La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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06 November 1914
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s.n. 1914, 06 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w66930qh6r/
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LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION JOURNAL QUOTIDIEN ( La petite ligne fr' °'4° 1 Réclame avant les annonces. . . 1.00 25, Rue Montagne-de-8io , o, BttUXEULE» ANNONCES Corps du journal 2.00 Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures 143 CSUM JLXi< PWU]M[ïiiH.C3 1 | Nécrologie 2.00 A NOS LECTEURS(1) Voici déjà troi^ mois que la Belgique, entraînée malgré elle dans IVffroyabl» conflagration qui désole l'Europe, connaît les pires horreurs rie la guerre et. voit les maux qu'elle entraîne s'appesantir sur sa population.Matériellement, la masse de nos compatriotes n'a sans doute pa* été toute éprouvée au même titre, mais on peut dire que personne n'échappe aux souffrances morales de l'heure présente, et que ces souffrances sont d'autant plus malaisément supportées que l'absence de nouvelles régulières e-t faite pour énerver les tempéraments les plus placides. L'occupation étrangère a successivement provoqué la disparition de tous les organes qui se partageaient dans la presse la confiance du pays. C'est donc précisément au moment où surgissent les événements les plus graves et où se posent les problèm s les plus an goksants, que le public se voit complètement privé de la ration dé nourriture intellectuelle, si nous pouvons dire ainsi, qui lui est depuis longtemps devenue indispensable.Une spéculation sans scrupules n'a pas manqué d'adapter son ingéniosité à cette situation anormale. Nous l'avons vue organiser dabord le colportage à hauts prix de journaux étrangers, puis le lancement de prétendus extraits de ces journaux — extraits ayant le grave défaut d'être toujours, ou presque, inventés de toutes pièces — et enfin l'impression frauduleuse et la vente à' prix fort de journaux soi-disant français, bourrés de nouvelles aussi sensationnelles qu'imaginaires. Le seul fait que pareilles manœuvres — nous savons que la police en recherche activement les auteurs — aient pu réussir, démontre suffisamment combien le public serait heureux de pouvoir à nouveau s'in'é-resser à une publication régulière digne de sa confiance, et c'est en considération de cet état d'esprit qu un groupe de journalistes a entrepris, malgré les difficultés des circonstances, la rédaction de l'organe qui se présente aujourd'hui à ses suffrages. Nous avons osé le baptiser La Belgique. *** Assurément, la tâche qu'il ambitionne de remplir dans l'intérêt de tous n'est pas facile. Tout d'abord — et c'est un premier point sur lequel une explication nette est indi pensable — l'idée de sa création s'est heurtée au grave obstacle que constitue la censure imposée par les autorités allemandes. Nous soumettre à cette censure était-il compatible avec la dignité d'une profession que nous entendons remplir avec une scrupuleuse dignité ? Toute réflexion faite, cette question a été affirmativement résolue. Certes, la censure allemande, de même qu'antérieurement la censure belge, de même encore que celle qui fonctionne dans tous les pays belligérants, a le pouvoir d'empêcher la publicalior de toute nouvelle, de tout article qui ne lui agrée point En revanche, elle ne saurait nullement imposer à l'organe qu'elle contrôle l'obligation de mettre sous les yeux de ses lecteurs un article dont il refuserait d'assumer la responsabilité. Du moment que cette certitude existe — nous avons obtenu à. cet égard des assurances formelles et entière ment satisfaisantes de la part des autorités allemandes — il apparaît que la censure ne constitue pas un moti capable d'empê hpr plus longtemps la Belgique tou entière, et l'agglomération bruxelloise en particulier de s'intéresser a un organe national désireux de ren seigner de son mieux le pays sur les événements capi taux qui se déroulent, et décidé à défendre les intérêt nationaux aussi énergiquement que possible dans le: graves circonstances actuelles. **. Pour ce qui regarde nos informations, on non objectera sans doute, et non sans