La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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11 December 1916
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s.n. 1916, 11 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3n20c4tw93/
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LABELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS Un mois (décembre) • • • • • • • • • » fr. 2.30 Los demandes d'abonnement, «ont reçues exclusivement par los bureaux et les facteurs des postes ADMINISTRATION ET RÉDACTION SI, Montagne-aux-Herbes-F'ots.pères, BHZT^JSLiIjJE]3 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos, MORESSËE, Directeur Petites annonces. a ? s t ï • la lîgre, fr. 0.5C Réclamé avant les annonces , , — 1.2? Corps du journal . « . . s « <— 5.0# PRIX DES ANNONCES Faits divers . • » » 9 • • < — 3.7B Nécrologie ..••■««il r—» 2.50 1 Coin des Eleveurs ...... >—• 1.00 LA GUERRE 861® jour de guerre Lee armées von Maokensen continuent à. progresser à. l'est do la ligne Ploesti-d3uo-audits auoiuuo indioation n'a encore été publiée concernant la nouvelle zoue d*.s hostilités. Les autrefe théâtres cfce la guerre présentent leur aspect habituel. Le départ des chômeurs Les documents que nous avomg étfc jus. qu'ici eu mesure de publier sur cette impartante question ont soulevé un vit intérêt. C'&àt pourquoi nous reproduisons aujourd hui un article de l'officieuse „G<aizet-e de l'Aiilemagne diu Nord1 '. Cet ari.o.e répond à ces discussions soulevées en. Hollande par la mesure que l'autorité allemand»-) met à exécution! et contient aussi quelques renseignements qui peuvent être utiles à. nos compatriotes. Voici cet article, publié à la date du 3 décembre : — Kccepnment, à la Chambre méetrlam-laise, un député socialiste a adressé une question au gouvernement au sujet dlu transfert des sans-travail beiges en Allemagne. La presse hollandaise, à son tour, s-'est vivement occupée de cette question. Oti a émis l'opinion que cette mesure ne pouvait se concilier avec le», déclarations faites en octobre 1914 pur le pouvoir occupant, notamment par le baron von H une, gouverneur d'Anvers. On rappelle un avis publié par le bourgmestre die liotterduin en dlatQ d'à 18 octobre 1U14, disant qiue le gouverneur général allemand aiutorisait la rentrée en Belgique de tous les Belges réfugiés en Hollande, à l'exception ae ceux astreints au service militaire. On fait étî&t aussi d'un document publié pair le consul général néerlandais à Anvers le 17 octobre 1914, élisant que le gouverneur d'Anvers ava. t promis de respecter la Convention de La llayc garantissant la propriété privée, la liberté personnelle, etc., et que les autorités allemandes ne songeaient ni à faix© prison, niers, ni à appeler ou à transporter en Allemagne les jeunes gens res^xx-vueux dj l'ordre n'ayant pas tait partie de l'armoo ou de la garde-civique. L'opinion d/u^rèb laquelle le transfert actuel des eans-tuva.il telges en" Allemagne serait en conti'iuiicdon avec certaines déclarations faites naguère du côté allemand 11 csi pas exacte. Après la prise d'Anvers, les iielges réfugiés eu HplLanda craignaient que tous les hommes aptes au Service militatro qui rentreraient dans leur pays fussent enrôlés do force dans l'armée allemande et tous ceux non^aptes au service militaire expédiés an Allemagne pour y exécuter un travail obligatoire. Ces bruits ont été démentis par le baron von der Goltzc, gouverneur général d'alors, et le baron von Hune, 'gouverneur d'Anvers, au cours d'entroÙQns qu'ils ont eus avec des personnalités belges autorisées. Il a été affirmé a. ce moment qu'aucun Belge ne serait inquiété d'aucune façon, à la condition do rester calme, do renoncer à toute manifestation d' hostilité, d'aller à son travail et de ne pas menacer les intérêts allemands. ' C'est sur la base de ces déclarations que le bourgmestre ce Rotterdam et le consul-g^iiéral néerlandais à Anvers ont publié leurs avis ci-dessus mentionnés. Les promesses rassurantes faites du côté allemand à cette époque ont été tenues dans leur 'pleine étendue, bien que par la suite des milliers de jeunes Belges ayant fui secrète-!ment pour