La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 20 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/df6k06zf0v/
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~Lundr 20 Mars 191Q JOURNAL QUOTIDIEN —» T.Q tTamëro tlO Csntlm'Qé. Année. — N* 4ÔÔ LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS lois (avril, mai, juin), fr. 6.90 | 2 mois (avril, mai), fr. 4.60 1 1 mai» (avril), fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sont reçue* EXCLU SIVEMENT eux aulchets des bureaux de poste. ADMINISTRATION "El Î<ED ACTION X, Montagne-aivx.-.cIer'bes-F'otagères, BBU2uBHiIjE3 BUREAUX i DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSËE, Directeur PRIX DES ANNONCES Petites annonces . . ... . la lign#, Ir. O.&. Réclame avant les annonces . — i 00 Corps du Journal — 4.00 Faits divers ....... — 8.00 Nécrologie — 2.00 LA GUERRE 595° jour de guerre Lo raloiifckaomont des attaques italiennes^ ni* l'Isonao a provoqué de la. pa.it des* l utrcahicns une contre-offensive assoa vive :] otamment dans io secteur de Tblmein, elitj) ;u£r a vain un succès local. Il n'est rien survenu d'autre sur 1,03 di-J ors fronts de bataille. Les Cotas Lorraines Las Côte® Lorraines, où se concentre la Eense française autour de Verdun, s-1 éten-ut vors lo sud de la place forte sur la '6 orientale de la Meuse — sur la carte, droite de Verdun en c©ntre>-bas — et," ssunfc par le sud do Saint-jiiiiiieL, ata-utit les épauiemeuts boisés du» notxii (£q} >ul. Los hauteurs dominent! a environ 150 mè-$ is d'attitude la frontière ocoideatole de ta ailto sudf-ouast de la plaine de la> Wocvro*? Les sont tirés abruties et) couvertes d'une gébation tri» touffue. Vers le nord, La< n'brfte est à peu près limitée par tes route^j îcdun-ïtaïuiiiouioat-Maniiaalei-Fiasibos. «me seuls disent l'importance des Côte» uraiues au point de vue stratégique ; o'esl . somme un reaipart naturel dont le géuià aaiçais a quadruplé la valeur par ses. 01^ a&es de défense. En effe£ ces Coi*e, pa lit situation avantageuse sur les bords d Meuse, offrent une barrière soiido di èé da l'Est. Cette barrière uutuirëile a et nibrcéa considérablement et un gram >inhre cks forts de barrage de la ligne d i Meuse se trouvent sua* les oolliuoa boi es des Côtes. Dans leur partie septen-l ionalo, en effet, on - trouve les forts de ivannes, de MoulainvilLe, do Rozellier et \ Beilrupt. Pour protéger les ilives du rtuve, qui sont flanquées des Côtes», on ouve encore, en aUanfc du noid! aq sud!, les -rte de Geuicona-t, (kl Trayon, cîif Camp cfes omains et (2e Liouvillo. l^e fort de Oirour ill'j couvre le versant sud des Côtes. D'après s données, il est facile de se représenter ft» barrière naturelle, que La main de oauno a transformée en un mur de béton d'acier que s' ape«céten.t à, ébranler de;» taquc3 furibondes. Les Côtes Lorraines sont coupées d'un rtain nombre de voies de communication iur io ravitaillement et le transport) des initions : au nord, une route coudai h à ludiomont en passant par le fort Rooel-r; plus au sud, une autre route mène à 'esnes, et plus loin encoi*e Saint-iMiliieà mo un carrefour de voies. A l'ouest des ites, les communications avec l'in prieur pays, lo uorJ et lo sud dlo la contrée, at assurées par les grandes chaussées et r le cheœàii de fer qui relient V'erdluitD à eH les lignes do la Meuse à Paris.Lee amunioaûons avec l'arrière sont donc ab- | um-ent couvertesoff renifles avantages Deftte con^ée^^^^g^^les^^tiiiées UNE LETTRE v bUUVfa.RNEU«-€iÀNc£KAL EH BELt&IQUS^ A S. E. LE CARDINAL MERCIER ^ la suite de la lettre pastorale qui vient re lue dans toutes les églises tb 1 archi-cése de Maliaes, Je gouverneur général Belgique a adressé, lo lo mars dernier, lettre suivante à S. E. 1^ cardinal roier : - Je porte ce qui suit à la connaissance Votre Emineuce : îûiiii qui est lo plus haut placé pour iler à la sauvegarde des intérêt* âa Eglise îolique m'a certifié, de la manière la s formelle et à différentes reprises, qu'à retour de Home Votre Emineuce obérait nne attitude pleine de modération, conséquence, je pouvais in'attendra à ce Votre