La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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01 January 1918
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s.n. 1918, 01 January. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w08w95263z/
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...des abonnements I 1 mtn (janvier. lévrier, mar»), ir. 11.40 ; 2 »... [ lev ),lr.7.60i 1 mois (j»n*-). 3-80 ■ /a. dsntamfe» dahonnemcni sont repu* exclus* JL ^ w, fe, ftii, :»xellr.s raclait ides po»ma. -Wj ,-lamations concct liant les abonnements tloiWnt Km «*«•*>" «Mte*"*""4"' <"« *«"•■«» * !«««• ADr.VHISTRATION ET REDACTION: *'>•»ootlmno-»ux•»ie••!">»-Ho1:,IIè^8,• 31 • 0rul[0"c3- PRIX OES ANNONCES ftjiitee annonces\ la ligne, fp. 0.73. — Rdcfatnes avant les annonces, la ligne, ir. 1.75. — Corps du, journal, la ligne, ir. 7 50 — Fattt divers, la li^n». ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.bQ — Loin des Eleveurs, la ligue, Ir, 1.59. (Sureau» oo 9 a 11 nourea Eliect'98 et Àfnlnistrills] : S* £ •£ ,Wft 103 MORE8SÉE. OlRECTCUA Nos ateliers étant termes à l'occasiu 9 't?o la fete du Jour do «'An, lo journal r j paraîtra pas de-nain.- W £>■_ - l'-rJJKTC.'TT. ,liK ■ V J Lfl GUERRE |î,246° jour de guerre d'important à signaler. Mégociations de paix lioru.u, 31 décembre ; Commission austro-alieiaiande, qui de-•su* partir pour pctvograd coniuruioiiie.ii stipulations Oôaiplemciivairôs de l'annis-esk arrivée ' le dé^aibro (kfcne cette 9*1*. * * * iNSIregrad, 39 décembre : U tmroau do la presse du commissariat tb« affaires étrangères déclare do pure ia-teUioK la nouvelle doc© entrevue que les Aj •guAs allemands auraient eue avec des f*cr*nli.s< ts russes* Les événements de îùassie 7R07ZKI fEL QU'IL ES7 f* etrccp-dictaieur russe a reçu un journaliste tewçnû; ci, vraiment, n'a pas mâché ses mots pour ttj^tadre aux questions insidieuses du reporter. Vaiwrri, un bout do physionomie du matra de tfkffttrc -.a Itussio : Tir: à quatre épinglfs, TtOizki e won favori toute particulière do rogarder son In-®s4eeaiem' & travers sc9 lunettes enoefcléc3 d'or. M jAfrto lc3 cheveux loiigs; une grosse mèche, h Màaiâr do Napoléon, lui retombe sur lo front. Un •m légèrement crochu et uue barblohc ébouriffer AhMeiu h son (acie^ ' l'aspect d'un casse-noiâcUo. tftet son extérieur produit I impression d un houtmo «uni rorgogno et pourvu d une bonue doso de raj-iiwiaeoté. Gomme lo journal fsto se rappelait avoir r» ^uoiquo pnrt cc.te fête particulière, notoirement vu boulevard Montparnasse, à Paris, au Café delà tttoade, Trotzki lui répondit : — TTcst bien possible. J ni habité Paris n^soz ^•gtemp et ^êmc j'en ni été expulsé par Malvy. K «t»*nau la Franco et jo l'adiniro ; jalmirceon £***. science, ea culture, mais j'abhorre la po- française. » Akérdant ensuite la question de la paix et l'at-•tWc des Alliés, Trotzki dit, en résumé : — Je ne pense pas que le erSno de Jiloyd Gcorgo r'plm» dur que celui du général Krasnovr, quo mis fi l'otabre. Ce mmiu encore, Krasnow no ÉltoH que par ^alédine ot Kornilow : or, il ne m a ' *46* qu'uno demi heure pour retourner SA menta-Jb-\ comme uue peau do lapin. Croyez-moi, nous W*"'' parfaitement antié contre vos gouVerne-*M<!| rîipi {artistes. .Si aj.r, deux mois do notre fn^jMigttndo pacifiste, nous no parvenons pas t\ Iwtq cT»ser la guerre mondiale, nous commcaoo-v.«m HOtro guerro à nous, une guerro sociale, des fÉMmurs de laquelle la bourgcoiôio no se fait pas Ia mindro idée. En liussic, les bofèhovlstea sont 3^ if parti vraiment populaire. Les- socialistes rê- fjftd*4ipf.naircs et le3 socialistes démocrates, tout \ÎHùA bien que les socialistes internationaux, ne ^ÉfillHifctit que fles groupes d'intellectuels,des étftts-mH&m nnns année. 11 y a incontestablement parmi <+k tk*> itotnme3 de velcur: ceux-lA, soront les bion-rtBrn., dntis no3 rangs, s-'ils adoptent notro programme-. Mais c'est nous qui sôm.nes les seuls à comp-fer cm Russie, en ce montent : les seuls, vous m en-les seuls maîtres, I03 seuls capables de faire it' îa ItuSsic ce qu'il nous plaît. > M:;Ograd, SO d mbre : l'Agence. Télégraphique : — On télégramme adressé pat ls gouver. ç*aaf. d'o Paris h la mission militaire frtn- 1 mt front roumniu a été iuierccaitj le lii ^f^mbre II dOniio à la mission I ordio toniir ©n t^Lattons étroites avec l^ lîada tmhrfhniejjnc et do s'cl'l'orcer par tous lea jMycins de ramener ù no pas conclure Lt F tns Passoîitiinjnt des Allies. La mis. devra on outre donner son aj^p.ui aiux •t^ftoisTncs politiques lôcttttk ayant à leur |K*gpflftt)me la continuation de la résistance ^ le frcVnt roumain. En collaborant étroî-avec les administrations locales ru-•Éwttfttïrit eréôcs a<u front russe, elle ttfier-^ttcrû empêcher la conclusion d'un armis-l&t> il L'c^ibt do retarder les préparatifs que ia» Allemands font on vu© d'une campagne %) printemps sur le front à l'Ouest, la Jfcwtfion devant alors se i/r<5sentcr plus h jnfffeAtftg© de l'Entente pour la conclusion Jfwuo paix générale. Le gouvernementfra;Ii-ptoz fcaJculo que les troupes ©ukrainiennes Cn mestKro de tenir sur le front rou-d'Otre ma.tre-s^?