La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 12 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mk6542kt45/
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LA GUERRE LA GUERRE LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS UN MOIS (mars) . > . fir. 2*55 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement pa>% les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements dolveiit itre adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET RÉDACTION: 81» Montaflne-aux-Horbes-Potagères, Beuxolles. PRIX DES ANNONCES .■» Peties annonces, la li^ne, fr. 0.60. — Réclame* Il avant les annonces, la ligne, fr. 1.25. — Corps du u journal, la lipne, fr. 5.00. — Faits divers, la ligne, n à-. 3.75. — Nécrologie, la ligne, fr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.00. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et AflciinisUailm : Jc° i? w'Vl?hc-M MS. MORES5ÊE, DIRECTEUR f Aujourd'hui : DEUX pages. ring allcfcnands a été signalée au largo des côùjs françaises de la Manche, notamment à proximité db la rade de Saint-Vaasfr-la1 Ilongue. On regrette, dans la région, que les ouvrages de défense de la côte aient été déclassés il y quelques années et leurs canons) enlevés; dans ces conditions, une attaque contre tes côti s septentrionales de la France devient possible. Depuis' quelques jours, La. garde des côtes a sérieusement renforcée. • te » Pans, 10 mars : Le „NèwriYork. Heua.'di" (édition parisienne) apprend que les vapeurs », Algonquin" (2,822 tonnes), ,, Oitiy of PuepW' (2,033 tonnes) eti le vapeur-citerne fliIlUn©is" (5,225 tonnes) sont en route, les deux pre,-miers pour Londres, le troisième pour l>e llavre. Ces trois vapeurs ne sont pas armés; on les attend à bref délai. » * • La, Haye, 10 mar* : Pour la première fois depuis le débuâde la guerre illimitée des sous-marins, un vapeur charbonnier anglais, chargé de oh.ii1 bon dJa soute* est arrivé le 6 mars a Rotterdam.* * ± La Haye, 10 mais : ... ■ Le baUsitt-phare* , ,D oggerbank-'Z-uid) ' aefcô place anjoiird?hui à M0 45' de latitude nond et à 4° 15' de longitude est de Greepiwich.. 'Berlin, 10 mars : On estime que 1g comte {Bernsiorff arri- * era lundi soir à Copenhague. * * Copenhague, 10 mars :■ Provisoirement, les banques n'acceptent plus die chèques américains en paiement. * * • Christiania, 10 mars : Le vapeur , .Frxtéric YIII •*, ayant à bord le oomfce Berustorff, est arrivé à Christiania à 1 heure du matin. Le vafpeuw piair-tira pour Copenhague samedi midi. « Rule Dai Nippon » D'après la „ Gazette du Nord de la Chine , 'es journaux japonais ont reproduit une poésie d'un sieur S. Katayama cle Kobé —significatif pour l'état d'esprit qui règne au Japon à la suite de la guerre européenne— intitulée ,,1K a le diai Nippon". Bile a la prétention de prendre im jour la place du fameux ,,Kule Britanuia". Nous en donnons ci-après la traduction : LorAqu® le Japon par l'ordre de Die,u Sortit un matin, de l'onde. Urne vx>ix retentit du, fond des eieux, Tonnant à travers la monde : • • < Jlapon, je te salue, Pour maître do ce monde, c'est toi que j'ai lu ! j Car tandis que l'Europe, aveugle de fuieur, A&foKet, e'eji^anglajjte, ToS, pur è1- sage, riant de fc(63 malheurs1, Tu règnes, île rayonnante ! Japon, je t« salue, Pour maître de ce monde, c'e^t toi qu© j'ai «^u! > Telle est, exprimée en termes très poétiques assurément, mais qui n'en sonnent pa*3 moins comme une fanfare guerrière, la genèse dte l'idée du „pen;japonisme'', qui se traduit par la formule ; ,,l'Asie à la race jaune". Pour apprendre à connaître l!