La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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23 September 1917
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s.n. 1917, 23 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d21rf5mt45/
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Dimanche 23 Septembre» 1917 JOURNAL QUOTffilÉST 2r~£è NuméraT 13 Centimes 4* Annee; ~ w 102*1 PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (octob., novemb., décemh.), ,r« 11.4-0 ; 2 mois (oct., nov,), (r. 7.60; 1 mois (oct.), tr. 3.80. tes demande» d'abonnement sont reçites exclusivement par les bureaux n les facteurs des postes. — Let réclamations concernant les abonnements doivent &r<} adressées inclusivement aux bureaux de poste» AOaiRiSTRATIO» ET REDACTION : Bit Montannc-aux-Horbe3-Potagèros, Brnxelïes.. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES A PARTIR OU I" OCTOBRE Petites annonces, la ligne, tr. 0.70. — Réclame* avant les annonces, Ja ligne, fr. 1.75*— Corps du journal, la ligna, Ir. 7.5Û.— Faits divers, la ligne» fr. 6.0'J. — Nécrologis, la li^nc, fr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heure3. Dirscîisii et Administration : g°j30 'g ^'f,118lrc* J03. MORES3ÉE, C1RZCTÎUH LA GUERRE 1,147° jour de guerre La batailla qui vient de sa livrer à l'est ffYprcs n intéressé qu'un iront d'une douzaine de kilomètres, niais elle n'en a pas moins été d'un achaxneiaen'fc extrême. Frpoéjiâes d'un grand nombre de tanks crachant la mort par leurs canons et lo.irs mitrailleuses ' et secondées Par des essaima tl avions semant cÉes bombes meurtrières, neuf divisions anglaises, comprenant 150,00i0 hommes environ, se sont ruées à l'assaut des positions allemandes entre le chemin de fer <F ^ près à ïiiourout et le canal d'Yprcs & Connues. Do mtïue que lors do leur première grande offensive du îcr août et de leur deuxième attaque* générale à l'est d'Yprcs du 22, les Anglais ont tout'di'abord' didpasiw d'un bon kilomètre les premières ligues allemandes puis ont amplifié leur avance dans la direction de Passohendaele et. do Ghelu'we't, mais ont ctô ensuite rejetés par des contre-attaques dans la pnemij.re section de la zone de défense allemande |>oulevers5e par le feu de l'artillerie. Quelques fermes et certaines positions ^ for'tiii^eJ» sont restes en leur pouvoir, mois aucun vElage n'a change de mains. Cest dire que la troisième ba.aille en Flancfii'e a eu un .résultat plus limité encore (pie les précédentes.il est vrai qu'elle s'est développée sur un Iront beaucoup moins étendu. Il y a liou d'en infiëiefr que les Anglais no visaiietnt Bans d(x:itô que des objectifs modestes : d?s iors, toutefois, on ne discerne pas sans piino l'utilité d'une telle attaque partielle t?onfc les résultats sont manifestement en disproportion avec les hécatombes qu'elle » conté aux assaJRaats. Au fur et à mesure qu'aient échoué depuis Ceux ans les tentatives de p©rcée_ du front allemand dans l'Ouest, l'idée s'était répondue que, pour avoir quelques chances de réussir, les Aîliis devaient donner à leurs offensives un caractère plus général, et l'opinion s'était ancrée dans les milieux initias «fu'il fallait qu'une opération de ce genre, au lieu ue s*afciaq«*r à 25, à 40 ou à 50 kilomètres de front, menaçât les ligne4' (?e l'adversaire s<;r 150 ou même sur 200 kilomètres. De daiC3 expériences ont prouvé que des attaques semblables à celles qi:e les Anglais viennent de prononcer ne peuvent aboutir qu'à des résultats locaux ®t qu «ilc3 sont imj>urtssaaite3 à modifier c'e miuièi* appréciable la situation militaire. L'état-major anglais devant d'ailleurs en i'<re convaincu plus que personne, on se demande si sa récente initiative n'a pas été 3»Spirôe surtout par le désir du gouv'ernj-anglais d'enrayer les ' tendances pacifistes qui gagnent partout et irrésistiblement du terrain. Quoi, qu'il en Sv.it, il n'y * pas à se dissimuler que la prise de quelques fermes et la capture de quelque?* milliers de prison nier» ne peu veut ëu<Fjre désormais ii endiguer le courant pacifiste. Mis en regard des pénibles épreuves infligées depuis plus de trois ans aux années ea ermpagne des souffrances physiques Et des tortures morales dons souffrent les populations civiles, d'aussi minces et souvent éphémères suesès ne pèsent guère dans la baiasice de l'opinion : i;s manquent de 1 lau/Jtrifeé qu'il faudrait pour lui faire bénévolement accepter l'idée de la continuation , âu massacre. De partout des voix de plus en plus au-toïisses et nombreuses "s'élèvent ei faveur de la paix. Eu Angleterre», où les classes dirigeantes et la presse capitaliste ne se départent point de leur intransigeance, l'attitude des fédérations ouvrières devient vraiment impérieuse- En France, les socia-11-tes, politiquement tout-puissants, n'accor-<lent plus au gouvernement qu'une aide conditionnelle, pleine de réserve et même <?o d.'fiaaicc. En Italie, des manifestations pacifistes ont d-échaioé des troubles à Turin, à Gênes, à Milan ; le3 événements y ont pris une tournure à tei point grave qu'il a fadlu incorporer une partie de la Haute-ItJalie dans la zone de guerre. Quant à la.Russie, La situation y est tendue à l'extrême, et seuls quelques illuminés y songent •ancore sérieusement à continuer la guerre : ce n'est certes pas la •nouvelle qui vient de parvenir de la percée du Iront russe sur la Dwina, à l'ouest de Jakobstadt, qui •suscitera en llussie un regain des visées belliqueuses. En