La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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19 February 1916
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s.n. 1916, 19 February. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gm81j98r7g/
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Samedi 19 Février 1916 t. i JOURNAL QUOTIDIEN. — Z.9 JVamaro : lO Cantimaa 2m' Année. ■— N# 458 LA BELGIQUE TIB mois fmars'i twx des ab0nm3®!ts 'administration et rédaction r Petites annonces". . "î"~. . laligno, fr. 0.40 n »o* <mars> • • — 1 ' ' T * Tr" Si. pmY n,< AVMnwrc<! ^ T ann°nCeS *' ~ 15 Loz.demandos d'abonnement sont roçuos bureaux : de 9 è1t heures PRIX DES ANNONCES Corps du journal ... t. — 4.00 exclusivement Faits divers — 3.00 *ux oulohets des bureaux de posts. ^OS. MORESSÉE, DIRECTEUR Nécrologie . î V: - 8.00 LA GUERRE DAMS LES BALKANS ' LoncTres, 17 février : Le «Daily Chranicle" apprend) qua die: hég>ocMtBoufi ont lieu entre la Grèce e*} h - Jtoumanie à l'effet d'arriver à imo~ odfclabo ration plue étroite pour la sauvegarde des » intérêts qui sont communs aux cteti{x pays Paris, 16 février : On mandé de Salortiqnje au „T«!mps" : — Lee troupes grecques^ qui se trouvai à Efcaterini seront tran&férèes à Larissa, e à Athènes. •% . % Milan, 17 février * \ Certains journaux reçoivent «FAtihèoes des infoematiofis au sujet à) Vannexion du sud de l'Albanie par là Grèce. Cette nouvelle aurait tout # abord été supprimé© par la. cei\ fc"ure grecque et n'a été connue qoe tardivement en Italie. On craint des complications. Paris, 16 février : On mande die Salcnique au „Journal' que la police anglo-française a arrêté Is-maïl bey, maire de Salonique. Saiouique, 16 février : "*V-> JJe premier régiment de cavalerie gffecçu©, comxnajijié par le prince André, est) parti aujo-urdfhuii de Saloniqus pou? se rendra à Athènes. \ ôw.'v* \ Paris, 17 février : Ou mande d'Athènes à l'fygeaici} Havas que M. Skuludisf a déclaré h la Chambre çi¥3 l'Italie enverra au maximum 50 oarabi-biniers à Corfou, pour affirmer sa collaboration aux opérations de la Quadruipla-'ïki-knte. Jusqu'à présent, 20 carabinks on'Mtë çébarqttés. Les Alliés ont assuré nettement qu'ils B7acu«L-aieai(j File de Corfou- lorsque les rao-feiCs qui ont nécessité son occupation nf existeront plus. Toutefois, la gouvernement gre< a protesté auprès de la Q uad nupilei-Eoitouto y compris l'Italie. , ' , Athènes, 17, février : ! r a'an-OîlC0 de source bien renseignée qu< 1cfat-major grec a décidé do porter les ef îeotiis de l'année "grecque à 500,000 hommes ■: Consocintinople, 17 février : Ismeft bey, préfet do Constanynopb?, a ionaié sa démission:, & Bucarest lS février : De fortes inondations se sont produites à la suite du mauvais temps dans la Dobrut-Bcha et en Bessarabie. Les ctogâts sont énormes. lin Bessarabie, nne cinquantaine do kilomètres carrés se trouvent sous eau. Dans la Dobrutecha, des centaines d'habitants exat à peine eu le temps de se sauver, abandonnant tous leurs biens. Lo gouvernement a organisé des secours. . -/Vienne, 18 février: Le 2 février, M. Jovo Popovic, acoom-I fv.'pfigûé de M. E&madaaKmc, secrétaire géné-du omuistàro monténégrin des affaires "étrangères, s'est présenté chez le représe«| tant du gouvernement austro-hongrois $ : .Cettigné, en le priant d'expédier au roi Nicofias uu traité aligné par le président du Consul montéarégpin ad inteiûm etl par M. Marco Kadulovic, ministre dp la justice. Dans ce document, ks ministres monténégrins rappellent au Souverain queTS d^lé-. gués autrichiens sont sur place pour enga-j ger les négociations de paix demandées parf lui^nêoie et le prient de nommer sans rel tard ses négociateurs, en leur dfcamanti leJ : pouvoirs nécessaires. Comme les ministres monténégrins sonW uans 1 impossibilité de se mettre en rapl ^>ru avec le roi Nicolas qui séjourne e.J France, le gouvememont airtrKïhien, après 5 are assuré de l'intervention de l'ambassal oeur^ d'Espagne, a accepté le tradfcé monté--negrin et l'a transmis à l'ambassade espagnole près la Cour do Vienne, avec prière , ue le faire parvenir à destination. | A la demande du gouvernement espagnol, . te gouvernement austro-hongrois a déclaré v in lk U0 Voya^^1 aucun inconvénient à oo quo Ai f^I?n?