La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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12 February 1916
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s.n. 1916, 12 February. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qb9v11x31t/
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Samedi 12 Février 1916 JOURNAL QTTOÏÎDIETV. — jûq Waméra : 1Q Centimes 2ma Année. —? N° 451 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS; revx r*oîs (février, mars), fr. 4.63 | Un mois (févriëf), Fr. 8.80 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT •ux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION 31s &fonta.<rne-aux-IIerlbes-I^ota&ères1, J3HU2CZSZX229 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES *Jos. MORESSÉE, Directeur 1 Petites annonces . Vt'"T'"r'. la ligne, fr. 0.40 Réclama avant les annonces . — 1 00 Corps du journal .... — 4.00 Faits divers ....... — 8.00 l Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui: SIX pa,ge3. - — ■ ;r LU GUERRE 558e Jour de guerre —_— Les dépêches de Pétrograd et do Vitemnc, respectivement datées dos 9 et 19 février] mei/tent en lumière un subit développement do l'activité don belligérants le long do lu partie du front dans l'Est qui s'étend de>i puis la Volhynie jusque à la frontière d!a lai Bessarabie. En Volhynie, il ne s'agit encore que de sérieux engaigeinetats d? avant-postes {provoqués par les attaques des Rut^ses contre les premières lignes de» positions de l'aimée tib l'archiduc Joseph-Ferdinand. En revanche, les combats signalés en GaLicie, au nord-ouest de Tarnopol, ont pris une alluii plus opiniâtre, eacoro toutefois qu'ils n'aien pas jusqu'ici mis aux pris>es des effectif considérables. Entfin, sur le Dniester, les Eusses annon* cent qu'ils ont occupé la tête de pont d'Us* ciecako et ses abords, sans parler toutefois d^uu combat qui aurait eu lieu à cette oecar 6ion. Entre lo confluent du Dniester avec la Srtrypo. et la localité souvent citée dï :Zalesczyki, c'est-à-dire le long du secteur où est située Uscieczko, la dépêche de Vienne ne parle pas no» plus d'un eugoii gemeait quelconque. Plus au ejud, ce d'oeuf nient signale un succès local remporté p&r i la lanàwehr croate sur un batailkginjfee fi à la frontière de la Bessarabie. Sut les autres fronts, il n'est ri%vjsur-f venu d'intéressant. yg \th GUERRE DES SQUS-MARINS iBartin, 10 février-lia „Gazeftte de l'Allemagne du> Nord-pub lie lo mémoire du gouvernement ahe maïucl sur la question dlii traitement des na vires marchandé armés. Ce mémoire a ét< communiqué à tous les représentants diplo maDique^ tdjs puissances neutres. La pu&li ï cation en fait entier la guerre elles sous marins contre l'Angleterre dans une zk>u velie phase : son but, en effet, est d'annon» cer qu/en rdisou des faits graves révélés ■ par les pièces annexées au document, un ieafoi-ocfliie.it do la guerre dos sous-marins a été dLcidé. >I>e mémoire fait rew^orlir que lo gouvernement brhaiMiiqne a defendJu, en faveur (De ■ ses propres, navires marchands, lo principe que ces navires, bien qu/armés, conservent leur caractère die navires marchanda paci- ■ fiques aussi longtemps qu'i.s ne se servent de leurs armes que dans un but défemsif. ; Le ministre britannique à Washington a assuré au gouvernement américain^ (tins sa ; IcDtre du 2ô août 1914, que jamais les navires marc/.Lands britanniques ne feraient ■ feu si l'on ne faisait pas feu sur eux au préalable. Par contre, les navires armés d Etats ennemis devront être trai- | tés comme navires de guerre. Dans le : „Prize oourt Lu/les", publié par Tordue in ' councâl du 5 août 1914, il est die : f,Ship ; of war shall include armedship'.. Or, les forces maritimes allemande® ont : trouvé à bord de navires capturés des i'ne-- tiucâons précises de 1; Amirauté anglaise!? Ces instructions règlent jusque dan® las dé-ta ils l'attaxjuiJ des sous-marins allemands par l'artiilerie des navires marchands anglais. Elles contiennent des prescriptions précises concernant» l'embarquement, le traitement, l'activité et le contrôle, à bordl deô navires marohand's, des canonnière britanniques, qui notamment ne doivent