La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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12 September 1917
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s.n. 1917, 12 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2r3nv9bj6c/
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|-.:»p®p©dî 12 8a»ftwfcya fôlT jtnjR^'Aîi gcrorriDgBiir ^ /-■:-• .-----< „ ■■ ■ - ; - - "> Pîa.1 X E-»» Aft-O*•' -3 E-&3 SS^T3 mois (oeti>k,, ne*r•»!*., <Wce«b.), tr. 7.G5; 2 mois <oct., n#*«), tr- G tô ; 1 mois,(oat.), u'* 2.-S\». Le, d-jtutnet** d %bv4¥AMri*nl <o>tî nrçwaa excittsi Vertunit par te* lw<*l"f * ** fitm&vr* dm* punitif — Le, ^a»uxk»»^wm ww( *« a4ro/ww»u*:65 tinrent Jtr» ad- -tusém aux bureau* de jwfe «HBissTatnsa n «tencnait. B1, Mogtog.» «M^Sm-b—-PotaqteuM, Brunaltca LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Pattes annonces, ia ligna, (r. 0.64?. — Réclame* avant le* a-nnoncei, la lu*ne, tr. t.îis. — Corpi du ■ journal, la ligne, tr. 5,^3,— Faits divers, la ligne, £r. S.7t>. — Nécrologie, ia ligne;-tr. 2.60* — (Jb/n ciw EU<ueurst la ligna, lr. î-GJ. Bureaux do 9 à 17 Heures. Direction et Maia&aaâ : ff£ g f2'Vn h-re> J03 KKmS3«éE, DîfiECTEUR Aujourd'hui : SIX pages. 1 Là GUERRE 1.136" jour cS© guerre Aucune modification, à signaler our les fllyers fropt*. Les événements de Km sie Berne, 10 septembre ; On inancte de JMteograd qu'à raison des événements qui sont &ur venus sur te front-de iv>ga, deux oommautiaata de régiment trente officiers d étatjnafor ont été niis a la retraite. Le 3e régiment d'intanterie de Pêtrograd, ainsi que le 2e riment d'in-famer.e de Bev*l, oîit été punis disoiplioa.i-rement, et pcwsfftrunt en jugement sur i ordre du gé&àcpi fcLoottlo*, pour avoir abandonne pxéina&uràaient la iitô de pont de liiga. * * * Pans,lO espèetnbrc : On nnaide de Petrograd au ,,Temps" : — La défaite unliiuure cause dans ia capitule une profonde inquiétude que les elé. | monts doutong. cie la population cherchent ; à. mettatt à profit. À 'Moscou, tes Cadets et les ao«iaiiste;s révolutionnaire* ont convoque des l'ouatons a la Douma do la viiio en vue de pr&tdxe dos mesures urgent*» contre, la caanp«*gno "-ftxjuwniâte, qui e *ciie à dos actes de violence contre les juifs et oonstd-, tue un dar_g<?r sfeieux pour 1 «n-tee putxlio. A Petrograd, les fauteurs de troubles ont réussi à provoquer dts pogroms. Un com-naeryunt israolue et son fils, qui était en congé, venant du fcont, ont été tués. Plu-eieurs magasins ont, été pillés après avoir été ditruit». * * * PéÊrograd, 11 septembre : Lo ,,/litaékitv Voiga" annonce que les grands-duiCte MicfaoL Ala^androwitcii et Paul AlexandroATÎteh, ainsi que M. Ohwosiot, ancien ministre de i intérieur, seront bannis da ]>v?6 pour avoir participé à la contre-révolution projetée. * * * P^trograd, 11 se^iembre : Un jouiroal socialiste, le ,,Eabotelvah a'', fioutiant que lets Alli^6 n'ont «wicime radson ùe faire deoou«er lo prétendu éer^tileaient de l'armée mese près de Kiga de 1 adani-ni-straiion d**ni^mii.quo en Huj»^ie- La réeile rOiiyOQee-b'Jité des événements qrai se sout produits sur le front en .Livoui<; ne rotomi;o pue sur les ICusses, mais bien Sur les An^kws et les autres aidés qui: «i refusant des passeports pour ïjtockiiokn, ont affaibli le moral des trouves russes et oui ainsi reudu de pareils ftvejioments po->ai les. Les sokfeets russes, convaincus que l'heure de la paix doib en tout état de cause sonner bientôt, se disant que si les Ali^s s'y opposent, ds doivent chercher à l'obtemr par d'auctros moyens. # » + Gologi», U septembre : De la „Gazç^ve de Uoiogne" : — D'après un Ijruit que l'on prétend faire émaner de la légaUon angLuse à Stockho*n, M. îveienski aurait été assassiné par des cosaqucb. Une depiohe de Pôtcograd parvenue via Bile au ,,-ttôtoer Ta^oblat." assure que le générai Kornilof a pus des mes iras pour marcher ave® une partie de ses troupes oontre Pétrogrftd. * * a Pt.trograd, 10 septembre r De l'Agence téiigra^hiquO : Les journaux communient brièvement le conflit qui a éclaté entie le gouvernement provisoire et le ^éi>&cvlissimo KorniLof. L',,lnvefttjjea", organe du Conseil des ouvr^ors et tKàdats, fait ap^iel à 1 union de ùouC^s les claa»eà de la d^nocratie révolu-tiomiaire- », Cette union, dit>-il. est piuS que jamais néeeefleire en ce moment." Le t,Djesi" écrit : „Un grave attentat a été commis contre la liberté. Il faut que le gouvernement so montre & une grande fermetjj et que chaque citoyen soit à son poste, aujourdhiu que lo pays court un danger mortel." Le >,&iieteeh" exprime 1 espoir que les doax paa-tis ne seront pas intransigeants et n'iront pas jusqu'à déchaîner la guerre cL vile. La ,,NovoTe Vretnia" écrit : ,,Le pays se trouve placé eu face d'une situation grosso de conséquences. Tous les confias intérieurs et toutes les divergences de vue politiques doivent céder le pas au salut de la nation." * * * Lausanne, 10 septembre : De la ,,Tribune de Lausanne" : 1— MalgrU les