11 février : Le vapeur „ Porto cli Smyrna", qui si rendlait à Alexandrie à Syracuse, a eiarogis tré un radiotéiégramme lancé par un vu peur français qui demandait diu secoure ayant été'attaqué par un sous-marin. Londres, 12 février : La poste qui se trouvait à bord du va peur „G*slria", qui se rend damS PAmé rique du fc«ud, a été retenue en Angleterre Paris, 12 février : Oui mande de New-York au ,*Matirï" cpr'î {t'oximité dos îles Bermudes un combat na val sr'ejst livré entre le croisQuc-ciaras» „Drake" et un navire do guerre allemand On ne sait rien quant à l'issue du combat Paris, 12 février : Le journal „L'Œuvre" annonce que 1 contre-torpilleur anglais „Viking" a éfc coulé, le 29 janvier, à proximité du port d< Boulogne. Le lendemain, deux sous-marins allemand! ont été aperçus de la côte. Lugano, 13 février : D'après des nouvelles qui viennent d'arri ver, lo vapeur français „Dupleix'\ jaugean 7,418 tonnes, a touché une mine près de h côte française, à hauteur du cap do Cou pre (1). Le steamer a ooulé. Le xapitaini et l'équipage ont péri. Londres, 13 février : Lloyds annonce que le vapeur belge „Aduatick", jaugeant 1,221 tonnes, a coulé. Deux matelots ont péri. Londres, 13 février : Llqyds annonce que le vapeur „Alabana", de Stavangor, a coulé. L'équipage a été sauvé, et1 ss trouye à bord du steamer nor-: végien „Balzac". Rotterdam, 13 février r On annonce que le vapeur anglais „,Bel-L fort", qui s'est échoué aux Hébrides, est 1 considéri' comme perdu. Ce steamer esti as-r su ré pour 60,000 livres sterling. I DÉPÊCHESD1VERSES ' Athènes, 12 février : TJn conflit a surgi entre le gouvernement I çreo et le commandant de l'armée de l'En-| tente, au sujet de la reconstruction du pont près de Demir-llissan. Le général Sarrail a envoyé deux colo-[' nels a Athènes pour prier le gouvernement [ d'abandonner cette reconstruction. M. Guna». ris n'a pas reçu ces délégués et les Fran-[ ent déclaré alors qu'ils détruiraient de nouveau le pont s'il était reconstruit. • * » Londres, 12 février : i Le conseil de guerre tenu jeudi à Lon-l dires a dîurê de 11 h. 1/2 à 1 h. 1/0 ; au I -point de vue du nombre des personnalités | j?ui y onti participé, it a été l'un des plus importants qui se soient; tenu® jusqu'à pré- ( sent. En dehors des membres habifeuefls, c'est-à-dire do MM. Asquith, Lloyd George. &ai-| four, Mao Kenna et tBonap Law, y assis K .ttaierct entre pitres sir Edfwatrd Grey, lord I Henry Jackson, premier 9 Iokï- âe l'Amirauté et un certain nombre ' d'amiraux et de généraux. « » * Berne, 12 février : Le „Bund" annonce quel le ministre d'3-' tollo à Athènes a informé M. Skuludis que# l'Italie débarquerait! des gendarmes à Corfou; ils auront pour mission do réorga-■ nisGr les troupes monténégrines et serbes, f Dans sa réfonse, M. Skuludis a delaré combien il était surpris de cette décision, étant donné qu'il n'y a plus do Monténégrins a Corfou ©t que l'Entente disposa de suftosammont de moy«D3 pour réorganiser l'armée serlie. a L'indignafion quo pareille mesure provoque en Grèce esfj tello, a ajouté le présùfoit du Conseil ,tes ministres grecs que lo gou-veiioement tat m tenir compte et déoSner la rœionsabjliM de tous 1« incidents que la décision do 1 Italie pourrait amencT. J1x3 grec, au surplus, a iteïim8? ^ prote5totton aa gonvffluemeii» Londres, 12 février ; o r9;U 51110 qai lui oubU^T i^, -n6 former les "osées 1f>Hnoni,o 1«i résultera» do Kir m^T\re P™ oomlaralive- Ti a 6 •1ue cjnt® ^ dem.ind^mmoia rifus<S 150 fair0 à ccrïo l'onverturo ? autorisé néanmoins National Galterj? S0° toOTi^10 d« 1» New-York, 12 16,' Vn àêcm déclaie qiw 1» vill« Qnflro. ''■■■ - ■ L ». .. ni.iu» «T.HWW—— taro, où le président! Carranza réside tepcâi deux mois, srra provisoirement la capital* du Mexique. Ce décret est motivé par 1< fait qu>0 des bandée zapaiâstes rendent la ré gion de Metxico dangereuse-• •• Washington, 12 février : L'Etechange Telegraph Company ainnonct que, pour la première fois depuis l'affairt du „Lusitania", l'ambassadeur alleanan)^ £ 0 ciiné chez M. Lonsing. s ♦ ^ * * Copenhague, 12 février : Le gouvernement suédois a interdit l'etx-e portation do tous poissons de mer, sauf U hareng et l'esprot. Cetto interdiction cai-s trera tin. rigueur dans huit jours. 