La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 18 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn7097j/
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MUMJi—i i ii iiiimMI■■ iiijji—— rri'i PRIX DC3 ABONNEMENTS gmeis (mci-)iu),tr. 7.60; 1 mmis tr. 3-80. ' Le* demanda* *»u >eçue» txdun- 9*7/1* M (/a* le* bureaux si les poste*. — L* r^ctowiatJOn* <»«««» tant le* abonnement* dot vont knaà»es*ée* &xcluMt>cuuni mujc bureaux de poece. AOlifliSTRATIOll H BEDACTIO*: CKitagn*-aux-K*rk«>-PotaçérM. Il, 8rBKBn*i. LABELGIQUE PHI» OCtt ANNOMCll °etttet annonce», I» ligne, tr. 1.00. *- Rédcanm avant Les annonoe*, U ligne, ir. 2.60. — Cor ft* âm tournai, la ligna, ir. 7.Bu. — tait* dtv*r*, la Jh b^ tr. 6.U0, — nécrologie, la ligna, <i 3.t-0, — Ccem de* Eleveur », A via de toctéU*, Annoncea noio*tcue% la li^na, ir. 2. GO. ôurm*u» am 9 à IT i»«r*a Direction «i Mministratloa : T* ♦os «lORESSCC. OiREOTlua LA GUERRE 1,354-* jour de guerre Pour arrêter les Allemands qui menaçaient Bail:eu] à la fuis par la sud et par l'est, le* Anglais les avaient contre-attaqués avant-hier aux environs de Meteren. puis en deçà de Wulverghem : ces contre atiaques ayant échoué. Bai Heu! ne pouvait échapper à -on lort : elle est tombée hier aux mains des Ai e- mands. Cesi un nouvel et important point de communication enlevé aux Anglais. Mis a j »rt le chemin de fer de Boulogne à Fûmes, qui court le long de la côt* par Calai». Grave-Unes et Dunkerque, comme aussi le réseau des chemins de fer stratégiques établis depuis la guerre, le maréchal Haig ne dispose plus au sud que de deux grandes lignes de communication : la voie ferrée de Béthune à Ypres, par Hazebrouck et Poperinghe, et celle de Béthune à. Dunkerque par Hazebrouck : encore la trafic y doit-il être hérissé de difficultés, si l'on considère que l'artillerie allemande les tient toutes deux et sans relâche sous son feu. La situation des armées anglo-belges échelonnées entre Nieuport et Hazebrouck devient donc de jour en jour plus précaire : on peut dire qu'elles se battent dans uns énorme tête de pont qui, étant fermée au nord par la mer. , cernée a l'est jusqu'en face d'Ypres et au sud-ouest jusqu'à Hazebrouck, n'a d'autre zone libre qu'une bande de terrain de 40 kilomètres battue par les obus allemands. Jamais, depuis le début de la guerre, d'aussi formidables masses d'hommes et de matériel accumulées ne se sont trouvées placées dans une situation aussi périlleuse. L'armée ita tienne refoulée de l'isonzo sur le Tagliamento avait derrière elle un vaste htnteriand : aux divisions anglo-belges, la retraite -ici est coupée pa/ la iner. — Leur demander la victoire, écrivait hier dans le Matin le major de Civrieux. serait leur leurs positions, et elles auront fait tout leur devoir. » Il est permis d'ajouter que si elles tenaient dan» une position pareille, ce serait un véritable miracle. On en jugera du reste aisément en jetant un coup d'œil sur la carte ci-contre, qui dessine la ligne de ce front. A noter que cette ligne &ant celle délimitée à la date du 16 avril. ell"passe aujourd'hui plus au nord-ouest depuis VVytschaete jusqu'à l'ouest de Bailleui, qu'elle a hier incorporée. Autre remarque : la légende de notre carte appelle l'ancienne ligne de bataille «front au 21 mars»: or, le 21 mars est le jour où a été déclanchée la grande offensive allemande à l'Ouest : en ce qui regarde la bataille d'Armentières, il/ convient de rappeler que les Allemands ne l'ont engagée que le 9 avili. L'ottensiye allemande à l'Oasst Paris, 17 avril : Le canon à longue portés a sontinué le lf avril le bombardement de la région de Paris. Treize morts et quarante-cinq blessés. B&le, 16 avril : D'après les journaux suisses, le maréchal Ha:g a demandé l'envoi de nouveaux reniai u> sur le iront septentrional anglais. Des réserves britanniques, fournies par l'armée du maréchal French restée au pays, sont arrivées en toute hàle sur Isa ponts cie la Lys et près de Béthune. On mande de Paris au « Basler Nachrich-ten » que la ville dArras est prise sans arrêt sous un violent feu de l'artillerie allemande. La population a évacué la ville et •'est réfugiée dans les environ*. Les journaux parisiens de vendredi annoncent que Dunkerque et Boulogne oot été englobées dans la zone de guerre, il en sera de même de Paris à bref délai. Les journaux suisse* disent que le quartier générai britannique se trouve à Saint-Oiuer, d'où il devra bientôt se retirer pius en arrière, cet important point de joûctioo étant de piu« en plus menacé. a > a « Cologne, 16 «vriJ : On