Eminenœ s'abstint des nKUtffns. oua qui conVaiuent à joter le désarroi s l espnt, si facile à surexciter, do lu uladun belge. Dans cette a toute, *• ô garoé de discuter avec Votre menco les incidente provoqué w voire a«e et notamment la le\tre coUeotive doe 17,^ H, %UQ VOU3 5 fait du saui-coiuiiiit que 1e Saîut Pl-re it sollicité pour vous permettre de vou9 îra a Eome dans un but purement eccU> bique. rotr8 lettre pastorale me permet de dire non seulement vous ne vous êtes pa3 formé aux assurances que noue avait u6q3 la haute personnalité la mieux pour nous les donner, mais" qu en e vous avez fait en sorte que vos^xap-, s aveo le pouvoir occupant soient plus 11a .quâ jamais. H ne peut naturellement 3 doute pour personne que je n'empô-'ai jamais Votre Emineuce de transite aux fkfèDes les communications que le tH-P6re d«^reniit leur faire connaître votre intermédiaire. Mais Vot^o Emi- 0 se livre dans sa lettre pastorale à des dentaires purement ^politiques «fc ÇSJLljô puis, en aucun cas, t*u(îinçjêtre. ne^puis admettre que Votre Emincnco ropos do l'issue de la guerre, chei'cho iscitar des eapoii-s non foudite et oon-es à ln réalité des faits. Nbttiauraent e Bminenco, pour a^pu^rer so^ atîirma-s cite des ctécl3.raf.ions Hapr^oîses 6ina- 1 de personnalités absol&ment étçr.mgèrea ^•vénements et qu'il est absolument im. do considérer comme compétentes, p autre posasse de votre letftrt pas-' vous cherchez à faire impression en ^ _ que La décision que vons e»^rez ' être amenée par la propajyariiMi do ) T^JpMmynca. Par "cefe nr^Tnienfei- { flrepaire, 'Votre Eminenca ne peut quo 'OQner une mrroxcitation nuisible dans ; ■epiiL'ifiifra. si crédule, et ramener à op-r une résistance active ou passive à "^istpafeon da pouvoir occupant. itis eoma«i yairH^ulièresne^ii - 'întolécublo, 1 allusion que vous taites dans -votre lettre pastorale à une atteinte à la 2liberté religieuse de la population dans le territoire occupé. Votre Eaninenca sait mieux que personne ocmbaeiu cette insinuation est injuste. Dans ces oondilions, contrairement à la longanimité dont j'ai fait preuve jusqu à présent, je pourauivrai désormais sans hésitation toute propagande pulitiqua tondant à fomenter des seatimente hostiles à l'égard de l'autorité légiûme du pouvoir occupant, autorité reconnue par le Droit des gens, même si cette propagande est fomentée sous le couvert de la liberté des cultes, comme c'est d'ailleurs mon devoir de le faire, on conformité avec mes décrets et eu accomplis serment de ma mission. Si j'ai jusqu'à présent signalé à Votre Emineuce pour qu'ils fussent punis suivant la discipline canonique, les écarts dont se sont rendus coupu/-Mes des ecclésiastiques, je m*ea al^s'iendrai d^ormais. Eu Voire Emiuenco elle, même a donné l'exemple de l'insubordination, de toile sorie que son influence es1 : maintenant sans poids. Pai, eu outre, l'obli-gatîioa do ixindro de plus en plus Votre &mnenîo ruopaléanoat re»*ponsa5!o 0 .-=t aiisi^e-mente regretljaties auxquels de nombreux ecclésiastique? se laissent entraîner et qui attirent à certains d'entre eux da3 cûàdmei'.ts sévères. Votre Elminenca m'objectera sans doute do nouveau que j'ai mal compris œtffcains passages do sa lettre pastorale ou quo je leur ai donné une interprétation qui n'était pas dans sa pensée. Toute discussion db ce genre devant fatalement rester stérile^ je n'ai pas l'interution de la reprendre. ^0 suis, au contraire, fermement résolu à ne plus tolérer à l'avenir que Votre Emluenco. abusant de ses hautes fondions et du respect dû à sa robe ecclésiastique, poursuive nne propngïtfido politique effrénée qui &i-tratriërn.it pour tout simple citoyen des res-ponmbi lités pénales. Je prévion» doue Votre E&ninence qu'elle taura à s'a,bstenir désormais de toute actà-gité politique. ^A,gr"^ l'expression' do notre considération m»inguée. (S.) Baron von (Bissing, Général-co'onel. J DANS LES BALKANS Pétiwerad. 