La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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26 January 1918
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s.n. 1918, 26 January. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7m83q/
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; moi» {(4vr., mars), l,.7.60; l_m°i»(«".) fr. 3.80. wm«nt pw concernant les abonnements doivent AOUlNiSTRATION ET REDACTION: |1oisîagne-aiix-H«rbos-Polaflôr08f 31, Bruxelles. ORlX DES ANNONCES Pett'tes annonces, la ligne, fr. C.75. — Reclamm avant les annonces, 1* ligne, lr. 1.75. — Co>T?sdm journal, la ligne, (r. 7.50 — Faits divers, la lign% lr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, fr. 3,50 — Coin des Eleveurs, la ligne, (r, 1.50. Bureaux do 9 à 17 usures, Clrectian et AdmlnistraHan : ffj; {,"»'?? "ir" SOS IY1 DRESSÉE. DIRECTEUR LA GUERRE -j 271* jour de guerre mM Itieo à signaler. discours du chancelier de l'Empire Knrlin 24 janvier. — Le comte Ton HerUing, chancelier de l'Empire, a parlé ainsi à la Coin-tflssion principale du Bciclistag ! • Messieurs, Lorsoue j'ai eu pour la dernière fois, Jo 3 janvier. l'honneur de prendre la parole à cotte Corn-mission, un incident venait do se produire a Brest-Ëtovsk dont ie vous disais qu'à mon avis noua pouviôna attendre tranquillûment la fin L'ôvéno-fcent a justifié mes prévisions : la délégation russo bât revenue à Brcst-LUovsk et tes négociations ont rWls La marche en est lento, mais il faut dire qu'elles se heurtent à d'énormes difficultés. Je vous il di"i dit h quelles circonstances particulières ces difficultés sont dues. A maintes reprises, nous nous gommes demandé si la délégation russe prenait lea choses au sérieux, et l'on avouera que les radio-Ulégrammes aussi étranges que nombreux qui ont été lancés à travers le monde étaient de nature à renforcer notre doute à .cet égard : néasimoins, je persiste dans l'espoir de voir les négociations en gagées avec elle à Brest-Litovsk avoir bientôt une issue heureuse. Quant à celles que nous poursuivons avec les délégués de l'Oukraine, la marche en est plus satisfaisante ; certes, il reste encore des difficultés k vaincro, mais les perspectives sont bonnes et c'est éous peu que nous espérons arriver de ce côté à uno conclusion conformo aux intérêts réciproques engagés et avantageuse au point de vue économique.Un premier résultat a pu être enregistré dés le 4 janvier à 10 h. du soir. Vous savez tous que îa délégation russe nous avait, fin décembre, offert d'envoyer à tous les belligérants une invitation à prendre part aux négociations et avait fait, pour servir do base \ ceito invitation, certaines Impositions conçues dans un sens très général ; vous savez aussi que nous avions accepté cette offre, h la condition toutefois que l'invitation fût subordonnée à un délai précis. Lorsque ce délai fut échu, le 4 janvier à 10 h. du soir, aucune réponse no nous était parvenue : la conséquonce eu est quo nous no sommes plus liés en aucune manière vis-à-vis do l'Eutente en ce qui concerne If . négociation d'une paix générale sur les bases indi quées par la délégation russe, et que nous avons les coudées franches pour celle d'une paix séparée avec la Russie. Au lieu de la réponse que nous avions attendue et qui n'a pas été laite, nous avons eu, comme vous savez, deux manifestations d'hommes d'Etal ennemis, un discours de M. Lloyd George lo t janvier, et un message du président Wilson l< lendemain. Je constate avec satisfaction que M. Lloyd Georg a changé de ton. Il ue nou3 % ulte plus et 1 semble qu'il veuille montrer qu'il possède r aptitude à négocier que j'avais mise en doute. Néan moins, il m'est impossible de suivre les nombroux journaux des pays neutres qui prétendent découvrir dans le discours do M. Lloyd George de sérieuses dispositions à faire la paix et môme des sentiments amicaux. Il C3t bien vrai qu'il affirme qu'il ne veut pas ot qu'il n'a jamais voulu anéantir l'Allemagne, ot qu'il use mémo de formules de considération pour parler de notro offort politique, économique et civilisateur, mais à côté do ces bonnes choses il n'en manque pas d'autres. On voit toujours percer dans sou discours la eonoeption qu'il s'est faite d'une Allemagne qu'il juge capable 'de tous les crimes, et vous conviendrez, messieurs, | qu'il est impossible de démêler parmi do tels sen-jjt timents uno envie eérieuse de faire la paix : ce que j'y vois, c'est que nous sommes des crimi-I nels et que l'Entente veut se constituer en tribunal f. pour nous juger. Ccd m'oblige U jeter un coup d'œil en arrière ot à rappeler, au risque de répéter des choses qué l'on sait depuis longtemps, les t ^circonstances et les événements qui ont précédé la I guerre. La constitution do l'Empire allemand, en I 1871, avait mis fin aux anciennes dissensions : la £ réunion de tous Ic3 peuples dont l'Allemagne était F composée lui avait donné en Europe une situation B digne de ses efforts sur le terrain économique ot B civilisateur et conforme aux exigences quo jusii-B fiaient ces efforts. Lo prince von Bismarck cou-S ronna son œuvre par une alliance avec l'Autrichc-B Hongrie, alliance purement défensive, conçue et f voulue telle dès le premier jour par ses hauts con-| tractants. Durant une longue suite d'années, ja-| mais n'a surgi la moindre idée d'abuser de cette I alliance dans un but d'agression, car c'est sur-I tout à maintenir la paix que devait servir l'al-■ Hancc défensive conclue par l'Allemagne avec la B monarchie du Danube, intimement liée h elle par 1 d'anciennes traditions et des intérêts communs.Dès I cette époque toutefois, le prinço von Bismarck ï avait, comme on le lui a souvent reproché, lo E cauchemar d'uno coalition ennemie. Los événements I survenus dans la suito ont prouvé que ce n'était I pas seulement un rêve : à maintes reprisos est apparu le danger d'une telle coalition contre las i Puissances centrales alliées, et finalement la politique. d'encerclement poursuivie par le roi Edouard VII transforma le rôvo en réalité. L'impérialisme an-i glais trouvait que l'Empire allemand, qui grandis-[ 8&it et devenait solide, était un obstacle sur sa I route : assuré de trouver une aide toute prête dans les I idées de revanche de la France et la manie d'expansion | de la Russie, il se mit à dresser contre nous ses bat-I teries. Le danger pour l'Allemagne d'uno guerre I sur deux fronts, que sa situation géographique I lui avait toujours fait redouter, devint ma nifeste lorsque fut conclue entre la Russie ot la France une alliance dont les pays signataires dé-I passaient du double, au point de vue du nombre t S3® habitants, 1 Empira aliomand et l'Autriche | hongr e. La France, la France républicaine, prêta l des milliards à la Russie autocratique, pour con-t s {ru ire, dan* le royaume de Pologne, dos chemins , de fer stratégiques qui devaient faciliter la niobi-tsation do ses armées contre nous. La République française, par la loi du service obligatoire do trois WA??r!î îUBï'à.8Ôn d6rD5er homrae ct orgaana t v » ?U83\° Un° Pr^ParRtion militaire at- ùi loxtrême limite de l'effort dont elle était apablc : toutes deux poursuivaient do la sorto des 1 ?."* no?,«™cmi3 dôslgnont sous le nom d'im pénalistes. L Allemagne aurait manqué A tous spq devoirs si elle avait assisté sans s'émouvoir 4 ces préparatifs, si elle n'avait p., cherché do „ « 4 ee munir i un appareil militaire oap,Ho d. u protéger contre ses ennemis. futurs. J'ai bien le droil, messieurs, de rappeler ici QUe personnellement j'ai souvent, on ma qualité 4, membre du Keichslag, parlé do tout céda : chaque fois que de nouvelles dépenses militaires ont été proposées. J'ai toujours Insisté sur le fait quo la nation allemande, ou les approuvant, n'entendait pas se départir de sa politique pacifique et qu'elle ne se les imposait qu'exclusivement avec » pensée de se défendre contre le danger dont ses ennemis la menaient. Il ne semble pas lue les discours qua j'ai prononcés 4 cet ègeni i aient retenu on aucune manière l'altention 4 1*6-tranger.t Parlons maintenant de l'AIsaoe-Lorrjiine, puis l EUT le' t^?3"1! G,™rg0 en " parlé " " T™is sur le tapis le tort qu'il prétend que l'Allemagne a fait 4 la France, en 1871. L'Alsace Lorraino — je la dl« loi, bion que vous t l°2t™ rcns"®1148 4 co sujet, parcoqu'il ranble qu'4 I LiraTnger,°n C0I"1!tle Moura 4 l'ignorer - i'Al- t w . constituée, pour la plus grande > i«> "«S . r.M ^rritoires purement allemands qaa laralw '^T <* »"emua porté» au Droit 1 tours de, d<> 1'Allemn«u» »" T volution j;8'"14 ce <1°° Bnaloment I» Eé- [ r st? ct m *n 'beorbdt lo dernier f Lorsqu'en 1870 non.*?. dM P"""1™5 française». qui nous avaient été cri^f i,repna 003 torriloiro8 "■»t pas agi pour nS^rn' "1.^ " °S ' lolre étranger : tl s'eeT.l î «"quête d un ter-| du mot de ce Qu'on « âans 10 véritable sens «ioa. et cctio désannevfou «f"1' ^ dW Assemblée Nationale qui était 4 reconn« 'Présentation oonstituuënoeUe de u man!c"lAh. '* la iriîvio .• ,, Q6 ,a nation dont Sr ^ressèment reconnue ™ on parlait oh A.gle- rapp.,. ™°"' V".a?loord'hiri. J'i„»,„ 4 M» >"• t.vjoignn- cLrtq*. qui n'ûrt autre que celui du célèbre historien ot écrivain anglais Thomas Carlyle, lequel, dans uno lettre adressée au «Times»,écrivait ca qui suit en décembre 1870 : — Aucun peuple n'a un voisin aussi dangereux que celui que l'Allemagne a eu pendant les quatre derniers siècles. Ce serait folle de sa part de ne pas songer à, dresser uno digue-frontièro entre elle et un pareil voisin — je fais obsorver que je ue fais pas miennea les expressions très dures employées dans cetto circonstance par Carlylo.pour parler de la Franco — et-à drosser cotte digue-U où elle peut le faire. Jo ne connais aucune loi naturelle ni aucune décision de Parlement tn vertu de Iaqu-i'lo la France serait seule, parmi tons les. pays de la terre, à ne pas être obligée de rendre un territoire qu elle a volé quand lo propriétaire qui en a été dépouillé a l'occasion de le reconquérir.» Divers organes distingués de la presse anglaise, notamment le < Daily News >, &o sont, en ce temps-là, exprimés dans le même sens. J'en arrive à M. Wilson. Je reconnais,messieurs,quo lui aussi a lo verbe moins haut. On voit quo l'unanimité des protesiations qui ont répondu à la tentative qu'il avait faito, dans sa réponse à la note du Pape, de créer un conflit entre le gouvernement ct le peuple allemands, a fait son effet. Cette unanimité a sans douto amené M. Wilson à résipiscence. Du moins, il ne parle plus aujourd'hui de l'oppression du peuple allemand par un gouvernement autocrate, ot il ne renouvelle pas acs précédentes attaques contre la maison Ilolienzollern. Je ne veux pas rétorquer point par point le faux exposé de la politique allemande qui so trouve dans lo message de M. Wilson, mais je veux examiner en détail los quatorze points, du programme do paix, qu'il soumet au Congrès, ct je £ais appel a votre patience pour m'oxpllquer ici aussi brièvement que possible sur chacun d'eux. Premier point : suppression des traités secrets internationaux. Messieurs, l'histoire monlro que nous pouvons être, sans la moindre hésitation, partisans de la plus large publicité en matière de conventions diplomatiques. Qu'on se rappcllo quo notre alliance défensive avec l'Autricho-lIongrio a été connue du monde entier, dès l'année 1889, tandis que les traités d'alliance oîfonsive conclus entre las Etats ennemis n'ont connu la lumière do la publicité que pondant la guerre et grâce & la divulgation des documents secrets par les Russes. Les négociations de Brest-Lilovsk, qui sont livrées sans rélicence à la publicité, prouvent quo nous