raisons, que l'absenci de communications télégraphiques et téléphoniques et même de communications postales régulières, nuin forcément à leur intérêt. Nous en tombons d'accord Toutefois, nous avons la conviction qu'à confronter le; divers journaux étrangers que nous sommes dès i présent cer'ains de pouvoir nous procurer, un de no: collaborateurs spécialement attentif pourra grande ment faciliter a nos lecteurs la compréhension de rares documents, officiels ou autres, relatifs à I; guerre, qui viendraient à leur tomber sous les yeux En même temps qu'ils pourront ainsi suivre plu sérieusement la marche des événements qui sont ei passe de changer la face du monde, ils trouveron également dans La Belgique des articles documenté sur les nombreuses questions morales et matérielle: qui les préoccupent actuellement au plus haut point Qui oserait contredire à la légitime ambition, qui es nôtre, de contribuer à faciliter le réveil commercial industriel et financier de la nation, en renseignai! pratiquement les intéressés dans la partie de notn organe spé cialement consacrée à cet ordre d'idées Nous tiendrons chaque jour nos lecteurs au couran des faits dignes d'être commenté- ou simplement relevé de la vie bruxelloise, en même temps que des corres pondants que nous nous efforçons de nous attache dans toutes les grandes villes les édifieront sur le: conditions d'existence des diverses régions du pays. Une rubrique " Annonces „ remettra les nombren: commerçants et les particuliers qui en sont actuelle ment empêchés, à même de faire connaître à tiou veau dans un organe belge répandu leurs produit ou leurs intentions : à ce propos, nous voulon: souligner notre décision d'insérer gratuitement le demandes d'emploi,malheureusement trop nombreuse: en ce moment. * * » Bref, le programme que nous nous sommes tracé — l'exécution ne s'en affirmera que progressivement mais peut être considérée -comme certaine — vise ! faire de La. Belgique, en dépit des circonstances anor maies qui momentanément doivent forcément entra ver son développement, le journal d'information don le besoin se fait inconte-tablement sentir. Nous avons au surplus la conviction qu'il aura trop d'occasions de se rendre utile a la rho-e publique pour douter di caractère durable rie notre œ ivre. Nous sommes persuadés que La Belgique, née au cours des heures le: plus douloureuses que les Belges aient jamais connues se trouvera aussi au premier rang de la pres>e poui se réjouir avec eux lorsque notre chère pallie, acluel LA GUERRE La Turquie entre en scàne Si des déclarations de guerre officielles, que les Puissances paraissent du reste être de plus en plus disposées à considérer comme superflues, n'ont pas encore été échangées entre les Etats intéressés, il ressort cependant de la lecture de nos dépêches que les hostilités peuvent être considérées comme ouvertes entre la Turquie et la Tri pie-Entente L'attitude ottomane depuis le déliut des événements permettait d'ailleurs de s'attendre à cette extension du conflit européen, mais elle n'exercera vraisemblablement pas une influence primordiale sur son développement, quoique ces conséquences ne puissent cependant pas être considérées comme négligeables. Elles demandent à être appréciées au double point de vue militaire et naval. * * * Concernant l'armée turque, on peut sans doute dire que la guerre des Balkans a réduit considé rablement le prestige militaire de l'Empire Turc mais on s'accorde à reconnaître que son armé( continue a représenter un oui.il de valeur, en raisor du nombre considérable et des qualités militaire! indéniables des soldats turcs, et surtout de 1; réorganisation sérieuse qui doit avoir été pour suivie depuis un an et demi, époque où un éta major allemand, sous la conduite du généra Liman von Sanders, est arrivé à Constantinople Evaluer la valeur combative de l'armée turqu est chose bien difficile, la différence entre 1: théorie et la pratique étant particulièrement sen sible dans ce cas. A s'' n tenir aux renseignement officiels, que les événements ultérieurs peuver évidemment démentir dans une certaine mesure nous pouvons tenir pour approximativement acqui que l'armée sur pied de paix, y compris le Nizams et les Rédifs, comporte 17,000 