efforts immenses faits par les révoiotionnaires russes en vue da rétablir l ordce et de ranimer l'armée, la Kus-gie est eai pro-e à, une crise gi-ave dont on ne peut prévoir la fin. M. Kjccecski lui-màiiiQ ot ses ooilè^ies extrémistes n'échapperont i>as a« ju^«ment sévère de l'Histoire. L AUema^pie s'aptpr^te à tirer le .pws grarnd avatit^o da l'écr-^uleuienit' de l'arm-ée ros&e. Si Li E^atooàa et la flofcto de la Baltique font otwuse commune avec l'en-neuii, la soi"t de Pot^ograd est réglé. La chute cîa la capitale russe et ie triomphe toujours possible encore de la réactaon mettraient la liussie hors de combat. Pour reagir oontre oetae menace, un coup décis^I aurait dû ou devrait être rapidement portj aux Paûis»ris«s oeatr*i£â* de maincre a iec empèelier de j«ter sur le front de l'Ouft*. les trou|sc« <iêv«uues (iteiponiWes sur le front de l'Est. Or, ca ooup si nécessaire na pu. être porté ni «n JTz^nce ni en Fiandre; Jes événe««a^» qui so sont dâcouiés jusqu'à, présent dans ces r^gk-ens l'ont d^nca«ré. Il af)pava>â d'autel i»rl que l'Amérique ne pourra pus udkiawit in4erveaiir avant un an, que le «kamia de fer sifr^riea n'o3fi pas suffk^mt pottr anaosc des troupes japonaises ùk Piârt M que le transport d-'une arnu e b»t mer est promue im- possiijle. Pareil lra«sj>ort- dtanaïkieiait au moins mois. Une victoire sur le front français ou en JTUodre ne sera^Jt du reste pas d^eàjâvo, ce,, ia frontière aJlfcaande Wi tu-jp €^Oi.gn.-»e du tiiéàfe-e des événe ments a«t»oùs. La ectde vote qui, en réalite, jxiiesa a«ar«r szaio paix ridodiause aux Al i s est cecie qui passe par Vienne. La viot >ire reni|M#«éo par les Italiens près de BaitiSfaea a^, à cn4 égard, fait ^aoa.tre le seul point vuln^atafeie da la cuirassa d>i bloc «nnemi." ttHao, 10 sqjtofcî'O ? On ja^Mado de Péteograd au „0orriere tieUsi Sera" : 1-0 coatro-révolutionnaire dé couvert i Pnfrvçxmà avait, entre autres, pour but fiaftar©ér:iti«a. de tous les mem-"res &a gowr«a»et»SBt. l0 . VU Qs»«îdfe â© ta cap^-le a« SÇEJMS ggsiaimj». (^anement menacCe, le gouvemomo-t a n-"an-uioins pris les masures nécessaires pour metido en sàroté les objets pré/'ioux qui s'y trouvent. Il prépare, en outre, 1 'éva©u/Jtton éventuelle de ia ville en oa3 de nécessité. t. • * MUan, lo septembre : Les journaux annoncent que la surexcitation grandit à Pétro-rad, tandis que le manque de vivres devient de plus en plus grand. Les révolutionnaires do t*e :tr&me-gauche ont obienu la majorité dans ia piupart de& grands centres où ont eu lieu des élections. # * • Paris, 11 septembre : On mande de Pttrograd au „Petit Journal" qu'au cours des troubles qui so sont produite au faubourg (ïGstrowo, 28 soldats et plus do 50 ouvriers ont ét6 bless s ou tués. * * * Stockholm, 10 «epfânbre : D'après des nouvelles de source privée finlandaise, les éléments douteuse de 1 ar-m^B sont de plus en plus maître de la sa-uiaâon. Dans toutes les viiles, on assiste ;oumelàen3en1i à ues scènes de violence oi iîe désordre. Des iyandes comptant jusqu à 200 soldats rjdent dans les villes entres. La situation est encore plus grave dans la police, dont 1. incurie serait inconcevable. * * « Pètrograd, 10 septembre : Toutes les filatures de coton du gouvernement de Kostrome ont arrêté leur fiahri-oivtion, ce qui met 40,000 personnes sur le pavé. Les machines ont été detrui e^. ♦ * * Copenhague, 10 septembre : Dajjrda des nouvelles vemmt de Pètrograd, f ami renie s'étend do plus en plus. A Kazan s -nt arrivées des troupes de Moscou, qui sont actuellement aux prises avec la populace. 11 s'est également produit des collisions violentes entre ces r.roupes et la g^nnlarmer'e de Kazan. De véritables batailles de positions ont eu fceu entra des bandes de déserteurs et des j)afcrouiUles mi- H tiLÎ nlXd. * * ♦ Berlin, 11 septembre : On mande de btockholm à la ^Oaaette de Voss" : _ « — Der>uis hier après-midi, toutes le* oommunacations téleginphiqucs privées avec et par la iFinlande sont suspenthios. L<â bureau totsgraphiqufâ ce P-éteograd est sévèrement surveillé par les troupea. Les dei'_ ritères nouvelles qu» ont -pu pa<âeor disent que le général Klembowsl.i est arrivé à Pètrograd, venant du quartier général do Pskot, et qu il a -repris Ie oomnian/Jteinont iiam <î.aii des ^troupes de Pét-x>grad-eu reni-placomenut du gén-^ral WessikfjVvski. Depuis liier, le trafio ues chemins de ter pour la Finlande est également suspendu. La destitution du général lCormlo-f n'a pas mis iln à la îufcte on^.tgée pour s emparer de la dictature. Tout au contraire, elle lui a donné plus d'acuité. Le fait que le générai Korniiof s est servi du cadet L-vof pour transmettre un message à iierenski en dit long sur les manœuvres des milieux, s.tr i.esi]ue«fe s appuie Korniiof, bien que le gouvernement provisoire, qui, comme on le sait, se oomp>ose eu partie de Cachets, nuit pTêieadumoiit entrepris la lutte que contre KornUif. -Ceia s explique par le double jea e Korniiof et de -oeujx qui lui pr > ent leur