Jeudi 14 Octobre 1915 A N° 333 Jeudi 14 Octobre 191$ ireg*J05Taa?8ÇfgfTa>a«gaBBWM«MEB«g*i.i.< .ur.y<paacM«aa.. - — LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si.. Monts.gne-aux-Her'bes-JPoiagères, EFlXJ2£E!ZjTiI23 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÊE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s 1© CENTIMES r Petites annonces. . . i . * la ligna, îi. ÔAO l Réclame avant les annonces . — 1.00 ANNONCES l Corps du. journal — <.00 I Faits divers — 8.00 l Nécrologie — 200 Aujourd'hui: SIS. pages. LA GUERRE 437° jouf de gues^s Paris nous a donné hier quelques indi-tations complémentaires concernant kw récente oontro-ofi'ensive que les Allemands ont dirigée contre Loos et le nord de Loos. Kouenons-en que des troupes françaises sont veuues renforcer le3 Anglais dans ce secteur. Jusqu'à présent, ceux-ci avaient assumé seuls la garde de la section du front occidental outre Xprès et les environs ae Grenay, localité industrielle située au sua-ouest de Loos sur la ligne ferrée de Lens à Béthune. Le communiqué français signale ensuite les progrès réalisés par de nouvelles attaques aux environs de Souciiez et do Gi-verichy, ainsi qu'au1 6ud-est de Tahiure. J^es Allemands ne» reconnaissent à certains de ces progrès qu'une valeur minime et contestent la réalité des autres. Il serait superflu de s'attarder à ces contradictions, surgies à propos d'opérations d'une imçwr-tance toute relative. * ♦ ♦ En Russie, la situation no s'est que très /peu modifiée, en dépit de l'effort toujours opiniâtre déployé par les Allemands au nord-ouest do Dmuabourg et sur les deux rives de la Styr moyenne, en dépit aussi dos attaques successives prononcées par let» Russes en Gaiicie. * ♦ * En oe qui concerne la guerre austro-serbe, la dépêche do Nisch confirme 1 importance des forces commandées par le maréchal von Mackensen. Sur la Drina inférieure, la Save et le Danube, les Serbes ont, en efîeï, constaté la présence d'une dizaine de divisions austro-allemandes et colle d'autres troupes qui n'ont pu être dénombrées. L'envahisseur, dit la dépêche de Nisch, dispose d'une artillerie formidable. Les Serbes n'en résistent, pas moins avec acharnement à la pression de leurs adversaires ; toutefois, ils ne peuvent les can-nêchor d'accentuer, sur divers» pointe du front, leur avance vers le sud. Au siul^est de Belgrade,, les Austro-Al.einands vienne!,il ii/'occuper Semendria, ville de 9,OGO habi tante. Ils se sonâ également erajjarcs de la forteresse, érigée près du confluent du Da-uube et 3o la Jeauva pour défendre par l'ouest l'accis de la vallée de la Moruwa inférieure, que protège à l'est la pet.tj place forte de Posharewatz. En dernière heure, une communication parvenue de Nisch à l'agence Iîavas annonce que les Bulgares ont atbiqué les Serbes sur f© fi^cïit"d-ëf Knjâshefwatz. 11 s'agir - d'une petite place forte située sur le Timol, affluent du Danube, qui prend sa source à l'est de Nitsch et dont lo coure moyen et inférieur, à partir de la forteresse plus importante de Za tschai, sépare la Serbie de la Bulgarie d'abord et do la Kiduiraanie ensuite. .Se produisant ainsi au nord-est de Nisch, soit au sud de la partie du territoire serbe située à l'est de la grande voie Belgrade-Nisch-Sofia, l'attaque bulgare est évidemment destinée à hâter La jonction des armées du tsar Ferdinand avec les troupes du général von Gallwitz : oelles-ci s'avancent à leur rencontre par le sud-est d'e Semeadrria, lo long do la rive droite de la Morawa. DAMS LES BALKANS Londres, 13 octobre : -- On télégraphie d'Athènes au ,,Times" que | les Bulgares ont commencé, lundi après-midi, l'attaque copiée, les Serbe.-?, dans la | direction de Knjàskewatz. L'agence Router apprend de son correspondant d'Athènes que deux divisions bulgares ont pris part à cette première opération.Zurich, 12 octobre : Les „N'eue Zuricher Nachrich'fcen" disent savoir do bonne source que, liier matin, à 11 heures,~.v la. Bulgarie a..