mande de la frontière stries# à la « Ga-letle de Cologne > : — ■ apr&i la pre*a* française, la bataille «vrée près dWrmentifcrea revêt una importance particulier», car elle menace le ba*enn houiller de Béthune : «n effet, les import&nlj charbonnages de Bruay et de Butly-Grenay ne sont situé» qu'a quelques kilomètre* au nd de Béthun». Dans la « Victoire » du Il avril, M. Hervé dit qu'un grand recul dans celte région infligerait un énorme dommage i la France. Les ini/ies de Bruay li-Trenl, depuis ia guerre, cinq à sii millions de tonnée de charbon par an. Il faut que les troupes anglaises et portugaises évitent à la France de devoir demander ces six 011I-liona de tonnes & l'Angleterre. Berne, 17 avril : On mande de Londres que des personnalités compétentes évaluent à dix divisions ou 150,000 hommes l'augmentation des effectifs britanniques à provenir de l'application du nouveau bill du service obligatoire à l'Irlande. • ** Berlin, 16 avril : Tandis que Merville et Locon étaient transformées en décombres par les canons angiais, ies Français ont recommencé hier à prendre nos abris dans 1a ville de Laon sous le feu de leurs pièces de gros calibre. Berne, 16 avril : li y a quelques Jours, dos avions allemand? ont survolé Crépy en-Valois et y ont lancé huit lombes; trois soldats ont été tués et trente blessés Une usine a été réduite en cendres. * Madrid, 16 avril : D'après une information du journal maria de A olirias, de Lisbonne, plus de 1,000 soldats portugais, pour la plupart malades et blessés, ont èi-h embarqués le 17 avril à Brest pour être j'apakàés. OPINIONS DE LA PRESSB Le correspondant Gibbs, du Dmily NeuÀ, mande de nouveaux détails, à la date dfe lundi, sur les combats livrés en Flandre : \ - Las officiels allemands, dit-il, faisaient montre d'un enthousiasme délirant, qui apparaissait comme une confiance presque fanatique dans la victoire finale, et surent faire partager cette conviction par leurs troupes. La général mujor Hoefor, qui est manchot, se mit à la léte de la première vague d'assaut. Muni d'une longue canne, il précéda ses sol dats, qui le regardèrent tout ébahis d'abord, mais ne tardèrent pas à le suivre. Neuve-Eglise passa à plusieurs reprises de main en main, au cours de la bataille. Toutes les armes dont disposent les troupes furent mises en œuvre en cet endroit. De petits détachements Mt'reprirent des attaques dans le» ruines du v.l-lage en se servant de leurs fusils, de la baïonnette ou de grenades. L'attaque dj vidage avait commencé le 10 avril. Depuis .ne Ennemi s'était rendu maître de la ferme de Ploegsteert, la situation était devenue très critique, car la ferme représente un merveilleux abri pour mitrailleuses, et de furieuses contre-attaques ne parvinrent pas é la lui arracher. Les troupes anglaises occupant le bols de Ploegsteert revient l'ordre, dans la nuit du 11 avril, d'évacuer cette position et de se reti-rsr sur Nieuwekerke. Un détachement d'infanterie anglaise fut décimé en cet endroit jus-qu au dernier homme. Ud autre détachement du régiment de Lancaster a essuyé prés de Nieuwekerke des pertes sanglantes. » Le* chroniqueur militaire du Daily Mail parle ainsi des derniers combats en Flandre : Les Anglais font preuve d'une bravoure admirable. Us sont convaincus que le sort du monde est entre leurs mains. Jusqu'ici, l'ennemi ne s est avancé que jusqu'à une profondeur de 10 milles, mais sur le front en Han-dre cette avance a une signication double par rapport au front méridional, le territoire qui s'étend à l'arrière de nos lignes étant asses étroit et chaque point de cette zone présentant une Importance considérable, soit comme bifurcation de railways, soit comme point de concentration oies troupes, tels Bailleul, Ha zebrouck et le bassin minier de Béthune. Notre retraite dans cette zone entraîne inévitable-' ment de grosses pertes de matériel de chemin de fer, de canons et de matériel humain. Il nous est difficile de constater si les Allemands ont mis en ligne toutes les réserves dont ils disposent. Cependant, il parait de plus en plus probable qu'ils engageront des effectifs énormes s'ils prononcent une nouvelle attaque. Les opérations entre Albert et Arras sont considérées par tous les journaux comme pré-srn tant un lnté"êt des plus important. Cepen («nt, on ne désespère pas de pouvoir arrêter la marche en avant de l'ennemi. » Le Time s écrit de son côté ; ' La situation actuelle est ia plus critique que nous ayons vécue depuis le début des hos tilités. Il s agit de savoir si les Alliés seront de force A arrêter