passer en Hollande et do là rejoindre l'armée belge, leur fuite eût donné un motif justifié de transférer en Allemagne tous les hommes astreints au service militaire; cela n'a pas été fait malgré cela. . Le fait qu'aujourd'hui des ouvriers belges 'qnii sont depuis deux ans sans travail et ! vivent db l'assistance publique doivent être utilisés dans des exploitations allemandes, n'a en réalité rien de commun avec l'emprisonnement et le transfert de toute la population m file que l'on discutait en automne 1914. La m^fure n'a aucun rapport, commo on le craignait alors, avec, la direction do la guerre comme telle : elle n'est bas^e que sur des motifs d'ordre social. La Belgique, elle aussi, a été victime de la politique de l'impitoyable blocus anglais. L'industrie belge, comme on sait, est tributaire dans une mesure plus grande que celle des autres pays do l'importation des matières premières et de l'exportation des produits finis. Le blocus l'ayant empêchée de continuer à travailler, d'où manque de [ travail pour des centaines de milliers d'où- 1 vrier<3 qui ont dû recourir à l'assistance ( publique, la longue durée de la guerre a t abouti jV une situation sociale intenable. Ce furent dtes Belge® clairvoyants qui, au cours du printemps et de Ifétjé 1915, atfci- e rèrent les première l'attention du pouvoir occupant sur le danger. Ils firent ressortir | que l'assistance accordée aux ouvriers, outre ^ qu'elle constituait en fin de compte une charge pour l'économie politique belge, les ; accoutumait, à l'oisivetjé permanente; ils cité- c reat do nombreux cas où des ouvriers ^ avaient refusé de travailler malgré l'offre j( d'un salaire convenable, sous le prétexte L que les secours leur alloués comme chômeurs leur assuraient une situation presque aussi j, bonne <jue s'ils travaillaient. Le système j des gecours Largement distribués menaçait j: par suite d'exercer une influence démoraili- a santé sur le monde des ouvriers belges, qui sont naturellement bous ouvriers. Les ouvriers cap-tbles risquaient de perdre, à rai- e feon d'une longue oisiveté, leurs capacités e et leur tour de main, do devenir môme, la c paix retenue, inutilisables dans l'industrie beilgo ou tout au moins de n'avoir plus fe qu'une valeur réduite. é C'est sur la base do ce3 indications que r Furent pris en août 1915 les décrets du gou- f verneur général en Belgique contre ceux qui p ont) le travail en horreur et qu'ils furent complétés par le decret du 15 mai 1916. d Ces décrets ne prévoient Ha contrainte aq 0 travail que dhns le cas où un chômeur refuse c sans motif suffisant un travail conforme à 7. sa capacité qui lui est offert moyennant z un salaire convenable, et tombe par ce fait n à charge de l'assistance publique. Tout mo l tif prévu par le Droit des gens est expressément reconnu comme un motif suffisant de refus. Aucun ouvrier ne peut donc être forcé à des travaux de guerre. Les discrets reposent ainsi sur de vaines considérations législatives et sont basés suir La Convention de La Ila^e. Il est. vrai qu'ils subordonnant) la liberté individuelle, dont les ouvriers se font souvent une fausse opinion, aux intérêts de la généralité, mais ils ont cela de commun avec de nombreuses lois, notamment avec la législation sociale alomamle généralement reconnue dans le monde comme typique. Le transfert des .sans-travail belges actuellement en cours s'effectue sous la stricte observation des stipulations dos décrète ci-dte^us indiqués. Grâce à leur transfert en Allemagne, les ouvriers qui, ayant dépensé boutes leurs économies, avaient vécu longtemps d'aumônes; et s'acheminaient, eux et leur famille, vers la misère, vont être mpsi en mosairo do gagner des salaires éleviés et d'améliorer économiquement le sort des leurs. Ce!, exposé de l'historique de la question démontrera certainement mieux que tout le reste q/ue »a mesure actuellement prise par le pouvoir occupant pour mettre fin à une situation précaire de la population, n'est pas eu <xrfa( radictioin avec les déclarations faites en 1914 por les gouverneurs alle-m.indls dont il a été question OMieissus, et (liv'o'le se trouve absolument dans le cadre du Droit des