^ de la région du &èt*4 Un© mi-sion spéciale, composée d'offi-•éth l'rançais, sera instituée et chargé© de jj^twvoir aux besoins du front sud>-ouCst on vtible et en vivres et ojijportora dc-s ■Jftnrf: spéciaux à la foumïOaro de 100,000 d© blé au:x cosaques. L© télégramme avise ta mission que 1^ Qh|««ains poursuivent• Jlévrensèment la con-épxaon d'un armistice : la forme donnée à avis donne à penser quo les Allits ont •*n ofttvré on secret pour amener .es Jtou» entamer lns négociations d'une paix nuis à les rompre par la suite ►Iwvi quelque prétexte. La d'pêch© dit en-que les ambulances c' les services anglais ont reçu de Londres i'or-'^rt: de so retirer du front à l'Est Malgré d'assez nombreuses lacur.es, lo tA-^acaiumo du gouvernement français fournit pteuve que les Alliés font l'impossible faire échouer les efforts faits en faveur % la pftis par lo gouve-nemenf cKmosra-fc*° ^et la Jl.'ttl.i oukrainienno-fl'Uttitudo arrogante des généraux français «à coïiiposOnt te mission fera l'objet des de représailles ïes plus sévères : «o tarderont paa à sTapercevoir qti-iis or> Russie et- non en Afrique* * 4 tlQlol. 29 (Técembro : «i vient o'arriver ici une information qui 'S^wi't singulièrement les rodomontac^s du français M. Piohon et le.idimons-ttî-'i»n.s belliqueuses dont l'&ho parviont <fAreêiir,nc. On assure, on effet, que des •jS-i- ts nc;râdit6s par la France et l'Angle-font uno a'Jive propagande auprè' des étrangères de la Russie ponr a,uionor à roïoablor d'efforts en vue leur iodépen^acc. La d';'.l'^!:on dp rOtikraine, qui est do passago i gtiek-'•Vf, reçoit do Kicf la nouvelle qno dos •£K' ' des gouvernements anglais et fran-i!5'q «nt fait savoir au. secrétariat général «iVatiwon quo les_ AIHéa étaient. pi-f,|s à i>wa.aître l'Oulvraine eomme Eiflt Souve-et à lui fournir dos armes m des nra. h condition qu'elle s'engage à corv-li gperre contre l'Autriclio et l'Aile. •**>-* . et à rompre avec le gouvernement «osim.iliçte. Le secrétariat général les a •vH'r:o d,;r répondre au\ gouvernements de et de Paris qu'il n'est disposé à e^vlro aucun engagement dans cet ordre s? volonté étant de garder la plus k >?• '"^'î^ndance entre les doux grem->T»9 bel livrants. i^iilrcs. 30 (l'cembro : "«r .Diria(le 1)6 f^'rograd au „Mormng — Depuis jeudi, la r routière rnsso cet i«80a «nx sujets anglais ct américains. fftrogtfiâ, .10 déce'œiîre : l'Agence TelfgraphiquO : * wêict r-r:tif à la nàtionalisatiion I ion des Vanques annonce la cr'attoa d'une banne qu<3 populaire uni itio et dit : — Uaus l'intérêt d'une organisât on <qui-5S» table de la fortune publique, en vue do «e.ti-3 fia aux spéculations dje Laaqxtes et de àoustrairo drtiuiiivenieut les classa ou- 1 vrièreà et raralei aux manœuvré» di^ gr s <• c.vin tu listes et dos banques qui lo. cxiloi- < tem, dtvus lo but enfin de confluer ua ® organisnio véritablement soucieux de i'iufc- « ret d©3 classe» d^pO-8-d e^f 1© Comit oxé-outif centrai d.crei© la mo-iapo i^tuon d L at — d© toutes les institutions bancaires. Lea • ixinquc8 par actions o ie® m.iisoi.s de ban-IX que privées eustam aotue;leweut te uni liquidées ct fonuues dans une lJaniue xNa-i de tu>aalo» qm en reprendra 1 actif et lo l^as-ne " sif ; un d-Cr2t s^téial réglera les uiod.iiit s mis- 040 celtc ftisiou. i-e oonseii do la iiun.tn<J Cct, Nat ouale es« chargé jn,*iu a nouvel oiul© e d© 1 administration ues allaircs do ©-s biin-ques et garantit pleinement 1a sauvegarde des ini^rCts de leurs peits clients. niât * * • 1(1_ Berne, 30 d cembre : 1 Du liuroau ouwrainion en Suisse ; ^ .— Dans les cercles politiques tartares et roumaine d© t^riinco, il est boiucoap que^ ( lion en ce moment d tui projet te.niant a la constitution di uu grand J.tat f d ta.if qui serait dénomme Et-its libres Co la mer Nuire et cou» prendrait, dans 1 id © as pro-moeurs du projet, i Ounrame, la IXouiua-Vour Q^e» 1,4 Bessarabie, la Géorgie, lo Koubun, >ri«r. ^run«c e. le fc^ruoire ues cjsaques- du 1 j de L'on. Odessa serait la .©api.ale du niKi^el ! o;zki lôiat. Le projet ©sti accaeilli avec ©îituou-i in si.isin© en Uukrain©, où 1 on va jusqu'à d or. prévoir 1 accession ne la Bulgarie ct ù© la °'T'1 Turquie à la nouvelle eoai'.d ration. Un * rifL-o . * sctio «tDOxhoèm, 30 do^embre : nitmo l^o liuraau ouivrauuoa d'informations de m*- Stociiholui, qui est on rapport* avec lo se- avoir cré^tiriat filerai do l'Oititaino, n.i.ionco qmy itnent j0 ^r,uliro général pour le ravi ta iili ©aient, a Al. ISiico.as Kovnbvsla, a adtcsv à t > îs jasez k® «oftW d approvi âonnemeni* da 1 Ou- ivj'vy. kraino uno cirCul^ro leur înterli^nt den- c0on porter sans autorisation des cienr£es ai'- a po- ineato.ires et des soiûenccs. L© gouverne-iuo.it u© Pctrojraxî a sollicita l'autorisation 1 at" d importer des semences. Le secru-aire g^-nô- ,or„ rai a pos'i comme condition qu il l airnisse quo 08 campansa*tiK>4is et qu© les i>i inisati^a.s r no maximalisres »e s'immist^nt p»as dans los îmiv- affaires d© l'Onknîine. euta- >n * ♦ nous Berlin, 31 drecminc : eruc j)0 jn ,,-Gazet e de l'Ail magne du Nord -tro Une d b cjation li ilandïiisM co'ttijuoia t leaoo- lo ïnini^e d'état Itjeît, lo pr fos.-tôur KibU des 01 lo d*irecteur borio, arrive hier ici, a ("t- pas ro;uo par lo ehnnce'iar de l'Km j tire &ont si9tail lo pot t iirî d'Et t 'le 1 aron î3 ré- van dr-n I«uS ' iic. Elle leur a rcir.i au lout n<tm du Sénat finlandais tin© adresse s '1 - no citant du gouvcrn ment . allemand l-i r- c ,i tflts: naissance de l'aivtorittinie do la Fii^IAndf^ ei bien- ressortir tonte l'itiip :rtlnce qu il y '«am* a l^ulr e'i° à obtenir Catto re •oana-iss juCs omp- «le. l'Allemagne, à laquelle l'attachant les n ea- Irons puissants d'une commuuautâ de civi* faire tisafeiOn et dint'r'is. Le chancèl-er do l'Empire a répondu qno le gouvcrncmont et la nation allciniiidy trOtivônb fort l'îgilitnes les aspirations da c peupl© finlandais, auqttol ils réciiiroquent i leur R'mpathie, mais qno li recori'i &■> mCo 1 de l'ar.t moinio de la I-lnlande par 1 Al'c '. magn© est subordonnée à 1 accord qt\t in- ra/lï ( ' avec le gouvernement tu§*c, t a.veo lequel l'AlVc-unguc négocie ^n co mo- ' ment la pair. Cet accord, en c nui con- 0 . cerne La. Finlande, est d'auta; t |.lus vi*ai-ml's" semblaiblo que M. Trotzki, ministre des f |ÎVUX faire» ^tranpf^es et d'Jécrtté ru^so r Brest , ejr Litowsk, a fait savoir it la d 1 g^.ii >n aie. "ncc rtia?