ooncours. ■# * * Oologne, 11 septembre : On mande de Copenhague & la ,,Gazette de Cologne" : — D'après une information de IIop«-j?anda, le général Gourkof et Mme Wiro-bow, dame d'honneur de l'Impératrice douai, rièro, M. Basmajef, ancien secrétaire de M. Strum, un journaliste et deutx ofiieier»: sont arrivés à liaparanda. (Jes personnee ont été expulsées de la liussie par le gou-vcraemCnt provisoire. La Coaiéreace de Stockholm Copenhague, 10 septembre : On mande de Stockholm il la ,,National Tidende" : — Les ^oarnaux de Pètrograd annoncenl que le Conseil des ouvriers et soldats a dwxidté de ne pas envoyer do ô logués à la Conférence de Stockholm, étant donné qu< ni l'Angleterre m la franco, pas plus que les autres puissances de l'Entente, n'y enverront de dClegaés. * * Stockholm, 11 septembre : Le ,, Sozi al demokritten ' ' écrit : — Les d) ligu-cs russes du Conseil des ouvriers et soldats, MM- Khrlich, Gol ien-'xirg, lioKiuof et fcmh-nof, sont ren-r s d»; leur voyage à Londres, à Paris et à Borne Ils ont ù*oiaré que das*s les pays de if En tente ils avaient constaté un sârioutx mou veinent en faveur de la Conférence de Stock-iiolm. Toutefois, on ne pourra avoir rai son que par un travail systématique dfcs obstacles qui so Pressent au-devant du bu flout ils poursuivent ra réalisation. Ia situation grave dans laquelle se débat la Bus-iwe n'est pis, d'autre part, sans augmente! •es difficultés qu'il s'agit de vaincre. La guerre sous-marine Paris, 10 sej;tem!>re : Le grand naviie de patrouille ,,GoIo II" a été torpillé le 22 août, dans la Aloduer-raii'-e, pai% un sous-marm. Ii a immédiate, aient coulé. Il y avait 267 perâçBmos à bord : 88 manquent à l'appel, dont 37 ap-partiraient à la marine de guerre. La ftrote-huj tième victime est un oPicigr serbe-** * Bttrgen, 10 septembre : Les journaux anglais de la première 8e-Mamc du mois de septeoii^re expriment l'in-qo-i étude que leur fait éprouryer le toijpi liage (ies grands vaisseaux de ligne. * Paris, 10 septembre : Lo ,,-Jou.ma.i' aniioac© qu« la Franco est moiiaooe cte manquer do ®,;cre. M. Violeltt a ieâi savoir à la presse que la guerre de, sfjus^wfkrÎHS a eu pour oonsàquvnjCe =i)ar l'arrivée de taies ijnjuitités do »u-ore que lo projet de rifwrtitiun da gouver-aanent n'est plus réalisai)!». JEJsr jLmhMîQÛJB] WwAiag^on, 9 septembre : Le président Wilson a décrété qu'à partir du 10 septembre, l'exportation de 1 or monnayé et en barre est interdite. » * * Londres, 10 septembre : On mande de Washington au ,,T4nesi^ : — I^e £ouv6rnenaen^ (Mamirxe comment il tu; serait p*»ssibie de (fesposer librement des £M)y(Wo tonnes de toft-iage neutre qui se trouve &%ns les por.s dos filote-Unis, de a»«aière à assurer le toanaport des amwioarioes en Europe. Datais ^,Uo les exportations sont coa^ées par l'ïWat, un grsoLi »î<2s^to de narfess ii^csinadais et scao^înftvios, eîiasgés de et die four rage, ne peuvent quitter les potrts; toutefois, leurs armateurs refusent de décharger les cargaisons* Dans ces condl tions, le gou-vernemeut des Etats-Unis estime qu'il a »o droit de louer ces navires en 6o basa.^t sur les n^'icssités d'ordre militaire. Les autorités militaires et navales compétentes eont aussi de cet avis. ♦ * ♦ Ijondres, 10 septembre : On inando de Washington au ,,Times" qu'à l'arseîial gouvernemental do Philadelphie une explosion a tué deux hommes et en a blesse trente. On croit qu il s'agit d'un acte de malveillance. ♦ ^ Amsterdam, 10 septembre.: Du „Teîçgraa£" : — Les armateurs néerlandais estiment que la nouvelle envoyé© de Washington au ,,Timeâ" au sujet ue l'intention qu'aurait le gouvernement américain da s emparer des navires neutres qui se trouvent dans les poste amtrCsvins pour les faire servir au iranspoEt des troupes en Europe est iu-ûiacto. Ils croient que les Etats-Unis sont incapables ufô .prendre pareille mesure, d'au-trin'. pins que les navires néerlaaidais inté^-ressés à la question sout exclti^iv^nent des navires marenands et ne conviennoati pas au transport d© troupes. DEPECHES DIVERSES Paris, 10 septembre ; M. Poiiicaré a convoqué M. PainlevÔ et l'a prié de se c&asger de la constitution dj nouveau Cabinet. M. Painùevé a réservé ê.a répoaiiSe jusqu au soir. ♦ * Paris, 11 septembre : Le ,,Matuï" armonce qu'il est surtout question de M. Painievé comme futur pré>-4ient du Conseil. On parle cependant aussi de M. Jules Pains. « * tBeriin, Il septemore : Ou mande de Genève au ,,Berliner Lo-kal Anzeiger" quo l'on considère ki crise miuistéii-1-o en x-ranee .comme particulièrement grave. On fait état de oe que lté socialistes n'ont pas seulement refusé d emboîter ie pas à M. Kibot, mais surtout tin t'ait que, iaâueaeés par M. Longu'et, ils exigent oe tout nouveau gouveirno-ne^t dans lequel ils seraient appelés à figurer certains accords qui leur garantiraient un changement de poiiti.jie. La minorité so-cxdi.