La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 19 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b56d21sx3f/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS I 9 mois (avril, mai. juin), fr. 7.65. - 2 mois (avril mai , T. 6.10 — 1 mois (avril), fr. 2.55. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusi I ventent par les bureaux et les facteurs des postes. - Les réclamations concernant les abonnements do/ven ■ ADMINIST ATI3N ET RÉDACTION : SI, Manlag .e-aux-Morbos-Poiagèros, Bruxelles PRIX DES ANNONCES reti'es annonces, !a Ji ne, fr. 0.5®. — Réclama avant les anv.on-es, la li^ne, fr. 1.25.— Corps dv Journal, la lip;ne, fr. 5.0Ô. — Fait div-rs, la ligne fr. 3.75. — .\c\-rologie, la ligno, fr. 2.50. — C'cil des Eleveurs, la lign -, fr. 1.03. Bureaux do 9 à 17 heure». Direction et Administration : &eJ° V? w VS1"-" JOS. WORESSÉE, DIRECTEUR ujourd'hui : 'DELJX page LA GUERRE S59' jour de guerre Rifcu à eigualu' sur aucun front. Les cliôiRears balges en Allemag Une erreur s'étant glissée dans la ( pêche publiée dans notre numéro de v< ctrod'î dernier, noue en reproduisons ci-dt sous le teute exact : Berlin, 14 mars : Des Belles notables appartenant aux ( vers partis se sont récemment adress 6 S. M. l'Empereur pour le prier do mett fin à l'envoi forcé d'ouvriers belges en £ lemagne et de faire jrouferer clie^ eux 1 Belges qui y ont été envoyée. Les signataires de cet/*.- demande dirucl ment adressée à Sa Majesté viennent d t? avisés que l'Empereur a décidé de fa soumettre les désirs qu ils oifo formulés Fcpcamaa approfondi du gouverneur genér et des aduûnistoratrans oompéteufeis, luir«m«t se réservant de prendre une décision d-iii tive après cet examen. En attendant, Sa Majesté a donné lord de faire rentrer immédiatement en Bolgiq'u pour autant que cela n'aitj i>as été fait d j les Belges envoyée en Allemagne pnr e reur et Je suspendue jusqu'à nouvel/ av 'es envois forcés eu Allemagne die Belg< kuls travail. La retraite du Cabinet Briand ' $ Paris, 18 mars : L'Agence Ha vas annonce : — Lee ministres se sont réunis brâ ioir. M. Briand a expos» les dbinairoln qu il a faites en vue de se rendre comp dams quelles conditions le cabinet pourra être complété. Le conseil des ministres a Cté d'avis qi les circonstances ex'geaienit que M. Poa caré ait les mains libres pour résoudre I crise au mieux des intérêts de la defens nationale. En conséquence, M. Briand été changé de remettre la démission du c; bfliict au Président de la République. * * * Pans, 18 mars : L;Agence Havas annonce que M. Brian a remis la démission: du cabinet à M. Poia cfiay. Les événements de Russi Pétrograd, 16 mars : Vo«ci le texte du manifeste du Tsar : — Nous Nicolas II, par 1®-; grâce é Dieu Empereur de tous les TTus^es, Tsa de Pologne, Grand-Duc d!e Finlande, eic portons à la connaissance de nos; fidulc sujets ce qui ftulit : ■ Dans la terri.-le lutte engagée contre u ennemi qui s efforce depuis trois ansr d a servir notre patrie, Dieu a voulu enivqye ri la Russie» une nouvelle épreuve. Lee tk facultés intérieures menacent d'exercer su l'issue définitive de la guerre une réporc m.4 sion fatale. L'avenir de la Russie, l hoi neur de notre armée, le bonheur du peupl €4 l'avenir de notre chère patrie exigent qu la guerre soit menée à tout prix jusqu'à L victoire finale. Notre cruel ennemi en est ; l'efort suprême, et 1 heure est proche o notre vaillante armée, avec le concours d nos glorieux alliés', le maîtrisera définitive aient. A cette heure décisive pour l'existence d ia Russiie, nous considérons comme urn de voir de conscience d'aider notre peuple s'unir étroitement et à organiser toutes se forces pour remporter une prompte vie toire. Cest pourquoi', d'accord avec L Douma de l'Empire, nous avoue jugé boi de renoncer à la couronne et de déposer 1 pouvoir suprême. Né voulant pas mous sé parer de notre fils chéri, nous transmette ri ses droits à notre succession à notre frèr le grand duc Michel Ataxandrovitch, qu nous bénissons au moment où il monte su le trône. Nous chargeons notre frère de gouverne l'Etat en plein accord avec les représen tante de la nation, de maintenir tes ins titutions légales et die prêter l'inviolabl serment de le3 défencre au nom de nofcr patrie bien-aimée. Nous prions tous le fidèles enfants do la. patrie de remplir en vers elle leur devoir, d'obéir au 'l^sar î l'heure de 1 épreuve difficile que traverse lî nation et de 1 aider avec 1© concours de représentants du peuple à conduire IrEte russe vers d'heureuses et glorieuses des tinées. Dieu protège la Russie ! m ^ f Pétrogmd 17 mars : L'Agwnce