sommes tout-à-fait disposés à souscrire - à la proposition do M. Wilson et à déclarer que la publicité est un principe do noire politique générale Dans le deuxième point, M. Wilson demande la liberté des mers. La liberté complète do la navl- I gation sur le3 mers, en temps de guerre et en temps de paix, constitue l'une de3 premières et des plus importantes exigences de l'Allemagne aussi. Il n'cxi3te donc à cet égard aucune divergence d'o-k pinions. J'estime inutile de citer textuellement une restriction faite à la fin par M. Wilson : outre ; qu'elle n'ost pas tout-à-lait compréhensible, cllo 1 scmblo superflue ct, par suite, on peut la négliger. Co qui ou revanche serait important au plus haut degré pour la liberté future de la navigation, ce serait quo l'on rononcAt à donner aux 1 flottes, sur loa voies de navigation internationales » les plus importantes, des points d'appui puiS3am-a ment fortifiés, comme deux que l'Angleterre entretient à Gibraltar, à Malte, k Adon, à Hong-Kong, 0 dans les îles Falkland et en maints autres endroits. 1 Troisième point. : vdimination de tou3 obstacles économiques capables do restreindre les relations commerciales. Nous aussi, nous condamnons une - -£*erro économique qui porterait fatalement on elle te germe do conflits futurs. Quatrième point : limitation des armements. Nous avons déclaré précédemment quo le projet d'une restriction des armements est de ceux qui peuvont être discutés. La situation financière de tous lc.s Etats européens, après la guerre, los incitera do la manière la plus efficace à chercher une solution satisfaisante de ce problème. Comme vous 1e voyez, messieurs, il est possible d'arriver sans difficulté à un accord, au sujet s des quatre premiers points du programme do M. Wilson. J'en arrive au cinquième : aplanisse-raent do tous les litiges et de tous I03 conflits coloniaux. La mi3e en pratique du principe posé ici par M. Wilson rencontrera dans la pratique maintes difficultés. J'estime en tout cas que c'est à l'Angleterre, qui est le plus grand empire colonial, qu'il faut d'abord laisser le soin de s'expliquor sur ce projet avec son allié : après, nous verrons, quand nous connaîtrons les acoords lutervenus entre l'Angleterre et l'Amérique ù cot égard, quelles négociations il nous sera possible d'ouvrir de notre côté, vu quo nous préconisons, nou3 aussi, uno transformation complète des possessions coloniales mondiales. Sixième point : évacuation du territoire russe. Les Etats do l'Entente ayant refusé d'adhérer aux négociations de paix dans lo délai convenu entre la Russie et la Quadruplice, jo dois leur refuser, au nom de cette dernière, lo droit do s'y immiscer après coup. La question soulevée ici regarde exclusivement -la Russie ot les quatre Puissanoes coalisées. Je maintiens l'espoir que, grâce au droit do décider d'eux-mêmes qui a été reconnu aux peuples frontières de l'ouo3t de l'ancien Empire russe, nous réussirons à nouer de bonnes relations avec eux, aussi bien qu'avec le roste de la Russie quo nous désirons voir lo plus tôt possible retrouver uno situation normale qui lui garantisse la paix et la prospérité. Le septième point 03t relatif L la question delà Belgique. A oc sujet, mon prédécesseur a déclaré à différentes reprises qu'à aucun moment do la guerre l'annexion de la Belgique par la force n'avait constitué un des points du programme de la politique allemande. problème belge so rattache à un ensemble de question.? qui devront être examinées dans le détail lors des négociations do guerre et do paix. Aussi longtemps que nos adversaires n'admettront pas sans réserve que l'intégrité dos territoires dos Puissances coalisées constitue la seule base possiblo des pourparlers do paix, je serai obligé do garder l'attitude observée jusqu'Ici et je refuserai de traiter préalablement la discussion d'ensemble de la question belge. Huitièmo point : libération du territoire français. Les régions ooeupéos do la Franco sont entre'nos mains un gage précieux. Là non plus, l'annexion par la force no constitue pas un point de la politique allemande officielle. Los modalités de l'éva- c cuation, qui doivent tenir oompic dos Inrèrôts vitaux do l'Allemagne, devront être réglées entre le3 deux pays. Je no puis quo répéter expre3aémont qu'il ne saurait en .tout cas jamais être question de céder dej territoires d'Empire. L'Alsace-Lorraine qui s'ost progressivemont assimiléo à l'Allemagne, qui s'est heureusement développée eu point do vue économique, dont les habitants, daus la proportion déplus de 87 p. c., ont l'allemand pour languo maternelle, nous ne nou3 la laisserons pas reprendre par nos ennemis avec de belles formules. Points 9, 10 et 11 : frontière italienne; question des nationalités do la monarchie danubienne, Etat3 balkaniques. En ce qui concerne les questions traitées par Wilson dans cea trois points, elles ont j trait à la frontière italienne, ainsi qu'au développe 4 ment ultérieur de la monarchie austre-hongroisa et à 1 avenir des Etats balkaniques. Dans ces questions, les intérêts politiques de notre alliée sont en grande partie prépondérants. Là où les intérêts allemands entrent en ligne do compte, nous sau- A rons les sauvegarder do la façon la plus ef&oace, I 1 mais jo Iaissciai au ministre dos affaires étran- T gère., de 1 Auincho-Moi^rie lo soin de répomlro f, aux proposition? de M. \\ llson 4 ce sujet. Los rap- f ports étroite avec notre alliée constituent le pivot , de notro politique aotnelio et nous serviront de di- 1 [ recUon pour l'avenir. Notre fraternité d'armes dont C la fidélité a donné durant la guerre do si brll- c lants résultats, doit prolonger ses heureux effets g pendant la paix; aussi ferons-nous de notre côté 1' tout ce qui sera en notre pouvoir pour assurer à a i Autriche-Hongrie une paix qui tienne compte de „ ses justes revendications. • Douzième point: la Turquie. Je ne veux pas d davantage anticiper »ur los déclarations que te- a ront los hommes d'Etat relativement au douzième 3' point traité par M. Wiléon et qui concerne les af-faircs de notre fidèle et puissante alliée, la Tur-quie. L'intégrité de ce pays et ta sécurité de sa capitale, étroitement iiêea au problème des Détroits, sont aussi pour 1 Allemagne dos questions vitales. Notre alliée peut toujours être assurée à co sujet de notre appui le plus efficace. Le treizième point traite de la Pologne.Co n'est pas l'Entonte, qui n'a trouvé pour la Pologne que û< des phrasee vides el avant la guerre n'est jamais n intervenue auprès do la Russie en faveur do ce ni pays, ce sont l'Allemagne •< rAutrlche-Hjyigrle qui i , ont libéré la Pologne du vgwne oppressif dos tsars. Qu'on laisse donc l'Allemagne, l'Autriche- a' Hongrie et la Pologne s'entendre au svtet de la '» forme que prendront à l'avenir leurs pays. Aimsl VJ que le prouvent los négociations et les csmoiuni- » qués de l'annue écoulée, nous sommes en bonne i voie d'y réussir. Le dernier point a trait à la Société dos Nations. A ce sujet, je suis, mon passé politique en fait foi, partisan de toute idée qui tend à éliminer à l'avenir la possibilité et la probabilité des guerres, à faciliter le concours pacifique et à établir la bonne harmonie entre les diverses nations. Si, à l'examen et dans 1e détail, nous voyons qu'on s'est rallié à l'idée d'une Société des Nations suggérée par Wilson, dans un esprit d'absoluo équité et sans aucun préjugé, le gouvernement Impérial est volontiers disposé, lorsque toutes les autres questions en suspens seront réglées, à étudier loa bases d'une pareille alliance. Vous connaissez, messieurs, le discours de Lloyd George et les propositions du président Wilson. Nous devons nous demander si nous découvrons vraiment dans ce discours une volonté 6Ôriquse, loyale, de conclure la paix. On y trouve certaines jases d'uno paix mondiale que nous approuvons et qui peuvent fournir los points de départ et d'aboutissement des négociations. Mais dèa qu'il s'agit de questions concrètes, de points qui pour nous ot nos allié3 ont une importance décisive, la volonté île paix est moins apparente. Nos adversaires ne veulent pas anéantir l'Allelmagno, mais ija convoitent dos parties de notre pays ot do ceux de nos lllléfl. Ils parlent avec respect de la situation de l'Allemagne, mais on lit entre tes lignes l'Idée que nou3 sommes lo3 coupables, que nous devons, expier et promettre solennellement de nous corriger. Il n'y a qu'un vainqueur qui puisse tenir ou vaincu "pareil langage, il n'y a que celui qui interprète toutes nos manifestations en faveur de la paix comme des signes de faiblesse. Il faut que les chefs do l'Entente commencent par abandonner cotte attitude ct qu'ils renoncent à cette illusion. Pour le leur faciliter, je voudrais rappeler quelle est la situation actuelle. Qu'ils se lo tiennent pour dit : jusqu'à ce jour, notre situation n'a jamais été aussi favorable. Les liommos de génie qui dirigent nos armées envisagent l'avenir avec uno confiance dans la victoire que rien n'a pu ébranler. Toute notre armée, officiers et soldats, lutt'o avec une joie sans cîéfaillanco. Je» vous rappellerai les paroles que je prononçais ici, le 29 novembre : lc3 dispositions pacifiques que nous avons exprimées à différentes reprises, le sentiment do responsabilité dont témoignent nos propositions ne doivent pas autoriser l'Entente à prolonger indéfiniment la guerre ; si nos ennemis nous y obligent, ils auront à sub'.r les conséquences qui en résulteront. Si donc les chefs des Puissances advorses sont vraiment disposés à la paix, nous les invitons à soumettre encore une fois leur programme à une revision, ou, pour parler comme M.. Lloyd George, à une "reconsidcra-t:on„. S'ils y consentent et font de nouvelles propositions, nous les examinerons sérieusement, car nous n'avons pas d'autre but que le rétablissement d'une paix générale durable. Celle-ci toutefois n'est pas possible tant que l'intégrité de nos intérêts vitaux et la dignité de notre pays ne seront pas gararric3. Jusque-là, notre mot d'ordre doit être do nous sentir les coudes et d'a'.tendrc avec calme. Quant au but, Messieurs, nous sommes tous d'accord. Les opinions peuvent différer sur I03 méthodes et les modalités. Mais reléguons maintenant au second plan "ces divergences; ne discutons pas sur des formules qui, vu le cours précipité des événements mondiaux, trahissent toujours de trop courtes vues | 0:. par do-14 les mots d'ordre de part'.s qui nous diviseraient, ne perdons pas de vue le but eom. mun, qui est le bien de la Patrie. Soyons unis, Kouvernants ct gouvernés, et la viotoire sera nôtre. Une paix propice viendra, Il faut qu'elle vienne. Le peuple allemand sunporle avec un conraje admirable les maux ct les cliarfes d'une guorro qui entre dans sa quatrième phase. Je son'o en particulier, en parlant de ces maux « de ces charges, «ux petits artisans et aux omployés peu re.nbués. Mais tous, hommes et femmes ven- voîro m4toKértM'l t' <eilir b0!lt- Trouvez j politique en no vous laissant pas séduire par des mots 4 effet ; saehoz diseorner en-tro Jes réalités do la vio et les rêves prometteurs. Un tel peuple ne peut pas périr: Dieu est et continuera à être avec nous I „ Discours du comte Czsrsm Vienne, 21 janvier.— Le comte Czernin a prononcé aujourd'hui lo discours suivant, 4 la commission des affaires étrangères de la délégation auUiohionoe : — J'ai le devoir de vous faire un compte-rendu ridèle des négociations de paix, do vous expoier los divers résultats obtenus jusqu'ici ot do vous lire les conclusions qu'on est en droit d'en tirer, le tiens 4 dire d'.