ce qui concerne les petits pays — Beig'jque, Serbie, Roumanie — sacrifiés aux ambitions des grandes puissances, leurs populations ont supporté aveo nue inaltérable paitience les plus terribles épreuves aussi longtemps qu'elles les ont cru nécessaires; mais il flaut être aveuglé por la haine et la passion, ou plus simplement t rer de la guerre d illicites profits, pour ne pas voir quo la masse commence à réprouver énergiquOment la (••ontinuation d'uu massacre inutile. Enfin, ,brcchant sur le tout, les "manifestations pacifistes se multiplient même aux Etats-Unis, bien qu'on n y sache ^ rien encore quo par ouï-dire des horreurs de la guerre. Après les déclarations très nettes reproduites hier ici même du_ s'-natcur Lewis protestant contra la politique de M. Wilson, voici qu'à son tour le grand ,,pressman" M. Hearst lr.ee dans le ,, New-York Ameriôanl", dont, il e^t propriétaire, un appel en faveur do la paix aussi éloquent que solidement appuyé sur l'étude des faits. Il est démontré die la sorto à surabondance que les gouvernements de FEintente •ne parlent plus au nom de la majorito de leurs peuples. Tandis qu'ils s'obstinent à lancer par le monde des notes intransigeantes dont on doute qu'elles constituent autre chose qu'une tactique plus ou moins adroite, les nationS aspirent unanimement à voir conclure au plus tôt, pçir voie d'accord, la paix honorable que les plus eauglantes batailxes ont été et sont d a armais impuissantes à imposer. Réponse de l'Ailesniag^e A LA NOTE DU PAPK Berlin, la 19 septembre 1917. i Enu'nence, r Par sa lettre du 2 courant, "Votre Emi- c ^ence a eu la complaisance do transmettra c fca Majesté l'Empereur et iioi, mon très u Souverain, une note de Sa Sainteté r i-i.fJ i p'°i la51uelîe Sa Sainteté, vivement i ^ami t:-s de la guerre mondiale, £ rhn'c 1 Un c^aleui'eux appel de paix aux ï «bc.s des peuples belligérants. ' d fca Ma,esté 1 Empereur et Roi a daigné v rnt,.ï0nxrer couaaisbance de la lettre de d i Euiméncç et m'a chargé d'y ré- s pondre. ° J Depuis longtiiaips, ga aiacesSà suit avec q nno iiaule oonsidjrationi et une sincère re- n nnaissance les efforts que Sa Sainteté, c • inspirant d'un véritable ^prit dfim^pjr. ]J( tialité, n'a cessé de faire afin d'atbénuej de tout son pouvoir les maux de la guerr< et -de hâter la fin des hostilités. Sa Majes# l'Empereur voit dans la récente démarche de Sa Sainteté une nouvelle jHeuve c'e-rse; nobles et généreux seniimenis, et nourri 10 sincèro desir de voir l'appel pontifica couronné de succès pour ie salut d.i mouià entier. La sollicitude de Sa Sainteté le Pap< Benoît XV, eu vue do ménager une entent; entre les peuples, était d'autant plus assu rée de trouver auprès de Sa Majesté un ac cuGil plein de sympathie et un soutien con. vainou, que Sa Ma^estjé, "depuis le premiei jour de son avènement au trôns, a tou;our: considéré comme son plus noble et son plu* saine devoir de conserver " au peuple alie mand et au monde les bienfaits de la paix Dans son premier discours d'ouverture di Heichstag allemand, le 2-5 juin 1889, Sa Ma ;.éstô protestait solannellement quo sor amour pour l'armée allemande et sa situa tion par rapport à celle-ci rua le ferait 'a niais céder à la tentation de priver le| pays des bienfaits do la paix, a moins quo guerre ne devint une nécessité imposée pai une attaque contre l'Empire ou oontre se alliés. L'armée allemande devait être m rempart de la paix, et si cette dea-nièr était quand même rompue, deviuit so trou ver en état de la reconeptérir avec honneur Sa Majesté est restée fidèle à son sernveu par ses actes pendant leis vingt-six annee de son règne bienfaisant, en d -pit dla tx>u tes les hostilités et de voûtes les tenta lions. Même durant la crise d'où est sort», la conflagration mondiale actuelle, Sa Ma jesté s'est efforcée jusqu'au dernier inomen d'eca-rter 1e conflit par de3 voies pocifi ques. La guerre ayant éclaté néanmoins eontrei le désir et la volonté de Sa Majesté Elle a la ijr.emière, do conoert avec se hauts al.iés, solenneiie;nent manitesté se cii&positions à entamer des négociations d paix. Sa Majesti avait derrière Elle le dési effectif do paix du peupla allemand. L'AI lema^ne souhaitait à l'intérieur de sa frontières lo libre développement de sa ri chesse intellee tu^ile et matérielle ; au deiiosre uue libre concurrence entre nations sur m uicme pied do légitimité et de mutuelle con sidèration. Une rivalité pacifique et lsfyal d'-s forces luttant djuis le monde e- t pro duit le' plus haut degré de porfeotiomiôuien des biens les plus précieux de l'humanité Une succession funeste d événemcnis a bns en 1914 le* heureuses espérances fonde sur un pareil développement et a trans formé 1 Europe en uno arène sanglante. Le gouvernement impérial, pénétré d L'importance de la démarche de .-ja Sainteté n'a pas manqué de soumettre à un exames sérieux et approfondi les instigations qu'Eil suggèi'e. Les mesuras spéc:aie> que Je gou ve'nement împirial, eu contact étroit ave les représentants du peuple allemand, ; prises er. vue de discuter les quesbions prt^ [)osées et d'y répondre, témoignent comoiOj 11 a à cœur de concilier les désirs dé S; .