poiit porter dJ uniforme dans les ports neutres. Dans ces instructions, il est dit, entre autires-qu'il n'est pas à conseiller dfouvrir le feu •à une distance dépassant 800 yards, à moins que l'ennemi ait déjà préalablement ouvert le leu. Il y est dit encore que si un sous-, marin poursuit ouvertement un navire pendant le jour et si le capitaine estinae qu'il a des intentions visiblement hostiles, le navire poursuivi peut pour sa défense ouvrir le feu, même si le sous-marin n'a point encore commis d'acte uiéJinitivemcnt hostile, s'il n'a pas encore, par exemple, tiré de . coup de feu ou "lancé de torpille. Il résulte de cet ordre que les navires armés doivent attaquer, sans plus. Des preuve ainsi établies par documents, le gouvernement allemand! tire le» conclusions suivantes : 1° Dans les circonstances ainsi exposées, les na\ ires marchands ennemis qui sont armés de canons n'ont plus lo droit d'être considérés comme des navires de commerce paoïfitjue. C'est pourquoi, après un bro' délai accordé dans l'intérêt des neutres, les forces maritimes allemandes recevront 'l'ordre de traiter pareil navire comme belligérant • 2° Le gouvernement allemand porte coi état de qhoses à la connaissance des Etats neutres pour qu'ils puissent mettre leurs sujets en garde contre le danger d)o confier leur» personnes ou leurs biens aucc navires marchands armés des puissances se trouvant en guerre avec l'Allemagne. f Vienne, 30 février. TJe ministère des affaires étrangères, aus-4 tro».y»grois a transmis aujourJ Lui, rC!Pré^lintT.nts diplomatique» dts puissances | neutres accr<Viités aivprès de la Cour d?Au-: toebe, une note circulaire dans laquelle il| tst déclaré, entre autres : I^es gouvernemeutô dfcs pifissanoes neuij très n ignorent pas que l'Amirauté britan--] ■nique a fait, dans le courant de 1918, ax-1 mer un certain nombre de grands vapoui«| Sx » aif* 1x3 premier lord db" l'Àmiramté al tféohii-é le 26 mars 1913, à la Clnunbre dés* que oet armement avait pouri but d>e prémunir les dits vapeurs contre les 3 dangers dont ils sont menacés par les na-l ^es ennemis^ transformés en croiseurs aucci- ; irniros et qu'il ne devait servir qu'à leuri ûélcnse Qxeliudvement. Les erjiérience^ faites au cours dia la] L!ï guerre démontrent qu'un nombre] ont ! > naviros marchands au^loie eun-einU Ua2°' contiro ^ navires de guerre .oa?ons à loua- bordl, soutenant dam, Vmkaitioa do «} swœt-J traira à l'exercice légit&ne d'à droit) d'à prise, mais aussi pour attaquer et couler ces navires de guerre. Il, résulte d'un mémoire du gouvernement allemand trans5mis: auiiourd'hoiâ aux Etats neutres quf'oni a trouvé à bord' d'un vapeur britannique des instructions1 qui démontrent que le gouvernement de la Grandfe-'Breiagne lui-«nCtaie a incité ses navires marchands à des actions - illégales*, et ce, en conAradiction trèel nette x avec les assurances qu'il avaio données» au l département de l'Etat à Washington. Au cours des: hostilités, l'exemple do la t Grande-Bretagne a été suivi par ses alliés, l notamment par la France et l'Italie. Etant [ donné oet état de choses, les forces mari-p cimes autro-hongroises onc reçu» l'ordre de \ considérer les navires marchands armés s comme navires de giwjrre. Cet ordiro ne \ sera cepaidant pas mis en vigueur avant ï lo 29 février 1916. Oe délai e-ft laissé aux puissances neuti-es pour leur perïnettra de ? faire connaître à leurs sujets les dlangers \ auxquels ils s'exposeraient en confiant leurs personnes ou leurs ^bietns à des navires marchands artmés apcpai-tenant à dles pniis^-sances eu guerre avec l'Autriche-Hongrie. Le mémoire du gou-vernementl allemand est accoonpiagné d'aimexos. On y trouivo d'abord la lettre déjà citée dw l'amhassa-deur britannique à Washington au gouvernement américain», datée du 25 août 1914. 