ÛeD* ^iançais prît oonnaissanco taaST fstiaé auroi^J8ajp4rfWaiS I onniS signe de vie jusqu'à présent. I Ccawtealmopta, 18 févriw., •3o IW q1SUi»œTOm'ai -Y" - xrgsi? ^ha âéeta SUR MER Aionctres, 17 février : -Uoydé annonce quo la vapeur „Terges-. ït'Jigoant 4,30S tocties, a cmtlâ à Ja-oximité do la orMe ori«atala do l'Angleterre. I/équipago a été sauvé. Le „T&rgeMea" appaitonaii) à vue cam-p&gniG do navigation de Triesto et avait ciâ roquisitioiiné par F Amirauté anglaisa. Amsterdam?, 16 février : Va vapetar ,rBandbto(g", du, JlVlter-«amsone Lloyd, a eic un accideiït à l'om-ooueûuirô da la Taraiso. On eroil œu'il a towJaé rno mme. L'ayant du stoimca' est a». Qu.-ih-e ramorq<«3irrs lui p^out assastanca et dieroheut à lo taire feliaucr ®^r la côte. Lo ,,BaiH?oeng" taiataariorfca pom 1 million do dollars) da tabac. GravasomJ, 17 février : Lo steamer ,yBandoeng" vient do passOr ,gt h œt remorqué vers Londres, 18 février : Lloyds annonco quJun incendio a éclaté ?,1? oaijraison du vapenr hollsnctais qui se raadait de New-Yask à ^^iiSain. Le valeur est rarsM à New- " J DÉPÊCHES DIVERSES 13riis, 16 février : Al. Mélino, miuistli-e de l'agriculture, insiste sur la nécessité da tuer dûs prix maximu pour certaines espèce» de céréales, notamment pour l'avoine, dewt les prix, atout «exagérés. ; * » * Paris, 16 février : La „Matin" annonce Que tes tfabrioaote 5 do dcaataUe et da tulle de Calads ont pro-^ • testé auprès du gouvernement contre îa ti-mitation; des exportations. ?r.ls déclareatj que, si ceste mteBore est maintenue, ils devront cesser leur exploitation, co Qui forcer^ dos centaaifes de familles à chômer. ' ^erne, 16 février : J- Lee? journaux sufeses a^iîao'ncent quel, ffetttà , fis départeaiente de la Savoie, de la Haaite-swavoie e!J de FIsère, on a coœmçîaoé à oon-|strr«>âon de kir^uements déSoiiiés à abriter Iles réfugies |erbes\et monténégrins- qui ar-- ariveroïïî pre^hainement. On penisa qu'i, ar-" xi ver a de 25,000 à 60,000 réfi^iés. % * * * / Milan, 16 février : La gara da Milan a été forferoeint ën/cSom-magée par» les bombes des aviafeurs auttri-cliious.^ ^ ;ifewV'Tork^ 16 février ^ Un înoedie a éciafé ^rir le^ qriais de Brooklorn, où sa trouvaient amarras dosi ra-,]-'vires en. partance pour Vladiwostcck; 900 Îmèfircs dia quais ont été d&eruits. Le feu s'esfl propagé aux navires, endommageant ejôrietisement les steamers „iBolton Ca^tle" ati^,,Pacifie", da la Castle Line. Une vingtaine da navires moins îm^ créants ont également souffert. | La rapidité avec laquelle Fmoenidia e'esD étendu eb l'explosion des chaigdikres, a forcé une partie do l'équipage du «©o'ton Castle/' » se jetei* à Fetau. VingtJ-cinq îaatdots manquent à Fappel. Jusqu'à présent, Fenquêtie ïtfa poil établi que le sinistre serait dû à la maîvtàllanoe. ; Les dégâts1 ëont évalués! à un milii):^ dj , dollars. • c « Balavia, 15 février L'accident d^avrntton qjoi a coûté la vie b au lieulstoant général Micheisan a provoqué • (3a vifs regrets dans toutes» les Indrs néat> iRtixhiisca1. Après avoir volé pendant cinq lieuiTsi à ime haivfeeur do 100 mètres, Favion est tombé. I-e gxfoéral a été étranglé par les bis de 1^ appared'l. On pense que le lieutksnant avaafceiïfl Por- ten, grièvement blessé, pourra ®tre sauvé. » ® ■> Trêves, 17 février : Le niveau de la Moselle monta rapidement). Le temps orageux eà pluvfeux con^ tlnue. « « Le Cap, 17 février : , Ï'O Parlement) de FXJbion i^ud-afrîoaino discuta en ce moment un projet de loi traitant du commerce avec F ennemi et qui s'inspire de la loi anglaise. . * * * Berlin, 16 février : Ou annonça que les rePjelvéé d^e^és^atii-^ v-sl^ k*9 dionnées par. le chajSH ; fta Flimpira ont établi que les cafô exisS^nt on Allemagne saXiisenu a^v Hgg de, la pcmilauoa. fc i*aris, 17 février : Le projet de loi déposé par le minisire des finances' demandant