Télégraphique publie le texti lé la proclamation du grand-duc Michel ~~ ' Mm ■■ _ — U!ne lourde tâche m'est imposée par 'j volonté de mon frère, qui me transmet L couronne impériale au cours d'une guero sans exemple et d'une révolution à 1 inté rieur. Animé des mômes pensées qui ani ment le peuple tout entier, pour lequel lr prospérité du pays prime tout, j'ai rési l d'accepter le pouvoir suprême d;uis une m© sure conforme à _a volonté de la nation qui aura à se prononcer, par son vote e; par la voix de ses représentants convoqué-en assemblée constituante, sur la forme d< l'iEtat et le texte d'une nouvelle Constitu tion. C'est pourquoi, en invoquant la béné. diction die Dieu, je prie tous les citoyen de la Russie de prêter obéissance au gou vmiement provisoire constitué à l'in/bepven lion die la Douma d'Empire et pourvu de pouvoire suprêmes, qui sera appelé souî pou, e» recourant à F exercice du droit élee toral direct, égali-taire et général, à exprimer dans une assemblée constituante .la volonté du peuple en ce qui concerne la forme de l'Etat.'' y * Londres, 16 mars : On mande de Pétrograd au „Times", en date do jeudi : — Hier, le grand-duc Cyrille, qui commande les marins de la garde, s'est r?mdu avec ses officiers au Palais de Tauiridle e s est présenté & M. Rodsianko, auquel il a déclaré : — J'ai l'honneur de m? mettre à votre disposition, ainsi Que tout le peuple. Je ne ve^x que le bilun de la Russie. Ce matin, j'ai convoqué tous mes marins et leur ni exposé l'importance des événements actuels Je vous affirme que tout le corps de marine œ la garde est à la disposition d# la Douma d<ï l'Empire.'» M. Rodsianko a répondu : paroles du grand-duo me touc-heiu juS'-fu'aii fond du oœur. Je sus pe-siad ^' que la marine de la garde, comm3 les a-u très troujîes, feront l'impossible pour anéan tir l'eIlnemi.', Les troupes ont été ensuite passées ei revue* ^Lonldie?, 17 mars*: * f On mande de Pi'trograd au „Tinies" qu< T^tat-major de l'arm ée aurait adaé^é au noa veau gouvernement. ^ y^c'trograd, 17 mars : .q r Les gén«'iMiix Brussilof et Alexeef on Iv» avisé M. Rol.sianko qu'ils lui donnent lftuj appui sans réserve. to- V * * * * 1UJ. -y«rlin, 17 mars : ^ On manie de la frontière russtë qu« l^OOO soldats et 23,000 offic:ers ont ad aéré jusqu'à présent à la révolution. Le: villes/ de Volog&i, Kharkof, Rybinsk, Toula . Orol et Katroma y ont ^a'ement adliéré .* ^ court qu'un sous-officier aurai 'l commis un attentat contre le gén'ral Bine si lof ; les détails manquent. A Keval, les Al troupes de la garnivson se sont mu inées ei « ont occupé l'arsenal : on ignore si elles 1?- sont poux- ou contre le nouveau régime^ « 1X3 \ r° ''Londres, 17 mars : On mande de P-'itrograd au ,,Daily Chro-nic'e ' qu'au moment où il a été ari' té, à a.e Bolojoié, le Tsar se rendait à Ps'.iof, où il se trouve encore avec une petite escor.te. Il a «té mis dans l'alternative! do renon-re cer au trône ou d'être déposé. Cette noiv 61 velle n'est pas confirmée. ' La Tsarine serait à Tsarkoie- Sélo : le f commandant du palais aurait donné à un Ls délégué de la Douma sa parole d honneur ^ qu elle ne tenterait pas de s enfuir. • * * Copenhague, 17 mars : Une nouvelle non confirmée dit que le Tsar auraifl qu'.tté la Russie et passé ù l'étranger, mais qu'on ignore où. * * *• Stockholm, 18 mars : ïr Le „Sveuska Dagbladet'' apprend de Pé-5s trograd : c — Un mois après l'assassinat du moine it Raspoutine, la Tsarine a été victime d un attantat ; la censure a interdit aux jour-ie riaux de parler de cet événement. Alors que l- la Tsarine visitait une ambulance à Tsar-a ko e-Selo, cinq coups de revolver ont été •e tirés sut elle. Douze officiers avaient formé a une conjuration, à l'instigation de 1 Impéra-trioe-mùre. Le prince Dolgoui^oki, chef des et njuirée, a été pendu ; ses complices ont té fusillés, et l'Impératrice-mère envoyé© à Kiew, où elle réside encore. Quant à la d Tsarine, elle a été blessée au bras. L- » * * Pétrograd 17 mars : M. Milioukof, ministre des affaires éliWi-g'jres, a reçu jeudii les correspondants Ues ^ iiences lia vas et Router, do l'Associated Press et du „Temnps". Il leur a dit : f — Le problème à résoudre consis'te h fv>rgm,ser la puissance dJe La Russie poufc ?a mettre en état de remporter sur 1 ennemi 10 fine victoire définitive. Le crime de l'an* l" je ion ge uvernemen t a étS do préoip'tcT • 1er àp-ys d'ans une désorganisation complète | s *es sodftfrinces qu'il lui a fait endurer au-jraient même pu exercer une influence fiv J1 jneste sur 1 issue die la guerre. Ix> courroux Spopulairo est devenu si terrible que, com4 r tparoe à toutes les autres, la révolution! 