1 Ensuite une note du gouveruenieiit allemand!, du 13 octobre 1914, qui fait ressortir que pour déterminer le caractère belligérant d'un navire, il n^y a pas de dlislinc-r tion à faire entre des armes pour l'oi'fen-; sive et des armes pour la défensive, mais i qu'il faut uniquement considérer la diesiiiia-l tion du navire à des opératiotns de guerre. La limitation de l'armement ne donne pas la garantie que des navires armés do la rjorte ne surent pas^ le cas écnéant, em-ptoyés pour l'attaque. Une autre annexe énumère dix-necf cas, relavés du 11 avril lt)l5 au 17 janvier 9 191 G, où l'anncmont de navires- mar^sLiands anglais a été constaté. Les autres annexes citent les documents trouvés à bord: de navires1 anglais, etritro autres un règlement pour l'emploi et l'en-y trotien en bon état de l'armement dos navires marchanda; un recueil d'instruirions ' pour les canons à tir rapide 12 P. R., publié par l'Amirauté anglaise lo 15 mai 1915 et trouvé à bord du vapeur anglais „Wood-fickP"; enfin, cfes instructions au sujefc des sous-marius à l'usage des navires armés dans des ^ buts deiensifs, publiées lo 25 février 1915 et revisés en avril 1915, portant Pinscription ^oonfitlcntifl". Ces instructions portaient que dans au»-cune circonstance ces documents ne devaient tomber entre les mains do l'ennemi. , D'ailleurs, tous ces réglemente, iustruo-tions, etc., portent l'inscription „secret" ou „confidentiel". SUR MER Christiania, 10 février : Le vapeur norvégien „HippaW, qnî se rendait de Savannah au Danemark, chargé de tourteaux, est arrivé à Christiausandi, poussé par une violente tempête. 11 avait à bord un équipage de prise anglais», qui avait saisi le navire il y a douze jours et voulait l'emmener dans un port britannique.Rotterdam, 10 février : Le bateau-pilote n. 12 • est! arrivé jeudi soir à Hoek van Holland amenant 10 hommes du vapeur norvégien „VaaTle". Ce navire ayant touché une mine, à îàD miles au noixl-ouest do Terscheliing, a coulé. Il est probable que le commandait, le premier mécanicien et le second pilote se sont noyés. Londres, 11 février : Lloyds signale que "les vapeurs „Satrap", ,,Tinomouth", ^lena^F et „IIummersea", ainsi que la barque britannique ,,Inver-mark", et les vapeurs italiens ,,Iniziativa" et „M. Beniliure'' manquent à l'appel. DAW3 LES BALKANS Paris, lïl février : Le jjAIatiin'" annonce que le consul austro-hongrois a quitté Corfou. Le consul allemand est toujours à son poste. Rome, lo février : Les diplomates s'occupent activement des Balkans. Hier. M. Sonuino s'est entretenu successivement avec les ministres de Russie, de Serbie, de Grèce et de Roumanie. Sofia, 9 février : Le journal ^'roporete" s'occupe db l'attitude de la Roumanie et est d'avis qu*'aussi ;-longtemps que le sort de l'expéditicu de | ^alouique ne sera pas fixé, la Roumanie fue prendra pas1 ^jositaon. I Constantiinople, 10 février : | Le gouvernement grec a solidemetat ren-i forcé sa positiou. Do La défensive surv eit-| ii a £Kissé à la défensive surveillante | e6 même à l'offensive bien prononcée, k I-os partisans de M. Vonizelos. sont sur-[ veillés de près. La population leur devient ^chaque jour plus hostile. M. Veuizelos au-[rait eu l'intention de se rendre à Salemque, [ sur l(M instances do l'Esrtonte, pour y c;>u-[stituer un gouvernement. Mais au dernier ruKxmeeit, il a abaaidonné ce plan. Il s'est: ; niœne cçtfermé chez lui, en prétextant iuie pnéispositioii. Il ressortirait de beaucoup M'iiKiîees qro M. Venizeios pense à se retirer complè^fment de ht vie politique. Le roi Constantin a donné pleh>s pou-; voirs à M. Gunaris, "îoiTiistre de l'intérieur, pour mêter les \en\y listes. Une commission spéciale, placée sous la ^r^lence de M. Gunaris, efc dont font partie le chef de f étafcîuajor, le commandant de La plrtee : d'Athènes, le dimiteur de la sûreté générale et l'amiral Goaiduriofeia, est chargée de veiller au maintien de l'ordre dans le pays. Cette comimssiion a demandé, dans usa rap». [ port au Roi, que l'état de sièçco soit déclaré dons tout lo royaume et que .les gtmver-neuirs civils soient remplacés par des com-, mandam^s militaires. Le Roi a approuvé par lettre les conclusions de ce rapport. Paris, 10 février : On mande d'Athènes à l'agence Havaa quo ; la Chambre grecque a exprimé sa confiance dans le gouvernement par 266 voix sur 277. Au oours de la discussion au sujet de la neutralité, M. Gunaris a déclaré : — Nous sortirons de la neutralité au. moment où les intérêts nationaux l'exige--ront>. NOus ne sommes pas sortis de notre? neutralité au moi^ de mars 19.15, parce que"' les intérêts du pays nous commandaient de' rester neutres. Lo moment n'est pas encore' venu de porter un jugement historique sur ta politique du gouvernement.