âme japor naise, il n'est pas de livre plus instructif et mieux documenté que „Lc Japon moderne", que Ludovic Naudéau, qui fut correspondait militaire de la presse française pendant la campagne de Mandchourie, a publié en 1900, dans la ^Bibliothèque de philosophie scientifique". Fait prisonnier au cours , de la bataille de Moukden, après avoir passé quinze mois en Mandchourie, Naudeau séjourna durant un an au Japon. Il assista, entre autres, aux dernières péripéties de cette guerre russo-japonaise, où tout, jusqu'à la paix de Portsmouth qui y mit brusquement fin, fut extraordinaire et déroutant. Naudeau a pu saisir l'âme japonaise sur le vif, la photographier pour ainsi dire. De l'ouvrage de notre oonfrère français, dont nous recommandons la lecture à tous ceux qu'intéressent les à-côt'Js de la guerre actuelle, nous ciétachons ces quelques passages qui nous permettront de comprendre les variations de la politique américaine et nous fourniront ' peut-tire un jour la clef des événements dont la lutte fratricide entre les peuples de l'Europe doit fatalement précipiter le cours : — Si le Japon, au début du XX© siècle, écrit. Naudeau, était aussi riche fcn or et en matières convertibles en or qu'il l'est en hommes, eu énergie et en' bravoare, il conquerrait l'Asie entière et toutes les île® du Pacifique. Dan6 les mers d'Asie, il pourrait défier le monde entier. Seul, les embarras financiers du Japon &ont sa sauvegarde et ses dettes lui serviront de lest et lui tiendront lieu de sagesse-Pour le bien du Japon et le re^oa du mond'e, il faut que ce pays n'ait d'argent que quand il sera devenu capable de l'employer tout comme l'emploierai t tm Etat européen, c'est-à-dire à autre chose qu'à préparer d'effroyables conflagrations. La débilité financière est chose avnrce. Il a besoin de calme, de travail, de reconstitution. Les victoires de :1804 remport es sur les troupes chinoises, les victoires' de 1904 remportées sur les armées russes ont amené avec elles une moisson de gloire et mie recrudescence de misère. Ce qu'il faut savoir, c'est que le milita,, rism© mine le Japon. Les guerres contre la Chine et la Russie l'ont endetté; les nouveaux armements que co pays s'impose en vue d'une guerre nouvelle le ruinent. Tell-est la vériîié. Le Japon arme, eranidit en puissance et en prestige, nf.ds il s'immoe et le piédestal sur lequel il 6e crispe est fait de ses douleurs accumulées. Dès lors, il est très improbable qu'il p<> fourvoie avant longtemps clans une aventure belliqueuse. Toutefois, une collision entre la Chine et lo Japon -pourrait survenir si les insulaires entrevoyaient le moyen de se faire payer par les Célestes cette indemnité de guerre que la Russie n'a point voulu se laisser arracher. Mais le Céleste Empire ouvertement soutenu par le) Etats-Unis. Les Japonais savent bien qu'en se livrant à une agression contre les Célestes, ils encorneraient la dangereuse inimité des Yankees. Ils s'abstiendront, sans doute, de soulever actuellement (en 1909) des conflit» redoutables. Voilà donc les Nippons an ôlébuf dhi XXe sieele obligé© de s'efforcer par tons les moyens à „faire de l'argent''. Telles sont le#; conclusions de M. Nau deau, qui empruntent aux événements actuels un aspect singuli. renient me-ta,-on;* Cet or qui manque au Japon, ia guer e européenne le lui procure subitement de deux manières difféienes ; par lo tmissy-bérien, ses arsenaux et ses usines oe matériel de guerre fournissent aux Rts^e une assez notabio partie des armes et des munitions dont les armées du Tsar ont besoin. 1>'autre part, depuis la stagnation dm- commerce international de l'Europe, les Japonais s'emparent sournoisement de tous les débouchés que leurs industries nationales, favorisées par une ma*n-d œuvre fabuleus*> meiu réduite, leur permettent d'accaiparer. Ils onit( été à bonne école, les petits Japonais : ils ont • supérieurement tiré profit lie la science européenne et américaine, d.:S méthodes qu'ils ont vu mettre en pratiqua des enseignements qu'on leur a si naïvement donnés. Aujouird hui, pi' fi ant de la1 guerre, ils se retournent, siu- lo terrain Aco-nomique, contre leurs initiateurs. — Nonobstant le*misères delà population et la précaritû des finanoeb nationa es, la.