-.bord que ceux qui trouvent trop ente la marche des négociations, ne sont pas 4 ncme do se faire uno idée, m^rno approximative, los difficultés auxquelles nous nous heurtons 4 diaquo pas. Je crois utilo do parler do ce. difficultés Tout d'abord, la différence est grande eotro tes négociations engagées 4 Brest-Lltovsk ct toutes ieites du même genre qui se sont poursuivies dans » passé. Jo n'eu connais pas où los diseussions lient eu lieu, comme 4 la prisent» confère:i c ;ou-ca fenêtres ouvertes. Etant donné l'étendu: et la irofondeur des questions soulevées ù Brest 11 csl matériellement impossible que ladiscussion n'en sou-évo pas maints heurts, maints incidents. O'cst ju aussi bien il no s agit de rien moins quo do ba T «n monde nouveau destiné 4 remplacer celui [ne la plus impitoyable de toutes les guerres eon-mes a détruit et jeté 4 bas. Toutes les conféron es préliminaires de paix dont nou3 parie l'His-rare se sont tenues plus ou moins 4 huis clos et » nest jamais quo quand les délibérations en nient pris fin que l'on en faisait connaître au aonde les résultais. La conduite des diseussions y tait naturellement fort pénible : souvent elles na-augéaient, cl il so faisait ainsi qu'on on prévoyait, mvant leur ailuro, uno issue tantôt plus, tantôt loins favorablo. Instruits par ces souvenirs, nous ■lions convaincus que si le détailde nos discus sions .ait livré par le télégraphe; nu jour le jour 4 ion impatiente curiosité, l'opinion publique allait lie eu proie a uno nervosité telle qu» enaque dé-devrait produire sur elle 1 effet d'un coup de auet. Nous nous rendions parfaitement comoto des nconvenionts do pareille méiliodo ; néanmoins nous ous sommes rendus sans hésiter au désir du gou- ' ■ernement russo de donner à nos travaui cotte pu Ibcité parccque nous voulions nous montrer ccu-îliants, pareeque nous n'avions rien à cacher ot ue le fait de nous en tenir ou système du se ret absolu employé jusqu'alors aurait produit uue iehouse impression. Toutefois, cette large publi-ité donnée aux négociations fait 4 l'opinion pu-lique et 4 ceux qui la dirigent dans notro pays ) devoir do se garder do toule uervosilé. Il faut ue la partio soit jouée jusqu'au bout avec sang- J •oïd : elle sera gagnée si l'opinion donne sou ap "u. ,a ,mi)?iarcllie et « ses représentants re-non-ïbles a la Conférence do la paix. A la ba3e des négociations ouvertes entre l'Au-•ichc Hongrie et la Rus3lo nouvelle, eat inscrite 5 principo: ni indemnité, ni mnexim. (La suite à demain.) Mégocîations de paix Berlin, 24 janvier : .Une pcnramai'té d'an Etat neutre, qui «Kit do rentrer da llussie, dMaro que la autour Cds négociations ue Brest-Litovsk rovocpja wn ro^ocviifeentometit croissant &:ir ^ front russo. Lee soldats ajoutent peu de >1 aux explicitions dbs1 journaux maxima-•3tes qui tentent de mettre cette lenteur au ompîe de capitalistes aflemandte prétond'û-îônt partisans d'une continuation de la uerua; ils siont plutôt dispose à croire que 5 r^ultat négatif dos négociations e,t du trx maximaii^tes qui, sans se sou- ter do la triste situation dons laquelle ai Sbf-t: La Bftxssaa et Que seule la paix peut □itSIiorer, perdent leur temps ©n evpos.s éi-iiû3 et interminables des" principes et des téories maximalisées. Xja guerre navale \ SBorliu, 25 jaaivior ; ( Nette communiqué de ce jour signale do >uveflu la destruction de six navires eaoe-'9. Si l'on se reporte aux dernièrae infor-ations concernant la crise des vivres dans < s pays de l'Entente, il est permis c5e dire -^ec une assurance dio plus ea plus grande: Nos sou*-marins accomplissant leur ceu-'e." Tl est désormais hors de dbule que la *3uJation gouffre dta privation eii Angle- 1 terre. Il y a un an, îa GrandteHBretngn( disposait ue 8,800 navire» de plus de 1,60( •onues, dont une moitié a été réquisitionné* par les autorités militaires e* don4 l'autre moitié avait pour principale misstan d'assurer le ravitaillement du Royaume-lfiai. Gr5c< à l'activité ininterrompue ae nos sous-marins, oe tonnage a fondu aujoui^'hui à te' point que les Anglais ne peuvent plus su! fire à leurs besoins. Le gordte-maingter diet puissances de l'Entente est d<éseep6r'm_ui vide, voilà l'aveu que nous trouvons dan£ le numéro du 1er janvier du „Daily News" à propos des veous de Nouvel-An envoyer par lord Ehondda, ministre anglais do -l'alimentai ion, A son collègue américain M.Hoo-ver. Lord Bhondâa met toujours sa confiance dans l'aidie américaine; nous, nou* plaçons la nôtre dan0 Doa eaus-marins. Londres, 24 janvier : L'Amirauté annonce que six navires jan. gehnt plus do 1,600 tonnes ont ét^ coules l£ semaine ebrnière. D'autre part, six navire" ont été attaques sans résultat. La Ha.yq, 2-1 janvier : Lo ,,Times-'' d'plore L-s pertes incessante* de navires et dit entre autres que les Allemands: ont récemma.t ooulé un vapeur qu: transportait 135 canons de campagne, trente moiiierâi, 14/) mitrailleuses, 120,000 fusils, 50,000 shrapnélls, 160,000 obus, 1 ]/2 million de cartouches, six autos blindées el onze automobiles. dépêches' diverses Paris, 24 janvier : Vrohy a été choisi comme cenlre du service d'ambulance do l'année américaine. J us:j -v pr'sent, cinq hôtels ont été aménagés pour recevoir los blessés américains. » * * Paris, 24 janvier : Le; journaux publient un appel, signe par M. Clemenceau et par les ministres de l'intérieur, des chemins de for et des munitions, invitant la population à Ooononiiser le charbon, le gaz et l'électricité. • * * Paris, 24 janvier : M. Lénine a adressé une nouvelle lettre aux socialistes de la minorité au sujet de-négociations de paix de Brest-Lit-jvsk. Lr censure a interdit- au journal ,,La Vérité'1 de la publier. * * ♦ Paris, 24 janvier : Aujourd'hui, à la Chambre, los socialistes interpelleront le gouvernement sur l'affaire Caillaux. Les journaux gouvernementaux prétendent que M. Clemenceau refusera de répondre. Tout le dossier do l'affaire Humbert a été transmis à la justice militaire. Le ca pitaino Bouchardon jugera si lo tribunal de guerre est compétent à son avis, c'est-à-dire si elle doit être jointe à l'affaire Bolo, qui a sans doute été ajournée pour ce motif. » » » paris, 24 janvier ; „L'Heure'' an non e que les autorités mi-libaire'» viennent de découvrir une nouvelle et grave affaire d'espionnage ; elles ont ordonné l'arrestation d'un homme et d une femme dont les noms n'ont pas encore tfté publiés. * * * 2»i janvier : Le procès Bolo Pacha, qui devait commencer le 4 février, a été ajourné. * * * Lyon, 2-4 janvier : La municipalité vient c3 interdire la venta de la pâtisserie. ♦ * • Londres, 24 janvier : Le ,,!