-''' Le ministre termine par ses paroles : — Le gouvernement doit maintenir l'ar-mée mobilisée. Si plus tard certains indices nous montraient la possibilité de la démobilisation, le gouvernement examinera ce qu'il y aura à faire/' DÉPÊCHES DIVERSES Rome, 10 février : Pour répondre au bruit répandu par la : ^presse étrangère que l'ALlcmiagno aurait fait ; "une démarche diplomatique auprès du gou- ; \ernement beige pour Ootanir une paix séparée et que cette démarcho aurait, éfc4 fuite par ilgr Pacjii, nonc« apostolique, r„0s6er-vatore libmano" a été autorisé à faire la déclaration suivante : 1* Après l'entrée des Allemande en Belgique, le nonce a tout d'abord suivi le Roi et lo gouvernement belge à Anvers 06 puis au Havre. Il n'est rentré à Bruxelles que lorsque des catholiques iui ont fait ressortir que sa présence à Bruxelles était plus utile qu'au Havre. 2° Il n'est pas exact que l'Allemagne te soit adressée au nonce du pape pour faire à la Belgique une proposition do paix séparée et le nonce n'a dono naturellement pu faire pareille démarche. Le Saint-Siège n'a au reste jamais eu de motif d'intervenir ni directement ni indirectement.* * * Paris, 11 février : Le ,,Petit Journal" annonce, d'après une àépfche de Tanger, que, près de l'ambulance Manar, établie à proximité de Tanger, il y a eu des escarmouches do cavalerie. Les détails manquent. * * • Paris, 9 février : Lo lieutenant-aviateur de marine Dial^at œfc tombé au champ d'aviation d'Amberieux et s'est tué. * * * Paris, 10 février : L'Agence Ha vas annonce quo le colonel ;ïlégnier, directeur de l'Ecole centrale de pyrotechnie militaire, a été nommé directeur des services de l'aviation militaire au ministère de la guerre. <• » # Paris, 10 février : Les ministres de la guerre! et de l'agriculture se sont entendus poun créer des connaissions qui auraient pour m's«ion de fournir à l'agriculture les bras nécessaires aux travaux des champs. * * * Zurich, 10 février : 1 ' 1 Les souscriptions au quatrième emprunt de 100 millions émis par la Suisse depuis la guerre ont atteint 125 millions;. * * • Londres, 8 février : Le bruit court que M. Carson. est sèrieu-raent indisposé. .S Londres, 10 février : Le „Daily Telegraph" annonce que le gouvernement anglais émettra, en avril prochain, un nouvel emprunt de guerre d'un montant illimité. * * • Luxembourg, 10 février : La Chambre se réunira mardi proohaia. On espfVe que, d'ici là, la crise mmistt>-rielle sera résolue. * ♦ # Londres, 9 février : On annonce officiellement que, pour motifs de santé, le général Srrriiti Dorrien a abon-donné le commandement supérieur des troupes qui opèrenb dajis l'Est africain. Le général Smuts, ministre dû la d^'feasa nationa-îe de l'Union sud,-africaine, lui succède dans ces fonctions. « * » Rome, lo février : La Banca dr'Ifialia est autorisée à émeHJre 20 millions en billes de banque de 100 lire et 4 millions en» billets de banque de 50 lira Washington, 10 février : ;■ Le comte Bernsdorff a demandé à M. Lan-s'ing d'autoriser r„Appam" à rester pour temps déterminé dans les eaux améri-jjpaines, en vert^i du traité américain-j>rus-wen da 1828. mtsç-York, 10 février : Le correspondant berlinois du „New-York World-' a t'-té re,^u par le chancelier de l'Empire allemand, qui lui a deelaro ce qui suit : — Ce que votre gouvernement exige de nous est une husnâdwtîoai i;iaoc«pt*>bie. Je suis allé très loin pour mainteoir les relations cordiales et amicales avec les Etats-Unis et, dans toute coite affaire, j'ai montré un lirye e^Mr-t (te a-Kiarii vis-à-vis de votre pays et de votre peuple. J'ai toujours été prùt et je reste toujours prêt à accorder aux Etats-Unis tout ce quo l'Allemagne peut consentir équitàMiemctiA e& hono-rablewieyt. Mais je ne pais oons*ntir à ce que l'Allemagne et le peuple allemand soient humiliés. Je ne puis me laisser enlever l'arme que sont n«s sous-marins. Je ne saurais donner satisfaction aux Etats-Unis ot garantir la coordination des relations cordiales avec un pays que tout Allemand Estime, si cela doit se faire au prix d'une hunuLia^ionj nationale. Je ne vous ftiis, certes, pas cette déclaration d'un cœur léger, mais je suis oonvaiocu qua j'exprimo lo sentiment du peuple allemand tout emier. Ni le gouvernement allemand, ni le ]>eunle allemand- envisagesit légèrement ou avec iv-différonce la possibilité d'une rupture des relations avec les Etats-Unis, l'unique grande puissance qui soit restée neutre. Et cepen-Hflnt La teneur de la note de M. Lansing ne m^a #as laissé d'au-tro choix qae !