18 mar» ? Daoo Les milieux bien informés do pêtro-graid, 001 déclare formellement que lo gouvernement) o^-ec vieati d envoyer une protestation gc-néralo aux puissances de 1 En-te..t v Ceote note s'élève oontre l'aiïirmation que les puissances de l'Entente auraiwit été amenées à débarquer sur le territoiiia gieo par M. Veniàelos. La proteslbiion constate, en ouiau, que l'enquête a démontré qu'au cours de leur retraite à travers la Macédoine grecque, les troupes de l'Entente ne se sont pas conduites conformément au Droit des gens. Le gouvernement grec voit dans la fortification do Salonique, dans 1 utilisation du contrôle dos moyens de transport par l'Entente, dans la destruction d'instillations, dans l'occupation de pdacoa fortes et dans la création d'une police en Macédoine une grave violation de la neutralité greoque. L'Entente a systématiquement trans-. formé ou théâtre de guerre une grande ^partie du territoire grec, et ce, sans égard pour la Grèce. VSofia, 17 mars : V-»'Agence bulgare annonce qufl la mission sanitaire anglaise, dirigée par lady Paget, qui; au lieu de quitter Uskub après la retrace des troupes sorbes, était restée dans la gille et s'était consacrée pendant toute la auixe do la campagne serbo-bulgare aux som$ à donner aux blessés- serbes et bulgares,lesh partie hier pour l'Angleterre. Èl.e a «amené doux Anglais invalides, qui avajfent été blessés au front du sud. Ayant son départ, lady Paget a ('té re^uo par?;la reine de Bulgarie et a été invitée à j prendre lo thé avec la souveraine. lo ministre des finances a déclaré à la Sqfcranié, qu'il avait l'intention d'émettre emprunt intérieur remboursal-le à courte éojéaueo ot rapportant un intérêt de 6 p. c. produit de Cet emprunt servira à rembourser les Bons du Trésor qui viennent raroohainement à échéance. f Sofia, 18 mars : ■< 1-/C ,,i^nevnil£/7 apprend de Bucarest que, ■ans les milieux gouvernementaux, on Confirme quo le Cabinet Bratianu sera prochainement modifié. g V»snne, 19 mars : I On mande de Salonique au „Neues Wie-Journal'' que, conformément aux décisions prises à Calais, le général Sarrail §j/ra-fc regu OI"^r0 replier les troupes qui .S efciiiient avancées au delà de Salonique et do ^envoyer en Franco tous les hommes qui ne £ojufc pas indispensables. L'embarquement do ^ soldkits serait assez, lent, les navires de tajajspo!-^ faisant défaut. Toutefois, à jrneuro actuelle, ^ plusieurs milliers de Fronças 3 seraient déjà en route pour leur patrie ? Le général Sarradl luà-mfcmo aurait HÏ Appelé en Franco et s'y rendrait aussitôt tj'ue les travaux de défense seront suffis-m-«ent avancés pour que sa présence no soit pu£ nécessaire. LIALBANIE INTIME ^Qprcan^iue ^occupe de l'étude des Albtv-oais -est frappé de i'iiKÎigenoe de la doou- ienkitjion eu ce qui les repartie* Le fair it d'autant plus étonnan* que ce peuple wit a enorgueillir d'être un cfcns plus a liens de la terre. C'est en effet en ce pays, Durazzo, qu'il faut rechercher les ori-neg de la preanière guerre dont l'histoire ms ai6 transmis un récit fiH&le: la guérie Y Pélaporrèsé. [Bien quo baign-ée par la aÇfeorranée, autour de laquelle s'épanom-nt let3 plus brillantes civilisations, l'Albanie, depuis des siècles, est fermée au du monde; La vie intellejctuelle. les aspirations plus élevée? s'y sont pour ainsi fcre figées, et, ses habitants, comme son sol, y s#*t deroHbs «Hâsme u* Jivi^ f&m* pleiji -do mjystère. Rien d'étonnant qu'à son en-pdroit lt» auteurs racontent les choses les . plus divergentes, voiie oontradictoires. Nos f lecteurs «1 feront la remarque en lisant les •gues années parmi ce peuple pi*imiiif do .lignes suivantes, résumées de l'écrit! d'un 'Dalmate, M. Nowak, qui a passé de Ion» [race ancienne et cT ancien langage : t — Chez l'Albanais tout est coloré, ba-rriolé, romantique; sous une allure uni peu ghésâtrailo, tout en lui respiie 1 audac^ la gvai'llance. Ce peuple, 0,11 plutôt les tribus giui le composent, ne comptent que de» gens ià prestance imposante. Tous sont sveltcs, ^nerveuK, musclés et do haute stature.Qu'ils ^appartiennent à la trtibu de3 ,,Toptani", à veille des „Koti" ou à quelque autre^qu ils ^soient oafcho'liques,, orthodoxes grecs ou ma-.homélanfT, ilg afieetionnent dfô allures et aies dehors héroiquots : leurs vêtements sont Multicolores, leurs armes bizarres, leurs wirbana empanachés. Les catholiques* ne Sortent pas la barbe; les Albanais barbus n'en .sont que plus fiers de leur appendice . pïleux, marque de civilité. Généraxeme.t, j§s ne portint que la moustache. Los is'la-mites restent imberbes jusqu'à leur trentième année accomplie. Dans ces derniers temps, Ra. barbe a étjô considéré comme signe dis-ftinctif1 d'une culture plus relevée. Elle uivaut à un certificat di études primaires: -;du moins son fier possesseur sait lire et Scrire. ; L'Albanais ne vivant pas ea ville s'in-stallo dans des cabanes au milieu de rochers isolés, souvent dans de véritables déserts, distants de lieues entières d'autres habitations humaines. Les enfants d une m&me tribu n'entretiennent pas, en général, do rapports avec ceux -des tribus voisines. Chacun! indistinctement s'assigne l'importance la plus grande et la descendance la plus ancienne eb la plus illustra; en revanche il traite ceux de la tribu voisine comme mi ramassis d'Arnautes. Catholiques aussi bien que mahomé&ans se considèrent comme les seuls véritables Albanais. Ils se nomment ,,Miniites". On peut les appeler encore ,,Malissorcs". Ce vocable leur plaît également, mais le nom d'„Amaute" est pour eux une insulte. A leur sens un? ,,Ar-naute" c'est un pirate, un c-henapan, un détrousseur de grand chemin,, et le Minîite ou Malissore repousse, avec horreur, 1 idée d avoir eu avec les Arnautes l'ombre de con-sanguimté, même dans les temps les plus reculés. La femme albanaise, sans oontredit, * est une fille do race. Très élancée, elle a le corps bien formé. Les idées turques, au point de vue do la vie et du rôle do la, femme, ont été adoptées en grande partie par l'Albanais. Le centre d'action do la Cfiinmo albanaise est son foyer. Le mari, occupé on ville, ne permet pas à sa 00m-pagno de venir l'y voir dans son échoppe, au bnaar où à n'importe quel autre euilro t. Sa jalousie féroce y est pour qu> ï 119 chose. Un ami ou un client pourrait s'adresser à elle, lui présent* et ce sunaitl une injure que rien no pourrait effacer. S'il arrive que la femme ait quelque communication pressante à fairo à son mari, elle l'appel e (Lins la rue. Son intérieur est organisé à la turque. Le long des murs court le ,,krowefc", le divan turc tr*s b^s. On ignore les tables. Les armoires sont rem-j placées par des coffres et des bahuts. On" mange et on dort par terre, où sont étalés des tapis aussi moelleux et aussi préc?e ixj que/dans les opulentes maisons d'Orient. ] La femmo albanaise est très diligente. Dans presque toutes les trib-li^ e lo s oc,-" cupe de petites industries domestiques^ comme lo tim^gê^de' .,^fabric.v?v tion de menus objets do ménages etc. L'homme feransiporte au marché des villes I les plus rapprochés ces produits d© l'industrie féminine. Il fait ainsi l'office d'uno sorte d!e voyageur de commerce, disposant communément à cet effet d'un ou deux mulets», ch<"x50 indispensable dans ces régions impraticables. Le travail à domicile n'exclut pcis pour 3a femmei certaine sociabilité. Ello a ses ,,jours de réooption" réguliers où la visitenrt. ses amies et où l'on sert le noir café turc, la boisson nationale par excellence. Les quantités de café que l'Albanais consomme soini surpreaianites : sur ce terrain il bat lo record, même des Turcs. L'homme interrompt ses occupations de quart d heure en quart d'heure pour se r ou-dre à la ,,ka/ana" et y ingurgiter sa tasse de café, _ d'ailleurs minuscule. En moyenne,, 1 ' Albanais prend une trentaine de oes ta«ses par jour où son épouse n'en fait i>as un usage moins copieux. Seulement, c'est chez eile qu'elle prend ses trente tasses; jamais, au gianxl ;ainais, à la „kafana". Le mari, en règle générale, aime sincèrement sa femme. Il la couvre de bijtoux artistiquement travaillés dans le genre vénitien : ce sont surtout des parures d'argent et d'ambre combinés. La rnèrtf consacre tous 6es soins à ses enfants. Ses filles restent sous sa domination jusqu'à leur ma». riage. Les formalités et les rites du mariage albanais sont