La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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08 January 1915
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s.n. 1915, 08 January. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hh6c24s452/
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Vendredi 8 Janvier 1915 N°-63 Vendredi 8 Janvier 1Q1F> LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Bureaux : de iO à 12 ei de 15 à J7 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES ILa pelita ligua. : fr. 0.40 Réclame avant les annonces ..... 1.00 Corps du journal 2.00 Nécrologie ... fi-0° LA GUERRE 15Sra" jour de guers4© Lea "derniers communiqués relatifs à la guen dxna l'Ouest avaient mis particulièrement en lumic te l'activité (les belligérants dans la Haute-Alsace Tout à fait à l'autre extrémité du front de hatailk le Alliés viennent également de se « remuer » vaatage. Ils signalent en effet une avance d leur infanterie idans les dunes de Nieuport, en dép: des intempéries qui y ont mis le terrain dans un éta dont les nombreux fidèles de cette pittoresque t< pion se font aisément une idée. De même, près d Saint-Georges ils notent des progrès sur différai! painia. D'après leurs indications un dévelof pement des opérations paraît logique dans les env rocs de Nieuport, où ils déclarent que leur situatjo: estt très favorable en raison de la coopération, déso: ; mais possible de l'artillerie de la flotte anglaise 3vc les batteries installées entre Nieuport et le littijr; ainsi qu'au nord et à l'est de Saint-Georges. Les correspondants militaires allemands sont d'u ; tvis absolument opposé. Selon eux, l'inondatio» v Continuer à empêcher toutes combinaisons stratèg: s ques d'envergure de se poursuivre dans l'extrêm nord-ouest de la Flandre, et spécialement dans oett région de Saint-Georges qu'ils considèrent, étâr drainé qu'elle est quasi complètement sous eau, oorr me totalement dénuée d'intérêt pour la suite de | opérations militaires. Aux événements de désmontïc • le bien fondé de l'une ou de l'autre de ces deux op mous contradictoires. Au surplus, ce n'est pas à b'ref délai qu'il f-âu escompter cette démonstration. Ce qui se passe e ; Haute-Alsace, autour de cette fameuse position str; f tégique installée à une altitude de 425 mètres dor nous disions hier ne pas discerner finalement leqifc des deux belligérants la tenait en son pouvoir, ê & est égard tout à fait significatif. Depuis la Noe ii l'on tient compte de la dépêche de Berlin du qui nous est parvenue hier en dernière heure et 1 déclare à nouveau réoccupée par les Allemands, 1< Français l'ont par trois fois conquise et reperdu* La dépêche ajoute même qu'ils n'ont plus risqué d nouvelle tentative pour s'en assurer la possession cette assertion toutefois ne permet pas de pense qu'ils aient définitivement renoncé à poursuivre cett reprise, qui semble indispensable à la consolidatio dà progrès qu'ils ont faits dans la région. En dehors de 1''activité relative qui règne, co-mm on vient de le voir, à ses deux extrémités, les ctpi tarions sur toute l'étendue du front franco-belge re: tent languissantes. Le temps déprimant qui persist depuis de longues semaines suffit amplement à l'ex pliquer : la pluie — cette pluie sempiternelle et haïs sable ! •— rend trop pénible la situation des troupe fcffectées à la garde des tranchées et autres ouvrage de campagne, pour qu'il puisse être question de leu demander de fournir l'effort épuisant qu'il faudrai pour entamer uae action résolument offensive. * * * Tout pareillement sur le théâtre de la guerre dar l'Est, les intempéries nuisent au développement d< opérations. Alors qu'on s'attendait à les voir pre <£re une allure décisive, elles menacent de se tran former, à tout le moins dans certaines régions, < raw guerre de tranchées pareille à celle qui sé-s dans l'Ouest. Le secteur situé à l'est de la Bzura de la Rawka supérieure s'y prêterait notamment f< bien, sillonné qu'il est par nombre de petits coi : d'eau dont les berges sont les assises toutes faites 