-e actuelle est déjà parvejnjue à convaincre la majorité, représentée par iM. i^e-naudel, quou ce qui concerne kt politique étrangère, il y a lieu de sa rallier à de nouveaux principes -directeurs. * * ♦ Beilin, il septembre : On mande de Genève à la ,,Gaze.te de Voss ' : — Dans le3 milieux politiques parisiens, on s'entretient d'un nouveau scandale dont les journaux n'ont pu parler jusqu'à présent. Dans la salle des Pas-Perdus du Pa>~ lais-Bour ;on, il régnait en tout cas mie grande sureucitai on samedi après-midi. On aurait trouve un document secret dont le contenu serait de nature à compromettre un député ou un ministre." * • Paris, 10 sep?em'o.e : Dans la salle n'es Pas-Perclus de la Chambre, les députas s oialistes ont motivé comme suit leur reins de participer à la coiiSiicution du nouveau Cabinet : — Lorsque M. iii .ot a fait part de son intention de transformer le Cabinet, le groupe dtes socialistes unifié» pensait- qu'il s'agissait de former un nouveau ministère sur des be jes toutes nouvelles, et c'est ainsi qu'il avait consenti à collaboKer avec M. Itibo:. Or, il n'a pas tardé à s'avérer que ia plupart des aaciens ministres conserve, raient leur poste. Dans cks o auditions, le grouj>e socialiste s'est ravisé, es.imant que lo nouveau Caiiônet ne donnerait de garanties suffisantes ni pour une continuation énergique do ia guerre, ni pour la poursuite d'un© politique démocratique. ♦ # * Paris, 10 septembre : M. André Levrey a l'intention d'interpeller le gouvernement au sujet de l'affaire Almerqyda. n • Paris, 10 sep-emure : Le ,,Temps' annonce que le vojyage du roi d Italie, dont il a été question hier ici, a été remis à mie date ultérieure. H « ♦ Genève, 10 septembre : Le „Journal de Genève" confirme que des troubles s'o sont jîrovluits la semaine deraiere a Turin. Quoiqu on ne poss de pas de détails, on sait toutefois qu'une véritable r^voite a dû. être réprimée par la force arme. ♦ * « Berne, 10 septembre : Le Comité international de la Oroix-ilougc a convoqué pour ce jour-mftme a Genève [es oomités du Danemark, df« Pays-Bas, d« l'Ka^^a^ie, de la Norvège et 'le la 'Suisse ainsi que le secrétariat spécial de F Espagne en vue d examiner la siimvtion des prisonniers do guerre dans les différente pays e; de prewiro dos mesures en co qui crvneeaic les secours à lear envoyer potndant le pro-«feain hiver- «* tr. • Paris, 10 septembre : On mande de iladrid au ,,Journal" : — Le 8 s©i»tembre, le gouvernesnent a convoqué les armateurs et leur a demjaîtdé de snottse à sa disposition le tonnage nA cessa-iro pour asstrrer l'appros isioiuiemeut de l'Esçft^oe, notamment eu charbon. Les armateurs, faisant preuve de patriotisme, ont acoepWu * ♦ * Lisbonne, 10 septénaire : La dmfcajfease a ôî>é 'établie au Porbugal. Ixïs okemins de fer, la poste et le t lé-graphe se trouvent sous un contrôle miii-wsre sjr oial. La grève géniale a -engendre <3k3 &-o«Wqs, «otateœiect dans le port de Lisbonne, où l'on a fait tisa e de mi'.raiC 1-ei^cs. lia fixité p»0Ttriig$âR« fait mine <k\ faire ea?ï*o eoenowie avec les rendes. Elle n'a été intimidée que par la menace d'une LnterYe^kôion do la flatte anglaise. ]^es corn-bats ont continué pendant la nuit au 2 au 3 septemlTe. :i ** Amsterdam, io septembre : Nous lisons (Sans 1',,AlgomeCiï lland^ls-blad'' que jetïâi dernier le so-.^.Kmfewt du cimp d'i-;^of«€B3aent d'IlRfl^3«nv1jk, le g&i-if! major de l'aaméo h<»l{a«tLai6e jonkèecr «Je L«aîix>j, a été, à l'occ i:ioti du v^r-y^a-c de son arrivée d-ws 00 e;vin^ l'oJjg'et d'tuae tauckante n>«jwiesit*d«n de symp^ïia de la part dos internés belles. [>» eiTv5ïiR«ée se©^or:.s sportives du '«mp d'EIar^eîS-wont dtîfflé devant le et <fes ftut ait's aux sons des ËsfctaMS. î>cef, ce fut une m^afcve-^îfttio'a *ui reW'rrera d3,va%tûge esioorci les i^ns ce «y»^a^î<e qui GL^JbVnt eï^re h» internés et Je ®»nia3Rîfc^eoi à# ce oanu>. COMMUNIQUÉS OFFICIELS CciSinuiiiqudS des Puiâsaacôs Centrales. Berlin, il septembre.— Officiel de ce midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feluJ-maréciioi prince liérilietr Rupprecat de Bavière : En Eiantlre, sur ia côte et dans la boucle d YprCs, le duil d'a<rtil£erie tat devenu à certains moments très violent. Au sl(L est de Langemarck et au nord de Eie-Cu-.bea?g, des arques anglaises ont cte lepous. swcs. Près de V'illerot, au nord-ouest dç tjaint-Qaeirtin, do non-veaux comtwUs, qui Se sont termin-és à notre avantage, so sont engages co matin-Armée» du prince héritier allemand : Dos opérations do reconnaissance, exécutons par les troupes, françaises et prépare» par une violente ciinonnade, ont ôohoué a,u uoi-d-ouest de lceims et dans ^us eurs secteurs d» la Champagne, ilier matin, sur la rive orientale de ia M£use, d'importante foi-ces fi-ança.iseS ont pris l'ofOisive sur un iront ue S % kilomètres, depuis lo bois des Fosse® jusqu au lx>ia do Chaume. Au sud du bois de WavriLe, 1 ennemi, qui avait pénétré dans notre zone de oombàt, en a et- rejeté par une contre-atra/iue. îiur lb reste du front, les vagues d assaut, françaises se bont t^roulées sous notre feu de di'cnse et 1 