La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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16 October 1915
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s.n. 1915, 16 October. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fx73t9fq0c/
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Samadf 10 Ootobre 191S N" 333 Samedi 16 Octobre 1915 LA BELGIQUE administration et rédaction of Montaffne-amc-Herbes-Potaffères, BRUXELLES Si, JSIOUZ y BUREAUX: DE 9 a 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO ! lO CENTIMES i Petites annonces. . . , , . la ligno, fr. 6.40 Réclame avant les ânnonoes . — 1.00 Corps du journal — 4..00 Faits divers . — 8.00 Nécrologie — 8.00 LA GUERRE 439* jour de guerre Dans l'Ouest, trois semaines d'une bataftle ininterrompue et acharnée n'ont pas eu; rat-son de la vitalité ciœ lxiLUg&ants m de leuT ardeur au combat. i; . Après» avoir été presque uniquement oui-gées contre le secteur die L/oos, le» attaques des Anglais se sont généralisée» le lpuS des 40 kilomètres de front qui s eteaaent entre Ypres et Loos. Certaines ne leurs attaques ont été particulièrement obs<Jn«q» auix environs de \ ermellefi ; d'autres ont été réitérées en masse à l'ouest ue Dul-luoh. Au nord d'Amas, après un stoaua bom'jai-dement les Allemands ont livré do violents assauts aux positions occupées par lours adversaires au nord-est et à l'est ue Souchez. Enfin, en .Champagne, l'offensive tenace des Français a redoublé l'intansito de combats sans oesse renouivelés. En fin de compte, malgré lemr acharnement, les hostilités ont, à peu de o'nose près, laissé les dieux partis sur leurs po-bâtions.* * * A l'opposé de ce qui se passe dans j'Ouest, les» opérations accusent sur ie front oriental une tendance à se ralentir. lA3 long de la frontière austro-italienne 'et sur l'Isonza, les belligérants piétinent sur place. Sur le front balkanique, les Austro-Allemands accentuent la pression de leur offensive contre les Scrtes, dont la résistance témoigne que leur moral n'est pas affecté pcfr les dangers de la situation difficile à laquelle ils ont à faire faoo. ■1 : ■ ■ 1 A LA CHAMBRE FRANÇAIS» 1 " ^o^SS?^^anÇAoûverte, M. Deschaneï, qui préside, avise la Chambre du dépôt de diverses demandjes» cf interpellation faites sL luuitanoment, au sujet de la retraite de M.y Dcleassé, par les présidents des trois corn-/ missions de l'armée, des affaires étrangère® 3t do la tnarihe, MM. Painlevé, Leygues et" Pédoya. M. Vivin ni, président du Conseil des ministre», déclare que M. Delcassé a resiou- ! velé par Miré, mardi soir, sa dômistedon, du la T5EsEuoi sur les raisons de santî qu'il avait déjà (Données peu de jours après son retour do Londres : — Personne, dit-il, ne me forcera à lire •e<te> lettre. Je répète qu'il n'y a eu aucune ïivea^eneo de vues entre le ministre des àf-?aires étrangères et ses collègues, et que toui'Çs no*» décisions ont" été prises" en accord parfait. Je n'ai rien à dire <îa plus i 'lîrvHàjnbre à ce sujet. M. Painlevé insiste pour obtenir des in-îicatfoîi^-eomplémentaires concernant la divergence do vues surgie entre le 'gouvernement et M. Deloassé, ainsi que sur les confiions dans lesquelles a été engagée l'expédition a Salonique. — Pourquoi, dit-il, le gouvernement n'a-t-il pas agi immédiatement ? A-t-il été surpris de la décision de la -Bulgarie, ou peut-kre ûe s'attendait-il pas au maintiepi de lar îoutralité de la Roumanie et de la Grèce 1 Ces quêtions se posent d'autorité, quelque pénible qu'en soit la discussion. M. Ddahaye, député royaliste, déclare que e SÇfff*tEffiger que puisse courir la J&épu-jlique, est celui des conflits politiques qui tiendraient à la déchirer, tandis que les iViiIemanxls' viymt .dans^ujie union parfaite. M; •"Viviani répond î " " * — Ce n'est pas l'heure des longs disours, dit-il, mais des déclarations brèves. jq gouvernement ne s'est pas soustrait au ontrôle des commissions, mais aujourd'hui^ a question se place sur un nouveau ter-ain. Nous ne travaillons pas Bellement lvcc nos commissions parlementaires, mais lussi avec nos alliés. Quelle que soit la ormule des négociations engagées, il