1 «olides positions de campagne. C'est une des r i sons par lesquelles s'expliquent le mieux : modifications insignifiantes de la situation i s pective des belligérants dans cette région. La d< si (roation par les derniers communiqués, des locali é âéoommées Kosslow-Biskopi, Borzymow et Hun ii i— respectivement situées à 5 kilomètres au sud-ou s de Sochazew, à 4 kilomètres au nord de BolimOv et à 18 kilomètres à l'est de Lowicz — montre ç effet que les hostilités continuent à se dérouler sà un terrain qui est, à très peu de chose près, le mênï que celui que nous avions antérieurement délimité Seul le fait que les Allemands ont atteint li secteur de Sucha pourrait avoir une significatioi «utoement sérieuse que les lents progrès que se bor nent à annoncer les dernières dépêches officielles Encore voulons-nous nous garder d'émettre une ap prédation à cet égard avant d'être édifié sur l'em placement exact de ce secteur. A cette réserve près, il est permis de dire que 1s résistance des Russes continue à s'affirmer, ci>mm< aussi, plus au sud, à l'est de la Pilica et sur là riv< droite de la Nida, où aucun changement n'est sur venu. Il en est de même en Galicie, où les Autrichien: et les Russes restent en présence sur la Du::n *îet in (érieure, ainsi que dans la région des Carpathe^ en TÎronnant Gorlice. En ce qui concerne la guerre dan: ies défilés des Carpathes, Pétrograd signale \d< nouveau un succès russe au col d'Uszok. Nous avions il y a quelque temps émis à ce sujfl l'opinion qu'il ne fallait attachar qu'une important secondaire aux opérations poursuivies par les Rus ks dans les défilés. Dans la suite, leur opiniâtretf *insi que le renforcement constant des divisions s® c^ui harcèlent le territoire hongrois avait fini riai modifier quelque peûnotre sentiment.Or,voici qu'ijn; «iépêche de Vienne représente aujourd'hui les deriiè 03 entrepiiLses russes dans cette région comme fae; opérations de peu d'envergure, se déroulant <fan: <fes vallées solitaires et très éloignées les unesfde: wtrcs. En Bukovine, où nous avons Vu hier que les R«sse; fet occupé les dernières localités situées près c|e h frontière roumaine, rien de nouveau n'est annoncé ^ n'est du reste pas à raison de leur intérêt Juliette — lequel nous paraît très relatif — que êou: gênons sur cette occupation du territoire frontière i» la Bukovine, mais bien à cause de la significafiar: Politique toute spéciale qu'y attache la presse ciffi- Ccuse des puissances de la Triple Entente. • * * 9 est l'état-major rtisse de l'armée du Caucase fournît aujourd'hui l'événement marqu'an! ®SQt nos chroniques journalières sont depuis long-^nps sevrées. Pétrograd. ne nous annonce en effel moins qu'une victoire écrasante : les Russes au-défait deux corps d'armée tincs, dont l'un ®5J.t été fait entièrement prisonnier. Nous avons dit déjà le compte qu'il faut tenir de l'exagération souv^it... orientale des communiqués russes et turcs relatifs à la guerre dans le Caucase. Cette fois cependant il semble que la situation militaire en Caucasie exposée hier ici mémo se trouve quand même bien modifiée, à tou-t le moins dans la région de Sa-rikamysch. - l — ++ ^ La neutralité sutsso'x l Lô € Petit Parisien » publie cïea déclarations faites à e son envoyé spécial à Berne, par M. Hoffmann, prési-■t Sx 1f£rtanfc et ministre des affaires-étrangères--do la République helvétique. En voici quelques passages : omisse entend rester absolument neutre dans le conflits aettoel : le meilleur gage dé sa bonne foi est e son interet même. Vouloir favoriser de quelque façon s que ce soit un belligérant au détriment des autres, ce serait aller au-devant d'une vassalité que nous repoussons de toutes nos forces. L Ceci dit, il importe de définir exactement lies droits -1 f i « ^'^n informer avec précision les esprits "■ mai avé^KsrEtre neutre ne signifie ^>as : ne rien faire; c la neutralité n'est pas une abdication et une nation 1 Jfutre n est pa« tenue au suicide. Rester neutre doit être entendu : ne faxûnser aucun belligérant, appliquer aux uns et aux