ennemi a sala de fortes pertes. Dans le courant de la journée, plusieurs ancres tentative*» d'attaque de 1 ennemi ont chaque t'ois échoue - En poursuivant les Français, nous avons, sur quelques peints, avancé nos lignes. Hier, la lieutenant Voa» a descendu trois avions ennemis et a porté ainsi à qua-ra-nte-cinq le nombre de ses victoires aériennes. Théâtre de la guerre à l'Est. Eronî du feid-inartchal prince Léo{>old de Bavière : Depuis la mer jusqur'à la Dwina, de nombreuses rencontras entre troaip.s d avant-garde se sont produites dans 1 intervalle des positions russes et des positions al^é-î .mandes Nous avons fait des piisonniers. Dans da région foresti.re située au nord de llusyaun et sur le Zbruoz infèri^usr, de» attaques prononc es par des déttchemenjSs de rccomiaissance russes ont été r<$poussées. Eront du gènér:d-colonel archiduc Joseph: Dans la pointe sud est de la Bucovme, les Busses ont passe à l'olfensivo et n'ont obtenu que a s avantages locaux- Pr s de ooLa, entre la vaille un Trotus et celle ce i'Citoz, l ewnemi n a pas renouvelé jusqu ici sas vaines attaques. Front macédonien. Dans la ré&i m montagneuse située au sud-ouest du lao d'Ôohrida, des troupes allemandes ot austro^hangrarses ont empêche hier les Français devancer encore. ♦ « # Berlin, 11 se( .-tem i ne-— Offiei ei d Iner soir : Devant Verdun, les Fran çais ont échoué, le matin, dans «ne ;forte attaque tent-éo dans le bois de Chaume. A part cela, rien de particulier, ni dans 1 Ouest ni dans l'Es». ♦ % Berlin, 10 septembre. — Off.cûl » :)ans ia zone interdite autour do l'Angleterre, n os sous-marins ont nouvellement d,-truit 27),000 tonnes de .jauge. Parmi :ca navires cordés, il y avait le vapeur armé anglais », Gypriau'', adant de ÎSewoort à Du-blbi aveo une cargaison de charoon ; le voilier anglais nCooroy", escorté par des eonii-c-torpilieurs de la ola. se du „Fox-glove", ainsi que* deux grands va j ouis anglais profondément chairs, torin j-'s au mi-j;ea d un convoi, l^j 9 ^e^etnbEe, a-u -cours ■ l'après-midi, des liydroplancs ôe notre .. -fine ont coulé un vapeur anglais dans l'embouchure do la Tamise. * * * Vienne, 11 septembre. — Officiel d'hier : Front do l'Es'. Aux environs d Ocna, les llusses et les Roumains ont recommencé d'at a ruer ; ils ont été repousses, non sans essuyer de lourdes pertes. Front italien. Sur les bords do TTsonzo, la journée cellier »*0*t encore passée sans aucinie action de quelque importance. Près de Bez-zccca, nos détachements de choc, aytint réussi un coup do main, eu ont ramené plus do cinquante prisonniers et doux mitrailleuses.Front d'il Sutf-Est. Au nord et à Vouest du lac cte Malik, des foices ennemies numériquement siipo-rieuros — des Français, blancs et de couleur, reiforc s [)ar des Russes — ont obligé nos avant-pos? os à se re^>ii®r sur les positions paâneipales. Uu sud de Berst aussi, il y a eu de vives escarmouches. * * * Sofia, 10 septembre- — Officiel : Sur tout le front, en Macédoine, faible activité de l'artillerie- Nos d tachoaienls ont eîfectué de fmotuetnses opérations dp reconnaissance sur le versant nord de la Kruecha-Planina et sur la Stroumn. inférieure. Nos aviateurs se sont montré actifs dans divers secteurs. Sur lo front en Roumanàe, près de Tulcea, fusSiades et canonnades. Près de Gala te, cou {.s de canon isolés. « ♦ * ConstantinoplQ, 10 septembre. — Officiel : Si& plusieurs poiuts du front du Caucase, d-.s attaques de reconnaissance russes ont éohoué sous notre feu. Sur 1 île de Mudros, nos hydroavions ont copitstsement arrosé de bombes ces derniers jouis les insb.vllations de l'aviation ennemie. Quoiqu'ils aient été viciamment bom-b»ard^s, tous nos appareils sont ren r-S indemnes.Sur le front du Sina-ï, en faco dut groupe do Gaza, l'ennemi poursuit activeinent ses travaux de rotmaiclioment ; nos patrouilles, à l'aide de gren^tdos à main et de mitrailleuses, ont "entravé ces travaux. Activité plus grande des aviateurs. Beilin 10 Septemisro. — Otf^ieuk • En Flandre, los offortB d«a Anglais qtrf. ontre leurs InriS partiewtters, awi^nt twisai pour obje^-;if de soulaive.- loi RusSei hfcro&l'i & i.s tr've et u l!cx3er«tve française s'«î le frûnt de Verdun, se ec^.f r«^>i<î«»j.co± Atotnta. jAiirs àtia-<V® roeoiiii.v^.'stat.^j et laurs torte^ r HïWBifs i.Oi.iièeiîoiï, pi-ûuoDO es la mut tbu 10 s^jtembre, ii'oiit pas étô suivies, <«1 po»îv.vit a y rite j.he par une non-voTio giraciî® oÂMàiRVB. !L\» . Arv^l iî se bercent à «tioit-r de faites ait»qn5s-pr.rt^iles, qui oat été par Joui rûjKfu:^ V--3. I.-e te» de l'ctrfKlôrte m'a ]4«q ffu&ci 'tô pius vioJer.t qu'à eor^tbias ea-^smiis. Dnpa43 l'ioroâlaJi'e'nt, qui a pais lo» projjo*ii.'Hj« d'une c\t?.«.Top' e, de dcw^tne graaml© o&w*rivo en î'jantVo, l'^an des» «r«r«g>09 an^îtiiflîS est bri»-» ce 9eofc»ui\ Lrml- tff j tans lea cfî.