gens. I/assurance donnée alors que la liberté personnelle des citoyens calmes vaquant à leur besog'ne no serait pas entravée, ne peut être invoquée comme un argument en faveur de la protection] d'une oà 'iveté générale unique dans l'histoire et qui constitue une menace pour la prospérité du pays. De nombrouix Belges impartiaux, appartenant aux diverses classes sociales, reconnaissent qu'il était grand tetnps de ramoner les oisifs au travail qui s'impose à tous les membres utiles do Da société, et de libérer lu partie du peuple belge qui travaille des charges qui pèsent sur elle pour lp entre lien d!e colle qui ne travaille pas. Les hommes flânant partout dans les rues et gaspillant fréquemment aux jeuix de cartes et de dés les secours on argent destinés à toute une famille, los jeunes gaillards capables do travailler qud depuis dos années passent toutes leurs journées au jeu dio balle ou dan* les cinémas, sont depuis longtemps un sujet de scandale pour la i>ar-tie saine de la population belge. Le transi'ert des ouvriers en Allemagne sV^oofe-'.' de la ma i' \ i» plr« Inrurjne. îx-s services militaires et ci\ils ont reçu l'ordre do se montrer aussi conciliants que possible; de nombreuses lettres reçues parles autorités démontrent qu'ils se conforment à ces instructions. Il oxist?, d'autre part, un grandi nomlrro de lettres adressées à louir famille et à leurs amis par des Be iges que, comme M. le gouverneur général baron von Bissing le disait récemment avec raison dans une interview accord e à un journaliste américain, il a fallu forcer à leur bonheur : mous voulons parler des ouvriers envoyés en Allemagne. Tous se disent satisfaits clu travail leur est confie et font ressortir qu'on leur procure, à des prix modérés, une nourriture saine et aboudante, qu'ils ont à manger beaucoup plus de viande et- de poisson que dans leur pays. Ils font l'éloge d'os habitations1, qni sont propres et salubres, pourvues d'une distribution d'eau et beaucoup plus confortables qm'en Belgique. Tls disent eu outre grand bien des égards dont ils sont l'objet de la part des paîtrons. Ils se félieit ut enfin dé ce que — et c'est ce qui semble les avoir le plus étonné — on les laisse jouir fie leur liberté personnelle dans toute son étenduo." DANS LES BALKANS EN GRÈCE Vienne, 9 décembre : On mande de Sofia que les Anglais af-aibri-sent leurs lignes sur le front dé la Strouma et détruisent leurs obstacles en fil le fer barbelé. Ils se retirent à l'intérieur lu pays. Paris, 8 décembre : On télégraphie d'Athènes aufx iournaux l-ue le général Gorokos et trois autres per-onnalit^ favorables à l'Entente, entre au-res un ancien haut fonctionnaires do la «olioe, ont été arrot's. On a dû les oon-juiro à la Cliam!>[0 piour les soustraire à a fureur de la foule. Genève, 8 décembre ; On mandle de Paris au ,,Journal de Ge-ève" qu'il résulte de nouvelles précises re-•ues au sujet des événements qui se sont ►nssés à Athènes que los véuizélistes ont ris un bain de sang. Plus d'un millier de ?E209 eti 160 soldats de l'Entente ont été ués. Londres, 9 décembre : On mande d'Athèneï à P Agence Beuler 11 date du 7 décembre : — La situation est extrêmement sérieuse. 1 as blocus effectif de la Grèce commence 1 endredi matin à 8 heures. Les sujets russes ee sont embarqués au-ourd hui. Les pourparlers diplomatiques -onlinuent. Le gouvernement, en réponse à 1 es démarches des ministres de l'Entente, ' sur a fait savoir que le mouvement imili- ( lire pouvait être considéré comme terminé. 1 Les habitants d'Athènes craignent un bom-arderaent.