La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 14 August. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b56d21sx24/
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PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois (Septembre), fr. 3.SO. Les demandes d'abonnement sont reçues exolusv-cernent par les bureaux et les facteurs des postas. — tes réclamations concernant les abonnements doive ni être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION ■Bnntanno-auX'lforbes-Potagères, 31, Bruxollos LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES ï 3» Pet. annonces, la ligne, ir. 1.00. — RédàïM* avant S les ann., la lig., Ir. 2.50. — Corps du journal, 1* lig., tr. 7.50. ■— Faits divers, la ljg., lr. 6.00i £ —Nécrologie, lalig., fr. 3.50. — Coin des Eleveur*, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la lig., tr. 2.00» S'jroaux do 9 à 17 heures I Direction et Administration": Bfl \îtil !? toïï"J JOS. MOHESSÊE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,472° jour de guerr La journée a été beaucoup plus calme enl l'Ancre et l'Oise. Une certaine activité a cc tinué à régner depuis l'Avre jusqu'à l'Ois mais, en fin de compte, le front no s'est n diflé 'nulle part entre Albert et le sud-ouc de Noyon. LES OPÉRATIONS L'OUEST Paris, 13 août : Du correspondant do guerre de l'Agen Havas : — La forte contre-action déclanchée dima che par les troupes allemandes a enrayé progression des troupes françaises. L'artillei allemande a été considérablement renforcé elle est devenue plus active et son feu < d'une extraordinaire précision. » *** Londres, 13 août : De l'Agence Reuter : — Appuyées par l'artillerie, un très gra nombre de divisions allemandes prononcent fortes contre-attaques entre la route de Ro et la Somme ; leur contre-action est particul rement violente au sud-ouest de Roye. » Paris, 13 août : Les correspondants de guerre écrivent ui nimement que la résistance des Allemar s'accroît fortement, surtout sur les deux ai et dans la région de Morlancourt, ainsi qu' nord de Montdidier. Sur l'aile gauche, les Al mands ont réussi à enrayer une attaque i glaise. Par contre, entre la Somme et l'Avre, bataille de mouvements bat son plein. *** Londres, 13 août : Du correspondant du Times : — Les avant-postes britanniques qui ch chaient à avancer au delà de Lihons et Fresnoy n'ont pas réussi et semblent av été repoussés samedi vers la nuit sur Liho localité pour la possession de laquelle on bat encore. Certains indices montrent que Allemands se sont ressaisis et procèdent à i concentrations de troupes; ce fait ne d toutefois pas nous porter au décourageme Nous gagnerons la guerre par une série surprises et non en persistant dans une off sive qui a perdu dans l'entretemps l'avantf de la surprise. » *** Londres, 12 août : Du Manchester Guardian : — Les perspectives anglaises pour une m velle avance de nos troupes dans la Som: dépendra du point de savoir si elles réus ront à élargir notre front en y englobant saillants du front allemand. Il est d'aiiiei probable que la bataille no durera vraise blablement plus longtemps, notre haut co mandement estimant qu'il n'est pas avan geux de continuer à se battre si les per que l'on subit sont aussi élevées que cel qu'on inflige à l'ennemi. Londres, 13 août : Le correspondant de l'Agence Reuter grand quartier général américain écrit date de dimanche : — Il est hors de doute que l'ennemi ne ferait payer très cher toute tentative que ne ferions pour le repousser au delà de la Ves Les Allemands'ont visiblement modifié 1< système de d£ffeiïsë et' sont en mesure d'ar ner en ligne leur artillerie de gros calibre de nous bombarder de l'autre côté de l'Ais Sur cette partie du front, l'ennemi disp d'un grand nombre d'aviateurs, dont la c tre-action entrave fortement notre service reconnaissance aérienne. Les événements de Russi Stockholm, 12 août : Depuis plusieurs jours,la Russie esteo plètement isolée du monde. Les commu cations télégraphiques par le nord et IN sont coupées. Il n'y a plus d'autre moy de communiquer avec .Moscou et Pétrogr que par le eans-fil. **♦ Moscou, 13 août : Le deuxième Congrès des Soviets a déc: de rertiettre le pouvoir exécutif entre mains d'un triumvirat composé de M. Léni Trotzki et Zinowieff, qui ont reçu des pi voirs illimités pour prendre toutes les' r sures de nature à mettre fin victorieusemi à la lutte que soutient la République des : viets contre ses ennemis. *** Moscou, 12 août : M. Trotzki a proclamé la guerre à mt contre la Garde blanche. Un décret gouv nemental menace de la peine capitale t : les officiers soupçonnés d'entretenir des telligences avec l'ennemi. Les arrestatio d'officiers continuent, nombre d'entre e étant convaincus d'avoir gagné des gare rouges à la cause minimaliste. Des ce taines d'officiers ont été passés par les i mes et des milliers d'autres transférés Cronstadt. **« Pétrograd, 13 août : D'après le journal Petrogradski Golos, représentants diplomatiques à Moscou l'Entente ont remis au commissaire des faires étrangères une