• refus». Aucun gouvernement allemand no pourraii se maiotenjr s'il consentait à un pareil abaissement. Je no désespère toutefois pas encore que le bon sens triomphera des exigences de Washington. Nous luttons pour notre exis tonce et le poupie allemand sacrifie unani nieraient son 6ang et ses biens pour la Patrie. Nous ne sommes pas eu guerre avec l'Amérique et nous ne désirons pas arriver à cette extrémité. J'ai tout fait et je eonti nuerai à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour éviter la guerre. Mais il est des choses que je ne puis faire. Si les Etats-Unis sont animés du même sincère désir d'aboutir à un accord comme c'est le vœu du gouvernement allemand et du peuple allemand, les bonnes relations qui existent pendant plus d'un siècle entre les deux pays ne seront pas rompues." Londres, 11 février : Le S mars, onze classes, o'est-à-dfire les homimes nés de 1886 à 1896V seront appeliez sous Tes drapeaux, conformément à la loi sur lo service obligatoire. * # ♦ La naye, 10 février ; Le département des affaires étrangères fait savoir que les communications faites à Berlin par le ministre de Hollande, on s'apw puyant sur les témoignages officiellement recueillis 6ur l'affaire do l',,Artemis", se sont croisées avec les nouvelles envoyées par le gouvernement allemand. Le gouvernement allemand a, en effet, notifié au ministre des affaires étrangères de Hollande, par la voie de la légation d'Allemagne à la Haye, qu'après l'enquête pour laquelle il attend encore des témoignages do Hollande, il est pr*L le cas échéant, à accorder des satisfactions et des dommages-in<Jér<%3 et qu'il exprimait provisoirement ses regrets. » * » Londres, 10 février : Le „Morning Post" attaque violemment ceux qui voudraient faire rapjieler lord Fisiier à l'activité ou môme le faire nommer premier lord de l'Amirauté. Cet ariicle est le premier d'une série consacrée à la carrièro de lord Fisher. Le ,,Morniug Post" déclare carrément que lord Fisher est incapable d'occuper une situation où il faut savoir commander. » * * Pétrograd, 10 février : La, présidence et les bureaux de la Douma de l'Empire se sont occupés do l'ordre du jour de la prochaine session. Ils ont ; déciôé do commencer la discussion du budget à la septième séance. La ssssiou serait ouverte par une décla-! ration de M. Sasonow sur la politique exté. rieure et par la déclaration ministérielle de M. Stiimcr. ♦ * * Londres, lo février : — Pour la première fois, dimanche soir, dit l'„Indépendance belge", la crise du pa pier, conséquence""de la guerre, s'est mani fefStéo dans toute... sa beauté. Le „World", édition du soir, qui avait toujours part jusqu'ici en un format aux vastes proportions, s'œt fait petit, tout petit, pour continuer §a publication. Les lecteurs dominicaux ont accueilli cette Deuil lo minuscule sans la moirjdro mauvaise humeur, s'inclinant devant les nécessités du temps. « ^ L'argot militaire suisse L'enquête ouverte par la Société d'ethnologie suisse, concernant l'argot, les usages, les opœions et Ifcs chansons propres aux soldats fédéraux, vient d'aboutir à un pre-m'uer résultat. ; il se traduit 6ou& la forma d'une brochure parue ces jours derniers et intitulée : Communications populaires sur l'existence des militaires fédéraux. Ce premier fascicule est consacré à l'argot des troupiers. Il contient une longue énumération de locutions, dont un certain nombre, natorelleiuent, ont été empruntées aux armées des grands Etats voisins; mais parmi celles du crû, il en est d'originales et quelques-unes intime sont fort