9 e * sk j- Ymuidem, 12 février : le 911 s'attend à ce quo l'impDi'tations du s poissafi do mer frais ne soit plus pamnisc sans autorisation (spéciale. « * a Tokio, 12 février : Le gouvernement japonais a décidé de nommer un représentant en Suisse. Une s°nuno de 100,000 yen sera consacrée à la . coa^U'uction d'un hôtel de légation à (Berne. !L / , . •'« f Milan, 12 février : 1 Les journaux annoncecili que M. Giolitti | s'ast entretenu hier à Turin avec M. Ga*r-iSroni, ancien ambassadeur d'Italie à» Con- 3 Istantino'pLe. \ . ■* * * Milan, 12 février : , ^ Le général major Elîa, sous-secrétaire . d'Etat au ministère de la guerre, a provo-que en duel M. Maffi, député socialiste. Celui-ci a refusé do se battre et a préféré soui ' metbre l'affaire aux tri^unautx. O après le „Corriai,e délia Sera", la provocation du général Llia aurait été amenée - par un article de Al. Maffi, publié par - l'„Avanti", à propos d'une affaire de dé-. tournement. • * * k Pétrograd, 12 février : M. ûtJornier, présiJent du Conseil des j miniistres riasses, a également remplacé M. . Goremykine à la tfete de la comuiiSoion des finances, qui a pour mission die conseiller le gouvernement dans lies questions financières importantes. Cette commission se com-3 P059 de ministres, de hauts dignitaires do 3 l'Emmure et do personnalités politùuuea et > nnanoi ères. !, Paris, 12 février : Le ministère de la marine annonce que lo conseil d'administration du canal Çe jfnoz a porté tes droits de passage pour las na-" vires chargés à fr. 6.75 par tonne et, pour les bâtiments naviguant sur lwst à fr. 4.25 par tonne. Ces taxes entreront eta vigeur le 1er avril- prochain. Tokio, 12 février * Un compromis est invendu lentirei le gouvernement et la Chambre haute au su-jefc de l'amortissement de la dette eccté-neumLe gouvernement a accepté d'émettre un emprunt intérieur de» 20 millions de yen, dont le prodjuit sea'vira à l'amoriissemetit de la derte du pays. Toutefois, la crise mi- 1 nistérielio n'est pas encore conjurée. »% New^York, 13 février : . L'„Associated Press" apprend de Washington qu'un haut fonctionnaire gouverne-mental a déclaré que l'on pouvait s'attendre incessamment à un accord au *ujet do la question du ,4-usitania". Les î.t^ts-Unis n'ont ni augmenté ni diminué leurs exigences. Les bases do l'accord proposé par l'Allemagne répondent, semble-t-il, aux désirs des Etata-Unis. Le fonctionnaire a ajouté que la proposition allemande donnait en général satisfaction.* * * New-York, 1S février : - On mande de Washington à l'Eveéine t'ostf' : "6 Le Cabinet a décidé, par mesure de prudence, d'accepter le dernier pro.et allemand peur terminer l'affaire du „ Lusit uiia'% bien iue, au point de vue du droit, il laisse beaucoup à désirer. Le gouvernement américain a considéré 'lue, au milieu de la guerre, l'Allemagne ne pouvait aller plus loin et que les condi-ûons de l'accord, comme elles sont exposées dans la proposition allemande, représentent le maximum de ce qu'on peut ob-rernr dans les circonstances actuelles. - Dans les miiieux officiels américains, on pense généralement que le maintien des bonnes relations entre les deux pays dépendra de l'Allemagne et de la conduite des commandants des sous-marins allemands. M. Wilson s'efforce do ne poser aucun acte qui puisse être interprété comme une attaque. » ♦ * Paris, 12 février : On mande de Washington au „Journal" : Un troisième navire marchand italien armé étant arrivé h New-York, lo départe mont d'Etat a modifié le décret concernant lo droit^ des navires