'russe a H3 la plus courte et la moins sau-, 1 glante. L'ancien gouvernement éta t comi " . j.lèteme-it isolé et personne n'avait p'us ■ confiance en lui. La révolution a permis e au peuple de reprendre confiance en sa! v- ' force : elle fera renaître son enthousiasme^ 1 multipliera les forces de la nation et xenJ, 1 < dra enfin la victoire possible. En ces der-1 mers jours, c'est l'attitude de la Douma d'q 13 l Empire qui a reienu 1 attention du monde après avoir été le centre d'une im4 mensa force morale, elle dispose, en outre, a maintenant, de la force matérielle, l'armée; ^ s'étant rangée à ses c")t's. San® interrujv; x tion nous parvieninent des nouvelles quij si constatent l'accroissement constant de Il'inj -\ Huence de la représentation nationale. Ijjb 1 ! nouveau gouvernement considère comme 1^-1 t dispensable l'abdication officiel e du Tsfr - \t 1 accession provisoire au trône du grqjfid- • Snc Michel Alexandrovitch." ] \ * * • ^ PetiTOgrad, 17 mars : J Le ptince Gai!itzine? M. Goremykine, l'ancien commandant militaire de Péirograd et les ancie is ministres et généraux ?ou-cihomlinof, Beljaïef, Protoponof, Maklakof, ~ Markof et Kurlof, sont internés à la forte-^ resse des SS. Pierre et Paul. D'autres ^ lia.uts fonctionnaires ont été provisoirement internés à la Douma. ^ ^ P«'trograd, 17 mars : Le général Nepenine, commandant de la flotte de la Baltique, a re u du gouveme-s men^ provisoire l'ordre de met re en état d'arrestation le gouverneur général de la Finlande. * * * iondro% 17 mars : ft e „Times" re»;Ait le télégramme eu -vj nt de Pétrograd : ? , -« l>a ville est tout à fait calme. Depu s • hier, li neige toml>e abonda m menjt et a -si ndii le bruit des automolviles de toi ^ 1 g mes. dont dispose le nouveau gouve; . t n mont et qui servent à faire des patrouilla ; i ». | à transporter des vivres dans les caseï nfs _ et dan« les hôpitaux. La question d imvitail'ement constitue naturellement 1 1 tj-ncipal souci du ministère. Des train cfiarg'.s de farine sont enir's à Pétrogra- ■ malgré toutes les diff cuit Va, la popula. çon a été ravitaillée. Toutes les muniîipa fitesl de Russie ont été priées télégraplu- ■ wuemenit d'inviter les paysans à vendre Iîjts i «ércales et leur farine aux délégués des ■ l'.om.stvos, pour que l'armée et la capit.iL: ■ isolent ravitaillées. • A Pétrograd. la cuisson du pain a ren- ■ contré des d fficuit's. Les autor t 's ont prié les petits commer.çan'.s de rouvrir loirs ma- ; gasins. Les restaurants sont fe-més depuis • trois jours- I^s personnes aisées ne peuvent se procurer des vivres et doivent consommer leurs provisions. Les classes pau-j , vres sont mieux loties. Les petits magasins «nfc considérablement diminué leuis prix/ leules, les masses de soldats eti La foulà circulent indiquent- qu'un grand boulet vfisemeut s'eftt produit. * * *• ; Londres, 17 mars : t De Pétrograd au „Times" : — Tous les adversaires du mouvetmeuB révolutionnaire se sont éc.ips s et l'on re parle plus d'eux. On évalue à quatre millé| tle nombre des agents de la police créé<£ naguère par M. Protopopof pour mater parf la force toute tentative de révolte, qui on» •'ïté tué- c<u faits prisonniers. Les autresl se cachent et. ont renoncé à tout espoir drfj voir le i-étaiblissement do l'ancien régime. * La fabrique d'explosifs Ochta est îe-t'<3-°n exploitation pendant toute la dirée desà , trouMes. Les usinée Poutilof et les autres! 'affoctiee à la fabrication d°s munitions nni ! 'î phe sont j>lacée sous la surveillance du Com nandant de la place. La censfure est' i>cni - ainsi dire supprimée. ♦ * *■ » Pétrograd, 15 mars : De temps à autre des détonations éola. tent encore dans les rues : ce sont l f agents do la police qui s obetinent à rcs i 1er dans leurs positions sur les toits et qui .' tirent pour se défendre quand on vient les dénicher, car leur compte est fa t rapidJj , ment et s ils autre forme de procès. Par-.tout on ne voit que brassards et rulbanî t rouges; même les lances et les fusils en . font ornés. Soldats, marins et civils med-e forment des cortèges qui précèdent des y drapeaux portant cette devise : ,,Liberté, Egalité, Fraternité." L'affluence e t toujours énorme» devant le Palais de Tauri'e. 5 Dans la sa'le des Pas Perdus de la Do an i d'Empire, des sacs do farine voisinent a\œ ') d'os caisses de cartouche» ; sur une tabl ; 1 _ sont étalés des médicaments et des painsc • .menits à l'usage des blessés; à une autre. 