La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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03 February 1918
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s.n. 1918, 03 February. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bv79s1n013/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS $ mois (fôvr., mars), fr. 7.60 ;1 mois(tévr.) fr. 3.80. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les faoteurs des postas. —• Les réclamations ooticemani les abonnements doivent tire adressées axelusiveuient aux bureaux de poste* ADMINISTRATION ET REDACTION: ■Mti«M«n-K«rbM-Fifl«|4rM, 31, Bruxelles. PRIX OES ANNONCES Petites annonoes, la ligne, fr. 1.00. — Iidclainei avant les annonces, la ligne, tr. 2.50. — Corps dit journal, la ligne, tr. 7.50. — Faits divers, la fr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, Ir. 8.50. —- Coin des Eleveurs, la ligne, ir. 2.G0, Bureaux fle 6 ft i? noures. Direction et Aaialnistrattoi ; ,? j.° \] hir" IOS IKORESSÉE, DIRECTSUR Aujourd'hui : SIX paça I LA GJJEBêË 1,279* jour de guerr Mise à part l'opération énergique qu] (Tn.ns J0 val Freueeua, remis aux inains Icalicius le mont ai Val Bdia e* la col det Roi les opcr«U»ion* militaires se sont, bor ceUo semaine, sur tous les théâtres de guerre, à q,uelques actions de détail i auicunii signification. Tandis que le* belligérants so complai dans cette Urôve momentanée, Isa troi nia,.viijialises continuât à mettre à £au sang le» territoires (te la républ-iqiue f<ti tivo itisse qu'il» rêvent de oonsûituer. Finland» notam.me.it, ia guerre civil© s avec toutes ses horreurs » néanmoins pupulfcLion, en dos dur^s opr^i qu elle a subies trouve encore la foroe d poser -ie r^ai^uœ oourageuee aux trot russ- révolutionnaires : la Gard» Blaii finia. . Uise^ que commande la général À! invrhoim, a inéïne infligé & la swiô. Griir^'d Ronge d'Jô RuflBes de sérieux éch En Be-ssarabio, pour autant qu on puisse juger par les nouvelles extremam confuses qui en parviennent, les violen batailles engagées entre les Russes et Rour. • n3 ont tourné jusqu'ici à l'avanU de derniers. Sur la rive gauche pruih, vis-à-vis de Gaiat^, ils o..t ooei la Ville russe de Keni et gagnent du t rain vers le nord. N'ayant pas réue comme ils 'l'avaient espéré, a agrandir 1 territoire aux dépens de l'Autriche, ils ] laissent vouloir aujourd'hui marcher à conquête de la Bessurabie. Il est vrai q-u' Isout forcés d'agir de la sorte, et même réussir, s'ils ne veulent pas finir par m< jùi de faun... * * * Au demeurant, on s'est beaucoup moî Intéressé cotte semaine aux opérations mi taires qu'aux événements politiques doro intirieur, qui créent de graves soucis ai ! gouvernements des Etats belligérant», nwtaia des Etate neutres. Eu. Allemagne, y a eu Cortaines manifestations* Aussi „bourreuT« do crânes', quti s'évertai depuis trois ans à transformer on une p< tiâ -norme chaque fétu de paille que Puis&kic*î6 centrale^ rencontrent sur le chemin, ont-iis ou beau jeu pour se livi à tours fantaisies coutximièr©s : — La révolution, clament c««s gens q; ne con)[imin«ut pas le danger qu il y pour l'humanité tout entière à abuser on moment de ce mot terrible, la révolution éclate en Autriche et en Allemagne I El aura tôt fait de donner à l'Entente la vi toire que ses armes ont été impuissantes forcer I" Ct-Uo tactiqn© de folio exagération m rite moins qus jamais d'être encouragée. T dures expériences nous ont appris qu aue bien au point de vue politique qu'au poi do vue militaire, il faut placer lea évén niants dans leur véritable jour si l'on ve arriver à en tarer lie» dvûuotlqus logique A e laminer les choses de 8â.i^-?rani, , coosia uti tout d'aoord, «a ce qui ooeicer P-Autl-îôIag, L|ue la grève cjiii a éclaté U a craàiiza jours à Vienne et dans quelqi autres villes, uofcwnanenè à Prague, n'a di que quaraaiie-huât heures et n/a donné 1 à aucun incident regrettable. Il ne s'y agi en somme que d une djmonefcrafaitun. polaire, provoquée autant par Le désir d'u am Aix>ratiou des services du raviutiilieui — a laquelle le gouvernement a rmméd.i mont promis do s'atteler — que par le d de la conclusion, la plus prompte ptiss d'une paix „aans aaniexions .ni indleinni^ Quant à ce dernier point, les djfltorati< catâ^oriq,u<« du comte Ozerran ont" ou t l'opinion publique urne îuûuenœ à tel po irros'stible tnna les milieux ouvrier» so s< aussit5t apaisés. Contrairement aux hiuits qui se oolpe tent enoore, tout est donc reatr1 dans 1 orc en Autriche-Hongrie, e' si un certain én> vement y siàljsi^ie dans les milieuix po^ 1 aires, on n'en trouve plus trace, dû moi pour i'insfeaat, pas plus dans Les couimut t ions officielles que dans jk« ciépêoiias pi vées. ♦ * ♦ Venons-en à ce qui se passe ea A Hem gne, ou pour mieux dire à Berlin. Ici m plus la politique internat, on oie n/a pas ( étrangère au déolanchamoafc du mouveme