marchands d'avedr aes canons à bord. En conséquence, les Etats Unis ne permettront pas aux vapeurs italiens „Amerika" et „Verona" do partir avant qu'ils niaient débarqué leurs canons ♦ % Milan, 12 février : Le général major Elio n'a pas provoqué le député Maffi en duel pour lui-mcîme ; il était choisi commo témoin par le lieutenant-général Tettoni, qui se considère comme offensé. ' * * « Moscou, 12 février : A la gare de Schubina, sur la figne Win dau-Rybinsk, un train-express venant de Wiûeïesk, s'est jetl sur le rapide de Pôtro grade. Seize personnes, dont 10 voyageurs, ont été tuées, et 12 voyageurs ont ét: blessée. -Parmi les morts so trouvent tegé néral-major Dumscha et M. FeJiwanowi'ch srerétflire général de l'Œuvre des r f.igi's T,jQ général Pchuwalow a été grièwemesit blesse. Les dégâts matériels sont importants. • S Londres, 12 février : Le „Dauy Chronide" dit que le» députés I ^ servent dans l'année eu dwis la ma- | > rine auront à choisir entre leur indemnité > parlementaire ou le traitement militaire de 5 leur grade. » * * Londres, 12 février : A la suite de l'annonce du renforcement île la guerre des sous-marins, les armateurs anglais se réuniront la semaine prochaine à i Liverpool et discuteront s'il ne conviendrait i pas de prier le gouvernement anglais de fournir les clanon© nécessaires à l'ar?neaaent de tous les vapeurs marchands. ^ » Rotterdam, 13 février : i Lord Haniinge, fé vice-roi dea Indes qui vient do prendre sa retraite, quifltera Ueflbv le 30 mars prochain pour rentrer «an Angleterre.« Londres, 13 février i Un groupe de personnalités compétente* s'est réuni samedi soir à l'Amirauté pour discuter les mesrures à prendre pour défendre l Angleterre en général et Londres en particulier contre les attaques aériennes. * * • Shangfiai, 13 février : Les troujes du Yunnan se sont emparées de Lutschau. CORFOU L'îïu de Oorfou «^appela primitivement „Drepane", c'est-à-dire ,,croissant", par allusion à sa forme; plus tard Corcyre ou Kerkyra ; les Byzantins et les Turcs la nommèrent Koriphus, c est-à-dire sommet.Le nom de Corfou n'est qu'une corruption itar-lionne do ce mot. L'iie compte ha bitants : c'est une statiion de© lignes de fatras, Trieste, Brindiisi, des côtes de l'E-pire, do l'Albanie, de la Dalxuatic, du goife AmbraJukos, de Liverpool, etc. La capitale avec le suburbain compte 30,000 habitants. . Le tkiti le plus saillant que les historiens signalent dans leurs annales de lautàquité est la querello qui, en armant les Corcy-réens contre Corinthe, leur métropole, causa la guerre du Péloponèse. 11 fancLiait résumer les pages glorieuses de l'histoire grecque pour l'exposer. Corcyre, impuissante à résister seule à Corinthe, implora l'appui d'Athènes. Puis Bporoa iiu ter vint à son tour au nom des villes d'origine doriennè. Tel fut l'enchaîme-ment des faits que, d'une querelle privée entre deiux cités ujuiios-, éclata une guerr® générale où. tous les Etats de la Givce se groupèrent en. ligues hostiles et e'esaUe-détruisireut il l'envi. Consi,!.trable dans le principe, lo rôle de l'île s'amoindrit. Pendant l e.vpijuààun de Sicile, elle ne fait plus que servir uie point do raliiemiut aux flottes athéniennes, aii.isi que Louoiide faisait po'ar les l'iotues s^ar-tiates. ,,Elle so bi-ouvait, en effet, fort bien située pour tenter de là un débarquement en Sicile", dit Diodore. Mais à mesui'0 que le conflit change de caractère et) dk^énère en une pure rivalité entre Sparte et Athènes, Corcyre s'en désintéresse. Elle prend d a-borvi une part moins active; peu à perjj eLie rédîuit ses armements; à la fin, il m'est plus question d'elle parmi les Etats beLlige-rants. l>u reste, elle n'oublie point poui cela les vieilles haines. Celles-ci survLent a ces événemyants. Longtem^is après la conclusion do ces guerres, au lendemain de la chute ébolienne e». ackeenue, quand lo Ko-tnain M-uniumius amena devant