>ail/ Express" annonce que M. "Wal-ter Long succ'dera à M. Carson dans le Cabiniit de guerre- • * • Londres, 24 janvier : Le „Daily Eyptress" envisage 1 éventuar lité de la retraite de lord Derby, secrétaire d' Etat du War Office, qui abandonnerait ses fonctions par suite de divergences de vue en ce qui concerne la direoàon do l'arm/e britannique. Les journaux libéraux afrirment unanimement que les attaques dirigées contre les £%éraux Haig et Rohertson n'ômanenit |)as de la presse de lord Northclîffe, mais bien de certains membres du Cabinet. Londres, 24 janvier : La Chambre des Communes a voté en troisième lecture 1e projet de loi relatif au commerce des produits sidérurgiques. «■ * m Londres, 24 janvier : I-o Con,°r'fl socialiste de Notlingîiam a voté la résolution déposée par M. Hecier-sou; elle invite les gouvernements des puissances di3 î Entente à f.iire une déclaration snr les buts de guerre des Alliés, approuve la convocation dpure Conférence socialiste à Londres pour ie 20 février et engage le gouvernement anglais h permettre aux délégués du parti ouvrier dés ister à un Congrès socialiste international qui serait convoqué dans un pays neutre, de pr'f rence en Suisse. • * 41 Londres, 25 janvier : Au CougT^s socialiste de Nottingham, des délégués représentant l,561,OX> voi'x ont rej fé contre le vote affirmatif de délégués représentant 794,000 voix, une motion îiivi-tant les membres du Comité exécutif qui font partie du gouvernement à se retirer. * * • Londres* 24 janvier ; On écrit de Dublin aux jouraniux r/ue lo si^o do l'Association pour la culture irian-âaiso. oVtui dos Irlandais indépendants et celui des Associations nationales irlandaises ont été formés par les autorités. ♦ . * * lx>ndres, 24 janvier : Un radiogramme annonce qu® le général "e brigade Asquith, fils de l'ancien .prési-lent du Convoi 1, a subi 1 amputation d'un pied à la suite d'une blessure reçue récemment.* Budapest, 24 janvier : lie „Pesther Lloyd'' annonce q"e M.Weo-taarlé, prégidiaot du Conseil ces ministres, a rejmis la démission du Cabinet au Roi. les événements de Russie Paris, 24 Janvier : On mande de Pétrograd qu'une bataille lécisive serait sur le point d'être livrée sntie les troupes oukrainiennts et maxima-istes. Ces dernières ont ocoupé l&s villes le Sarns, Atcliterna et Trelsk. Londres, 24 janvier : Les journaux apprennent de Pétrograd |u« les ruos de la capitale sont depuis deux otirs le théâtre de combats violenta. Berlin, 24 janvier* Il semble que le mouvement contre-rôro-utionnaire eja Russie ne disipœe pas en- J cor© de forces importantes, car, aux der- -f nières nouvelles du front russe, les trou- | blea qui ont éclaté à P-Jtrograd après la dissolution de l'Assemblée oonsliUianie n'ont — pos en de gravité. Le sort du gouverne- -, ment bolcheviste est pius ou moins subor-donné à l'attitude de la garnison de Pétrograd. Le matelot Dubenko a été nommé gé-11 Valissimo d^s troupes qui combattent- contre l'Oukraine et dans la région du Don. Dubenko, nommé par le Conseil des commis-sairos du peuple, a reçu 1 ordre de porter lc tout d'abord ses efforts contre le général ac Kal&dine. les combats continuent entre fr< Oukrainiens et maximaliste». l^a 8e arm^e co a l'intention d'abandonner 1e front et de se diriger ou vers 1q nord pour rejoindre S11 les Grandfcs-Rufisiicns, ou ve;s le gouvernement de Karkoff pour so mettre à la d'is-po8Ûioai du Soviet. Trois corps d'armée de (r< la £e armée veulent se joindre à La 8e ar- ' mée mais les Oukrainiens s'y opposemt par , la foi-oe. Il est donc vraisemblable que de nouvelles batailles vont 8j livrer. on Pris do Galatz, les combats entre Rusées m; et Roumains s'aggravent. Jusqu'à -présent, va le sort des armes a été. contraire aux Rus- di ses, ce qui a eu pour effet de faire passer sur le territoire occupé par ios Allemands .jr 3,200 hommes a\0o 22 canons, 55 voitures le| de munitions, 53. cuôsinos ' de campagne, 3G0 chariots ct 1,200 chevaux. D'autre part, lo général Tscherbatschef a envoyé des trou-2>es roumaines en Bessarabie; prè® de lvis-chinef, les maximalistes leur ont livrA ba- , taille, les ont défaites et leur ont enlevé des prisonniers. A ce sujet> le „Times'' f retend que c'eit à la demande du gouvernement de la Bassarabio nue le général de 'l'&cnerbatschef avait ordonné cette expédi- mi lion. ri' I^e bruit court sur le front que les Roumains ont l'intention d'occuper la Be-sara-bie- , Dans la région du Don, cle^ combats se ^ sont livrés entre cosaques du Don ot co- rc saques de Kuban, qui sont restés vainqueurs.* * * Paris, 24 janvier : ne On mande dsPétrogtad à l'Agence Havar-: 1 «' — Les maximalistes ont arrêté une vin g- bl, taine de membres dû VAssombke consti- !^e tuante réunis dans les locaux du Comité ^ socialiste révolutionnaire. on * * » a Milan, 2-4 janvier : ( m. On mande de Pétrograd à la ,,Epoea'' !k que M. Rudlnef, ancien maire de Moscou, et M. Minor. son ancien adijoint, ont été assas- eD Binés. î su * *.