gréviste. Les punis avancés oraigne que la formule Si la paix sans amioxio ni indemnité érigée en principe par 1 I\eioàstag en juiuet (leniier, en v letme fin lemeut à ne pas être rtspecfcoe. Toutefoi il Q't indubitable que les revendications i pcl iiquo internationale n'rntik-esajnt le^m ni testants qu'à titre tout à fait secondais Ce qu'avant tout ils cherchent, c'est la solu lion d'une question do [x>iitijue intérieure celie de l'histauraiion du suffrage un3\ner4e Cette réforme électorale a été, comme c sait, solenneilement promise à la l'russa y a six mois : or,-, la ola^ga ouvrière cr. déoouvriii dans les atermoiements que L Diète prussienne apporte au vote dé cet réforme, une intention de l'ajourner et peut être même de l'enterrer. C esb cette grave - question qui a £ourn leur plate-forme aux agitateurs; ©n l'espèce ies socia.dstes indépendants qui ont estim. le moment propice pour proclamer la gràvt générale. Eji lait, leur tentative a échoué ; la majorité des ouvriers a refusé de suivre un mouv&neut que n avaient pas d'oitk leurs syndicats : d'après des chiffres officiels, de» sept millions d'ouvriers moins d dix pour cent ont momentanément fait grève Les gréviste» de Hambourg, Kiel et i>ant z:g ayant d'ores et dé^.\ repris le travail, les mines et usines de la r-gion indus-trielle rhénane n'ayant pas cessé de fonctionner normakanent, la grève ne s^vit plus guère qu'à Berlin. Or, sur les 700,000 ouvriers que compte cette agglomération, ISO,000 ont abandonné le travail ett continuent à chômer à l'hwre acfcueTe. Us se sont livrée à de^ manifeitatione, mais torveation de l'autorité, qui dans les cir-constaiices actuelles ge Croit tenue d'em-p loyer la manière forte, a, du iour au ien- asmain^ rétabb l'ordre. ♦ * • Cet exposé des faits, tels qu'ils sont vernis à notre connaissance jusqu'ici, iïautorise certainement pas à ferler do grère générale, de ^ troubles, d'émeutes ou de révo-laîirm : il l'aufajrige d'autant moine qu'aux dernières nouvelles le nombre des ^reviste^. „Ciu' 1 ho«™ on heure, et qi:e des h>i.-' aJlemandB dwU, la cirooospeotiori cSÎ Corinne disent b ft,, du ooufl^ 00 ' dir© que ce mouvemïcn'i, dort nous \e.ions d analyser hrièvon:ent rori-f, ne et de m.'suier le.d.-YBlo^wuuit, cm«i- ;,e, uo ii^i.-.ea- u (iujJ ti.i.le ta ir pour n#{*iig«i!>le 1 •J aucune fa^-on. Lien aa coo'tpiirt, ii es» ' -rtain qi e les dirigeants do l'Allemagne, tout comme ceux de l'Autriciie-ïIonj '* feront tout ce que la situation exige. Qu'on ne sa fasse du re^Wi à cet éj aucune illusion I Les gouvernemetnta aufte'see Etats belligérants sont exactea logés à la môme enseigne. Les privai matérielles et tas souttrances nwraies © socs par une guerrs affreuse et internusi ont tendu à l'extrême les nerfs de La p» a lation, et les . cerveaux surexcité» ne sont deJ trop disposés à écouter les agitateurs, vaincus «>a professionnel», qui, dormis ; Jl0t4 concevable et jusqu'ici triomphale éqo ia du gouveraemeiniL liènino-Tloteki, ne r lent plus devant rien. Vojez plutôt ce qui so passe en An. sent tôrr6i en IVance, en Italie, eu Amériqu Li,03 En Angleterre, où à diverses renjnsec et a grèves ont pris une grandie extension ^ Manchester, à Li ver pool et dans le pay Galles, Les corps de métier organiseirt t ivit rl^Pit des conférences paciflgtes et a/Utre^ jL(i clôture r'\guii remeat le vote d'ordres v®s pl®^3 de menaces à 1 adresse des da ^ dirigeai ites, voir© simplement aisée». En France, on sait que le mal grM cne sévit ^ end'mique. Le congrès que a^. socialisas y ont récemment tenu a C jtro mout-llerraiil a émis sur un ton pôre ^ toire des exigences très ne tes au point eu vue d*a ta politique internationale. Tout eat ceuunoit, des troubles graves et qui n; tes pu être maitnséa que par l'intervention 1^. la gendarmerie onît eu pour thôâitre e villes industrielles de Ly-on et de Sa du Etienne. ipé En Italie, les manifestations contre er_ guerre et le manque de vivres ne ocs 61 pas. L'état de siège, déjà proclamé oan a *r Nord depuis de longs mois à la » ^ d'émeutes sanglantes, vient de 1 ftre à . ia pies, où le courroux populaire s'est mi ils pnr de regrettables violenoe». ^ Enfin, aux Etats-Unis, où la ^u«r efc «ir ^ peine le tem-ps d'exercer son influence i faste, un oomité de grève géniale s organisé dont les membres ont été arrêtée Philadelphie sar l'ordre du couveroemen n» * h * * ^ Ce tableau rapidement esquissé est re nature, encoro que tous les gouvomemei ^ des grands Etats européens — la Russie e ®K oepitée— soient parvenus jusqu'ici à fa . régner 1 ordre, à faire concevoir d'asa 54 vivcis inquiétudes pour l'avenir. Qu' 1 :t n'aille toutefois pas jusqu'à inférer Ju_ victoire du bolchevisme, le triomphe i ^ uiaximalisme 1 Ne soyons iioint pessimisi ILU à l'excès. Certes, on peut s'attendre à i ^ grave boulo^versament des conditions d'©xi tcnce que nous avons connues avant