1 "es étudiants travaillent à dresser Ls» sti-■ tistiques ces stocks de. denrées existants. \ t Pétrograd, 17 mars f F Toutes les banques sont de nouveau ouvertes. Des instructions sévères ont < tS donnéœ pour La capture des criminels échappé» des prisons et pour éviter les pillages. I^es administrations locales et les zemstvos no cessent d adhérer au nouveau gouvernement. • * • Pétrograiï, 17 mars : Demain, les ministres passeront en revue les troupes du district de Pétrograd. ministre de la justice a dé-jr'té qu'il n'y aura désormais pdsis die poursuites pour d< l t iKïlitique. Ixi nouveau gouvernement a autorisé les juifs à plaider comme avocate devant les tribunaux. Londres, 17 mars : On mande de Pétrograd1 que le général Kornilof, le héros populaire qui, récemment ilessô et fait prisonnier sur le front, en fcalicie, a réussi à 6'évader, vient, d tre h,"inuié commandant des troupes du distr of, Pétrograd. Pétrograd 17 mars : L'Agence Tél graphique annonce que la nouvelle de la destruction du grand pont de chemin de fer sur 1 Ochta e£t- dénuée de tout fondement. ^ 7 Berlui. 17 mars : On' m3nde de la fronti;:iC russe qu'une grande manifestation- cTbun'ltïl'y ' sri^vistes a eu lieu à Péti-ogi-ad et que les li au-esout recommencé. Jusqu'à présent, vin^t61 w ix\>-lais ont ét/6 saccages; des cosaques et des troupes de garde ont, pris part à c<^ Ové-cutuons. Pétrograd a ^t^ de nouveau: mis eif état de siège. A Moscou, de nouveaux com bats ont eu lieu entre les défenseurs de l'ancien régime et les révolutionnaires, et les cosaques sont intervenus pour imprimer le désordre dans les mes. • m • Paris, 18 mars : D'après» des informations venant da Londres et de Pétrograd, les députas soci .listes de la Douma se sont séparée du Comi.é exécutif, étant donné qu'ils n'approuvent ias le programme du gouvernement révolution-naire. • LES COMMENTAIRES A L'ETRANCÎfR I Rome, 17 mars : \ M. Sonnino, ministre des1 affaire- ét/rav | gères, a fait à la Chambre la diôotaratiom ' suivante : | — D'après les informations qui noue son€J ' parvenues jusqu'ici de sources divertes, loi mouvement qui s'est produit ces jours d&r-uiers à Pétrograd et à Moscou ne v,se pas, eu ce qui concerne la guerre, une diminution, mais plutôt une contamination et une accentuation des opérations nu.Cataires. Nous avons communiqué li er à la presse tous les renseignements que nous possédions. Je n'y puis rien ajouter, et il serait inutile do me poser quelque question que ce soit à ce sujet, il ne nous apipartient en aucune mani; re de nous m 1er de» questions qui sont du domaine de la politique intérieure de l'empire allié, ni dciv^ntiiae des conflits qui y met'ent aux piis> s les différents partis. Je prie la Chambre de ne oonsidérer que le but id'^al auquel' vo t ioutes nos aspirations, ds s'abstmitr de toute manifestation qui me proclamerait pas les vœux ardents que nous fa sons pour 0 grand empire al fié auquel incombe à ce tj heure une si lourde tâohe pour le triomphe du droit et de la civilisation. Nous souhai tons que, grâce au prompt rétiblisseme«It 'Pe l'ordlre à l'intérieur, toutes ses Viilont s et) toutes ses forces nationales s uni seat étroitement pour chasser de ses frontières notre ennemi commun. # * * Cologne, 16 mars : 0n2SfiTîinde de Berlin à la ,, Gazette de Cologne" : — î=- ' tés1 événements de Russie occupent partout le premier plan. La lis e des mem-•tcsi du gouvernement révolutionnaire, soigneusement dressée par L'Agence Reuteai, jette une vive lumière sur les inf'lnen<x-s ang'aises qui se sont exercée. Dérj\ la, nomination, en qualité de ministre des affaires étramgèrss, de M. Milioukof, partisan acharné de l'Ange erre, en dit long à ce Mijet. Dès le principe, il était évident due '0 nouveau gouvernement voulait continuer, la guerre à outrance. Il semble que le Tsar se soit rapidem© Lt eb volontairement, soumis au nouvel état, de choses. Le choix d un nouveau ijégent va au devant des sentiments Dgitimistes, si le» informations an sujet de sa personnalité se eonf rme.t. il n'y a j>as de nouvelles au suijet dune résistance des clie s de 1 armée. D'au re part, on ne so/urait dire encore jusqu'à 1 ijuel point 1 union règne à 1 intérieur du pays. On 11e sait ]5a-s davantage que le atw titude adoptera le clergé et les gouvemeurs des provinces- Si, comme cela seml^le, le cas, le socialiste Tscheidse n'est pas entfcr^ dans le cabinet, ce sera t li\ un point faible du nouveau gouvernement, car, bien que M. Kerenski, chef du groupe ouvrier, fasse partie du ministère, il ne pourrait :>lors rire question d une union die toute la gauche. Le nouveau gouvernement se trouvera bientôt acculé à la nécessité d'accorder aux ouvriers les libertés revendiquées pendant des années par leurs chefs, i L'avenir nous dira si en Russie, comme le cas s'est) si souvenu présent' dans d'autres pays, les personnalités libérales qui arrivent au pouvoir ne se transformeront pas aussitôt en réactionnaire-, décevant ainsi la classe ouvrière. Il est peu probable que les agitateurs politique-, dépourvus d'expérience pratique, puissent arriver à résoudre le fortnidlnVe problème qui oonsiste à faire fonctionner rapid/cmont et d'une manière satisfaisante les rouages d'un appareil administratif défectueux, outre qu'il lui sera impossible de nourrir lo niasse, l«s stocks de vivres otant inexistante. r'onvflinCn aua In ban: p/mm-ir-mL irw i:! ,f.