îuk> que son gonverncjm.'-nt dtnil çlis(K).sô <\ r^.; exaucer les vœux de la Finlande dès qu i s lui seraient officiellement transmis. lier- * "lls" r^t cgi-ad, SO d'ceîubre : iciUe l'o m''me que les banques de P/trograd ^7.'" l©"i Iwîques <di3 Moscou ont Hb fermées. * ^ On annonco qu'un gouvernement nuto- ç. nome s'est constitué au Turkestan. ision f nnes Porrograd, 81 d'cembrc : Un iournal du soir annonce que M. Oo- 1 , " romjrkine, ancien 'président du Conseil, sa femme et son gendre ont 6î6 assassinée • | a r °tl* des malfaiteur^ dans leur maison d© cam-at on Pn^nc sit^ dans le Caucase, des " ^ 1000 Le trône de Pologne : 163 con- Le président du ministère polonais, SI. Kucîiar-à zcw8ki, a accordé un.entretien i un collaborateur on£ do la c Gazette de Voss 5, et lui a fait quelques fjjou- déclarations intérc^sanfêB. Tout d'abord, M. Kuchar-• . zevrski s'est félicité d'avoir rencontré riiez loo par-P* x ties Intéressées hne .bonne volonté évidente i\ .a lmet->;uuc tro jc délégué polonais t la table dc3 délibérations en- (ju Congrès do ja paix, h Drcst-Litovsk, ce qui, *à 'iccS son avis, crée un précédent d'une Importance capitale, l'or- Pat-sant onsuito L la question si délictito de là représentation des minorités en Tologne, lo minls-3 tA-* tro qt'O lo gouvernement est aniinô d'un a^[>rit it'nit démocratique, conscient des nécessités do 1 ncure ' i)ré<«ento, ct qu'il s'est fait la compréhension la plus 3 libérale de ses devoirs envers les minoritée. La sl-veur tuntion touto spéciale do la Lithuanio C3t l'objet de >Cra- tous 6C3 soins. Quant à la question juive, qui a nn©. son Importanco en Pologne, lo gouvernement n'hé-i^ais sitera pas ft proclamer l'égalité des citoyens dovant (|og la loi, quelles quo 6oiont lcor origine ou leurs . croyances: le3 juifs soront traités eur lo mémo pied que les autres citoyens, et jouiront d'une entière 3 indépendance, la liberté des langues leur étant acquise.En ce qui concerne l'occupation du trône de la Pologne, M. Kucharzewski s'e*t exprimé comme suit : t qui — La situation actuelle exigo quo la question de s du la Conronno soit résolue h bref délai. Nous y tra-Ons- vaillons nvec ardeur et espérons aboutir bientôt. Je rient n0 V0llx P08' ftn cç^c Innli^rc> anticiper sur les événe-de- Iuc.nt8- Jc Puis ^pendant vous assurer d'ores et 1 5 déjà que lo peuple est absolumont unanime A dire .'\Je~ qu'aucun membre de la haute noblesso polonaise > ©es n'a la moindro chanco d'être élu souverain du nou-[)0llr veau récime. La perspective do la réunion do la Vue 1 ologno à la Galicle cous impose une solution en -t'On fsvonr de la dynastie "dès Habsbourg. L'union per- , œk- sonnelle avec 1 empereur Charles, qui est extrême-do - inCn^ sympathique aux Polonais, compte do nom-i-in brCnS Partisans dans 008 'angs, mais il oxistc sans conteste une majorité en faveur d'un royaume au- ' tonome de Pologne avec, comme chcî couronné, un î à archiduc autrichien. Lo dernier mot, évidemment, uve- appartiendra nu Parlement polonais, qui décidera j mil. dans l'entièrcté de sa prérogative. Con- nllondant que la paix 6oit conclue, il ne ^.île- noU3 rcst6 qn'à Pr6POrer los voies pour l'mîtion lient d Ûn *erft,,d .conseil d'Etat, qui s'attflcliera L résou- 1 ' dro Ja" question du droit électoral quo nous désirons 5 a aussi démocradque et égalilairo quo possible. Mais dp il^ne nous sera pa^ possible d'ajourner l'élection ) a d un souverain jusqu'à co que la quostion électorale j rdr© soit résolue. Les Polonais seront appelés aux urno3 plus pour choisir leur roi, et le choix populaire sera I rou- ^oum'8 ensuite à l'agrément du Parlement polonais, issu du suffrage universel. > i Interrogé eur l'avenir du royaumo de Pologne, ( M. Kueliarzcwski a dit qu'il ne sera pas possible d assurer 1 indépendant économique ct financière 1 nng du royaume dans un avenir rapproché. i — Il n'est l(as possible, dit-il, de faire de notre 1 pays un Etat isolé, son industrie et son ngrlculture étant dépendantes de l'étranger. Economiquement ' et financièrement, nous nous trouverons dan3 i'obll- 1 galton do nous appuyer sur le3 Puissance* cen- 1 traies et, particulièrement, sur l'Allemagne. C'&st h £ inn mfi ^on,dltl,onls «etilcmcnt que nous pourrons nous I •ion maintenir ti la liûutcur de la situation. > . j JL,a guerre navale 0 l'a ris, SO dHcem!ne ; t Lo grand va^xsur anglais City of Dor-môlS^, fct éciiou^ pr4s c*© liiest a^rès s êtr© c:Ur^ ea oollUion aveo lo \^Ltear „ll?ii- - dec" ; sa pr^euuso*c'-rg'ison est èntâeremeht 1 ànéantic. Un© partie de l'équ'uia^e a pn - tire sauvée. * * • t Copenhague, 30 d combi-e : d Le vaj.ear diinois ,,llckla" a p« 'i au i- cours d'un vbjago d^ ^Itissine à Nazies, j ,t On n'a pu sauvër qiio quatro Iioniin s de j i- l%uipag© ; le capilaine et les treize a titres J j matelots ont p«'ri. s I-o vapeur danois „Aj'ax'', qui faisait ,o route 'eair- 1 Espagne cl son port d'ail: o'ie, e a <'to coulô : quatfe hommes do son 'Mui- i- page ont étô sauv«Ss; les autres om pôti. LES ÉT ATS-UN13 ET LA HOuLAiiDE Lo cuirassé néerlandais uTroinp„ (lo nom du célèbre uni.ira est arrivé en Hollandë. après une longue croisière. Parli do Colon, t il jeta l'ancre à New-York au dôbut de no-^ \embro et reprît lo large après, une dizaine de jours de 'mouillage. L'équipage sVl ex-. primé comme suit au sujet do ses aventures u à New-York et des constatations qu'il lui a ;r cté donné de faire dans ce port : )■ — Trente-cinq navires de la llotto mar- i- eliandc hollandaise se trouvaient en ce mo-, ment à 1 ancre Sur la rivière Ilndson. Pour diverses raisons, ils avaient rallié ' w-York . dans le courant des derniers mois. Mais, sans aucune distinction d espèce, sans rai.