guerre : rien, toutefois, n'empêche d'espér a que ce bouleversement social pourra s'op Be rçr pr.cifi<]-,^ment et progressivement. Ans a bien faut-il tenir compte que les peupl le ont oontre le maximalisme une erxeellen sauvegarde, à savoir... le nmximalisme h ® même ! Lo taWeau des. horreurs qu'il e traîne en Russie suffit pour dégoûter < ses méthodes gouvernementales las espri l^lus exaltés, et l'on frémit rien qu'à la pe 31 sée qu'elles pourraient triompher ailleiu que dans ce malheureux pay?. Paa'Ujut se discerne la voionté Qxtxros it lpdi (SIÂmAnin a»'— J- 1— à. tvir le spectre menaçant d'uno iatoè^ralils t ranini,e. Cette volonté unanime est aeewf ne ment de nature à renforcer l'autorité d > u'ouvemotnen : s vraiment f<>rts et à 1gar fa liter l'exercice du pouvoir. ira ej • ^ Les événements de Russi ne aat Paris, 1er février : On mande de Pétrogrûd à l'Agence TIavai sr — Lo gouvernement maximoliste a o donné la démobôlisatiou dos classCfe c 3 • 1D0'7 à 1906 inclus, ainsi que le rwivoi dai *ns leurs foyers de tous l^s homme3 ayaa lur ^1 ans révolus le 7 janvier. un L * * 111 Londres, 1er février : On mande de Pvtrograd que M. Lénir ,r^ i ordonné l'ouverture d'un crédit de 20 mi lions de roubles pour organiser une arm< r" d'ouvriers et de paysans. * Ûû • Paris, 1er février ; ^ De l'Agence Ha vas : On mande de Minsk que le comma.ndlar des troupes polonaises a porté otficieLepnec à la connai-isnnoe du grand quartier généra a~ russe qui! se considérait eomnie étant e >n état de guerre avec les maximalistes. te . * . Ilt Péfarograd, 1er février : :iî I^e3 trouperi du Soviet se sont emparéi 1>s d'une gare importante, celle dia Bachraatc e dans le gouvernement de Tchwenigof. Lt x- officiers et soija-of.liciers nobles ont battu ® retr ute sur Kief, qui est Cernée de tout e parts. La Eada oentrale n'ayant pi*s ooa l" l'ianoe dans les soldats et le« ouvriers cw » krainiens, a créé une Garde Blanche qui es composée de sous-officiers noble» et d off : oiers russes cl poLomiis que les •otjuiài 1- sions militaire© révolutionnaires ent A'ig'iadés J1 Ou mande de Sébastopol que lies vilïes d il Kerteh, Théodiosia et Yalta sont tomK^s es '' ir\3 les mains des trouj^as du Soviet, au? 1 quelles en revanche 70,000 soldats tartan ,e op}>osiejnt de la résistance. On s'attend - l'ocoupaiiou d'Orenhurg1. Le géa^-al de cosa fues Dutofî a été battu. 1 » Pétro^rad, 1er février : J Le ,,RietcbM annonce que la ville de Kie 5 est tomh'e mercredi au pouvoir dos maxima listes. * * * SoXia, 1er féivrier : T>a „Volaij Isves ija", organe de l'état 3 major, appa-end do Babadng que les troupes roumaines ont été chassées pec les Elises de plusieurs ^illss de la iîe^sarabie (ju e !e occupaient, plusieurs généraux roumains on. ♦^té faits pr:s^nniers et internés e» tierrikyir r'isîie. * * * Pétrograd, 2 février : I>çs troupes maxim;distes se sont emparées d'Orenburg. l es oosaques, coinmaiidf'-a {iar lo général Dntof, ont pris la fuite. 9 * * * Paris, lw février : On mande de Jassy : — Le gouvernement roumain a publie une note do protestation contre les attentats maximn listes. La note fait allusion anx excès commis par les bolehevistes contre des citoyens roumains, au beml>ardement de Ga-•atz et à l'arrestation du ministre de Roumanie à Pétrograd. • Paris, 1er fArrier * * Le eoBT»raement roumain a charrf l'am o^Sfn i"1 i m £riinc" A P«rogrnd do dé endre les Intérêts riromains en Russie. * " + Londres. 1er février : Le ,.Da% ann-onoe que M. I.Mine a fé victime d'un nouvel attenta*. Un hotrrme liab>.lô on éîudiact, s'est introduit dans > InsM'ut Sir.t.lay et a tir6 un coup <fe ie-v(i ver sur M. Lénine, qui n'a pas fté at-letnî. Le o.a:|>able o ét& arrêté sur-le. charnu. rie, Pôtrograd, 1er février : n est question de nommer à très b d'6lai une Commûssion oeutraie composée jprd 000 ina«ximalistes; eJ.o sq réunira au Pal des de Tanride et portera le titre de Conv uent tion. Le gouveniemient a pris oetfo mes lions [>our réduire à néant le raprooite ctfexeu: caa- un© dwlaturo, comme cela avait ùbà insii able au Congrès gûn iral dos IxAcsheviates par >pu- partisans internationalistes. ^ie « * « xin- Sofia, 1er février : « L'in- Un grand nombre de membres db la C ipée stitoonio dissoute sont i«irtis pour Mosi acu- dans le bat dfy proolamea: une ré(publi< centrale russes ^ n. ^|L , . ».