plaisantes. Voici divers échantillons de cet humour qui ne respecte rien, puisqu'il s'attaque même aux ,,dragons célestes" ou ,,moineaux spirituels", désignant par là les cantonaiers do la route du ciel, c'est-à-dire les aumôniers, sans distinction de culte. Pour dérouter la curiosité de leurs supérieurs, les militaires fédéraux ont imaginé de leur appliquer des dénominations on raison inverse des grades. C'est ainsi que dans Jour langage, le colonel est connu sous le titre d'appointé (soldat de première classe). Le capitaine, c^est le vieux, " le chef de Uande, le patron, le père, le tigre. Le commandant ou major s'appelle, grâce à un ar-t&ko de prononciation!, M. Naier. Le iieute-nantrcol<ttiiel, c'est lo tigre du régiment. Les lieutwiants ont dos sobriquets dont la signification nous échappe : le vermicel, le goret, le lopo. Le terme qui désigne le colonel divisionnaire est vraia&ent amusant : on l'appelle le chef de gare, à cause des feuilles dè laurier qui ornent 6a coiffure. Les jeunes soldats admis à l'école do bataillon, dont l'instruction militaire, par conséquent, est au point, sont quaiifiés de pre-niieas communiants, tandis que les ca^onwix du train — une arme qui se recrute en majeure partie parmi les cultivateurs! — porte*t le tiitro majasitteua: do généraux des paysans. Le ceinturon du -soldat est connu sous une foule de noms; de ce nombre sont: lo ba-roœètre du ventre et le frein de l'estomac. L'officier, anjourd^liui, est contraint do porter une fouie d'accessoires, tels que le revolver, le sifflet, la poche à cartes, la jamedle, une lanterne, et, dans certaines armées, un petit havresac, ce qui lui donne volontiers l'aspect d^un bazar ambulant. Ce détail n'a point échappé à l'œil malin du militaire suisse. De là, pour désigner l'officier en tenue de campagne, l'expression : Parbre de Noël (avec les cadeaux qu'il porte). Une antre locution très drôle: partir en penrwssâon avec sa couverture, s'applique à f homme qui se rend à la salle de police. L/ean^dé-vie fournit matière à des sobriquets éloquents : l'eau à disputes, le briso-roeber, la marche oblique ; le sirop des teâleuïs de pierre; le gruyère sans ye>ux« COMMUNIQUÉS OFFICIELS — Communiqués allemands Berlin, 11 février. — Officiel do ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Après im bombardement préparatoire de /plusieurs heures, les Francis ont, à quatre reprises, tenté de reconquérir les tranchées 'que nous leur avons enlevées) au nord*-ouest de Vimy. Leurs attaques ont complètement 'ochoué. Au sud de la Somme aussi, il leur a été impossible de reprendre, mémo en partie, la position perdue. Sur les bords de l'Aisne et en Champagne, il y a eu, par endroits, de violentes luttes d'artillerie. Un do nos ballons captifs a cassé son câble; entraîné par le vont, il a passé par delà les lignes ennemies, du côté do Vai.ly; il n'y avait personne dans la nacelle. Théâtre de la guerre à l'Est. Au nord du lac Dryswyaty, nous avons repoussé l'attaque d'un détachement russe assez important. Dans les Balkans. Rien de nouveau. * * * . . « Berlin, 11 février. — Officiel de l'Amirauté : Dans la nuit» du 10 au 11 février, nos torpilleurs, au cours d'une sortie, om rencontré, sur lo Doggerliank, à environ l2o milles marins à l'est do la oôta anglaise, plusieuus croiseurs anglais, qui onti rapidement pris la fuite. Nos fcorp.lieurs les ont poursuivis et ont coulé le croiseur „Ara-bis"; une torpille a touché un second, croiseur.Nos torpilleurs ont sauvé le commandant do l'„Arabi^', ainsi que 2 officions et 20. hommes de l'équipage de ce croiseur. Nos navires n'ont subi aucun dommage quelconque. # * * 3erlin, Il février. — Officiel : Dans l'après-midi du 9 février, quelques-uns de nos hydi'O - avions ont lancé un grand nombre do bombes sur lo port de lîsumsgato, ainsi que sur les usines et le4 casernes situées sur lo territoire do cette ville et au sud de l'embouchure de la Tamise.