Corinthe cette armée qui allait la ruiner de fond en ooin-blei il n'oit pas' de coopérateurs plujs ar-deuts, d'alliés plus fideles que les Corcy-réens, uno dernière fois traîtres à leurs origines en môme temps qu'à La cause grecque. Dans la sudte, l'histoire de Corcyre ne présente plus le mduic intérêt. Vers lo temps des guerres illyriques, ses habitants acceptèrent le protectorat romain eti cassèrent des lors d'avoir une existence indépendante. D'ailleurs l'île ne perd rien de son importance stratégique. Elle devient au con» traire, entre les mains des conquérants du monde, une forteresse redoutable dons ils lont leur base d' opérations contre la Grèce. Flaminius y concentre ses troupes avant d'aller battre Philippe, Mummius avant d'aller renverser Corinthe. Plus tard elle est témoin des interminables luttes dess empereurs d Orient contre les envahisseurs occidentaux. Son port s'ouvre tour à tour aux so>ldats de Bélisaire, de Tocila, de Robert Guisoard, d'Alexis Commène, de Roger de ôioile et de Manuel, de Charles d'Anjou e* lo Michel Paléologise. „Los croisés séjournèrent crois semaines dans cette <Ue qun était uien riche et plantureuse", dit Vilkehar-'touin. Puis elle passe successivement dan$ Le dlomaine des despotes de l'Epire, de la orancho napolitaine cte la maison d'Anjou, enfin do Venise qui s'y fortifie conti-e les attaques des Turcs. Aiors conimence pour Pile une des phases les plu** agitées et eu mâmo temps les plus glorieuses do son histoire. Assiégée à deux reprises par las armées de Soliman II et l'Aehmet 11^ défendue victorieusument lors le cetto dernière attaque par :c maréchal ichulenibourg, elle échappe à tous lew efforts. .Elle demome ainsi entre les mains de ta République Béréniseimo jusqn-'au moment )ù, Venise ayant été livrée à l'Autriche ,>ar Bonaparte, Corfou et les îles ioniennes furent occupées' par les Français. Quelques innées après, les Russes eu devenaient les véritables maîtres, quoiqu'ils eussent fait semblant d'y organiser une sorte do république aristocratique sou» la suzeraineté de la Turquie. En 1S07, les1 Français reprenaient possession des îles ioniennes pour se :et) voir arracher successivement par les Anglais, à l'exception do Corfou qu'ils gardèrent jufc"q.u'en 1814. Sous lo nom de République Septinsulaire, les îles ioniennes- de-vJirent alors des espèces do fiefs qive des familles1 do grands propriétaires terriens gouvernaient au nom do l'Angleterre où avec ,l'appui do ses troupes. Pendant l'intorvalle te quarante-neuf ans, lo drapeau britannique flotta, sans interruption sur la cibadell» "le Corfou. Ce n'est qu'en lof»3, à l'occasion de l'avènemeint au trône de Grèce du i rince Georges de Danemark, que la cou-••on.ne ang^ai ^ abandonne &<& droits sur (js îles" qui, cotte fois, redeviennent a'eeques et sont annexées au ' nouveau royaume. Les populations ioniennes accuseallireiit avec des tran^oi'ts d'entihouâasanc l'„act" Lqui les réunissait à leurs eojapa&iotes, Les bénéfices ds guerre en Francs La diiscussùûn du projbtJ de loi sur 1 tfâŒattton des bénéfices de guerre viotndlra i bref délai. La Commission du budget a a»y prouvé les conclusions du l'apport de M Raoul Béret qui va être distriimé au/x dé putés. Ce rapport expose la nécessité et l'ur gence de créer des ressources pour le bud get, en raison des charges énormes et. crois santés de la guerre. Les recettes ordinaire sont forcément en moi'us-value. Il iinçort' donc d'en créer de nouvelles, et la catégorie des contribuables tonte désignée pour en su bir le poids est celle dont la situation finan cièro s'est améJioréo pendant la guesrre e grâce à la. guerre. M. Raoul Péret analyse et commente ainfl les disposition du projet : — Ce projet assujettit à une contributif oxtraojWrnairc toutes les personnes et tonite; tes sociétés se livrant à des actes de commerce ; il atteint les intermédiaires. La con. tribution ne frappe quo les bénéfices ex cep tionneLs, c'est-à-dire l'excédent du béaéfic( a et réalisé depuis le début de la guerre sui ie bénéfice normal moyen, bénéfice inoyer oaJou é sur les trois années ou exercice*-antérieurs à la déclaration de guerre. Elle est progressive : on tient compte, dans la progression, à la fois cftj chiffre du bénéfice oxceptionnel et du rapport qui existe entre cedui-ci et le bénéfice normal moyen. 