m'es^ obakanenï} impossible de répondre, eu cours l'une discussion dans laquelle les intérêts le la France no sont pas seuls en jeu, à eûtes les questions qui me sont posées, quelque justifiées qu'elles soient. Le gou- 'ornement n'a ni 1e droit, ni la possibilité lo faire des déclarations politiques concertant des projets militaires visant des opérations sur terre et sur mer conçois d'ae-:ord avec nos alliés. Il nous a semblé im-xxsrJble de laisses? assassiner lâchement la Serbie en la privant rîfi secours de ses amis it aliiés, en la laissant seule en face de la fiche formidable que l'on sait. Nous avons lono agi d'accord avec nos alliés. Si nous l'avons pas agi plus rapidement, cela rvro-risnt rîece que nous avons d'autres tâches 1 remplir. Nous avions la volonté d'inter-'enir, niais nous no pouvions décider de le aire qu'après accord aveo notre état-major, t sans perdre de vue notre devoir princi-al, c'est-à-dite sans affaiblir notre front. 3'est seulement quand nous avons été oer-wns que nous n'affaiblirions pas 'notre front ue nous sommes allés à Salonique. Les dé-arquements s'effectuent et continuent. Jo ne mis donner d'indications précises sur lo ombre des effectifs à envoyer là-bas : l'unité e vues des projets militaires sur terre et ur mor est assurée par les ébats-majors lliôs et a été examiné par eux avec soin ts métliodo. A cet égard, lo gouvernement fonno au p"\y« l'assurance formelle que les csultats, pour autant qu'ils correspondent à la n'éparation, doivent être et seront hemreux. M. Viviaui ^^^ore : — Je consens à parler au cours des eances publiques, mais je n'ai point le droit y donner, pas plus qu'autre part, des ren-eignetments d'ordre diplomatique ou mili-airc. Si le gouvernement reçoit des infor-nattons, c'est pour s'en servir, mais nop mini pour 1»-: rondro publiques. Ix4 ques-ion qui se pose œt celle do savoir si par -® générales qu'il donne, il est do c°déba»«>»- liuiee de la CShaml/re. Etant donnfc kp iroonstances tragiques actuellos, ie ffouver-enwit entend persister dans VaUitade qu'il I otefltrw flejpuis quatorze moi* et >-oVi" e ceite s.i'ince avec un ordre du ionr de onùanoe qui renforcera l'autccité rîcjjt il a esoiû. M. Ohaunet déclare que M. Yiviani pose ainsi la' ^ùestion de confiance d'une manière loyale et courageuse. M. JPaïolevé insiste pour obtenir des indications précises et capables de mettre la Chambre à môme de prendre ses responsabilités. M. ILenaudel, socialiste, expose que, par suite de l'impossibilité de s'expliquer en toute franchise, un malaise pèse sur la Chambre. — Nous comprenons, dit-il à M. Viviani, toute la réserve dont vous usez à l'égard des questions militaires ou diplomatiques 3 mais nous voulons savoir si les plans qui sont arrêtés nous conduisent avi Buccès. J e propose que la Chambre se réunisse en comité secret Cette proposition est repoussée par 803 voix contre FJOC" ' ~ La Chambre est alors saisie de l'ordre du jour de confiance que voici : „La Chambre, mettant sa confiance dans le gouvernement et approuvant ses déclarations, passe à F ordre du jour." M. Fugliesi-Conti demande la parole pour expliquer- son' vote. Il est pris vivement à partie par le groupe socialiste, qui lui ro- i proche de s'être enrôlé comme Volontaire et de s'être fait réformer ensuite. Il 60 produit un tel tumulte que l'orateur parvient à peine à se flaire entendre. Il déclare finalement qu'il s'est engagé volontairement, mais que ses forces l'ont abandonné.. Il exprime sa surprise de voir sur les bancs des socialistes, au lieu d'êtee au front, des hommes de santé florissante. Des explications surgissent entre l'orateur et le président, qui 1e rappelle à l'ordre. Malgré le tuanulto, devenu formidable, M. Pugliesi-Conti fait face à toutes les interruptions ci reste à la tribune. M. Deschanel doit suspendre la séance et faire évacuer la salle. M. Pugliesi, malgré les conseils de ses am|s, reste à sa place môme après l'extinction des lumières et déclare qu'il restera toute la nuit à la tribune si c'est nécessaire.A la reprise de la géance, M. Pugliesi toujours debout à la tribune, continue son discours. Bientôt un