La Belgique maritime et coloniale

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s.n. 1914, 13 June. La Belgique maritime et coloniale. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qr4nk39j1q/
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LA BELGIQUE MARITIME ET COLONIALE REVUE HEBDOMADAIRE (20°" année) Prix : 25 centimes (3s centimes pour l'étranger) N° 24. — 13=14 juin 1914 ABONNEMENTS : BELGIQUE : Un an ... 12 francs ÉTRANGER : Un an . . . 18 » Comité de rédaction : Paul Mussche, directeur ; H. Baels, secrétaire-adjoint du Conseil supérieur de la Marine; R. de Kerchoye d'Exaerde, officier de Marine; Ch. Dezuttere, secrétaire de la Commission de pêche marit. de la Flandre occ.;Eug. Gillon, ing. naval,membre du Conseil supérieur de la Marine; L. Hennebicq, président de la Ligue Maritime ; Ch. Hervv-Cousin, membre du Conseil sup. de la Marine Ch. Maroy, secrétaire de la S. B. de la L. M. B. ; J. Rousseaux, C. Smeeaters, membre du Conseil sup. de la Marine, à Anvers ; L. Teugels-Devos, membre de la Commission interprovinciale des Canaux brabançons; Van Bladel, secrétaire de la L. M. B. R. Vauthier, conseiller colonial. Secrétaire-Administrateur : E. de BURBURE de WESEMBEEK. RÉDACTION-ADMINISTRATION 8, rue de la Tribune, BRUXELLES Téléphone : B. 1807 BUREAUX A ANVERS : 22, RUE DES RÉCOLLETS SOMMAIRE : Le travail et l'impôt au Congo . 841 Commission des canaux brabançons. . . 840 Nouvelles et informations 848 La sauvegarde de la vie humaine . . . 8S7 Cadets d'autrefois 860 Statistiques 864 Bulletin commercial 864 Notes financières 868 Avis divers . 874 Le travail et l'impôt au Congo Le Conseil • colonial est actuellement saisi d'une question dont l'importance est capitale : c'est celle de l'impôt indigène au Congo et de l'augmentation dont il est susceptible. En présence de l'activité généralement faible, et, disons le mot, insuffisante, des noirs, qu'on considère ceux-ci comme des producteurs libres, dont le bien-être collectif est à la base de la prospérité publique, ou comme des contribuables devant coopérer aux dépenses d'entretien de la communauté, on se demande comment il serait possible de remédier à cette situation misérable. On tombe d'accord pour la juger fâcheuse. Il ne suffit vraiment pas de dire avec quelques sceptiques que les nègres se trouvent bien comme ils sont, qu'on n'a qu'à les laisser tranquilles. Il est avéré que non seulement toutes les entreprises de la colonisation sont compromises, mais encore que, à un point de vue purement humanitaire et désintéressé, tout progrès moral et matériel dépend, au Congo, comme partout ailleurs, de l'effort préalable, plus ou moins énergique, de chaque individu. Cet effort s'appelle le travail, dont la mesure est, du reste, essentiellement variable. Le point délicat est précisément de discerner l'unité — l'étalon-en quelque 841 sorte — le mieux appropriée aux gens et aux choses. Il convient de s'inspirer des circonstances. Suivant qu'on est classé parmi les colonisateurs ou les colonisés, la manière de voir et plus exactement la façon de sentir et de réagir diffèrent. Les premiers veulent imposer leur loi aux seconds, comme c'est naturel et logique. De tous ceux qui pratiquent la règle du travail, ce sont peut-être les plus intransigeants. Exposés en particulier à de gros risques, ils entendent, à l'occasion, être amplement récompensés et rémunérés. Les affaires, c'est leur effort, à eux, tout d'abord. -Ils çatiment inadmissible qu'ils soient entravés et paralysés par la paresseuse inertie des autres. * * * Les autres, en l'occurrence, ce sont donc les indigènes, cette masse encore amorphe de sauvages ou de barbares, dont pourtant le concours est indispensable pour tirer parti des ressources naturelles de la colonie.De là est née l'idée de la contrainte, cette dernière pouvant s'exercer de façon directe ou de façon indirecte. Ou bien les hommes sont astreints à des prestations personnelles au profit de telle ou telle classe d'employeurs, ou bien ils doivent payer des impôts dont ils ne sont capables de s'acquitter qu'au moyen des gains qu'ils réalisent en travaillant pour ces mêmes employeurs. Le premier procédé, combiné avec celui de la régie, au profit de l'Etat, principal, sinon seul employeur, a été suivi par l'Etat Indépendant du Congo. A la suite des abus indéniables qu'il a entraînés, le système a provoqué la campagne qu'on sait. Dans la réaction un peu aveugle qui ein est résultée, on a paru oublier qu'une fois proclamé le juste devoir du travail, l'obligation fiscale en était encore l'application la moins arbitraire. L'Etat, par définition, est la chose commune à tous, la rpp pabiic.ck, à lfaquelle prennent intérêt ou sont censés le prendre, 842 riches et pauvres, puissants et misérables. Oin a confondu principes et applications. La régie d'Etat —- qui ne pouvait d'ailleurs être qu'un régime transitoire — a péri, entre de multiples causes, à raison des erreurs et des fautes qui en ont vicié la réglementation. La commission d'enquête a révélé, entre autres, que les 40 heures de travail par mois imposées aux indigènes étaient calculées sur une fausse base, à savoir la production d'une quantité x de caoutchouc. En réalité, cette quantité répondait à un travail beaucoup plus long. L'équivalence supposée entre les deux termes durée de travail et quantité récoltée de produits n'existait pas, ou du moins était par trop approximative. * * Mais cela posé, il va de soi que la même difficulté se représente dans tout système de contrainte fiscale. Dès lors, qu'en vue de réaliser le gain nécessaire pour acquitter l'impôt proprement dit, fût-il fixé en argent, l'indigène est forcé d'y consacrer une proportion de temps excessive, il subit une loi trop dure. Pour l'utilité de la démonstration, forçons les chiffres. Si la taxe annuelle, par tête d'adulte, était portée à cent francs, il est bien certain qu'en ce cas l'indigène serait condamné, en fait, à des travaux forcés à perpétuité. Cette éventualité, pour lointaine et invraisemblable qu'elle fût, puisque l'impôt est ramené, selon les facultés du cotisé, à des taux variables et toujours modérés, n'a pas laissé d'inquiéter les esprits philanthropes. Le nom de la taxe, prestation en nature et en travail, ou contribution en numéraire, ne fait rien à l'affaire. Le résultat final seul importé. Trop c'est trop ; et la juste mesure, aux colonies, est si vite dépassée ! * % * ' Avant de la déterminer, il jn'est que juste d'entendre et d'écouter aussi ceux qu'on 84.3

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This item is a publication of the title La Belgique maritime et coloniale belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1905 to 1921.

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