^',3 dr»plt^iét p" r lea Fren ai» dwant Verdun, j'otteasivo " -kiéi-ala de l ï^teiue s'efliite de jour en jout sur 18 front à l'Ortest. En Ai'ioàH, les o partons ent auai peu H 0» a, é45 ï*> ni^me dans Ja re-■jjion do âifiif-Q-U'oniiii, où teaa a.vti^uo eîiBomie a Adhéré. Nous avoue neoafitns les q«e iicsus perti*^ priB éo la ferme de ifaia- Lcr{f A l'est js dsîHleimeuB, «otna Ugn» a ctâ Mjjfèr«»i>eiit rc^jul^. La stsuvene otîojiiiivo sur le front ô© ►âîeialim suit la relie. : JJSfe au d'-but, 0ûœj>ene'9 ftu grande pavtio par des contxe-a'ttaques, puis combats partiels qui peuvent tramer de3 jouae et dos «esnaiues. Lei combat* par liais Hvr's lo 9 sepxembro ont remi3 au pou-yod ô&3 AiM-ïnamte 1 o:.tr «nit'' irord-est du bo/s . ©» Fe&v8. lin outre, u«a combats ae 6;nt de-roulia dat.s 1e bois Ohaittne, ainei que dau» les environs de la luiu'eur de la Cro,ix-4e-Veaux, liane le bois de Oliaume, h Û heuœes du soir, ai Français o<nt de nouveau prononcé une atta-«;ue# qui a t|té rei*aus<s © en paxlio au court» cm) eo-nib«ls de grenades à mai a. Le» troapç*» ti, attaque attsecuandè» ont ramené plu^Lturs pri-omoiet^, faits notamment daus les oouvbelH .qui ont eu liou daus la bois de Fosses et pH» <fe la hauteur 8-la. A ce dernier endroit, aious avons puononcéi, à 0 heures du matin, une forte ît'a^ue qui a eo.uduit no-s tro'ip&3 ju3-itie Ua .b loi positions tr&ugaàafc». Pttjs de 100 pri^onn-iers sout r^st s outre nos mains ; ils appardeuiDeii» à 0 vx dtvi-ions. dur le tii «tro de la guerre à l'Est sur le front de Kti^a, entre la Bal.-ique et la Dwiifca., wo.rino.uoiice en*ro a^antpestes seulement. Le» Russes cousîjuijjooi fébrilement des ooivrafees de (J i -nse et iravuiUct'tt à rogrouper Jour»» foinroe»-dons.Lf.tre la v.il e du Trotus et celle do l'Oîtez, les Ru.s. s et Ifes Rouichir.e ont ehirèhé d se^ilé-r «moiit à aiTAoher aux troupes coalisée les po-eUia « qu'elles ont. conqmses. Après mua fort» pr jpa.r&don d'artilierlo, ils oat -attaqué è. aiilé routEB rotprlse» dos dPnx oât-s de la valL'e de Uoitana. Toute» ce» attaques ont cté repaies ce, eQ partie par des corps à. corps acàarii e. Pria de 1>. Cw^na, les liu- s-.»-Roumatn& oui t«é re-poue» s pur «ne o<MHre-aîta«îu»>. Le soir, après line violonto pr--tpar^|jou -d'artil crl/e, Îl3 ont teutj une nouve.ie ait-ujuc entte le L. Coaoa et Cro ees'zj' ; elle s e t écnoul e eoiirmo la pr,o <îenio et a coûta de très -fortes portes sau^ian<c'* à 1 ov r<eu:i. Sur d'autres poiQt3t des troupoS eane-mics peu ini^rtaBiae, ayani au me^danoni la force d'une «.■ompia^niv, oiit tcnxo d';-J.aquer ces .jeux Out s e la valiéo de la Casitiu «t att noit? de la v-iiUve de la Sucdta ; e;ies out ét' partout ro-e» d?^à. par le feu de barrage de notre Communiqués des armées alliées Paris, lo septembre. — Officiel de 3 h. : -En Cham^xagïjsô et en Argonne, des coups de matn heureux sur les tranchées .ennemies nous ont pennis de ramener du matériel ei des prisonniers. &ar les derex rives de la Meuse, la lutte tfartillerie s est poursuivie toute ia nuit aveo vtoleuce. Nous avons complété nos sucejs du 8 dans lo secteur bois des Fosfe»-bois dis Caurières, rikiit des îlots de résistance et fait do nouveaux prisonniers. L'enmeani n'a pas renouvelé ses tentatives danr cette région. De nouvemux reaseigne. méats confirment 1 ituj^jorïanee de l'échec qu'il a sut-i dans ia journée d'hier. Ses eontre-atfcaques se sont succédées ah es achar-uemeiit, en dépit des pertes extrêmement lourdes que lui inflige v.etuc nos feux. En plusieurs points, -.nos troupes ont repoussé jusqu'à cinq assauis successifs et anéanti on partie les unilés ennemies qui montaient à .l'attaque. Nuit calme partout ailleurs.» • • Paris, 10 septembre. — Officiel de 11 h. : Sur la rive droite de la Meuse, actions d'artrilerie violentes dans la région de la côte :>!-i et au bois des Fosses. Journée 'jaàme partout ailleurs. Aviation. — Dans tes journées des 8 et 9 septembre, cinq appareils ennemis ont -té atba^tus en combals aériens. Au cours des dernières semaines, nos pilote* ont poursuivi la séi'ie de leurs exploits et ont-obtenu les Résultats su: v;ui s : le capitaine v*uynomor a porté h cinquante le nombre des ai>paraus ennemis qu il a détruits; le sons-tiou tenant Nungesser a reniî>orté sa ti-onfiièmo victoire et le capitaine Heurtefiux stt vingtième; les soul-Jieutenants Madon, Ortoli, Dufrery, les adjudants Foueket, Jar-lier ont chaoun pour leur part descendu leur dixième adversaire. « * * Londres, 9 septembre. —» Ofi'ioiel : Ce matin, celles de nos troupes postées dans le secteur qui s étend de 1 est de Vil-jerct jusqu'au sud-est de Rargicourt ont attaque l eunenii ; elles ont réussi à pénétrer dans les tranchées allemandes sur un iront de plusieurs centaines de mitres, et à faire un certain nombre de prisonnier». La nuit, nous avons dirigé une attaque iructueuse contre les tranchées ennemies établies» près do Gavrelle et à F est de Ver-Qielles'; nous avons fait quelques prisonniers.Prés do WesflhoCk, ^artillerie ennemie a été active la nuit. Au cours d'un combat local livré au nord-est d'ïpres, nous avons fait 18 prisonniers.Au cours d'une fructueuse opération locale, des troupes du Nonhuinberlanâ ont attaque ce matin los 600 yards de Uanoli.'