note collective dem; dant, endéans les trois jours, des précisic au sujet de la déclaration de M. Lénine i nonçant que la Russie déclarerait la guerr< l'impérialisme -anglo-français. La note < mand e, en outre, pourquoi il a été interdi la mission militaire française de quit Moscou. Stockholm, 12 août : Par ordre des autorités tchèques-skn quelles restes mortels de l'ex-tsar, ( avaient été inhumées dans la partie n bénite du cimetière, sans qu'il lui fût méi lait la charité d'un cercueil, ont été exl més et déposés solennellement dans sarcophage, dans la partie ^énite du cin tière d'Iékatérinenbourg. Des milliers personnes assistaient à la cérémonie fui bre, et un membre du clergé orthodoxe prononcé une allocution de circonstance. Londres, 12 août * * On mande de Paris à l'Agence Reuter ~e fj06 Xaux démarches dut représente de Suède a Moscou, les consuls franc; et anglais ont été relâchés. *** Moscou, 12 août : Aux dires des journaux, une flottille t 1 rait engagé la lutte, avec l'ennemi au fre occidental te h èqu e -s lo v emjœô près du v lage de Alexéjowka. Un steamer de recc naissance a été coulé ; un grand navire trois cheminées, portant trois canons, a < touché en plein. L'ennemi a dû battre retraite. Nous avons occupé le village rowka au 6ud de Chvvalynsk, sur le 'Volf Après un combat près de Tetinschi, no marchons 6ur Simbirsk. La ligne Uffa-Si birsk est partiellement entre nos mail notamment entre Huratt et Bugulina. . front oriental, nous avons occupe trois "\ lages. D'après les déclarations des comm saires du peuple près des armées en ^jérie, rentrés à Moscou, les Tchèques ménaaent cuère la population ouvrière r A Omsk, plus de sept mille ouvriers ont ét< arrêtés, et quelques-uns d'entre eux exécutés pour des motifs les plus futiles. Lo pourcentage des Tchèques dans l'ar mée ennemie, qui était jadis de 80 p. c., ni g comporte plus que 30 p. c. Le reste d( l'armée se compose d'ofnciens et de gardes blancs. re Le Conseil des commissaires du peuple £ n- ordonné que toutes les peirsonnes qui n'om e ; pas d'occupation déterminée doivent quittej o- Moscou endéans les trois jours. st Les consuls de l'Entente à Vologda on refusé d'obéir aux injonctions du gouver nement qui leur ordonnait de retourner i •Moscou. Helsingfors, 12 août ! La session de la Diète de Finlande a C'.t ce solennellement clôturée le 11 août. n- Berlin, 11 août : la La séance extraordinaire de la Diète f.n le landaise, au cours de laquelle il sera pro e; cédé à l'élection du roi, aura lieu le 27 aoû ist prochain. La session de 1917-1S18 a été dé clarée close. Elle avait débuté au mois di novembre dernier et, sauf aux heures ter ribles de la révolution rouge, la Diète avai siégé sans interruption. Au sujet de la si ^ tuation en Karélie, les «Hovfudstadsblatter de annoncent que la garde rouge finlandaise Ye commandée par des officiers anglais, s iè" trouve près de la frontière finnoise, à ciru milles au nord de Uhtu. La troupe ne com porle que deux cents hommes ; des escar mouches ont été livrées' contre elles et le détachements finnois qui gardent la fron ds tière. A Repola en.Karelie, une grande rén es nion populaire a demandé l'annexion de t jtf Karélie à la Finlande. Dans ce but, une dé m" putation karélienne se mettra en rappor l?" avec le gouvernement finnois. Les navires finnois qui avaient été saisi en Allemagne ont été restitués. .*• Stockholm, 11 août : Une violente explosion s'est produite dan II un dépôt de munitions au port de Vladivo: , tock. Les dépôts étaitt éloignés considérablf ment les uns des autres, un grand sinistre ns' pu être évité. Les bâtiments du voisinage or été complètement détruits. *** 'f.s Moscou, 12 août : : Des nouvelles reçues de Rostoff-sur-le Ua' Don, annoncent que dans les districts d' " sud-e6t le nombre des sans-travail attein ' ' 400,000. . . Par ordre du commissaire de la press Kousinine, tous les journaux bourgeois oc été suspendus dons le district du Nord. Dans le courant du mois de juillet, il a ét )u. enregistré 4,614 cas de choléra à Pétrograd lle Le trafic des voyageurs est interromp si. sur plusieurs secteurs de la ligne Moscou les Kasdn. îrs JLa guerre navale Ja' Amsterdam, 12 août : i On mande de Nés (île d'Ameland) au Maar dag Ochtcnblad : — Grand mouvement dans les airs ce rm tin. Dès avant 8 heures, une vingtair d'avions et un zeppelin ont donné la chass au à une flottille anglaise de navires à moteu en chasseurs de sous-marins. On assure que si de ces navires ont été coulés. Le zeppelin us été descendu par .'es torpilleurs; il est tomt dans la mer à environ 7 milles de la eût! Ceci se passait vers 10 heures du matin. Plu 'ur lard, dix avions allemands -qu'on avait pn le" veïius sont arrivés en compagnie de plusieui €t torpilleurs à l'endroit où le zeppelin éta Qe" tombé et ont continué à y croiser. Pas d'aï 3se très détails. Dn- » dp * * ♦ Amsterdam, 12 août : On mande de l'île d'Ameland à l'Agence t légraphique néerlandaise qu'il y a eu vra semblablement deux .torpilleurs anglais coi '6 iés. Deux autres se trouvent