autres les mêmes lois et les mêmes pro-q cedéis: - ai S\f" expose ensuite que la neutralité n'em- j peene pas un Etat de fournir même dix matériel de jj guerre a un belligérant^ à condition de traiter les autres - exactetoént sur le même pied, et il poursuit) : e Je n ignore pas qu^il s'est créé en France une légende t qui reproche à notre pays d'avoir favorisé le ravitaille-_ ment de 1 Allemagne, particulièrement <&n blé, en accor-dant sur notre territoire le transit de wagons de blé à destination de l'Allemagne et en provenance d'Italie. r . * J'6 suis1 obligé de vous dire que les règles du droit in--j pernational et les traités -de commerce que nous avons ~ avec 1 Italie et avec T All emagne ne nous permettaient l Pas de nous opposer à ce transit. neu- < tre, n a pas à Se préoccuper d© la nature des marchandises qui traversent son territoire en wagons plombés l- et elle n a sur ce point aucun contrôle à exercer, t Loin d'envoyer du blé en Allemagne, nous avons tou-,] tes les peines du monde à nous en procurer nous-mê-mes..., terminant, je tiens à protester de la façon la plus ' énergique contre toute insinuation tendant à faire de la b police baloise l'auxiliaire ou la collaboratrice de la po-a lice allemande. Un pays qui renoncerait ainsi à une 'S de son autorité abdiquerait du même coup sa »! liberté, et nous estimons en Suisse que la- liberté est le "> premier de tous les biens. » e ..J-^>!LU^re Partj M. Eofmann a fait d'intéressantes con-ndences au correspondant bernois du « Corriere deEa Sera ». e II a démenti catégoriquement le bruit d'un accord se-ti cret qui aurait été conclu entre la Suisse et l'Autriche-Hongne. Le peuple cuisse a toujours maintenu stricte-e ment sa neutralité, qui e-st garante de son indépendance. D ailleurs, en 1907., l'armée suisse a été renforcée uniquement pour pouvoir défendre l'indépendance du pays. En ce moment, les Suisses acceptent e sans murmures l'augmentation des impôts qui leur est _ împosée pour couvrir le déficit budgétaire de 200 mil-lions qui existe et, si cela devenait nécessaire, ils sup-porteraient de plus lourdes charges encore. s\ y, — [ Xi 4S visage de sphinx „ f Extrait de la « Gazette do Francfort > ; X^-X^alie entre dans la nouvelle année avec un visage 5 de spmnî. Il est difficile pour le moment de lever son 5 masque; cependant, il semble que, prise dans ses gran-,- des lignes, la politique italienne a comme but de sortir de la crise dans laquelle l'a jetée la guerre actuelle, crise que la déclaration de neutralité n'a fait qu'affir-1 mer. L'Italie_ ne saurait avoir une même conception t de la neutralité que les pays scandinaves et l'Espagne, t pour peu qu'elle ne veuille pas s'arrêter à mi-chemin t dans sa marche ascendante. Pour le moment, on discute en Italie comme à l'étranger la question de savoir 3 S1 la peut donner les résultats nécessaires à î son de'vSffippëment, ou si cette nation, si elle ne veut - pas être'reduite à l'impuissance, ne sera pas obligée 5 de passer à l'action. L© Parlement italien est convoqué pour le 18 février.S Cette date coïneme à peu près avec le moment où sa p r ép £ur a 11o n.. ,id il it air e sera terminée, préparation qui 5 est le seul put néttemëïit affirmé par l'Italie, i Quelle détermination prendra^elle alors? Telle est [. la question qui se pose. Des intérêts sont en lutte avec des désirs, des désars avec des scrupules. Lesquels l'emporteront? L'étranger ne saurait guère avoir une in-1 fluence sur la réponse à cette question autrement que r par les victoires de ses armées. ; Ou bien la djplomatie réussira-t-elle encore à indiquer quel chemm il faut suivre 1 ; : — —,——— ! les prisoBaisrs français ei Allemagne M. Gustave Atlorr, pxésidçnt d© la Croix Eotug& inter-. naitionale, s. réuni see SOO collaborabeups die Agence des prisonniers de guerre de Genève et leur a fait rane oonfé-t reooo dru pius haut intérêt. U y a parlé spécialement do ses récents voyages en France et en Allemagne. - La partie la plu» intéressante de la causerie de M. : Gustave Ador avait trait à la visite qu'il a faite en Alle- - magne, avec le docteur Ferrière^ à plueieurs campe die concentration eit à plusieurs fortere«scB où les prison*-niers français sont détenus. L'impression générale a été bonne au sujet des oonddtiono matérielles d'es prisonniers. La nourriture est suffisante. Elle «st la même que pour les soldats allemands. Quant aux conditions morales des prisonniers elles diffèrent beaueo-up suivant les localités. Chose singulière', en Allemagne il n'y a pas encore, de règlement général. Le commandant de chaqiïe camp fait ce qu'il veut. Les priscunniers se louent" !