nouvel incident se produit entre lui et M. Deschanel. Comme il continue à attaquer ses collègues, la Chambre décide de lui appliquer la censure : finalement il quitte la tribune. ' Cet incident étant olos, ]e_ colonel Driant conseille l'union au nom de^ccîijv~,7]?f^''ebm-batfeemt au front et fait cette déclaration : — Personne n'avait plus de sympathie que moi pour le ministre des affaires étrangères, que l'on avait mis, il y a, quelques armées, à la porte du ministère-'' M. Etienne proteste. —'Je faisais, difc-il, partie du cabinet! dans lequel M. Delchssê était ministre. Jrf1 ne puis permettre qu'on dise que M. Dell passé aurait subi pareille humiliation. SeJ -cellqg'ues ne l'auraient point souffert h c^ jmomontr.là : il est parti librement et de sorfe -plein «ré.'J 2 Plusieurs autres orateurs a^ant encore « |pris la parole, l'ordre du jour de confiance jr été adopté par 372 voix contre 9, et la, j >éance levée. DAMS LES BALKANS Milan, 14 octobre ; D'après des nouvelles reçues d'Athènes, l'ambassadeur serbe, dès qu'il a été informé •de l'attaque de la Bulgarie contre la Serbie!, s'est rendu auprès de M. Saïmis pour demander quelle allait . être J.'&t$itudb de la 8,pV>ft~ Le président du Conseil n'a pas fait de déclaration formelle à ce sujet, ce qui amène les correspondants de journaux italiens à conclure que la situation est assez tendue entre la Grèce et la Quadruple-Entente. Athènes, 14 octobre : Log^ui'-ernemen^^grec. a donné ^ofliciclle-méntf une réponse 'bégative &'la demande de Serbie de lui" poîter 'swîmiis et de collar borer avec elle conformément au traité do 1913. M. Saïmis, président du Conseil de^ ministres, a donné connaissance de cette réponse au Parlement et a exprimé l'espoir que l'appui die la majorité ne lui fera pas défaut. Jusqu'à présent, M. Yenizelos n'a pas fait de déclaration à ce sujet. Paris, 13 octobre : ■On assure que la démission de M. Delcassé no modifiera pas la politique française dans les Balkans. Salonique parait devoir rester provisoirement le point de concentration des troupes alliées. Londres, 14 octobre : Le collaborateur du „Daily Telegraph" annonce qu'un conseil de cabinet trè& important a eu* lieu hier à la Chambre des communes. Son but principal était' d'arrôter les termes de la déclaration sur la situation dans les Balkans et aux Dardanelles que doit faire sir Edward Grey. Les délibérations' ont duré troits heures. Rome, 13 octobre : Il avait été question de transférer le gouvernement sorbe de Nisch à Prischtina. Le ,,Messagero" apprend que le gouvernement sera transféré à M on as tir, c'est-à-dire près de la frontière grecque. Berne, 14 octobre : Le ,yBund" aimonco que la Roumanie a déclaré officiellement, à Paris et à Londres, qu'elle restera neutre pendant la guerre actuelle des Balkans. Bucarest, 14 octobre : Après avoir repoussé les troupes serbes, les Albanais ont de nouveau occupé Tirana. Sofia, 13 octobre : Le généralissime Jekow a adressé une proclamation à l'armée bulgare. Il rappelle aux soldats leurs devoirs envers la patrie et fait ressortir que l'armée et le peuple ont déjà célébré dignement les joies do la victoire, mais qu'ils ont su également supporter vaillamment de profondes douleurs. 3 L'armée bulgare, a-t-il ajouté, répondra aux! espérances de la nation. Londres, 14 octobre : On mande do Pétrograd au ,,Paily News" : En dehors du vapeur ,,Belgrad", cinq autres navires russes qui, chargés do munitions, se rendaient en Serbie, ont été capturés par las Bulgares. Ils ont été pris par les vapeurs bulgares „Bori«" et ,,Zora", qui îwaiftnt hissé le navillon de enerre. Nisch, 14 octobre : La nouvelle de la retraite du ministre serbe à Paris, M. Wesnitsch, est inexacte. M. Westnisch a obtenu un congé de courte durée, et, pendant son absence, les affaires seront dirigée» par M. Dragomir Sflefano-witsch, chef do la division administrative du ministère des affaires étrangères. Pétrograd, 13 octobre : , Le ministre bulgare et le secrétaire de la- J légation bulgare ont quitté Pétrograd. Londres, 14 octobre : On mande de New-York au „Daily Chro-, nicle" que 1e vapeur grec „Basileus> Cons-tantinos5'', qui