^transmis à la Serbie^ une: déclaration dcj. ..guerre. Cette nodveae n'est pas confirmée. Londres, 12 octobre : Le gouvernement anglais1 délibère constamment sur la question d'Orient. Un nouveau conseil do guerre a eu lieu au domicile de AI. Asquith. L'ambassadeur français et le ministre de Roumanie ont rendu visite à sir Edward Grey. Athènes, 12 octobre : Ifior a eu lieu le premier conseil des ministres. Il a duré trois heures environ. Rien n'a été publié concernant ses délibérations.Athènes, 12 octobre : Les projets primitifs des Alliés ont été modifiés. On débarque, encore dos trounes à. Salonique; mais, au lieu de les' 'expier au °ftrr 'et à mesure à l'intérieur du navs, elles seront concentrées près de Salonique. Sofia, 11 octobre : D après des nouvelles de source autorisée, cinq trains devant transporter des troupes françaises et anglaises ont été retenus à Salonique. Sofia, 9 octobre : Le général Jekow, généralissime de l'armée bulgare et jusqu'alors ministre de la guerre, a déclaré à divers journalistes étrangers : — La Bulgarie no désire par la guerre. Nous n'avons mobilisé que lorsque les Serbes, au lieu de nous céder la Macédoine, ont concentré des troupes à la frontière bulgare. Au lieu de forcer les Serbes à céder, la Quadruple-Entente a adressé à la Bulgarie un ultimatum et a exigé la rupture immédiate de ses relations avec les puissances centrales, ce qui équivaudrait pour nous à an suicide. La Quadntpîe-Lntento comptait provoquer des troubles en Bulgarie; mais celle-ci est décidée à défendre avec dignité ses droits souverains, Tout le peuple s'est groupé autour du gouvernement. Milan, 12 octobre : Le „Secolo" croit possible que la Grèce iémobilise en partie prochainement, la Bulgarie retirant ses troupes do la frontière grecque pour les envoyer à la frontière serbe. Athènes, 11 octobre : Lo Conseil des ministres a fixé hier lo texte de la déclaration que lo gouvernement fera aujourd'hui à la «Chambre. M. Zaimis soumettra ce texte au Roi. Les députés du parti libéral se réuniront demain chez M. Venizelos pour arrûter leur attitude. On affirme que M. Venizelos, qui dispose de la majorité à la Chambre, cherchera à éviter une nouvelle crise, mais il no veut pas prendre de responsabilité. C'est pourquoi le parti libéral appuiera le gouvernement, sans lui accorder toutefois un vote de confiance. Bucarest, 12 octobre j Au jour anniversaire de 1a mort du roi Carol, un service religieux a été célébré. Les membres do la famillo royale et les autorités civiles et militaires assistaient à la cérémonie. Milan, 12 octobre : On mande de Salonique au „Secolo" qu'on croit à Sofia que ni la Grèce ni la Roumanie n'interviendront. Lo m âme journal annonce que la Bulgarie avait concentré des troupes à Xanti et \ G-iim iJdscha pour s'opposer à un débarquement des Alliés, Manchester, 12 octobre : Le «Manchester Guardian" annonce que ce n'est pas le général sir Jan Ilamiltfon, mais le général de brigade A. Hamilton qui est arrivé à Salonique. Il connaît tout spécialement les questions de débarquements île troupes. Bucarest, 13 octobre : Le personnel de la légation française à Sofia est arrivé avec les ministres de Belgique et de Russie dans la capitale roumaine. La colonie russe de Sofia a été embarquée sur un vapeur russe pour Benj. ( Vienne, 12 octobre ; D-'après d'es informations reçues de source autorisée de Salonique par la ,, Correspondance Sud-Slave", las quatre vapeurs de transport „Australia", ,,Britannia", ,,Media'J et ,,Dja\vad-" sont arrivés dans le port le fy octobre, à 8 heures du matin, et ont débarqué au total 8,(XX) hommes de troupes françaises venant de Sed-i-ul-Balir. Lo môme jour est arrivé un croiseur cuirassé anglais qui a débarqué environ I /'00 soldat-,. Ix lendemain, on a débarqué 5,000 Français, 5,000 Algériens et Marocains, toutes .troupes venant des Dardanelles, ainsi que 2,000 Anglais, soit au total environ 20,00^ hommes, qui forment la division du général Bailload. En dehors de ces troupes, d'autses soldats ont encore été débarqués. Le 9 octobre est arrivé l'ordre de diriger une brigade sur la Serbie; mais, au dernier moment, contre-ordre a été donné. Les Anglais