encore en mer < deux ont débai'qué près de l'île de Schellinj Pendant plusieurs heures après l'issue d ■n- combat, un grand navire de guerre et di ni- torpilleurs allemands ont croisé devant 1 îst côte d'Ameland. Il est possible qu'un des to: en pilleurs ait recueilli en mer un avion endon ad magé. Plus tard, plusieurs avions ont encoi survolé l'île dans les directions est et oues Vers le soir, on a de nouveau entendu de explosions et l'on a vu. les avions allemand dé faire des signaux lumineux. Tout l'équipag les du zeppelin a péri. ie, >u- La Haye, 12 août : Plusieurs navires anglais chasseurs d *nt sous-marins ont fait leur apparition à 40 mères de la côte néerlandaise, près de Tei sclielling. •** Berne, août : >rt Du Berner Tageblatt, au sujet de la guerr îr- sous-marine : us — Les Allemands se sont toujours montré in- des doctrinaires endurcis. Tous les événement ns y sont ramenés à un système, et quand ils n ux peuvent réussir dans cette tentative, ils s e6 montrent de mauvaise humeur. A peine la dis tn- cussion au sujet des paroles de M. von Kuh lr- mann prétendant que les armes seules n'amé à neront pas la décision finale est-elle termniéï qu'une nouvelle controverse surgit au sujet d l'efficacité de la guerre sous-marine. Quelque hauts gradés de la marine ont émis publique les ment l'opinion — ou sont à tout le moins sour de çonnés de partager cet avis — que la guerr af- sous-marine a constitué une entreprise supi m- fétatoire qui est allée au devant d'un éche< ms Un peuple qui, dans cette guerre, a fait preuv in- de tant d'énergie ne saurait s'agiter plus long j à temps autour de ces discussions théorique: le- Abstraction faite de toutes les opinions et d i à toutes les théories contraires, le fait brutal qu er la guerre sous-marine a coûté en dix-huit moi 12 millions de tonnes de jauge à l'ennemi rest debout. Si les chiffres de l'activité sous-marin ont quelque tendance à baisser, 11 n'on est pa ra. moins vrai que l'Angleterre et l'Amérique do mj vent recourir aux extrêmes efforts pour rav on tailler leurs alliés en vivres et en matériel d ne guerre. A mesure que s'accroît le nombre de lU_ divisions américaines envoyées en France, 1 un tonnage réquisitionné pour leur ravitaillemer ie augmente, et la guerre sous-marine, encor qu'elle n'agisse plus comme aux premier lè_ jours, pourra y faire d'autant plus de n ^ vages. » Négociations de pah 'nt Berlin, 12 août : lis Les négociations qui ont eu lieu ces dei nières semaines, entre les délégués aile mands et les délégués russes, au sujet de questions politiques, économiques, linon- ,u- cières et juridiques se rattachant au trait ,nt de paix de Breet-Litovsk, ont abouti à lass ;i- tisfaction des intéressés. Le représentan ,n- diplomatique de la Russie à Berlin, M à Joffe, est parti pour Moscou, en corqpagni îté des délégués russes, pour faire rapport a en gouvernement sur le résultat des négocie [o- lions et insister pour qu'une solution défi :a, nttive intervienne à bref délai, us •*» 11- Kief, 12 août : is, La commission financière de la Conft \u rence de la paix «ntre la Russie et l'Ou il- kraine, a examiné la question des dette is- de l'Empire rusee. La délégation russe 3i- soumis à la Commission un projet do .i ne tage des dettes reconnues. De son côté, I mi délégation mikrniriiennft sa déclare nrête base d'un cinquième du chiffre total, h condition que l'Oukraine reçoive sa part équivalente des biens gouvernementaux, ainsi que des ressources financières de l'Empire russe. Indépendamment de ceci, une partie de la réserveior de la Grande-Russie serait employée à couvrir le papier-men-naie.que l'Oukraine consentirait à accepter. EN TTALIE Bâie, 12 août : Aucun journal de Paris n'est plus arrivé en Suisse depuis trois jours. Depuis avant-hier, le service des télégrammes entre la France et la Suisse subit de fortes interruptions. On signale de la frontière ital'o-euisse '■ que les chemins de fer de la Haute-Italie sont fermés depuis plusieurs jours pour le trafic privé, d'où l'on conclut qu'ils 6ont exclusivement affectés à des buts militaires.EM AMÉRIQUE t. New-York, 12 août : Le 11 juillet dernier, le général Pershing, , commandant en chef des troupes américaines en France, a envoyé à Washington le cablo-5 gramme suivant : j — Un journal de Saint-Louis parvenu ici . récemment rapporte qu'un sergent faisant . partie du détachement de cinquante hommes 3 renvoyé en Amérique à propos de l'Emprunt . de la Liberté, aurait prononcé un discours . dans lequel il aurait dit : i « Les Allemands offrent aux enfants des . bonbons empoisonnés et des grenades à main t comme jouets. Us prennent un plaisir extraordinaire à assister à l'agonie des enfants et 5 rient aux éclat3 lorsque les grenades font explosion, J'ai vu un boy américain de 17 ans, revenu près de nous après avoir été fait prisonnier par les Allemands, qui avait du coton s ti l'intérieur et autour des oreilles : comme je lui demandais à quoi servait ce coton, il m'a !. répondu que les Allemands lui avaient coupé a les oreilles, puis