^ Une grande inquiétude règne ans la ville et nombreux sont ceux qui se letitent en sûreté." ( Berne, 9 décembre : L'Agence télégraphique de La. presse 1 uisso a reçfir les informations suivantes de ouirce française à. propos des événements ui viennent de se passer en Grèce : — A Athènes, au 001 irs .des derniers roubles, les bureaux de l'Agence Rod'ioont té pillés po,r la foule; les employés ont onssis à se sauver- Le directeur s'est ré-jgié à bord d'un vapeur do transport ot a éri lors du torpillage de ce navire. Suivant une_ information do l'Agence Ea-io de Salonique, cinq cenits vénizéli^tes | nt été^ arrêtés à Athènes, entre autres l'an-ion ministre de la justice du cabinet Veni-pIos et les rédacteur des journaux véni-f'iistios. Aiï couis des troubles, les Francis ont fait sauter le pont entre Lamia et 1 ^omoko.' Londres, 9 décembre : On mande d'Athènes à l'Agence Beu en date du 8 décembre : — Les Italiens qui résidaient à Athèx se sont embarqués. Pour le reste, la sibi don est inchangée. L',,Elmhros'' e:. les autres journaux mtême nuance affichent un certain optimism toutefois, on n'entrevoit pas les' raisons c\ motivent leur opinion." Milan, 9 décembre : On mancte d'Athènes au „Corricre de; Sera" : — Le vaisseau-amiral français ,,Prov«nc a quitté le Pirée, où se trouve encore navire de guerre italien „Libia". L'amiral Dartige dju Fou met est toujou au Pirée à bord d'uni autre navire guerro français; il a reçu avant-hier ministre d'Angleterre et quelques, personn lités vénizélis'es." Pétrograd, 9 décembre : Il résulte d'un télégramme adressé d'Atl nés au ,,Russkoïe Slovo" que l'Entente l'intention de prenare des mesures dirigé directement contre le roi Constantin, cedi ci ayant, par son attioude, perdu le dr< d'occuper plus longtemps le trône de Grè< En attendant, d'importantes troupes gre ques, évaluées à 300,000 hommes en cli fres ronds, sont concentrées en ThesSab surtout près de Larissa. Il faut tenir eomp en outre, que les Albanais deviennent plus en plus remuants et rendent la situ tion dos troupes italiennes difficile. Le communication de Valona-Moritza e**; n: nacée dès à présent et l'on croit qu'u: sérieuso révolte éclatera en Epire. Londres, 10 décembre : On mande du Pirée au ,,London Xctws: en date du 8 : — Le roi Constantin a déclaré à. une d délégations étrangères, à Atnènes, qu'il joindrait à l'Allemagne, si l'Entente ros paît les relations diplomatiques avec Grèce." LA CHUTE DE BUCAREST Paris, 8 décembre : La presse française reconainît toute l'ii portance morale et stratégique de La cira de Bucarest. Toutefois, elle fait ressort que le haut commandement de l'armée rc maine a réussi à soustraire à un envelo [joment le gros de son armée qui p#ujçr (in conséquence, êtae fusioiiné dnn.> les '■ feoiii-'s russes et fcciaftiBiucr ainsi à combï tre- Les journaux estiment cependant qu ont le bénéfice moral, les Puissances central récolteront! du la chu'.e de Bucarest d profits stratégiques et économiques extrao dînai rement importants et que la nouvel situation militaire ci'(-ôr: d:i. :s Ie^ ©alkai yeut avoir une influence sérieuse sur 1 autres fronts, notamment sur celui de Sal nique. Les critiques militaires admet.enit, peu d'exception près, que l'armée rottmaii se retirera sut la ligne do la Sereth. T-es journaux sont généralement d'av que la situation stratégique dfe l'armée ' campagne roumaine est loin d'être dése pérée. C'est ainsi que le ,,Gaulois" e compte que le général Averescu trouve dans la plaine de la Moldavie méridiona, l'occasion de sauver son prestige. D'autr journaux- envisagent avec pessimisme 1 perspectives de la campagne roumaine. Da.i cet ordre d'idées, L- ^journal'' écrit qt la situation de l'armée roumaine esc de. nue indiscuta.blement difficile par su: de la chute de Ploosti. Après avoir pert les cols de Prédéal et de Tômosch, h Roumains perdront les vallées du Titu et < Buzeu. Il fait remarquer, en outre, que plaine de la Valachio rend très facile poursuite des troupes roumaines par lfei uonii. Le ,,Journal" termine ainsi ses co: sidérntions : — La caipifale, la région qui constitue véritable grenier des céréales du pays le centre du district pétrolifère sont pe dus. Il ne reste aux Roumains qu'à sauv< leur armée et leurs réserves d'hommes p£ une retraite rapide et énergique. La paâ-de Bucarest par les Allemands est un tr< triste événement, et, quoique prévu depu: plusieurs jours, il n'en reste ne® ext'rôm, ment douloureux. En même temps que 1 capitale de la Roumanie était occupée, l'er aemi s'emparait de Sinaïa, la coquette rés lence d'étî do la cour. Los -Français qi ant goûjjé dans ces deux villes royales la ; x>rdiale hospitalité roumaine, ont le ocea: serré à la pensée qu'elles se trouvent; enu les mains de^ Allemands; ils se