do nouveaux crédits rd'un import do 8,457,000,000 de franos, éva- j lue les avances faites par Ba France àSi-s 1 alliés en l^l5_à^757 millions, dont 50*2 niil-lipns à la 165 millions à la Ser bie et 4,10$,rat) crânes au àlomténégro. La Grèce a bénéficié de 5 millions. Les avances faites à la Russie, sous forme do Bons du Trésor, ne sont pas comprises dans les chiffres donnés par M. Ribot. A la (in de 1015, le montant des Bons du Trésor, se-trouvant en Angleterre et en Amérique J était de 1,164,000,000 da francs. / i!" " n'WWH'mji Paris, 17 février : La pénurie do papier eu (France est ar-rivéo à un point tel que lo „Journal", le „Matm", le „Petit Journal" et la „Petit Parisien" se sont mis d'accord pour paraître cinq jours par semaine à quatre pages et les autres jours à six. D'autres journaux encore diminueront le nombre de leuis pages. « Paris, 17 févrior : • L'agence Havas annonco qu'à la suite des négociations poursuivies entre les gouvernements français et allemand, les officiers prisonniers de guerre dos deux pays toucheront la solde de congé prévue par les ordres do service. / « * « ^■Londres, 18 février : /Le correjspsfi&mt du „Times" à Ne"\v-r York annonce quo F incendie qui a éclaté aux quais de Brooklyn, a détruit jusqu'à la, lign» de Clol&i-ison trois vapeurs anglais changés «le marchandises destinées aux Al-Ués. Lorsque F incendie a été éteint, dfs haagars se sont écroulés ensevelissant de nombreuses marchandises. Los dégâts sont évalués à 12 millions. _ * • Rome, 18 février : Un nouveau crédit de 400 millions délire a ebo îuscrit au biidget du ministère do Li guorre. Suivant l'exposé des motifs, 40 millions serviront à secourir les familles n<5-cesaiffliisss des soldats qui so trouvent sous les drapeaux. ♦ Toronto, 1S février : A la suite d'une explosion, un incendia a éclaté dans l'étage supérieur du Club amerioaiu et a oouipiètomant détruit Védi-Seo. Uno parsonno a péri. Ou croit que lo simstro est dû à la malveillance. ^ » Christfcaia, 17 février : tsmpt;>a (ij ncîge aV.st déohaînecl mer-cr»K sur _ Pouesti de la Norvège. On' a des-appréhensions au sujet de nombre de na I""0®' .grand vwliar s'est éoijoiu^ ioudi *3vao« Uîsjm, près do Ha.^esund. TJha mine Mgtos a ftô repêchée prte da Kopervik. | Cto wnt) suppose» qu» Ja tempêta a (ie aou* veau arraché des champs do nyhio^ aiiglaiseo et qu'alla les pousse vers les côtes de Norvège. ^ IxJ? communications téléphoiïit]ues sont interrompues eatre Christiania et Co-peiftague. Les trains arrfi on^i avec diâ granda natards. J J ^ rigueurs d'Anastasie en France 5 /' ' 6 chroniqueur Jean ÊBei-nard éci'itl à ^Indépendance Belge" t — Un lecteur m'écrit pour ma reprocher — oh 1 doucement — de traiter à côté des sujola passionnants et d'user largement des anecdotes et des citations d'auteurs du fciècle passé. Le reproche est mérité et je no soagôpas à y contredire; mais comment ferions-nous autrement ave» la censure maladroite et tra-oassdèro qui repre«ïd vigueur ccanma aux mauvais jours des insipidités de AI. Viviani ? Songez que nous n'avons même pas le droit do dire dans queille rue les zeppelins ont lancé de3 bombes. La censure, avec uno naïveté qui désarmerait, s'imagine de très bonne foi que les Allemands ne connaîtront que par nos journaux les endroits qui ont été touchés. Eu dehors des communiqués laconiques et incomplets, nous ne pouvons rien écrire, rien apprécier, et s'il nous arriva do citer uu do nos journaux do langue française paraissant à l'étranger, en Suisse notamment, on nous l'interdit. Le journal suisse est en' venta dans les kiosques, mais nous no devons pas reproduire lo passage intéressant. Les députée sont à peu près intangibles,; on refuse do laisser discuter leurs actes, et, quant aux ministres eux-mêmes, vous comprenez biesn quo nous ne pouvons pas y toucher. Ce serait, paraâfctfl, diminuer l'autorité du gouvernement aux yeux do l'étranger. Certes, co ne sont pas les sujets qui manquent; on ea pourrait trouver dix tous les matias, los uns draunatiques, les autres moraux; mais