La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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07 February 1916
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s.n. 1916, 07 February. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8911n8021x/
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Lundi T Février 1916 JOURNAL QUOTIDIEN. - X.3 JSTumêro : ÎO Cantimss ■■■■„, .-ni- ■■....■■il mrr.T-ri .Tr mrar: ^E-idiJ«MMMSE3ai*eMfa3ZXXmHy>5;«»ilŒ**eHl<X*Dea»*aF»reRi 2m" Année. — N* 446 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS •. Deux rr>*Tg février, mars), fr. 4.60 | Un mois (fêVrîS?), fï. 2.39 (■es demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT eux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, jUi.^cntaffn'a-aujz-Xîei'bas-lPoiag'ères, BîïZJ2£FîT,7<1S3 BlTftEAUX : DE 9 à 17 HEURES «Jos. MORESSÉE, DiRECTîïuPt 1 Petites annonces . . t . : la ligne, fr. O.-H Réclame avant les annonces « — 10! Corps du journal ..... — 4.01 Faits divers — 3.OC V Nécrologie — 2.0S LA GUERRE 553° Jour de guerre Les plus récentes dépêtehes sont dPutn'e nullité absolue. Seule une communication du quartier de la presse autrichienne cûoiino quelque» indications d'un certain inbérâb sur la marche cfes opérations en Albanie. Elle constate que les premiers détachements cîu général vion Kôvess sont arrivés à deux jours de marche do la route Tirana-Di»-raazo. Dea troupes et'Essad pacha ont été signalées dans la région. Des combats sont tborio à prévoir dans la vallée méridionale de l'Ismi, à moins que les soldats a libanais décident de àe joindre aux Italiens ÉLvjs le secteur de Valona. Par l'ocouipa-tion do Kru'ja, l'armée von Kovess s'est assuré Ta base de concentration qt dl'occu-padioa nécessaire pour son expédition on Albanie, où à raison des difficultés cbui terrain elle ne peut avancer que do 8 kilomètres par jour. LE CANAL de SUEZ "tfl est beaucoup ques*tàon, depuis quelques jours, cki canal de Sue», dont il se* pourrait qu'il an fut encore beaucoup parié pro-Dhainement).Pour certains, l'ouverture du canal de Suez), qui sépare l'Afrique de l'Asie et qui, selon lie 6%le un peu ampoulé des Orientaux, unit les flots de la mer des Parles à ceux die la mer des Coraux, date dl uue époque relativement récente : le 17 novembre 1$88. Il n'en est rien comme on va en jug»ar. En l'an 630 avant) l'ère chrétienne, un premier canal entre la mer Bouge et la Nil fut creusé par Neehos, fils de iPsammeticus. U fuit achevé et mis en état de navigation par Darius, fils d'Hystaspe, après la con-quiaa de l'Egypte par les Perses. Hérodote, qui l'a vu cinquante ans après Darius, raconta qu'il était en pleine activité. Il commençait) à 'Butaste, sur le Nil, se dirigeait vers l'est), puis au sud, pour aboutir à Pa(yme>s, sur la mer Rouge. Les Ptolémécs l'entretinrent fit l'améliorèrent. Strabon, plus oonsoienoieux encore qu'Hérodote, et qui parcourait l'Egypte, assure, à son tour, avenir vu le oanal sillonné de navires. Les empereurs romains, et surtout Adrien, loin de le délaiss(Qr, l'agrandirent} dans des proportions considérables. Enfin les Califes, qui d'aberct l'avaient fait réparonv la délaissèrent. Quak^ue la navigation y eûfc cessé complètement) vers le IXe siècle, il en resta encore desi traces nombreuse et tr.'s apparentes:. Depuis! lors, ces traces disparaissaient oha-que jour un peu plus sous les sables du désert, lorsque le général Bonaparte débarqua t on Egypte. Parmi les instructions que le' jeune" chef avait reçues de Paris, il y avait l'ordre de faire percer ^ l'isthme. un de ses premiers soins fut d'aller à Sue® pour juger personnellement de l'état des lieuix et recommencer, à l'aide de tous les secours qu'offraient la science et l'industrie de son temps, l'œuvre si longtemps délaissée dos Pharaons. Il partit donc du Caire avec quelques généraux et des membres de l'Institut; jj. eut ia satisfaction de retrouver assez vite, la (premiem, au nord de Suez, les vestiges de l'ancien canal et do les sui-vre pendant cinq lieues. Après avoir visité les fontaines de Mo'se, il revenait au Cairo par l'ouady Toumilat où il voyait, en janvier 1799, l'autre extrémité du canal antique.A la suite de ce3 découvertes, le général demanda à un ingénieur du nom de Lepèire *m. mémoire sur la communication de la