extrêmement curieux. Noua en reparlerons un do ces jours. Dès l'âge de six ans commence pour les fit s l'éducation par le père, qui les entraîne à l'éqiiïtation et surtout au tir. Tout jouaies, ils boivent efc fument comme des grands. Déjà à huit, neuf ans, ce sont do petits hommes roulant la cigarette avec une rare dex'bérité; ils sont munis toujours de kilme et do pap'ei-. D'une seule m on ih roulent ha cigarette dans leur poclie, d'où il* la sortent toute préparée. Deux de ces petits jaunes gens qui aa renooat^eufc où so quittant ne tondent pas la main :j ils écharjççefn^ une cigarette : c'est leur mar.i.Vre do se saluer. Ils s'appellent l'un l'autre du prénom do leur père, jamais de leur nom de famille; parfais iLs ajoutent le nom de la tribu.' D'ailleurs, les noms do famiUe ne sont en asage que pour les descendante d'hommes célébrés. Si dans le passé un ,,}ia<.,;.i Beg" iv'.'St parti cul ibvGenent disttaçue, les Lis, potiis-fils et nriû(*^p^iu-LAs gô- nom. me^ont; „„Hafisan B ego vie". La formalité de la présentation se bosnd d'habitude à l'échanp^ de la ci «i, ; >e.tto. Pourvu que l'on ne soit pas pris pour un ,,Arnauto", tout va bien. Fi, par c-cnhye. l'on désigne les gens du nom de .,S!tij)o-tares", leur vanité est oemplàtament sàfes-faite. Les ,,Skipetares" sont les ,.Pils de la montage", les enfants du y aman tique désert rocheux. Quand ils se donnent un nom de Camille, celui-ci 6e rapporte toujours aux faucons et aux aigles, aux guerriers ci aux héros» SUR MER Loudï'es. 18 mars ; Lloyds annonce que, près de l'île cb Valoiicia, au sud do i'iriandq, la navire ,,Wiilie'' a coulé hier. L'étjuipage a été sauvé. Vienne. 1S • Le 18 mars, daus* la matinée, le Jiaxii'e-hôpi.al „Elektra", de la Croix-Jion g eau t ri -chienne, a été torpillé par un sous-marin onnomi, au moment où il se rendait du nord de ^Adriatique au sud de la DaLmat&e. Le naviie a été renfloué. Un matelot, s est noyé et deux infirmières ont été blessées. Il n'y a pas eu d'autres victimes. L'„Elektra;' avait été signalé comme navire-hôpital et était pourvu do tous les signes dislinctifs prescrits. Nowr-Vm^c. 18 moxa . Le vapeiu- américain „Kanawha", jaugeant 2,182 tonnes brutes, qui se rendait de Newport-News à Rio-do-Janeiro, s'est éciioui près dq Chalestone. Sept personnes manquent à l'appel. Mabnd, ia mars : nouveau oarrago ae mines auomano, placé sur lo Sund inférieur, n'interrompt pas la navigation; les bitteaux qui passent doivent simplement provenir les navires de garde qui croisant des deux côt's du oordon de mines. Deux vapeurs suédois, le ,, Soddans v e r igr^' ' et. le ,,NordanskjoLd'', ont été amenés à âwinemiinde. Un grand noml>re de mines flottantes dérivent dans la mer du Nord. Bergen, 19 mars î une partie de l'équipage du vapeur russe „Noiraja Slaboda" a été débarquée à Bergen. Les matelots racontent que lo vapeur, (lui so rendait de New-York à Londtes, a été arrêté, lo 1er mars, à 4 heures du matin, par un sous-marin, qui a tiré deux coups de canon sur lo bâtiment. La proue a été fortement avariée et le vapeur a commencé à sombrer. Un steamer qui passait à proximité a accueilli les survivants. Le capitaine, une femme, deux enfants et) onze marins ont péri. Londres. 19 mars : Lloyds annoncj que le vapeur japonais ,,Hokoku Maru", jaugeant 5,038 tonnes, est définhiveanent condidéré comme perdu. Il avait quitté les Indes pour se rendre en Irlande lo 2o décembre dernier. Londres, 19 mars : Le Gchooner anglais „Emilio" est perdu1. Le vapeur anglais „Goodwin;' ei le sclioo-ner ..BoStV' ont omilé. ! T 1Q mni'a . Le vapeur américain „Motani", jaugeant 2,730 tonnes, le vapeur italien „Fora", jau-i;e:mt 946 tonnes, et le vapeur anglais jjliiUjj Varra" se sont échoué. - / DÉPÊCHES DIVERSES mn.r« . I Conformément au décret du gouvernerai^ général en Belgique, interdisant la pub>ioa-l tion d imprimés sans autorisation de lai censure, une instruction a été ouverte cou-| Ira l'imprimeur de la clcente Ie«a.