-marine marchande du Japon fait, ebaqucannée de nouveau progrès, continue M. Ntiu-deau. Peu» à peu, elle s empare du comnvie i du Pacifique. Grâce aux subventions qu'elle re:oit de l'Etat et à causo surtout» des >n-1 inies salaires doiit se contentent les matelots, elle parvient à r^duiie le prix du fret jusqu'à des chiffres qui liassent piu»j aùean profit aux armateursVinglais, umOii-eain.s ou allemands. Déjà le-a rapport annuels des grandes compagnies germaniquc-S nuentionnent clairemont; do teJs £ait?. Ce> puissantes sociétés ont cru devoir coaiancta-cer à diminuer leuj s fiote? dans lo Pacifique. Lu ,,l'enLnsulai' and (Jii. ïl al Stearnship C°" elle même a rcconnu: off -cieUemeî t que ses ligues de Chine avaient eu grandement à souffrir de la concurrei Cô japonaise. En Australie et au Canada, o ■ constate aussi lo développement alarmant do la marine des Nippons et on s'en cf. raie." Des constatations de 1904.-190e-, rapprochons celles die la pj.e-~e de 19lo. -D'après 1© ,,Melbourne Age' , le nombre des steamers qui établirent des relation.-; régirlières entre l'Australie et le Japon -e sont accrus de ceux de la ligne Osa^a-Shosenj Kaisha, qui vent d'inauguTCr iin service entre le Japon, la Chine, Java et. l'Australie. Le preaiier st.eomer, le „Na'u}-Idn-Maru", qui jauge ->,223 tonnes, était attendu le 15 novembre dernier à Thurs a -fslanxi pour poursuivre sa route par Sydney et .Melbourne. Les autres navires du même armement qui arriveront aj pn.:-..aiment vers lami-d cembre et la mi-janvi r ' à Sydney desserviront, en outre, Port- Adela do L'„Economiste français" attire l'att n ioa sur la progiession de i'evpojtation jai>3-naise vers l'Afrique australe, durant le. premier semestre de 1915. Ce progr s, le journal français l'attribue à la création de lignes de navigation entre lo Japon, la» France et l'Angleterre par le cap dv Bonne-Er:pér imée: — On est parti au Japon, dit-il, do cette idée qu'un placement a\ n»ta;enx de mau -chantdses national 3s en Afd(|,i.3 ne p, . t Cire s>.y\ri que pai fie- eus miari- « time* régulières. Afin d'■ teindre ce ] ati a» ma/teurs efc industriels jay.pna.» se sont 'on diu la main etJ le Suce -; a r|-| ancTn à Ic 'rs efforts. Les relations directes et r^anlr-re ne surchargent pas le pri;: de revient't inutiles frais de transport et permettant do livrer les produits à un prix relativement réduit et avantageux." Telles aonit les con^é^uencos économiques de hi guerre européeime au p- iAt de vi.e japonais. Ces facteurs d'ordre industriel et commercial vont exercer, par répercussion, un effet politique considérable'. C'est 1e manque^ d or et de ma:ières couv. vertibles en or qui tient lieu de sagesse au Japon'. Or, la ^ueire t-uiop. enue a {.o r effet direct oie drainer vers l'empire du Mikado une i>artie cle l'argent du monde. Cet afflux inusité de numéraire no va-t-il pas lui faire perdre cette prudence expectative ? Profitant des embarras de l'Europe, ne va-t-il pas essayer de «e toiller, par l'ép e et le canon, cet empire colonial dont il a si impérieusement besoin pour sa population sans cesse grandissante 9 Uue aventure chin.isâ est bien tenante pour un peuple qui ,,a prouvé deux fois., en 1895 et en 1903, qu'il n'a peur d'aucune responsabilité et qu'il ose commencer dc-s guerres au moment choisi par lui. Sans sensiblerie, eajis dffarguent, sans s'apitoyer en supputant les inévitables hécataml^, la nation jn.yx>naise lève le glaive et frappe". Mais 1J Amérique est N? protecteur ' de> Célestes au^ès desquels, elle aussi profite : de la guerre européenne pour renforcer ?