* CojKjnhag-ue, 24 janvier : On mande de Pétrograd que les socia- cx listes révolutionnaires ont déclaré qu'ils ne te peuvent accepter la dissolution de l'Assem- et l i e constituante et qu'elle eera sous peu convoquée à nouveau. ca « Genève, 24 janvier : On mande de Pétrograd au ,,Journal ûe mi Genève'' quo tans les partis demandent- qne pc l'Assem'il e nationale se r^an'-sce à Moscou, où plusieurs hommes politiques sont déjà pi arrivés. vu * Bj * * r La Haye, 24 janvier : ^ Le mini tre des Pays-Bas à Pétrogr.ïd* sa vient de télégraphier au gouvernement que tes Cjinmisstires du peuple ont annulé tons les emprunts ext 'r e.irs et intérieurs; pour ces derniers, des mesures d'exception s *ront prises en faveur des porteurs peu fortunés, des caisses d'épargne ct des institutions ta démocratiques. vj * * ♦ cc Paris, 24 janvier : ^ On mande de Pétrograd à l'Agence 1 lavas: — La ration de pain vient do nouveau d'être réduite. Des )rmais, e'1; n'est plus que de 100 grammes par Kte et par jo r. * * ♦ Pétrograd, 24 janvier : Sur la proposition de M. Troizky, le Cousait des commissaires du peuple a décidé d'ordonner r arrestation de tons les sujets llî roumains qui se trouvent dans la ville et P° dans le gouvernement de Pétrograd. * V1 * * à Pétrograd, 24 janvier : ^ # m( Un Congrès, qui vient de se réunir à tiç Omek, a constitué le gouvernement de la sa République sibérienne- ta Les Sammies peints par eux-mêmes Aux dernières nouvelles, l'arrivée des armôcs de am^fieaincs en Europe était considérée comme trte soi problématique. Des voix autorisées se sont ^levées 1 ouIre-Atlantique pouv déclarer tjuo tes Etats-Unis. ja irf'tant en cuvre tous les moyens dont dSp03C n'; l'Union, ne parviendront pas à construire une fiotte d'un jaugeage supérieur à huit millions détonnes. . Si c'est îà, en vérité, le maximum des pros a ions que la Ilépablique étoilée peut tournir au cours de l'an 1018. l'Entente ne peut guère comp cr sur une niile efficace, la moitié au moins de ce tonnage j éiant accaparéo par les besoins du ravitaillement ^ civil. Et encore, que représente, dans 1 acception . la plus large, une intervention américaine comme fac'eur décisif au front Ouest? Un collaborateur du journal catholique " De Maasbode qui a suivi ca; les fils de Jonathan dans le sentier d ■ la guerre, pu nous trace un tableau peu flatteiir de leurs presta- priions militaires, encore que cc fussent des so'd.i s de u q carrière qu'il vit à l'œuvre, et non pas une multi- g , tude sortie tout armée de terre comme la d'-esso de cjt la fable qui sortit casquée de la cuisse do Jupiter. ,,, — Jusqu'à ce jour, dit '.e " Maasbode », noue L n'avons vu la nation américaine aux prises avec un adversaire que dans la guerre d'extornunatiou Qî: des Peaux-Rouges, dans son conflit avec la pau- d'; vre Espagne et, en dernier lieu, avec les bandes ne révolutionnaires du Mexique. Dans ce dernier cou- d'i f'it. l'armée dc3 Etats-Unis a joué un rôle lanion hu table. Elle y a connu dos délaitoa qui pour toute ■ autre armée constituerait un opprobre sanglant, n'a répondu en aucune manière k co qu'on attendait Pe' d'elle. Et ces bataillons qui. h en croire les déclarations, vont décider bientôt du sort do l'Europe, &e sont vus à deux reprises obligés de ba.sser pa- col villon devant une. poignée d'aventuriers mexicains, pri De tout temps, les officiers américains oni eu il se rér dépêtrer parmi les difficultés techniques et. en tout r;e premier lieu, ils se sont plaint du manque de nui ri ions C'est, en effet, à peine croyable, mais il appert de l déclarations autheniiques que les arsenaux améri- 1 cains étaient complètement vides au moment où le C°1 président Wilson déclara la. guerre à l'Allemagne l'£ et que les cuirassés disposaient h peine d'assez de plt gargoussoe pour le3 saluts réglementaires. Et ceci am est d'autant plus vrai, que le pa>-s qui fournit h des l'Entente tant ^ de millions de tonnes de munitions, su£ s'est vu obligé, aux heures de fièvre patriotique, à x commander en Angleterre la poudre ct les muni- 1 tions qui manquaient dans ses arsenaux. C'est que Pr<^ IJncle Sam n'avait pas la moindre confiance dans ^ los munitions fabriquées en masses prodigieuses par n^a les usines américaines ; ce en quoi il n'eut pas glu tort, car l'histoire do montagnes d'obus ot de shrap- pui nels livrés par les Etats Unis à l'Entonte et qui nar furent reconnus inutilisables, est de notoriété publique au front. Le nombre de soldats tués parleurs propres munitions est considérable; Au eurplus, le général Pershing lui-inôme a déclaré que le tiers t au moins des munitions américaines est à mettre au au rancart. Dans ces conditions, on comprend que g™ les chefs d'armée ne se hôtent pas trop pour s il- I lustrer au front. Si déjà dans l'armée nationale an-glaise la discipline laisse énormément à désirer, que sera-ce quaud le gros doe Sammies piqués de dar la mouche indépendante se trouvera dépavsé en paj Europe ? „ de On sait qu'on a promis monts et merveilles au\ volontaires américains ; Ils exigeront le confort et , promis, leurs qua'.re repas par jour, abondamment j nrr-osés, et la discipline passera un vilain quart . d'heure le jour où ces braves Sammies se verront contraints de vivre la vie du troupier dans les seu | tranchée®. des ommiiuiqizés dea Paissaccei Centrales. Berlin, 25 janvier. — Officiel do ce midi r Théâtre de la guerre à l'Ouest. Entre Poclcapclle et la Lys, ainsi qu? 6s do Lens et sur les deux rives de la arpe, les opérations sont devenues plus lives l'aprôé-midi. Sur différents points du >nt, engagements entre détachements de ro. nnaissance. Rien à signaler des autres théâtre» d» erre. Berlin, 24 janvier? — Officiel du soir : Rien de nouveau sur les différents (hcâ-« de la guerre. Berlin, 25 janvier. — Officiel : Six vapeurs et un navire de garde ont core été récemment coulés par nos sous-irins. Parmi les navires détruits, quatre peurs oat été torpillés à proximité immô-îto de la CQte