était parti hier aveo deux mille réservistes, a reçu ordre, par télégraphie sans fil, de retourner à Now-York et d'y attendre de nouvelles instructions d'Athènes. " - /■' S Berlin, 14 octobre : / La légation bulgare à Berlin vien**"cP8re £ visée officiellement par Sofia que la B.ul-ïgarie, à la suite des attaques des troupes jserbas contre Kusteudil, ll'rn et B.jelo-,^radschik, se trouve en état do guerre avec lia Serbrib à dater du 11. • On annonce, d'autre part, de Sofia que £K},000 volontaires macédoniens se sont engagés dans l'armée bulgare. Constïmtinople, 14 octobre : On remarque depuis deux joues que des troupes françaises sont retirées de Secfcd-ul-Bahr.Athènes, 14 octobre ; Le gouvernement grec vient de répondre au1 gouvernement serbe, qui lui demandait sa coopération dans le conflit provoqué par l'attitude de la Bulgarie. Le gouvernement grec exprinio l'opinion que le „casus feede-ris" prévu par le Vraité d'alliance gréco-serbo n'est pas créé par les circonstances actuelles'. Le traité, dit-il, étant de nature purement balkanique, ne prévoit pas le cas d'une attaque de la Bulgarie alliée à deux grandes puissances-. Le conflit actuel ne serait, par conséquent, nullement une guerre balkanique, mais un épisode de la guerre mondiale. La Grèce, qui reste alliée à la Serbie, est d'avis que sa neutralité armée et vigi'Jante servira les intérêts dos deux pays et permettra à la Grèce, tout en défendant ses intérêts vitaux, de protéger en inôme temps les intérêts qui sont communs la Grèco^cJuà Serbie. ^ octobre : ' Un message royal apx>elle le peuple et l'année à la (ïéfeitse du sol natal, violé par d'astucieux voisins, et à la délivrance do leurs frères gémissant sous le joug •serbe. . .. - Lo giess&gTg ter efforts' fôîfé" par le Iloi et lo gouvernement en vue du maintien do la paix. Ces efforts avaient pour objet de réaliser- L'idéal du peuple bulgare par la neutraUté et d'obtenir des groupes belligérants la reconnaissance du préjudice occasionné à la Bulgarie par le partage de la Macédoine, dont la plus grande partie, suivant les concessions des puissances de 'l'Entente aussi bien que de celles des puis-•banoes oentrales, devait appartenir à la Bulgarie. N'ous attaquerons la Serbie, dit^ le-message, en même temps que les valet»-reuJse», armées des empires du centre. , Vienne, 14;' oc'tofôé T" Sudf-Slave" : On mande de Salonique à la „Corret5poi?-— Lq débarquement des troupes, suspendu-depuis le 6 octobre, a recommencé. Deux navires de transport, qui étaient accompagnés par un cuirassé français et par le croiseur russe ,,Askold", sont entrés dans le port. Ils ont débarqué 4,000 Anglais et Français. Le navire de transport „Sainf-Thornas", qui est arrivé devant Salonique chargé de matériel do guerre destiné à la Russie, n'a pu être déchargé, le port étant encombré par lo débarquement des troupes anglo-françaises. Le „Saint-Thomas" "a été rappelé télègraphiquement à Marseille.'' Londres, 14 octobre : Le correspondant romain de l'agence Reuter est autorisé à déclarer que les gouvernements de la) Quadruple-Entente ont pris des mesures en vue d'exercer une action militaire énergique contre la Bulgarie à Vaide d'importantes' forces. BÊPÊ€HËS_B5¥!KSES Paris, 14 octobre : Dans les milieux financiers, on pens« que le gouvernenBent fixera à 10 milliards le montant du prochain emprunt français, qui sera émis en novembre. • * » Londres, 14 octobre : _ Les nouvelles prescriptions relatives à l'éclairage de la ville ont eu pour effet la suppression d-u service religieux du dimanche soir à la cathédrale do Saint-Paui. « + * Londres, 14 octobre : La ,,Standard" annonce que la loi des finances autorise 1e gouvernement à émettre encore un on plusieurs emprunts aux Etats-Unis. ♦ » «i Londres, 14 octobre : ■On manda <ïo Pétrograd au „Dai!y Cliro-niolo" qu'on s'attend encore à des modifications dans la composition du ministère russe. On dit que les ministres de l'agriculture et de l'instruction publique auraient; donné leur démission, qui ne serait cepen, dant pas encore acceptée jusqu'à présent. M. Oharitonow, secrétaire d'Etat, demanderait à ôtre mis à la retraite