officiers ^50,000 hommes, 45,000 cheraux, 1,500 canon et 400 mitrailleuses ; il existe 130 régimenl d'infanterie, chacun de trois bataillons de quatr compagnies, 70 bataillons de chasseurs et 13 bi taillons de frontièr s. Ceci forme la premiéi ligne, environ 473ibataillons en tout. Les formi lions de Rédifs ou landwehr, peuvent donne nominalement 500 bataillons de plus. En troisièm ligne viennent les Mustafiz ou landsturm,qui n'oi i pas de cadre en temps de paix et dont 1 valeur est très discutable. L'infanterie e: j armée du fusil Mauser de 7 65mm à magasii La cavalerie compte 200 escadrons y compris 1 > vieille cavalerie d'Hamidieh. Ces escadrons c 70 hommes chacun sont répartis par cinq e s régiments et armés de sabres et de carabine > Mauser. L'artillerie de campagne compor 35 régiments de deux à trois bataillons chacui detroisbatteries, 23 bataillons d'artillerie de moi tagne à trois batteries, 40 batteries à cheval < > 18 batteries d'obusiers lourds. La plupart di batteries sont à quatre pièces, mais plusieurs e 1 ont six. Le canon de campagne est de 75 mill 5 mètre Krupp modèle 1903. Les troupes ci-dessi i sont réparties en quatre inspections d'armées doi ; la première est à Constantinople, la seconde , Hrzighian, la troisième à Damascus et la qu; i irième à Bagdad. Bref, on estime que, sur pied de guerre, la Tu , quie peut mettre sur pied en Europe envirc 1 450.000 hommes, 1,000 canons et 400 mitra leuses, sans compter donc les troupes irrégulière ainsi que les troupes de dépôt. I Jusqu'à présent, la plus grande partie d: j troupes turques est restée en Europe, d'autr ; forces très importantes s'échelonnent.sur la fro; ? tière russe en Asie Mineure et un 3* groupe : 1 trouve en Syrie et sur lès frontières d'Egypte. ' Les chiffres ci-dessus démontrent suffisammei r que la Turquie reste un adversaire avec lequel s faut compter, et son entrée en scène parait devo pour le moins avoir pour effet d'obliger la Russi " spécialement en causejusqu'ici, à immobiliser d forces considérables dans le sud de son Empir *** 5 On peut être sûr du reste que les Russes n'oi pas été sans prévoir la possibilité de la situatic qui se présente, et il est notamment certain qi le Caucase est resté bien garni de soldats. C'e, celui-ci, avec la Crimée, qui est le plus exposé, i 1 il va de soi que les précautions militaires antériei rement prises devront être considérablement rei - forcées. ! C'est là une première conséquence pour Triple Entente de l'attitude turque et elle pou rait netre pas la seule. L'éventualité d'une atti que de 1 Egypte par les forces ottomanes, quoiqu ■ plus problématique, ne doit pas être considérf comme absolument impossible, bien que pareil] Enfin les Turcs se trouveront en présence du canal de Suez, qui, défendu par les troupes anglaises, indiennes et indigènes, constituerait un obstacle . formidable. » Quoi qu'il en soit, l'action de la Turquie aura pour effet de retenir en Egypte eles contingents que l'Angleterre aurait pu sinon amener sur le théâtre des opérations, et elle peut au surplus avoir par contre-coup le même résultat par ail- ' leurs, si l'on tient compte de l'effervescence qui 1 risque de se manifester chez la plupart des peuples , mahométans. *% : Pour envisager clairement la situation au point de vue naval, il faut rappeler tout d'abord que la Mer Noire, vaste bassin fermé de 1150 sur tiOO kilomètres, est toujours commandé par les Dardanelles, dont la souveraineté constitue en ce moment pour les Turcs un avantage inappréciable. Elle leur permet, en effet, de mettre aisément leur flotte à l'abri sous le canon des forts, qui rendent autant dire impuissante en l'occurrence l'action des flottes ennemies, en exceptant bien entendu celle de ! la Russie enfermée clans la Mer Noire. Pour apprécier la force respective des escadres en présence, nous manquons d'éléments jusqu'ici, mais il faut 1 retenir comme éléments généraux que la réorga-1 nisation de la flotte russ ■, dont le programme ! a été adopté il y a deux ans, n'a pas encore eu le 1 temps de sortir ses effets ; tandis que, par contre, * la marine ottomane s'est enrichie par achat 1 des deux magnifiques croiseurs cuirassés Goeben 1 et Breslau actuellement débaptisés. On croit