^ainteti et la démons'lration de paix di 1S) juilleo dernier au lîeichstag, afin d< trouver des bases possibles à une paix jusfc et durable. I-o gouvernement impérial salue avec xau sympathie toute pax-Ucuiièro l'idée fonda luenUvie de l'appel à la pais, par laqueUi Sa Sainteté exprime olaircment sa couvic tion que La force morale du droit rein place à 1 avenir la puissance maùéir.elle de. armes. Nous - sommes égalomeçit peisuadr: que le oorps affaibli de la société huimairN no peut recouvrer son énergie vitale san* un relèvement de la force moîràée du dluoit La conséquence, d'après l'avis de Sa Sainteté, sentit une limitation simultanée des forces militaires de tous les Etats et l'or ganisation d'un système d'arbitrage obiiga toire pour I03 différends internationaux Nous iKirtage-jns la maniéro de votr de Si Sainteté que des règles précises et certaines assurances pour une limitation simutLtané( et mutuelle des armements sur terie, siu mer et daus 1 air, aitisi que pour la vrai< liljerté et la communauté des mers cousu., tuent les objets- dont le débat devrait faire éclore l'esprit nouveau qui devra dirigez dans l'avenir les rapports des Etats eotirs eux. On verrait alors sans difficulté naitrç le devoir de régler les divergences d'opinions internationales éventuelles, non plus par la force des armes, mais par des pro cédés pacifiques, principalement çar la voie de l'arbitrage, dont nous reconnaissons pleinement avec Sa Sainteté la haute efficacité pour le maintien de la paix. Le gouvernement impéirial appuiera en conséquence chaque proposition compatible avec les intérêts vitaux de l'Empire et du peuple allemand. Par sa situation géographique et par ses, besoins économiques, l'Allemagne est vouée aux relations pacifiques avec sas voisins et avee les pays lointains. Aucun peuple plus que le peuple al.emand n'a donc raison de souhaiter qu'un esprit de conciliation et de fraternité eutre les nations succède à la haine générale et à >a lutte qui les mettent aux prises aujourd'hui.Quand les peuples, s'inspirant de cet esprit, auront reconnu poun leur saïut commun que l'union est préférable à kt division dans leurs rapports, ils réussiiront à régler aussi îes diverses questions restant en litige, de manière à créer pour chaque peuple dies conditions d'existence satisfaisantes c-t de rendre à jamais impossible le retour die la grande catastrophe ifmiverseile. C'est seulement dans ces conditions préalables que peut être fondée une paix durable, capable de favoriser le ra.pprochenient in-teJie<t<uel et le relèvement économique de la société humaine. Coite ferme et sincère conviction éveille chez nous la confiance qu'aussi nos adversaires trouveront dans Jets idées suscitées par Sa Sainteté uno base propro à préparer les voies à une paix future dans des conditions conformes à l'esprit d'équité et à. la situation de l'Europe. RÉPONSE DE L'AUTRICHE - HONGRIE Vienne, 21 septembre. Voici la teneur de la réponse de l'Empe-'eur Charles à la note du Pape ; Saint Père l Noua avons, pris connaissance, aVed lo espect que nous vous devons, en même emps qu'ayoo urne xjrofonde éinonon, de la louvello dlémarche que Voire Sainte^, ae-omplissanti la sainte mission qui lui a éi: onfiee i»r Dieu, a faite auprès do nous e; uprès U(s chefs des autres litau bellige-an:ts dans la noblo intention d'amener les euplea si éprouvés par la guerre à coulure un accord qui leur reude la paix. >rous avons pris acte, avec reconnaissance, e la nouvelle manifestation do cette pré-oyance paternelle dont vous n'avez cessé o donner des preuves i\ tous les peuples ans distinction, et c'est dans oo sentiment uo nous avons lu l'émouvante exhortation ue \ oii'e Sainteté a adressée aux gouver-ementa des peuples J^elligérants. Durant 2tte guena si cruelle, nous avons tou-W tourné notre r^jxî v^ Voiia gain. ■ teié comme vers la seule autorité qui puisse nous indiquer les moyens, en réalisant ainsi notre propre désir, de conclure une ptux dui'ablo ec honorable pour tous les partis en'cause. Le caractère de Votre mission, Saint-Père, va, ga effet, bien au delà d£3 choses terrestres. La haute conception d,: vos devoirs plane au-dessus des intA'i-êts qui metteut aux prise3 les peuplés belligérants et vous êtes à l'abri de toutes les influences d'où qu'elles puissent venir. Depuis que nous sommes monté sur lo trône de nos aïeux, dans la pleine conscience de la res_ ponsaibiiité que nous portons devant I ifu et devant les hommes du sort de la monarchie auS>ro-hongroise, nous n1'avons jamais cessé de penser à faire participer nos peuples, aussi tôt "que possible, aux bienfaits de la paix. Nous avions à peine pris possession de ce trône que, d'accord avec -no3 alli s, nous avons donné suite au projet de no*ro émirent prédécesseur, feu l'Empereur et Roi François-Joseph 1er, de rechei-cher les moyens d aboutir à une paix honorable et durable. Dans lo discours que nous avons prononcé lors de l'ouverture du Reichsrath, nous avons exprimé ce désir et avons fait r s sortir que nous étions partisan dfune pa$* qui, en libérant la vie ultérieure des peuples de tout son'iiment de rancune et de revancho, les garantit, pendant de nombreuses générations, contre 1 emploi de la force des armes. Dans l'entre^mps, notre gouvernement n'a ce.isé par des manifestatiotis réitérées et instantes portées à la connaissance du monde entier, d'exprimer notre désir et celai des peuples de la -monarciiio austro-hongroise do voir mettre fin à Tel-fusion do sarig et de la voir suivre (Fune paix conforme aux vues mêmes de Vowe Sainteté. Heureux de constater Que nos désirs n'avaient jamais ce=sé do tendre vers le mémo but que poursuit aujourd'hui Votre Sainteté, nous avons soumis à un examen approfondi les indications