Méditerranée avec la mer Rouge. Cet ingénieur émit une assertion énorme, écho d'une tr:iditiou remontant, dit-on, jusqu'à. Aris-tote : il affirma donc cette ,,bourde" colossale que la mer Rouge, bien qu'éloignée à peme do 30 lieues do la Méditerranée, avait un niveau do 0, près de lo mètres, au-dessus de celle-ci ! Il est vrai que d'authentiques savants, tels que LapLace et Fourier, lo profond au-tour de la théorie de la chaleur, protestèrent coiitre cette ineptie. De nos jours seulement il fut reconnu que le génie sagaco dos deux illustres mathématiciens avait raison contre les ingénieurs de la Commission do 1 Egypte et que les* deux mers, comme toutes les mers communicantes, ont le mama niveau, sauf les différences do marées. Ce qui est étrange, c'est que ce même Lepora, malgré la différence de niveau des mers qu'il affirmait, concluais quand' mémo, et sans parler d'écluses, à l'ouverture d'un nouveau canal entro los deux mers selon le vieux tracé des Pharaons; son devis était de 25 millions de francs. Il mât toutefois tant do réserves dans son exposé, disant qni3 l'abord de la rade était parsémé d'obstacles insurmontables et qu'à Péluso il y avait impossibilité de creuser et de créer un port, que, les événements aidant, lo projet fut abandonné et traité do chimère. * * * Méhémet Ali, parmi ses projets de régénération de l'Egyp'je, pensa à nouveau au oanal do Suez. En 1841, il demanda à une commission d'ingénieurs do divers pays ,,s'il était possible do créer une sorte de bosphoro" dans 10 désert do Suez. Cette commission reconnut d'abord qua l'affirmation d'une différence de hauteur des deux mi-rs était complètement erronée; elle fit un nouveau projet do canal qui devait avoir 100 mètres de largeur à la ligne d'eau avec 8 mètres de profondeur. La longueur du canal devait être da 150 kilomètres environ. Il prienait naissance daii3 la Méditer-ranéa en face du cordon sablonnouix qui s*i-pare la golfe <^u lac Menzaleh, traversait les dunes et lo seuil d'El Guiss, Las lacs et, à travers la plaine qui sépare ces lacs da* lagunes da Suez, il arrimift dans la belle rade de ce port. L'on combla du. travail était évalué à 200 millions da francs. Alors entre eu ecène le grand promoteur, Ferdinand de Lcssops. Après mille et une péripéties, dont l'historique prendrait plus d'un volume, il obtint, en 1834, la concession du caiuaî de Suez, à des conditions plutôt faites pour décourager le plus entreprenant des hommes.. Le travail devait être fait aux risque», frais et périls de la compagnie, en employant au moins quatre cinquièmes d'ouvriers égyptiens. Le canal maritime devait être doublé d'un canal d irrigation approprié à la navigation fluviajedu Nil.La. Compagnie était tenue de construire un port d'abri à l'entrée du oanal maritime dans le golfe de Peinse, de convertir le Lie Tinzah eu port intérieur et d'aménager la rade de Suez. Les conditions financières étaient! Mies, les x>articipatiktfis do Saïd pacha et autres étaient si fortes que l'infatigable) dia Les-sops faillit] y laisser la vie et fut) suc le point d'abandonner l'entreprise si laborieusement mise sur pied par lui. Il se heurta surbout à) l'hostilité anglaise. Les1 plus grands journaux anglais se montraient hostiles à l'entreprise. Le 17 mail 18601, la ^Times" écrivait : „On peut trouver une fin, quoique éloignée, à l'argent que coûtera le canal do Suez, mais il n'y aura pas da fin a l'axgent qu'il faudra dépenser pour le conserver. Nous aimerions mieux croire à la possibilité do la navigation aérienna qu/ à l'achèvjejment du canal de Suez." Le ,,Daily Newr", du 7 mn.î 1SG0, anv-plifiaiti encore. Lisez : t,Coanme affaire, la canal da Sucte astî dérisoire. C'est une espèce de crédit» mobilier dans le désert; nous no ferons pas1 à ncs lecteurs l'injure da croira qu'ils puissent jamais admettra que lea titres do Suea représentent un placement quelconque." L/infortuné Ferdinand de Lesseps raconte ses luttes dans ses mémoires; a& écrit entre autres à M. Barthélémy de Saint-IIilaira sa conversation avec lord Palmersfcosi : ,, Il m'a tenu, dit de Lesseps, suu la canal, le langage lo plus contradictoire, lo plus incohérent et j'ose mâmje dire le plus insensé qu'on puisse imaginer. Il persiste à soutenir que l'exécution du canal est matériellement impossible, et