pour motifs do santé. * * « Paris, 14 octobre : Lo ,,Petit Journal" assure que li• Dol-cas?jé/aurait, déclaré, . dans une lettnê « M. viviani, qu'il n'était pss d'accord avec ses collègues du gouvernement ' hu sujet de l'expédition do Salonique, à laquelle il so serait opposé". Dans ces conditions, il no pourrait plus collaborer avoc lo gouvernement. Cetfo lctiro passerait de «nain en main parmi les homme-, politiques. ♦ * « Pétrograd, 14 octobre : D'après lo „Rietch", un projet d'emprunt intérieur 4 p. c., qui a été soumis aiflx représentante des grandes banques, aurait été reconnu impraticable. t COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aUemancis ©îrlin, 15 octobre. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au nord-est et à l'est de VermeU.es, les Anglais ont été rejetés de nos positions; ils ne ie maintiennent encore que sur la lisière ouest de la carrière dansi un petit morceau de tranchés. Eu Ghamjagne, à l'est d'Auberive, des troupes saxonnes ont délogo les Français d'une excavation qu'ils occupaient encore dans notne position depuis teur grande of-^fénsive; elles ont capturé 5 officierst, 300 soldats et plusieurs mitrailleuses. Dans la nuit du 13 au 14 octobre, un do nos dirigeables a bombardé les gares de Qhâlons et de Yitry-lo-François qui ont Une grande importance pour, les opérations eji cours. p?héâtre do la guerre à l'Est. , Armées du maréchal von Hindenburg : Au sud-ouest et au sud de Dunabourg, les luu»ses ont de nouveau entrepris hier plusieurs attaque*». Au sud do la chaussée do Dunabourg à Nowo-Aletxandrowslc, ils ont été repoussés avec des pertes exoaption-nollcjnent fortes. Au nord-est de Wesao-lowo, deux attaques se sont également écroulées 6cus notre feu. Une troisième at-taque a permis aux Russes de pénétrer dans nos positions sur le front d'un bataillon. Nous contro-attaquons. Un do nos dirigeables a lancé de nombreuses bombes sur la gare do Miintffc, où d'importants embarquements de troupes ont eu luiu; nous avons constaté cinq violentes explosions et un grand incendie. Armées du maréchal prince Léo]X>ld de Bavière et du général von. Lmsingen. : Rien do nouveau. Dans les Balkans. lies opérations des années du maréchal von Maokonsen continuent conformément au plan établi. Au sud de Belgrade et de Se* meaiiMa, les Serbes ont été de nouveau refoulés; nous avons capturé 450 soldats et 3 canons, dont un de gros calibre. Cotte nuit, nous avons pris d'assaut les ouvrages du front sud de Pozarevac, ce qui nous a rendus maîtres de cette place forte. « ^ La première armée bulgare a pris l'of-fensivo au delà de la frontière est de Serbie; elle s'est emparée des défilés de-1 hauteurs entre 'Bologradoik et Knjaaevac. ♦ % Vienne, 15 ootobre. — Officiel d'hier : Front russe. L'ennemi a attaqué hier notre position à l'ofesfc de Tarnopol. Ses troupes se sont lactées à l'assaut sur trois rangs de profondeur, le premier rang ne portant que des boucliers. Nous les avons ropoussées en leur infligeant des pertes élevées. Ailleurs, sur le front du nord-est, rien de particulier. Front italien. L'artillerie ennemie continue à canonner vivement nos positions des plateaux de Iafraun et de Vielgereuth et certains points d'appui du frait des Dolomites. Un bataillon de chasseurs alpins ai vouEu attaquer notre position avancée au sud de Riva ; il a été chassé par le feu de notre artillerie. Sur le front du territoire du littoral,nous avons occupé en partie une tranchée italienne dans la région du Javorosk. Nous avons ropoussé deux attaques que l'ennomi a dirigées oontre le Mrzfli Vrh, apuès une violente canonnade préparatoire et qui étaient arrivées jusqu'à nos obstacles. Sur le restant du front de l'Isonzo, il n'y a ou que la canonnade habituelle. Front sert>e. Hier, nos troupes, venant do la région de Belgrade et progressant vers lo sud-est, ont pris d'assaut les positions fortifiées do l'Eri-; no-Brdo et de la Cunak S ta w ara. L'ennemi qui, ainsi que des prisonniers l'ont avoué, r avait l'ordre de défendre ces positions jusqu'au deenier homme, s'est enfui en désordre dans- la direction de l'Avala et de la | région située à l'est de