ont, entre-temps, manifesté l'intention d'occuper Karaburtui, qui *e trouve à l'extrémité du port j mais les Grecs s'y sont opposés. Il semble impossible que, même endéans quelques semaines, on puisse débarquer et ravitailler plus de 40,000 à 50,000 hommes. Stockholm, 12 octobre : Le général Brandstrom, ministre de Suède à Pétrograd, s'est chargé do la défense des intérêts bulgares en Russie. Budapest, 12 octobre : Dans le port bulgare de Lom Palanka. sur le Danube, un vapeur russe, ainsi que quatre remorqueurs chargés de munitions destinées à la Serbie, ont été capturés par les navires bulgares armés ,,Borris" et „Zora". Les navires risses „San Goor-gos", „Romania" et „N icolas", accompagnant huit remorqueurs, se sont retirés à Oorabia. Les navires „Tusrjowo" et „>Ser-bia" ont également réussi à s'échapper. Athènes, 12 octobre : Lo gouvernement a ajourné la Chambre à lundi prochain. - Athènes, 12 octobre : M. Zaimis a déclaré aux représentants des puissances do l'Entente qu'il ne pouvait pas autoriser l'emploi des chemins de fer grecs pour le transport des troupes alliées. Paris, 12 octobre ï Le prince Goorges, frère du roi de Grèce, a quitté Paris. Atliènos, 13 octobre : M. Zaimis, président du Conseil des ministres, a déolaré à la Chambre qu'après un examen attentif de la situation internationale, en ce moment extraordinairoment délicate, lo gouvernement a décidé de continuer !a politique que la Grèce poursuit depuis le début de la guerre européenne. M. Zaïmis a ajouté : „Pour que nous [missions veiller efficacement aux intérfte vitaux de la nation, notre neutralité sera armée, et notre attitude s'adaptera aux événements futurs. Lo gouvernement, qui, dans cet'do période critique, est soutenu par les représentants du peuple grec, suit le d-'ve-lippeiment des événements avec une attention minutieuse." SURP EVIER Londres, 13 octobre î Le Lloyds mande : On annonce que lo vapeur «Halizones'' (5,093 tonnes) a été coulé. L'équipage et sauvé. A thèmes, 9 octobre : I-e capitaine du vapeur grec „Patris", naviguant entre la Grèce et les Et tis-Unis, a déclaré que, pondant l'avaniKle ni re nuit, il avant reçu, par la t ligrapli e san.s fil, un appel au secours du vapeur de transport français „Samblin lia ver", nui avait été torpillé pair u,n eous-ma in allo m and et qui sombrait à environ cent milles marins à l'est de l'île de Maito. a ec p.us de 2,000 tirailleurs algériens à bord. Lorsque le „Patris" est arrivé sur ln lieu du sinistre, lo „SambKin Havetr" avaiî péri corps et biens. iXiS! torpilleurs anglais ont réussi h> sau ver 90 hommes; la plupart d entre eux étaient blessés. Le ,,Samblin Ilaver" bo rendait à Mudros, Madrid, 12 octobre î Le „Heraldo" annonce qno le vapeur espagnol „Pena Castilia" a été coulé par un sous-marin allemand, près de vigo. Le journal dtjmando au gouvernement d'ouvrir une enquête sévère et d'exiger, ;0 cas échéant, des indemnités. Amsterdam, 12 octobre : Lo chalutier à vapeur „Oo6an d'Y-muiden, rapporte que, près du Doggea.3-bank, cinq chalutiers à vapeur allemands ont été arrêtés et amenés dans un port anglais. Dunkerque, 12 octobre : ILq vapeur français ,,Ailose" a touche une mine et a immôjiatcment ooulé. Le sinistre s'est produit dans la nuit de mercredi, à 5 milles: à l'ouest de Dunkerque. Dix-huit hommes de l'équipage se» sont noyés. Dervant Nieuport, mercredi dernier, un najvire anglais a touché une mine et a coulé. Une partie de l'équipage a été sauvée- Projets d'avenir turoo-allaniands L'article suivant, adressé le 29 septembre par le Dr Grunwald à la „Gazette deVoss" révèle l'étendue des projets d'avenir turco-ailemands caressés dès à présent a Cou-.standnopie : — La question, écrit le Dr Grunwald, de savoir comment l'Allemagne pourrait, d'ajprès la oonception turque, contribuer à la re génération de la Turquie, a formé l'obje) d un long entretien que j'ai eu aujourd'hui, en présence de Lutri Boy, lo nouveau consul général do la Porto à Berlin, avec k chef du comité Union et Progrès, Midha1 Chukri Bey. Ce dernier m'a f lit remarquer t> tdab rc que