concrète? & pratiques qu'Elle a bien voulu noas faire ^parvenir, et voici quel est lo résultat de cet examen : Avec uno conviction qui a les racines les plus profondes, nous nous rallions à 1 Ftea de Votre Sainteté. Comme Elle nous d'si-rons quo la constJi'tution du monde de demain repose, non plus sur la forco dos armes, mais sur la puissance morale du droit, sur lia. prédominance de la Justice et l'égalité internationale. Nous sommes, oomme Votre Sainteté, pénétré de la pensée qu'un relèvement du sent/.ment du droit régénérerait 1 humanité. Notre conception, sur ce 2 terrain, est la même quo eello do Votre Sainteté*. Comme Elle, nous estimons que ï des pourparlers, venant à s'engager, pour-0 raient et devraient, en citant toutes les garanties nécessaires, aboutir à ce résultat do ramener à ces limites déterminées, fixées par des accords simultanés et réciproques, les armements sur terro, sur nrer eb dans ics aài-s. La haute mer, apparc-"-nanic de droit à tous les peuples, serait dès lors libérée de la domination ou de la prédominance d'un seul et serait ainsi o-u-veito également à touies les nations. N^us ayons la' pleine conscienca qu© le moje.i proposé par Votre Sainteté et oui consiste û. soumo.tL-o t-jutos les questions litigient'-es internationales à l'appréciation de tribunaux d'arbitrage obligatoires, est un mqyen de favoriser l'avènement de la paix, et nous sommes disposé à négocier en co qui concerne cctï.e proposition de Votre Saintexv Mous désirons de tout cœur qu'on parvienne à «'tablir entro les belligérants d^a accords qui réaliseraient ces pensées de Votre Sainteté et qui assureraient à a*, monarchie aus'ro-liongroise la sécurité absolue de son développement intérieur. Si l'on parvenait à établir ces accords, il ne serait peut-être pas difficile de trouver, dans un esprit de justice et en tenant un compte équi-.ab.o des conditions réciproques do l'existence des peuples, la solution des autres questions qui restent encore à régler entre les Etats belligérants. Si. des pourparlers voilaient à s'engager sur la base des propositions de^ Votre Sainteté, une paix d'arable pourrait s'en suivre. Les peuples ayant obtenu la pleine H ter té dJes mers, pourraient grandement diminuer leurs charges et s ouvriraient ainsi do nouvelles sources de prospérité. Ecoutant la loi de la modération et de la conciliation, nous voulons apercevoir, dans la proposiîsoa de Votre Sainteté, des l>ases qui doivent- permettre d'engager des pourparlers en vue dé préparer une piix juste et durable pour tous, et nous espérons vivement quQ nos ennemis ^'aujourd'hui s'ins'pjLreronlj des mêmes pensées. Dans cet esprit, nous prions le Tout-Puissant de bénir F couvre commencée par ; Votre Sainteté, dont nou3 sommes le fils très obéissant. LE <PAPE El LA 'PAIX Madrid, 21 septembre : Le journal „El Debate" annonce qu© le Pape er^erra uno mission spéciale vers la fin du mois et» Angleterre, où elle se rendra à bord d'un vapeur espagnol. DEPECHES ÉCHANGÉES en 1904 et 1905 entre l'Empereur Guillaume et 1e Tsar. Berlin, 18 septcpi)1)r». — Officieux : Voici lo lo.wO de l'i dôptcl.© dans laquelle l'Eirjper"ur fanait part au Tsar . ©>• iinpxestionfl qu i! avait recueillies au cours de sou voyagé à Copenhague ; — J'ai fait boa voyage. ïouto la famiUo. y eoiiopiisf ton cher vieux gjrand-pèro, ra'a L'inoi-gii)' ur.e exti-i>mo amitié. Dés mou arrivée, ]e R\, suiS i-Cûdu compto, pan F's comment.,irci3 i'o lu presse danoi.se et étrangère, quo *uon voyage ù\'c.u suecit'i u» seutimeia do raéliaace eh d'iu. qui tud<?, e ^out en Anglctcffr^ et en Franc©. Le Koi était si iutfruhK' et 1 opinion publique à tel point surexcit ée qui ii ue m'a pas ctô po«n>la niviiio d'effleurer la question - que je devais mettre sur le tapis coawuo nous en ctious convenus. La r.inistro do Gxando-Br^tagne, dînant avec un des» [oïDjlionii'aiirefl de ma suite, s'est permis de» oxpxe^i.io,:;S trè{3 vieilorvtes couitre moi, m'a ao-cus:" dts projets et c'e^ intrigung les plus vul gaircs, fiuieiant par dira qu'il n\tait p?a un Anglais qui ne Si'it ot no fût convaincu (lue Je travaillais à, déchaîner la guerr0 contro 1 j\oiglo_ terre et à, l'an^mutir. Tu p«a:c imagaieir quelle-; i:i'e3 absurde3 un lioancue de Cetto soj-ta peut f ire gerui.er dai^ l'esprit do la fam&o r.oyal» (kuiotsc, d« la Cour et du peuple. J'ai fait tout ce qui était en mon*' pouvoir pour di£Bi;x-f cvvo miliance, «n faisan!) éUilago d'un complet dcamt|ére8seii:6j:t et en évitant toute allusion à une grave question politique quelconque. ;Jo m'en sais surtout abstenu en constatant qu\'un trètt grand nombre de poqitebols faisant* la naveuo tnire Copcnliagîue et Londres, et uno indiscr'tion ctant possiblo ù la Cour danoise, la inoindr© chose que J'aurai® pu fane/ coni-.aî^re relative^ menti à notre acCorJ aurait été imiinidiateiuclnt cdnjmuniqtïée à Londros, Co qui o 1 naturellement absolument ina<lmissible aussi lcm£.toiap3 quo nx>tro acoord doit ro^'er eeret. Comme j'aii pu l'apprendre au oours d'utn long entreï'«ia av^c M. Uivol£kii|, le Comte Rabeu, ministre des affaires /étrangère.?, et nombre de poiaoncAgca ia-fluents goiat d'ores et déjà convaincra quo el i uno gutrre éclatait et qu'une puissiarxo étiatt» | gèro préparât ujr.e attaque immédiate sur la ; J&ll&ua — le? FkmoJ^ sern pa^J J zntrno de maintenir nnûme un Comblant d< rentralitô viS-A-via d'une inviasiom — la llutsîo & ' Allemagne feraient aussitôt, pou» sauvegarde] tcura iutérôta, mouvoir en commun lOiia's armé# et leurs, flottes, qu'elles molliraient la main auj le Daiiicmarlo (t qu'elles l'occuperaient pendam toute la dur>'e de la guerre, ee qui cojast'.tuerai lu mOme coup pour la dynastie et le pays 1: .