l'avaient renvoyé en le char-t géant de nous dire que c'était avec des hommes qu'ils voulaient se battre. Les Allemands sèment de bacilles de la tuberculose les aliments des Américains. » Vu que ces affirmations manquent absoîu-j ment de base, j'ordonne que ce sergent, dans t le cas où il aurait fait effectivement les déclarations ci-dessus rapportées, soit immédiate-5 ment renvoyé ici pour faire son service et que ♦ ses déclarations soient démenties. » »*, s Londres, 12 août : On mande de New-York au r Times'»: j — M. Paul Warburg, vice-président du Conseil d'administration de la réserve financière de l'Union américaine, a donné sa démission. Il a écrit à M. Wilson qu'il estimait que la meilleure façon dont il pouvait servir son pays était de se retirer, car certains cherchent' à faire croire à la population qu'un Allemand naturalisé, qui a des >- parent influents en Allemagne, no peut occuper un poste de confiance aux Etats-i- Unis ; or, M. Warburg a deux frères ban-a quiers à Hambourg. M. Wilson a dit que la e retraité de M. Warburg était une grande r perte pour le pays, x 5 DEPECHES DIVERSES i- Berner"12 otiût: s A la'Jçoftîèrence tenue à Essex Hall par les it anii's <fé loixl Lansdowhe, il a été donné lec-i- turc d'une lettre de lord Loreburn dans laquelle le membre de la Chambre haute regrette ne pouvoir se rendre à Londres pour s'y déclarer une fois de plus partisan de la poli-S- tique de lord Lansdovvne. Après avoir rendu i- pleinement hommage à la rude tâche assumée i- par les hommes au front, l'auteur de la lettre ;t estime que ces considérations n'excluent pas .. le droit pour ceux qui sont restés au foyer de u réunir tous leurs efforts pour mettre honora-x blement un terme à la guerre. ! — Je m'associe entièrement aux paroles du général Smuts, dit lord Loreburn, paroles re-[. mémorées'dans la letre de lord Lansdowne, où e il déclare qu'il est de notre devoir d'empêcher t que la civilisation, dont nous avons la sauve-s garde, ne s'effondre dans ce cataclysme. En s conséquence, nous devons nous montrer dis-e posés à accueillir toute proposition sérieuse de paix, d'où qu'elle vienne, et à l'examiner en conscience. Je fais miennes les paroles de ceux qui ont déclaré solennellement que la force des armes ne pourra rendre la paix à l'Europe. » 9 *** 3 Cologne, 12 août : On mande de Berne à la «Gazette de Cologne » : — On construit partout en Angleterre des abris contre les bombes ; ils 6ont éclairés à l'électricité. Les journaux anglais annoncent qu'une vingtaine de ces abris, pouvant contenir 20,000 personnes, sont déjà ? achevés. 0 * e • * Berne, 12 août : r M. O'Connoa-, l'un des membres les plus influents du parti nationaliste irlandais,rentré de 6on voyage aux Etats-Unis, a dé-g claré aux Communes que si le gouverne-s ment persiste dans son projet d'introduire !_ le service obligatoire en Irlande, il com-promettra l'union morale du peuple améri-e cain, qui est fidèle à la cause de 1 Irlande, ■- et que s'il continua à refuser le Home Hule à l'Irlande, il éloignera de l'Entente tous e les Irlandais résidant aux Etats-Unis. »*• Londres, 12 août : e Deux mille ouvriers mineurs du Lancas-e hire se sont mis en grève. Les mineurs du s pays de Galles ont rejeté la proposition du e gouvernement qui leur demandait de ré-e auire à deux jours par patriotisme les trois s jours de congé auxquels ils ont droit en été. **» i- Paris, 12 août : e Après s'a Condamnation, M. Malvy a reçu s un collaborateur du «Journal», qui é^rit e entre autres ce qui suit à la suite de cette 4 entrevue : e — M. Malvy était d'excellente humeur. Il s était entouré d'une centaine d'amis qui le ■" félicitaient et l'assuraient de leur confiance. » La «France Libre» félicite M. Malvv de ■ son- attitude et l'engage à y rester fidèle. » ' Se basant sur la condamnation de M. Malvy, la « Bataille » demande la convocation immédiate d'un Conseil national à Ver- - sailes, car, dit-elle, il s'impose de modifier - la Constitution. s •** Paris, 12 août : é L'« Humanité » ayant annoncé l'organi-.- sation dans toutes 'les villes de France de t manifestations de sympathie en l'honneur . de M. Malvy, le bureau des syndicats ou-e vriers publie une proclamation demandant i que les grèves projetées soient ajournées - jusqu'à nouvel ordre, à raison de la situa- - tion militaire. »*# Saint-Sébastien, 12 août : M. Malvy est arrivé ici hier soir. .*» Madrid, 12 août : s A l'issue du conseil de cabinet tenu diman-J che dernier, le gouvernement a transmis à 16 - presse le communiqué officiel suivant : i — Le président du Conseil'déclare, en ce 1 oui concerne la politique étrangère de l'Es- fier en rien la ligne de conduite que lui dicte sa stricte neutralité Cette attitude, cependant, n'exclut pas la défense énergique des intérêts nationaux dont le gouvernement assume la garde. « Amsterdam, 12 août : La revue mensuelle du Bureau de statistique néerlandais fixe à 15,087 le nombre des internés en Hollande employés dans l'agriculture, l'industrie et le commerce. 