-ee d>siAiuiseô j.tar les Allemands au SLul-est de Lktrgieourt, au sud des positions gagnées par edes le 20 ao;,t dai:s oe m^mo sea. ar. Nous avons fait 52 prisonniers et nous nous sommes emparés de deux mortiers de firanohée. Nos troupes ont en m^no temps 5taïqué une peli'e partie de la tr . nchéc eai-œmie dont la possession nous ét'tit néees saire pour aiuéliorer nos deux tranchées k t'est de la ferme do Mal-akloff, et. eilos l'ont conquise après un viedent com mit an o.xirs duquel nous avons iniiigô de fortes pertes à l'eanem-. Pendant la nuit, un dêtaoheaie t de reobnuaisasince ennemi a attaque deux de uns postes au sud d'HollebeàffiL Après un vio'ent combat, qui a valu des portes à l'fen-neaû, les assaillants ont réussi à pénéa-er dans un de nos postes. Trois de nos hommes qui s'y trouvaient manquent à 1 appel. 13 un attaque contre un autre poste a été repous. S'.'e et l'eainomi a stibi des pertes. Ce maûn \ l'aube, l'onremi a attaqué nos tranch e^ près du Ixiis d'inverness; il a ropouss.j et a laissé 12 priSonniets entre nos mains. Pendant la. nuit, nous avons légèrement amélioré notre position au nord^-est de Sadnt-julien.» * • Rome, 9 septembre. — Officiel : Au nord-est do G<">rz, le duel d'artillerie eoutinuo s«ns intorru^ion. Sur le reste du front, activité habituelle de l'artilier-e et des patrouille». * 0 * Pètrograd, 9 septembre. — Off oi^â : Sur le front à l'ouest, dans la région do Riga, après a.voir jeté des ponts sir l'Aa ivoirienne inférieure, l'ennemi co»ioe:itre ses roupes sur la r»ve septenti-ionafe de la rivière sous la protection d'un rideaui ô» ca-va:^io qui continue à explorer nos positions. Sur la rive de Ples&aiï, dans la direction de Jie^owold, les combats oonèsnuetit entre des tiîta«h«rncr. s avancés emKsais et nos dï'tsaclieînerrts do cavalerie, qui cher-dient à résiist3r à la pression de^. Allo-mftn's. Plus am sud jusqn'à »a E>wina, fusillades réciproques entie avant-posies. Nos avions de reoonn«.issaseô sigannant une grande activité dans les gares ennemies sitaées sur les voies forrées qui oon-duisent èans la région de Jakobstidt et de Dwinsk. dur le reste dui front, rien d'essentiel à si^ialer. Le 7 jw^Bûiyre, une ç°oadi411e d'avions .arujfiniis d-'Aiftur» Hios aviateurs ont lancé des bombes sur les camps enueonis établis près de Ruedze, au nord-ouest de Postavy, ainsi que *ur Oztu ritsciii, située sur lo canal d^Oginskii, ou s'est établi l'étawnajor d'un régumont allemand.Jàur le front en Roumanie, dans la région située au sud de ta ville de liadiautz, le 8 soi>teml>re au soir, sous la protection d un fou de barrage, reane"«ni a attaqué la secteur de notre position situé au sud d' Ar-ijeri ; il a été repoussé par une otwitre. attaque. Dans tes autres secteurs du front, ttisillades et. esearmouenes entre patrouilles. Dépêches Diverses Berlin1, 10 septembre : La Commission spéciale du Parlemenl svcs:. réuîuiQ cette apros-nnoi chez le Chancelier. Il n'y aura vraiscmLiablettiectt pas d'autre réunion ea vue d arrêter la r>pouso ii faire à la nota du Pape, la teneur ot la formo de cette réponse ayant é(?S arr t es en principe au cours de cette réunion. On irou»-vera 'dtwis cette repwnse de détails précis, car on s'y attachera surtout à extx>set la position de principe prise ijût le gou-Yert^ement allemand en présente des sagu gestions' du Paj^e. Il est pea probaulo qu'un i-oiinnu-oiqué officiel spécial soit pu'oii(vrenia lit com|>to des délibérations qui ont eu lieu, niciis aucune décision n'-a cependant oucoie ofcê prise à oet égard. On ne sait [ras davantage quand le texte de la répons^ au PaTpe s?ra publié. Ce texte ne sera pas soumis à l e vaincu de la Commission principale du Reiclistag étant donné que les chefs des partis politiques qui fouit t'us [rartie de la Commission principale font da nitîme partie de la Commission sp teiale. Les délibérations de celle-ci n ayant qu un o*r*ctère déiibé/.atif, il n'y a pas eu de vote. 9 a m Berlin, 10 septembre : L'empereur Uuill-iujne est revenu de son voyage &ur ie front à l Kst. Il reuU'ô à Potsdnm. * ♦ Stuttgart, 10 septembre : La „Deutsche VolivSfjtatf' publie sous ce titre : ,,Nou pas accord, mais victoire 1" un article écrit i>ar un membie du parti du Centre dont elle est. l'organe. Itl y est <ut, outre airtres : — Le refus opposé par M. Wilson notamment à la noi.e du Pape en faveur de l ouve t.;re de négociation: de paix a créé une situation toute nouvelle. Ce rofas re-ette à l'arrière-plan toute politique bus,-e sur de pos^ioles accoi-ds, défendue vus-qu ici par Brafeeiger, £Caejtdemaiin et leurs tenants et y subsùtue ceito autre itoiitiqac, ta seule qui s'impose main testant et nui soit vraiment digne ce l'Ailomagua, à savoir la politique de la victoire." * * Metz, 10 -septembre : . Une attaqué aéi'ieune exécutée 'a nuiit du 6 septembre oontre Metz n'a occasionné que l>eu de dégâts. La plupart