ni le gouveniOiuent, -ai le Comité n'"on (iris de résolutions fermes dans cet ordu d'idées, mais que lo Comité s'occupe déji :lo l'ébiboration d"un programme. Son opi aion, d'ailleurs, est intéressante à connaître, étant donné sa haute influence d'uis L- soi' du Comité dont il est le véritable chef ei au nom duquel il parle. — Je désire, me dit-il., que l'appui dt l'Allemagne se fasse sentir dans tovis les domaines, parce qu'il y est partout néces suire. Les Turcs savent qu'ils peuvent s'adresser avec confiance à l'Allemagne e ils sont convaincus de la sincérité de se* sentiments. Lorsque, autrefois, nous faisions a™el i les conseillers éyangerS^ nous n'ignorions !>as qu'ils cherchaient à favoriser les iut.é rôts do leur propre pays et non -pas ceu le la Turquie ; nous avons toujours ét, pleins de méfiance envers les secours étran ^ers. En revanche, nous savons que l'Aile magne est intéressée à notre dévelo pneaïen économique et politique, et c'est pourtpio nous pouvons nous fier à elle sans ré serve. Nous aous faisons du secours écono mique quo nous sollicitons de l'Aliemagin l'idée que voici : lorsque, pour procurer du travail et def bénéfices à notre peuple, nous voudrons créer une nouvelle industrie, nous demande rons au gouvernement allemand de nom fournir, outre les capitaux nécessaires, de: ingénieurs chargés de I; installation et de b direction des usines. C'est ainsi que, ayan songé naguère à créer une sucrerie, nom allons en référer à Berlin, où nous nom sommes déjà adressés pour l'établissomon d'une papeterie à Beilcos. Nous aurons aussi à construire des routes et des che inins do fer: c'^t encore à l'Allemagne >f, io nous demanderons pour cela des ingé nieurs capables. Quand, après la renaissance d'une situation normale, do nouvelles nécessités, laisséeis jusqu'ici à rarriiro»viaii se présentcînmt,. alors nous nous adix^so rons encore à l'Allemagne. J'estime utile l'établissement d'une orga nisation centrale, avec des conseillers aile mands, qui aurait à répondre aux demande* venant de la proviice concernant les four ni tu ras. La tache de l'Allemagne envers nous no s'arrêtera pas là. Nous devons ivoir des Allemands dans toutes nos adimi nistrations. Ce sont là des réformes qu doivent -Hre poursuivies en môme temps qu< notre relèvement économique. Nous sommes eompl'tcment persuadée auss qu'après l'abolition des capitulations, nom devrous complètement transformer notre sys tème judiciaire pour donner au capital al lemand toute sécurité. Des propositions d( réforme en ce sens sont déjà à l'étude, mais il imoortn que nous nous mettions immédia tement à l'œuvre pour quo la conclusion d< la paix: nous trouve préparés et pour éviter de faire fausse route." Cos déclarations do Chukri Bev ont un< importance qu'on ne saurait méconnaître e qu'il faut retenir. Elles marquent le sons exact d v l'acvord complet qui est à la bast do l'alliance germano-turquo. DÉFÊCMËS DIVERSES Imxembonrg, 12 octobre : M. Eyschen, ministre d'Etat du grand duché de Luxembourg, a succombé brusque ment à une affection cardiaque. Hier eucor il avait assisté au conseil des minières M. Eyschen était âgé de 74 ans et étai ministre depuis vingt-sept ans. « " + Paris, 1^ octobre : La „Patrie" annonce que M. Delcass gardera encore la chambre pondant quel ques jours. Il ost toujours très abattu ; la *iite du surmenage do ces dernier; temps. « * * Paris, 13 octobre : Les ministres se sonb réunis hier, dan l'après-midi, à l'Elysée, sous la président do AI. Poincaré. l^e Conseil s'est ocvuj> de La situation diplomatique et militaire c do diverses questions concernant le Parle ment. * * * Paris, 12 octobre : Les grandes commissions de la Chambi ont renoncé hier à tenir une séanco cotr m une à la demande de M. Viviani. qui promis de faire, à la Chambre et au ^ nat, une déclaration concernant la situatio: extérieure. M. Viviani fera cet exaosé au jourd'hui mardi à la Chambre, COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commumques aHemanas ^ _ ' ei (BerUn, 13 octobre, — Officiel de midi Bt Théâtre de la