11 y a donc un double tarif : l'un comportant nnc taxe qui fra-ppo les fractions successives àv bénéfice exceptoonnei d'après des taux variant de 5 p. c., qui est celui applicable a« twjnofice inférieur à 20,000 francs, à 2ôp.c. qui s'applique à la fraction du bénaico su^ périeure à 5001,OCO francs! ; l'autre établi à l'aide des m&nes taux, suivant que le bénéfice excbptionnel dépasse d'un chiffre plu» ou moins élevé lo bénéfice normal. Le projet indique ensuite suivant quel? procédas seront évalués lo bénéfice noimal et le bénéfice exceptionnel, la composition de la Commission d'il premier degré chargea de rixmoir lt*?> déclarations ou de pro-céffer aux taxations d'office et de la Commission supérieure qui aura en cas de réclamation à réviser les décisions de la pre-tnivre, les surtaxes applicables en cas de déclaration inexacte. Le projet de la Commission est pins étendu que celui du gouvernement en ce qui (ujî c^rne les astfnjettis à la contribution extraordinaire. U applique celle-ci : 1' A toutes les personnes e« sociétés qui ■tccomiokssent ou ont accompli, à litre ha-latu^l ou accidentel, des opérations réputées par la loi actes de commerce ; toutes celles qui, sous une foime quelconque, prêtent ou ont prêté leur entremise moyennant rémunération à l'accomplissement d'une opération commerciale ; 3° Aux exploitants d^entreprises assujetties à la redevance proportionnelle prévue par 1 article 33 de la loi du 21 avril 1S10. La contribution extraordinaire est calculée sut la fraction du bénéfice net réalisé pendant chaque période d'imposition,, excédant le 'bénéfice normal moyen, d'après un double tarif établi ainsi qu'il suit : r°iJ^r Par^e l'excédent : Inférieure ou égale à 1/5 du bénéfice nor-5 P-c-; comprime entre 1/5 et 2/5 du P* c* ' comprise entre s/o et d/o du bénéfice normal, 15 p. c.; com-pnso entre 3r5 et 4/5 du bénéfice normal, -O p. c. ; supérieure à 4/5, 25 p. o. ; 2° Sur les fractions successives du bénéfice imposable : r Inférieures ou égales à 20,i000 francs, •) p. c. ; comprises entre 20,001 et 50,000 S \° P* °* *' „°omprâ«8 entre 50,C01 et •^ n? rf;n0r'\ P- c- > comiprises entre 300v,X)l et t)0(X,000 francs, 20 p. o. : supérieures à 500,000 francs, 2o p. c. fsl^sîtésîégpliies I^es journa.ux nous ont appris que la fa-ni!.Lc rofyaie du Monténégro, arrivé à Lyon, eue grand' peine à solder svjs première do-piinses, une poignée de bidets ûe banque seulement ayant pu être sauvée du nautrage. Ceci n'étonnera pei-sonne un peu au courant de la véritable situation dans La Che-nagora.Le. Pactole n'y a jamais coulé dans le pa~ hiis royal, et les pièces d'or constituaient un objet rarissime sur toute l'étendue delà Montagne Noire. On raconte à ce bujei quelques anecdotes typiques. Lurs du mariage de la princesse Hélène' aveu le roi d'Italie, le trousseau de la fiffe de Nikita 1er fut oommaudo à Vienne. Le moment venu, la maison viennoise demanda des garanties et, comme le Roi était preci-sément très mal en fonda à ce moment, dix citoyens de Cettigné so portèrent garants et le trousseau fut livré à l'heure dite. Ajoutons que l'affaire fut réglée à la grande satisfaction de tout le monde. Un jour, un journaliste viennois appelé à Cettigné pour affaire importante, télégraphia à son journal une information et remit au télégraphiste un billet do banque de 100 Couronnes. Il y avait beau temps qu'un fafiot dla cette valeur n'avait été remis en paiement. Aussi fut-il l'objet de la curiosité