-on pé-l" reuiptoiro et sans explication ultérieure même, ils étaient retenus au port par le a gouvernement américain. Pariai eux, il s'en trouvait (jui n'étaient entrés en rade que pour y débarquer des passagers, étnrtta encore suffisamment pourvus de cliarbôn pour reprendro immédiat*ment la mer. Mais l'au-lc torisntion leur en fut refusée. Et cependant >- ia cargaison do nombro d'entre ces navires o ^e composait uniquoniont de produits i.esti-t, nés à ia Commission for Relief en lîclgi-vj que; d'autres n'étaient charges quo de blé t_ à dôstin'îî ron dit gouvernement liollaîuîais, de vivres pour le peuple hollandais f.esté ncu-tro. Mais aucun navire n obtint l'autorisation d>» lever l'ancre. % Aus.ntôt que le cuirassé fTromp„ se fut a amarré à la hauteur de la 9Go rue, sur la &- rivière Hudson, quatre pelils vaisseau^ do ?£ guerro des Alliés vinrent jeter l'ancre dans i,s son voisinage : doux. ônglâi3 à l'avant, neux ^ hiAéric.'iins derrière nous. Uno imposante garde d honneur, en vérité! Kl. étiat allés à terre, nous apprîmes que c'était hV une simple mesure de précaution en vue d'em-7 pêcher le vaisseau de li>rne do libérer de force les navires do la llotto marchande hcl-t landaise... ■h lOntrct nlps, lo '"Troîup, avait reyil le charbon de soute commandé par lui, ainsi 3_ qu© les approvisionncmtii!-. Nous (:iar.;i;t-mes, en outre, envirbn 80 tonnes de plu !l ques d acier dv -linécs aux réparations r ,u nos vieux cuirassés. Sur les quais de î<o\\--York s»- trouvaient encore, prêtes à ctro ii- cmnarqii.-e-:, de nombreuses .hiiirailletisos et Di dv-s. cartouçhca pour notre arm e, ac.iiiis< y et payées par notre gouverne'.nMit, et c>ul aQ élah'ui tl'dtic devenues sa pleine et .ui.'-ro ,s' propriété ; mais l'Amérique refusa do les laisser partir. La mOrnt' défense d'exporta-x lion frappo les nombreux diar.em ts de blé embarques pour compte du gpnvcrnfcmcnt '0, néerluiidais, a- quis ci payés tfar llti, et qui, lo a_ l'heurç aCta.Mie, pourrissent dans les n;l-la vires et les allèges. Les pertes que la H>>1-U lande snn'ta jje ce ch l approchent sen -ible-ep ment -du moottftit d'un emprunt de gu ri*e. 1 t le cîiU .ro ûbi millior.Jr i rdus s'ai-eroît ^ de jour en jour.,. LA LIBERTÉ DES iViERS °" l>es lo'ît Mtr.Sj soucieux de s'éclairer s-r U "* p 'i i :ue de l'avenir, nous deman ;.nt c qm* " c'l:■■!, nu j.;Sie, que lu liberté de- mi« --^ 'lorit* j i arien t tout à la Fois ps Pdlssanccs 'u eenffnl-s, 1 s i:t:its-Uni> c: le Samt-^i-go lui-m-uu:.* frt#hS avons cru ilevoir rép ' 'litie cariosii.' si r.aturelîe. Pour le faire,* niais nous sommes ai.l's, d'une part., dc.-> travaux .juridiques, not.iiâninnt do Veux da M. E N'ys, le savant jnrisinmsuK •. inem-^ bre de la Cour pcrmaneriic â'.trbifri^e*; et, d'autre i>«'irt. dé rcn->ei^nenients cm ru-i('s .. . l'hisi.oiiQ politj juif et A pr géo ^anhie. Aucun tics Etats f ciligé^intè n'ayant ïchdu public l exposa officiel de- la' ta;on ci' et il entend apr liqner i prucipe la jibci i ; 0m (}G^ il- est entïndu que lc3 qu-riqucR 5a' ]:r <■ sions quo nous donnons plu> loin Vi t soukatiCTit pddr but de fi :cr les id'es, en ^ altëfiaant mietrx, ct n'ont ici d'auti ]>ort' ■ 'Vie colle de con/eciurcs pasoiuoîUs appuyée; s.ir Ï2S bases solides de Phistoircj uetamriTtnt, an Sa et des 'ÇlianL'e.rieiiis ovàe-n"s par la guerre sous-tfiarjne dans ies po-• if ions acquises d© certaine grande juis-sâncc maritim©, elles* ont pour elles de j>a-r- raîne le pins en accord tve'; ce que l'on ir doit pr'-slimer comme idéal . ié^iiiiho des na-lions eu gcn'cal. Eu outre, faisons tfMir->lf[ fi»er que le> itftér&sSéfi a'aya.u cu\i(Juë ;t* la li!i*ert' d&s mers en temps de paix — en 1S vue de rétablissurii nt d'il t. r^rtne nornial •à pins lîb^-ral, lîits ,ai?»o c-f ptuc courte.s -- e. nos o\j L cation s sont li mi t'es à la même la période. s- * » •it . , f * + A 1 origine, on trout© qtio quelques piû- pies s*étaient arrogé une sorte de supré-... matie maritime. Au XVIe siècle, les Perle tagnis et les Esijagnols prétendaient -aa h droit d'intei-dir la route do certaines ré-•j- gions fortunées, la* Côt© des Epiccs, ©Le.. nt qu'ils avaient découvertes. Les Hollandais eurent bien des .combats à sont air pour ^ s'ouvrir li'ircsmcnt la mer des Ind> s .;Hen-c taies. Egalement à celte époque lO'intiirie, les Anglais affirmaient leur droit exclusif de pêche dans les "mers et le long des trois : ïloyaumes à moins d'un© autorisation Annale tionnée par paiement dr'uu© taxe, qui, fré- qucmnient, ^ait m&mo Qacore refusé© p.ir '® gouvernement. En i630, le Sénat vénitien, cj en raison de ses prétentions sur PAcîiiati-r0 qu©, ovigea que la secur de l'hilippe IV, 50 roi e'Espagne, fût transportée de Kaples à i- Trie?le &lir nrte galère nationale de Venise, la En 1821, un décret d'Alexandre ter, de n Russie, interdisait aux étrangers 1a pêche v- depuis 10 déjroit de Behring jusqu'au £>le ^ degré de latitude nord à