guérie à l'Ouest». ^ Au nord-est de Vermelles-, nous avons ^ repouvssé aisément des aî-Uaquefià anguais\_>s. A lesb do Souciiez, les rrançuis ont de nouveau peidu quelques morceaux de tran- ^ chôe dans Lesquels ns étaient parvenus a se mainffienir le 11 octobre. ir En Champagne, au sud de Tauure, nous ^ avons repoussé hier soir une attaque rran- ^ çaise. Ce malin, l ennemi a de nouveuu a iu^aqué sur plusieurs rangs de proiondeair; ceote attaque s'est entièrement ecrouleesous d, noire feu. . , je Dans les Vosges, les Français ont perdu une partie de leurs positions sur Le lien- chant ouest du bohratzmannèle. r Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Ilindenburg : q A l'ouest de Dunabourg, une attaque russe ^ s'est écroulée sous le feu de notre artolle- ^ rie. L'ennemi a .essayé vainement de s oui- ^ piirer de l'île du lac de Miadziol quo nous ^ avons occupée. t Au nord-est de Smorgon, une attaque t russe est arrivée jusqu'à nos obstacles ; ^ elle a été repoussée. , c Un de nos dirigeables a, la nuit der- t nière, bombardé violemment la place fortifiée de Dunabourg qui était remplie de f, troupes. a Armées du maréchal prince Léopold do t 1 Bavièi-e : Rien de nouveau. Armées du général von Linsingen ; c L'ennemi a été délogé de ses positions t1 près do RudJia-Bielsko-WolSkaja ; il a été t. rejeté au delà de la ligne de M. II. Aluksan- v- drija et des hauteurs situées au nord de 1 cette localL'é. ^ Ly l.es troujKiS allemandes de l'armée du. gé- - î généi al comte îBotàuncr ont chassé les Rua-.es j- •le plusieurs do leurs positions ; b- nord- 1 ouest de Hajworonka (au sud-ouest de Qiur- 1 i kanow). Dans les Balkans. La résistance des Serbes n'a guère pu L retarder notre marche eu avant. Au sud de , ■ "Belgrade, nous avons pris d'assaut le vil- 1 lage de Zelo-znik et la hauteur située à s '< l'est, des deux *x>tés de la Topcider&ka. L'attaque que r . v ►s dirigeons contre Roza- rovac progresse dans de bonnes conditions. _ La route de Itozarovfte à G-radiste a été franchie dans la direction du sud. ♦ ç * ï Vienne, 13 octobre. — Cfficiel d'hier : ( Front russe.. La situation n'a pas changé. Au sud de t | Burlcanow, nous avous repoussé trois atta- . 1 ques dei-5 ltusses. En ce mome.it, îv.us en s repr>ussons une quatrième, j^ke^rà» sur ' une largeur do front de doux à trois kilo- t mètres. Sur lo Korinin et au nord de Rat;- c lowka, siu* lo fctyr, l'ennemi a également 1 a.taqué eu vain plusieurs fois. Front italien. Pa$. do changemeait. Front du Sud-Est. Au sud de La Save et du Danube, ainsi que sur là Drina inférieure, nous atmq,.ons s tout le front ennemi. En prenant d assaut , te mont Lipar, à l est» de Belgrade, et des c retranchements do Laudon, Ls troupes aus- 1 liro-hongroises venant de la capi.ale ser o 1 ont capturé trois canons et l projjeteur, i Toutes les hauteurs des envirms da Bel- i grade qui dominent les passages des llauves c à portée de canon de Campagne, soni- au f pouvoir des Alliés. Les Al eiuands ont c conquis Semencfcria; ils reje;ent lenmesni i dans lia direction do Poscharewatz,. A la [ fro/.itière du Monténégro et de 1 uerzrégo- c vino, nous avons eu, à plusijurs e idr its, i des -escarmouches avec, des) det^caerneLts s monténégrins. 1 Constantinople, 11 octobre. — Officiel du 6 grand quartier général : ^ Sur le front des Dardanelles, près d'Ana- j forta, le 10 octobre, notre artillerie a tou- , ehé un torpilleur ennemi, qui était en vu-.; 1 au nord de lÇiretsciitepe. Un crois ■ui' et un torpilleur jennemis ont ensuite bombardé, L pendant dix minutes, nos batteries ; leur v feu est resté inefficace. Une mine que nous avons fait) sauter . ,sous une tr;-:;cliée ennemie a tué la p;us ^ grande, partie des soldats qui s'y trou- ' vaieni]; les autres se sont enfuis. Pr■:<* d Ari Burnu, un iorj i.leur en- emi c a bombardé sans efficacité notas aile droite. Un croiseur et un moait ir, avec au«s~i p u ( de succès, ont dirigé leur feu sur Mudros. * lies navires se sont ensuite r td--'s. iPrès do Sedd-ul-Bahr, l'emiemi a lancé, f comme d'habitude, plus do 1,000 greaal s coutrv^ nos positions sans o'îtenir un r sul- rat. No'ji'o artillerie a réponvlu; e'ie a p'is ( sous son feu les batteries ennemies et les , - installations pour nïinnenworfers el) les a * réduites au silence. 