ce mont. Ses per-| tes ont été extrêmement élevées. Commo ton-! jours en de semblables1 occasions, notre ; lourde artillerie a contribué efficacement à | ce succès. Sur la Ilorftva inférieure, l'offensive de nos alliés progresse également dans de bonnes conditions. Nous avons enlevé à l'ennemi les retranchements deis fronts ouest, nord et est de Pozarevac. * a Sofia, 12 octobre. — Officiel : Le& trempes* serbes ont franchi la frontière et. ont tenté hier di'occuper les hauteurs do Goritska-G'lawa et de Rasowati, situées en Bulgarie, à l'ouest do ©jelo-gradochik. Un combat s'est engagé ; il a duré touto la journée. Le» troupes bulgares ont repoussé les assaillants et ont occupé les hauteurs précitées. ^ * Sofia, 12 octobre. —: Officiel : A l'heur© raârne de la violation annoncée du territoire bulgare dans la région de Bjologradschik, les Serbes ont tenté cetto' nuit d'onvahir les régions do Trn, de Bosi-ligrad et de Kustensdeel, dans le but de s'er»>paw>r des points atratégiques bulgares qui protègent les routes qui conduisent vers Sofia. Leur tentative a été vaine, grâce à l'action des troupes bulgares posûées à proximité des endroits menacés. Cette après-midi, nos troupes ont réussi à repousser^ les Sorbes. Sur divers points, les combats continuent encore. Les pertes bulgares connues jusqu'à présent s'élèvent à 18 morts,-bless'és grièvement et 160 blessés légères? n*nt. ; . * « ftOonàtantinopla, 14 octobre. — Officiel du gfond quartier général : ISur lo front dos Dardanelles, près d'Ana-flrta, nos boin!»es ont infligé do fortes pertes à l'onjieiïii. Près d'Ari-»Bkernu, notre artillerie a détruit. une |x>sition ennemie do «nitraîllouses. Les torpilleurs de l'ennemi et une partie de ses batteries do terre ont bombardé sans efficacité notre artillerie. Près de Sedd-ul-»Bahr, sur l'aile droite, d^ns la r.uit du 12 octobre, a^rès une atta que faite à l'improviste à l'aide de grenades sur les tranchées ennemies, nos détachements de reconnaissance ont lait subir do fortes pertes à l'ennemi et lui ont occasionné de gros dégâts. Le 12 octobre, une mine que nous a tous fait sauter devant l'aile gauche a détruit une grande partie des tranchées ennemies. L'activité développée, ces derniers jours, par les navires-hôpitaux de l'ennemi, bien qu'il n'y ait pas eu récemment d'importants combats, montre clairement que ces navires sont abusivement employés pour transporter des troupes et des munitions. * « m Cbnstantiaopîei, 15 octobre. »— Officiel du grand quartier général : U{ue partie de notre flotte a coulé, il j a quelques jours, dans les eaux de Sébas-topol, les vapeurs russes „Cadia" et 4,Alies-tron". Le premier était chargé de sucre ; le second, de bourre. Sur le front des Dardanelles, prè* d'Ane, forta, le 13 octobre, notre feu a endommagé un avion ennemi, qui a atterri à l'est de Puz/lagôl et qui a été finalement détruit par notre artillerie. Près d'Ari-(B.urnu, _ l'ennemi g, ouveii un feu intermittent et inefficace «outre tontes nos positions. Près de Sedd-ul-iBahr, notre artillerie m forcé un torpilleur ennemi, qui tentait do bombarder notre aile gauche de î£6rovi»z-Dereh, à quitter le Détroit. Sur les autres fronts, rien né «'est modifié.Communiqués des armées alliées Paris, 14 octobre.— Officiel de 15 heures : Etn Artois, les combats d'artilleriQ se sont poursuivis de part et d'autre au co*rs do la nuit, particulièrement violente entre Souciiez et Givenchy, au nord-ouest de la côte 140. La lutte de tranchée à tranchée à coupa de bombes et de torpilles est restée très active dans la région de Lihons. En Champagne, l'ennemi a dirigé, sur notre arriàro-i'ront, des tirs d'Obus suffocants, auxquels nos contre-batteries oui partout riposté. Une attaque ennemie sur les bois à l'ouest de Tahure a été repoussée par notre feu. Canonnade réciproque et presque continue en Lorraine, dans 1a région Beéllon-Loin-trey,♦ * Pari1?, 14 octobre.