qu'il eu sait, à ce propos, plus que tous les ingénieurs do l'Europe. Si le canal pouvait cti-a exécuté ce serait au prix do tellios dépenses qu'il n'en ressortirait aucun profit comme spéculation commerciale. Au point de vue technique, la différence du niveau des deux mors rend impossiblo la construction du canal." Malgré tout, parce qua son œuvra était utiiio, indispensable même; parce qu'elle arrivait à son heure, contre vents et marées, Ferdinand da Lesseps fit sa rouvrir,agrandi, lo canal antique des1 pharaons, ces grands monarques de l'ancienne Egypte. Je raconterai un jour quelques anecdotes peu connues» sur le cana do Suez et 6ur Ferdinand do Lesseps, quo j'ai eu l'honneur et lo bonheur do connaître... L'heure n'est pas non plus à d'autres réflexions quant au oanal de Suez, toutefois, il est permis do constater que 00 sont ceux qui1, jadis, ont lo plus combattu son ouverture, qui s'apprêtent à le dtffond'ro comme une ctô leurs possessions les plus» chères." D. « « * Ues lignes qu'on vient de lire émanant d'un ingénieur qui connut de Lewsops. Nous leur avons cédé bien volontiers lo pas sur notre pro^, d'autant plus que leur autour promet de nous raconter un jouir quelques anecdotes peut connues &ur Hé canal de Suiez et suit Ferdinand do Ixsssops. Ce qu(i ftou^ cho aux entreprises célèbres et aux hommos qui les mcnèi'enfc à bien est toujoursl intéressant.Nous avons puisé les éléments die notre documentation à des sources dignes do toute confiance, entro autres dans l'important ouvrage ,,1/Isthme et le Canal de Suez", par M. Charles Roux, vice-président de la Société du Canal do Suez, ainsi qu'au volume intitulé „Hefc Suez-KanaaL", publié par J.-F.-W. Conrad1, ingénieur en chef d!u Watorirtaat de hollande, président da la Commission internationale du Canal du Suiez, dont les treize membres furent nommés par le vice-roi d'Egypte, Mahammed Saïd, sur la proposition de M. de Ixis-seps lui-mémo. A ces deu^x autours1, dont, le rôle joué dans l'entreprise du canal de Sucte doit ôtru uno garantie d'exactitude, nous avons emprunté un petit) nombre de notes dascinées à roctifier cei*tainas erreurs couranties, à compléter des données un peu rudlmentaires et à éclairer quelques endroits resEés dans l'ombre. Dans ,'„Avant-Projet du Percement de l'Isthme de Suez", signé, en 1855, des ingénieurs! égyptiens Linant bey et Mougcl bey, dont nous verrons plus loin la grande parti apportée à la réalisation de l'entreprise, nous lisons : —■ A une époque préhistorique, la Méditerranée et 1a mer Rouge étaient reliées pat un détroit. L'Isthme de Suez doit son origine au dépôt de matières provenant des deux mers. Sur la ligne de rencontre des marées hautes de ces mers, il s'est formé una crête qui, avec lo temps, s'est développée en la colline ou seuil d'El Guisr, au nord- du lac Timsah." Ce seuil, sorti de la dune, a une hauteur do 8 mètres. M. Alfred Opperman, ingénieur en chef des mines en France, arrive, peu do temps après, aux mêmes conclusions, en sf'appuyani sur les recherches du professeur Suess do l'Université de Vienne. L'existence même préhistorique cl/un isthme entre les deux mers, scientifiquement efcalbli, devrait faire tout au moins deviner l'égalité do hauteur do leurs niveaux d'eau, dont on doutait encore. Comme le renseigne notre correspondant, on affirmait qu'il existait uno différence do niveau de près de 10 mètres. Et cette erreur, datant do l'antiquité, demeura aseréo dans Us expiife, jusque vers le milieu du siècle dernier, lorsque fut péremptoirement établi l'égalité des niveaux. Cette idée fixe était la grande raison pour laquelle on ne songeait guère à une communication directe entre les deux mers, par l'isthme. C'a. redoutait des inondations pouvant dégénérer en catastrophe, les inge-nictirs hydrographes n'étant pas encore parvenus à dompter l'eau, comme ils savent le faire de nos jours. I/on choisit le chemin de la mer Rouge au Nil, par lequel on descendait jusqu'à la Méditerranée. Le premier canal, suivant cette voie, fut creusé longtemps avant Neehos, fils do Psamméticus. HXiifc siècles plus tôt, le Pharaon égyptien) Sétis I (14CO-1&48 av. J.