généralement que cette acquisition 3 très opportune et qui a compensé la perte pour la i Turquie des deux draednoughts déjà payés, que l'Angleterre a refusé de lui livrer, est de nature, à s faire pencher la balance du côté turc au point de t vue naval, ce qui fait envisager dans certains , milieux la possibilité d une expédition des troupes s commandées par le général Liman von Sanders s du côté d'Odessa. * * * 5 lS Voilà donc brièvement résumées les consé-q quences possibles de l'entrée en scène de la Tur-L. quie, qui apparaît de suite fâcheuse pour la Triple e Entente. Ces conséquences peuvent du reste évi-L_ demment être modifiées dans un sens ou dans ir l'autre par l'intervention de nouveaux belligérants, e qu'il serait puéril d'envisager comme improbable. !t L'incendie qui dans ces dernières années a dévasté a les Balkans n'a jamais été bien éteint et ne ■t demande qu'à se rallumer à la première occasion. K Celle qui se présente ne risque-t-elle pas d'être a saisie par la Bulgarie, l'ardente adversaire d'autre-e fois de la Turquie, mais qui est restée aussi pro-n fondément ulcérée contre la Serbie et la Grèce, ,s qu'elle accuse, non sans raison, de l'avoir frustrée _e du fruit de ses victoires ? Dans quel sens prendra-j t-elle éventuellement position ? Bien osé qui vou-). drait le prédire. ît Que fera de son côté la Grèce et enfin la Rouis manie, jusqu'ici toujours fidèle à l'Allemagne et n dont les décisions surtout seront le cas échéant i- d'éxtrême importance? is On voit que la situation est complexe. Elle ne it peut encore, pour le moment, être résumée autre-à ment qu'en disant qu'une nouvelle extension du i- conflit tragique qui désole l'Europe paraît fort à craindre. r- ++ m i 93mo jour de guerre Les bulletins officiels n'apportent aucun changement ?s saillant. Du côté de l'Yser, ils nous apprennent que * les opérations ont été complètement interrompues par l'inondation, qui a amené les Allemands à repasser le fleuve au sud de Dixmude, ce qui laisse supposer .j qu'ils se sont maintenus plus haut sur la rive gauche au sud de Nieuport, sans doute entre le chemin de fer a et l'Yser dans les environs de Ramscapelle. Vers Ypres, l'action continue à être d'une extrême violence, et il est assez difficile de comprendre l'avance de ce côté vers l'ouest dont parlent les bulletins alliés, puisque vers l'Est la poussée allemande se confirme par ^ la reprise partielle de Messines. n Pas de changements appréciables vers Lille et La [g Bassée, pas plus que du côté de l'Argonne/ La Lorraine 5!, et l'Alsace, une reprise notable d'activité de l'artil-3t lerie allemande étant cependant mise en relief, i- Les divers communiqués parlent du reste de succès partiels enregistrés de part et d'autre et seule est réellement à retenir l'opiniâtreté de l'offensive germaine a plus au centre, à l'ouest de Soissons, où, après la prise confirmée de Yailly-sur-Aisne, les Allemands annoncent l" être entrés en possession de deux autres localités voi- 6 / • / sines, ce qui témoigne de l'importance des efforts dé- i0 ployés dans cette région. e DÉPÊCHES OFFICIELLES Communiqués des armées alliées Paris, 2 novembre, 3 heures de l'après-midi : Sous ce titre nous avons publié hier un communiqué français dont le texte était inexact et doit être rectifié comme suit : Sur l'aile gauche, l'offensive allemande a continué hier avec violence entre Dixmude et la Lys. Dans cette région, malgré les attaques et contre-attaques allemandes, nous avons fait de légers progrès, sur presque tout le front, excepté à Messines, dont une partie a été perdue par les alliés. L'ennemi a fait un grand effort contre les faubourgs d'Ar-ras et a échoué; il en est de même à Lihons et à Le Quesnoy en Santerre. * * * Paris, 2 novembre, 11 heures du soir : Entre la mer du Nord et l'Oise, les attaques allemandes ont été moins violentes qu'hier. En Belgique, nous avons progressé au sud de Dixmude et au sud de Gheluvelt, et nous avons tenu partout nos positions. Dans la région de l'Aisne, une violente offensive allemande entre Praye en Lannois et Vailly a complètement échoué. .