* • « Vienne, li lévrier. — Officiel d'hier :• Front russe. •Hier, en Volhynie et sur le front de la Gaiicie orientale, l'ennemi a déployé une activitJé plus vive contre nos avant-posccs. A l'armée de l'arehidua Joseph-Fer-finandi, il a, à plusisiirs reprises ot en différente endroits, dirigé coatro nos avant-lxgses des détachwmeats cBe reconnaissance dwat quelques-uns a&eignaiemt l'effectif d'un bataillon. > Dans lo ^-.soteur du régiment d'infanterie h° 14, originaire de la Hante-Autriche, il y a eu des combats d'avaeit-postcs particu-Hèa-emout acharnés et qui se sont continués èurant la nuit jusqu'à ce que l'ennemi fût compJ&tommt repoussé. Devant un do nos j^etranehemants où la. lutte avait été des ftlus ardentes nous avons compîé 200 cadavres russes environ. Beaucoup de pri-sonniers sont restés entre nos mains. Au nord-ouest do Tarnopol aussi nos avant-powtas ont soutenu des oomba/fcs fu^ rioux. dans la nuit d'hier à aujourd'hui. Encore une fois, les Russes ont assailli à l'naprovlsfce la ixxloute déjà mentionnée dans un do nos derniers communiqués, mais» à la suite d'une contre-attaque, ils en qat été chassés. Sur la frontière de Bessarabie, la land-wehr croate a enlevé une position avancée solidement retranchée et (occupée par un bataiilon russe, qui fut rejeté 6ur la position principale. Fro»fcs italien et du Siu$-Esfe. Pas d'événements particuliers. Communiqués dss armées alliées Paris, 10 février. — Officiel de 15 heures : En Artois, le duel d'artillerie s'est poursuivi depuis la cote 119 jusqu'au chemin de Neuville à Thélus. U'ne lutte à coups de grenades nous a permis de chasser l'eniitmi de quelques boyaux ôociipés par" lui à l'ouest "de^^ "Éa"Folio. A la tombée de la nuit, l'ennemi a dirigé sur nos positions du chemin de Nwv^lo à La Folie une forte attaque qui a été reponsséo. L'ennemi n'a pu preadre pied que dans un des entonnoirs <jue nous lui avions repris précédemment. Au sud cfo la Pomme, au cours des actions do détail effectuées dans les journées d'avant-hier et d'hier, nous avons fat une cinquantaine de prisonniers et pris deux mi-trailkaisos et un canon-revolver. Aucun événement important à signaler sur le reste du front. « • * Paris', 10 février. —• Officiel de 23 Veures : En Artois, au cours de la journée, nous-avons con&iaué à progresser à coups do groaod«s dans les boyauix à l'ouest tfe La Folig. Denac atfêiq'uas Gno^mios diiigéë» contre nos p®si^o«s à l'ouest de la cfcVfe 14;0 ont été Goinp.l4t«siâH4 *epou^4*s. Au nord du clnamin de N^Adll© à Thé-lus, l'oiMaeani a fait exploser une rcvjjng dont nous avons ocoupé l'enionnoir. Au sud de la Somme, une fraction d'in-faBtej*ie emixaeiia, qui tentait de déboucher, a été rejetée dans sgs tranchéns i>ar nos tirs do barrage. Dans la régiii de Beuvraignes, notre ar-tiBerie a deiruit un blockiiaus et bombardé les caaaionnemétats ennet*is. En Champagne, un tir de destruorton sur les ouvrâmes ennemis vers ta butte du iles-nil a d'inné de lions résnltels. En Woëvro, nous avons envoûté, dans la forêt de «Mortaiaro, sur un saiîiant de la ligne ennemie, un lx>mVa«femcnt violent qui a • provoqué l'oxplesion d'un dépôt de rauniions . Aujoirril'hui, l'ennemi a lancé à nouveau doux obus de gros calibre dans la direction de Belfort. Notre artillerie a pris immédiatement sous «on feu l'emplacement, repéré hier, de la batterie ennemie. Nous avo^s, on mêma temps, ea^fcuté une canonoa<^Q des établissements militaires de Dornach, au su$-ouîist de Mulhoiise. Lonjdtes, 9 février. — Officiel du quartier général britannique : Hier soir, nous avons fait sauter une mina au sud de la fosse 8 et, après un combat, nous avons occupé l'excavation. L'artillerie ennemie a été active près d'Autihuille, près de Loos et au nord-est dl'Ypres. Ntatre artillerie a répondu avec vigueur et a provoqué des dégâts- importants aux trandhées ennemies. •r * * Pétrograd, 9 février. — Ofïicieï du grand état-major général : Vivfo canonmidlo sur l'aile gauche du- secteur de Itiga. Sur divers points, notre artillerie a dispersée des travailleurs ennemis et elle a provoqué, près de la route de Baldon, une forte explosion dans les lignes de nos adversaires.Dans le secteur de la Dwina, entre Ja-kobstadt et) Dwinsk efc près de Dwinssk, violentes canoniiad>es ot fusillades, appupréeS par l'artillerie de gros calibre, spécialement des deux côtés du chemin de fer de l'o-niewiez.Dn