-C.) commença les travaux du premier canal mer Rouge-Nil-Méditcirranée, dont 11 est question dans l'histoire. Il est connu sous le nom de Canal des Pharaons. Il fut achevé par Rliamsèa H, le lo Sésostria dos Grecs, successeur do Sétos I (l44$-tt2Sl). Ce canal partant d'un bras oriental au Nil, près do Zagtizig, sa dirigeait droit vers l'est, à Ileroopolis, en passant par lo pays do Gozen (prairies) et l'Ouady (vallée) d( Toumelat. Ileroopolis so trouvait au fonc du Lac do Timsah, aussi applé Lac dee Crocodiles, qui, depuis cette époquo, s'esi retiré d'à 20 kilomètres plus à F est, et qu: alors faisait encore partiq de la mer Bouge. D/spuis Sésostris, l'histoire d'Egypte n< parle plus do constructions de canaux jus qu'à l'avènement de Néchos II en G10 avan Jésus-Christ, qui commença de creuser 1< canal dont il est question au début de ce article. L'orablo avait déclaré que le ro Néchos travaillait au profit des barbares c'est-à-dire tous ceux qui no parlaient pas l'Egyptien, et les travaux furent abandon nés après que, d'après Pliistoiro, 120$00( hommçs y eussent trouvé la mort. Lo ro persan Darius Hystaspus (5224S5 avan J.-C.) reprit les travaux sans toutefois les achever, devant l'assertion des savants qu< le niveau de la mer Rouge se trouvait au dessus du sol do l'Egypte. Or, depuis l'époque do Rhamsès II 01 Sésostris, la moitié sud de l'étroite criqus terminant la mer Rouge s'était ensablée ainsi quo son extrémité nord, laissant seul< libre la partie connue par la suite sous h nom do Lacs salés. Il fallut dono creuseï un canal par les parties ensablées do l'an cienne crique (Sinus Cassandra). Diodore di Sicile, dans son histoire do tous los peu pies jusque 60 ans avant J.-C., atTirmi que c'est Ptolomée II, 2G0 ans avant nota ère, qui établit la communication avec 1î Mer lto.uga au moyen du canal appelé 1< ,, Canal des Ptolomées", aboutissant à Suez Sous la dorailnatipn romaine*, L'emperau: Trajan enfireprili de creuser un nouveai canal partant du Caire et allant rejoindra au nord l'anoièn Canal des Pharaons. Pro bablement que lo bras du Nil, prolongemen do co dernier canal vers le Caire, s'éfcai ansabié. Lo nouveau canal portait le nom d< Trajan. Au bout d'un temps relativemen oourt, il sa trouvait) obstrué. Les chroni quebrs arabes mentionnent en effet que,sou le règne d'Omar 1er, G31-614 après J.-C., 1 canal du Cairo à la mer Rouge n'était plu praticable. Ce calife arabe chargea son gé néral Amroe, qui conquit l'Egypte en l'ai 639 do notre ère, do rouvrir le canal à 1: navigation, surtout sa longueur, depuis 1 Caire jusqu'à la mer Rouge. La Meccptfîj Médino, ainsi que le pays arabe environ nant, souffrait cruellement de lai famine. I* canal rouvert devait servir à y amener dj grenier égyptien des vivres le plus rapide ment possible. L'histoire nous apprend qu 150 ans plus tard, sous la règne du cai'f Abou-Djafar al Mansoer, lo canal fut corn blé et fermé du côté de la Mer Rougïe. EUi n'en donne pas la raison. La section entr le lac Tiimsah et) lo Caire toutefois» resaai praticable pondant longtemps encore. D'un oanal maritime, d'une communica rion par eau entre la mer Rouge et) \z Méditerranéa, il ne fut plus question pen dant n\iRe ans, lorsque, en 162-9, soui Louis XIII, la question fut) de nouvoau por fcée à l'ordi-e du jour \av le cardinal dit Richelieu, agissant) cBansi l'intérct d'uni grande compagnie commerciale française Sous Louis XIV, Colbartl fixa égalemen l'attention du commerce sur les énorme; avantages qu'il y aurait! à éviter., pour ar river aux Indes, le doubleraient du cap d< Bonne-Espérance en passant par la Me'j Rouge. Des négociations furent rn/ime ou vertes à ce sujai) avec le sultan, qui écarte les propositions du gouvernement de France craignant que les cliréti'ans ne violassent t tombeau du Prophète. A cette môme épo que, un jeune philosophe allemand, qui de vait s'illustrer sons la nom do Leàbuit* s'adressa au Roi-Soleil pour préconiser 1< tercement de l'isthme de Suez, ce qui pou vaiti procurlr à la France la maîtrise di monde". La question resta encore qur L tapis sous Louda XV et môme sou; Louis XVI. Elle fut généralement juapée im oossible à résoudre, lorsque arriva, la pé riode titianique, la Grande Révolution, e Bonaparte, pour qui le mjot ,,impossible5 n'^t'r» î fl nOl! fnanr.oïr.1 TV -r t t i-—' S XA. XJ. IX. DAIM3 LES BALKANS M3n, 5 féviier : famille royale du .Monténégro s» ' définitivement dam< une localité si près do