** Paris, 3 novembre, 3 heures après-midi : A l'aile gauche, l'ennemi paraît avoir abandonné complètement la rive gauche de l'Yser au-dessous de Dixmude et les reconnaissances des alliés poussées le long des routes sur les parties inondées ont réoccupé les passages de l'Yser sans grandes difficultés.Au sud de Dixmude et vers Gheluveld notre avance a été particulièrement marquée. Dans la région au nord de la Lys, malgré les atta ques des Allemands avec des forces considérables notre ligne a été maintenue partout et bien rétablie vers la fin de la journée. Des attaques ultérieure: allemandes contre les faubourgs d'Arras, contr< Lihons et Le Quesnoy en Santerre ont échoué. Au centre vers l'Aisne, à l'est de la forêt de Lai gle, nous avons progressé. A l'est de Vailly,d'aprè la dernière information, nos forces qui tenaient le pentes des plateaux au nord des villages de Cha vonne et de Soupir ont dû se retirer dans la vallée Plus loin à l'est nous avons maintenu nos posi . tions vers Bourg et Conin sur la rive droite de h rivière. Des combats violents ont eu lieu entre Reims c ! la Meuse et sur les hauts de Meuse. Les efforts renouvelés par les Allemands dans t . forêt de l'Argonne ont échoué. Nos progrès conti nuent au nord-ouest de Pont-à-Mousson. ' A l'aile droite quelques actions de peu d'imper tance, favorables à nos armées, ont eu lieu le Ion; î de la Seille. 5 Paris, 3 novembre, 11 heures soir : 3 La seule information reçue ce soir concerne la r<: gion au nord-est de Vailly, où nous avons fait un . contre-attaque et repris la ferme de Metz ainsi qu la région du Four de Paris, Saint-Hubert en Argor ' ne, où une attaque allemande a été rejetée et où non 3 avons même gagné du terrain. • +> Communiqués allemands ' Berlin, 5 novembre : Notre attaque sur Ypres, au nord d'Arras et l'est de Soissons a avancé lentement, mais avec su< e ces. Au sud de Verdun, les attaques françaises or été repoussées. Sur le théâtre de la guerre à l'Est, il n'y a rie -1 de spécial à signaler. à. * * * Berlin, 5 novembre : Le grand croiseur York a touché le 4 novembi dans la matinée une mine dans le Jade. D'après 1< nouvelles qui nous sont parvenues jusqu'à présen plus de la moitié de l'équipage, soit 382 homme: ont été sauvés. Les travaux de sauvetage ont él rend-us difficiles par le gros brouillard. * *** 6 Berlin, 5 novembre : r Le commandant du petit croiseur Emdem a reç e la Croix de fer de première et de deuxième classi Tous les officiers du bord, ainsi qiue 50 sous-off r ciers et militaires ont reçu la Croix de fer de dei e xième classe. r Vienne, 5 novembre: e Dans leur nouvelle avance, nos troupes ont rei contré l'ennemi au sud et au sud-ouest de Sabai 0 L'attaque a immédiatement commencé et s'est de i, sinée favorablement. Pendant le combat de Rom; r nya, 7 officiers et 647 soldats ont été faits prisoi niers,, 5 canons, 3 voitures de munitions, 2 mitrai leuses et de.grandes quantités de munitions et c a matériel de guerre ont été pris. 1,000 têtes de ta e tail ont été prises aux Monténégrins pendant qu'i tentaient de les faire passer de Bosnie chez eux. * * * s Vienne, 5 novembre : . Les mouvements de nos troupes dans la Pologr Russe n'ont pas été troublés hier par l'ennemi. U de nos corps a fait prisonnier, dans le combat c e Lysa-Gora, 20 officiers et 2,200 hommes. Sur t front galicien, plus de 200 Russes se sont rendi près de Podbuz au sud de Sambor et 300 autres ( matin près de Jaroslaw. * * * Budapest, ; novembre r 11 a exécuté son attaque avec l'esprit d'entreprise et la maîtrise dont il avait fait preuve dans ses exploits antérieurs. *** Londres, 4 novembre : Le Daily Telegrafh annonce de Pékin que d'à- IM près des nouvelles de Schantung publiées par la presse chinoise, le feu de l'artillerie allemande a détruit systématiquement tous les renforcements japonais et retardé de la sorte pour un temps indéterminé toute attaque. Le glacis total derrière Tsingtau est parsemé de mines commandées électriquement.