c'est un terrain réservé où nous ne pouvons pénétrer. Il n'y a guère que M. Ckanesosau qui ait quelque indépendance et à qui on laisse tout dire ou j\ peu près ; mais las autres mortels sont bien à plaindra, ja vous assure. Et encore, ou trouve que nous prenons trop do liberté. Pas plus tard que co ma. tin. un ministre, et non des moindres, me déclarait sans rire qu'il aurait dû me faire poursuivre à plusieurs reprises pour les quelques lignes bien innvce;ites quo je publie dans ces ,,Billets Parisiens" de F,,Indépendance Be3go", où je' ne vous révèle, pourtant, ni les plans militaires1, quo j ignore,' ni les secrets diplomatique#, qui me sont inconnus; et où, de temps à autre, je dessine légèreoienî quelques tableautins des jours troublés que nous vivons. Notez- que co ministre est un: esprib libéral en temps ordinaire; c'est un vieux compagnon do luttes des heures diîfioiles, et il avait envisagé la possibilité d-'appliquer cette loi monstrueuse do 1849, faite pour uno époque qui n'est pas la nôtre et pour eba situations qui n'ont- rien à voir avec celles du moment. Mais discuter une loi d'état do siège est, pour le quart d'henné, aussi im-. poesîbtle quo do blâmer une manœuvre militaire, que do critiquer un grand chef, désapprouver tes députés ou railler un ministre. ^Alors, quoi ? Nous nous rabattons sur le® H|gcdotes et nous reftisons l*s vieux auteurs qui^défeudirent la liberté d'écrire, et qu'on fco peut pas poursuivre, ceux-là, puisqu'ils dorinent leur dernier sommoiî; ils ont, du poins, Cettw ohance do no pas voir les spectacles pénibles auxquels nous assistons, s^ns parler des tristesses que nous devinons, pais dont nous ne parlons pas, et pour jause." Las Faits du Jour pénurie des chevaux commence à se 1 facro sentir dans les différente pays belli-. 1 gérants. L'industrie eu souffre beaucoup,' . F autant plus (jue presque toutes les auto-mobiles ont été réquisitionnées pour las besoins ctes armées. Lo propriétaire d'une usine de Sheffield, lui ne pouvait plus assurer le transport de ses marchandises et qui voyait ses affaires menacées, eu désespoir de cause, a loué.». ' an éléphant. Celui-ci se promène mainte- | nant dans les rues do Sheffield, traînant de :< lourdes charges de ferraille. L'impression h produite par ce grave animal, fonctionnant à .1 ;dté d'autos et de tramways électriques, es* iout à fait comique. j t La vie des oiseaux sur le front ne parait ( au&iement troublée, au dira d'un oinitholo-fue, M. Louis Rousseau, qui colchuunique ^ >es observations au ,,Journal d-es Dêbtits". ! Les vam&ers, tgnttaretlcs sauva^-es, coucous, 1 prives, coi-beauT, plies, geai», vivent leur vie \ •ans crainte, et le bruit des explosions ne es incoHKt^o nu&sm<ttt. Ils ont, (m tsesm^s ] roulu, établi leurs nids dans les endroits âe» choisis, élevé leurs couvée®, nourri eurs jeitues. Le pavksûfieBiMnt de ceitecrci a nâme été pasticniièrisaaeîrt abondatat et varié. ï [jcss oiseaux adultes ont toujoua's trouvé, tutour des troupes, des détritus, des reliefs îe repos, do la viande, du pain, des coa-;orves, divers»» substances comestible», dont c ls ont fait bénéficier, les jeunes. Les étour-njaux, en particulier, démentant lectr nom, « sont montrés très réfléchis et prévoyants, sa faisiînt sous leur nid, construit dans lo rou d'une branche de chêne mort, une pro- c risiou de morceau de pain. M. Louis 1 R,ous3eau a vu les ramiers sortir <îu bois >ù ils étaient, voler vers les traoeîiées ennemies, so poser, dans les champs, ©ans nnl louci des éclatement d'obas, ci y vaquer h ours occupations habituelles. Anenn des >iseaux ne fait attention aux explorons ni tux aéroplanes. La saucisse, le ballon (Fobier vairon, ne les émoi vent pas davantage. L-ee buses semblent m^aiw s'-eai amuser, en aisant la ronde autour de l'engin. Le gibier à poil est abondant dans le jecteur où se trouve M. Louis Rousseau. invasion a rabattu le gibier. Lièvres et c ihavrewiLs sont nombreux, malgré le hracon- r lago. Le lapin manque; mais les sangliers r se voiont fréquemment, et les mai-eaiasins