l'infanterie-atternr.nde sur l'aile gauche et le centre du f ont de bataille, qui ne se trouve plus qu'à 40 milles de Calais* II n'est pas probable que les Allemands renoncent -d'ores et déjà à leur plan de campagne dans la Somme, et il serait prématuré d'affirmer que l'attaque de l'ennemi daj*s la région d'Armentières. qui vise surtout les ports du Pas-de-Calais, constitue en ce moment l'opéra tion principale de l'armée allemande. On peut dir» avec ssrtittule ta» les u donneront pas de si tôt les intentions manifestées dans la bataille de ia Somme, et l'on peut s'attendre à chaque instant à de nou velles poussées en avant dans la direction d'Amiens. » * • * Contrairement aux afiimations d'autres journaux français, le Malin dit que l'on n'aperçoit aucune indice d'une diminution de la pression exercée par les Allemands sur le front à l'Ouest. Dans l'Humanité M. BenaudeJ, député socialiste, critique sévèrement les communiqués officiels français. Il affirme qu'Us ne disent jamais que la moitié xle la vérité et passent sous silence un grand nombre d'événements Importants. Des plaintes analogues se font Jour à Londres à propos des communiqués officiais an fiais. Négociations de paix Berlin. 16 avril : S M l'Empereur a entendu aujourd'hui le rapport de M. von Kûhlman, secrétaire d'Etat des affaires étrangères. ••• Berlin. 16 avril : Les relations économique» entre les Puissances Centrales et l'Oukrain-e se borneront au début à la fourniture des commande* qu'elles ee sont faites réciprocpiement. Le* FKiis^ances Centrales ont commandé dan* le sud de la Russie d'importantes quantités 1e céréales ; l'Oukraine a commandé en Allemagne des machines agricoles, des produits métallurgiques et des produits chimiques pour une somme d'environ 750 milliorvs de mark. En vue de l'exécution de cette commande, iî s'est, constitué ime société spéciale, dite Société du commerce extérieur, qui e*t chargée de rechercher l*s stocks de marchandises susceptibles d'être exportés, d'en débattre l'offre, d'oht-enir l'autorisation de les exporter et d'aider de ses conseils les acheteurs oukrainiens, de telle sorte qu'ils trouvent en Allemagne le plus possible de ce dont ils ont besoin. Berlin, 16 avril : Pour préciser l'attitude de l'Onlcraine relativement h la question de la Bessarabie, il v a lieu de noter que son gouvernement a déclaré, dès le début des négociations de paix, que la Bessarabie ne constituait pas une partie de son territoire et qu'au surplus il n'a adressé au gouvernement allemand aucune protestation officielle contre la réu nion de la Bessarabie à la Roumanie. L'Allemagne considère que cette union est une affaire qrut ne regarde q^e la Réparable et 'a Roumanie, au sujet de laquelle elle n's à prendre aucune responsabilité et de la-quele elle n'a pas h ee mêler. Tes événemwfrs de Russie Copenhague, 16 avril : On mande de la frontière finlandaise que les gardes rouges ont pillé, h Abô, la Banque de Finlande; Ils y ont volé toutes les valeur» et les espèces. Dans le port d'Abô se trouvent trois navires de guerre russes chargés de mines et d'explosifs Deux rent cinquante per sonnes dont l«»s noms sont connus auraient été assassinées dans la ville. •S Copenhague, 16 avril : Le Bureau finlandais de la presse annonce que la direction de la Garde Rouge à Vv'll-mannstrand a décrété la mobilisation de tous les hommes âgés de 17 à 55 ans. Le résultat de cette mesure a été le départ d'un grand nombre d'hommes en état de porter les armes. DÉPÊCHES DIVISES Budapest, 16 avril : L'Agence télégraphique hongroise annonce officiellement : — S. M. le Roi a nommé aujourd'hui le baron Etienne Burian von Rajecz, actuelle-Tïîeiït ïfiinistre commun des finances des deux monarchies, au poâte de ministre des affaires étranges de la Maison impériale et royale. Lé" nouveau immStFjf'dek affaires étrangères continuera à diriger le département austro-hongrois des finances. » Vienne, 16 avril : La presse en général démontre que la retraite du comte Czernin comporte une signification plus importante qu'un simple changement de personnel ministériel. Les journaux sont unanimes à reconnaître le caractère propre, l'esprit de décision, la volonté énergique, le tempérament impulsif et la capacité de travail du ministre démissionnaire, qui, durant le court laps de temps qu'il a dirigé la poli- ; tiqu® extérieure de l'Empire, est parvenu à faire figure dans le monde, a conclu des traités de paix et a préparé un troisième traité. La plupart des Journaux caractérisent ses visées politiques en disant qu'il était un partisan