1.0 nombre total des internés s'élève à 31,487 et comprend 29,826 Belges, 1,478 Anglais et 183 Allemands. Parmi les 8,761 prisonniers de guerre internés, dont 5,726 Anglais et 3,033 Allemands, soixante-quinze pour cent seulement étaient occupés dans l'agriculture, l'industrie et le commerce. «** Berlin, 12 août : M. von Hintze, secrétaire d'Etat des affaires étrangères, est parti pour le grand quartier général pour y conférer avec le comte von Herlling. *** Berlin, 13 août: On mande de Berne à la Gazette de Voss : — M. Page, inventeur et constructeur anglais d'avions, a été victime d'un accident mortel au cours d'un vol d'essai. M. Page construisait aussi des tanks et avait créé l'avion de bombardement adopté en 191 i par le gouvernement britannique. » Lettre de Hollande .'De noire cônes pondant vctrliculicr.) II Un mouvement pacifiste. La Haye, le 0 août. Il y avait, vendredi dernier, quatre années que sur la belle plaine verte, le Malieveld — un des endroits jadis indiqués pour y ériger le Palais de la Paix — le feu d'artifice arrangé en l'honneur de l'anniversaire de la Pieine-Mère fut démoli et enlevé. La guerre avait éclaté et, sur le désir de Sa Majesté, aucune manifestation de joie ne fut permise. Depuis ce jour, tous les anniversaires des membres de- la famille royale, y compris celui de la P.eine au 31 août, ont passé en silence, et seuls quelques drapeaux flottant au-dessus des rues grises, si étroites pour la plupart en Hollande, raoontaient à l'étranger que nous i\'avions pas oublié nos fêtes nationales, que nous n'étions pas tout à fait infidèles à notre antique réputation. La Reine elle môme, d'ailleurs, prêcha d'exemple. Bien qu'elle ne fût jamais une princesse qui cherchât dans beaucoup d'éclat la grandeur de sa royale maison, elle ne donna depuis aucune fête à la Cour, et même les bals tradititonnelfi de la nouvelle année n'eurent pas lieu. De par son caractère, une exception devait être faite pour la représentation d'une nouvelle pièce où Guillaume Ior, son grand ancêtre, auquel les Sept Provinces, dans leur lutte contre Philippe H. doivent leur indépendance, jouait le grand rôle. Il y a des chances que, même alors, elle ne se fût pas montrée, si la représentation — qui eut lieu il y a plusieurs mois — ne fût donnée en l'honneur et au profit de la société Ons Lcgcr, qui a pour but de rendre plus populaire chez le grand public notre armée. Car durant toutes ces années de guerre, Sa Majesté s'est intéressée de la façon la plus vive à tout ce qui concerne l'armée et la flotte, comme si elle voulait montrer Au monde entier combien elle était pénétrée'de la gravité de la situation lorsque les ministres de la Couronne témoignaient de leur volonté de sauvegarder la liberté du pays — fût-ce au prix de leur personne.D'un autre côté, d'après ce que m'en disent ceux qui peuvent le savoir mieux que moi, personne ne sent plus profondément les maux de la guerre que la reine Wilhelmine, et personne n'aimerait mieux offrir sa médiation pour précipiter la fin de la tragédie. Verra-t-elle jamais l'accomplissement de ce désir ? Or, il n'y a pas de doute que par là elle agirait d'accord avec la grande majorité de la nation, qui, dans son ensemble, joint une neutralité sincère à un désir encore plus répandu de pouvoir, comme elle en avait coutume, tendre une main amie vers l'est et vers l'ouest et — si possible — réunir les deux partis et faire sceller un alliance pour le plus grand salut de l'humanité. Que le sceptique prenne connaissance de qui s'est passé la veille du quatrième anniversaire de la guerre, quand des milliers de personnes se sont réunies, sur l'invitation du Nederlansche Anti-Oorlogsraad, pour témoigner ouvertement du souhait populaire que le gouvernement néerlandais offre sa médiation. Un souhait? N'est-ce pas plutôt une attente, maintenant qu'un cabinet nouveau prendra le gouvernail — un cabinet dont les membres sont toujours inconnus? Précisèrent au moment oû personne encore ne sait sous quelle signature le cabinet sera formé, une démonstration grandiose en faveur de la paix et de la médiation était indiquée ; à un moment où l'on ne peut plus espérer d'un ministère qui ne s'occupe plus que des affaires courantes un acte d'une envolée plus grande et où l'on ne peut encore compter avec la possibilité de sympathies et d'antipathies chez des hommes dont les noms sont inconnus. Cette voix mourra-t-elle ? Vox clamans in deserto ? Je ne le sais. Mais j'aime porter votre attention sur ce fait assez frappant que non seulement dans deux grands quotidiens libéraux, le Nieuwe Uotterdamsche Courant et le Nleuwe Courant la possibilité d'une tentative de médiation a été discutée, mais que cela a eu lieu de même dans le Nederlandcr, le journal dont est rédacteur en chef M. de Savornln-Lohman, chef du parti chrétien-historique et dont le nom a circulé comme celui du formateur du nouveau cabinet. Dans un articlo : « Pouvons-nous nous taire ? », l'auteur pose la question si jamais les neutres ont fait une tentative pour offrir ensemble leurs bons offices aux partis belligérants en