uno distance de l3 100 mille anglais du continent asiatique, i- dont les ©aux étaient considérées comme n mer russ©. Mais de telles exigences lisaient f, trop les autres Etats. Et, par réaction, t>£ a fit place la revendication du droit à la na- vigation libr© on haute mer. On reconnut n toutefois, aux payé littoraux le droit ct le a. devoir (/user des moyens qui leur scnilie-13 raient bons, afin d'établir librement lear 3 protection du côté d© 1$ mer. ..17Etat ri-n verain doit remplir des devoiis envers les lo antres membres de la société des Etats, dit 3 E. N^s, et L'accomplissement de ct?s de-a voir.s edge Pétalylisscment d'Une zone maritime (anciennement une portée de canon) où son autorité 6oit dominants. le En 1801, l'Institut de droit international 9 adopta la résolution suivante : ,,L/Etat a un droit de souveraineté Sur nn© zone de 0 la mer. Cette zone porte le nom de mer *itloralo (ot non pas erronément : eaux ter-ritorinl^a ou mer tenitoriale). L'étendue généralement adoptée est d© 8 milles marins, \ soit G,550 mètres, sauf exception pour oar- 1 tains^ Etats. (L'Angleterre, au préjudice de la p'che des outre» Etais, aurait voulu ! doubler cette zone, ©t la Hollande, pour son eompt , la tripier !)" T^le est aujourd'hui 1 étendue do la zone sur laquelle règne- 1 autorité c'e l'Etat. Néanmoins, tout» or- le* ports, généralement, sont accessibles à rès toue les navires. Des mesures spécial a5 •;|i- concerlient les navires de guerre, mais nous ont a avon> pas à nous en occuper io-. pu La haute mer, elle, n'est pas soumiso h l e îpiro au droit. Elle ne peut touil or sous la police, la supr matie, 1 empire d'un ou de plusieurs Eta s, à caus© de 1 égalité au jur'dujuo des membres» de la sooii'té înter-les. nationale, dit E. Nys. ouvrons à ce pr©-de pos une parenthèse pour relever une ©rreui très dont ceriains messages r "cents ont donne des exemples. ,,C'est à tort, dit lo juns-sait couôid e iUvier, qu on dit parfois la mer î'ie, commune à tous ies Etats. La commuûaut. ]ui- mij)liqueraife une domination collective do toi.s les Etats, ou du mjms des Etats mari, îmos, ce qui serait aussi contraire à la DE. riotion de la Liberté qu à la réaLtô des 10111 faits." Les coris'*queri'ces d© la liberté des ndo uiers so manilesient en temps do paix par ton, 1 r de ia navigation, d© la pèche, de v°- l immersion deâ calley télégraplii jues. Etant uue donné cet état de choses en lait et en (trou, on ne voit pas, au premier abord, quelles ^ int les prétendons de^ intéressés. Quoi usi doue le point de vue commercial, 1 iijal ao-' lar- tuel envisagé à la fois par les Puissances mo -o.itraies, le3 Etats-Unis et la Saint-i>iègo 1 our t'onvaie nous le disions, nous ne savons °i'k rien a a juste des interprétations re3peotives an.f des 1 c'i.U'raus; mais nous pouvons ôsquis-ure 1 ratiqueniâtit, iout nu moins en ixame, " ie ^ idéal juriàiquo de l'ensemble des Puis-s'eu sances. qu • • * * ' »- ui droit, personne ne nie plus le prin-our c^)3 liberté des mers; mais, en fait, l'jj'i i-eriaincs puissances 83 sont établies dans ires ^ "s positions stratégiques dont le maintien ,3tj. est- une menace constamment suspendue sur •1-rj. cette lii.'crtû. L'Angleterre, noaimment, us© blô m une d intimidation. La%Pran e a souve *t , de eu l'occasion de s en apercevoir dam» les H>u- t: i " s coloniaux. Un exemple: c est Fa-isa* choda, enlevé par la diplomatie anglaise au f coiônel Maiehand, soldat rie la France, vic-• l'a u'!LV-:- °a campdgne l Qu arriverait-il de Ll0 ia navigation dan* la Manche le jour où la ans ,Cran !e-i3r©tâgiio pdûrrait conserver à Ca-cux iais le pied qù'el.o y a mis 7 Ancienno-into meut d j , j r l'auior'tié quelle y avait 8 j i i v:, ii M-mêho éta t- dénommé© ,,canal anglais '. Les Anglais seraient ies ma.très c,rj1e itu irafic maritime dure la mer du Nord et jlcj' 1 Ail in l'jii.:, ot aveo le contin'-ut. Calais et le Nord (>c la France devront donc ciré le ovacu s par eux, eomme première condition insi d internationalité du canal. Question très v ■ importante pour la I ôl^iqu®, no animent, l:1:; ci a laquelle so rattache le sort d'Anvers terre ; ;aIor,né de canons laN rontb* Otro c'es lnf-rS* Q'est d abdrd C.i'irâliar, cburonne d Uii fort dominant de j lus de 400 mètres i6,r, ies lo kilorn ues de d troit de la Médiier-qui ran« '. ,.11 u Ci; pas admissible, diSîiit» r'?-i iv ( (.' >]u;c;! un , jîiuimil anglais hu-m me, qu'à ies .a L'onf.rence ..e ia paix PÀngloi.. rre di-tende lf pv nçipe d^.s nationalités si elle t "'es pas (ii-po-e, b.t't la pai\- conclue, de |. 1 c il t aii«r.nt.ic à 1 ' l'a s, Siii- (,a'. l\ riîme laaitc, c'est Malic, si nten [liée H,»l_ ci s"ïitiii .le près t!es dctrditfe cuire la hi-ble- le e: l'A ri.u '. où veille La Val t. , tor-Ti'e. inidfî'îie place ch guerrô anglaise depuis ru'1 I. .o. Cet Ad eu, Mie mari, une, au pied do rochers cbûrôiuv'cs de citaut' h^ris-^ es do canO::» anglais deptits t'u san. lace à la Sohialis britannique de l.Afriiuo e 11 iadeiUale, pr-tes eriôetrtDie à Ult>qi\cr au sud que ;.i mer Koùge. Au nord do ce long corri-; — dor de la rouie des Indes, c'est le canal de ùecs Suez, dont la sftùà.ïtin internationale de-\rait être l'objet d'tthe révision. Inan^ïuï» elre^ m 180:i, la possession de cette porte îuiiri-'•îe, ;irie était envi-'e p.ir le* Angla s, qni, «"-i ris de.-> ;-.'ètre oppos s de toutes leurs î reers à cette à •• cntrepr.sï française au d'bnt, cherchaient, à lem- obtenir, en 1S7Ô, une situation pt'épondô-et, iv.u e en acftètarit hu kwSdîve * t'ridctté ie.