convaincu de l'alliance indissoluble avec l'Empire allemand et caressait le rêve gran diose de délivrer l'humanité du cauchemar dp la guerre. Tous semblent être convaincus que le comte Czernin, qui était parvenu à se créer une popularité de bon aloi et qui emporte dans sa retraite la reconnaissance de million? d'hommes, reviendra bientôt au pouvoir, car un tel homme manque à l'Autriche-Hongrie. De source officieuse, on déclare aujourd'hui que les révélations de M. Clemenceau ne sont pour rien dans la décision du comte Czernin de se démettre de ses fonctions. Seules, les divergences d'opinion entre l'Empereur et son ministre au sujet de certaines conceptions du chef de la monarchie auraient influencé cette décision, le comte Czernin s'étant convaincu que. sur'certains points, il ne possédait plus la confiance absolue de son souverain. Berlin, 17 avril : La délégation de la Livonie, de l'Esthonie, de Riga et d'Oesel est arrivée hier à Berlin. Le chancelier, dit-on. la recevra dès son retour du grand quartier général. Berne, 16 avril : Le Comité des vivres fédéral a décidé de préparer l'introduction de la carte de viande dans tout le territoire helvétique. On créerait aussi un monopole pour le commerce du bétail.• ** Bâle, 16 avril : Par suite du manque de charbdn, on prévoit la suppression de tous les trains express en Suisse. • ** Paris, 16 avril : Du « Petit Journal » : — Jeudi, à la réunion des Commissions parlementaires des afiaires étrangères et de l'année, M. R.bot prendra la parole pour exposer des événement* particulièrement importants survenus alors qu'il était-président du Conseil. On confirme d'autre part cette informa-' tion en- ajoutant que M. Ribot donnera des renseignements sur les causes qui avaient amené un trouble dans les relations entre la France et l'Italie avant la Conférence de Maurienne. Pour obtenir que l'Italie asse certains efforts, le gouvernement français 1 *vait un intérêt primordial à laisser croire i Home qu'il n'avait qu'un mot à dire n.»ur lôtacher l'Autriche d;; la Quadrup.ice. i M. Seml)«t et d'witre* personnalités qui »i.4»cat ia ëifi*caalU secrète française < font clairement allusion ù cette question dans leurs discutions sur l'authenticité de la lettre de l'empereur d'Autriche. Genève, 15 avril : En France, on continue à poursuivre les pacifistes. M. Clemenceau a fait ouvnr une instruction contre certains membre» des syndicats ouvriers Le Ptlil Journal annonça qu'un» fermentation se produit au sein de ces syndicats.Paris, 17 avril : L'enquête ouverte à la suite des divulgations de Bolo Pacha a été clôturé) mardi. Paria, 17 avril : i FJolo Paclia a été. fusillé ce matin à $ heurès, "A Vincennes. * , Le Havre, 17 avril : «Sur sa demande, le général Bucquoy a été *elevé de ses fonctions ue chef de l'éiat-major belge. U prend ie commandement de ia division du général Gillain, qui lui succède à la tête de l'état-major. Le Havre, 16 avril : La Satlon Beloe annonce la mort, à Amiens, d'FAtienne de Sadeleer. le fils du ministre d'Etat, actuellement en mission a New-York. Etienne de Sadeleer. qui était âgé de 29 ans. a été frappé par un éclat de bomba lancée par un aviateur. Amsterdam. 16 avril : Le Handelsblad apprend de Londras que le gouvernement anglais a fait subir quelques modifications à son projet de loi militaire. Le» exemptions de service prévues dans l'ancienne loi de recrutement ont été maintenues Les «©-clésiastlquès. d'autre part, ne seront pa* appelés sous les armes On prévoit généralement que l'application de la loi à l'Irlande sera m-tardôe Jusqu'à la concession du Hom< Ru la. [*es partis politiques en Irlande se sont mis d'accord pour s'opposer à la loi militaire. Une réunion monstre des syndicats ouvriers est convoquée pour samedi, et k>* Slnn-Feiners ont consenti à délibérer avec les nationalistes Les prêtres catholiques et le cardin al-archevêque d'Irlande se prononcent ouvertement contre le projet •*a Londres. 