*• ti. : > Stockholm, 31 janvier : » les On mande d'Haparanda à l',, Ajfcen T a ningen" : s do — Le général finlandais comte Manne «ns heim, qui se dirige vers le sud, a re que d'importante renforts qui portent le nom* du de ses soldats de 15,000 à 50,000 horaint 3SC.5 II a l'iiileobion de chasser lies Eusses l'^nitnde et maiciiortut sur Bjoenueborg. i3te Les d^egués ei>vby*e pur le gouvernewe les finlandbis pour demander du secours à 1er- Suède, sont arrivé aujourd'hui à fctockiioii np- ils ont été reyus à la gare par M. Uripe de bergi, conseiller d'Etat et ministre de 1-1 re- lande. ont # „ de Pétrogtod, 81 janvier : les M. Trotaki a adressa au minisure de Pe: Lut- à Pétrogrtul une lettre d«ns laquelle ib p olafine, au nom du gouvernement do la 1 la publique ru/sse, l'abolition définitive du ira «ait russo-anglais de li)(/7 comme étant oontra: » le à la libellé et à l'iadépandlanoe du pieroj îiie £>er»an. beixnit ^îinmet^t dodurée npiu Sa- non avenus tous 1^ traits, conclus a va mi- ou aprèfl le dis accord, qua seraient à n'ii porto <juel point de vue de nature à r< en treiidre ou à violenter la liberté et l'iiu îA- pendanoe du peuptlo persan. Le gouven est meut prendra les mesures nèoc^siures po à purgei- la Pea.se de tous les agents, du t* J. ristme et de la bourgeoisie impérialiste q sont les ennemis à la fois du peupla rus de et do, peuple pernaon. lte • * * k- Stockholm, 31 janvier : re Le Bureau tél^raptLiqjœ finlaniJais ayo- c» été feu mi par la Garde liougew un oorru aï j)ondB«ii s^éoiaJ tâ^gnoj^iie qjue Le caJrn la fèjpu® à Hei6tngfora que les civils ruse lu évacuent. Une bocaàile est engjigOa ea es momeni entre la Garde Uouge et la Gan m Blanche près da Libbe. La nuat do lundi s- mardi, une autre s'est livrée prés de la ga la do Kcameraej la Grarde llouge a eu 92 tw er et 127 blessas; la Garde Blanohe, 6 mer é- et un bieesé. si » * • * Stockholm, 81 janvier : te La Iégu.K>n de Finlande à Stockholm i i- rôt,*! le t&Ségramme suivant du géaiéral oomt a- Àianjierheim, oommandanti des troupes fui le Landaùses : — Tctrnêa, 20 janvier, H heur^ <du soi] n- La nuit dernière et dans la journée di s mardi, dos soldats ru^e» ont été dîJsaim^ à Keni, à Kajaua et à TImoia. A Saint se Michel, la Garde Uouge a foioèe jj© g y- un griind héroïsme; elle a pris d'assaut des é- Uatt0ries en aorion. A Gamlakerleby, li es combat a été très violent jusqu'à 7 heures ■i- da soir; il s'est terminé à ce moment b notre satisfiaction." ♦ « Lonôre», SI janvier : p On mande do Pétrograd. au ,,Times" ci C date du 'i8 : — Des magots russes venant do Pôtro-grad et qui cherchaient -X rejoindre leui f4 navire à ta côte finlandaise, ont étâ atta. r_ quée par ±a Gartle Blanohe; ils ont èb£ foroés de rebrousser chemin; un grand noni-i>re d'en are eux ont été biess s. La Garde tt ilouge, appuyoe par des canons, a cfcé envoyée dans la direction de Viborg. Iva Finlande crée une année de 80,000 hommes. * ♦ * Stoctlioim, 1er février : L La lé^at»on de Finlande a 'tS avisée ^id soir télegraphàqutement dllelsingfors que e soldats russes et des Gardas Eou^es on arrêté d©s memt>re« do la Diète et des direo tours de banque. D'autre part, MM. Tr< tz et Lénine auraie^it menacé d* envoyer trou régirncnls à Vîrborg pour etxtCiminer lfi 1 Gard 3 Blanche. t » 1 * . * a . l jcldiolm, •• 1er février i D'après informations de souroo auto-risûa, le gouvennemeut suédois a l'intenéiar d'ki'tertvefnir miîi?tairomiect en Finlanifc. Il ^ désére en aucune faon se mêler des ^ aftaires intérieures de la Finlande, mais i] B craint d'y ôtre força, car, au cours dos hor-,, rems commise} récemment par la Garde ^ Eoitoa maxiana.liJstje, de» nfitâoauuix suôdoii ] résidant en Finlande ont été assassinés. * , Btockhc^m, 1er février : h On mande de Kharbine ^ao la CSirne re-fusa do oéder des vivres, du euir et des i chaussures aux «oxnmeryants russes, e ♦ : DÉPÊCHES DIVERSES ^ A g Baie, 1er février : De i'Ag^éaioè TO^^raphijne de la presse suisse : — Il îï'crst momentanément pas permis de j préciser l'importance de« dégèis ocoasi >juies par l'attaque aérienne ex cuté© mercredi soir sur Paris. . Certains faubourgs ouvr ers, no-toiinmen* Saint-Denis, ont beaucoup souffert. Les premières lx>ml es sont tombes ex-aMoment à 11 h. 50; c3*x minutes plus tard, alors qii3 l'oa croyait tout terminé, le bocibardfôment a recommencé, mai, il a t . moins violent que le premier et c|uatre personnes sealemeat ont été tuées chez *4>tes , IJa-r ll2S explosions. A 12 ti.40, l'aîtacjue oes^'ir- pour reprendre de nouveau aptè-s une courte interruption. Ce dernier bombardement a farit le plus grand nomlyre d!e violâmes.Sans autrement préciser, les journaux parlent comme suit <^s < destructions : — Lea étires supérieurs d'un grand efc ' a hôH situé sur 1 un des bôulevaidg di la capitale ont été détruits; les décombres e le mobilier jonchent la vota publique. Une bombe e^t tombée au militai d'une rue, où tin grand hôtel a aussi éué gravement enr uo m ai âgé. Dan.? une autre rue, où l'animation 0:4 toujours très grande, la grille de clôture d'une banque a ét' détruite; à proximité, un bureau de tabac a eu le m'orne sort. Sur un autre boulevard, trois bombes sont tombées sur le trottoir; les explosions ont endommagé gravement un bâtiment d'administration et toute! les maisons sur une longueur de deux cents m<-trcs ; pas une vitro n'est restée intacte sur le boulevard. Sur