-v le peuple allemand envisage avec cajaie 1 - ct'iveflopipement ulbéribur des événein ut.s ei Kussie, ceitiin que 1 influence directe e indirecte de nos victoires ne restera pa< sn.ns ef.et sur la Russie. * ik f Budapest, 10 mnr* : Lo ,, l ester Lloyd" écrit : — Ce n est pas sans une profonde satis faction qu'à cet4e heure nous nous souve nous des nombreuses informations menson gères quii déclaraient à chaque instant qu< la famine et la révolution sévissaient e» Autriche-HongTie et en Alomagne. En r?a { liié, la faim et la révolution affectent not J ennemis. * * * Berne, 10 mars : Le „ Berner Tagebiatf' écrit : — Dans tous ies cas, la révolution aur£ une répercussion dkal'avcaraïbe pour 1 Entente bos masses ix>puiftiras ont recoAu qu< i influence prepond&rante et de jmis eoj ;/lus forte de l'Angleteri^ était iiK-%,^ ek t Limpiro russ^. En outre, la queçiio4 de ;'appix).isn>une»nent, qui n'a piu Hà-e i^oi ue d'une fiaçon satiisf ai santé par «l'an Al gou\eniement, jurép^ro au nouveau |goiirei . Kiinent de plus grandes difLeulbéJ e;^urj lui finafeiuônt le borceront à dewiiavi^ 1| o-iâx. L'ancâenj gouvernefoient aM d| moins réussi à approvisionner l'arSp:. li gouvernement r'volu'tionnan'e, s'il m paf v.en.' [>as à faire, de même, peut é re'ocrtair que l armée se retournera confie lui. * _ * ♦ Lausanne, 16 mars ; La ,Gazette de Lausanne'' écrit : — Une Russie qui veut et qui ag.t s'esi dress'e dans un jiays où 1 ordre et la me »ioâo avaient été .carts systéniaâquemeni pir de sombres influences d'origine étrangère."♦ S Zurich 16 mars : La ,,ZurCher Posfi" écrit : - — Dn piiys peut-il remporter des succès 911 litures si, à i intérieur, ia révolution jensume les forces do 1 Etat y * * f Amsterdam, 16 mars : Le ,,llaudei!sfolad" écrit : — Le pardi de la guerre, dirigé par M. Milioukof, a gagné la ixwtie, du moim= iwiu* 1 instant ; toutefois1, en face do lui se dresse toujours lo groupe importais., des partisans de 1 ancien régime, et, en outre, (lie; d'vergences de vue»» estent entre se» mern-bies et les p.irtis d extr-me-g*uche, qui sont représentes dans le cabinet par M. Tscheidse et qui veulent avant, tout la paix. Il est significatif aussi que 1 on att admis au sem du cabinet M. Kerenski qui, à la dernière séance de la Donna de l'Empire encore, a énerg>iquemeuit paotesté contre les aspt'ratiions impérialistes de conquCLe du bloc progressiste. Nous sommes au début du mouvement, et personne ne saurait prévoir son développement ultérieur. Coj)enliague, 17 mars' : Le journal ,,PolitiJien" a eu un enîietien avec un inc'.nbi'O en vue de la colonie russe qui a déclaré» ; — Linitiitive de la révolution n'est pas ixiri.b des cadvts modérés, mais plut t des i^eiali.stes. C est sur ce>u.\-ci que s appuie te noitveau gouvernement. Or, ile comptent dans leurs r ings les masses profondes qui sont lasses de la guerre. Tous les gens au courant des mœurs laisses savent qu'une révolution 11e peut se prixla.ro en Russie sans engendrer le d soi-lUe et finir dans le cliaes. Les dâx mille pr sonniers pol tiques e f rmi^e X 11 fi;rte;es-^e des Pierre l,aul> à la Schlosse burg et di «portés Chi Sil>érrio quie l'on vient do mettra en libei t ne peuvent que renforcer les aliments radicaux lévolutijnnaires. La révolution actuelle dépassera certajne-aaeati en gravité celle de l90ô et a.te^idra oies résultats plus posit.fs. Un empire g aut 3]i i occupe la septiome partie du globe terrestre n est pas à même de faire la gnea re tt de s'offrir simultanément le luxe d'une ï ivoluii » i. Aussi je n hésite pas à dire que |a journ- 0 du 11 mars à Pètrogriadi a été le jour de naissance do la paix." » Î* + Londres, 17 mar* : f Ixis journaux du soir publient de lon'gis iommenta-res sur la crise russe. En géné-3f.il, ils expriment leur satisfaction cte ce (]uo les f >rces de la réaction aient été défini tivement brisées. - Lorsque la Russie, dit. La ,,Wes'tniine_ ^er Gazette", aura mené à bien la d.tli-cile et dangereuse oj>ération qui consdsteà Apurer en pleine gueiTe son gouvernement, elle en tirera un grand i>rc it> e& c'en sera jbn énorme aussi pour les Allies. Le gou-•vernement qui vient dêtre renvei-sé était "allemand do par son origine historique et ses méthodes. Il ava t tous les défauts et a tcune des qualités de la bureaucratie prussienne. Il s en est tenu opiniâtrement à des méthodes dieratoriales qui n avaient rien, au point de vue de la capacité et de L honnêteté, des méthodes allemandes.'