15 avril : A la Chambre des Communes, le ministre du travail s'e«t entretenu hier avec M Lloyd George au sujet de la question du Home Rul® et de l'application du service obligatoire en Irlande. Les ministres font l'impossible pour que l'Irlande soit dotée d'une administration autonome. •*e Londres, 16 avril : Le t Times » apprend de Dublin one le projet de service militaire à imposer à l'Irlande a provoqué une grande effervescence dans toutes les classes de la population. Les Sim-feinerm rêvent d'une opposition violente, tandis que les nationalistes parlementaires opinent plutôt pour une résistance passive. I^s catnoliquee d'Armandh tiennent des réunions dans le but de créer une vaste association contre le service militaire. .Londres, 16 avril : L'entretien que M. Lloyd George a eu cettè nuit avec cinq de ses ministres qui font partie du Labour Party a donné un résultat satisfaisant. Il n'est plus question de crise. • • Londres, 17 avril : La loi militaire a été votée par la Chambre des Commîmes en troisième lecture par ^301 voix contre 103. a*a Londres, 17 avril : . Il est probable que le service obligatoire ne sera établi en Irlande que lorsque ce pays sera doté du Home Rule. Le gouvernement est décidé à se retirer si la Chambre des Lords ne vote pas le bill le lui concédant.Amsterdam, 15 avril : D'après une information Reuter, la mission américaine envoyée en Angleterre pour y étudier la situation industrielle et guerrière, a été reçue à ta Chambre a-es Communes où, sous la présidence de M. Barnes, ie représentant ouvrier au sein du Cabinet de guerre, un déjeuner a été offert. Permi les convives se trouvaient MM. Page, ambassadeur américain ; Balfour, Robert Ce-ciL, Austin Chamberlain, lord Beaverbrouk L'Américain James Wilson répondit au discours de bienvenue de* M/ Barnes. Ce dernier, parlant au nom des ouvrier» américains, s'écria: «J'ai ia conviction que l'ennemi sera bientôt chassé du territoire français et que le jour approche où lea drapeaux des Alliés claqueront au vent sur la terre allemande. » De son côté, M. Edwin Meredith, directeur de ia Chambre de commerce américaine en Angleterre, assure que la victoire des Al liée ne faisait plus de doute. Berne, 17 avril : Du « Berner Tageblatt » : — Les autorités anglaises ont découvert l'existence d'un comité composé d'ouvriers et de soldats, dirigé par le parti ouvrier in-' dépendant, qui engage les hommes astreints au service miiit'.Ire A forcer la ■ ,n-ciusion de la j>aix en refusant de servir et do fabriquer des munitions.L'appel de ce Soviet britannique, qui est tombé enL^e les mains dea autorités, ajoute que les soldats dans les tranchées approuvent son action. • •• Copenhague, 16 avril La campagne électorale bat son plein au Danemark Le 22 avril prochain auront lieu les élections pour le Folketing, la Chambre danoise, et dans les pays Scandinaves on suit les événements politiques à Copenhague avec d'autant plus d'intérêt que ce sont les premières élections qui ont lieu sous la nouvelle loi électorale votée par le Parlement après la revision de la Constitution. Quel que soit le résultat des élections, 11 est cependant certain que le Danemark ne modifiera pas sa politique extérieure, même au cas où le scrutin amènerait d'autres hommes au pouvoir. Tout le monde est convaincu que la seule politique à suivre est celle du ministre de l'extérieur Scavenius, qui préconise mie neutralité absolue. Aussi croit-on que M Scavenius continuera à faire partie du ministère quel que soit le parti politique qui vienne au pouvoir. Stockholm, 16 avril : La direction de l'Institut Nobel a demandé au Roi de remettre à l'année prochaine la distribution des prix de 1918 pour la chimie, la physique et la littérature. • •• I^ndres, 15 avril : On mande de Montréal au «' Daily Tele-gruuh» que le tribunal Ue Québec ,qoi a eu a s'occuper de l'affaire des troubles, a ex- i primé l'avis que la manière brutale et inop- 1 portune dont s'est conduite la police lors des 1 manifestations contre la k»i du service militaire, a été la cause principale de la gravité 1 des événements, qui ont entraîné mort ] d homme. Le tribunal déclare qu« les famii- ; les des victimes ont droit à des indemnités j et que le gouvernement a pour devoir de ré- ( parer les pertes occasionnées aux propriétés i»:ivées. Le tribunal se compose exclusivement de Canadiens français, et s'est fait ['interprète des désidéraU de cette partie , ù la population. c COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiques des Puissances Centrales. Berlin, 17 avril. — Officiel de ce midi : u- Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataille trempé de sang sui lequel s'esi livré l'an dernier la bataille de Flandre, l'armée du général Sixt von Arnim a- a occupé Passchendaele et avancé ses lignes pre* de Becelaere et de GhgJi.ueU Au nord de la Lys, des troupes du générai Sleger ont pris d'assaut à l'aube le village de à Wytschaete, malgré une violente contre-ac tion. elles ont rejeté l'ennemi des hauteurs qui se dressent au nord-ouest et à l'ouest de celte localité et ont repoussé de fortes coutre-atta té que» Nous avons rejeté au delà du ruisseau or la Douve l eunemi qui reculait au auU n- j$ue«t de wulverghem sur des lignes établit* la u» a l'arrière. ? Nous nous sommes emparés de Baillgui. ainsi que des points d'appui de Cappeljndr tnord de Bailleul; et de Meteren, défendus'îtv^1 is, acharnement par l'ennemi re D'importantes troupes anglaises, appuyées k. par des Français, ont vainement tenté de re is. conquérir Meteren et le terrain qu'elles oui ar perdu des deux côtés de Merris. Leurs attaques be sont écroulées et leur ont coOté de très foites perte» Sur 1« champ de bataille sur lea deux rive?