*** Londres, 5 novembre ; Le secrétaire de l'Amirauté a annoncé très tôt ce matin : Une escadre ennemie a tiré sur la canonnière Haleyon, faisant partie de la garde de la côte et se trouvant en tournée d'investigation. Un homme du Haleyon a été blessé. Après que la canonnière eût signalé la présence des navires ennemis, ceux-ci se retirèrent bien qu'ils fussent poursuivis par des croiseurs légers et ne pussent être amenés au combat avant -la tombée de la nuit. Un des croiseurs allemands "ayant semé un certain nombre de mines, l'explosion d'une de celles-ci a coulé le torpilleur D. 5. Deux officiers et deux hommes qui se trouvaient à bord du torpilleur ont été trouvés flottant à la surface de l'eau et sauvés. *** Londres, 4 novembre : Suivant une dépêche Reuter de Pokio, il a été annoncé officiellement que le chemin de fer de Schantung se trouve encore sous contrôle japonais, malgré les essais permanents des Chinois d'amener le retrait des forces japonaises. *** Pokio, 4 novembre : On annonce officiellement que le bombardement de Tsingtau continue et que la plupart des forts allemandes ont été réduits au silence. Deux seulement continuent à répondre sans interruption aux . attaques des al liés effectuées par terre et par mer. . Le bombardement a occasionné un incendie à , proximité du port par suite de l'explosion du tank d'huile; le fort de Stockhausen est en flammes. . J 1 Une canonnière allemande qui a perdu sa cheminée L est invisible. * * * L Saint-Péters'bourg, 4 novembre : Le chargé d'affaires ottoman a donné lecture à M. Sazonow, ministre des Affaires étrangères, d'une ' 1 dépêche du Grand Vizir, dans laquelle il est dit ; « Transmettez.au ministre Sazonow l'expression t de -notre profond regret sur la rupture des bonnes relations des deux puissances, rupture amenée par l'acte hostile de la flotte russe. Vous pouvez assurer au gouvernement russe que la Porte ne manquera pas de trouver une solution adéquate de cette ques-- tion, et qu'elle prendra toutes les mesures pour em-e pêcher la possibilité de pareil événement. » e Après avoir éoouté la lecture de cette dépêche, M. Sazonow a répondu qu'il déniait formellement s que les hostilités aient été commencées par la flotte ;j russe. Il estime qu'il est trop tard pour essayer de | nouer des négociations quelconques. Comme les déclarations du chargé des affaires turc ne changent rien à la situation, M. Sazonow a f,'it savoir à M. Fahr Eddin qu'il aurait ses passeports le lendemain pour quitter St-Pétersbourg *** a Londres, 4 novembre : l(; Le bureau Reuter annonce du Caire que le général anglais Maxwall a repris le contrôle militaire du pays. Le droit de guerre a été déclaré. * 1 f * * Copenhague, 4 novembre : Le journal du gouvernement Politiken écrit con-e cernant le blocus de la mer du Nord : Aucune me-:s sure prise pendant la présente guerre ne touche t, aussi immédiatement le Danemark que celle-ci, qui >, aura pour la navigation danoise des suites profon-:é dément sensibles et dont on ne peut encore apprécier momentanément la portée. D'après les journaux, la plus grande société de navigation du Danemark, la Forenede Dampkibsselskab, a provisoirement interrompu toute expédition vers l'Angle- -u terre. -■ * * * 1 1- 4 Christiania, 5 novembre: \'j Le (c Morgenbladet » écrit en ce qui concerne le blocus de la mer du Nord annoncé par l'Angleterre: Cette violation du droit international des gens est un manque d'égards vis-à-vis des puissances neu-1_ très. Cette mesure est étrange et il est évident que >• les dommages se trouvent dans une toute particu-»- lière disproportion avec les avantages que l'Angle-L~ terre en retire. Le gouvernement anglais n'a fait l~ aucune notification préalable aux pays intéressés, ni cherché à se renseigner sur le point de savoir com-e ment cette mesure serait appréciée par les gouver--" nement dont elle touche les intérêts les plus vitaux. 's Nous nous demandons si le moment n'est pas venu où une démarche commune des puissances neutres serait de mise. Malheureusement, personne n'écoute la voix des petits pays. L'Amérique est neutre, elle aussi, mais l'idée de neutralité n'existera plus, si ie l'on se soumet à toutes les violations des grandes n puissances qui font la guerre. e * * * e is Stockholm, 5 novembre : :e La presse suédoise est fort irritée des décisions de l'Amirauté anglaise tendant à bloquer la mer du Nord par des mines. Les journaux déclarent, se basant sur l'avis du directeur de l'Association des navigateurs suédois, que le placement des mines Vendredi 6 Novembre 1914 N° 2 Vendredi 6 Novembre 1914

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