Lyon. ? ministres de France et de Russit ainsi que d'autres diplomates accrédites j ta Cour du Monténégro, sont arrivés i Lyon. Le ministre d'Italie s'est rendu co matih à la Résidence royale. Lyon, 6 février : Le prince panilo dui Monifjénég'ro et s; femme ont quitté Lyon et se" sont rendlus ai cap Martin, où ils) résideront dans leu \ viUa Aritlïasa.. Berne, 5 février i M. _ Ntadicow, consul général de Bulgarie eA Kiamil bey, consul général de Tur<[uie qui aviaimt été arrêtés piir les Altiés i Salonique, ^ont arrivés hier après-midi) ; Berne. Milan, 5 février :. Le ^Corrici'e délia Sera" prétend qua 1 Skoupchtiina serbe so réunira prochainemen à Nice. Sofia, 5 février : Les partis parlementaires de gauc.Ua on entamé des négociations pour arriver à un fusion. Bucarest, 5 février : La Fédération unioniste parlementaire i décidé qu'elle n'avait pas de motif pou modifier l'orientation de sa politique. EU approuve d'onc toutes ks interpellatianls dé posées aux deux Chambres roumaines pa ses_ membres, sauf celle ayant trait à 1; politique générale, qUi a été suffisammen mise en lumûèro lors de la distfjtf&i«d d l'Adresse en î-épons^ au discours du Trône 'Bucarest, 4 février : Hier, à la Chambre, M. Cos.'mescu a c& posé un projet de loi augm-Mitant) de 300 mi] lions do# Ici les orédîts militaires et un au tre p>i-ojeÉ approuvant les dépenses milj taires faites pendant les vacanCGS parlamea taires. Jusqu'à présent, la tôtet dJcQ or^ dits (Jamanxlés p>ar le ministre da la guerre atteint 600 millions do lei, Pétrograd, 5 février : La légation de Serbie à Pétrograd invite tous les Serbes Agés de 18 à 45 ans qui séjournent en Russie à sa faira insoriro sans reHard à la légation ou aux divers ' consulats de Serbie établis en Russie. Celui qui, au 14 février, no so sera pas présenté, sera considéré comme étant déserteur. 1 Sofia, 6 février : Ixî parquet a demandé à la Sobranié d'autoriser l'arrestation do neuf députés faisant > partie du groupe Ghenj^diew qui sont) accii-i sês «S'avoir reçut des po'ts-de-vin de M. Dos-1 closière, agent de la France. Quatre dtëpu-1 tés sont diéjà arrêtés'. i M. Desclosière avait été enveyé on iBuil- ■ gario Fanaiée dernière pour acheter do framdes quantités de céréales dans le pays. >ans co but, il s'est adressé à divers dé-; putéa très influents du groupe Ghenadieiw. 1 La mobilisation bulgare a mis fin aux > négociations. Lorsque la 'Bulgarie est en- ■ trée en guerre, les autorités judiciaires ont ouvert une enquête, soupçonnant que l'achat L des céréales était un simple prétexta pou^ 5 acheter l'influence do certains députés. / 1 La Sobranié a renvoyé, aans disoussiùn, : la demande dan parquet à la commission 5 compétente»- Athènes, 5 février :: ' 1 s La Chambre grecque a constitué son bu- • rea.u. M. Thoodokis, frère de l'ancien pré-j sident du Conseil, vient de mourir récem-) ment, a été nommé président par 275 voix. 1 M. Katsurakis, député de Crète, et M. Vo- ' lios, député de Macodoino, ont été nommés! • vice-présidents. l Paris, 6 février : 3 On télégraphie d'Athènes à l'„Echo do . Paris" quo le ministère Skuludis sera sous t pau remplacé par un miuistèra ïfchallis- t Gunaris. Pwif-r» -n^och -ni =3 r.nrifirméfl d'nni'- t. tre source. : SURFER 5 Bticarest, 5 février : Le vapeur „Theodtkepa.st", acheté i^ar la 1 Russie, mais battant pavillon grec, quii; vo-1 naît d'Oidiessa., a été coulé par un sous^-ma-? rin ailemanid à 47 milles- de Sulina. , Berlin, 5 février : 3 Ou annonce que le chalutâfcr à valeur 1 „King Stepken", contrairement àuix piré-- mières nouvdilee-, a sauvé neuf, honmips de ï réquiiîage diu dirigeable aldemaiïdl „Lf-10", 5 qui sombrait en mer. \ Lo capitadiïe du chalutier anglais a jugé 5 qu'il était imprudent de prendre plus d'Alle- i mouds à bord', son équipage n'étant pas * suffi^ammelnt nombreuix en aas de coup de mam. Lo bruit avait couru quo le dirigeable „Lh19" avait été iemorqué dans un port a-ngdais. Cette information est inexacte. Rotterdam, 4 TS^ricr : . Des tentiatives sont faites pour renflouer ii le sous - marin anglais ,,11-6", qui s'est éehoué récemment dans lo Friescha Zeegat, " Londi*es, 5 février : 5 On mande de New-York aux journaux ^ anglais qu'un dœ passagers de l'„Appiim' ; a raconté qua lo navire qui a saisi l'„Ap pam" était un croiseur