faveur de la paix. Cette question, à cet endroit, mérite l'attention parce que — si peu probable soit-il que M. do Savornin-Lohman accepte un portefeuille, eu égard à son âge (il a 81 ans) — son influence sur la formation éventuelle d'un cabinet de droite ne peut être méconnue. Il est connu que cet homme politique de haute envergure est un partisan avéré des idées d'arbitrage et de médiation — il est d'ailleurs membre de la Cour permanente d'arbitrage — et qu'il a considéré l'envoi d'un ambassadeur temporaire à Rome, qui eut lieu déjà au début de la guerre, uniquement comme une tentative en faveur de la paix. Si l'on prend encore en considération que, parmi les candidats sérieux au portefeuille de ministre des affaires étrangères, on cite le Jonkheer van Nispen tôt Sevenaer, l'ambassadeur temporaire au Vatican, on comprendra qu'une tentative de médiation de la part des Pays-Bas dans un avenir peu éloigné compte parmi les choses qui ne sont pas improbables. Cette question seulement se pose : dans quel esprit une tentative pareille serait-elle acceptée des deux côtés des frontières néerlandaises et le ministère futur réussirait-il à obtenir le concours du Pape ? Ceci encore n'est pas improbable, car lors des élections le parti catholique sortit comme un des partis les plus forts du pays, et son chef, Mgr Nolcns, n'est pas sans but revêtu de la dignité de chambellan de Sa Sainteté. Les réunions de l'Anti-Oorlogsraad, où se pressait une foule pleine d'enthousiasme pour l'idée de la paix, remplissent les cœurs du COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissancss Centrales Berlin. 13 août. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Au sud-ouest d'Ypres, violent duel d'artillerie à l'aube. Notre feu a empêché des attaques ennemies de se développer. Au sud de Merris, nous avons repoussé des attaques partielles que les Anglais ont renouvelées à diverses reprises. Combats entre avant-postes des deux côtés du canal de La Bassée et entre la Scarpe et l'Ancre. • Sur ie front de bataille, matinée calme entre l'Ancre et l'Avre. Au sud de la Somme, l'ennemi a attaqué l'après-midi des deux côtés de la route romaine de Foucoucourt à Yillers-Bretonneux; il a été repoussé. Au nord de la route Amiens-Roye, nous avons repoussé le soir de fortes attaques ennemies. Entry l'Avre et l'Oise, violents combats dans la journée avec des divisions françaises dont certaines venaient d'être mises en ligne. Dans le brouillard matinal, d'importantes forces ennemies ont attaqué immédiatement au sud de l'Avre, ainsi qu'entre Tilloloy et le nord d'Elin-court. Ces attaques se sont écroulées devant nos lignes ; à certains endroits, nous les avons repoussées par des contre-attaques. Entre Tilloloy et Canny, à l'ouest et au sud-ouest de Lassigny, l'ennemi a continué ses attaques jusque tard dans la soirée et, au sud de Tilloloy, il les a renouvelées jusqu'à cinq fois; d'autre part, débouchant du fond de la Matz, de faibles troupes ont pris l'offensive. Nous avons repoussé l'ennemi; ses attaques Jfe sent souvent déjà écroulées sous le feu concentrique de notre artillerie. Années du prince héritier allemand : Au nord et à l'est de Fismes, des attaques /ocales nous ont valu des succès et nous ont permis de faire des prisonniers. Nous avons descendu hier 29 avions ennemis. Le lieutenant Udet a remporté sa 53e victoire aérienne, le capitaine Berthold ses 43e et 44e, le lieutenant baron von Rlchthofen ses 39° et 40e, le lieutenant Ivônneke sa 29e, le lieutenant Naumann sa 24", le premier lieutenant baron von Boenigk sa 21e et les vize-feldwebel Doerr et Mai ont chacun abattu leur 20e adversaire. i»*» Berlin, 12 août. — Officiel du soir : Sur le front de bataille entre l'Ancre et l'Avre, journée calme. Entre l'Avre «t l'Oise, les attaques ennemies ont échoué. RECTIFICATION. — Le communiqué officiel de Berlin du 11 août relatif à la guerre sous-marine doit être rectifié comme suit : — Nos eous-marinfi ont coulé dans la Méditerranée quatre vapeurs armés jaugeant au total 17,000 tonnes brut. » c** Berlin, 13 août. — Officiel : A la sortie occidentale de la Manche, malgré une violente contre-action ennemie, nos sous-marins ont coulé plusieurs vapeurs jaugeant au total 16,000 tonnes brut; la plupart de ces navires ont été torpillés en plein convoi. Au cours d'une attaque dirigée contre deux petits croiseurs accompagnés de plusieurs contre-torpiileurs, nos torpilles ont atteint les deux croiseurs; d'autre part, sur un autre point, elles ont touché un piège à sous-marins. Le résultat de ce& torpillages n'a pu être observé par suite de la violente contre-action ennemie ét à cause du mauvais temps. - Berlin, 12 août. —. Officiel : Dans la matinée d'hier, nos avions en surveillance dans-ies îles « frisonnes et un de nos dirigeables qui était en mer ont aperçu au large de Vlicland des forces navales anglaises importantes comportant au moins vingt-cinc vaisseaux de ligne, six croiseurs cuirassés, de nombreux contre-torpilleurs et une flottille de torpilleurs, qui convoyaient six