orientale anglaise, où la rveiliance est particulièrement forte; l'un ïntre eux a été torpillé en plein convoi portant, protégé par de nombreux torpil-irs et chalutiers a vapeur. ♦ * * Vienne, 24 janvier. — Officiel de cc midi La situation n'a pas changé. Communiqués des armées alliées Paris, 24 janvier. — Officiel de 3 h. : Rien ù signaler au cours de la nuit, en hors d'un coup de main qui nous a per-s de faire des prisonniers à l'est d'A libéré.» Paris, 24 janvier. — Officiel de 11 h. : Actions d'artillerie assez vives dans la jjjion de Maisons-de-Champagne et dans lo jtcur d'Avocourt. Rien à signaler sur lo stc du front. * * * Londres, 23 janvier. — Officiel : Nous avons dispersé sous notre feu un lit détachement ennemi qui avait réussi à ube à se rapprocher de nos positions étapes à l'ouest de Villers-Guislain. Un antre lâchement allemand a pénétré dans nos tnchées au nord-ouest de La Bassée; il a été rejeté et a laissé des prisonniers tre nos mains. Dans la matinée, l'ennemi dirigé une attaque sur 1103 galeries do nés à l'ouest de La Bassée; trois de nos mmes manquent à l'apoeî. L'artillerie ennemie a été assez active tre Saint-Quentin et la Scarpe, ainsi qu'au d-est de Messines et près de Zonnebeke. * * Rome, 23 janvier. — Ofi'iciel : Nos détachements de reconnaissance ont écuté d'heureuses opérations dans lo seoir cçmpris entre la rive drote du Piave le versant sud-est du monte Spinuccia. Dans la vallée de l'Ornitz, nous avons pturé du matériel de guerre, tandis qu'au d de Guerra, un détachement français fai-it quelques prisonniers et s'emparait d'une trailleuse. En aval de Nevesa jusqu'à la tête de nt de Priula, fusillades entre patrouilles. Duels d'artillerie tout le long du front, lis violents à certains moments dans la liée de l'Adige, dans la vallée do la enta et dans certains secteurs du front Piave. ESN! AMÉRIQUE Washington, 24 janvier : Le directeur du département de lalimen. tion exhorte la population à se passer de ar.de un jour par semaine et à ne pas n sommer de produits de laiterie, de lard de viande de porc deux jours par so- PETITES NOUVELLES I/AUHfc-WTATSÛÏS EM HOLLA?iC£ Les journaux hollandais publient un mémoire iboré par le ministre de l'agriculture pour jus-ier 1 i scription au budget de ce département ur 1918 d'un po; ' ; de 216,360,000 florins destiné couvrir les frais du service de di.-rtribi'ion de i'res à prix réduits à la population ouvrière et la pe:ite bourgeoisie. On sait que le gouverne-int hollandais, désireux de mettre à la disposi-n des classes peu aisées des vivres à bca compte, isit d'énormes quantités de der.rées a.limcn-res, qui sont ensuite distribuées à des prix no-)lement en dessous du prix d'achat. C'est pour nbler le déficit qui résultera de ce service îide publique en 1918 que le gouvernement sol-ite auprès du Parlement l'importante somme ci-isus, qui représente la quote-part de l'Etat, t neuf dixièmes. !)n voit par là que si la classe des profiteurs de guerre a gagné des fortunes en Hollande, l'Etat t vu qu'augmenter ses charges et les contribuais hollandais verront leurs rôles de contribuas Singulièrement grossir. LOn'DRES SE SERRE LA CESftTliRE d. Guttenstcin, correspondant du À'A'« Siècle Londres, fait un tableau très noir de la situa-n alimentaire dans cette ville : — Londres, la ville d'abondance, écrit-il, la >itale des roatsbeefs pantagruéliques et des nchs fastueux, Londres voit chaque jour s% ïsser devant ses magasins de vivres des ueues » de citoyens en quête de beurre, de niar-:ine, de sucre ou de thé. Et beaucoup de ces jyens retournent chez eux les mains vides et itomac pas très plein. ;es « queues » varient d'importance suivant les irtiers. Certaines comptent cinquante ou cent, .utres plusieurs centaines de personnes. Elles sont qu une des expressions, la plus frappante, n c'at de choses qui s'est annoncé il y a dix-t mois, niais dont ou n'a consenti à s'aperc«-r que lorsqu'il avait atteint son plein développent.1 an que de tonnage, besoins croissants de l'ar-i, pertes Subies dans la guerre sous marine, ré-te déficitaire dans le monde entier, hausse da x du blé faisant hausser le prix du pain, avec ercussion sur tout l'étalon de la vie maté-Ile, telles sont, résumées, les principales rai-S de la situation alimentaire de l'Angleterre. )epuis le début de la guerre, si l'on prend le ffre donné par les journaux techuiques. comml conomist, le prix de la - a augmenté ici de s de 150 p. c. Rarelé et cherté se combinent et bnent le public à chercher, de toutes manières, substituts. Mais le Substitut, aussi :ôt trouvé, it la même hausse que l'objet qu'il est destiné emplacer. Vu la rareté du miel, les autorité! conisèrent l'an dernier l'achat de confitures, prix de la confiture eut bien;6t doublé. Le aque de sucre donna lieu à un « boom » sur la cose . la glucose doubla presque de prix... s disparut de la circulation. Tout est à l'ave-t. » L'APPEL AU... LAPItt e contrôleur anglais des vivres a lancé un avis public, et particulièrement à toutes les per-nes qui ont des gardes-chasse à leur service, elant leur attemtion sur le fait que la capture a destruction des lapins sauvages constituent S l'état actuel des choses, un Se. . ice rendu au S, au double point de vue du ravitlillement et a protection des récoltes. Tout lapin tué repré-:e en moyenne deux livres et demie de viande, m ennemi de moins pour le fermier, e c Controller » demande qu'on lui indique les ilités où il n'existe plus de gardes ni de chas-rs, afin d'y faire procéder à des battues par boys-scouts. i 26 Jasïvîer Ï9Î8 '"-"awMBBMtsriifi unvurrgawgawj wi» ~ «nArjiyriWFNTS juuKiNiiLi QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 5* Année. — BRIX r>F< - «h 11 43

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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