ïinautip do leur ocistcuce. Peu à peu les JDa iiois a'hai>itucntl à cetio persp'-'ciiv© ci a'y prô parent. Comme c'est 1\ p'r'cjs'ajcJt <e q.ua tt unirais et espérais, j'ai cStSm'i qu û était sa: < de r:e pas touclier à ce théine vis-iVvis d«3 Fa nois, ni môme dl'y faire la moindre allusion, i< lieux étftnt que l'idr'e s'en développât dons leaj csprit et y mûrit assez pour leur en fairo tirej eux-îr/mos la conclusion. Ils seront amen a c> la soute à piicliulre l'iMtiativta de chercher er lious un appui et do se rangeh A uea cfit s : tou - -rient à point à qui eaiti attendre î La décisioi .'envoyer Charles on Noan'ége est nV!:« juscy* !ane le» moindres détai',6 l'Angleterre a tou •.:.pproi'jvé à cet égard et rien ne pcMt plus (tr, modifié. J'ai parlé aveo lui dç e-s inle;4ions ; o l'ai trouvé fort ralsonnalllo et sa;>s illrsiot aucnjno à. E'égard de li fiche qui va lui in câsnjber. Et que dis-tu du progtramine des fe=tivit'a or ^aiîis-xs par ks alliés à Couves ? q\>us igg vô tiraus de Crimée sont invit s ù. s'y rencontre] aveo les anciq:i3 compag^ions d'armes qui si ■ont battus avec eux cpntro- la Russie. O: •y'f* ]).%■> plus co tact, vraima' ; 1 Cela -te '1^ niortre cwnlrteri j'avais raFon, il y a dieux -ans 'ors<iue je t'ai aiia en gjard© contie la reconstitu ■ion do l'ancieaino combinaison du tmipa de h gucrro de Crimée : elle est eu excellente vei® d< • e^atire. Lo temps a été superbe. mciiieuJ ■ompliments à Alix. > Les cfeu^ documents reproduits ci-de srs dé enantrent quo l'Empereur, aussi bien que lo goa ver-^Omeut (ie l'Empiro- qui était naturetlofce. .iii 'rfrîsé A toutes (oî (i^'marclies^ défraient ar Ieiniuw.t n'aboutir é l'accolrd qu'ils Bsuhaitaien ivoc lo Danemark, quo par des proeé<ï s loyaux auvegarxiant la corapléte iintO pendance de leui voisin niouis puia;aht. L'estsonce de la pK>litiqu< ixprtm'e dans ces documents confidentiel - — outr< .m extrêniè. et loyai d oir de la paix — est h conviction que dans le domaine des relations iu Wrrbationale^ il n'est possille do coi.elure dos accords duralbles et présentant de rt'elles garantie*, qu'à la condition que les deux partis agis 3ent do leur proy.« mouvement et qu'à cétô cv poids naturel de la force, celui du droit auS3. to'uibe dans la balance. Daro la p,:-xiode qui suivit l'entrevue d€ Bjor koe il :i« fut jamais poss-ible. maigri le3 nom 'rreuscs dé'marcbes conciliantes faites du cCV allemand, de detourner la France de b\ politwiue de joi?r en jour pli» violeirJrçent divig e coutie l'Afcemagne. Lq elmuvinisme crcis.-ant de la lté publique française mit à néant le projet d'ut accord «. coiaclure entre l'Allemagne, la Russie ci la France en vue d'assuré ï de far on diurable le uiciiiticn ée la paL\ eu Europe, et c'e t (io F ïorte que les accords de Bjor^o'o deviii.rent ca-Ji->os. Natuarellemeut, eu sé' dressant comme un •■nxiitle rempart de l'union, la traplice geiraanc» nisso-fran .aise projet'e, qui (levait laii-:er intactes afiiancfs rites, ji'alurait pas fait 1 af- tauô do l'Eui^pire insuilairo qui, tiepuis d s siècles, a eu pour cbj-ctif d'exciter 1(^ péages de I'Éiîl rope le3 un3 conir© l£.s autres, paur iirer profil V le/'r3 irimiti s. Nous ne savons que trop au iiu'rdl'bui quon cet^e ce:8ion er.core, o'ett l'An. ,'zlctme, au bout du compie, qui a rendu l'accord européen impossible, ea ontretenant m'ilho di ;u^ment on France l' sprit de revamei e- Au cours de la publi atLon quo font nos en» nemis d»os d'lâches ce l'Empereur, ils so bornei.1 •i ci1er 1 existence d'un ud.gra.'mne, du 2o août 1905, clans lequel l'Empereur pi rie au ri\:'r d< la Dc<uiu;a rus-co et do son iaiiuence sur les née g'ôciuUons do paix avec le Japon. Voici loi ieneu-i do Cette dép.'che : — Mon ambasssdour vient do me signaler quc tu as donné l'ordro do souirectre à ta signature lo décret do convocation d'u.:.-® grande F: rama, dont les règlements, similaires- dans leurs lignes principales à c<>ux de net o Conseil d'Ftat, te. ro-nt un organisme d'i'h'rati:. -'e ta prie d'i.o.ep-!t,i' mes plus chaleuireuîvca. féIi âuvtioas» pour ce ..•rand prs en avant dans lo it6\'1oppement d.c la Kuss'o- J apprends par les journaux que les nià-u'OOisSOïia do parx continuent d'une .n:arcère glé-r»f*>lc«;cLt satiiiaisanie mais que cariai: s points souliveni. ues obstacles à un accord. A veut do .lécidier de fa^n d'Jiuitive, au sujet de la paix ou de la continuation de la guer-ro — cette der-(ijie aurait des con^'quenjecs dorn- . il est dini-cile de prévoir lo résultat filial et eoûfer'it dos messca de vies liuaaioes, de sang et d'argent — uno e:-:cellent3 mesure serait, me semble-t-il, de soumetaio au préolafcl-) la question à. la grande Oousna. Celle-ci repr,>."entant la nation ruase, sa rôponse sera la vc-ix de la Russie. Si elle se d»:Vt-ie pour la .paix, rien absolu*".eiJ ne t cnx p'che cîo l'accepter, sur la basa de» propositions l'aida à; tes dPFgai^a à W ashington ; si la iJouima, c'est-îwliro la Rus-ie elle-m'mo aonsidèro i! uo l'honneur est sauf, tu peux remettre! le glaive au fourreau, et dire avec Fi"iui ois lier : : Tout ost pcordu, foi$3 i'honnleur l > Kt-d dans ton armée, dans ton pa-vS ni dans le r6='-e du .nonde, n'a le droit de t© l;F.mcr de la faire, .