allemand, iAéccm: ment c :strui(i et jaugeant au moins 5,00< b tonnes. Il avait à bord plusieurs centaines 1 do marins, portant différents noms de na« | vires sur leurs bérets. Les Allemands ont placé des bombes suij l',,Appam" et ont menacé de faire sautei^ j le bûtimenit eu cas db résistance. Bucarest, 5 février : : Un sous-marin russe, avarié, ft étâ re-' morqué à l'arsenal de la marine de Reni. 1 Co submersible semble avoir été avarié au ■ cours d'un combat. ( . \ Londres, 5 février t L/„Exchang'e Telegraph" annonce que le vapeur anglais „Clarcfrili", jîiugeant 4,5^ tonnes, qui so i-endait do New-York au Havre, a été coulé. L'équipage a été sauvé par un vapeur espagnol. ; DÉPÊCHES DIVERSES . , » ? Londres, 5 féviier : J Le roi George a signé un décret fixant l iu 10 février la date de mise en vigueur t ^e la loi sur le service militaire obliga^ loire, qui a été récemment votée} itar le ,, Parlement. # * » Copenhague, 4 février : Des nouvelles do Pétrograd! font prévoir 1 la retraite do M. Sasonow. On (Désigne 1 oommvj sou successeur éventuel M. Sche-c beko, ancien) amlxissadcur do Russie à Vienne. . * * • Londres, 5 février : ' Lo „Timcs" annonce qoie, à la suite de ' la dernière a.ttaque aérienne allemande faite J sur l'Angleterre, le gou.vei'nornent a décidé c&3 pixaidro diverses mesures. Ulne grandie activité règ^io dans, les bureaux intéressés, qui préparent la nouvelle organisation de 1 défense. t Lorsque la Chambro des communes! &c réunira, M. Johnson Ilicks demandera que les services do défense contre les attaques aériennes- soient établis sur des bases plufi * solides et plus efficaces. 11 proposera, en 3 outre, à ses collègues d'exprimer leurs regrets que, jusqu'à présent, les mesures néoessaii*es n'aient pas été prises. i * * * Pétrograd, 5 février : Quoique M. £turiner, la nouveau prési- ] cSeuC du Conseil dos ministres russe, soit J nattament réactionnaire, son arrivée au ï pouvoir est synipatiquemeut accueil lia par . ia plupart des journaux russes. » ♦ 1 * * Pari?, 5 février : Le correspondant du ,,Temps'" à Pétrograd apprend de source sérieuse que la - ; convocation de la Douma d'Empire sera - hâfée. M. Sturmer a l'intention die» S'anten-h dre à ca su.fet avec las présidents desi corpâ - législatifs, il conférera également avec de: - personnalités du Parlement. Un points principaux du programme politique djo M. S&urmer est d'arriver à a créer une cSntenta entre la Douma et) le 1 gouvernement. ■* * f * * Jladrid, 4 février : Les troubleB au Portugal prennent nn caractère révolutionnaire. La foule attaque à main armée la police et les' troupes et sa sert de bombes ; oliie pille les magasins. Les émeutes sont dues surtout à la crise industrielle et au manque do vivres' qui se fait cruellement sentir. t * .« a * * > Rome, 4 février : P Hier matin, des navires de guerra ennemis ont bombardé 1e port de San Vite d et les installations de la gare d'Orîsonat-a- b Mare. Los dégâts matériels sont peu itnpor- s .tants. ♦ é * .9 f Copenhague, 5 février : IJ Ixj Storting norvégiai' a adopté aujourd'hui le cixdit de 30,000 couronnes demandé par lo gouvernement pour l'établisse-[mant à Rome d'une légation de Norvège, f Sur la proposition du ministre des affaires éui'angéa'es, aj diplomatique sera créé le 1er mars. \ ' Washington, 5 février : M. Lansing. a déclaré que la s'aule question qui reste à résoudre est celle dia -savoir combien de temps l'„Appam" restera aicoro dans los eaux américaine». Le ^ traité avec la Prusse prescrit que les prises do la flotte allemande peuvent entrer et sor.tir librement des eaux américaines. c L'Allemagne est d'avis que l'.^Appam;' pauit rester à Hampton Roads au^.i long- c tomj>s que durera l'onq,uê'te du tribunal des r prises allemand. « • • Pétrograd, 5 février : c Suivant le désir du ministre, les séances des Zomstvos ont été ajournées dans onze c gouvernements, entre autres dans eelui die . Pétrograd et do Moscou. Toutefois, il est c dès à présont certaun quo ces Zemstvos se r réuniront avant lo 1er mars. * 1 * * 1 Pétrograd, 5 février : { Le nouvoau président diu Conseil des mi- c nisti'es a assisté à la séance du ConsC.l de f l'Empire, où il n'était cependant pas at- £ tonliu). Répondlant à un discours dm chef élu parti conservateur, Al. Êtiirmer a déclaré j quo, dès