> ^ à i77,(K; > «actions du canal. Mais, en is.-^, une convenlion conclue à ÏX*ildiTv m '.raiL lù -ait, lo canal* Il est oiivei*. ci. tout i -thps î il ux navires do tous las Elats et n • peut lert- ";re mis en état de- bldbus; aucfm acte qne-^ d liod-hié ne P-ut y t?;rC accompli, ni (fans oi t ses por(s d'accès, ni dans 'nu ravdn de en in!' -, et'. En réaliie, la siluation do )rt'- rÀftg cterre en Egype rend c-os garanties ap- îïlsitfffeîtftfes au res c dc l'Murôpe. Que for.t, 'ire; ailleurs, los' Anglav-', sur le tris! • rae-her de i.-ac- Saiuie-îiélène V !>©• cette ^le, Sitir'e jiiSte au Vo- l iiliju do l'échevcau dos lignes .de navigâ-lion entre l'Europo ct l'Afrique du Sud, il? l'a- surveillent la ront© du Cap, etc., etc. l'on Le car.al de Panama Cgâ.lement devrait , na- clic l'objet de garanties mat^rk-iles de n-u-uar- tràlisatioii et d i n.tcrn a 11 onaf L; a t i on. En Iva-' que rôp'e, il faudrait assurer rintr-rriationalisa-- en "t'ion de l'incomparalile ville Coinmciv-anto de mal Saî miqno, etc., etc. i — Rappelons un cas où la Bplgîqtie fût vie-iême tiîue d'un© négation de la l bert'- des mer-.. C'était en 1722; l'Escaut, était fermé, aa profit des Hollandais. L'empereur Charles VI fin- (^ctroya h cîes armateurs ostendais le droit-pré- do faire des expéditions aux Inde.'s -©ricaner- talcs. Le gouvernement néerlandais s'opposa -aa do toute- ses t.-rces à l'entreprise. Te lon-rô- gues polémiques s'engagèrent entro les i>o-eic.. lémiste^ belges et- hollandais; différents gou-ôiais \crnemcnts so prononcèrent contre nous, et )our justice nous fut refusée. :ieu- ♦ * * Ane, La lilierté des me"s s'entend aussi de .usif quêtions relatives à l'organiealion du do-rois maino maritime, comme nous en avons dit m©- un mot plus haut à propos de la pêche et fré- à© la poso des cables; ilçfaut y ajouter r 1g l'assistance et le sauvetage en mor, les pha-tien, r'8, les signaux et. les routes, les quaraiL. Liti- laines et autre^ mesures de polie© sanitaire. IV, On range parmi les entraves au principe s à de la liberté des mer3 les droit# de survciL lise, lance Suprême qu© s'est arrogés l'Angle-de t irre par les conditions de réglementation ïclie des 30j,003 kilomètres d© câbles, formant le Ole toUil dos ltgnes de télégraphie sous-marine de du globe. Elle impose aux concessionnaires que, des grandes compagnies télégraphiques cer-nme laines conditions qui les placent sous la icrit déjpendanco gouvernementale : les employAs , b'* doivent êtro anglais; les fils télégraphiques na- n© peuvent passer sous le contrôle d'aucun nut gouvernement étranger, etc., etc. t le » * • ble- Cotte esquisse très sommaire *d'e la sitaru lear tion générale des sujétions et servitudes ri- maritimes suffit à faire comprendre ce qu'il les faut entendre par liberté des mers. Voici , dit déjà longtemps, un Jurisconsulte avait .de-de- vancé les faits et tracé la route avec un ma- esprit de justice et de courtoisie remar-on) quabie : ,,Uno nation qui veut s'arroger sans titj?3 un droit exclusif 6iir la nier et mal le soutenir par Ta force, disait-il, fait in-t a jure à toutes les autres nations, dont ello de viole le droit commun, et toutes sont fon-mer dées à so réunir contre elle pour la répri-ter- mer î'' Comment ces réformes et dans quolle gé- mesure seront-elles réalisables 9 Ce sera la tns, tache des diplomates de reprendre la ques-oar- rioç m\ point où l'aurrat laissée los or. da mées de torro et de mer fi l'ouTortare dç^ •ulq nt^oclations de i»alx^ I COMMUNIQUÉS OFFICIELS VJ*' « H a H V*»*" ■ NJ U j IMH Xlb A da, Commimiqués des Puissaccei Centrales. t( [>US 1, Berlin, 81 décembre. — Officiel de ce midi : n 1er Théâtre de la guerre à l'Ouest. un Arm ces du fell-mar^chal prince héritier P Uté Rapptoo.it do Baviye : n ter- &oui ta protection d'une forte canonnade, 6 »ro. des détachements anglais ont prononcé ime a eui attaque au nord du chemin de 1er 13oe- c îne singue-Stad-en. Celles de nos troupes qui ns- occupent los entoomoirs los ont repoussas nor ot t'ait quelques prisonniicis. Près d© Le e laere, l'artillerie ennemie a augmenta tou<e cie , la journée l iniens.tj de son leu. Violeuts na. comuats de lance-m-m^ près d liulluck «. t la do Lcns. Au nord de Cràincourt, noiLs des avons repoussé uno attaque ennemie ■ par des des corps à corps. par Apr s uno préparation minut.cuse, des [ de troupes d assaut du Hanovre, d Ulueubourg ant et au iirun-swiek ont prononcé une attaque 1 ou, au sud de Alarcoing et se soni emparée, lies des tranchées anglaises da première ligne, i "Obi Au nord de La Vucquer e, des Ijabiiilons no-' rhénans ont pris d assaut des pariies d uno ces position britannique. CrAco à d.s contro- 0 1 attaques réitérées et meurtrières, 1 ennemi a > ons réussi à reprendre par îeLement le terrain ( ve> perdu. Nous avons t'ait prisonniers lo ofii-ns- cier3 et 365 sollats. ti©, Arm-es chi prince héritier allemand : lis- Sur la rwe occilon.ale de la Meuse ot des deux côtés d'Uracs, canonnades plus , violentes. ; :1Q. Arnivcs du fcld-maréchal duc Albrcdit do ; ait*, Wurtemberg : ans Sur les Hauts, de Meuse, des engagements ;4en entre d'tacliemcnts de reconnaissance nous sut ont valu des prisonniers. Lo fou do l'artil- ( uS!, lirio a augmenté d'intensité sur la rivo oc- e,t cidontalo de la Moselle.