-'i par contre, la D'ouma estime que les proposions qui to sont faites sont Inacceptables ot t le gouvernement japonais rr.lfuso d.e négocie» r.ur d'autres basctsi c'est encore la Rui>jio elle- i nûme qui, dans oo cas, p«r la voix do la Dûuoia | t«, piâo, toi 60rt Empereur, de continuer la v.uCrro. Par le fait, elle prendrait l'entière re.^ :'<msabinfc'' de toutes les cons»équcnj?os de la décL ;-ion et t'iinmui'.îrerait ur.e fois pour toutes, vis-à-v.s t o la Rus?ie et du monde et «levant l'Histoire, •ontra le reproclie d'a\-(s;r sacrifié ''.es milliers V bons patriotes sans consadter le pays ou la-mo contre ea volonté. Cela doair.e.:a à ta décision personnelle un grand poids et une grande iorce de te &nùr soutenu par l'unaîdme volor.ti :'o teci peujilo résolu à coanbattre jusqu'au bout --ans ie0r.-t pour les efforts vains, lc3 vies per-hits et les privaiiojns subie?. Go n:est qu à cette .miiiion qu,o iu peuct corPtinueT la gutrre. Si fêtais à ta" place, je ne laisserais pas échapper octto premline et bonne occasion d'entier intiiKc Riei-t en contact avec 1« pays, de couinait^ son c.t-anem'j et s33 vue» à. l' gard de la guerre es de ia naix; c'o donner à ton peuple la po .-ibi-lit-S qu 11 souha'te depuis longteûnpR>, de se prononcer _lui-môine sur son avenir et de prendre ' rt, ainsi qu'il e^ a pos4{|ive{msnt le droit, à u d eision. Du raêni# coup, tu donnerais ù> la iJouma ur.e exceilento occasion d'agir, de faire v -ir de quoi; elle est capable et de moiatrer si 'Alo est digne de l'espoir qu'on a fondjé sui ;• i'\ La déci-îou à prendras doit entral(ner des oorH»'quences si terril les et d'une ' telle port e, qu'il est absolument LxpoSïible à u!n souiveratn m ortel quelconque d'en aetinner eieul la res^oîn-Sîililité sans l'avis et l'aida de Bon peuplo. D^ieu s it avec toi ! N'oublie pas ta promesse faite à ta Garde d'une promotion dans D'infanterie- > Il est significatif de la part de nos ennemis d© B.e pas publier, le texte ex.tct ©<. infc'gral de cette (lép."c]:e, mais de se borner à ne la signaler quj'ù, titre acx^sisodre. La tOneun semble ,7ca en fj'neT parc© qu'il est absolument im-po^sibie do la mcl.'ire d'aceonl -avec leurs affirmcrtîons quaind i'i p®'tendent quP la monaircthie allemotude con. stitujait un régime de gouvornoment arbitraire^ ennemi do la lifcerfj et plein de mjépria pour le droit naturel d©s peuples. A nous, au contraire ii femble que c«tU3 d.'-péche muta une attention cp.ciale. Nous avons vu un minisîro anglais dea affaires étrangères conclure avec des puissances non seulement par-dess.us la t> to du Parlement nais m<*m© à l'insu de ses collègues, des» accorda c/ui metïflrcnt la G(raaixJfi-Bre<tagn.o dana l'alterna-tive ou bieta de parAilire parjure ou bien d© r.rend're par|t h ujne guerre sauvante pour la rprell© les masses profondes dq la nation n© montraient pas le mohiiclxe ontiionslaf^ue. Nous [(vous vu comment la France, dirigé par ua gouvernement d© forme démocratique niai a extrêv m«mon.t autooratiqjue dans son e' Sc/nco, a étâ i«oue»i à '^qrvir cette même politiqu© mondiale L^itarwaique qui lui nj vjalu rhjuimiliatio'ij trop [jrompteumt oubliée de Facluxfca, oeîto politique :.ui Tut do tout temps impt'rialisie et dont la •'Ut final était la guerr-o de conqu to. Noua avons • u auftsi comrc©r.t les hommes d'Foat d« cette France pseudo>-dllmocratique ont ©xcité la Rue;\io u-i&;e, en souscrivant à ses empr.un.'s p.ar mil-iards, À faire des préparatifs ml^iùiiros de plus m plus consid<!rabIes, qui étalent dirigés contre 'Allomagne qui d<"«irait la paix, eb devaient servir, comme on l'a su par la divulgation du rai té secret ruSsot-fran*,ais, à un plan do per-ago de la Turquie. Tout cola nous a fait la .•oavMioii quje la but do cetto politirpie bollif ;uo:Bo outdie dana l'oSnbre, n'ost touipurS paa, tprés que e'aft écoulé© la troi-dème an n e dj'uno r'uerro sanglante, la défense dea intér-\a di*autrui, :>ais la coi)|qu> io au d ^impa* des diraila et dos dft J ét^anj;Qr, COMMUNIQUÉS OFFICIELS i CoDimuaiqués de3 Puissances Centrales» Berlin, 22 septembre- — Officiel do co midi : , Théâtre do la guerre à l'Ouest. Arm 'es du feld-maréehal prince héritier » Rupprçclit do Bavière : JSur le front en Fiandro, après de vio-( lentes et brusques canonnade» auxquelles | de vaines attaques partielles ennemies n'ont succédé que prôs do Saint-Julien, la duel l d'artillerie a dimiam-â dFintensité dans la ' matinée d'hier- Eiepuis midli, il est îe&venu [ extrêmement violent sur ia oGto, aiiisi que depuis l'Yser jusqu'à la Deule. A 6 heures l du soir, un très violent feu roulant a Liz d<:olauché par à-coups dans lo secte.tr com-pris eaitre Langemarck et llollebeke. Il a di.ro pendant uno heure et a Cté suivi sur ; de nombreux, points du front de nouvelles . attaques de l'infanterie anglaise. Enhe les L voies ferrées Bœsinghe-Sfcaden et Yprev-"Roulers, aux endroits où l'ennemi a réussi • dî^volopper son attaque sous l'aaion dé-vas;at]*ice du feu de d'fense de notre artil-I lei-ie, il a é'to rei oussâ par des corps à ; corps. Plus au sud, jusqu'au canal à proximité d'Hofléfctfiè, la violence de not;e feu destructeur a brisj les vagues dl'assaut ennemies. Sur des pointe isolas seulement, les troupes d'assaut anglaises ont réussi à sortir do 'ours positions df entonnoirs; elles 1 ont été repoussées'. C'o matin, après un* nouvelle recrudesoeneo du feu de l'artillerie, des combats lcoau'x d'infanteiie se sont , livras; ils se sont généralement