générale. Mais il no fallait pas songer à échanger le billet. Pour ne pas retarder la transmission do la dépêche, le journaliste laissa son billet entro les mains du fonctionnaire, demandant qu'on vînt Lui en faire lo change dans son hôtel situé en *ace do La poste. Quelque temps après so présenta à l'hôtel un hommo du peuple, très proprement v<-tu, qui remit l'argent. Le journaliste, très flatté de ceito attention, lui tendit une pi>.ce de dtauix cou-ronues en guise de pourboire. — Pardon, monsieur, riposta Pantt^ tin peu froissé, jo suis le ministre des finances. Le chancelier do l'Echiquier do là-bas avait tenu à accomplis lui-même l'importante mission. ^ Une autre feis, un diplomate étranger se promène on compagnie du prince Mirko aux alentours do la prison d'Etat. A l'heure du dîner, le diplomate aperçoit une longue file qui se dirige vers la prison, portant dos victuailles diverses. Etonné, il questionne le prince à ce sujet et Mirko lui répond : — En effet, ce sont les parenis c>3S prisonniers qui leur apportent le frioot. En principe, nous ne nourrissons pas les détenus, car, si nous le faisions, la moitié du pay« s'emj^res^erait de ee faire coffrer, ; COMMUNIQUÉS OFFICIELS ^ Communiqués aU^mands Berlin, 13 février. — Officiel de ce midi: Théâtre do la guerre à l'Ouest. En Flandre, après un vif duel d?ar ille-. rie, des patrouilles et de forts détachements . tio reconnaissance sont entrés dans ies po-^ sitioïis ennemies. Ils ont fait sauter effiea-3 cernent quelques mines et, au sud-est do > BoesiHghe, ils ont fait prisonniers plus de . 40 Anglais. Hier et avant-hier, l'artillerie anglaise a \ bomteanîô te, ville de Lille eu causant dee dégâts matériels sensibles. Ce t»Ba4xwae-[ mont ne nous a infligé aucune porte e4na pas oce-as-icciné de dvg&te d ordre milslaire. ( Sur notre feont, entre lo canal de La ; Bas.sço o; Arras, ainsi qu'au sud do la Somme, lo tenpa brumoux a euttavé les . opérations militaires. Au cours des combats qui se sont livrés dans la région situés au nord-ouest et à l'ouest do Viiny, nous avons fait prison-uiors au total, jusqu'au 9 février, 9 officiers et 682 hommes. Notre butin cota pi end 35 mitrailleuses, 2 mineawerfers et d'autre matériel do guerre. Notre aii.iierio a pris sous un feu violent les positions ennemies établies entre l'Oise eb Reims. Nos patrouilles ont con-; e ta té quo ce feu avait ea une bonne efiica-j cité soi- les tranchées de l'ennemi. En Champagne, au sud de Sainte-Marnè-àr-Py, n«us avons pris d'assaut les positions françaises sur une largeur d'environ | 700 mèfces et nous avons fait prisonniers • .4 officiers et 2/02 hommes. Au nord-ouest do Massiges, deux violentes a<fta<mes ennen.ies ont échoué. Les combats à l'aide de gre-.uides à mains continuent sans interruption dans la partie de notre tranchée que les Français ont occupée avant-hier à l'est de Madsons-de-Champagne.Entre la Meus© et la Moselle, nous avons au moyen de cinq explosions de mines im-por.taukiS, complètement détruit, sur une largeur do 33 à 40 mètres, les tranchées ennemies a.vancées. Vifs duels d'artillerie en Lorraine et dans les Vosges. Au 6ud de Lusse, à 1 est de Saint-Dié, rai détachement allemand est entré d'ins une partie avancée de & po^itio» françniss et a fait prisonniers plus de trente chasseurs. _ 1 l No-tra escadrilile d'aviors a jeté do nombreuses bombes sur les installations d'étapes et do chemins de fer établies par l'ennemi à La Panne et à Poperinghe. Une attaque faite par des aviateurs ennemis sur Ghistcllos, au sud d'Ostende, n'a pas occasionné do dégâts- Théâtre de la guerre à l'Est. La situation es* généralement inchangée. A l'est de Baranowitchi, deux ouvrages avancés où les Russes se maintenaient encore sur la rivo occidentale de la Czara, ont été pris d'assaut. Théâtre de la guerre dans les Balkans. Rieu de nouveau à signaler. # Berlin, 13 février. — Officiel : Cocaïne Suite à notre communiqué du 11 février relatif à la destruction de 1'„Ara-bis ' par nos torpilkitrs, nous pouvons ajouter que des const-.Pliions faites depuis eette rencontre ont établi avec certitude que le second navire anglais qui avait été atteint par une torpille, a «paiement coulé. Le nombre total des naufragés do 1',,Ara-bis" sauvés par nous comprend le commandant, le médecin du bord, un officier, un of f ici ar-m éeaei cien et 27 hommes à équipages. Sur ce nombre, le médecin diu bord et trois marins, épuisas par leur long séjour dans les flots, sont morts pendant le retour. ♦ . * * ... Vienne, 13 février. — Officiel d'Iiier : Front russe. Hier encore, nous avons repoussé de nombreux dôt.vchoments dréclâireurs russes. Les deux artilleries ont déployé une grande activité.Dans le courant de l'après-midi, nous avons été obligés d'évacuer la redoute d'avant-posto au nord-ouest de Tarnopol. Cet ouvrage, mentionné plusieurs fois déjà dans nos oommuuiqués, avait été pris, j>ar l'artillerie ennemie, sous un feu d'une violence extrême. Les Russes so sont installés dans la position abandonnée, mais, au cours de la nuit, ils en ont été expulses à la suite d'une contre-attaque et après une lutte acharnée. Front italien. Depuis quelques jours, il y a de vifs combaî-s d^artdlerio sur le front du territoire du littoral. Près de Flitsch, dans la région du Rom-bon, nos troupes ont enlevé, co matin, une position ennemie. Nous avons capturé 3 mifcrailileuses et 73 chasseurs alpins. Front du Sud-Est. A l'ouest de Tiratna, dos forces italiennes ont tenté de s'emparer, des positions enlevées par bous sur les hauteurs. Nos troupes ont repoussé toutes les attaques. Commsamqiaés des armées alliées Paris, 12 février. — Officiel do "heures!: D'après de nouveaux renseignoinents, l'attaque à la grenade que nous avons exécutée hier après-midi en Champagne, dans la région nord-est de la Bu'-te-du-Mesnel, à la suite d'nno action d'artillerie, nous a mis en possession d'environ 300 mètres do tranchées de l'ennemi. Une contre-attaque de l'ennemi, effectuée au cours de la nuit, a été complètement ropousséo. 65 prisonniers, dont un officier, sont restés entre nos mains. Nuit calme sur le reste du front. « * * Paris, 12 février. —Officiel de 23 heures: En 'Belgique, après une préparation d'artillerie assez violente, l'ennemi a, à plusieurs reprises, tenté de franchir le oanal de l'Yser à la hauteur do Steenstraete et de Het Sas. Sous le feu combiné de notre artillerie et do nos mitrailleuses, ces tentatives ont échoué. En Champagne, Vactivité de l'artillerie a été très vivo dans la région de la Butto-du-Mesnil et de Navarin. Apr.s un bomuardeu ment de plusieurs heures, l'ennemi a pu pénétrer dans un petit sailiant do nos iigi.es entre la route de Navarin et oetlo do SuLit-Souplet. Au nord-est de la Buite-du-Mesnil, l ennemi a essayé, par de nouve.ics co,i reattaques, do nous chasser des élômo..te de tronchéq occupés par nous hier ; il a ftié repoussé et nous avons continué à progresser à la grenade à l'est de ces éléments. Nous avens fait quelques prisonniers. En Argonne, vers la Four do Paris,nous avons fait sauter une contre-mine, qui a détruit le travail de mines vie 1 adversaire. Dans les Vosges, au nord do V es en-baeh, à l'est do Saint-Dié, une attaque d infanterie ennemie n'a pu aborder notre pi e-mière ligne. =v Londres, 11 février. — Officiel du quar-tiar général britannique : Em iteaférentS' eadr^it.