>ea::e'oav du coilj- ' manésnfirftWch, au camp de Torgau. En général, les officiers souffrent die leur inaction. Ils sont soumis à une discipline beaucoup plus stricte qu'en 1870. Ils ne peuvent sortir du oamp .et n'ont parfois qu'un peitifc préau pornr prendre l'air. Il est très difficile de s® procurer une lecture : aucun journal, peu de livres. Mais ce qui est le plus dur pour les officiers et les soldate, c'est de ne pouvoir recevoir des nouvelles détaillées des leurs. Seules de co-urtee cartes avec deis détails insignifiants sont autorisées. Les officieœ supérieurs reçoivent 100 marks par mois, les autres 60, et ils" oh£-45 marks à. pa-ver pour leur pension:. - - .. Les délégués suisee3 ont visité de gTands campa de concentration, en pajitieulier celui de Zo.?sens prtV> de Berlin, où sont détenus 13,000 militaires et 8,000 civils. Ils sont tous logés dana des barsa-quements dont chacun peut contenir 150 à 500 pea-sonnes. L'aménagement est ■ très pratiquiez. Grâce aux doubles parois, le chauffage est très suffisant. La toiture et lets planchera sont bien établis. Au centre du oamp, il y a une cantine où on \ end du tabac, des veteonen '-s enaujds et quel^i i!e,s comestibles. L'usage des boissons alcooliques eet interdit. Entre les baraquements, il existe die larges co-uloirs où on peut se promener. Les soldats travaillent à l'aménagement du camp. M. Gustave Ador est persuadé qtt"en Allemagne com-me^ en France, les prisonniers sont traités avec-iuma-mta. En relevant et en, exagérant certains faits exceptionnels qui peuvent se passer çà et là, la presse ne ferait que rendre pins strictes les mesures prises à l'égard dea prisonniers dan» lea différents Ebat» boili-gérantsi, et pac coaséquant aggray.cj lew £0i\ LES FAITS DU JOUR / / A l'occasion d'u nouvel an, M. Itoifoix Stee^xiann, an-Mien président de la National City Bank, a reminA • ambassadeur de la République française à VWashington, une somme de 500,000 francs, en exprimant le vœu- qu'une moitié de cetB© \ç->mme'"soît* employée en faveur, des victimes de la guerre, à Paris, l'autre moitié devant contribuer à soulager lei"misères dee populations de la France ■septentrionale. On avait annoncé que des troupes allemandes avaient été envoyées à Trente et dans le Tyrol. Cette nouvelle ne repose sur-aucun- fondement. Parmi les .télégrammes reçus des chefs d'Etat à la Maison Blanche, on signal© celui du roi George parlant des «"liens étroits d'amitié et d'intimité qui unissent les i2tats-Unis eSTIa Grandes-Bretagne ». ^Un d'e nos écho© signalait hier l'arrivée à Jérusalem d une division turque de 5,000 hommes commandée par Djemal pacha. Ce dernier a été l'émule et le collaborateur d'En ver pacha -dans les récents incidents qui entraînèrent la Turquie dans le sillage de l'Allemagne. Avaait de devenir, en juin dernier, ministre de la Ha-rine, Djemal avait fait sa carrière dans l'armée de terre. .Breveté d'état-major, il a passé de longues années à fjl^état-major de Macédoine. En 1Ô0S, au moment de la révolution qui amena les Jeunes Turcs au pouvoir, il ; était chef d'état-major attaché à la personne de Haïn pacha. Depuis lors, il fut nommé gouverneur d'Adana et vali de Bagdad. Quand la guerre éclata entre la Turquie et les Alliés balkaniques, Djemal prit le> commandement d'une troupe et se fit remarquer dans sa lutte contre les Bulgares. Il était gouverneur militaire do |Oonstantinople, lorsque Mahmoud Chevket pacha fut Bastsassine ; c'est de cette époque que