3 Pour le reste, rien d important à si- - - gnaier. J des armées alliées i Paris, 12 octobre. — Officiel de 15 heures : 1 Les combats ont Continué au cours de la i nuit aii/x abords dejs tranchées que nous j ayons conquises hier, au nord de Souch z, et sur les hauteurs de La Folie. Le nombre r des prisonniers mstés entre nos mains atteint Le to ad. do 150. On signalé un bombardement violent, de part et d'autre), en Lorraine, dans la ré-; gion de Railton et d'Ancerviller, 3 * 4 Paris, 13 octobre. — Officiel de 23 heures: L'ennemi n.tr&s violomoent bombardé, au cours do l'après-imi'ii,, les tranehéèe que nous avions en îevée^ }>ar notre action d'hier au nord-HQSt' de Souches. Le nombrè des 0 prisosmiers quo noiw. avons faits,: au cours * de cette action, esc do 164, d'>nt 3 officiers. * L'ennemi a subi des perles élevées. Canonnade intense et réciproque au sud "i de la Somme, dans la région de Tdloi.oy et. - de Piennes, et sur le front do l'Aisne au plateau do Notivron. L/ennemi ajyaait encore lance sur bou>-ins un. certain nombre d'obus, nous avons fecfcué un tir do r(?pression efiioace sur s tranchées et ses batteries. En Champagne, notre progression conti-10 vers ki ravin de La Goutte, que nous mimons à V ouest,, sur un front assez emdu. L'ennemi iN^agit en bombardant nos isitions vers Maisons de Champagne et au Did de Massiges. Dans les Vosges, après un bombardement .toisa obus de tous calibres, une vio-nte a^taquo d'infanterie a abordé nos posions du linge et du Schratzmujinele; elio été com ploiement repoussée. Quctques éléments qui avaient prfe pied, ins une de nos trancliées en ont cté re- tés par une contre-attaque immédiate. * + * Londres, 11 octobre. — Eapport du marchai sir John French : Il résulte d'informations complémentaires ue l'attaque allemande faite le 8 octobre antre notre front au sud du canal de la lassée a été entreprise avec d'importante3 :<rces. L'ennemi a dirigé son eflt'ort prin-ipal contre la carrière située au nord, do ï, hauteur 70 et contre la région sitKi-ée en-:e llulluch et la redoute HohenzoL.crn. /attaque contre la carrièro a été enrayée ar le feu de nos mitrailleuses et de nos anons; l'ennemi n'a pu approcher de nos ranehêes à moins de 10 mètres. Entre Hulluch et les carrières, ,los atta-ûes ennemies ont également été r'epouBsées vec de fortes pertes pour l'adversaire. Nos roupes. qui ont poursuivi l'ennemi, se sont ssuré la possession des tranchées établies l'ouest do Saint-Llie. Les Allemands n'ont réussi à entrer dans otre ligne do front que sur un. seul point, , savoir dans les boyaux de commuaiica-on situés au sud de la redoute Iloheii-edeirn. Ils on ont touùefois- étô rejetais iontôt par nos lance-bombes. Nous n'avons ù employer nos réserves en aucun endroit, ious avons infligé de très fortes perces à 'ennemi. Nos pertes sont moindres que ne 'avait fait prévoir notre première évalua- ion, déjà très modérée. » <• Rome, il octobre. — Officiel du grand uartier général : Dans la région située entre l'Adigo et la Jrenta et spécialement à l'entrée do la 'allée d'Assa, nos détachements ont effectif des attaques hardies contre les positons ennemies, ils ont pratiqué des brèches* ans les réseaux de fils do fer barbelés ; ls ont endommage ou détruit des ouvrages e défense et ont repoussé quelques détachements de troupes autrichiennes. Nous avons ait des prisonniers, parmi lesquels un ifficior. Dans la nuit du> 10 octobre, l'ennemi a .Itaqué notre front, depuis le monte ;Maro-iia jusqu'à Malga Bioverna, sur le haut ilateau d'Arsiero. Il a été repoussé et) a ubi des pertes. On signale do légers progrès de nos roupes sur lo lvarst, spécialement dans les avirons du bois surnommé For-à* Cheval. * * * Pétrograd, 11 octobre. — Officiel du frand éttit-major général : Nos avions du type IUa-Muromjetz ont été Soixante-quinze bombes environ sur