*o pasto-3 fraie du cardinal Mercier. L'imprimeur cjf Quatre do ses etuployés ont été arrêts. / Paris, 18 mtfw'"j vj „noamie jMiouaiuo" ep- r„uîiuvre ' reparaissent depuis le 13 courant. Par. contre, l'„Eclair", de M. Ernest Judet* a été sus-uendu pour quatre .ioura. Paria 17 mars • Le „Temps" annonce que le général Gal-j ! liéni subira prochainement une opération. I Paris, 17 mars : Le „Temp6" emprunte à la ,,Gazette des Ardennes'' les détails suivants au sujet d la mort du colonel. Driant- Ce3 détails cnjt été donnés par des prisonniers de guexr ; apparœmant aux 56e et 59e chasseurs : j — Au moment où le colonel '>nint, at> fcours tic la retraite sur l)o village de l'eau 'moût-, avait dépassé le point de croissemeu jde routes, il s'écroula tout à coup en s'é-\ criant : „0h ! mon Dieu I". Son cri fut • entendu par le sergent C... et par lo méde pin B..., qui constata que lo ©olonel avait la tempe fracassée par une balle. Il vomis l^ait le sang à flots. Son corps resta à la |ilaee où il était toml>é. Lorsque les Alle-anands s'approchèrent, lo sergent O... appela incore le colonel, mais ©e dernier ho rô* bondit plus. Il était mort." * Londres, tf) mars : Avajit.-hiar, à la Chambre des Corammnes, M. Teùnanfc a déclaré qu'il ne pouvait pas prendie rengagement que des jeunes geus de moins de 19 ans ne seraient pas envoyés au front. En tout cas, pour le moment, on n'enrôle dans l'armée quo des hommes ayast ..7..-, 1» ^^ tPr«n&vp. 1R mars : En Savoie et en Haute-Savoie, les autorités militaires françaises ont commencé à réquisitionner des stocks de vin pour l'armée. Berlra, .16 mars : La légation chinoise à Berlin a reçu lo téiçgrammo suivant cfe Pékin, en <Me du 13 mar^ : „ — L"a]>r*- une ir forma ften t?e Ta province de .-vijtscîiuanv, la vil'ie do î&snc&i-sh.i^n a été reccR^ui'^e. Les réboîle» se mnt e 'i«is d':; la directioa de Tschan^'nûi. Tvn m âme tem-ps, les troupes du général Liut-seneos ont combattu avec succès p-rs de TattïUeo, dr.ns la même province ; elles fc son* emyxiroes d'un important matériel dte guerre. Les reZ*£les ont été rejeté» des deurc rives du Min sripérieu*. De la ptrovÂi«e d^Hunan, on eiifiaaie succès des troupes gouvernementales obtenus les 8 et 9 mars près de Nuluaw*. Le« i taaapm& avane-ent vers la provmco COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aiiemanda iBorlin, 19 mars. — Officiel de ce midi : Tliéâtre de la guerre à l'Ouest. Au nord-est de Vermellos —- au sud du "" eanai d'à La/Basséa—après une préparation ci'ficaco d'artillerie et apretS avoir f.it sàu-J Den- avec succès cinq mines-, noi^. avons ic-1 pris aux An^lau les pttks aviuifâgèa qu iis ° s-etaîonti attribués lo 'J mars dernier dans les combats de mines. Des* troup s qui t.c-1 * paient le» endroits où se sont produites les explosions et qui ont ét"> en granue ' ensevelies, nous avons faij prisonniers 30 ' sur vivants. Des contre-attaques anglaises ont échoué. La ville do Lens a de nouveau essuyé I53 feu des canons anglais de gros duiore. TanadtS quo la journée d hier - s est écou-j léo sans événement spécial sur la rive . gauche da la Meuse, des tenLrtîves d'aSÇb^ quea des Français contre lo Moit-llomme et . à Pest de oetïo position ont été étouffees ce matin dans leeuf. , Sur la rive droite de la Meus., l'activité 5 do l'artâUierie a aottfnî par moments une vio* - lence très forte. En m&ne ternp^;, ck-s eatps j à corps, qui ne sont pas encore tormiués, 1 engagés, à plusieurs «aKlrûts, pour la possession d'ouvrages do défense isolés ' établis an sud du fort de Douaumont et à i l'ouest du village de Vauxl J Près do la maison forestière do Thiavilto, au nord-est de 'Badonvitler, les Français ont été rejetés, hier, par im détachement allemand, hors de la position que nous leur e avions abandonnée le 4 mars dvrnier. Après " avoir détruit les abris ennemis et avoir ait ' il pirisonnieis, nos hommes sont rentrés 1 dans leurs tranchées. Des deux côt-js, les aviateurs se sont mon-s t^':s très ac^îs; ils " onï.'