— Off iciel de 23 heures : Actions d'artillerie de part et d'autre en Artois, dans la vallée de la Souchez et le bois de Givenchy. Canonnade réciproque sur le front de l'Aisne, aux environs de Reims, et, en Champagne, près d'Auberive et de la Ferme Navarin. Combats assez violents à coups de bombes et de torpjillies sur les Hauts de Meuse, dans les secteurs de Calonne et do Troyon. En Lorraine, l'ennemi dirige sur nos positions, dans la région de Eieillon, un bombardement auquel nos batteries répondent efficacement. Une escadrille de vimgt avions a bombardé aujourd'hui la gare de Bazitiwourt, sur l'arrière-front de Champagne. Un de nos avions a abattu un ballon captif ennemi qui s'est effondré au sud de Monthois. Uln avion ennemi a été abattu par un de nos avions au nord de l'Aisne; il es* tombé dans les lignes ennemies au nord de Buey-le-Long.* * * Londres, 13 octobre. — Officiel du Bureau de la Presse : Ce soir, des zfôppelins ont attaqué une partie de la région de Londres. Une quantité de bombes incendiaires et explosives ont été lancées. Les dégâts matériels sont peu importants. Les incendies ont été rapidement éteints. Aucun édifice public n'a été atteint. Jusqu'à présent, on signale la mort ie ■ deux femmes et de six hommes, dont unj soldat ; trente - quatre personnes ont été blessées. • * » ^. Londre-% 15 octobre. — Officiel : Une escadrilles de dirigeable^ enneî»i« a visité, la nuit dernière, les comtés de l'Esi et une partie du district de Londres eé a jeté des bombes. Nos canons de défen»a *ni été mis en action. On a pu voir qu'un dirigeable s'est incliné et a perdu de la hauteur. Cinq avions so sont élevés. Les conditions atmosphériques n'ont permis qu'à un soui appareil de découvrir un dirigeable. Il n'a pas» réussi à rejoindre lo dirigeable avant qu'il ait disparu éan s le brouillard. Quelque*? maisons ont étS endommagées. plusieurs incendies se sont déclarés, mais il n'y a pas eu de «»ég6tss militaires d'ordre sérieux. Tous les incendies ont été rapidement éteints^ Le total des victimes, y compris celles déjà signalées, se mou te à 15 miliiiires tués, 13 blessés; 41 civils tué» et 101 blessés. Le district de Londres, seul, eampts 32 tués et 95 blessés. * « t Rome, 13 octobre. — Officiel du jgtand quartier général : Nos troupes ont continué à se montrer actives sur le front du Tyrol, principalement entre l'Adige et la Brenta, où l'ennemi, d'après des informations concordantes ci prises à des sources différentes, a subi des pertes sensibles. Au cours de la jour-uœ d'hier, dos rencontres, qui se sont d<> roulées favorablement pour nous, ont eu lieu dans la vallée de Ribor (Chiese), eux iiï peti>ie plaine do San Giorgio (vaà di Ledro) et dans la vallée de Campe! le (pointe de Maso jusqu'à Brenta). Dans les Alpes caniiques, les 11 et 12 octobre, l'ennemi a tenté une attaque contre notre front établi sur le petit Pal, àl l'est du col de Plôcken jusqu'au monte Salin- l ciob, sur la eime de Pontobbana. Après une * forte préparation par l'artillerie, commencée )s 11 octobre et qui s'.est poursuivie toute îa nuit et pendant une partie de la journée du 12 octobre, l'ennemi, dans l'après-midi du 12, a lancé ses colonnes d'infanterie à î'assaut de nos positions de la cime du Chiarzo. La résistauce inébranlable «ie nos troupes, le fou efficace do nos mitrailleuses. do nos canons et de nos fusils, ainsi que uos contre-attaques dans les sectems voisins du grand et du petit Pal et du Pizzul monte jusqu'au monte Salinciet), ont eu pour effet, vers la soirée, après un violent combat, de repousser l'ennemi, qui a subi do fortes pertes. ♦ ♦ # Pétrograd, 13 octobre. — 0-ficiel du grand quartier générai : Dans la région de liiga, à l'est du Lac Je (Babit, nous avons capturé un hydro-l/Urme allemand. Sur le front de la Dwina, nous avong repoussé toutes les attaques do l'ennemi. Le combat dans la région de Schlossberg, k 2 kilomètres à l'ouest do l'Illuxt, s'est Serin iné par la prise des hauteurs' au nord-ouest du village; nous nous y sommes retranchées. Les Allemands ont tenté de reprendre Ta position perdue, mais ils ont Été repc»js«és. Sur tout le front, dueil d'artillerie. Les Allemands ont une fois do plus tenté S'améliorer leur situation près de Gateni, au sud du lac de Deinmen, à 19 kilomètres au sud de Dwinsk; mais ils ont dû abandonner leur tentative par suite des fortes pertes qu'ils