• n influence. Le Japon le sait et il éttblifc prudemment la baiance du compte pertes et profits. Le jour où le solde sera favorable ou considéré-'comme tel, le Japon agira. L'Amérique connaît ces dispositions peu rassurantes, et c'est là qu'il faut rechercher l'origine- des inconséquences appareu: inexplicables pour le profane, de la politique américaine- À l'heure présente, M Wilson ressemble beaucoup au Janus de l'autiqui-t • : l'un de ses visages regarde l'Europe en délire et parle de la paix, taudis que l'autre reg nd^ le Ja.pon eni armes et envisage la possibilité d'une guerre prochain.. Le Président de- Etats-Unis ne fait pas de poli^ûiue eu-rop<'enne ou mondiale; ii ne se sortie en premier lieu que îles seuls intérêts américains. De là dérivent ses apparentes incon-séquences. Si, dans l'intérêt commercial de son pays, M. Wilson désire que la paix s3 réta-blisse le plus prouiptement possible en Europe, dans l'int'rc-t politique du Nouveau-Monde, il ne lç souhaite pas moin- | pour cette raison que la guerre enrichit clique jonr davantage # le seul ennemi que l'Amérique ait ii eraindro : le Jn; o-;. D'autre part, cet incessant afflux du m'toi pré-cieu/x qui lui manquait- pour knter la fortune d s armes, peut amener leJap^», pays ! qui mine le militarisme, à tenter de Sortir de s'a. situation obérée ijsftr une guerre heu- : reuse. Voilà .poutv^uoi l'Amériono s'arme à outrance, parle de créer une Hotte rélou-tebln et de mettre une armé© d'un million ; d'hommes sur pied, elle, la nation antimilitariste par excellence. Elle est bien difficile la tache des hommes d'Etat du Nouveau-Monde et il est fort à craindre que, quoi qu'ils fassent, ils ne puissent éviter, dans un avenir relativenio/it proche, la catastrophe qui ruine lo Yienx-Moii/L. Les milliards que l'Amérique encaisse à l'heure présente ne sont quo i/rétés et il arrivera, maHicuieusoment un joui, où l'or américain reprendra le chc nin do la vieille Europe, rétablissant ainsi dans le monde entier l'équilibre de la rois'rc et de la détre^e. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 10 mars : De Poly.be (M. Reinacli), dirns le „Figaio": -- Il possibde qn'Hindeubuig se soit décidé pour une nouvelle forme do guerre, .^e conformant aax traditions fameuses do i'état-major de Moltke, il a préparé avec un soin minutieux, sans précipitation/ et sans hésitation, la campagne de Roumanie: poiur lui les " lc;ons de la guerre ne sont jamais perdues. Nous n'avons pas d'ennemi plits terrible; c'est un homme dur et sans jitié, mais fort. Il n'a pas le préjuge du prestige de l'offensive; il ne proclame pas davantage que le dernier mot de l'art, mi-i ii ta i!re consiste h enfouir des armées dans de? abris bétonnés et des tranchées. 9 # t Paris, 10 mars : A la séance d'hier de la Chambre, M. le député Bovot a violemment attaqué le gouvernement. Apiès lui, Vf. Klotz a rappelé, aiu milieu de l'attention générale, ]u ii avait depui s longtemps et avec insistance n.p-t t afo.'.rion de M. 'Briand! sur les conséquences de. la guerre des sons-marin# j rb réclamé la liste complète ces produits 1 de la fourniture desquels l'Angleterre s'était chargée. M. Briand1 a pris à son tour lai pn-roîe. — Qu'on parle ici d'armement ou d approvisionnement, dit il, c'est toujours le ouvemement qu'on «attaque. Cela e?t injuste et nullement conforme aux faits- Si grandes que soient- les difficultés du moment, notre armée est abondamment pourvue- de trvifc. La Chambre n'est pas obli.néo de se dire satisfaite, mais j> tiens à lui îUro trèf; nettement que le» intrigues par-fomaataiiies eréenit une atmosphère pèmi-, cieuse qui emptche le gouvernement de re»n-plir sa- Vielie. Le