na vires à grande vitesse chargés, selon toute apparence, d'installer, avec la collaboration des torpilleurs, un vaste champ de mines. Les unités de la flotte de guerre s'étant por tées dans la direction de la baie allemande, nos avions et notre dirigeable s'empressèreni d'attaquer à coups de bombes et de mitrail leuses les navires à grande vitesse et les torpilleurs. Ils réussirent à détruire trois de ceux-là et à immobiliser les autres; leurs bombes, en outre, ont atteint un croiseur cuirassé et un torpilleur. Celui-ci a été si gravement avarié qu'il a coulé. Nos forces navales prévenues, se sont immédiatement portées sur les lieux, mais n'ont pas réussi à faire ac cepter le combat par l'ennemi, qui battait er retraite. Nous avons perdu un dirigeable, commandé par le capitaine de corvette do ré serve Prôlss, et un avion. Les escadrilles de combat Borkum et Norderncy, commandées par les lieutenants de vaisseau Freudenberg et Hammer, se sont particulièrement distin guées, dans la défense aussi bien que dans l'attaque. •** Sofia, 10 août. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'ouest du lac d'Ochrida, nos avant-postes ont dispersé à coups de grenades à main plusieurs détachements d'infanterie française. Au nord de Bitolia et sur le cours oriental de la Czerna, la canonnade a été assez violente par intermittence de part et d'autre. Au sud de Doiran, des troupes d'attaque anglaises ont tenté à diverses reprises d'atteindre nos tranchées ; elles ont été mises ■en fuite par notre feu. » ■ Berlin, 12 août. — Officieux : L'habile retraite de nos troupes entre l'Avre et l'Oise semble avoir enlevé sa force à la poussée des Français. Affaiblies par le com bat qu'elles ont eu à livrer à nos arrière-gardes, qui se sont battues selon une tactique extrêmement habile et avec ténacité, fatiguées par leur marche à travers un terrair boisé, ondulé et bouleversé, leurs divisions se sont trouvées devant des défenseurs qui at tendaient leur choc dans des positions bier choisies. Leurs chefs ont alors résolu de com penser la perte de l'avantage d'une surprise en envoyant au feu des masses d'hommes ei de matériel qu'ils ont sacrifiées sans pitié. A l'exemple de ce que nous avions fait, les Fran çais ont fait accompagner leur infanterie pai des batteries d'artillerie servies par des artil leurs à pied. Cette mesure, qui devait, dans leur esprit, après la percée de notre pre mière ligne, assurer leur marche en avani rapide et victorieuse, a eu pour résultat de leur coûter des pertes très graves en hommef et en chevaux. A peine commencée leur mar che en avant, les batteries d'accompagnemen ont été prises sous le feu de notre artillerie de gros calibre et partiellement démolies pai nos obus avant d'av.oir pu se mettre en posi tion. Les tanks i.'ont pas eu un sort meilleur nos canons spéciaux de défense les ont ren dus inoffensifs avant qu'ils eussent pu deve nir dangereux pour notre infanterie. Le hau commandement français ayant nonobstant persisté à lancer son infanterie à l'assaut sans répit jusqu'à la chute du jour, le seu: résultat qu'il ait obtenu a été un accroisse ment des pertes de son armée. Sur divers points, les cadavres gisent par rangées en avant de nos tranchées. Les pertes de l'en nemi ont été particulièrement élevées près de Tolloloy, où les réserves françaises prêtes à l'attaque ont été presque totalement exter minées par le feu de notre artillerie. Berlin, 12 août. — Officieux : Hier, l'Entente a de nouveau mis en llgn3 des forces importantes sur les deux ailes du front do bataille pour arriver à percer notre front. Un très violent bombardement, déclan-ché à 5 heures du matin, depuis le nord de la Somme jusqu'au sud de Lihons, a été suivi | do puissantes attaques. Comme la veille, uo; épais brouillard favorisait l'assaillant; maist; malgré le dédain des Anglais pour leurs ■ pertes, toutes leurs attaques ont été repous-J séos après de durs combats. Près de Lihons» ils ont, il est vrai, obtenu un succès momen-1 tané, mais une attaque des nôtres les a peuj après refoulés sur les décombres do ee viK lage, complètement détruit lors de la batailla de la Somme de 191U. Plus au sud, une contre-attaque de nos troupes débouchant de Chaulnes les a chassés de Hallu et refoulés en désordre sur Chilly. Depuis la route d'Amiens à Roye jusqu'à l'Oise, les Français ont attaqué jusqu'à la chute du jour : sans1 ■ égard pour leurs pertes, ils y ont mis en lignes sans relâche des forces importantes qui de^ vaient pere;er coûte que coûte dans la direo' tion de Roye. De nombreuses batteries de campagne et de fortes escadrilles de tanks; accompagnaient les vagues d'assaut; mais, sous le feu de notre artillerie et de notre in* fanterie, habilement concentrées, les Français ont été repoussés partout. Outre de nombreux! cadavres, un grand nombre de tanks gisent démolis en avant de nos lignes. Berlin, 12 août. — Officieux • Les attaques prononcées par les Anglais dans le secteur de Rozières leur ont coûté des pertes particulièrement élevées. Le feu de notre artillerie