-' » * « Manchester, 16 mars : Lé ,,Manchester Guardian" écrit : — A cette heure gjrave, toute notre sympathie va vers le peuple russe. S'il établit sa li'liertô sur une base intangitDde, cela constituera un nouveau phénomène dans l'histoire do la civilisation. « * xi' Londres, 16 mars : Dans un article intitulé „Vive la Russie!", le ,,Daily Cîhronicle" écrit : — Le rétablissement de la liberté et de l'ordre, le î-iffermissement des institutions nationales et l'établissomouii; d'une administration honnête ne sont pas des itttes qui peuvent s'accomplir on quelques1 heures, ni par le glaive, ni par la plume. Il faut pour cela de la patience et de la décisi n, et nous ne voulons pis douter qu un des peuples oiiaoïiéens les mieux dbués 11e [>uis atteindre ce l>ut. I^a plus coidiale amitié d.t peaple anglais accompagnera notre grande alliée dans lee progrès qu'o ie •era dans la nouvelle voie qui s'ouvre devant el'e. * * *■ Londres, 16 mars : Le .,Morning Post" écrit : — C'est uno chose tragique que, maJgré tout son amour pour la 1x1 trio et malgré son abnégation, Nicolas II n'ait pas eu 'a force ni de distinguer ses ennemis déclaré^ de ses ennemis secrets, ni de se mettie, sans égard pour personne, à la tête de Son peuple. Son sort est extrêmement triste. Il tombe comme olmî nous est tombé Jacques II, ]>arce qu'il n'a pas eu le courage de faite droit à la volonté de son peuple et de. se libérer <ïe l'influence funeste d'une puissance étrangère ennemie. PETITES NOUVELLES Une dép cl»® Je Rouen signale qu« le fe.i a éilat.' à P'ôpital pour «'ouvale^enfte l'iabli par l'.u i>'c tel . Blo^villcvBon-Sçrouts. Peux Communiqués des Puissances Centrales. Berliu, 18 mars. — Officiel do ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Entre La Bassée et la Scarpe, les opérations ont été actives. Près de Loo®, nos ' troo^jes' datfcaqire ont x^énetre dams les ligne» anglaises et on ont ramené 18 prisonniers De» deux côtés d'Anus, de* detachemente do reconnaissaïuce ennemis, de la force d'un bataillon,, ont attaqué nos positions; ils ont été près»pie partout repoussés pt*r notao feu. Près de Rocducourt et de Tiltoy, l ennemi, qui avait pénétré dans nos lignes, on a été rejeté au cours de corps it (HH'ps. et a J laissé un» etiiam nombre de prisonniers en» tre îfos mains. I Entre l'Avre ot l'Oise, les Anglais et; les"1 ■ jlAram,ai» ont occupe, dau6 les bandes de ^ le Train que nous avons' systématiquement | évacuées, nos anciennes positions, ainsi que I 1 p'iusijeuire .ocalitée, enuo autres li vi^me, i l'érptv et Novon. Nos troupes de su- I roté ont infligé dfîspcrîès sensibles à 1 en- ' r ' uemi et se sont ensuite esquivées comme elles en avaient l'ordre. Sur la.rive droite de la Meuse,, au petit! 1 jour, doux" compagnie iwwra'r^s ont atta-1 }ué la partie de tjraneliée que nous avons ;onquise le 16 mar3 aui nord de la ferme les Chainbretîe». Cette attaque a échoué. Près de la hauteur de Oombres ot près île Maiaery, au nord de Saint-Miiaiel, plu -rieurs détachements d'assaut ont pénétré ; Lins les positions françaises et en ont ra-1 nené chacun vingt prisonniers. 1 Depuis la oôte jusqu'à l'Oise, 1 activité aérien*K3 a été plus grande, grâce au temps clair. Au cours dé combats aériens, 1 ennemi a perdu dix-neuf appareils; en outre, tiois autres avions ont été descendus par le feu de nos canons de dîfense. Le lieutenant baron von Richthofen a descendu son vingt-septième et son vingt-huiuèmo adlversaire, le lieutenant Baldjamus son quatorzième et son quinzième. Nous avons perdu trois appareils. Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'opérations importantes à signaler. Front macédonien. Eiatre les lacs d'Ochrida et do Prespa, de fortes attaques françaises ont été re-poussees.Le combat acharné qui s'est livré pour la possession de la région montagneuse située au nord do Monastir n'a pas donné do résultats importantsi à l'ennemi. Les hauteurs qui dominent la contrée, vainement; attaquées aussi pendant la nuit, sont ferme- ; ment entre nos main#. ♦ ♦ Berlin, 18 mars. — Officiel d'hier soir : Sur le front de l'Artois, do l'Avre .jusqu'à l'Oise, ainsi que sur la. rive orientale de la Meuse, ac ivite vigoureuse, par moments. Dans l'Est, le i'roid se maintient; rien de particulier. En Macédoine, nous avons reipousséj des attaques françaises entre les lacs d'Ochrida et Prespa, ainsi <|i'au nord ouest de Monastir. Dans la soirée, on continuât à se battre au uord de la ville. * » * Berlin, 17 mars. — Olficiel : Sur le front à l'Ouest, la journée d'hier a éfcâ généralamenit calme. Vers le soir seulement, la canonnade s est ratllumée, notamment dans le sec eur compris entre La Bass e et Arras. A cet endroit, il y à eu un certain nombre d'engagements entre patrouilles1; ils se sont terminés en notre faveur. Des deux côt's de 1 Ancie, les opérations se sont bornées à des combats entre avant-postes; ils nous ont valu des ipri-sonniers.Des deux côtés de l'Ancre, l'activité de l'art.llcrie ennemie a été très peu importante et, à certains moments, les ljakeries ennemies ont complètement cessé leur feu, ce qui prouve que les Anglais s efforcent de regrouper leur artdler e. Dans la région comprise entre l'Avre et l'O-se, 1 ennemi a oooupé unie petite part e du terrain que nous avons évacué, après lui avoir ' infligé des peirtes sensibles pendant son attaque. Dans lt région située au sud de Lassi-gmy, nous avons vu nettement que trois compagnies françaises se préparaient' a 1 attaque ; le feu de nos canons les a disper-sées eh leur a infligé de très fortes perLs par la vague de fer, qu'ils ont lanuée sur i ennemi. * * * Berlin, 17 mars. — Officiel : Dans la matinée du 16 mars, les gares et les entrepôts de Margato. ont été et' ieu-cement bombardas par un de nos h^dro-l*liines. Du haut de l'appareil, on a pu ooiastater deux grands incendies. » Sofia, 16 mars. — Officiel du grand état-major : Front mac domen : Entre les lacs d Lob rit,a et de Pà e^pa, l'après-midi, 1 artillerie ennemie a entretenu un feu assez viloent. Depuis le rivabe oriental du lac Pressa jusqu'à la route conduisant de Bitolia à Prilep, l'artille ie ennemie a, durant toute la journée, entre.enu une canonnade excessivement violente, en usint de tous ses ca libres à la fois. Dans ce sec-eu-, les Fran çais ont attaqué nos pns lions pe dant tout© la journée et sans inre Tiption, m lis à cha que reprise, ils ont été repoussés, en efi->uyant des pertes excessivement îouid» s. Sur le reste du front, canonnade comme à l'ordinaire. Au pied sud de la Bêlasit/a, un bataillon angl'is ayant tenté de s'avancer dans la dire'tion du vi'lage de Doini-Poroj, a été cliaês*' jai' notre feu. Front roumain : A l'est deTulcea, fusilhides peu iuteuses. fntre les* avant nostes sur les deux boids du canal de Saint-Georges. » • * Constantiiiople, 16 mars. — Officiel du grand quartier général : Front du Caucase : Un bataillon ennemi essayant de pénétrer dans un secteur d ; not o aile droite a été repoussé aorès six heures de combat. Sur le restant du fr nt, it n'y a ou que des rencontios entre patrouilles et détachements d'éclaircurs, terminées à not e avantage. Pcs autres fronts, aucun événement important à signaler. Constantinople. 17 mars. — Officiel du grand quartier géinéral : Rien de spécial à signaler sur aucun des fronts. Communiqués des armées alliées Loneree, 16 mars. — Officiel du soir : Au cours do la journée, nous avons encore progressé dans la région située au nord de la Somme. Nous occupons presque entièrement le b^is de Saint-Pierre-Vaa^t; en outre, un millier de mètres de tranchées ennemies établie au sud du bois et deux mille mètres environ de tranchées s t îées au rl fini Knic Drtmil 4 mil.» «/>.. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Dans la matinée, une attaque cwnflmae "dirigée contre un de nos poste- au uoixbesfr de Gommecourt, a îepoussée. rendait la nuit, nous avons exécu.ô die!# coups do nv lin fructueux au sud1 d Arra*, à l'est de Souciiez et à l'est de Vr aiellc».-L'esnnemi a subi des pertes sensibles; plu?» sieurs des ses abris ont été attaquas à l'aide de grenades à main. Noius avons fait dS1^ s prisonniers. Hier, nos aviateurs ont fait, axee .