une pfacc pi;vKqwe, nne dtês gares du Métra;;o:i'ain a été en part:e détrrr'.t? ; la .sortie e5t. oacambr o de ferrailles tordr.es. Ailleurs, le quatrième e le ctaq^Ln V.nc et i e d t.r.e v\ s e maison de rapport ont «'té pro-.idtfe dans une rue avoisinante. L'expiosion d une bombe a incendié uu important dé pôt do toiles et d'étoffes; les pompit ref n 'on^i réussi à maûtriser 1e sinistre que dans ue ^ottnuie de jeudi, ûfc • * » en- Berlin, 2 février : ire Orn transmet de Genève au ,,Berliner ] o& kai Anaoiger" une information dja ,,P lué Parisien" confirmant la publication, ap les la Conférence da Versailles, d'un docuin a&e3f*A aux Puissances Centrales. Intt-rrt à ce «aje% M. Clamenaaau s'e3t borné ré-jKxiîdre : on- — Je rapporta da VorssaijlDQs une etxc >ou lento im^îression." t x lue • * « ' - Paris, 1er février : Le Conseil da guerre d!a I Entente a t: hier après-en idi une notuvelle séance à V d- s^illes; ses délibérations ne seront vraise blablement pas terminées avant samedi. « • ♦ fu Berlin, 3 février : «re On transmet de Genève au „Ix>kal 1 •à. zeiger'' une information du „Pr<%rè0 d» Lyon/" disant qu'un grand avion françi est tombé à l'auba, par suite c>unie ava ut de moteur, sur la place de la Concorde la Paris. Le pilota et l'observateur s>iitmo a; bonds. Le secrétaire d'Etat de l'aviation n- dit qu'à la s/uitte des tristes oxpérion* □>. faites pendant cette nuit do malheur, u complète transfoamatian de lja défense i riemne s'impose. j % * * « ■ i' •se Par.a, 1er février : o- Jeudi' dernier, au cours de la discussu !té- quji 8'e>t élevée à pro[K« dles avano^ à fa itc aux gouvernements alliés et amis, le d tx, puté Grodet a demandé à M. Ki'otz^ mintist >le des finances, des explications sur le pai et ment des coupons rus ^es. Il a exprimé m désir de savoir si l'Etat continuait à pay n- de sa propre autorité ou a il availt reçu i a- mandat do la Chambre dmi« ce sens, te- M. Klote a répondu que, d après les doo] e- rations du gouvernement, les engagemen lu: financiers de la Russie étaient indépendan Or- du changement de la forme du gouvern ui ment. Le gouvernement fait en ce momej se avec ses alliés une enquête sur la questic de la dette et des emprunts russes. Di qa'ui.e dée-'sion aura éicé prise, le gouvern i ment la portera à la connaissance de 1 il Chambre. Le gouvernement continue à avo s- confiance dans la Russie qui reste re*poi ie sable de se» dettes vis-à-vis dee autr< » pays; toutefois, il considère qju'il ee* de « iq devoir cf erajA^Ter que se rillohent les lie] le qui unissent la' Russie à la France. Il à décidé de ne pas s écarter de cette ligne d e conduite, et c es* à la Chambre qu'il at s partient de dire si elle l'approuve. Le projet de loi a été voté, par 360 vol contre 112. n> * * Londres, 2 février : v On mande do Paris à P Agença Router 3 — Le „Petàt Journal" a été saisi hier. * * * Berlin, 1er février : La situation ne s'est pas modifiée à Bei » lin ot le nombre des grévistes n'a gjuèi i v-irié : si de nouiveartix ouvrira ont oess U, travail, d'autres sont rentrés dans le I ateliers. A uoujie. jn^nâfp«'ta,ti/^n no. »>»« Le „Ber'iner Lokal Anzeiger" annonc , que le» députés socialistes Sehedlemann c Hbert se sont entretenus avec des délégué du gouvernement; ces! délibérations n'or uùnné aucun résultat précis. Berlin, 1er février : La situation s'est favoraWement modifiée Ce matin, le travail a repris partout danf les chantiers de Dantzig et de Kiel. i Hambourg, les chantiers travailleront d< nouveau demain. A Berlin, le3 services de transport publi n'ont pas été eottrafinés dans la grève. * » » Berlin, 1er février : M. Di<trnnnn, député socialiste indépen dant a été arr^ié comme membre da Comit de grève; il avait pris la parois à Treptow à. un meeting non autorisé. Pris en flagran i dalit d'infraction à l'état de si^gc, il serf i poursuivi dô 03 chef et de celui d'excitatioi l a la trahison.. ♦ *. ♦ t Hambourg, 1er f ivrior : Il y a encore l5,5l 1 ohAmeura, tandis qu» 1 11,001 ouvriers ont déj\ repris le travail. * " * * Essen, .1er février : Les rares grévistes ont presque tous repris le travail, de sorte que la sit.uatioi lient ôtre considérée comme redevenue nor maie. * » » Dortmund, 1er février : Dans le bassin de Dortmund, sur 350,000 rameurs, 4,000 à peine sont en grève. * * * Breelau, 1er février : Le mouvement gréviste n'a eu aucune srravité en Silésie. Toutes les usines sont en pleine exploitation. **♦ Berlin, 2 février : Les milieux grévistes prévoient la repris* dn travail pour lundi prochain. Toufeef us, jusqu'à présent on ignore si les grévistes ont pris une décision. »1 est incontestable que la grève diminue intensité- et, dans un grand nombre d'ateliers, les énuii es ne cessent de s'a,ccroître. T.es rn.es sont beaucoup plus caliaiet aucu'.e collision rrave rie s'est produite- Il n'y a pas eu hier le moindre