à présont, il devait rester en do- c hors do tout parti. i \ Londres, 5 février : \i Le „Timos" apprend eTo Pétrogracî que le c ministre russe de l'agriculture a déclaré < qu'il étaitt nécessaire, si on ne voulait pas 1 voir le cheptel eiiminuor d'une mani're inquiétante, que la population, dans touto Pé- l teiuVae de l'Empire, se prive de viande» deux ( jours par semaine Ijc ministre! .propose, en i outra de diminuer la raûon do viande des f '-soldats... ' * Pans, d février : Le „ Temps.", commentant la sitmtion ] dans laquelo sa trouve l'Italie, élit qua la , très" importante qùcsljan. - (Zbâ^uûhaâiLsn^. est , \ la cause principale île la crise écewiomiquo s ob indhivstrielle (pii sévit dans ce pays. Cette crise préoccupe vivement le gouvernement ( italien, ainsi que les puissances' de la <.^ua- l druple-Entente. Après avoir constaté que la crise ctt duQ j [ surtout à la hausse des prix du fret al) au £ | cours du change^ lo ,,Temps'1' e£clare quo t I la qiysstion des frets ne dépend pas dla la [ S bonne volonté des miniistro^ anglais. La j j haus'se est uniquement le résultat de la dis- f I proportion entre les demanetes et les offres. I./Angleterre, pays de liberté économique, , | no donnera vraisemblablement pa t suite au y désir dlo l'Italie de voir réquisitionner la \ i, flotte marchande et de, fixer arbitrairement * les prix d'ut fret. Au reste, cette mobuisa- , tion do naviïes serait uno œuvra axtrômo- '( î ment difficile à réaliser, car la flotte niar- chande (îles Etats neutres, à laquelle on cla- j vrait avoir nécessairement recours, éciiappo ( évidemmqjit à toute action da l'Angleterre. Insistant sur la mission de M. Dosplan- j ches à Londres, ainsil que sur les pourpar- . lers qui sent poursuivis à Paris, lo ( ,,Temps" espère quo toutes ces négociations, qiai intéressent au plus haut point j les pays efcxnt la vie économ,kiue est suibor- { . .donnée aux arrivages transceéar.iques, aboui- j ïkont à iujne solution satisfaisante. *-k * * « ( Londres, 5 février : { On mande de Madrid au „Daily Express" que, d'après un télégramme de Mélil'la, les indigènes ont attaqué une position es>pagnclo établie près de Mlatza, à l'aide de grenades à main. Deux Espagnols ont été tués et cinq autres ont été blessés. - * f Londres, 6 février : On mande d'Ottawa à l'agence Rfeuter £ qu'une fabrique confectionnant des uniformes militaires a été détruite ce matin par un incendie. Ul.no centaine d'ouvriers et d}'ouvrières y travaillaient. 1 ♦ * « Ottawa, 6 février l Un télégramme do TIespéllor (Ontario) annonce que lu fabrique de mwnitAons établie d'ans cette localité est en flammes. * ; * * 1 Coûta, 6 février : ! Uno tempête a arraché la toitura â'uu bâtimviit militaire abritant un régimaat. 'Un lieutenant at un soldat db troupes coloniales ont été. tués; cinq soldats or.t été grièvo- . 11x1113 blessés et soixante-dix légèrement. Toutes les communications télégraphiques avec l'intérieur du Maroc sont interrompues. * * * Francfort-^ur-lo pleins 5 février : On mande ca qui suit de New-York à la 1 do Francfort/' : # — Les journaux de NewrYork no sont générafSecoent pas convaincus de la gravité do la tension créée dans lés rapports outre l'Allemagne et les Etats-Unds par la torpil-tago du ,,Iyusitanîa". lis sont d'avis que la solution do la criso .n'est qu'une question do forme, l'Amérique n'étant pas adversaire do la guerre des sous-marins, tout en étant décidée à obtenir uno réponse sa-Lisfaisan/o pour le cas du „Lusitania". D'osés des infoimations reçues de Washington, les négociations seront poursuivies La Situation est considérée comme i?ichangée et pourrait, miter dans cet état pen>-1 dant cinq ou six jours encore. omnuiniques Officiels Communiqués allemands Berlin, 0 février. — Officiel de ce! midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. De petits détachements anglais, qui ont nté d'avancer au sud-ouest da Messines aï u sud du canal do La Bassée, ont été ro-oussés.Des explosions de mines françaises près a Berry-auCBac, sur la hauteur ere Oo'-u-res et au bois La Prétra so sont produites mis amener, do résultat spécial. Près de Bapaizme, mi bip'an anglais a bé forcé efafetecrrir. Los aviateurs on3 6ti lits prisonniei's. Théâtres de la guerre à l'Est et ehuis les Balkans. Pas d'événements imporfânts à signaler. » * * Vienne, 6 février. — Officiel d'hier : Sur aucun des trois fronts, rien d impor-mt.Communiqués des armées alliées Londres, 4 février. — Officiel du qmirer général britannique : Aujourd'hui, nofre artiileria a bomlxirJ'é x tranchées ennemies situées entra l'Ancre t la Somme. Nos tranchées établies1 près d'EUverddn-.he nt été violemment canannuies par les Ado-land».