refusent sroir-3 rrjue l'intervention tant souhaité© c [a Roumanie ait pu aboutir à un pare résultat." L© ,,Journal" expose ensuite que la< toui iure malheureuse qu'a prise la campagn roumaine est sans doute une des causes qi >nt amené la crise gouvernementale en Ai jleterre. Dans un éditorial, le ,, Gaulois" écrit :• — .Ce n'est pas sains une douloureus émotion que nous avons lu hier soir, dan in télégramme de Berlin, la nouvelle de 1 jrise de La, vieille ville do la Valachie oeWe fois encore, les plans gigantesques d jrand état-màjor général allemand se sot •éalisés. Personne ne songera à conteste 'importance militaire de cet événement lont nos ennemis ne manqueront pas d irer un considérable profit moral." Bucarest, 8 décembre : La population de Bucarest est très caJnit L/a plupart des magasins sont ouverts. U' iers de la population est en. fuite. Dans les milieux politiques sérieiïx, o wnsid'ro la défait© de l'armée roumaine no ^ul ornent camime l'anéantissement d 'oyaume, mais aussi comme le coup 1 >lu« grave qui ait frappé l'Entente jusque présent. BivJapest, 8 décembre •. D'apn-s des informations de source s< [ieuse, les dix-huit forts de Bucarest < eurs canons sont tombés intacts entre le nains des vainqueurs. Les troupes des Puis >ances centrales se sont emparées, en outr( le grandes quantités de munitions, de p* rôle, de vivres et de fil de fer barbelé. Londres, 9 décembre : On mande de Pétrograd au ,,Daily Te7< £raph" : — r>r> n 'fOClirr. .\ T>/*•„-« «I ."J - »7: —.. Inuer l'importance d© la chute de Bucarest. Dans les milieux officiels, on reconnaît franchement que la victoire remporté© paies l'ennemi dépasse les limites d'un succès lo-a- cal et, si les coalisés réussissent à garder les territoires conquis, elle aura une réperde cussion tn's sériera se sur le développement e; ultérieur des opérations militaires." Rome, 9 décembre : ' La ,,Idea Nationale" écrit : — Ce serait se tromper grossièrement que la ! die croire que les puissances centrales sç i contenteront (j'avoir pris Bucarest. La re-b" j t/aitê des Ru^.ses et des Roumains fait déjà le ; -sentir ses effets dans la Dobroudscha; d'au-' fro part, M. R'uCoSîlavow a déclaré que la rs j Q.uadruplice serait bientôt en mesure de faire de à leurs parlements des déclarations qui s©-le ' root reçues avec gi'ande satisfaction par su- ' leurs peuples. Il s'agit sans doute d'une organisation des (Balkans daais le genre dio i celiio faito en Pologne." , ' I^e journal estime qu'il convient que l'En-lL" | teinte 11e suive pas plus longtemj)s un© po-a ; litique d'autruche. U no faut plus attendre ^ sous l'ormo qu'un miracle se produise^ mais *" envisager le dUnger de face et agir. c- LA CRISE f' ; MINISTERIELLE EN ANGLETERRE e, i ïe. ! jc ! Lon'dtres, 9 décembre : a. . Lq collaborateur panlemeintaire du ,,Times" ;r anuonc© que 1© nouveau^ oabineL ne se oom-e- i pèsera vraisemblablement que de cinq ou de ie ' six membres, qui formeront en même temps ' le Con-jeU de guerre. Voioi sa composition probable : M. Lloyd George, premier mi-: ustlre ©t président du (Conseil d© guerr© ; ', M. lîonisr Law, chancelier du Trésor; M. \ llsi .lers. a, ministre du travail, et lord Miles uer ou M. Carson, ministre sans porto-se j feu/ille. n- | Les autres membres «Su ministère seront la ! proba-Wenient : lord Derby, guerre; M. Bal-I four, affaires étrangères; M. Walter Long, ; colonies ; M. Aubtain vChambcrlain, 1 rudes; M. Ellis Gril'fitb, int rieur; M. Ediison, ! munitions : lord Duvenport, contrjle de l'alimentation-; sir A. Stanley, commerce; M. : Piscner, in-ti uction publique; M. Lever, S2-11 " , crétaire dea finances clu Trésor; sir Robert te Finluiv, lord chancelier; M. Smith, procu-lr tenr général; M. Cave, sollieitor général ; u-. lord Robert Cccil, sous secrétaire d Eb.it i^ des affaires étrangères, et sir Georges 11 ' , Yoniiger, ministre d'Ecosse. Il u'e.st pas e. c.)re cor u; in que c© Sera lt* : loiixl .Milner ou bien M. Caison qui d'irire :jera l'Amirauté. M. Bonar Law s'occupera ' particulièrement du Parlement, do sort©'tue ^ M. L1 lyo! George pourra concentrer to.ite r- Kin attention sur la guerre. L'amiral «Jel-ie j licoo et le néral Roberlson, clief die l'é-;s | t. "t-major, feront parti© du Conseil de es * guerre. 