Galicie, au nord^-ouest de Ttamopol, la grosse artillerie ennemie a canonné le secteur Gliaâki-Worobijowka. Au notrd-oriesi de Zales-zcziky, nos trouer ont occupé Uscieczko et se sont avancées sur La rive occidentale du Dni-ster. « m Au su<î-ouest de Samous2{yn, sur lo Di i°si- g wen, en aval de Zaleszoziky-. reunoini a fait <f Mauiier maladroitement une oontre-mine, qui $ % explosé dans 6es propres ouvrages de cK6- | 3ense et a fait écrouler une partie de ses \ - retranchements. Dépêches Divers as •Berlin, 11 février : Un télégramme adressé de Rio-de-Janeiro au journal ,,Le Temps" de Paris, aniiUJ-t-çait que les navires marchands allcunan>is avaient réussi a quitté les ports sutfi-amé-ricains malgrré la surveillance des croiseurs !. anglais. Cotte nouvelle est démentie de. au-Wisée.Itfilan, 10 février : M. Briaud et les autres membre^ de la mission française sont arrivés aujourl hui à Romo. Ils ont été reçus à la guro par MM. Salandra et Sonnino ; d'autres niiais»-tres, des députés et des sénateurs: étaient pr<^«nts. « * * Londres, 11 février : M. Chamfcorlain, maire de (Birmingham, a oonrvoquô les rofir-ésentatits de diverses administrations pudiques des comtés d'il centre de l'Angleterre et leur a demandé quo les autorités de la ville soient avisées on temps utile de l'approche des dirigeables ennemis et qu'elles soient tenues au courant de leurs mouvements. Le secrétaire d'Etat à l'intérieur a annoncé à M. Caamberlain quo lo général Frenoh travaillait énergiqiiement à améliorer l'organisation du service d'avertissement.^ » Pétirograd, 10 février : 1% „Rjetch" apprend do Toîcio que les divergences qui se sont produites entre le gouvernement et le Parlement sur la ouos-tiion de l'amortissement des dettes publiques , proposé par le gouvernement dans s >n budget, grandissent do jour eu >aur. El',es seraient arrivées à un ael point quo l'on devrait s'attendre à une crise ministérielle. * « » Copenhague, 10 février : Lo docteur FrankeJ, membre danois de l'expédition Ford, vient de faire la déclaration suivante au ,,.Beriingske Tidonde" : — Le comité permanent de la Coi.f M-en'-e pacifiste, instituée par M. Ford, à Stockholm, va tenter un effort énorrique p;«ar entrer en relationt? avec les belligérants et les amener à une „CG.uver.9ation" sur la paix, ce qui serait une [réuniVe étape da.ua la voie des négociations pacifiques proprement dites." Paris, 10 février : /Le ministre des affaires étrangères a fa.'.tj .savoir que l'Allemagne s'est d cl^rée pr'te fil servir d'inosirinédiaiie fKiur l'échange de laou/velles avec la population rostre d'ris les j Wovinces occupées. Cet échange da corixis- g Vondaoccs se fera par les soins de la Croix-J Rouge,viâ Francf»rt-sur-Le Moin. v Pans, 10 fevrie.r : Le généra l G al lisni,m inistro de la geurre, vient de faire une concession aux marchanda do vins marseillais- Il a autorisé les soldats en c«ngé, de passage dans ceto ville, à fréquenter les déhirtr? de boK'^ons pondant les heures où ceux-ci sont normale- ment autorisés à rester ouverts. * * Washington, 10 févrien : I/agenc<î llewter annonce qno M. Garri-son, ministre de la guerre, a donné sa- démission, fie disant adversaire du renforcement projeté do l'armée et do la marine. M. Beckenràîtee, soïts-secréfeairo d'Etet à la guerre, a également donné sa démission, ♦ ♦ « PétrogTad, 11 février : Les divers parfis politiques négociât pour fixer le programme des travaux dta la Douma d'Iirôpire. De nombreux députés demandent qu'on procède à de nouvelles élections pour la Douma, do façon à permettre à l'ojûnioa publique do se prononcer au sujet de la guerre. . * *. * Pétrograd, 11 février r A la suit» des protestations unanimes dos chambres de commerce russes contre le projet de loi imposant les bénéfices de guerre, le Conseil des ministres a provisoi- remeat ajourné la discussion de ce projet. * * . * New-York, 10 févri°r : Lo correspondant à Washington du „World!" annonce que M. Lanslng a adro-sé une note à l'Autriche-Hongrie à propos die l'attaque du „Péta-dite" jTa* sous-marin.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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