* Théâtre de la guerro à l'Est. Rien à signaler, au i i'ic- Front macédonien. de Grande activité de l'arti.iorio entro le t la VOrdUr et lo lac de i>oiran. Ca - ln0 . Front italien. ,-ait Los violents combats d artilleria et de ml lance mines ont continué toute 1a journée tre, sur la cr ie du monte Tomba. L a- rls-miii, 1 eI i infant-no française a pris I offensive ct à ; Cl péYiiir. dans cértinie- parties do la posi- !re tion du Tomba. tion >i- * << très T'crlin, 31 décembre. — Officiel d'hier soir : Enfro Mârcdi.ng <4t La YaCdlier'e, nos J ' troupes br.i exécuV une attaquo locale; ellea 11ont conquis les tranchées avancées anglaises f >:i;e- et fait quehjucs cettlaines dp prisonniers. ( an: Duel d\.:ulleric violent t'oiito la iouruée , très sur 4e monto Tomba. , ier- » e * r?- P'C.rlin, 30 décembre. — Oiffcicl : ^u'à Dans la zone ^barrée autour de l'Angle- I terre, nos sous-mà'rins bnt détruit 19,000 [ ejie tonnes brut en coulant tiois \àj) urs dan3 . la Manche malgré la tr'-. ^ énergique résis- 0 tance qu ils leur ont ojiposée peu laid quatre s,,u' iioures. L'un de ces vapdurs est 1";Alice-10 e Mûrie,,, jaugeant 2,2iQ tonnes, chargé de ' l*1'- houille, qui allait de Newcastle à Kochefort. for- 11 y a lieu do signaler, parmi les autres rai:, navire*; détruits, le voilier ,u13ritanhlen, ca ,.cq rouie d Granviila à Fowcy, et un grand vapeur armé portimt charge me rit complet .(?Q vienne, :V.) d6c°mbr<>. — Oflicud de ce midi : gjjj Tb' ttro de la guerre à l'Est. r{.t_ Armistice. cr Théâtre de la guerre iiàlîbn. L . La canonbadc "est (loveniio pîlis v'ndente h , J ccir(ain3 mothbnt3. ufé ari- Sofia. 30 déeend»!-*.'. — Officiel : , r js Sur le Iront en Macédoine, eiitro Ochrîda i;ilé et h- lac de Prespa, iio.us avons uisflersê : t à* dos dé;acliemepts do rcconnâissaiicc ennemis. ' idé- ^ur la Ccrvcun-^tona, sur ]>lusieurs ]>oint3 de la boucle de la U'/.i/riia et entre le Vàr- < dar ct le lac de J-'ah an. canonnade un peu J piij -* violejitc siir J avaiit-terrain. Dans là ( 1 \ allée de l ? Mrounia, opérâtions de recon- ni'"> naissance b"bit'ucllos. 1 Sur 1 front de la lïôbroudeha, armistice. :C^L' « e <c I "ans Çon-puitieopïe, Si.» décembre. — OfiiiM : ; de £ur le front en Palestine, l'ennemi coa- < (!o tln'uo ses travaux de reiranchealenis devant \ tie. notre Sç'et^ur de la céf ■. Nous avons re-J'-t, pôiiss; des âtjaiues e.\écat/es par l'enuc-ai < de pivs d'l%i et contie la hauteur 011, ainsi u« qu'i'ue r.ÏN^iiC dirig e par aès fortes su-v/'- périmaiê > COn(re i.«» ro J^ÔS tion .établie }.i'o> » 'h de El Pire- l'ouï le reste, lien à si^n Lt. « : — ] i ai' P.cillii, 50 fl-'ccîiv'irc. — Officieux j i ieu- Sur Jc frbm à l'Ou: !, outre 'la canonnade ha. j Eu- blUiello, l'o' coù!>>: t- livr's 'ifW[>.5 (fe g.reruu'ci ( isa- 'x ""•'•'n ëoiîl cmj.t-1.'- ^ 0l1, ùo tr^nrhé.- à , Q imucli'.c. L< - ji.'.b-ouîlie-; n e, l pas ctSsô l^nrt .(T]» râlions. Ddtis la nuit du au 2^', Ujic patrouilla flLilciuftode et une p"trou;l'<î ai:?lîise so ViC- lvjsit rc-, o;;ir e- 3S.cs 1' sf'cteur ti'V]>r.-; ; ilnri^ T5.. la que i-oLsci'.riL; (|ui r'-gi:1 it., Ln <v uba: lut, aa roaiï ccbçrrv''. t'est e I.a fum'e ' l'uchc dw yr gi"9n:icUa à mojin cr pilantes enveloppait lés cGm-■ : Uiiltfints,. lun,.i; que La glaeo rp^oinTant les cn-. l' tonnclrs romj.jis de lioùc .c(« ronipuit eoue leura IQa- piccl. . Isi L-ravSuj^ dcs Allejnar.d-i el 1 u;- sup>-iosa rlorib'1» dans lo corps ù corps ovi ca r'ison do Ion- la. snp'riozit'i ntuni'riquo des Anglais ot leur oni donn' la vi'd'dro. Alors "".vie des deux côt'^ du _ front 10 vach'rir.o du con/oht hftirait l'idl i ti'>n,.quo 0t " les Mitrail!c'.i3c3 nr;'[)italètU c, f^io p3 signaux i et luniinoux dccliiraient la nuit, les ôoldaU anglais survivants rcgag'aàiont précipitamment leurs tran-cîiéos, tandû que les nôtre-, r iraient ix rame, i ncr " plnfliouxa prisonniers dans leurs lignes. * , do- Sur lo fron: italien, 13 duel d'aYtillorie prend aussli ('/s plus en plus les allures de celui qui ôo 1 dH livro i\ 1 Oucs:. Sur lo Piivo, Ioî locaJilv'S rwv. ' ' et guère si peuplûea se transIoriuer.t en ruiie* ct t Iter un<j rôgiOn ri;ho et fliirissante ect mcnac'e d'Clt'e ,ha- cnfî.'-rcmont d^trulto. 'an- ; —♦ —- irc Communiqués des armées aiîiées 'ipe Paris, 30 'décembre. — Officiel de 3 h. : pie" Canonnade intermittente sur plusieurs points -1011 du front. Dos coups do main ennemis sur t le nos petits postes au 6ud de Sainl-Qucnlin, rine dans la* région do Bezon.vaux et do Vau-ires quois sont restés sans succès. Nous av0n3 cgr- fait des prisonniers, dont un officier. ^ Aviation. — Trois avions ennemis ont été abattus dans la journéo du 29, dont un par 1J le tir de nos canons spéciaux. lues « 1 cun pnriSj 30 décembre. — Officiel dc 11 li. : Activité d'artillerie sur la rivo droite de la Meuse, * dans les secteurs de Louvcmont tua, et de Bezonvaux, ainsi qu'en Haute-Alsace, ides Journée calme partout ailleurs, u'il * * « oici Rome, 29 'décembre. — Officiel : dc. Tout le long du front, feu de diversion habituel. Activité réciproque des patrouilles clans la vallée de Lagarina et dans le Vallarsa. lSer Sur lo haut plateau d'Asiago, l'ennemi a .et vainement tenté de pénétrer dans no3 posi-iu- lions établies sur lo Costalunga ct le monte ello Melago ; nous avons fait quelques prison-'on- nlers. pri- Sur le Yecch'la Plavo, une opération de 1 nliA patrouille nous a valu quelques prisonniers, t , Hier soir h 9 h. x/i, obéissant ft leur i a» lnsfinct baToare excité encore par la défnito l08~ qu'ils ont subie lo 26 décembre en combat l ®r- aérien livré au-dessus de Tre vise, les avia- f wy leurs ennemis ont bombardé les habitants do t Tréviso, Bellane, Castelfranco et Padoue, t 1 F9FI Lm y D U a L-& toutes villes ouvortes. Huit bombes ont étô jetées