date son rôle poli-itique.Jusqu'en 1764, époque à laquelle le général anglais Henry Shrapneil, l'inventeur des obus à balles,^ fit exécuter ses premières expériences, on se servait de projectiles creux sphériques remplie de- substances! explosives! Shrapneil, dit « La Nature », eut l'idée d'incorporel, dans les obus des balles sphériques et juste assez de pou- ' dre pour provoquer leur éclatement. Il agglomérait les; balles avec du soufre fondu, en ménageant au-dessus un-certain espace pour recevoir la charge explosive. L'ar-î mée anglaise ne tarda pas à adopter ces obus à balles^ qui présentaient encore bien des imperfections, mais dont les soldats français éprouvèrent néanmoins, pour la première fois1, le® effets meurtriers au cours des campagnes d Espagne et de Portugal. Dans une lettre à a£r John bin^aii-<13 octobre 1808), Wellington atteste efféc-tivement le grand bénéfice que les troupes britanniques retirèrent de l'adoption de ces projectiles dans deiux s com'oats, et il demande que Shrapneil soit amplemelit récompense « de son habileté - h d- la .seienco qu'il ap-dans» le perfectionnement die son invention ». .m iSaturedlement, depuis cette époque, on a grandemenlH perfectionné son invention. Dans les shrapnells du m# 1 de^e le plus récent que tirent les canons français^ Wo I on noie les balles dans la poudre, et o-n additionne (^&le- I ci d une substance spéciale qui évite la rupture d'u corfe de 1 obus au moment du tir. Chaque engin renfermé ] près cle trois ceints balles de douze grammes confec-tionnees a^eo_ du plomb durci à l'antimoine et recevant de la charge intérieure une augmentation de vitesse de cent métrés environ. Le comte Milewksi a décrit, au cours d'une conversation, la misere atroce ^ui sévit parmi la population en J^oloçne russe. Les villageois y meurent littéralement de taim : sur les chemins et dans les habitations abandonnées, on découvre à chaque instant des cadavres de gens morts d inanition^ Une administration civile a été installée dans la par-tie de la Pologne russe occupée par les troupes allemandes. Elle a son -siege à Pdsen. . °n Croit que te rôle important joué par les sous-ma-JTj-W Pr(isenté incitera te Congrès des '^tatS-TJms a vo^ér la construction d'une grande quantité de ces navires. D'autiie part, le nombre des cui-,ser.ait augmenté. Un projet serait' également elâtoore visant 1 augmentation des effectifs de l'armée et ou nombre des canons servant à la défense des côtes. En vertu d'une nouvelle loi qui vient d'être promul-guee*, la liste civile du Sultan a été augmentée et per-tee dorénavant à 240,000 livres turques. En outre le sultan recevra annuellement 50,000 livras pour frais' de représentation. L'héritier du trône jouira d'un apanage de 24,000 livres. . ku^<ii soir, à Cardiff, où 37,000 jeunes gens se sont jusqu a présent enrôles, une réunion a été tenue le soir en plein air. Après' dès "discours patriotiques prononcés par des soldats retour du front, les auditeurs se sont ; rendus au bureau d'enrôlement. Ce bureau étant fermé, un oîhcier s'y mtroduisit en brisant une vitre et, quoique ce fut en pleine nuit, un grand nombre de nouvelles ; recrues s inscrivirent. En Australie, la presse mène campagne en faveur d une augmentation des contingents envoyés en Eu-rope. Les journaux donnent en exemple le Canada qm a deja envoyé 100,000 soldats sur les champs de bataille.Dans un récent communiqué officiel, il a été question d un mortier de bronze. Il s'agit sans doute d'un des mortiers lisses dont on se servait autrefois dans la guerre de forteresses pour lancer des pierres et des gre-nades a très courte distance. Dans les combats qui se livrent aujourd'hui autour des tranchées, il est remis en honneur et rend des services appréciables à côté du lance-mines. / Le « Seieatific Ajnerican » dit que David Williams Ugilvie (de Ualboa) vient d'inventer un nouveau parachute. Il se composerait de deux parachutes reliés entre eux. L'appareil est fixé de façon ingénieuse au vêtement de 1 aviateur ou d© l'aéronaute. Si l'aviateur fait une chuye en tombant la tete la première, le parachute su-pé.rieur se déploie; si l'aviateur tombe les pieds les premiers, le parachute inférieur s'ouvre de lui-même. Une dépêche de Rome annonce comme imminente la nomination., d'un minière .