ont j ifcé abondants. Oa a. môme jrris ces dojr*. niers et tenté de les éluver dans la tranchée; mais le lait y est rare et, sans doute, on a eu de la peina à réussir cet élevage. On a mieux réussi aveo de jeunes renards: une ambulance en a capturé quelques-uns et a pu les mener à bien. On a trouvé des portées de louveteaux aussi, dans un fossé en bordure (F uno route, a laquelle travail-loieat les territoriaux. Doux loutres ont été r<-centrées dans les foss<s marcoageux à 1^00 mètres cFun cours d'eau : on les a tuées, les pienau4 «ans doute pour des bétes dangereuses... Peu de martres, putois, fouines, belettes, mais beaucoup de rats et de souris. Les oiseaux migrateurs oat passé en leur saison : ils vont revenir bientôt. La g"uecro leur est indifférente. Les passereaux se sont accoutumés au bruit et à la circulation, ils vont et viennent à leurs besogne, s'interrompent eewksnent quand ks y obligeait lcwalléct^ etl les venues des «oldUte. fis 6'acooutumenfc môme trop car los Méridionaux, fidèles à leur instinct! da destructeurs da petits oiseaux ah do mangeurs do rossignols et d'hirondsLtes, sèment des lacets à Fentour et tuent quantité de cca auxiliaires indispensables à Fagriculture. Les recherches Faites dernièrement ont prouvé quo la fièvre des tranchées est uno fièvro spécifique, tout à fait caractéristique, marquéo par des intermittesicea et qui n'est duo à aucun dos virus connus jusqu'ici. Les accès de fièvre peuvent ôira isolés ou revenir plusieurs foia; ses symptômes ca-racbcrisAiques sont les maux de tête, des ; douleurs dans les jambes et le Ixus) du dos dftaprts le „Britisèi Médical Journal". La fièvre des tranchées peut maintenant être défit;«o et isolée d'une quantité do cas de fièvres ret&és obscurs. M. Asquith a promis aux délégués dos Sociétés d'art anglaises do laisser ouverte la Musée Victoria et Albert et la National Gallery. Resteront également à la disposition du public la salle do lecture du Bri-tish Musoiim, et les étudiants auront toujours accès à la Galeria des manuscrits. Du Musée d'histoire naturello, la partie populaire, c'est-à-dire les collections de la faune, contiauera à faire la joia des petits. M. Asquâth a fourni de longues explications pour justifier la mesura qui va être prise. Seront donc clos bientôt : le British Museram, à l'exception des salles de lecture et des manuscrits ; une partie importante du Musée d'histoire naturelle, la collection Wal-'ace, la Tate Galiery, lo Muséo de Londres, la galerie du portrait de la National Gai. lery, lo Œfcethnal Green Mkiseum, le Socio-logioal Muséum et le Aiusée des sciences musicales Il n'ast rien qui fasse pénétrer plus d-5horreur daus les ames les plus fermées que la i»nsée (Fttie enterré vivant ! Jm grand Wiai^sj a traduis cette hantise dans un fcv bleau faniaax, qui donna la chair de poûile au spcot-iteur. On ti'ouvo Feixprcission da ce sentiment dans la testament laissé par sir Ctewald Mo*iey, un original da B urton-onl-fFrent, mort en; octobro dernier. Il y exprime net-la volontié de n^tre déposé dians la cencticil q^'ai^rès avoir été examiné par un chirurgie*!, qui devra certifier la mort, en spéciîcr la cause et ouivrir les veines du-cou. Pour oomblo de prudence, sir Osw&ld vaut qui'unie bouteille de cfclorofoime liouchéo soit déx>oséo dans la biàra, -à côté de son corps ! Voilà cartes uno précautkta qui ne sera pas négligée par les lointains héritiers qui vont en^pooher ses 94,198 livres steiiing l 37 Association forestière du Canada a reçu une intéi'essantC commuwioafeion sur la découverte d'un sous-^roduit de la pnlpe de bois qu'on sa proposa da lanoetr dans la commea-ca pour remplacer le lard-. L& produit eu question serait une graisse comestible, dio oomposifeicm {lus pure que Ici lard et snjpérie » j à caVui-ei, qui aaipit le grand avantago d'être moins cher. Cesttw ooracwnicôtCïoii a intéressé au\ plus •haut cSegré les négoeiaufcs cai^dtens, qui y ^voient lo moyen1 de so créer de nouvelles sources de profitables revenus dans l'exploitation intensive dbs