sur le centi-e de Padoue, où la population est particulièrement dense ct où do nombreux monuments sont érlgé3 ; I03 explosions ont tué 13 personnes et en o*it blessé <>0. La plupart des victimes sont "dos lemmos et des enfants ; six militaires seulement ont été touchés. Aucun monument n'a été atteint. Ni victinio ni dég&ts dans les autres villes bombardées. DEPECHESJ)IVERSES Paris, 30 décembre : Le général Sarrail est arrivé à Paris. * » * Berlin, SI décembre : Les journaux annoncent que des regrour pomouts (lies armées alliées ont commencé dierri ae las fronts français ©t anglais i l'O'uost : ce serait la raison qui aurait faifc reuirder jusquau 6 février le voyage des parl©aiontairC3 français au front. * * * Paris, 81 décembre : Le Sénat a vot6 les douzièmes provisoires pour le premier uimeslro do l © „eiv C1C3 1918 i\ 1 unanimité des 225 meiubr.^ présents. » * I'aris, 30 décembre : L'am >assadeur do Russie h Rome, le baron d© (jijrs, est parti pour Paris api s avoir confié avec l© ministre italien des 1 affaires étrangères. ♦ * * Berne, 30 décembre : Le Consol fédéral s'est occupé nujoujy d^hui de 1 approvisionnement en char oa des ohomias de fer. Il a dccilé en priucipo de resiieiudre 1 inuènsité du trafic dès que la provision de charbon des chemins dô 1er fed raux 11'atteiudra plus 100/XK) tannes : diminution du nombre d;s trains de voya* geurs lo dimanche et suppression totale des • trains express. * * Berne, So décembre : i Lo. colonel belge Chai tin, commandant !<j , corpa djS volontaires congolais, est arrive eu Suisse le 11 décembre. Un sait que la | colonel Clialtin ' a fait prisonnier à Na-mur en août 1914. La Commiss 011 m di» calo a jugé indispensable son intornemeai en Suisse. # * • Bejm, 31 décCihl>re : D'après une information partieuli&re adressée de Munich au ,,Berliner Tageb att', la commission àu Conseil f déral so r cuuira à lierlin le 2 janvier, sous la présidence de M. Dand'l, ministre-président de Bavière, pour d libérer avec M- von Kiihlmann, qui hu fera rapport sur les négocia ions de paix dc Brost-Lifcôvsk. « * * Berlin, 31 décembre : La commission principale ëu , IJcichstagf se réunira lo S janvier. * * * P>e"lin, 31 décembre : Du ,,Ix)kal Ànzo;ger" : - En rentrant- de Brest-Litovsk, M. von. Iviililmann». secrétaire d'Éffit des afairea cl'rangèree, s'est arrêté vingr-quatre heures à Varsovie et a tondu au premier ministre'da Pologne la visite que celm-ci lui n fai.o récemment à Berlin. LcS deiix hommes d'Etat ont po'ursui\*i l'Echange do vu.cai qu'ils avaient commenoû à Berlin. ♦ ■ . * * Lisbonne, 30 décembre : M. Sîdonia Pacz, pr sident du Conseil, a assumé la* prVdl;ncc pro\isoiro dc la République en attendant l'élection* présidentielle. ——— —_ ITALIE 3TH.m, 30 d.'xcnihro : D'àpl-ca <f.% tii[onunt«Jas do la. Jîu'icva^ nu fr(jid Hgàurbi-c règne dans cette ic&ja. Dnris los Aponnifis, 1:\, Lfei^e fe-end iua> ^û'itax çontreforte d(« moutagiics- Il y a 'ues rivières. qui .•-.■ont goléas. Dans quelques régions jusqu'à Savons., il y a de foitcs chutiB <to ricàgo. * * * Milan, 30 décembre : D'après la ,,Çorrieix> délia Sera", un© épidémie do variole noir© s est deciaréo en Italie; ello a probablement 6to apport e pa© des fityards. Les préfets ont reçu pjuo instructions de prendre les mesures le^ plus l énergiques pour onrayor le fléau. <• 1 ♦ t Rome, 31 décembre : 1 Le Conseil des ministres a d.cidé do prolonge- les trait's do commerce conclus • aveo la Suisse, l'Espagne, le Brésil, la France, le Japon, la Roumanie et la Serbie;. M. Vc:iizolos est arrivé aujourtïhui à 1 Porno. ! EN AMÉRIQUE j Washington, 3l décombro : M. Mac Aadoo, se-rctaira d'Ent, a con- - sonli une nouvelle avance de 6S5 milliorag de dollars la Grande-Bretagne, do l5() . millions à la France, de 7 1/5 millions » la Belgiquo er d'un million h la Serbie. Lq ! total des avânoes faites jusqu'à présent au^ - Alliés s'élève à 4,236,400,000 dollars. PETITES NOUVELLES MORT D'UN JUlf^NAL BÉtfc ; Le „Maasbodc*' re])roduit une information du "Journal„ de Paris annonçant quo f "indépendance Belge„, publiée à Lçndr-^ pendant l'occupation, a cessé dc paraître, et i qu'on attribue sa disparition a manque d'argent.. ! Il est plutôt triste do constater que notre vieille feuille libérale, la seule bclé" qui fit autorité en'matière inlcrnalSo&.ale, .\ ionne à disparaître pour ce motif, alors que 'ant d'autres petites feuilles do réfugiés, qu'il eût « fallu systéinatiquemeut. laisser sans i ide. ù causo de leur esprit politique étroit et mesquin, disposent do moyens pécuniaires illimités. On est en droit de sirppose:- que le$ coteries du Havre so réjouissent d'èiro débarrassées, sans autre forme de pnm' .d'un Organe dans le^iYel des t-ritique.-- ni'ulérés, tels que MM. Heinzmann-S.ivino et Te :gels-Devos, critiquaient la politique teo: mi quo néfaste du gouvernement. Et l'on pe;;i assurément croire que lés dures vé-rFî.'s que lo gouvernement belge fut "forcé d'cntcï.d.-e. au Sujet do la fondation du ÏJloyd l*o; • I Belge, Au^si bien que les critiques virulentes d'Henri Lambert, do Jean Bary, etc., publiées en tribune libre, rie furent s étran-gèrcs^;\ la fin sans glftiro ciu vieil organe La critique modérée cl sôSveflfc fondée de l'mIndépendancen manquera défi - r niai s aux B^ges de sang-froid, dont l'éspriâ a échappé \ la névrose do la guerre ; Ils c'en plain-ârént amèrement. - /> r/1 û & F* tjj i" Janvier 1813 JOURNAL QUOTIDIEN — J-,e isiuméro : 15 Otuiumes 5* Année. — H° 1123

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