^air do noinî^enpos e rpMmnaissances et entrepris de nombreuses r attaques. ■* ! Nos avions ont attaqué les installations " tes chemins de for sur les lignes de Cler-0 nnont-Verdun et d'Epinal-Lure-Vésoul, ainsi fqu'au sud de Dijon. \ Des avia/eurs ennemis ont lancé des bom-. i bes d>r Metz et ont blessé 3 civils. t Dans lo voisinage immédiat de Mulhouse, L [au eours d'un combat aérien, 4 aviateurs L {faisant partie d'une escadrille française qui Jlattaxiuarj Mulhouse et Habsl.eim ont éto des-îcondus. Les aviateurs sont morts. À JVlul-Ihouse, l'attaque aérienne a coûté la vie à !J7 habitants; 13 autres ont été blessés. A . ÎLûibslieiùi, un soldat a été tué. Théûitro de la guerre à l'Est. Les attaques russes auxquelles nous nous" L a?tosrIions, ont été entreprises avec uno i ;; grande violence sur 1 1 (front qui s'étend du â iao dé Drysv/jaty à Pos'tnwy et des deux; côtés du lac de Narocz. Sur tous les-poimy. l'ennemi a. été nettement repoussé ei> a su: i ; dos portes extràordinai'roment fortes, Devant^ nos posrBoas d^s deux côtés' " du- do.'i Narocz seul, nous avons comptô ca-i Idavros russes. Nos propres portés sont très minimes. ^ Au sud du Lac de Wdsxniew, les duels d'artillerie sont devenus plus violents. Théâtre de la gueri"e dans les -Balkans. La situation est généralement inchangée, 'i Dans la nuit du 18 mars, un do nos dirigeables a attaqué les troupes de l'Entente / Berlin, 18 mars. — Officiel : / 1^0 cfoparpement neerianaais de la marine vient dia publier un communiqué officiel relatif à la perte du vapeur „Tubaniia". Se basant sur les déclarations faites sous la Ifoi du serment par le premier ofiicisr, lo quatrième officier et l'homme de vi^ia du vapeur, il déclare qu'on aurait vu nettement le sillage d'une torplillo. A co sujet, nous affirmons qu'il ne peut être question en l'occurrence d'un sous-marin allemand. En outre, comme l'endroit où le ,,Tu-bantia" slest perdu est distant de moins do 30 mililos marins do la côto hollandaise et : qu'il so trouve, par suite, dans la zone déclarée non dangereuse pour la navigation par l'avis officiel du 4 février 1919, nouB pouvons également affirmer que des mines allemandes n'ont pas été placées à cet en- Vionne, 19 mars. —1 Officiel d'hier : Fronts russe et du Sud-Est. Bien de nouveau. F rnn h \ fzfcî ip-n. Iliér, Sur l'Isonzo inférieur,, pas d'action, sauf dans la région de <Selz, où quelques faibles groupes italiens ont esquissé des at taques qui n'oub çu franchir nos obstacles. Les luttes d'artillerie et les combats à l'aide de lance-bombes et de grenades à main sont également restés dans les limites ordinaires. D'autant plus vivo a été l'activité des deux artilleries, dans la région de Tolmeim ot do .Fli&eh, ainsi que dans le secteur de Fella. Dans la partie nord de la tôte de pont de Tolmcin, nos troupes ont attaqué et enlevé la position ennemie, faisant prisonniers 449 Italiens, don» IG officiers., et capturant 3 mitrailleuses et 1 lance-bombes. Sur le front du Tvrol, canonnades modérées dans la région du monte Piano, du eol .1-î T .'i r, .i nh rir»Aa Tî^vo: On .Tmlimi pÎo Constintinople, 18 mars. — Officiel du quai-tler général : Aucune nouvelle importante n'est çafve- mis\ ,lûo Miravc €00 Tlla Constantinoplo, 19 mars. — Officiel du quartier général : Aujx Dardanelles, le 17 mars, un croiseur a, sans effet, canonné les environs do Teko ©urim et de Beyaz Tepe. Deux avions, qui survolaient la presqu'île de Cî:»t_ lipoli, ont été attaqués, à coups de mitrailleuse, par un de nos avions de combat, qui les obligea à atterrir. Sur le froo4 du Caucase, à la suite d'un# tonfrfr-îtfteçtw fa.it* fftft uotr« ail# Inous avons, lo 16 mars, capturé de nom-bieux objets d'équipement. Pas d'autres nouvelles à signaler. Communiqués des armées alliées Londres, 17 mars. — Officiel du quartier général britannique : Importante activité do l'arâiierie au sud ei au nord-os t de L002&. Fou récîrnojuo plus faible au sud-est rVV,.,-c* Borne, 17 mars. — Officiel du grand quartier général : Dans la nuit du 16 mars, des détache-monts d'infanterio ennemis, appuyés par l'ar-tiUerie autriq'iiemne, ont tenté d attwjuer no4 positions au sud-esrt de Rovoreto et dans la vallco de Sugana. Ils ont été repoussas par le feu de nos tirailleurs et par quelques splves de notna artillerie. * Dans-la région de