des bomhs sout tombées en rase oampague» Tro1® avions ennemis ont été descendus. » * * Rome, 10 septembre : La ,,Tribuna" annonce que les troupes £rrec;p;es sont rentrées le 7 septembre à ,j anima. * ft Sofia, 11 septembre : L'Agence Télégraphique bulgare annonce que l état de santé de la Reine a sonsihie-iaent emmuré. Le Roi, qui se trouvait au front, e-l rentré im.'nédiatement daus la car pitale. Hier Sj»ir, accointvagné du prince, il s;est rendu à Euxinograd. Les Canadiens français U parajb que le» Canadiens SranvaLs ne mettent sucra e;^h0»:sia>50ie à jKiit.ciper à la guerre moiuUâle. M. Philippe Milles, eollaljorHtcur au < Courrier de Lonrîres > s'en piuû t am-, ..o*ne J flans un ai-ticle que repr^ 'nit < L'OCuvre > »-« l'avis, et dont nous dot-tnvjris ci-d: e w.s les pria cipeux pfwfltâges. Il est -pour le moins curieux de constater que lu conflit actuel a ini^ eài^îihliii«n«ufl en iuu mièro le> dis HdenOe-; qui e. Uuieut ù lit la-ceni • uo S'in des naiions. Il semble que lee ai^io-m'Ta's de races r rtf'j/eutes sb (i"e;v<'rèpeiu ctepr.ia lo dobut des ha-.tilU's ej q-u'll fnlln'-t unt cs.p~ clf«Bne comme «.«'la', qui a 'Clivti sur le moind® bflîier pour poitjr à son point culminant la . Pri-yj <1(6 UHtîOftiûti# 3... — c> il cet vrai qu'on doit la véiitn a sta aWis, écrit M,. PinUpf-e Millet, an d but de 60a Hrûcîe, ii «st ••diffihe -.'e eaeiier plus longtemps aux '-aac.tfie.ia fmn,Ui8 la profonde d'Cçptlon que etvu9e en Fiance leur «fetude -à l'égard de ta guerre. > A&rbs avoir d'erit ce qu il appelle < 1 a-.mi-raiàe effort du Qunnda > dans la guerre •nma. diale, '.e collaborateur du < LkturriiT de Ljn.'res > u-o .'re que cet effort o^t dé tout entier au pa-tr.<i*bjii'-e dtai Gftnadiens anglais. — Non eeaianaent, dit ii- les Oana-.tiens Ira»* caid y t»ut fort peu parti <ip ■, mais i s ont fait et • ont', nient à faii© tout leur posante pour mettr« e ftitoëe d°.as le^ roue». Ils sort li -millions, »ur 7 que compta le Do»» Clinton, et cependant 3o nombr» de vôlorttaixoi qu-i'.? oui fourni à l'armée est si tb-ViSoite que. •par égtud poux efw, il vaut mieux nfc pa le l^éciitec. Ou alléguait jusqu'à _ ces -temps dec-nif\rs que, p;ir temp ranitot, ils no pouvttie'-A PO,':ter con»; e le» «un^to-iyv^or^ le système o* onn-ienisots Toloistaires. i-'eis le service obligatoire a provoqué parmi eu.<. »artout dun.- la pio-vicce de Quwbeo. une opposîtion p'.rs violente e». cor«. Alors que los libéraux de l'-f-ueSi Fe joi-,fiaient aux conserva t-:«re pour appiiyer <«ite uic.Hiro t?e défooeo nanonale, Québeo a fait liop-r^cri;re sir Wilîrid Laurier pour euipt <iher qudla t ?i vot -e. ®t sir Wtlh-id a reius1^ l'offie patrio-li:j'jo quy lui faisait sic iiobari llord-en de former «4vec lui un onbinet de coalition. Ljo .eivice obl;jit.t<ûre a ét-^ voté pr;:sque uniquement par de* voix anglaise-. Le elerg* catholique est divîs'\ affirme t on.^ but la <pu*4i-.>o de la guerre. N-aujtaofifiS, de l'aveu /les Ofcna^tieus fianj^a-tts les plus wniapnta, tola tuo le "Situùeur Lavorgne, il est avère que la aajorité des évoques et dos ctn-s a adopi ■ but co point une attitmle nottonîenti antqjafertoii/jue. C^tte attitude do; Canadiens français compliqué Hl^ul*2*"te(iw^ ft-uiovjd'hui la situation politique à 1 int >iieur du Canada. Lté craiiott de provo* qwer pûrnii eux ttu mouvtar^ia dœigioreinc pou» la aécwHté nationale, sir Robert Bordcn se voit dans l'ol)li<Mion de différer 1 applicftion tle la nouvelle loi jusqu'au lervIenKiin dt-s tle tioais g^-»àrales, qui vont avoir lieu pcochai.ctic'it. 11 i-p.t vrai que Québec a promis ce s kicUner dS- , vant la vo-lontw de ia majorité, au ca« où -iw* ie'Uonâ tv*tth-aieot à ratifier le vote du Paifo axwJt. Wu tt^dant, le pa^-s est pi*^ondAmea't dl-vis . Ut» Boaisuv^ so p< i>are entre les lib ra'ux ■le 1 Ouost et ceux dee provinces fi-au<;ai3e3. L'an-ia4ïocajauii6' des deux races se réveila pfts vli Ojue jeûnais. ohoîs naAwifliéeteS canadiens, te's _ que MZ.' Bouressa «t Lavergaie, dâsaleut, paratt-il, à l,.ipc»que de la guerre t'u Trûi»saal qua si la Fpeavee oût été aux cét.'s dte l'Ange terre, 1m OfcrtAilons frsn/jais ©casent ▼oloiiUo.s ooonbattu» Au À-àMH (îe la présonte gjH*rre, nomixeux furent bs Canadiens do Ltnoiie augiats® qui crurent quS ^otte fois lo Canada allait oomiaître 1,unanimité, iâiis P'-véncitent a dstnontî'- nue les prot«statiouê d amcïur pre<àig«t:es à la France par les liOi-P-nies de QinHjeo et de Koutréal avaient us» 00T«cusre p*s»««àrci(t piutoni^ue. L'attacbemezit aux vieujo Srtvvenir8 a >*■> iHi^aisiàani que le iova'âsiné •*. 1' ^rd de quand il e'oH agi, pour les Oawafliîens de race Iran, aise, de vai:.. ro jeirr «goïaniC pc-»rlâcia]. Et nous constatons a3> jouid'Inn ce fui< pavedosai que le Seul point de 1 Am£xiq*Q du Nord où l'on ri'êpou>.o ixii? ar^nr la ctwstj de la Frane^,. çst ot-lui où 1'oÀ aAtfo neft-o taiï&Là >

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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