<i|»s Etats-Unis auprès du Saint-Siege. Un grand nombre de mines flottantes ont échoué oes derniers jours sur la côte sud de, la Norvège. Des navires" arrivés dans les ports norvégiens en ont rencontré également en "mer un certain nombre allant à la dérive. Toute la partie de la mer du Nord comprise entre les Hébrides, la Hollande, le Danemark et la Norvège par rait en être infestée : il s'agit vraisemblablement 'de mines arrachées de leur ancrage par les tempêtes qui ont sévi depuis la Noël. permettre aux'réfugiés belges Hollande dé caanger leur argent'Belge *en mbnnaié hollandaise avec ^.cilité et sans être exposés à se voir lésés, et tout en-jfemblepour ^mettre fin à des abus tout en continuant à faire bénéficier les réfugies du plus haut change possible, la Banque Néerlandaise a décidé que l'argent belge Vue sera plus converti en argent hollandais qu'au profit Hes réfugiés munis d'une carte d'identité délivrée par Gomité de l'Union belge, siégeant à Amsterdam. De grandes quantités de charbons sont arrivées en Belgique, où on les a dirigées de Tilburg par Turnhoufc. COMMUNIQUÉS OFFICIELS / Gomnîiïiîïçîîés aiisiaanEls Berlin, 7 janvier (Officiel de ce midi) ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Les Anglais et les Français ont continué La destruction à coups dc canon des localités belges et françaises à l'arrière dé" notre front. Au nord d'Arras des combats violents se livrent encore pour La possession des tranchées prises d'assaut par nous hier. Dans la partie ouest de l'Argonne nos troupes ont pris une nouvelle avance. L'attaque entreprise le 5 janvier dans la partie est de l'Argonne, au bois de Courte Causse, est arrivée jusque dans nos tranchées, mais l'ennemi a été rejeté hors 'de nos positions Stur toute la ligne avec de très fortes pertes. Nos pertes sont proportionnellement minimes. A 1^ouest de Ceraay, les Français ont essayé hier soir cie reoccuper la hauteur de 425 mètres. Leurs attaques se sont brisées contre notre feu et la hauteur est restée en nos mains. Théâtre de la guerre à l'Est. — Dans l'Est, au-fcun changement. La continuation des opérations a souffert diu temps, qui est extraordinairement défavorable. Magré cela, nos attaques ont progressé lentement.* * * Vienne, 7 janvier (Officiel d'hier) : Les combats qui se sont déroulés depuis plusieurs mois avec des succès variables dans les Carpathes continuent. Ils se caractérisent comme une entreprise de petite envergure dans des vallées solitaires souvent très éloignées les unes des autres. Ces derniers jours, renforcé par l'arrivée de nouvelles troupes, l'ennemi a essayé de gagner du terrain dons les vallées de divers cours d'eau. A l'ouest du col d'Uszok et dans la chaîne orientale des monts Beskide, le calme a régné. Sur le front au nord et au sud de la VistuLe il y a eu hier un combat d'artillerie. *** Const an t inop le, 6 janvier ( Officiel) : Un journal étranger publie La nouvelle que Djemal Pacha a été assassiné. L'Agence Ottomane est a^grisée à -démentir formellement cette nouvelle. ^Bruxellefî. 7 janvier : La noû/vell.ei répandue par la presse étrangère qu^ le cardinal Mercier, archevêque de M-alines, serait sur-.ved&>'"ti?riI-S^oirpSîâîs àcaîUSô d'une lettre pastorale pu- tsbliée par lui ou qu'il aurait été arrêté est «absolument ausse. Une autre' affirmation disant que des prêtres bel^' ?es auraient été arrêtés pour avoir lu et répandu lettre pastorale est également iiic-xacte. pv»-g CâQimsniqaés das armées apéss Paris, 5 janvier (Communiqué officiel de io heures) : Malgré le mauvais état du terrain et les difficultés qui en résultent, notre infanterie a fait des progrès le long des dunes voisines de Nieuport. Dans la région de Saint-Georges nous avons gagné, sur différents points, 200, 300 et 500 mètres de terrain, et nous nous sommes emparés de maisons