0- j I.© ministre so présentera mardi à la à j Chambre des commuu.es. le Londres, 10 décembre : is I-© ,.Weekliy Dispacfh" éoiitj : ïc — I-e ptfoigranjme de M. Lloyd r'e> rge : prévoit 1' 'r'n ment de^ navires marcaaui s, s..] la prâ;>aratLon de L offensive du iriiitrînv s .a j la mobilisation des civils âgés de 16 à Go 10 ! "'«S il i me'-ires .pour re.:i 're effectif lj Js j blocus des j 1 i svnces centrales, l'institution j de ciijrtes d lamentation, la r jglemeatition " ; de la production des vdvr s d;uns le pajys, i l'interdiction d'exécuter des , tra.va.nx qui ^ : n'ont p\s d'intérêt peur la guerre ot des j j mosuros coercitives contre le gaspillage les tc j vivres sous l'iiistitution de jour ru'es où il ;!1 i ne serait p ,s permis do consommer da ^ : viande. le j ♦ ^ SUR IV* ER LE « DEUTSCHLAN D » • 'Brème, 10 clécembro : | L'armement du ,, Deutschlarud'' annonce 3° quo lo sous-marin marchand, navigurnt sous P" j *e -c"onirnan^e:i.!et^ capitaine Iwiig, est T j arrivé ce mnài, après un raipidie voyage, do-r ; vant l'embouchure de la Weeer. 's j Oopenhague, 8 décembre : Lo valeur suédois „Tuva"' avait quitté ^ j le 2 octobre Arkhai^ei à destination de a l'AngHelrrre. Depuis lors, on n'avait plus 1" reçiu de ses nouvelles et on' lo considérait l7 oommo perdu qorps et biens. Or, son ar-]} mement vient d'ôfre inlorméj qu'il a été 1 coudé par un sous-marin allemand qui a r reouei'lli l'éiquipage et l'a gardé à boni! J pendant deux mois. Les marins viennent a d'ôtre d5Uarqués à Wïlhelmsliaven, d'où ils J rentreront sous peu do jours eu Suède. Paris, 8 décembre : Lai troiswmâts français t,Verdun" a été e coulé. L'équipage a été sauvé. ^ Copenhague, 9 décembre : Le vapeur danois ,,Steen Stesnsen IBlî-clier", qui est entré hier dans le port ve-e nant d'Vngleterre ohargjé do charbon, avait 3 à bord les équipages du schoonteir trois-^ mâts danois ,, Christine" et" dio la. barque ' danoise ,,Robert"; c©9 deux bâtiments,transit portant des bo'is de mines de Su de en An-, gletenjo, ont été arrêtés et ince.ndiés par un sous-marin. Le submersible a recueilli les f hommes d'équipage efc les a ti nis^rés1 quel-^ eues heures plus tard à bord d'un vapeur âanois. Londres, 9 décembre : Lloyd annonce que le vapeur danois ' .,Sigurd'" (2,119 tonnes) et le vapeur an>-'L glais ,,Aoristan;' ont été coulés. Otm croit que les vapeurs anglais ,,1\aficl)d'" (4,300. ^ tonnes) et ,,Ponch" ont eu le môme sort. I DÊPÊCHES_D1VERSES Bâle, 9 décembre : La „Triî>unp de Genève" aipprend quo c'est Vraisemblablement le général Pc:i:t, s lo défenseur de Verdun, qui succédera au ] général Joffro dans le commandement supé- ;■ rieur do 1* armée française. » • * Paris, 9 décembre : Le „Matin" annonce qi>e les Grecs résidant dans le département do la Seine ont j- été soumis aux prescriptions que doivent suivre en France les sujets des Etats en- COMMUNIQUÉS OFFICIELS r• I c - ...... Toniralo. troupes qui avaient franchi le Danube l'Pùl Communiques des rwssances centrales. de rout,rak.,n ()Cl.u|)é la vil3B <j o;na- nita, qui n a pas été saoca.gCç pax 1 oniiuami. Berlin, 10 d^ceuibro. — Officiel'die co miai: D'autres t!rou|peâ bmlgarea ont franchi 1a rpiif-lti*. tin la oiuprrn à l'Ouest. Danebe près de feilistria. ® , ,j . , , r „, i,,vitier ^ dusses ont irucendié la villa do Kai. Armées du feldmareclial princa-aeri laroaoh ot les villages euviri^TV^Titô. Rxippreclit det Bavière : Dans la Valacliie, la poursuite die l'on*. Dans la région do la Somme, la canon- nCmi continue. nade efit dkjveuue plus intense lo eoir. Au ,— ^ cours do Ut nuit, de fortes patrouilles an- „ . - ..., glaises ont passé H. l'attaque à letit d,o Communiques des arraefci allieej Gueudecourt et ont été lepousftées. , , • J, ^ „n,>mT.nrS • Paris, 9 décembre. — Officiel de 3 h. H Armées d!u pnuoe-kCi r ■ ■ reiatjvement calme, sa,u£ dan» 1» ré- E»n Champagne, au sud do Kipons, ana côto 30'4, où les deux artiUe- troiupes clatuujue ont de niouveau rejeté les rlos out ^ actives. Fraudais hors d'une sape que nous avions * te V Membre! - Officiel de U h. dss