-1« de ia Somme, de violents duels d'artillerie s* m sont développés; ils ont au>>si continué la m nuit, notamment au sud de la Somme. ^ Front macédonien K). m Au cours de combats entre avant-postes h 'n~ vrSs dans la plaine de la Strouma, des trou ^ pe* d'attaque bulgares ont fait prisonniers' 156 Anglais et quelques soldats grecs. • us • • Berlin, 16 avril. — Officiel du soir : st Nous avons pria d'assaut les hauteurs <>e Wytschaete. Nous nous sommes emparés de Bailleul. 5 * e- * * nl Berim, 17 avril. — Officiel : Nos aous-marma ont encore coulé dans la zone barrée autour de l'Angleterre 16 000 tonnes brut de navires marchands ennemis Vienne, 17 avril. — Officiel de ce midi : ' Des détachements de reconnaissance enne nus ont été repoussés sur un grand nombre SD de points du front italien. □r >n Constantinople, 15 avril — Officiel : Sur le front du Caucase, la place forte de Batoum est tombée. L'ennemi, qui se de fendait opiniâtrement, ayant été répons.** pas à pas vers la ceinture de la forteresse. ** l'attaque contre les ouvrages du front sud «8 e«t a commencé le 13 avril au soir. Au coup» n- d'un combat acharné, nos troupes vaillante* 5 et pleines d'audace, ont réussi à pénétrer ^ dans les ouvrages fortement protégés et en 6 tourés de fil de fer barbelé de ce front r qu^l p* ques-uns se sont hâtés de hisser le drapeau blanc, mais les autres ont opposé ij.^u'à la dernière minute une opinifllre résistance. L'occupation de la ville et du port s'est ef fectuée sans combat : une délégation de-:t&H citoyens a souhaité la bienvenue à nos trou lie ,pee L'ordre règne dans la ville, il- , A l'est du lac de Van, nous avons occupé .Serai. Sur les autres fronts, pes d'événe-'ments importants à signaler. Berlin. 16 avril. — Officieux : Le 15 avril, à 2 heufe3 de l'après-midi, nous avons oommaucé a. bombarder avec une violence toujours croissante le=- portion# anglaises étar.iieà sur la e liai ne de collines ^ entre Neuve-Lgiise et Bailleul. Ces colline*, ie principalement le Mont de Lihe, le llaw-ts r- oerg et Itw hauteurs de Zwartemoeienboek. i- permettaient jusqu'à pr»seni aux Anglais > d'oUserver librement la plaine qui s'étend jusqu'au delà d'Armentières. Sur les col linos, les positions britanniques étaient en touréea de larges réseaux de fils de fer barbelé et transformées en véritables forle 5~ ressee et le terrain qui sV-tendait devant lr elles comme on glacis avait été organise r" irèa habilement gràc* A svstème détenait > composé do nida de mitrailleuses échelonné* à, sur une gTaodô profondeur. LeotemeiU, 1 at ït laqua allemande s'était ces derniers jourtt li approchée de ee glacis. Les points d'appui i- les plus importants ont été détruit» r>ar iew 9- projectiles des gros mortiers. Sur les hau t teurs, ies fermes qr.i servaient d'obaerva-mires aux officiers qui dirigeaient le f**i de 1 arullerie anglaise étaient en flammes Lox ■" déoôtM de munitions sautaient au radieu d épais nuanec* de lum^e noire. Avant l'heure fixée pour l'attaque. l'infanterie allemande, s aperoevant que les garnisons anglaises 1 étaient ébranlées, est sortie d* ses poHÎ * lions d'assaut. Malgré le formidaWs travail de nos batteries de gros e* de petit en r libres, nous avons réo« i k faire avancer en n teraos o^ortun notre liens de ien, de sorie |- que les vagues d'assaut allemandes, qui sui v ai ont les grenades des mortiers et des obusiert, étaient en mesure ci'occuper es tranchées ennemies les unes après les au u-os. Les mitrailleuses anglaises ont été ré duitue au silence par nos canons de gros calibre; sur l'aile gawhe anglaise eeule-\ ment, quelques mitraitlewses, cachées dans i- deç haïes c-t des b*iiac ns touffus, ont ou i- vert le feu. Cebee de nos troupos qui avaient h- occupé la veille 1" moulin de Stampkot *i t tué au nord de Neuve-l'élise, sont aussitôt k intervenues. Par le feu do le.ir - U^oe-mines s elles ont fait taire Jea mitrailleuses an s glaises. Avançant sans relâche, nos troupe* ont porté leur attaque à tr*}v«*r«, le> terrain difficile et au niili wi dea obstacles en fil rl^ fer barS-dé jrfflr»TT'aii somrnet des ool lir»*». L'artillerie anglaise, qui se regrou u pait ou qui manquait d'ob«^rvnteure. ne u s'est paa aperce que nous commentons e l'attaque. En tout eas, sou feu de barrage !t a oommonoé trois quarts d'heure trop tard c alors une les réserves allemandes avaient !