ressources qu'offrent les richesses forestières du Canada. . . î Des poursuitos avaient été intentées contre trente membres du Syndicat des laitiers de !Dinnn (France) qui, à la suite d'une réunion générale, avaient décidé de porter le prix du lait de fr. 0.25 à fr. 0.30. Le tribunal correctionnel a rendu son ju-gerneast dans cette affaire. Faisant aippHca-tion cU?s articles 419 et 420 du Code pénal, qui virent „oaux qui, par réunion ou coalition, ont opéré la hausse ou la baisse de<* prix des grains, farines, pain, vin ou toute uatre boisson au dessus ou au dessous des prix qu'aurait déterminés la concurrence na*ur^l!e et libre du commerce", la tribunal a condamné las prévenus à 15 jours do prison aveo sursis et à 300 francs d'amende sans sursis. Cependant, deux des pré^nus, qj«i avaient vendu leur lait à 26 ceafem«3 aux £amites nombreuses, n'out été condamnés qu'à 200 francs d'amande. I/,,Illustration: Française*" publia u» ré-eit jK>igrr;uit Au auive^o du croiseur an-«k.is „Iuflexiblc" dans les Dai"dan<iles. Ce srmvctago eut lieu lo 18 mars 1915, au eours do la bataille pondant laquelle lo euirassé ,,Bonvet" fut coulé. Lo cuirassé „Qnee»n Elisabeth" avait été touché plusieurs fois et) le cuirassé „Ap.niemnon" foit endommagé, avais du qciOer le ootuba'1. A 4 h. 55, F,,Inflexible" fut touché par uno raine; il eut l'avant déchiré et l'eau so précipita par l'ouverture béante. Le capitaine commanda aussitôt de foitcer ks oem-partimens éta^ches : |>ar malhoar, il y restait encoro 26 homm<», qui Savaient pns eu le temps <5e fuir et qui furent socriîrés, lo salut du navire l'axigesiiti. I^e sup&iice quo ces hoinmes durant endurer lorsqtfils entendirent sa fermer les portes do fer est indescriptible. Quand lo cuirassé fut hors de danger, lo eommandant Philesmoro so rendit devant les portes de fer*, so découvrit et prononça ces paroles : ,,Paix aux âmes de ceux que j'ai dû sacrifier pour sauver monj. navire. Ils ont servi l'Angleterre." COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 18 février. — Offioiel de ce ïûidi: Théâtre de la guerre ù. l'Ouest. Encore une fois, les Anglais ont cherché à reprendro leurs anciennes positions au sud-est (FYpres. Ils ont subi un édieo sanglant.Au nord-ouest db Lens et au nord (FAr-ras, nos troupes ont, avec succès», fait jouer des mines. Un petit détachement allemand, parti pour uno entreprise nocturne contre 1a position anglaise près de Fouqtuaviilers (au nord d'Albert), en a ramené quelques prisonniers et une mitrasUcuso. Au sud do la Somme, tout près cïe cette rivière, de» troupes françaises, fraîche-mont amenées au front, ont tenté une attaque, qui s'est écroulée sous notre feu. Sur lo reste du front, par intersnrJttences, vives luttes d'artillerio ; pas d'événements particuliers. En Flandre, les aviateurs ennemis ont fait dos attaques nocturnes, auxquelles les nôtres ont immédiatement riposté en lançant des bombes sur Poperioghe. Théâtre de la guerre à l'Est. La situation n'a pas changé. Dans les Balkans. Des aviateurs ennemis ont attaqué la gare cFIIudova (dans la valLCe du Vax dur, au sud-ouest do Strumica). * * ♦ Vienne, 18 février. — Officiel d'hier : Front russe. Les attaques nocturnes tentées par des aviateurs ennemis contre notre front do la Strypa n'ont eu aucun succès. Sur les bords du Kormyn, au sud de Bereséiany, les attaques de quelques détachements russes ont été aisément repoussées. Front italien. Hier, l'artillerie italienne a canonnô da préférence les localités situées dans la vallée du Canale e>t dans la région du Rora-bon, ainsi que les têtes de pont do ToL-moin et do Gôrz. Une attaque de l'ennemi contra lo Monte San Michelo a échoué. Prt'S do Pota-, les batteries spéciales du quartier extérieur du port de guerre ont descendu un avion italien. Le pilote et l'observateur onb éfcS faits prisonniers. Front du Sud-Est. Rien do nouveau. Consfeantinople, 18 février. .