Togana (Boite'i, malgré les candi dons climatrériques dé tivo râbles, nous avons occupé les positions do FoceUav, do Fontana et do Negra, entre la ' première et la deuxième cime du massif, à uno hauteur de 2,583 mètres. Uno tentative d'attaque faite à 1 improviste par 1 ememi, a été rehaussée. Dans ia vallée de Fella, un fou ef'ic \c$ do nofero artillerie a réduit au silence des canons autrichiens qui étaient postés à pro ximité du fort de Hensel. L«3 long du front de l'Isouzo, pendant la journée d'hier, activité constante de notre aptilleria et de notro infanterie, qui a efficacement jeté des bombes contre les lignes ennemies. Un do nos détachements a fait un coup do main Contre une tranchée établie à l'est de Petoano (mrxnte San Michèle) ; il s'est emparé do fusils, do munitions et de boucliers.**♦ Pétrograd, 17 mars. — Officiel du grandi état-major général : Notre artillerie a efficacement bombardé des camps ennemis étahl:s au sud-est d'Uxi-kull et près do Tomsdorff. Dans la région de Dwinsk, notro art'lle-rie a dispersé une colonne ennemie on marche au sud-ouest du village de Carbunowka» Dépêches Diverses Pétroamd, 18 mars : v Le ,,Kusskoje Slovo" annonce qu'à la llkmma de l'Empire, on a posé uue question au gouvernenieiit au sujet de la ferme-ttHO des Usines Poutilow etJ des tioublel qa^retie fermeture a amenés. I (RnriP-r^îm fnia 17 tnn.ra • | Un décret vient d'interdira l'exportai ion |dee marekandis.'s suivantes : vols. Ile, \ i nde i d'élan, okocolat, cacao sous to\.t,;o sos for-| mes, poivra, sulfate de fer et enitfons 05 1 f.ntrm. 1* * Copenhague, 17 mars : Entre le miaistre de 1 rance a Copenha-guo, agissant au nom de son gouvernement, d'une part, et le Comité de la Sociac des grossistes et le Consjil de 1 industrie, d'autre part, a été conclu aujourd hui un accord concernant les relations commerciales futuiea entre la France et le Danemark. Cette convention reposa sur les mômes bases que cilles sur losquiÉles est établi l'accord anglo-danois du 19 novembre 1915. IBerne, 18 mars : jLa Suisse a réduit à 1 kilo la quantité irfiximunn de chocolat qui peut être exportée linr Amont. TP.r»rrii« 1 Q tvi o val • ;On signale de nombreuses avalanobes dans tcjjuto la région des Alpes. fPas moins do six avalanohcs sont descendues entre Mosogno et les Trois-Chapelles. La couche de neig'3 sur la routo cantonala e^sevolio atteint, à certains endroits, une épaisseur do vingt mètres. Les communications téléphoniques et télégraphiques avec Locarno sont interrompues. Entre Linoscio et Cerenfcino, de nombreuses -avadanches ont dévalé également. Après plusieurs jours de travail, lo service direct a pu être rétabli sur la ligne Looarno-Bijnasco.D 'immenses avalanches sont tombées également pris du Sâmplon et dans la vallée d* Lotschen. Elles ont causé des dégâts considérables. Do nombreuses communication* téléphoniques et télégraphiques sont inteiv * fînnève. 18 mars : MM. Rocher, docteur à Genève, et Ver-net, dociour à Lausanne, accompagnés _ par le major Talayrace, ont visiti les prisonniers do guerro allemands internés au camp do Buedakasit, en Tunisie. L ageiiCe Ilavas annonce qu'ils ont constaté quo les prisonniers sont bien soignés et que leur état général est satisfaisant. Les médecins sont re- A _ .\ /T „ 1 T) «,.1 ; ^ iQ „r. . Aux travaux de aonstructaon au ouemin de fer rapide de Go5uud-»Brunnen>-Neuli6ln, un accident d'une certaine gravité s'est produit. Dans le tunnel déjà achevé au-de«sona de la Spr^e, près du pont cte Jannovritfc4® tunnel s est écroulé sur une largeur de plusieurs mètres et l'eau de la rivièr# a'esé répandee dans le tanneL lies d^àts *out T m ™r>-a . Hier, à La côfe orientale de VEeos««, doias: Soutenants aviateurs sont tombés et «g sont mortellement blessés. A ileaden, tin élève-aviateur a fait uno iihulâ r»> a*/>cl fn'é * * D/ilw/Nrt-wrwl tft mo.ra • La biiïH ciroule quo d'iaipoi tîntes modi-fioations sont imminente» dnna to Cabinet. On parle ea prïmier lieu du départ de M.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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