les "iilages do YVallhof et do Tauerkaln, situas espectiveinent à 23 et à 13 kilomètres au ud-ouest de Friedriclistadt. Dans la région de Dwinsk, à divers en-roits, de violents combats se sont livrés Lier. L'ennemi a passé plusieurs fois à 'offensive. Au nord-ouest de Dwiusk, api'ès me nouvelle attaque, les Allemands ont été Oj-etés hors du village de Garb.unowka et 0 sont retirés. Sur la 'ligne de chemin de er conduisant de Dwiusk vers le sud-ouest, ntro Lawkess'y et Girwi'schki, à 5 et à .3 kilomètres au sud do Dwinsk, nos trou tes ont rejeté l'ennemi hors de ses tran-hées. Nous l'avons poursuivi et nous ,vons occu[>é la ligne allant do la poinoe ud-ouest du lac de Mcduum à Lowkessy. intro le lac do Moddrnn jusqu'au lac de Xyswjaty, lo duel d'artillerie s'est pour-uivi depuis raidi jusqu'à la nuit. Des avia-eurs ennemis ont jeté des bombes sur )\vinsk et les gares voisines. NT«"»t,ro cava-srie a occupé lo village d'Ossohenjschki, à 'ouest du lac de Boginskoje. 1<'33 tentatives faites par l'ennemi pour iVanoer près de Ljubtscha, au sudi-onest e Djeljatitschi, sur le Niémen supérieur, mt échoué. Des dcuix côtés du chemin de fer Kowel-!aray, nous avons livré plusieurs combats » l'ennemi, qui avançait vers lo Styr. Plu-ieurs fois, notre artillerie a ouvert le Ceu entre les forces de nos adversaires. Le violent combat qui se livrait dans le* nvirons du village de Semki, sur le Styr, 1 6 kilomètres en aval de Kolki, s'ost tor-nin4, hier soir, ]>ar la priae de la troi-ième ligne de tranchées de l'ennemi. A 12 kilomètres au sud-est de Kolki, nos roupes, soutenues par l'artillerie, ont oc-upé la lisivNre orientale du village de .Izernvsz, lo village de Nioszest et les rontièi*es naturelles de liudniki ; nos portes ont peu importantes. Dans la région de Moszczanica et de iilno, à l'ouest de Derazno, nous avons epoussé huit contre-attaques de l'ennemi. ♦ * * Nisch, 12 octobre. — Officiel : Les Bulgares nous ont attaqués sur le 'ront de Knjashewatz. * * Nasch, 12 octobre. •— Officiel : Pendant la journée du 0 et pendant la mit du 10 octobre, • la. situation s'est pré-emljéo comme suit : Sur lo front du Danube, des oombate chàrnés se sont livrés sur les positions lv' Anatema, au snd de Ram. Nos troupes >nt repoussé les attaques de F ennemi. Dans le secteur entre la Mlawa et la Mo-ftwa, nous avons pa-ssé à l'offensive eî ions avons repoussé Fenmetui sur la rive lu Danube. 'Ntous avons pris 4 obusiers es • mi/railleuses. Comme noua n'avons pii es emix>i'ton, nous les avons rendus in utilisables.Dans le secteur entre Semencîria et # Go lomina, nous avons empêche l'ennemi do continuer à j)assea: lo fleuve. Ix\ détache-nent-qui avait passé le fleuve, pr^'s de 5^e-nendraa, a été en oartio anéanti et s'e^t eu ^artio noyé. .n. r —• . par l'artillerie, l'ennemi a tente do s emparer du grand Watsohar et de Redigne; il a été repoussé avec de for(es pertes. Sur Le front de la Save, l'ennemi a également tenté de s'emparer des positions de Z»&brQgni et do Kratinéla; son attaque fi échoué. Nous avons également repoussé des attaques ennemies dans le Matschwa, pi^es d Obrenowabsch, et i\ Baita. Sur le front de la Drina, plusieurs dtftar cluimoniÇs ennonus ont franchi la rivière da Tarna• Botra-Badowintzi et ont tenté d'avancer; mais leur tentative a échoué. Dépêches Diverses Paris, 13 octobre : Dans la matinée d'hier, un avion français est tombé à proximité du Trocadéro ; l'appareil a été complètement détruit. Les deux aviateurs, un lieutenant et un sous-lieutenant, ont été grièvement blessés. Les nombreux passants n'ont pas été atteints. ♦ ~ » Paris, 11 octobre : Le célèbre entomologiste Henri .Fabre vient do mourir. * « • Paris, 11 octobre : Mgr Amette, archevêque de Paris, s© rendra, le 20 octobre prochain, au Vatican, afin de faire rapport au Saint-Pèro sur la situation en France. * * * Washington, 12 octobre : Au dernier moment, des modifications ont été apportées à. la note qui va être envoyée à l'Angleterre ; sa transmission sera, en conséquence, retardée de quelques jours. Les plaintes des exporateurs américains» do > Lande seront- traitées spécialement. * * Paris, 11 octobre : Toutes les institutions d'enseignement su>-périeur .rouvriront leurs portes, comme d'habitude, dans les premiers jours de novembre.