gouvernement veut s'appuyer sur la bonne volonté de tous : à !. heure grave acllneller il ne devrait y alvoir ni majorité, ni minorité, .si la Chambre f-st dla\is que le gouvernement n'est posa la hauteur de sa tâche, qu'elle le dise et tout aussitôt il cîde/a la place." La Chambre s'est ajournée à mardi. f * * Par's. 10 mars : b'Acvnee Ha vas annonce que le < ioxiin • f xécutif du parti socialiste, qui projetait d<e '• invoquai' une conf Vence "des délégués socialisas dbs pays al.iég à Paris, a di^idé d'ajourner eebtei réunion, le parti ouvri r anglais refusant d'v assister. •Madrid, 11 mars : Le gouvernement a décidé que 1cï f ou-ti' • - s.;ront surveillées plus éti03lt«meni et nue les étrangers qui r'sid nt dans le pays seront soumis à un contrôle plus rigoureux. * « & IMaoricll, 10 mars : Le gouverne aeat espagnol a décidé, qu'il I " peat plus Vie fabrique dans 1g \ s qu'un seul type de pain, dH ».p"-i'n de guerre". * 4 a Pans, 10 mars : On mande Madrid, au ,,Petit Parisien" : -Le ministère de l'int.'-ri .ur annonça que les d'égâts occasionnés en Espagne p >r les t-empVs sont plus importants que l'on ne se l'imag'inait tout d'abord. A CorJova, de nombreuses personnes ont ét5 traies ou blessées. La récolte a été en grande partie détruite. Des nouvc-î'es analogues arrivent cle Malaga et de S'vilie. Le paq,ue';cfi , Noies" a été Line' conire le môle de Cadi., tandis que le valpiAir an niais ,,Greethvood'-* s'est échoué à proximité de j'embouchure* du Guadalet. Dans lo port die Gibraltar, se] t grands navires se soçt échoués. Un vapeur 11 irlandais a d'e-mandié d'os secours par radibt l%ramme. Pendant la nuit de mercredi à jeudi, le Conseil des ministre-s a délibéré sur 'les secours urgents à donner. Ambitions russes Les observations 'suivantes, extraites de la grande.revue Lbéralo anglaise ,,The Nation", sont symptomatiques des appréhensions croissantes qu'inspirent en i-rando-Bi^-agne les visées démesurées d^ partis politiques russes avancés : — La lutte entre le libéralisme et , la réaction, en Russie étonne et inquiète r opinion publique avancée en Angleterre. Gencs, nous voulons, à tout prix, une Russie démocratique, mais nous devons noua garder do croire quo le libéralisme russe est animé d'intentions pacifiques. Ijg professeur Miljoukof, porle-parole du parti des Cadçts, vient de publier, dans son journal „Le Rietsch", les conditions que la Russie entend, selon lui, poser à la conclusion de la paix. M. Miljoukof Réclame le partage pur et simple dé l'Autiriche-11 ongrie et dé la Turquie. Il appuie les impérialistes anglais dims leurs visées annexionnistes sur la totalité des colonies allemandes1, 6ur l'Arabie et. sur la Mésopotamie. Il ne se prononce [>as encore définitivement sur le sort de la Palestine et de la Syrie. Le leader libftral i russe voudrait donner l'ouest de l'Asie Mineure, aviiC Smyrne. à l'Italie. Pour la, Russie, il réclame l'annexion de Constanli-nople, do l'Arménie et de tous les terri-lou^es polonais et ^mi-polonais de l'Autriche et oie la Prulsse. 1,1 revendique les Masures de la Prusse orientale, bien qu elles soient germanis'ées et protestantes ! 11 de-mande l'emboucliure de la. Vistule. Enfin, son projet de démembrement dé l'Autriche. Iî on g lie dépasse tout ce qu'on a osé projeter jusqu'à présent dans co domaine. 11 er'e une Bohême indépendante, et pour qu'elle ne soit pas isolée, il propose do la relier à l'Adriatique et au grand Etat sud-slavo au moyen d'un corridor do 300 kilomètres do long sur 100 kilomètres de large, qui traverserait la partie la plus css mtieiLme.it allemande et la plus riche de l'Autriche... Psychologiquement, fait timidement rein n quel'1 la, ,,\ation", on peut expliquer ces visées chauvinisfrs, en tant que réaction contre' les idées des conservateurs russes, partisans de l'Allemagne. Cela n'empPcho pa-^, oonclut la revue anglaise, qit'av o un td {A'ogramme les libéraux russes, risii'uent de ]>ei-dre la sympathie que »a démocratie de l'Europe occidentale aîmrrait tant pouvoir lui cm server." ! COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Cealrales. «Berlin, Il mars. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à> l'Ouest. Sur le terrain qui s'étend devant notre nouveau front sur »'Ancre, de violents du ils d'artillerie so sont livrés hier, et près d! Irles, des ccxmba.ô d'intanter^e ont etô engagés. Lorsqu'ils se sont terminés, nos cté-lacnoments d1 arnère^ardes ae sont rep i s i*.ir oidre sur notre position principale. Entra 1 Avre et l'Oise, d:s avoa.q r»*j ira nfaises, prononcées api*és une violenta canonnade, ont échoué. En Champagne, les Français ont renoua vêlé, lu soir, leurs ataques contre notre jHjsition établie sur le versant m n idional de la hauteur 185, ainsi que des deux ' ot's de la. termj do Champagne. Quoiqu'ils aient mis <m ligne d'ini|>oitintis forces et em-de grandies quantités de munitions 'ifs ont été partout réponses. « Tliéâtro de la guerre à l'Est. Dans dr<s secteurs localement l'Emit >, l.a opérations sont devenue - plus actives par intermittence. Sur le front macédonien, la situation est inchangée. * * * lierl n, 11 mars. — Officiel d'hier so;r : Dans la région de' l'Ancre, le temps brumeux entravant 1 activité, tout s'est rôdait à aies1 comixits entre p-ostc« avances. 3>an5 •a C'ruanpagne, le soir, 1 activité s'est ranimée. Dans l'Ést^ lien de particulier. * * * Be lin, 10 mars. — Officiel : Do nouveau des combats opiniâtres so sont engages pros d'e la hauteur l^o« Au eoiias d une brillante attaque, ltss Allemands ont réiussi a ieojnqa-crir la~"iermo t-iia^'i-gne et les tiiuichée> continues. Les Français alors ont pris sous urt" îeu roulant, qui a duré plusieurs heures, les rcs.es des tranchée; li.'td'Oi-tes |)Hr le bombardement, après quo», vers le soir, au cours d une contro-uttaquo, ils ont r'uSci à se nicher dans ces décombres et dans quelques parties de l t tranchée la plus avancée du versant occi-1 entai de la hauteur- Au- cours de ces com-i>ats à alternatives diverses, ils ont subi de tories perte* sanglantes; eu outre un de leurs officiers et cinquante-cinq hommes ont •1- - i'aitfS jxi' sonmers. Notre att tque i>ri^S du bois 'de Caunères, qui nous a valu, comme nous lavons annoncé, de faire six officiers et deux cents hommes pris .unies-s, a ét3 enfrepri^o après une courte préparation d'artillerie. Les dé-(achem^ats qui menaient 1 assaui sontentr-s l»ar sjrpri^) dans le- tranchées françaises. Ct •!,». des défenseurs de ces trâneiiées qui opposaient de la rési^ance ont é|) tu';S;les autres ont jet6 leur fusil et ont pris la fuite, cq qui a permis aux a-^ai lanls de détruire à l'aise la. position ^nnemie ot oica faieo sauter les abris. D'autres petites attaques on été prononcées avec grand succès près de Flirqy et clans la région de Pr.mey : nous y avons t'ait en tout vingt-neuf prisonniers. Des atta-quos de troupes ennemies en reoonnaissanee ont échoué dans la région de Buquoy aai sud de L'Aureund et dans la régil d u-court. Nous y avons fait vingt prisonniers, tant, Anglais que Français, et pris deux fusils mécaniques, l.es yicrtes des assaillants ont été sensibles. Kij.n. que dans un se;d endioit au md de 1 Avre, où les Angiiis a.