^ explosions d0 miLcfl. Activité de Partû.erio près de Loos et près dPYpres. * * * Londres, 11 févnea-. — Officiel : Le 7 février, un détachement de recon-na.issaciice, qui revenait à N&erije, a été attaqué par des Arabes. N»os portes tôt ilvs se soTit élevées à 373 hemmess. L'eiuiemi a pCTCîu plus de 300 movts. Le 9 février, une expédition do reprér saÛitis a «irpris les Ai-aLws eti a dljinait quatre villages. Nous avons perdu oàx hommes. * * * Homo. 11 février. —• Officiel du grand: quartier général : Plusieurs renooatres dont l'issue nous a été favorabde ont eu lieu dans le Chitirzo supérieur et dans lo secteur de Santo^ Maria. Dans la zon-e de Giirz, notre artillerie a efficacernant bombardé des camps ennemis, et elle ^ «a forcé des trains qui so rendaient à San-Pieiiro à rebrousser chemin. Dans la région montagneuse du théâtre des opérations, d'abondantes chutes dfl neage so sont produites. * * + Pétrograd, Il février. — Officiel du grand état-major géiiéiïil : Dans lo seoderar de Riga-, entre La i-oute de Mitau et la Dwiua, violent d'uei dfàrtil-lerie. Nos bato'ies ont dispersé, sur différents pointe, des groupes eie travailileurs ennemis. A 5 verstes au sud^etst d^Uxkuil, nous avons observé deux explosions dlans une biUtcri© ennemie. Dans la région d'ILLuxu, nous avoiis fait sauter une mine placée sous un blockhaus allemand et nous avoits occupé l'entonnoir. D'anila région située au sud de Ljub-tsciia, à l'ouest de Minsk, une parie d un de nos régiments a executô une reoon'nais-sajico heureuse, au cours de laquelle nos sfciidmtei ont endommagé un pont que l'eai-nesai avait commencé à .Vîer sur le Niémen. Près de Czemeryu, au sud-ouest d Olyka, par une action continue de notre infanterie et de nstiro artillerie-, nous avons repoussé deux contre^taqnes succsbive® que l'ennemi avait entreprises ?après une violente préparation par ses canons db gros et. do petit caJibre. Plais au sud, nos patti'Ouillea ont exécuOj quelques reconnaissances fructueuses.Près de OebroTV, au nordv-onost do Tarnopol, l'ennemi a tenté également de reconquérir une (hauteur que nous avions confpiiso. Dans ce but, il a fait une contre-itfcaque avec des foreoa nirovériquement supérieures aux nôtres, ot il a appuyé son action par un violon4 fen d'artillerie; nous nonrs sommes néanmoins maintenus dins la position. Dépêches Diverses Stockholm, 12 février : L'Union commerciale prépare un projet en vue do l'ajoêLioration du trafic maritime entre la Suède et l'Angleterre. Elle a 1 intention de demander au Parlement de décréter la construction de grands bacs iraus-bordeors do 10>5ft0 tonnes destinés à faire un service journalier entre G* tiborg et un port anglais, qui serait éventuellement luimiu-gharn, sur l'Hambcr. Le „Dagens Nyheta" parle d'une pro* longation possible de ce service maritime au delà de Stoekhohn jusqu'à Abo. ^ » Pékin, 12 février. : Le ministre d^Angleterre à Pékin a refusé do servir & intermédiaire entre le chef des rebelles du Yunnan et Yuan-Shi-Kaï, comme celui-ci lui avait demandé. * * * Pékin, 12 février : On confirme la déclaration d'indépendance do la province de IXitschau. -Les rebelles auraient occupé Singfu, dans la province de Schensi, et prépareraient la révolte dans le Hanoi' * * ♦ Tokio, 12 février : La protestation du Japon contre les res. trictiens apportées à l'immigration japonaise aux Etats-Unis a été transmise mardi à Washington. ♦ ,* * Londres, 12t février ; Le „Times" apprend do Washington que ki retraite de M. Garrfson, ministre américain de la guerre, est considérée comme un grave échec pour lo parti démocratique. * . * • Londres, 12 février : Le Parlement discutera la semaine prochaine les mesures à prendre pour défendre l'Angleterre contre les attaques aériennes. A ce propos, le „Daily News" fait remarquer que si l'obscurieé que l'on fait occasionne des difficultés aux assaillants, olle rend î'afterrissage des aviateurs presque impossible. Il est d'avis qu'il faudrait établir, en dehors des villes et des endroits où sont édifiées des usines, des champs d'aviation qui seraient éclairés pendant la nufit. Londres, 12 lévrier ; Le banquier Pierpont Morgan est arrivé réoemmeat à Faim ou th à bord du paquebov

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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