tiroubïe dans los faubourers de la capitale. Los informat ion « de tout s les nanties de l'Empire signalent queletraval reprend partout. Berlin, 1er février : Le généra' c.i.Wrel von Kessel, w*nnaiv datai en chef des Marches, puib'ie l'orOre du joi-r suivant : — I.e îuonvfn eut. gr^vtiste oui perdiu-e tteore d>ns une part'^s du .Crand-Bor^in en-f Lavant l'»pprovis'<»nremwt de l'armée et cte a marine en nrr» e® et mn-nitions j'ai vlaoéi sous le cootiMe militaire les f°vri-d'arme^ et' de munitions à H.faîtiri'ren-re?do et Kitfenan; la Soci^é Idi^ise de consTrîetîfin m^e'»ines. nn^rjv^nneineinit L. :chvfftï7kopf, à Berlin; l'usine A. Borsrg, \ Tïerliri-T<vrel ; la fabri re do la *oci'4ft "énérSlo d'élect^eil<é, à Hotniaiifr«d'>rf ; la i M<*-té des moteurs Ar/rn^, ^ T^->rliln-T?elnjc-kendorff; la Société du. trafic a-érien, à Berlin- Johann Kt'ial, et la Beauté des moteurs Daîner, finale à Beafir^Marien'Vlde. J'invite lo5 ouvriers de ces usjne? à reprendre le travail au t>1us tard lundi le i février, à 7 heures du matin. Tj^s con treveiannts s'exix*aent à des "c'ne^ s'vérea m vertu r5es piprpcrifp^Jio»!^ de la loi sur l'état d© siNge. Ceiti'x qui s->rt a^tivi ts au service militaire seront appelés sous les dra-l>eairx.* * * Berlin. 31 janvier : La situation au j>oiTit do vue de la grève ne s'est pour ainsi dire pas modifiée de-t»nla hier. T.es journaux ont presque tous r^>aru. D'après des estimations très pru. dertes, la nombre des grévistes ne dépasse (•"rtainoiuent r>as 180.000 : les ehiffres publiés les deux premiers jours avaient été fortement exagérés. Malheureusement, il s'est. ns produit ce matin, à Moabit, un incident i ia, J grettable, qui a dégénéré en bagarre. L I grévistes et les dirigeants du parti socl I liste qui les mènent déclinent naturelleme avec iudignation la responsabilité do triste incident, mais leurs protestations : -fr modifient pas le jugement, aussi sévère qi ^" justifié, porté sur eux par la population, q rès sait très bien qui en est responsable. L oj aut nion publique s'accorde à dire que les autoi >gé tés manqueraient à tous leurs devoirs si ell à, naissaient avec la dernièro énergie et pe sonne ne comprend pourquoi la majorité s 0l- I c^a^st0» a déclaré elle-même que cet I grève absurde était une faute capable d'e 1 I traîner les plus graves conséquences et 1 I niettre en péril les conquêtes du prolétaria I s'abstient ae faire connaître ouvertement se nu opinion. Au surplus, l'incident do la séan< ar- I a Moabit ne peut manquer d'ouvrir les yei m- au prolétariat et do lui montrer qu'on 1 trompé. Aucune grève n'a éclaté ici ni dai 1 industrie charbonnière, ni chez les boula I gers, ni dans les fabriques de papier à ir primer, ni dans les usines s'occupant de ^ manipulation des pommes do terre, du c da rnent, etc. Quant aux nouvelles parvenues < vis divers pays de l'Empire, elles ne sont ( ,-ie uabiro a susciter aucune inquiétude. Si l«c ( à considère qu il y a en Allemagne envirc ri- 7 millions d,ouvriers et que tout au pli a 640.000 ont pris part à. la grève, on est de aujourd hui en droit de prévoir comme ui ^ quasi-certitude l'avortement du mouvement. ^ Berlin, 1er février : La suspension du travail dans le Gran Berlin a décidé le gouvernement à adopte La ligne de conduite que voici: Il a estin ' d abord qu'il no pouvait engager des pouj . 3 parlera au sujet des questions politique pendantes avec un " Conseil ouvrier qt ■S n'a aucune base légale et qui a été institu e- oar les grévistes; mais, par contre, il s'e.-.e montré disposé à discuter ces questions ave jr los chefs politiques et syndicataires de 1 classa ouvrière. C'eït là l'opinion qu' émise le chancelier de l'Empire, au cour a. d un entretien qu'il a eu hier soir aveo le s députés Bauer et Schmidt. Peu après, 1 S chancelier a reçu un télégramme portant le ^ signatures des doutés Ebert, Hanse, I^dc ît ':>p'ur ^ Scheide, qui lui exprimaient le d< u sir que les personnes de confiance dési *3 gnées i>ar les grévistes fussent reçues pa lui en même temps que I03 cinq représec a tants dea organismes syndicataires en vu x tîe discuter avant tout la question du droi j. d3 réunion. Cette demande n'étant pas con ,8 forme à la ligne de oonduite adoptée par 1 wi gouvernement, le chancelier de l'Empire i îs répondre que les deux membres do a deux partis socialistes du Reiohstag et d Q la Commission générale des syndicats ou vriers seraient admis à l'audience deman dee et il a déclari en outre que les diri géants des organismes syndicataires pour raient s'adjoindre trois autres délégués de syndicats. Cette proposition ne fut pas ae captée par les signataires du télégramnn . I envoyé au chancelier, qui demandèrent a Ion que la délégation fût oomposée de deus J membres des deux partis du Reichstag e I de trois ces fonctionnaires syndicataires dé signés dans leur dépêche. Ils exigeaient qu< e