\ ; dent pttiétré momeatanésment y dans une sect oa- d'une de nos tranchées, ils ont abandonné trente morts v * * » Berlin, 10 mars. — Officiel : Lo temps* étant variable et généralement couvert, les aviateurs* ennemis ont fait preuve vendredi d'une ae'.ivité particulière dans la région au nord' d'.Vrras. Ils avaient mobili sé des appareils en grand nombre pour essayer d'explorer la situation i\ l'arriéré de notre front. La tentative leur a coûté tiher. "Une escadrille de chaise anglaise s'est avancée au nord d Ait as : des septs appareils Vôvkei^, occupes chacun par un aviateur, dont elle se composait, quatre ont été descendus par nos aviateurs de combat dians la région au suri d'e Lens. I^es aviateurs qui montaient trois d'entre eux, et qui tous étaient des officiers anglais, ont éto fait prisonniers', et le quatrième est tombé entfre nos mains. Au total, les Anglais ont perdu cinq appareils au cours des combats aériens livrés à l'arriére cie nos lignes et quatre à l'arrière de ieurs propres lignes, où deux autres ont, de plus, été forces d'atterrir en hâte.- Nos canons do défense ont, en outre, descendu derrière nos lignes un biplan Gaudron, dont les aviateurs ont péri. Au total, l'ennemi a perdu douze avions en cette seule journée. Le lieutenant Albert a descendu un b il-lon captif près de Suippes et le vice-fe/.d-webel Manshotf un autre _ pr ' s de (Belupt : ces doux ballons ont pris feu en tombant. Le lieutenant baron von Richthofen a remporté sa vingt -cinquième victoire aérienne à l'est de Roclmcourt et le lieutenant Scha-fer sa septième au nord do Lons. lies eau011s de défense ennemis ont descendu un de nos avion» à l'est de Gal-gingen.♦ 9 ♦ Vienne, 11 mars. — Officiel d'hier midi : Front de l'Est. Notre attaque d'avant-hier contre la hauteur du' Magyaro© nous a permis de caplu- ! 1er 13 officiers et 991 hommes. £0 Imtln rompiend 17 mitrailleuses, 5 lancc-mines et ] L ince-grenades, ainsi que beaucoup de munitions et d'antre matériel de guérie. Les I entâtives faites par s l'adversaiie pour re-oonquérir la position perdue ont échoué sous notre feu de barrage. Front italien. L'aotivitjS des deux art/'lierîes et des avia« tearS a, eu -général, été de nouveau plus grande. Près de Gorz, notre artillerie a démoli un avion du type Caproni, qui était descendu à proximité de St. Andréas. Sur la Oima di Bocclia^ au sud du val San Pelegrino, des détachements de notre 74e régiment d'infanterie, par des ftunnpts percés an travers de la neige, ont pénétré dans les positions ennemie?, où ils ont fait prisonniers 1 officier êt 30 soldat». Front du Sud-Es t. Au sud-eS. do Berat, escarmouches A part cela, rien de changé. Communiqués des arméea eliiéea Paris, 10 mars. — Officiel de 0 heures : Au sud de 1 Avre, nous avons e-lcci.u. , dans la journée d'hier, des coups de main qui nous ont permis d'iutliger des pertes .'v 1 ennemi et de ramener des prjSjnnnjrs. A i'es't d'Aimanccurty nos d-tachemeùts ont pénétré dans 1 v troisième tranchée ennemie, e uhplèteinent l.oule ver s 0 iuu* nos tirs d ai-tiïierie. Au nord-est de Soissous, vers Crouy, au cours d'une irifcur^ion dan? les lignes Cime-mies, nous avons fait ime dizaine de prisonniers. Deux tentatives ennemies sur nos po-t 's d.: la région (h Seims ont échoué sous nos feux. Eu Champagne^, la niât a marquée par une lutte acharnée en quelques points du front Butte du Miesnil-Jdaisons de Chani-pighe. L'ennemi a tenté à plusieurs reprises de nous reprendre les Lancines que nous avons conquises. A la gaucho -da >eeteur, aprts des alternatives d avance ei de recul, nous avons fmalement rejeté l'ennemi et nous avons réalisa des progrès. >ur la droilc du secteur, les t nt ui .es • n-i-emies ont été brisées par nos i'euix, -t nous avons maintenu- toutes nos posiions. Sur La, rivo droite do la Meuse, l'ennemi a de nouveau attaqué les tranchées îepiise» par nous au nord dit bois des Cauitièr&s. "\os çontre-attaques t immédiate^ ont refoula l'adversaire des quelques éléments de fcran-oh ces où il avait réussi a pénétrer tout d'abord. , . Rien à signaler sur le reste du fxvtnt-♦ * Pari^, 10 