en avait déjà infligé de très lourdes aux troupes d'attaque dans leurs sta-< tions de rassemblement et dans les secteurs où elles se préparaient à l'assaut dans les fond» de la Luce. En traversant le haut plateau dê« nudé, où ni arbres ni haies n'offrent un abri, l'infanterie anglaise a subi de fortes pertes,, de même que les escadrilles de tanks, ciui ont! été démolies en masse à cet endroit. Au lieu de se cramponner à certains saillants, notra défense a cédé chaque fois que la pression de< venait par trop forte, pour reprendre le com-^ bat dès qu'elle s'apercevait crue, 6ur un point* déterminé, l'ennemi, affaibli par ses lourdes pertes, laissait voir une diminution de sa force au combat. Les Anglais qui avaient p6-' nétré à Rozières, pris sous le feu de nos trompes qui s'y étaient terrées dans les caves, ont été rejoints par d'autres, qui leur ont donné' résolument l'assaut, jusqu'à ce eiu'ils eussent» constaté, après cette nouvelle attaque quileuc coûtait de lourdes pertes, que nos forces prin-* cipales s'étaient repliées vers Lihons et pro-» noncé devant les décombres de ce village unaf nouvelle attaque qui a croulé dans le sang* ( Communiquât des armées alliées Paris, 13 août. — Officiel de 3 heures ! Entre l'Avre et l'Oise, la situation reste sans changement. Pendant la nuit, bombardement' dans la région de Marquivillers et de Grl» villers. Rien à signaler sur le reste du îront., •** Paris, 12 août. — Officiel de 11 heures ! Entre l'Avre et l'Oise, nos. troupes ont enlevS le village de Gury et fait quelques progrès H nord de Royê-sur-Matz et de Chévincourt. Sur le front de la Vesle, nous avons repoussé deux violentes attaques sur nos positions de laf rive droite dans la région de Fismes, Journée calme partout ailleurs. **# Londres, 12 août. — Officiel : 'Nous avons avancé noire ligne près de la» route de Roye, h l'^gt de Foucoucourt et eun la rive méridionalede la Somme ; une cen-< laine de prisonniers sont restés entre nos mains. Au sud de la Somme, nous avons coff» qui.s Proyart après un violent combat, a»* cours duqnél l'ennemi a subi de fortes per-' tes en prisonniers et en tués. Le combaïi continue. , Des troupes anglaises et françaises &9i sont emparées én combattant de la fermai de Loges. **» Londres, 12 août. — Officiel de l'Amirauté} Des forces navales légères anglaises ont en» trepris le 11 août, en compagnie d'avions, un, raid de reconnaissance à la côte occidentale de la Frise. Elles ont été violemment atta< quées par des forces aériennes allemandes.' Six de nos navires à moteur n'ont pas réussi & rentrer. Nos avions ont détruit au nordE d'Ameland un dirigeable qui est tombé ea' flammes d'une grande hauteur dans la mer, < ***• Rome, 12 août. — Officiel : Opérations peu importantes tout le long du iront. Dans le secteur du Tonale, dans la vallée de Lagarina et dans le secteun' oriental du haut plateau d'Asiago, nos ar-tilleurs ont efficacement harcelé les lignes, autrichiennes. Au nord du col dei Rosso,, nos patrouilles ont forcé un avant-poste erw nemi à la retraite. Nos dirigeables et nos avions ont eMca-, cemnt bombardé hier des objectifs d'ordra. mililaire situés 6Uir les lignes de commun!*! cation de l'ennemi. Des aviateurs italiens et alliés ont descendu cinq appareils ennemis au cours da, comnais aeneus. ; Dépêches Diverse» ; Berne, 12 août : La direction générale des chemins de feu fédéraux suisses a soumis au Conseil d'admlv nistration un projet d'électriflcation du ré-i seau. L'électriflcation complète n'en sera ache»' vée que dans trente ans, mais celle des' lignes principales, qui forment les deux cin-'' quièmes du réseau, le serait dans un délai da dix ans. La dépens* sera d« 80 à 90 millions-de francs. •*» Vienne, 12 août : Le président du Conseil, M. Hussaxek, 8>; dit au reporter du « Mit-tagszeitung » que la tâche la plus pressante du gouvernement autrichien est de trouver à la question financière une solution de nature à exercerf] une influence considérable sur les cours du, change. Ii a ajouté que le ravitaillement dfl' l'Autriche-Hongrie est assuré pour toute la: cinquième année de guerre. Ce ne sera pas l'abondance, mais avec les importationa prévues dans les conventions prévues, lé pays peut envisager l'avenir aveo confiance.*** Bucarest, 12 août : La Chambre des députés a prie une se<| maine de vacances; elle reprendra sas séances le 19 août. Le bruit d'une conspira.; tion ayant couru à Bucarest, le gouverne-1 ment a fait perquisitionner au domicile da' l'ancien ministre Constantincscu. Le Conseil des ministres a fait expulser! du royaume le ci-devant consul russe à/1 Galatz, M. Kartanichof. On avait dit qu'il avait été arrête sous l'inculpation d'espionnage, puis relâché. M. Kartanichof était,] avec l'ancien préfet libéral Gussi, l'un des agents les plus actifs de l'Entente à G a-làtz. ESeroresSà 14 Î91H JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro • 15 Centihics année. — R5° 1344

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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