et de tranchées. En plusieurs endroits, l'artillerie belge a réduit les batteries allemandes au silence. Dans la région de Notre-Dame de Lorette, à l'ouest de Lens, nous avons arrêté entièrement le travail de sape de l'ennemi, grâce à nos mortiers et à nos grenades. Dans le voisinage de la route de Lille, les Allemands ont fait sauter et pris une de nos tranchées, mais une contre-attaque nous en a de nouveau rendus maîtres immédiatement. De l'Oise aux Vosges aucune action d'infanterie n'est à signaler. Dans la région de Craonne et de Reims un violent combat d'artillerie a eu lieu. Nos batteries ont bombardé avec succès les positions ennemies dans la vallée de la Suippe, ainsi que dans la région de Perthes et de Beauséjour. Il en a été de même en Argonne et sur les Hauts de Meuse. En Alsace, au sud-est du col du Bonhomme, nous sommes entrés dans le hameau, de Creux-Argent (2 kilomètres à l'ouest d'Orley) et nous nous y éta- j blissons. Les succès obtenus sur la route de Thann r a Cernay par nos troupes ont été maintenus jusqu'au ■ point situé à 1 kilomètre à l'est de Thann-le-Vieux, •' et le feu de notre artillerie lourde, à deux kilomètre^ à l'est de Burnhaupt-le-Haut, a réduit celui de l'ennemi au silence. * * # Paris, 5 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : La rouit dernière, nos troupes se sont emparées d'une carrière à la jonction des routes de Saint-Mi-hiel a Rouvroy et de Saint-Miihiel à Maizey, ainsi que de quelques tranchées voisines. Aucune autre opération n'est signalée. Le temps continue à être très mauvais, la pluie tombe sans cesse. * * # Londres, 5 janvier : L'Agence Reuter annonce officiellement que l'Allemagne a accepté la proposition de l'Angleterre visant l'échange des prisonniers qui ne sont plus en état de porter les armes. * * * Pécrograd, 5 janvier (Communiqué officiel dw grand état-major général) : Sur la rive gauche de la Vistule, les combats d'artillerie et d'infanterie ont continué pendant toute la journée du 4. Des combats ont été livrés à différents endroits au sud de Borzinow. La situation ne s'est pas modifiée en Galicie. Dans le col d'Uzsok, notre cavalerie, malgré les rafales de neige dans des passages de montagne-presque inaccessibles, a attaqué les Autrichiens sur le flanc et dans le dos. Pctrograd, 5 janvier. (CommtiKhfué officiel ' l'état-major de l'armée du Caucasg^i, Nos troupes ont obtenu un^^rty^g^Yiçtç^re contre les Turcs hier soir. Nous aVéîtâ'Bâ'tîr â'Saryka- ' mysch deux corps d'armée dont un a été fait entièrement prisonnier. —<K— Dépêchas diversss Capetown, 5 janvier : Deux aviateurs allemands ont survolé le camp aiL-glais près de Luderitzbucht. Ils y ont jeté des bombes sans résultat. T j * * * Londres, 5 janvier : Le bureau de la Presse annonce que le chef rebell«- i sud-africain bien connu Pienaar a été fait prisonnier / av11 de_Be,s~jpartisans à Sakwaka, dans le Bechuana^ S land. lies insurgés n'ont opposé aucune résistance, jj * * # Rio-de-Janeiro, 5 janvier : Un ^paquebot.allemand ayant quitté subrepticement le port de T.ernambuco, le gouvernement fédéral brési- . lien a révoqué Wr^pn^nKW Un conseil I d enquête va instruire oe cas de rupture de neutralité. r i . * * * ixmdres, 5 janvier : . . .. . On mande de Rome que le gouvernement italien est fermement décide a s'en tenir, en fait de démonstration devant Durazzo, à l'envoi de ses navires de guerre. 11 est convaincu que les intérêts italiens en Adriatique sont suffisamment protégés par l'occupation de Valona et qn il n existe aucune raison capable de justifier un débarquement de troupes à Durazzo. * * * Londres, ô janvier : L'Angleterre a déclaré qu'elle ne s'opposera pas à 1 exportation du cuivre pour l'Italie, à condition que ; ce cuivre soit adressé 4 des firmes connues, expédié / sur des navires italiens et débarqué dans des poTts itar1 liens. ri • * * * Londres, 5 janvier : -T^_7aPep.,norvégien Djorgven, qui se rendait de .New-York a Gottenburg, a coulé au nord de Rockall. *** Londres, 5 janvier : A la Chambre des Lords, dans le courant de la