« » * Rome, 4 février. —s Officiel du> grand uartier général : Dans la nuit du 2 février, l'ennemi a ntrepris une violenta attaque conirei ucs rositions du col di Lana, après les avoir adommagées par le jeu do nombreux : rev-ladL'S à main. I'i a été com.'pjlùteiQieut ra-ioussé. A la pointe du joui', nos edéc..ciot-aentls de rcconnaissanco, sans être inquktés lar l'en'nomi, sont sortis uo i-aun-s i\JÙran-homents ot ont coiistaté les fortes pertes [tue l'ennemi a qubies au cours de «on ttaquo nocturne. Dans lo soc four da Tofana (Boite supérieure1) , la tir efficace de nos batteries a •Lsipersé des détachements ennemis et leur a nfligé des pertes. Sur l'Isonzo, activité de l'artillerio e.-ne-ûio, qui a dirigé seul Cou principale. ^..c ontre des' loca«atiés habitées. Ntos b. tl.oiics mfl rétK>nvl'u et ont exécuté un tir do Imr;-ago oai'tre les lignes ennemies. Doulx avions autrichiens ont jeté dtes »omî>e3 sur Georgo., dans- les1 marécages- r!o )ardo ; les (Dégâts occasionnés sont peu mpor tants. * $ ♦ Pétrograd, 4- février. — Officiel du grand tat-major général : Dans la région do Plankanen, à l'est <?g a routa elo Mitau, nos troupes do r'.'c a-taissanco ont dispersé dios grouipe.* e.sno-nis à Faide elo greiad.es à main ; elles .-x» ont retirées sans pertes. Au sucli di'Uxkull, l'ennemi a e>siyé d'exé-uter nuitamment des travaux sur la Dwin'a, nais? il a été dispersé par notre feu. Au cours d'unie reconnaksiunce aérienre aito au-daisus (5ni lac de Nhrocz, nos avions ont bombardé les lignes enpennics, linsi quo des transports signalés Sur la outa db Widsy. Nos aviateurs sont rentrés adbmnes, quoiqu'ils aient été expes's au eu violent do l'ennemi. Au sud elo Dubno, pour repousser m»s attaques, les Autrichiens se servant (Venons qui projettent des flammes longues de .0 à 40 m w tires. Sur la Strypa moyenne, un do nos avions 1. lancé dos bombes sur la gare dia Czoma t sur lo matéritJi roulant q<ui s'y trouvait). Sur le Dniester, l'ennemi a continu^ à iombarder nos retranchements au moyeiii d'à son artillerie elo gros et d'e petit calibre. Au nord-e^fc de Czcrnowitz, notre ariiV erie, dont. îo tir était rqiéré par des a/rv-jdanes, a bomlxardé les batteries enjrxçtmiea [ans la région do To]>orou'4:'.-Raran07e. Au noi"d-ouest do Bojin, qw^lqu^s-uBis (le 10s tirailleurs se sont approchés d'un en'-onnoir de mine occupé par les Autrichiens; Is y ont laineé dm grenades à main», en mt chassé les occupant^ ot ont fait siauior [eux boyaux eî« mine qui s'étendbient sous los retranchements. Dépêches Diverses Madrid, 5 février : Les frontières du Portugal viennent d'être ormées. Les dernières nouvelles remues do ^isbonno disent qu'une rébelliou militaire k gagné les trois quarts du Portugal. * * ♦ Pétrograd, 5 février : O.i dit que le coaseil des ministres tenu Lier a décidé de convoquer la Douma pour 0 32 février prochain. * * * Londres, 5 février : Lo prince de Galles, accompagné du ca-ntaine do grenadiers lord Clauu llamilton, k quitté lo pillais do JBuckingham pour i\>-ourner au front. • S Bâlo, 5 février : On manda do Tairin que, pendant son sé-our ekuis cette villà, M. Salandra a rendu risite à M. Giolitti. * ♦ ♦ ^ Londres, 5 février : A la suite du récent torpillage dlo cinq jôtiments allié:j par un se>us-marin alle-naud à l'embouchure de -la Tamisa, la gou-rarnamant britannique a révoqué lo com-naraeîant du i>ort de Shoemess et a orek^ané Couverture d'une enquête. Les navires qui (Dévalant quitter I^otaxires )nt retardé leur départ de quatre jours. * * New-York, 5 février : La somame dernière, 3,305,,000 dhllarg Yor ef 407,000 dollars d'argent ont été importés.* * * Flessingue, 5 février v Demain arrivera à Flessinguo un train le la Croix-Rouage allemande, qui amènrra 190 invalides anglais. Ceuxoi partiront lunsîi matin pour l'Angloticrre.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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