parmi la» deux membres des partis socia t l'5^® du Pe chstag figurât le député Bauei s qui, bien qu il fasse partie de la Commis I a ion générale ^dos syndicats. _ dervail r^u. 0 représentant de la direction du parti. , I C'était s'écarter de la {proposition di ç. 1 Reiohstag qui avait décide de donner manca t à des délégués particuliers choisis parmi lei dirigeants des syndicats. La d légation a in s j composée devant tenir ses pouvoirs des diri géants du mouvement gréviste et non des représentants de la classe ouvrière toute en | tière, le ohanœlier no put se rallier à lf proposition qui lui était Mite et fut ains «amené à s'en tenir à la réponse qu'il avait faite au télégramme dont il est questioc ci-dessus. La par.'ie adverse a signifié an ohancel ier que, dans ces conditions, elb hf'abfitoendrait de lui envoyer une délégation Il résulte de ce qui précède que le gouvernement e*»t toujours disposé à re^voii • des représentants autorisés de la classe ou-vri ire pour délibérer aveo eux. Il oonsidèrr ( ^ue les députés d^ tous le® partis# sont qua L lifiés pour prendre part à pareille délibira ( tion, de mêiine que, ]>our la discussion de? questions partfcu'lières visant les Intérêt* I professionnels des oiïvriers, sont qualifiés les d ilôguéa des différentes fédérations syn-, dioataires. T>e gouvernement n'en doit |a« moins se refuser, parce que toute autre attitude serait inconciliable aveo l'ordre de l'Etat allemand, à négocier, etn ce qui re garde des questions politiques intéressant la vie m%ie rte tout le peuple, aveo des d>lé-eués de groupes particuliers nui, en oes^ant le travail en un moment de d^resse nationale, fournissent la preuve qu'ils ne se ren-I dent pas cora; .te de la lourde resîionaabil't^ quii leur inoombe en tant que membres i l'ensable du peuple allemand. * * » J Londi'es, 31 janvier : La Chambre oe> Communes a rejeté, par 223 voi\ contre 113. l'amendement voté par la Chambre des lordg et tntrodnisant, le s s-tème ce la représentation proportionnel! p dans le nouveau projet de loi ^lectoralo. * I * * Londres, her févriei* : Txird Rhondda a annonoé aux cheminots nu*il déposera à bre?*déja/i uu projet de rationnement forcé; les rations s^ont plnn 1 fortes, pour les ouvriers nue peur ceux qui ont de-? occupations s^entaire». * I * * I Berlin. 1er février : M. von Paver, vice-chancelier de MÇm. nire. est arrivé hier à Berlin et s'est im m^i^foment entretenu avec lo comte von Hertling EN ITALIE Milan, 1er février : i L'état de siège a <5té étendhi à quelques centres industriels du Piémont. Dans les provinces de Bologne, Ravenne, Fer rare et i• «: 1, il est interdit de voyager sans autorisation spéciale délivrée par l'autorité mi iilaire. j ♦ « * Rome, 1er février : I-a „Tribuna" annonce que la frontière Uahenuo -ûra fermée peiidêwû.t quelque tj^mps à jvârtir du 3 février. • Cologne, 1er février : On mande de la frontière Ualionna à la „ Gazette de Cologne" : — La semaine dernière, M. Lazzaii, sécrétai ra général du |>arti socialiste officiel, a té arrêté; il est acousé di avoir travai.lê Contre la guerre. Son arrestation la produit une grande é>m o, ion jarmi les ouvri^s. Rome, 1er février : Un ingénieur écrit au ,,Mattijno" qiu'un êboulement qui s'est {produit le 24 d-'-cembre au Capo di Monte a entraîne la rupture de l'un inné conduite d'eau qui approvisionne la viile de N a pies en eau potaole et qu-» les travaux da réparation n'en ont jas demandé mf/irs d'un mois. Il ajoute que la conduite est eu do nombreux endroits dans uu état tel'ement défectueux qu'un renouvel-l.emo t de celte catastrophe est à prévoir. I CoiMinipâà Ofloie's ce ie Communiqués de» Puissances Centrsfej. u1 ,i. Berlin, 2 février. — Officiel de ce midi : i- Rien de nouveau à signaler sur les diffé- de rents théâtres de guerre, r- * 0- » * to Berlin, 1er février. — Officiel du soir : Rien Je nouveau à signaler sur les diifé- je rents théâtres de guerre. t, * * » •n Berlin. 2 février. — Officiel : îo Dans la Méditerranée moyenne et occiden-x lalo, les transports à destination de la France a et de 1 Italie ont été particulièi'einent culs travé en ces derniers temps : 5 vapeurs et 1- 1 voilier, iaugeant plus de 23,000 tonn-3 1- brut, ont été coulés sauf un. Les vapeurs a étaient armés et presque tous chargés. La i- plupart ont été habilement torpillés dans dos le convois puissamment protégés. Parmi les va-le peurs so trouvait un grand transport qu'es-n cortaient des oontre-torpilleurs et dont la n cargaison était sans doute particulièrement ts orécieufie. Lo voilier était l'anglais " Maria « P. qui transportait du vin a Malte. -e * » * Vienne, 2 février. — Officiel de 03 midi : Sur le haut plateau d'Asiago, à l'est de rï la Brenta, 1 artillerie est restée active. J Communiqués de» armées alliées m ® Paris, 1er février. — Officiel de 3 heures: ^ Nos détachements ont réussi divers coups ,t do main dans la région de Nieuport et au c nord-ouest de Reims. Nous avons fait des a prisonniers et ramoné une mi,railleuse. Dana i la région au nord-es: de Fluey, un fort s parti ennemi, qui tentait d'aborder nos s lignes, a été dispersé par nos feux. NàU q calme sur ie r(^te du front. s * * * Paris, 1er février. — Officiel de 11 heures: Rien à signaler en dehors de la canon. r nade habituelle sur la plus grande partie . du front. 