—■ Officiel du quartier général : Des deux fronts de l'Irak et du Caucase, pas de nouvelles importantes. Sur lo front des Dardanelles, un croiseur a ouvert le feu dans la direction do Sedd-uKBahr, mais, oontrobattu par nos batteries de la côte, il | s'est retiré après son seizième çoup do canon.Coiîûmimiqués d<S3 armées alliées Paris, 17 février. — Officiel dtf 15 heures : Aucun événement ù signaler au oours do la nuit. « * » Paris, 17 février. — Officiel da 23 heures : En Belgique, tirs do destruction sur les organisations eamemios vers Steenstraeta et en face de Boesingho. En Artois, aux abords do la routa do Lille, l'ennemi a fait exploser une mine dont nous avons occupé l'entonnoir. Entro Soissons et Reims, nos batteries ont tiré sur des troupes en mouvement cbns la région de Condé-sur-Aisne et bombardé les ouvrages ennemis au nord do Soissons. Faible activité d'artillerie sur le reste du front. * * * Londres, 16 février. — Officiel du quartier général britannique : Por.d&nt la matinée, duels d'artillerie et violents combats i\ l'aide de grenades entre Yprcs, la canal do tomines et la chemin de far Ypres-Comities. Le combat continue. Lo calai# a régné sur tout le restq dû iront britannique. I/a pr&ta de 600 mètres de notre) première ligue de tranchées, dont il a été fait mention hier, a été précédée par un violent bombardement et par l'explosion d'à cinq mines, ce qui a retudUi la posiuion intenable à cet endi-oit. Les atia<{uc-s dJo Fen-nesiii ont été faites sur ùn front da 4,COO mètres ; sur tous les autres points, elles ont échoué. I/ouncani a subi des perte» importantes.La tranchée que viennent de prendra les Allemands a ci>an#é phisieurs fois» 0a mains cette année, au point quo no» hommes l'avaient surnomméo „La Tranchée internationale»".« » » Rome, 16 févrior. — Officiel dJii grand quartier général : Dans la région do " Tofana (jBoito sup\V rieure), nos batteries ont bombaiym, avec iwie visible efficacité, des détacli«amcnt9 de troupes ennemie et des installations da mi-traiileuee».Dans h\ valWe de Pe^)adi (Gailitz), l'activité do nos dJétachemehîS! a provoqué une vivo inquiétujcfe dans ley lîgnes autri-cliioan-ew.Dans la région de Rom bon (district do Plesztzo), F ennemi a tenté hier matin urne nouvelle attaqua contre nos positions, mais il a été iminéi^iatenTtfnt repoussé. Des* a^ms ennanii^ ont jeté des bomte sirr des îoealités habitées situées (8igs la plaine qui s'étend entre îftitssonii et Flsofvzo. tl m'y a pas eu de victimes, et les dégtKs maCériels sont peu importants. \ * * Pétrograd, 16 fivner. — Ofiickl du grand étaft-major général : Dans le secteur de Riga, les gros obu-siei» russes ont forcé à atterrir un avion allemand qui s'était élevé au nord-esb de Roue. La grosso artillerie enuomio a bombarilo, pondant una dami-haura, la ttto de pont d'Uxkull. Dians le secteur do Dwinsk, pr^s d'Il-Juxt, noua avoua provoqué deoix explosions dans une batterie ennemie d'artillerie lourde. Nous avons repoussé deux attaques al.e-maatècfl entrcfprises contre le village do G ar-buBK/w-k-a ec lo nord de cetce localité. I>ans la région de l'Ikvra supérieure, notre fe« a em^jêché l'ennemi do bombarder nos tranchées à l'aide do lance-mines. Un de nos dirigeables a entrepris ure attaque contre la ville et la gare do Po\l-jaco. Sept bombes, pesant chacune 1 peud, ont été lancées sur la gare, tandis quo cinq bombes do 2 pouds et trois boa»lies d'un poud ont été lancées sur la viHe et sur les hangars du chemin do fer. Los aéroplanes ennemis qui ont rencontré lo dirigeable n'ont pas accepté le combat et se sont éloignés. L'ennemi a essayé d'attaquer nos îot/rati-chefâents dans la région (FUscl'eszko; il a été répouesô. Au nord do Bojan, l'ennemi a fait sauter uno mine. L'eaèonuoir est resté an m tro pouvoir, après un combat livré à l'aido ùo gresiaées à main. o Dépêches Diver383 Pétrogfad, 17 février : D'après lo „Rietcii", la gouvernoment ; t-fectera 2 millions de roubles à la construction do chemins de fer. Cetoe somme sera prélevée sur lo pi*oduik de l'emprunt qui sera émis prochainement. « * ♦ Luxembourg, 16 février : Le gouvernement vient de réglementer la vente efc Fa'mtjage des bectiauK. l'I ne