mars. — Officiai de 11 hen-res : Vu sud de l'Avre, un tir d >, nos l-itt^ ries a fait exploser un d^pôt de mmutionf ennemi j>rès de l'échelle Saint-Aurin. En Ciiampagine, lutta d artiLerie asse» violente. Dans le se *téur de Saint-Hi ai-e-l<> Grand et de M aisons-de-Ch ampagne. au^ cune action diinfanterie. Canonnade intermittente sur le reste dit front. Aviaé'on. — Un avion ennemi a étS abattu par le tir de nos canons spéciaux dans la région de Saini-Miajel. V « « Londres, 3 mars. — Officiel du -oJr : Hier soit, apuès un violent bombardement, l'ennemi a dirigé suecessivemeati oinq : t. ques contre 110s tranchée© étaldies au nord de Wuivergheim. Au lever du jour/ l'ennemi a renouvelé ses attaques; un «eni détachement a réussi à psn.Hrci' dan* nos tranchées, tandis (pie Ie; autres ont été où iicaoemejit repousses. Ijç^ Alllemands ont. laissé un certain nombre de prisonniers entre nos mains; vingt cinq de ncs hommes manquent à l'appel. Nous avons de nouveau pénétré dans les premières lignes enne:nic3 établies au sud do lîiachcs. Après avoir bouleversé ies abris et infligé de fortes pertes aux tiron-])cs allemandes qui occupaient les tran* chées, nous avons ramené un certiin nom-' 10 de prisonners et1 deuLv nuirai lieuses. Dans la région de Ixi iBassée, nous avons bombardé les positions allemande *• t- * * Rom , 0 mars. «- Officiel du grand quartier général ; Lo S mars, le mauvais temps persistant a limité 1 activité de l'artillerie. De petits engagements, qui se sont terminés favorablement x>our nous, sont signalés sur les versants du Monte Colombau (plateau d'Asiago), dans le secteur compris entre la vallée du Fe'izon supérieur ('BofUfc) et la valléo de Sextetu (Drava). Sur le Karst, un détachement ennemi a pénétré dans nos 'lignes établies à l'ouesr de Costagnevitza; il a été nettement re- pôuss'1. • « * Pétrograd, 0 mars. — Officiel du grand état-major général : Sur le front à l'oue-st, le 8 mars, dans la. région d Olay, après une lyr^tparat^m i d'artillerie, deux compagnies ennemies om jins 1 offensive dans la. direction de BDitan. s'ous notre feu, ell^s ont, du regagner les tranchées d'où elles étaient? sorties. Sur le reste du front, canonnades réciproques et opérations de reconnaissance. Une de nos escadrilles d'avions a survolé et bombardé^la gare de Soly, à l'ouest do Smc»rgon. Sûr le front en Roumanie, la 8 mars, l'ennemi a attapué nos position® établies a« nord-ouest d'Okna et s'est emparé de trois hauteurs; nos troupes ont exécuté une contre-attaque. A l'ouest- (¥ Okna, nous avons repoussé les attaques ennemies1. Sur le reste du front, fusillades. Dépèches Diverse* Londres, 110 mars : On amionoe que le ntembre des liomœeB qui 011t. i ofusù d'à prendra du service eX on* ét« ati'5|i6e do co chef d<i-pa«se quatre mille. * lt * Itotteïiltui, 10 mars : Lo „Nie'J.wc Kolterdarnsclic Courant'-' r» produit le passage suivant d'un discour*-(lc lord Nn.-liicU'i'e : — Si la {Juerro Cclatait entre les Etalai Unis ot l'Allemagmo, il serait à souhaiteir que l'Amérique ee chargeât d'une tâolie pi» oise, je vous dire la libération do la Belgique."Lo journal n'£erlandai& fait oette remarquer — La d.iclaration est. étrange dans b bm.clie do lord Northcliffe. C'est i>réci»5-iucnt j ,nur libérer la I'.cLii'.w: et pour Ce seul motif que l'Angleterre a dtelaré la guerre à l'Allemagne : pourquoi faaitril mainteaianli que loi Aep a#Pua)M*it la tâche t'' Wasliingtoi», 11 mars t Lee troupes du gouvernement «tom «M occupé Santiago apres un violent comlîttk. Lo révolte paraît définilivovnont boudée. \ \ Lundi 12 Mars 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : ÎO Centimes 4e Année. ■ N° 835

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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