3 Pendant l'avant-dernière nuit, nos espa-t drilles da bombardement ont lancé des bom-. bes et des projectiles de gros calibre sur 3 les aérodromes de départ des avions ennemis venus sur Paris. De bons résultats ont été enregistrés. Tous nos appareils sont rentrée. ♦ * * Paris, • 1er février. — Officiel : Le nombre des victimes de l'attaque aérienne exécutée mercredi, par des aviateurs ennemis, œt établi aujourd hui : 36 personnes ont été tuées, dont 22 à Paris et 14 dans les environs immédiats de la capitale ; 190 personnes ont été blessées, dont 114 à Paris et 76 dans les quartiers excentriques. Parmi los victimes, il y a un grand nombre de femmes et d'enfants. Trois hôpitaux ont été touchés par les bombes ; un incendie a éclaté dans l'un d'entre eux. Comme d'habitude, l'alanao a été donnée immédiatement. Les services chargés des secours se sont mis en mouvement avec une rapidité surprenante. De 11 h. 3/4 du soir réquisitionnes sur à2 points de la capitale ; aussi bien à Paris emo dans les environs, il a été possible de faire droit à toutes les l exigoiicca , lo ujuiéripl ét.iit rf»ndu sur les i ltoux dans le minimum de temps et l'orga-[ nisation des secours a été parfaite. Une soixantaine de nos aviateurs se sont élevés et i une trentaine ont tenu l'air aussi longtemps que l'attaque a duré. Immédiatement après i alarme, no3 escadrilles renforçaient la patrouille aérienne qui croisait au-dessus de la capitale. * » # Londres, 1er février. — Officiel : Noua avons repoussé, la nuit dernière, un epup de main exécuté par l'ennemi à l'ouest d Arieux - en - Gohelle. Quelques prisonniers sont restés entre nos mains. La nuit, l'artillerie allemande a été assea. active dans les environs de Gouzeaucourt et de Lens. * * « Rome, 1er février. — Officiel : Après avoir vainement tenté de s'opposer à notre avance près de Sasso Rosso, l'ennemi a plus énergiquement essayé, hier matin,- do nous rejeter du monte di Val Bella. A l'aube, par une attaque impétueuse, ses détachements avaient réussi à atteindro l'entrée de la vallée, près du monte Melago, mais avant d'arriver à nos tranchées, ils ont été pris sous notre feu de barrage meurtrier et forcé de regagner leurs positions de départ. Par ailleurs, canonnades modérées. En Judicarie, un détachement ennemi a été repoussé au sud de Daone à coups de grenades à main. Entre Posina et l'Astico, nos patrouilles ont été actives. La nuit dernière, des avions ennemis ont lancé des bombes sur Bassano ; il y a eu quelques blessés et de légers dégâts. JLa guerre navale Paris, 1er février : ;] On mande de Isew-York au „Matin" : Du ier février 1917 au 1er février 1918, soixante vapeurs américains, jaugeant au total 151,000 tonnes, ont été coulus -par des sous-marins allemands ou pas de^ mines. Le nombre des victimes s'élève à trois cents. Seize anciensi transatlantiques allemands font e service avec la Franco • * ♦ Zurich, 2 février : On mande de Washington à l'Agencé Té» légraphique de la presse suisse : — M. Baker, secrétaire d Etat de guerre, déclare dans son dernier rapport helxioma-daire qu il faut s attendre à une énergique action ces sous-marins, qui pourrait avoir pou r conséquence d ' i nter rompre 1 ox pédi tioa régulière de munitions et de vivres aux Alliés. • * * Amsterdam, 1er février : On mande de Londres au " Nieuwe Roi-ferdamsche Courant w : — L'incendie qui a complètement détruit le navire-école " Warsplte „ a été allumé par trois mousses faisant partie de son équipage. Les incendiaires avaient déjà tenté de bure couler leur navire : ce sont des jeunes çons de 14 à 15 ans. ^ • Londres* 1er février : M. Macmara a annoncé à la Chambre des Communes qu'un navire a coulé pendant la traversée d'Angleterre en Irlande et que cinq pa.ssngers, quatre mdtelots et un s o ward ont péri. » ♦ >-• Amsterdam, 1er février : Les hommes cféquii >nge du voilier „Fre« derik'', entré à Yïnuiden, racontent qu ila ont vu>, au large de Petter, l'épave d'un ?rand navire. Comme un s>rs-marin *e trouvait à provniité de ce navire, on estima qu'il a été torpillé. EN AMÉRIQUE Washington, 1er février : Le contrôleur des combustibl e a ordonuô le ratiohnament foroé du charbon. UUUXD.10U iii5itîLV"a-"ulis*"/"'fo centimes rTmri- 1 immi..!, .p,ii.. j UUL-llL. 1 I J.n i. J . . « i)Mi»nimi..a» fi -:;:tîèe. — M0 1156

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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