peaU pas étro vendu do bétail à des personnel qui ne sont pas domiciliées dans lo Grand- Duché do Luxembourg. « * * Muan, 17 fovner : D'après lo „Sexx>lo'1', 8 personnes ont perdu la vit» pondant le bombftrrfeme(r:ti da Schio. + , . * * Paris, 17 fevner : Uno description saisissante de la situation au port du Havre faite par M. Victor Cam-bon dans F„Echo de Paris", dit co qui suit : — L'accumulation des marchandises prend de jour en jour des proportions plus gigantesques dans lo port. Le rapport de la Commission officielle exprima plus d'espoirs qu'il na reBMerme de constatations d'amélioration. Beaucoup de choses ont) écjiappâ à la Commission d'enqu^ôto; elle s'est, pu* exemple, bien gardée dTis*ikjner le nombre de dèbardifflirs qui so trouvent de façon permanente en état d'ébriété et ne peuvent Être employés. La Commission n'a pas non plus fait mention do choses que lo publie doit ignorer et dont lo Parlement ne veut rien savoir. C'est pour cola, qu'on voub augmenter la nombre des prisonniers employas à l'embarquement des marchandises. A tous les quais do débarquement1, les bateaux fouri»«£ïeafc ; on les d^charge avee uine Vn-tecr déses^rlranta. D'auttra batouiixi amendent depuis des semaines et mémo des moLo; sur la quai, l'accumulation des marchandises est telle que l'on no peut guère pr.su r à travers leur amoncellement hétéroclite. Ïjq, gare des marchandises, qui est surchargée dans los mâmos proportions, n'est ouveria pour l'expédition quo doux jours sur tro:s. La gare correspondante des ©atignolles à Paris est toujours fcmvée. Croinaiton possible que Fadminiistration seflnble ignorer jusqu'à présent qu'il y a un Houve navigable entra lo Havre efc Paris % Mais on manque de mariniers - et de chauffeurs. La pénurie do wagons n'ost pas moins désolant?. Et la crise n'est nullement passagère; elle se dévoloppora à l'état chronique. Pourquoi n'.vton pas fait pour le Havre ce. que F on a fait en Allemagne pour Hambourg 9 Après avoir attribué la rosnonsabil ité de oet état do choses aux bureaucrates, M. G'ambon fait appel à ,,une main de fer". * * * Londres, 17 février : L'Agence Reutcr appreind dej Washiing'on qua lo comte Bernstol'f a remif?, jcnuli à M. Lansing le dernier twxte de la note dT::u-tiva de l'Aïletmagno au sujeU do la. qu-'vi-i (ki „Lusd%nia". On y a introduit quelques modi/'ioesiîions de ré^laction proposées L.s unes par la gouvernamont américain, les autre» par l'Allemagne ollQ-mOme. ♦ * « Paris, 18 février : La Commission sénatoriale de l'aviation % examiné le rapport do la délégation char-£éo d'inspecter les usines parisiennes et a adopté une résolution affirmant que l'aviation militaire française, dont les progrès sont incontesiablcs, est en ce moment OUne io la confiance du pays. Madrkî, 18 février : D'après l'Agence Havas, M. Romarones, président du Conseil des ministres, a Dlaré quo les négociations poursuivies au sujeé do l'achat de navires allemands et austro-hongrois réfugiés dans les parts espagnols, n'ont pas abouti. * ♦ # New-York, 18 février : L'Agence Renier annonce quo tous les journg^ d;i nKtfin publiejît la nouvdla t'at&iro du „Luaitaii/ia" est effoetivenKsit jî^aaâe efe que M. Lansing, très satisfait, j'a^end'-u quo lo cou sente trxMit de M. Wil-pour clore l'incident. Aussi la déclarar ion do M. Lansing, quo toute la quos;ion îo la guerre des sous-marins était de nouveau à l'ordro du jour, a-t-ello provoqué .mo grande surprise dans les milieux poli-rique».« * * Ne'.v^York, 18 février : Le cotrvmt ré}Hibuccin de l'Etat da Netw-ïork a adopté un programme do r') l'umquo iiiiels est libellé o<unmo sudt : — Il e&o du devoir de l'Amérique d» pnefciidra des mesures povj' qwe le dùx.i'j des gens soit rétabli et appliqué partout. * * Londres, 18 février : S'occupant d'im artio'o de la ,,Tribane" lui fait une comparaison entre la can> pagrie do presse anglaise et celle de FAil«-nagne, le ,,Timos" propose do mettre le service officiel do la presse sou®, la direc-?02i de lord Derby.

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