ont subies. . A l'est du viliage do Gawransqy, à G kilomètres au sud du lac de Dryswjaty, l'en- • ictni a attaqué à deux reprises; mais il a fcè ehaque fois repoussé. Malgré le violent fou de l'artillerie allo-■aaade, nos troupes ont franchi l'étranglement de terrain situé au sud du lac de Dr/swjaty. Sur le front, entre le lac de Boginskoje et le lac Naroez, vifs combats d'artillerie. Au 9u«t du Pripet et sur la rive gauche 3u Styr, au nord do Rafalowka, l'ennomi a été repoussé près de la métairie Aleksan-drja et près du village do Rudka et de Bifllskowola, endroits situés respectivement \ 17, 14 et 10 kilomètres au nord-ouest de Rafaiowka. Dans cette région, nous avons Paît prisonniers 5 offioders et 200 soldats, et nous avonîf pris 2 mitrailleuses. Près do Karpilowka, au nord-ouost de Klowan, à 17 kilomètres au nord-ouest de Kowno, nous avons repoussé une attaque de l'ennemi. En Galicic, sur la Strypa, danâ la région à l'ouest de Trombov.ia, nos troupes ont obteuu un succès; elles se sont emparées du village de Wisniowczyk, à 24 kilomètres au sud-ouest de Trembowila. La violence du îombat, ici comme près du village de Zar-. waiiica, à 2 kilomètres au sud de Wisniows-zyk, continue. Dépêches Diverses Christiania, 14 octobre : Les élections pour le Storting so sont faites partout avec ordre. Les résultats connus no modifient guère la majorité gouvernementale.• » * Washington, 13 octobre : Le président Wilson a déclaré qu'il approuvait le projet tendant à reconnaître lo gouvernement du général Caranza au Mexique. « « * Londres, 14 octobre : Trente dépircés appartenant au parti? iu-dical de la Chambre des communes ont demandé à M. Asquitîi de renoncer à l'augmentation projetée des droits d'entrée, qui, déôlarent-ils, léserait gravement les intérims du commerce sans grande utilité financière pour l'Etat. m. Asquith a promis d'examiner la question.• » ♦ Kew-York, 14 octobre : D'après les renseignements fournis par l'Association internationale des machinistes, tous les huit jours au moins cent cinquante mécaniciens américains jpartent de New-York pour aller travailler dans les fabriques de munitions d'Angleterre et de Russie. La ehasse aux spécialistes a fait monter leurs salaires à des taux inconnus jus-ju'à ce jour. ♦ * • Paris, 14 octobre : On parle de M. Paid Cambon, ambassadeur français à Londres^ comme successeur io if. Delcassé. * * Mie, 12 octobre : On annonce que les gares du P.-L.-M. iiîuéos au nord de la ligne Novers-Cliagny- ! 3ôle-Besançon n'acceptent plus de maichan- j lises jusqu'à nouvel ordre, les lignes étant ?■ ueoubrées par les mouvements de troupes. * * * Paris, 14 octobre : La fabrique de cheddite de Mnnuber, prfcs ie Tunis, a sauté. Quatre personnes ont été uées et une vingtaine ont été blessées. utastrophe est duo à un accident et non >a« à un acte de malveillance. » » * Pari*, 14 •ctobre : Hier matin, à 11 heures, un oonseàl do abinet s'est tenu à l'Elysée, sous la pré* iidenec do M. Poincaré. Il s'est occupé do a nomination du successeur de M. Delcassé. .% Londres, 14 octobre : Alors que le „Morning Post" dit q&'oij i l'impression que le gouvernement sera nodifié prochainement, le „ Daily Maiy*' :roit que la retraite de certains ministres 1 isi invraisemWaMe. Londres, 14 oclobre : Dans un récent conseil des ministres, iM. Lloyd George, Churchill, B<max Law Caisson ont demandé l'introduction imimd. ^ i fiate du service obligatoire. Si les autres uembi-cs du Cïibinet n'appuyaient pas cott<j J.* proposition sans conditions, M. Lloyd T*orgo et les trois autixîs minislrcs se re-irëraient' du minibière, mais pas tout de lui se. D'auth'e part, le ,,Morr.ing Post" an- | ionoe que l'on aurait partout la sensation jî pi'il y auia un changement dans te gouj» remement d'ici quelques joui's. • * * Londres, 15 octobre : Lo gouverneunent anglais a décidé cPia*. \ crnei' tous les Bulgares séjournant on Aa- ^ {letca-re. * * * ( Pétrograd, 15 octobre : / Le gouvernement a refinis les élections j nimicipales clé Pétrograd après la cujcrre, a

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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