terminas en . notre faveur. Auprès des autres armées opérant sur le front à l'Ouest, les ope-rations ont ét6 presque partout médiocres. Les aviateurs ont pr s une part prépon-ranto au comlja.t livré en Feindre- C«s dernières quarant^huit heures, 3J avions et 2 ballons capti's ennemis ont étS descendus. Trois de nos avions sont tombes. Le lieutenant SclFcich a remporté seg 21o et , 22e victoires ariennes, et le lieutenant von Biïlow sa 21 e. Le l euionanb Wiisthof eb le lieutenant Adam ont descendu chacun- 2 appareils ennemis. Théâtre do la guerro à l'Est. Front du l'eld-maréohal prince Léopold do Bavière : Sur la rive occidentale de la D-wina, les divisions combattant sous les ordres du général - lieutenant comto von Sciimet'tow (JCgon) ont réussi, gri.ee à une attaque bien préparée et énergiquement exécutée, à percet" les positions russers établies au nord-oaost de Jakobstadt. Une excellente action de notre artillerie et do nos htnce-mincs a frayé le ehcmi.u à no-tie infanterie qui, malgré le ieaips défavorable, a été admirablement appuyée par nos aviateurs commandos p:<r Je capitaine-commandant prince Frédéric-rjigLsmond de Prusse. Par une pou-S-o impétueuse, l'ennemi a été rejeté vers le îlcuv9. Sous ia pression de nos troupes, il a abandonné sa t to do pont; — large de 40 kilomètres et profonde d'une dizaine de kilomètres — établie sur la rive occidentale de la Dwin-a et s'est enfui précipitamment sur la rive orientale. La v:l.e do Jakobstadt est en noire pouvoir* Jusqu à prèsénï, les rapports signalent que plus de 4,000 soldats russes ont été faits prisonniers et, que nos troupes ont cap taré plus de ôO canons. Front macédonien. Dans la région montagneuse située entre lo lac â'Ociirida et la valFe de Skumbi, d'importantes tarées françaises ont pris 1 offensive. Par des combats acharnés, des U'ou-pe>5. allemandes et austio-hongroiscs ont re-pou-ssé 1 ennemi. m *. * * Berlin, 22 septembre. —i Officiel d'hier soir : En Flandre, lutte d'artillerie dont la violence a augmenta Fàp*ès-niidi. Le Suir, combats d'infanterie localisé. Sur la rive gauche de la Dana, nos troupes ont p*rcé ies lignes rivsïes au nord-ouesib de Jacob-ifc-dtt. Jusqu'à présent, on signale plus de 1,000 prisonniers et plusieurs canons cap>-turés. A l'ouest du lac d'Ochrida (Miic'- aoine), une attaque française a échoué. * * e Berlin, 21 septembre. — Officiel : Nouveaux succès de nos sous-marins dans la Manche, le golf© de Gascogne et la mer du Nord : 4 vapeurs et 1 voilier, représentant un jaugeage total de 18,000 tonnes. Dans lo nombre, il y avait le vapeur armé angiais ,,"Weniv»'orth" (3fS28 t>onn«s), avec une cargaison de colis divers; un cargo-boafc anglais, profondément chargé, torpillé au miliqu d'un convoi, ainsi qu'un pétrolier assez grand et le voilier anglais ,,£1"L b-ak£fch", allant de- Newport à Cherbourg avec une cargaison de charbon. Le capitaine et deux artilleurs du vapeur anglais ,,Wcnt\vort!i" ont été emmenés prisonaiiers. * * e Vienne, 22 septembre. — Officiel d'hier : Front italien. Une attaque italienne dirigée contro notre position dît. Sief a été ropoussâa dans des c-orps à oorps ]>ar les vaillants défenseurs, admirablement secondé» par l'artillerie. Ou- i tre des pertes sanglantes particulièrement élevées, F ennemi a' perdu quatre officiers et pi us de 100 hommes tombés entre nos mains. A part cela, nul événement important sur aucun des fronts. * * * Sofia, 21 septembre. — Officiel : A l'ouest et à A'est du lao -de Praspa, ; feu de diversion assez violent; il a été intermittent au nord de Bitoi-ia en sur la hauteur 1218. Vers le soir, canonnade plus vioicnte ■ Dans la boucle dQ la Gaerna, plusieurs fortes, mais courtes canonnades. Dans la région de la Mogiena, un détachement de reconnaissance ennemi a été dispersé par noti-e feu. Au sud de Doiran, feu de diversion un peu plu3 violent. Sur la Strouma inférieure, activité des patrouilles. Sur le front en Roumanie, entre Tulcea eb Galatz, canonnade modérée. * ! 9 0 Û Constanbmople, 21 septembre. — Officiel : ( Sur lo front du Sinaï, activit.) plus grande de l'artillerie. Pour lie reste, rien d'essentiel à signaler. o « Communiqués des armées alliées Paris, 21 sep tendre. — Officiel de 8 h. Nous avonsi aisémeat repoussé des coup* a de main ennemis au nord' de VauxaiUon , dans le secteur de Oeçay et sur le front r de Verdun, vers Bethincourt et Lamorville. I En Champagne, nuit marquée pat une I grande activibé âl'arû'lerie dans la région s des monts. Une attaque ennemie sur le mont e Haut a été dispersée par nos feux avant l qu'elle ait pu, aborder nos lignes. L'ennemi c a subi des pertes sérieuses. Nuit calme 1 pû^ot^fc ailleurs. • * • .