~n-' :.s f de nomljreux vols de reconnai»sance. Au cou m des combats aériens, quatre allemands ouf été d'truils et trois avarié, ont été forcés à attorrir. * *■ * linare^, 17 mars. — Officiel : •I 0e > duigcableg ennemis ont attaqu1 atf» hui les comtés du sud-ouest de l'An-jfV -*rre^ Dos boml.es ont été lancées -îiirt Mbut. L'attaque continue. J iioiUQ, l(i mars. — Officiel du ttticr général : F J ^is la région du monte Forno, Sur le »autîj jjlateau d'Asiago, pendant la nuit, un» jjt ta<®cment ennemi a i>énétré à l'imprcr.iste puis faos tranchées; il a été netieme3ii re-IjïOUvS^ par une contre-at'aque. f Djvàs le Cordevole supérieur, ara cocuta 'oi-e ht journée d'hier, petits cngag'ejneîitg entre patrouilles sur les versants du monte Sietf. Nous avons fait mie dizaine de prisonniers.Sua' lo front des Alpes Juliennes, grauèe activité de l'artillerie et de nos détache* meuiiis d'infanterie, qui, sur certains points,,, ont attaqué les ligues ennemies établie^ sur îû Karst. * sh # Pétrograd, i(» mars. — Officiel du gK«(nd étatwn^jor général • Sur lo front à l'ouest, dans lès eu'viroris. de la ville de Stinislau, l'ennemi a aittar qué nos lignes et a. occux>é une partie de nos tranchées. Giâce à nos contre-attoxjuev et à l'entrée en ligne de nos renforts, il en a été rejeté ot repoussé dans les tran-ehér-s d'où il était sorti. Nous avons repoussé des tentatives isolées faites par d'importants détachemenia ennemis de reconnaissance poiu* approcher, sur divers points du front, de nos lignes. Sur le front eu Roumanie, caiK>3in,a<clfc® réciproques- « La guerre sous-marine Amsterdam, 17 mars : Le va-peur néerlandais ,,Engeiina/?, qui transportait des bouteilles en Angleterre, a èt' coulé pa-r un sous-marin 1e 15 maifî, L'équipage est déjà rontr,é en ILollandle. t- * * Berlin;, 17 mars : Le vapour anglais ^Tilly Corthie" 43^2 tonnes) a été coulé. * •h i- Amsterdam^ 17 mars : Le vapeur belge ,JIainaut" a été coulé. L'équipage a .été sauvé» <■ n * * Amsterdam, 16 mars : A la nouvelle de l'armement des navires* marchands américains dâoréité par M. "Wil-son, le gouvernement des Pays-Bas a prévenu son représentant à Washington que ces navires ne pourront entrer dans- iear ponts hollandais sous iieine de saisie im>» médiate. * , * ^ Amsterdam, 17 mars » Onze navires hollandais sont partis dft" Rotterdam pour l'Amérique du Nord. L'un d'eux a dû rebrousser chemin à cause de la mauvaise qualité de son charbon éle soute. I^es autres vapeurs» ont été arrêtés au large du N'iemve WaJ»crweg par un. eou?3-mariu allemand, qui n. vérifié lfcuis cony naissements et- les a laissés partir. Cinq; grands navires sont également partis d'Amsterdam.DÉPÊCHESJHVERSES Paris, 17 mars : Ivcs journaux annoncent que la direction lo l'armée anglaise a concentré sur le frent de l'Ancre 22-0,000 hommes, soldats et ouvriers, en vue d'établir dans le plus court laps possible de nouvelles positions dar.< la tégion abandonnée par 4es Allemande?. ♦ * * liome, 1S mars : A la Chambre, M. Boselli, président ùio conseil des ministres, a prononcé un discours résumant la di sous s ion des questions économiques. Il a terminé en prianjb la Chambre de voter un ordre du 1our «xpuiy mant ses1 sentiments patriotiques. L'union pour remporter la victoire a été et restera le programme du ministère. La Chambre, par 369 voix contre 43* a adopté un ordre du jour exprimant sa cocr -iance dans 1 couvre du gouvernement et dans les forces de la nation. La séance a été ensuite levée. * * * Rome, 17 mars : A la Chambre, M. Sonnino a fait la dé, elaration suivante : — L'accord conclu entre la Russie, l'Anu iloterre et la France à propos de Constantiiiople et des Détroits a été signé avant aotre entrée en guerre. Nous n avons pas jartioipé aux négociations, mais nous avons idhéré à la convention au même titre que les Alliés. Le gouvernement se rend un1 compte eaict de 1 étendue et des diffk'oltés lue présente la tâche qui lui incombe. Si ia Chambre est d avis qu'en ce moment l'autres que nous peuvent rendre à la pairie de meilleurs services, son devoir est le le déclarer» L'heure est solennelle. Toute la nation, sans distinction de parti ou de ïlasse, est décidée à faire son devoii' et pour tout 1e monde — députés, ministre» t citoyens — ce devoir se borpe augour-l'hui à rester inébranlables, dans une tfki£^ 3ité virile, sans répit, sans restriction, et i ne marchander ni peines- ni sacrifice^ [>our le bien et la grandeur die l'Italie. * « Jassy, 16 mars : Le conseil des ministres» roumain a :-idé d'émettre à Londres un emprunt, die; l million 5 p. c. au pair. « ♦ * Berlin, 17 rnar® : A la surprise générale, de fortes chumessf le neitre se sont produites pendant la nuit t Berlin. * * Christiania, J7 mars : Le gouvernement a déposé an projet de ni l'autorisant f, Omettre un nouvel &&- jrunt de 80 millions de couronnes. * * * Londres, lii mars : l.e ,,1-aîj Mail" annonoe que nhlla «staura-nt» ' ajigiais feiTO^rant ù ijrcf dtela» Lundi 19 IVlars 191" JOURNAL QUOTIDIEN — ire jvumero : ÎO Centimes

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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