- déjà dépassé la zone où tombait ^es tour - billons de fer. Lorsque les premiers sol t data allemands ont surgi sur 1*3 hauteurs, les Anglais sont sortis en massas de leurs t tranchées, de leurs abris et de leurs bars . queinenU. ainsi que des baraquements de s Éremeerschen, et se sont enfuis. A l'ouest ï de cet endroit, leurs lignes chancelaient 5 aussi. D'importantes trou nés a'T'ra^'Mo^ ont e passé en rangs serrés & travers l'affaisse ment mar'cageux qui s'étend devant le Ha wetsberg et ont pris successivement d as saut tous les sommets. Puis les bntîeriea de : ? campagne allemandes ont immédi temeni 1 changé de position; oltos ont suivi 1 infan terie à pleine charce et ont ouvert un feu it-rrible sur l?s colonnes compactes dos Anglais qui fuyaient. 4 **• Berlin, 16 avril. — Officieux : t Hier matin, nos troupe.» ont pris d'assaut le village de Wuïvergh 'm, où 1-s Anglais s'étaient maintenus jusqu ici avec une ex trême ténacité et au » rix «Je grosses pertes, ainsi que d-s hauteurs q-ii dominent la ré. glon au sud-oii»'M du vil!lire. dc4 troupes voisines au sud se sont jointes h ce.4*-» aî-Pvjue et ont pris hir nart dnn^ pon succès en livrant un hardi assaut à la nosi tion ennemie. Le feu extrêmement effiouce ie notre artillerie, le« combats c >rps à corps et lu retraite ont coûté aux Anglais des pertes ertrémeraent élevées. Elles ont surtout souffert du féru de poursuite de notre artillerie qui. des hauteurs qui venaient d'être conquises, mitraillaient loura rangs compacts. Berlin, 16 avril. — Officieux : Jour après jour, nous contraignons les Anglais à noua abandonner des secteurs étendus des terri loir as français et beige. Lord du minime gaiu territorial qu iiw ont réalisé au cours de leur offensive eu Fia», ire qui a duré quaire mois, ils énuméraienl dans leurs communiqués officiels toute* iaa localit s isolées qu'ils prétendaient avoir dé-r livrées des Allemands, bans un lape dm - temps d'à peine quatre semaines, il» vien-, neut de re|>erdre au delà du ceutafjie i.uX eu torritoire tranvair« que belge. Vu détendue du territoire que nous avoua couqubi, il nous est impossible d en énumerer 1er* v ilia*, lea villages et les lieux dit-». Une vu.-**? rA-5 gion à laquelle avaient été jusqu'ici épargnes Ico maux de lu guerre, approuu tuaio-1 tenant à en connaître les horreurs. Lf*s <<na " apr-is le* autres, les villes el les vi.i;*"ea soui d midis par les canons anglais, !<•» j champs dévastes, la popiUation ch saïka piùé : les habitants de ce coin de la i rua ce 3 son contraints d'abandonner biens, champs, jardins et uoupeaux. tt ies Angl it s emparent de tout. L affreuse misère qui 6 a.K»| - sur leur naguère florissant, les Français la doivent à la continuation de la guerre vou.ua et obtenue par l'Angleterre. Berlin, 16 avril. — Officieux : L'Angleterre s'efforce de dissimuler à ses propres troupes l étendue de sa d i irt«*. Jue*-* qu'ù la date du 11 avril, la garde ».-niais# 1 n a été informée en aucune mani re des résultais décisifs de l'off nsive alleui i «le Lors - de leur nassoge À tr.i '-r^ une ville frao «.aise, ils apprirent i. cideuimeoi, qoe les Allemands avaient fit T UX)0 pris> «t capturé 1 (KK) canon-. D'autres unités an biaises étaient tenues ans. i ignorantes Ue <a marche en avant d'** armées n lr-ma dea Des Anglais tombés en re nos m^iu^ se re fusèrent à croire à l'ét- udue dee terri; ire# conquis par nous, que nous leur montrions sur la carte. • * • Berlin, 16 avril. — officieux : La valeur du butin tombé entre le* m on» dee Puissances Centrale» — niat«'n..i à# guerre et approvisionnement — pendant 1» dernier semesLre re- >••' -en-e un gra:.- uom lire de milliards. Rien qu en canoi^* et «*u munitions d artillerie, nous avons pri- pour ( neaucoup plu.4 d un air : ird d^ mark II y « nlus de 60 mi,lions de mark de nniraii-.ei^ses. 2Zm) million- en chiffre rondt gons et de loeomoti\',v> et 60 mirons :• mark approximativem n »1 avion» e» de bai .ons e-r:»>iTa de-ceimA ce cliiîfre d'us milliard et demi, il faut ajouter un pr«-cieux butin non inventorié encore de matériel de guerre de tins genres, d "ni:;, pour pionniers, d'arm.