£ Paris, 2i septembre. — Officiel de 11 h. t Un coup (le mam ennemi s^ir nos petits postes au nord de Jouy n'a doimé aucun i^'sultîit. Lut>e d'aitil.erie aïsez vive aux ka deux rives de la Meuse. Journée calme partout ailleurs. Aviation. — Dans les journées des 19 efc 20 sepîenrbre, doux avions emiGaiis ont eto abattus, lliut autres appareils ennemis «a* dû atterrir aveo de graves avaries. Londres, 20 septembre. — Ofiiciol ; L'attaque quo nous avons dt-oianchée ca matin a lest d'Ypres a été exécutée sgur un fient d'environ 8 milles entre le canal Ypres-Comines -et le chemin do fer Ypros-Staden. i\os trompes ont remporté un grand succès. Nous nous sommes emparés de positions importantes et avons iniligé de fortes pertes à 1 ennemi. Quoique la pluia n'ait cessé de Fl.imber, ceux de nos r gi-mente c^ui avaient pour mission d'attaquer les lignes allemandes so sont concentr a Ja nuit sàus incident. ISus premiers onjoctifa ont été atteints dès l'aube, y compris un cui'tain nombre do points d'appui solides et de fermes fortifiées poun la possession desquels de violents combats avaient été livres lors do nos précédantes attaques. Un régiment du Nordland sesb empai-é du fourré d^lnvei'nes-s. Des troupes australiennes cert pris d'assaut lo bois do Giinc»rso et la Nbnnenboôch. Des régiments écossais, collaborant avec des brigades sud-africaines, te sont emparés de PotsJaxa-Vampir et ia ferme de Borry. Des troupes territoriales de l'oued du Lancashire ont oon>-quis la ferme d'iberian et le point fortifié connu sous le nom cfie î^ailiptoli". No a trouxjes se sont ensuite laneôes à la conquête de leura derniers objecliÉs j sur notre aile droite, des troupes pro.vincialea anglaises les ont atteints après un violent combat livré dans les bois. Des bataillons du Nbrdland et de l'Australie ont plnétré dans les positions allemandes jusqu'à uno profondeur de plus d un mille et se sont emparés de la totalité de leurs objectifs, y compris lo llamleb of Valdhocic (v?) et la partie occidentale du bois de Polygon. Fini au nord, nous nous sommes empîtrés ào Zevenhoch (ci). Les trouxjes territoriales l^ondon-Highland se sonb emparées de la deuxième ligno do fermes, y compris la ferme de llosc, la ferme cfe Québec et la ferme de Wurst, situées sue la ligne où se trouvaient leurs derniers objecfcir.s. Le matin, le temps s'est éclair ci. Nos» aviateurs ont pu prendie ime poi't plua active à la bataille en signalant les positions do nos troupes et en renseignant notre artillerie sur les concentrations de trou* pes ennemies. Grâce à leurs ob&ervaaons, un certain nombre de contre-attaques allemandes ont été brisées, tandis quo d'autres échouaient sous les fusillades et le £eu tka mitrailleuses de notre infanterie. Il n'a pas encore été possible jusqu'à présent de dénombrer exactement nos prisonniers, dont le nombre dépasse toutet'oia 2,000. Nous avons capturé, en outre, qus* tre canons. * » * Rome, 20 séparabro. — Ofcielel : Le long do tout le front, opérations esou dér'es. Paa d'événement» essentiel à signaler.La nuib du 18 au 10, un de nos diirige^ bles de la marine a bombardé des ohaj.tiera autrichiens, ainsi quo des navires qui se trouvaient, près de File de Luisin, dans la baie de Priolaca; il a lancé une tonne dl explosifs. Nous avons constaté des explosions. Malgré le violent feu de défense ennemi, notre dirigeable est rentré indemne dans son port d'attache. * * * Petrograt?, 20 septembre. — Officiel : Sur lo front noi-dl-ouest f-t sud-ouest, le 19 septembre, l'infanterie ennemie a pris l'offensive à l'est de Lemaurg, dans la direction de Riga. Graco à une impétueuse contre-attaque exécutée par le^ Lettois éner_ giqucaneait appuyés ^xir notre artillerie, l'esi, nemi a été repoussé et a subi de fortes pertes- S.ur les autres secteurs du front, fusillades. Nos aviateurs ont efficacement bombardé des dépôts enuemis établis dans la région de Peliewy, sur la riv© septentrionale du lac de NaroCz. Des aviateurs enmemis ont lancé des bombes dans les environs de la gare de Dubno et de cello do Racfedwilof Sur le front en Roumanie, dans la région ti'Ocna, le 18 septembre, uns contre-aôba/]ue a forcé les Roumains à évacuer le secteur fies positons ennemies qu'ils avaient occupé :lans les environs de la hauteur qui sa îresso au sud de Grozesci et où ite avaienl ■ait prisonniers deux officiers et trente-trois soldats. Le 19 septembre, rien d'essentiel à signaler sur oo front. Sur le front du Caucase, à l'est de Van^ nos détachements ont livré bataille à mi détachement de Kurdes. Dans la montagne, la. couche do neige atteint à certains «n-Iro^ts une hauteur do 1 % mètre. Dans 1a région sifeuéo au sudi-ouest f.'e Kilkit et H\i îucLest d'Er&ind'jan, une violente temp^ftede îeige sévit par un froid de 10* sous 0. La guerre sous-marins Londres, 21 septembre : L'Agence Rouler publie quelques cHlpiofl iu sujet d'une invention qui a pour le permettre aux navires do se soustrair* îux attaques des sous-marins. Il e'agjt «n substance drentouretr artiflicdeilement le »»• 7ire df'une fumée assez épaisse pour cjua le submersible n'ait plus un but précis ip*. ^ant hii. JEJST JLMÉHIGLUE Washington, 22 septembre : Le bill relatif aux crédits de guerre <& Il milliai-ds do dollars a été définitivement roté par le Congrès et sera soumis ài îa lignature du Président. Il comprend ma ,oste de i miliards de dollars pour arao :ea aux Alliés. * * * Washington, 22 septembre ; Le général T.-Il, Blisa a été nom^ (hof (fe Fétat-ma^'or, ea remplacement fè( ^énéral Scott, qui a donné sa démission. * « * New-York, 20 septembre : Dans le ,,New-ïork Herald", M. EQarat ttaque .très violemment M. Wilson e* m olitique- Il 'ait ressortir que, d'après tes apports1 des officiers américains envoyé» ^ ranoo, les Alliés seront vaincus sâi lç9 itats-Ûnis ne leur fournissent pas aojK-animent de matériel (le guerre, de navirât t d'hommes. En conséquence, si les Eta*#-Jnis ne EUnt pas en état de faire ces sr*. cifix^es, il e*t vraiment inutiie d'engagea: l*® , dliés à poursuivre la guerre. — Il résulte des déclarations de nos pcw res officiera dut lï, Hacu-^i nue FAtL#

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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