prochaine session, certaines questions seront posées au gouvernement sur les événements de guerre de ces dernières semaines. Lord Kitchener aura l'occasion de faire une nouvelle déclaration. La Chambre des Lords s'occupera également du recrutement et de l'équipement de la nouvelle armée. . . . . * * •» , Christiania, G janvier : s La navigation, vers .Arkangel n'a pas été suspendue C est plus animé que jamais, dans la prévision c$îe d'un jour à l'autre le port sera complètement gelé. sUn exporte d'Arkangel de grandes quantités de vivres, beurre, e^ufs, etc., vers l'AhM^terre, d'où l'on ramène i du matenel de guerre pour I armée russe. Londres, 5 janvier : On annonce que vers le milieu du présent mois, le Roi V '%* Albert, Lord. Kitchener^etjes généraux Joffre et French.^ Rome, 4 janvier : Ppincaré a envoyé un télégramme de condoléance-à Ricciotti Garibaldi à l'occasion de la mort sur le champ d'honneur de son fils Bruno. * * * Berlin, 5 janvîèr : La Croix Rouge française à mis à la disposition de-1 ambassade d'Espagne à Berlin 625,000 francs pour procurer des habillements chauds aux prisonniers fran- I çais internés on Allemagne. * TV * ^ ^ira-ris, 5 janvier : Le « New-York Herald i> dit que la proclamation ds JLaroc comme colonie française est imminente. *'** Amsterdam, 5 janvier : Dimanche, un train de réfugiés, beiges allant de Ec-Eendael vers Anvera s'est jeté près -de Cappelen sur un train militaire. Les soldats allemands la population sont accourus immédiatement au secours des blessés. Une seule personne a perdu la vie dans l'accident. Londres, 6 janvier : Le lord-maire de Leeds a demandé l'appui de .'«m-bassadeur des Etats-Unis en faveur du soldat anglais -Villiam Londial», prisonai^er de guerre en Allemaignie et condamné à mort pour rébellion. L'ambassadssro- a répondu télêgraphiquement qu'il est décidé à faire tout son possible et qu'il a télégraphié aussitôt à l'ambassadeur américain à Berlin. ,i*irn ", ■ - / Londrce, S janvier : ^ I Les deux navires de guerre anglais Fox et Gaulîa. ont attaqué te 15 aéc%mbre DaT-ès-Sa.laam (ville ouver-te). La ville a été endommagée par leur lea. Tous les na- ; vires emneaiiis ee trouvant dans le port ont été, diton, J rendue inutilisables : 14 Afiemand» et 20 indigènes ont f été faits prrèohniej-e, tandis que les pertes- dea A nçhnut se bornent, à I mort et 12 tolsesés. I Copeïi/h a-gue, 6 janvier : On écrit que le Japon aurait l'inteaitioni d« noimm«s. un représentant diplomatique auprès fcfa Vatican. * * * Buenos-Ayres, 4 janvier : Le gouvernement a reçu de la légation de .'a République Argentine à Assomption une information di? mt que le président dé la République du Paraguay a été mis en liberté et que les chefs du mouvement insurrectionnel ont été arrêtés. *** New-York, S janvier : Le gouverneur du Canal de Panama a fait savoir qn'en raison de glissements d» terrain, le cinal devra être fermé, probablement jusqu'au printemps, à tous les navires. Des officiers de la marine marchande qui ont traversé le canal recemment, ont déclaré que des difficultés très sérieuses se produisaient par l'exhaussement cônÇiaue] du lit, que les dragueurs étaient impuissants à combat tre. Ce phénomène était prévu depuis longtemps eu égard à la profondeur du canal et à l'élévation des montagnes environnantes, mais on espérait trouver techni qnement une solution satisfaisante. Déjà, pendant la construction, des glissements se sont produits à la coupure de la Cuiebra et ont eu une influence désastreuse.fis ont continué en 1911, 1812 et 1913, et récemment encore, en octobre et en décembre derniers, la navigation a dû Être interrompue par tsois fois.. # * « New-York, 7 janvier : Myr Gibbons, l'illustre prélat américain, vient d'accepter lût présidence du comité belge de secours en Amérique. Le geste vaut d'être signalé, car Mgr Gibbons avait. jusqu'ici, systématiquement refusé de participer »bï: œuvres du même genre qui avaient sollicité son appui.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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