* * « Londres, 13 octobre : Ou télégraphie de Pékin au „Time^M que lo Conseil d'Etat v.cnt d'approuver un projet de loi instituant une commission s'^S-ciale, qui devra se prononcer sur la qu estion du rétablissement de la monarchie. On aurait déjà fait tout le nécessaire pour so rendre oomp'e do l'état dJ,fime du peu:)le chinois. Tout tend à faire croire que l'on prend r>os mesures pour rétablir la monarchie, i m m éf.l iatement après que le peuplo se sera prononcé. * * Stockholm, 13 octobre : M. Çhatelain, ch<-f de section au minv^rg des finances, russes, qui a accompagné M. Ba-rk en Franco et en Angleterre, a été inv^rviowé à Stockholm. D'après arts déclarations la mission du ministre dm f:n.aneos n'a.urait pas eu un succès complet. On 11e serait tombé d'accord que sur des ,,démarches en commun", sans que Von ait trouvé le moyen de répondre complètement aux nécessités f i nïimci -Vfs de laj Russie, jr^ndant une période sufTisamnient longue. Il n~»^or-timit de quelques observations de M. C'ia-tehiin quo la (Russie se prépare à émot^o de . nouveau; un grand emprunt intérieur pour les besoins les plus urgents. ♦ * Londres, 13 octobre : L'Agence Bouter apprend de Îvlew-York q'ie, dans une côfujéroTiCft de financiers nmé-rioains et do membres do la Commission franoo'anglaise envoyée aux Etats-Unis. l\ 'lïre-tion de. l'ouverture d'un nouveau orMit de o') m;liions de £ pour l'Angleterre a été abordée. * * Washington, 13 octobre : Lo président Wilson a déclaré, au cours •l'une allocution prononcée dons une réunion •io femmes patriotiques, que l'Amérique doit se tenir à l'écart de la guerre européenne, non pas seulement, pour éviter d"s d f i-cultés, mais pour pouvoir aider à établir la base sur laquelle on pourra conclure la paix. L'Amérique doit rester sur la brèche ]X)iir défendre la cause do l'Humanité. * * » "Washington, 12 œtobro : M. Wi'son» rtropofm au Cong'rNss d? vot^/r un crédit de 2-50 mil'ions de dollars pour la réorganisation de l'armée. Celle-ci serait re).n 'hreée de I2"),rvn hommes do trouves ré-gtilières et do 375,000 hommes do r^aerve. l,a milice recevra une instruction militaire •>lus dévr^oppéo. L-o Président recommandera égal--m ,r>t de mettre en état do défense sérieuse las oôfces les Etats-Unis. ■* •k * Zurich, 12 octobre : Le oorres])ond;int à La Haye de la „N'eue Zuricher Zeitung" lui «'crit : — Des grandes banques îondo'iim e' o t escompté 50 millions do francs de ir îles lo la Banque d'Eibat Russe pour o ti bre, 75 millions pour novembre et 100 mil ions nonr décembre. A la fin de l'ann 2 0 millions do francs c\c Bous du Trésor l'usso seront escomptés à Londres. Do nrimo source, on annonce que cVîs banques holïandài^s achètent, dep is quel-jue temps, à la Bourse do Be.lin, des fonds russes. » « * Paris, 11 octobre : Lo correspondant à Washington du Petit Parisien" annonce que la note de protestation américaine contre le blocus maritime décrété par l'Angleterre sera envoyée la semaine prochaine. Cette note déclarera que le blocus n'a pas été effectif jusqu'à présent, puisqu'il n'a pas arrêté lo firafii entre l'Allemagne et les pays scandlinaves. La note protestera oontre le fait quo le commerce des pays neutres est entlravé. r/Angleterre n'a pas le droit, sur un simple soupçon et sans avoir une prouve absolue de la destination réello do la cargaison, de capturer les navires marchands. Le tou de la note sera ferme, mais amical. * * * Paris, 13 octobre : Le sénateur Alfred Mézièrcs, membre de l'Académie française, est mort à Kehon. * * * Londres, 13 octobre : Le ,,Daily Express" annonce que le conseil de>s TD'mVr-xi tenu à Downstreet s'est occirpé principalement de la situation dans les Balkans. ♦ * * Shanghiaï, 12 octobre : Il a été défendu de cisléhrsr Dubliquement l'anniversairo de la révolution.

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