troupe-3 de la budwehr du Nassau^ont (1(; ^ «, • »» sa,u™E^ ramjciué pl«aiev^ ^SZJt la W'iu" tle la butte du Mesoil; no,us mines dB la tranchée r çads , . avons pénétré dans les tranchôos adivei«es, ïux-mtmes die perie^. détruit des galeries de mine» et ramené des Théâtre de la guerre a l'Est. prisonniers. Front du feldmaréchai prince Léoipolcl fcur la rive gauche de la Meuse, la luttf de Bavière : d'artillerie se maintient assez vive danjj la Pas a événements spéciaux à signalflr. région d» la côte 304. > , . , . Canonnade intermittente sur lo reste ou , liront du général-colonel archiduc J osopn : frou{1# Les Russes ont de nouveau vainement ' * * » attaqué entie Kirlihaba et Dorna-Vœtra. Au paria, 9 décembre. — Officiel de l'anaé# sud de la vallée de TTotusul, iLs sont par- j'Orient : venus à s'emparer d'une hauteur; toutefois. Lutte d'artillerie assez active sur divers malgré la mise eu ligne d importantes tor- du front. Le mauvais temps oontinue, ces, 1 ennemi n'a pos réussi à gagne* au ^ ^ terrain, sur les eûtes du point où il a Lon(}regi 8 décembre. — Officiel ân soir: ^ïéu'itrc. L'emaeuii a bombanlé aujourd hui notre Armées du feld/maréchal von Maekonsoni : fpont établi au sud de l'Ancre et dans le Les armées continuent leur marche c" secteur G.uaudlacourt-llansart. Nvtro artille- avaat dans la Valacliie orientale. rie a répondu en prenait souS son fem di. ïialiio Czernavoda ' et Sili^tcia, des |trou- vers points de la zone située à l'arriéra pes bulgares ont franchi le Danube. des lignes allemandes. Dans la Dobroudscha, opérations peuim- Nos mortiers do tranchée ont été en ac. portantes. ti<m au sad d'Armentières. 'Front macédonien. * * . Au norf de Monastir e. da.18 la Ixmclfl Ifndres' 9 Membre. - Officiel de ce de la tzeriia, les troupes d-. 1 1 ;,LBien d'important à signaler au cours da prononce hier une forte îCTW-que dans ie nut de: soulager les autres fronts. Cette attaque la nu^c* , a écho m*. Des troupes allemandes et bul- * * .rares ont repousse d'une manière san- Londres, 9 décembre. — Officiel du soir ï» S1 Mite toutes les attaques effectuées put .les Ce matin, nous avons at!a;l„é des retran- i rviK-ais et les Serbes. chômants ennemis établis près de NeuvMle- + ' Saint-Vaast et de Souchez; nous avons in^ Berlin, 10 <Kcea*<i'u* — Officiel dhioi flîgé des p"xteB aux Allemands et nous gojr . 1 nous sommes empar.ésl d'une mitrailleuse. Rien di*essentiel, ni à l'ouest, ni a Ici * * » En R>jumanij, In poursuite continue o-xi- Rome, 9 décembre. — Officiel du grand forméiriiati au plan adopté. quartier général : Dans le coude formé par la. P®2®*"®' 1,1 Sur le front du Trentin, canonnade®, pai-ti- cambat d artillerie a ete suivi diafcaqve^ oulièrement violentes dans1 la vullée <ie em euues qui ne sont pas encore terminées, p Adige. _ * • ■t . Nous avons dispersé pa.r notre feu une Beivul, 9 .p'--îp. importante colonne do chariots qui ava-n^ pa*"™' ^nia^S les ^ coï P W le Ku«, le feu d. ci l'eu d instants avant d êtro touché, le 1 artillerie a ét<i moins violent hier, sais-marin r'is-it à lancer une tjriille,qui Le mauvais temps continue sur tout le •ai.ei'«fc e coaLa le va.;eur. Le sous marin thiatre do la guerre- n'a été que lt-giieme.it avaiic.Deuix oliiciers ^ . anglais, le gén sial-nuijor Kaveiisliav., eau- rétrograd, 9 décembre. — Officiel A> niiin»faillit en aMgo de la !t.o divifiian do otit-major général : l'firmûo :aiglaiso de e. le c.n;»i p,,'3 (l ; villa«o dn Pelikartv an Rlirï a. f™ f^vanerrVenkQualïtô do X™ la° « avo^dwceatu un ns^t t fT TclUi p<?f 10 fea/'e nos, nia un, de mû ne; que le capitaine viu vac )^us^s* V f cap^te et a peur, James (Blaikie. m^ût endommagé; les aviateurs ont été faite pv.u.1, f prisonniers. .Berlin 9 dcoente. — Officiel : Au sud de Pomar^iHy près du village de Dans la nuit du 8 an 9 d.