*» à mains et <ie ujas ques prolecteurs contre les gaz. Le:- I , uii labiée stocks que rerdennaient le* dépo;-» il équipement et de ravitaillement pn- ee Uusdie en Italie et dans le nord île U b'raifce représouleni une valeur ht eh loti table, au moins plusieurs fois le iniii.aru «h demi (pie nous venons indiquer. Le* qirau-ûu-s de eaoup/bouc *>i de cuivre dont uou* nous sommus emparés, rien qua dans i* nord de ia France, couvrent les t*e* m» i ai m^ie allemande pendant une a:.n »-1 butin total ren'orc*.* ex tr aordinat remet» t ia puissance matérielle de* armées de la »-fruplioe et évite à leurs populations une contribution aux frais de guerre qui vau< bien un emprunt de guerre tout enuer. Communiqué* des armées ';,éo» Pari», 16 arrll. — Oflloiel d:- 3 Jieur« . Dans la région ou uuid de Montdidier, as.«es «îande activité d'arti,,.,ie Daiia le stmeur n. Noyon, nous ayons réaiisé qneiq.Ui.-3 progrès au cours d'une ope/atiou Je détail. Not. recon-> naissances se sont montrées très actives, no-i tamnient dans ia régn.'ii du canal Ue I Un de no> détacheinents a Irancnl le can. . a l'est de Piammande et ramené d - pr.,%. n-niers et une mitrailleuse. Nos patrouilles ont Tait également de* prisonniers dans ie -ec leur di Co.beny, en Champagne dans ia re gion de Seicheprey et duns les tu coup de main ennemi au Téton a échoué. Ni.ii calme partout ailleurs. • * » Parin, 15 avril. — Officiel de 11 heures / Borcbardernents violents de part et d autre dans 'a région da Montd dier ; aucune action d'infanterie. Au Bois-le-Prôtre, Tenue m i a fan plusieurs tentatives que nos troupes ont r*-poussées après des engagements assez vifs. .Vos patrouilles ont fait îles prisonniers ve.s Régniéville et Badonviller. Rien à signaler sur le reste du front. •S Paris 15 avril. — Officiel de l'armée d'Orient : Au cours d'un large raid exécuté avec uu plein succès sur la rive gauche de la Strcuma. entre Orman'i -ît ie Lac Tahinos, les f-i" •• i alhées ont cliassé d'une dizaine de villages lea avant-postes bulgares.'Les troupes hei'r tiques ont brillamment pris part à cette opéra'.i -n. a côté des troupes britanniques. L'ennemi a «uhl des pertes sensibles ; nous avons fait des prl-sonni? s. Activité d'artillerie de part ef d'antre de 'a Czerna. L?s aviations allfûes ont exécuté iWusietj.-r bombardements sur fes établissement ennemis de la vallée du Vardar et de la région de Sérès. Londres, 16 avril. — Officiel : Hier soir, après un très violent bombarde ment, l'ennemi a dirigé des attaques acha 1 ées contre nos positions établies entre Bafllsui et N*uve-Eglise; elles ont été exécutées par trois divisions allemandes de la Garde n'ayant pas participé Jusqu'ici à la bataille et qui on» réussi, après uu combat des plus acharné, livré sur ie haut terrain situé au sud-est et & l'est de BailliHiî, à s'emparer du mont de Lille et du Ravetsberg. Celles de nos troupes qui ^ trouvaient sur <c freni ont été retiré b Bailleul et cle Wulverghem sur de nouvelles positions Bailleul est tombé entre les maint de l'ennemi. A l'aube, l'ennemi, aopuyé par un violent feu de canons et de lane ' mines, a aussi tenté une attaque k i'ou*st d* Vieux-Be.qnin, n ais il a été repoussé. Nous a vous fait aujourd'hui un certain nombre le prisonn >> s au cou s d'une opération exécutée au sud est de Bobecq. l>es combats acharnés se sont livrés au Jour d'hui sur le front compris ent e Met< en et vVytschaete. Au lever du jour, d'impoi îantea forces ennemies oi«t prononcé dr-s attaques dans les environs d.- Wytscl-aete et de span-broekmoleii Appuyées par un violent bombardement, les troupes aUemandes se sont e»n parées de nos positions h ïa faveur du brouil lard et après un combat de longue duré? elles ont conquis ces deux localités. L'ennemi, a aussi ocrupé ce matin Meteren. Les enrr-bats continuent. Rome. ;6 avril. — Officiel : Violente canonnade dans ia vallée de l s-farina. Nos patrtmilk.s ont été aetivM dan* le secte rr d'Adamello et dans le vai:»se de la Brenta. Sur le reste du front, le aime a prévalu. e—hmïum « ■ iiiîn r EN AMERIQUE Washington, 15 avril : On annonce la mort, j 70 ans, du sénateur Sione, président d la Comm. .ion sénatorial* des affaires étrangères JLâ guerre navale Copenhague, 17 avril : Le ministère danois des affaires étrangère» annonce que la schooner Bertha a été grave ment avarié près de Hesseloe, la nuit de lundi | L'équipage a été sauvé. Jendl t8 AvrH 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — i,e Numéro : 15 Centimes B* Année. — II* 1228

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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