-cembre, rtotoe Konn^chy, après avoir franchi iesobs.aeies flotte stahcxnfiée déviant la côte do 'l'tanv- tol*8 Par 1 ennemi, nos eclairenrs ont ai- "\r ■ a faac m.e pointe daims' les HoTdletn, ^r- taquo un poste de campagne, ils ont etx- rêté lo vapeur hollandlais „CaledjonDa" ei terminé uno partie des occupants' et fait le vapeur brésilien „Rio Pardo", charges quelques prisonniers. l'uw et 1;autre de oonirebanide à destination I>ans Je secteur de .Swistelraki, nos dé- de l'Angleterre, et les a amenés dans s41 tachements de reconnaissance ont etxôouW port attache. " dcs opérations avec succès. # ^ Dans les forêts des Carpathcs, le combftt Vieinine, 10 déoeimbtre. —• OLiciel |î hiôi livré pour la possession de La hauteur quai midi ; 6 élève à 5 vers tes de Javomik s'est calmé. Frmt de l'Est. N'os troupes sont rentrées dans leurs tran- Front des armées du feldmaréchal-général cliécs. von Maekenfiea : A l'ouest et au sud de la vallée de L'ennemi est en pletne retraite devantt Putna, nous avons attaqué l'ennemi et l'a- L'-arnaée du Danube et 1 aile droite do 1 ar- von s rejeté de deux hauteurs. Nous avons méo Falkenhayai. fait environ 500 prisonniers, parmi lesquels Des forces roumaines venant des montai jq officiers, et nous nous sommes emparés, gnes et cherctiant à rejoindre d arniee rou>- eU oufpej de 6 mitrailleuses, d'un lancer. moine en retraite, ont été complètement tombes et d'un canon. dispersées. , A 5 vers tes au sud-ouest du village da l.e butin capturé,. depuis 1 1 i Sulta, des atîaquos réitérées de l'ennemi bre, par le grouiio t » -■ nous çnt forcés à évacuer la hauteur <jue S ^a^e^Tet110^ ~ 'ï ^Uf 3" T" matériel de guerre innombrable. "C3 ,3e,« »>t/s la 1 sebomasch, non* Frqat des armées du colomel-g-'-nfral ar- avons continue à progresser. chadaiie Joseph : valachie, les troupes roumaines coi». Dans '.la \ allée du Tnotosnl, ipuiâ outre tiraient à se retirer vers l'est, sous la près. Kirlibato et la vulléo d« la Bistritata, l'es- sion ininterrompue de l'ennemi. En oon*^. nemi a, hier, attaqué de nouveau nos posi- quence, nos ti«upes op'rant sur l'aile gao* tions a\ec do git«s icKectifs. Alistractiop clio de l'armée rolutnaine se retirent égal», faite do qudlqucs succès purement looaulx, ment. ses attAi»es ont été vaines. . .. i . m i. m Front des armées du feldmaréc'h.al-gi'HÔral prince Léopold de Bavière : Dépêches Diverses Au sud dtt Pidpjac, -point d'événements. Frorits italien et, du Sudl-Est. ^ o . La situutiop. n'a pas changé. ^ ^ -aCTOmpagllé dti ^ Sofia, 9 déoembre* — Officiel du grand von Ilertlingt, président du Conseil desmi- état-ma on • nistres, est arrivé aujourd hu>i au grand Front macédonien. quartier général pour rendre visite àl'Em- Dans la région de la Bitolia eb d.nns la P0^-. ^^nceher de l'Empire et ta bon oie de la C'zorna, violente oananiïad'o secrétaire d Etat des affaires étrangère» s« enmamde dams certains eecteurs. sunlt aussî reild^a au Sran<i A l'est do la Czeroa et da.ns la négion ral. do la Moglena., rien d'important à sigtnailer. . » Dos delà: côtés du Vardar, faible «a- »®lw, 10 «ewrtwi : nonmade. Le chancelier do l'Empire est rentré 44 Sur la Belasitza', opérations de pa- matin à Berlin, venant du grandi qnarthjj trouilles. général. Sur la 'Stroutma, hombardemient ennemi * * « violant, mais inefficace. ~ Londres, 10 (iécembre î Sur la rive septentrionale du lac de -Ta- Le ,.Times" dit avoir apprië de bonna hinio, uno teaitative d'attaque anglaise diri- source néerlandaise que l'Allemagne a l'znt< c » utre 'J'scbif 1 iok-Towfik a échoué sous tention de renforcer sévèrement, à partir <îq notre feu. L'ennemi a al>andon!nô do nom- ^ janvier, la giuerre sous-marine qui'eilei breuX' f'usils. et d'autre matériel de guerre dirige contre les Alliés. Les neutres aa. j sur le terrain. raient été invités à faire certaines eouce*. Front roumain. sions en vue de sauvegarder leurs intérêt^ [ Dans la Dobroudscha, faible activité do * * l'artillerie. Berlin, 9 décembre : Sur lo Danube, les trittoeB- ennemies qui Le président du Reichsïagf a convoqué ocouipa-ient la rive gauche du fleuve entre l'assemblée pour mardi 12 épurant, a l heura Toutrakan et la Cyerna, ont commencé à de l'ajjTès-midi. On croit qu'au cours de H cr. TOrs 1rs nrfYwl_p^ PaIIa» ïIa nioft séanco. I« chancplier de l'F.mnirA fera d&s Lundi 11 Décembre 1916 JOURNAL QTKrCnoiEN — ïe ^umêTo^ lO Centimes 3* Année. - — N" 74?

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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