La chronique: gazette quotidienne

1316 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 02 April. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nc5s758584/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Jeudi » avril 1914. - Edition A ■ 1 ; .1 CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A1 BELGIQUE #ï e année» - No ÔO LA CHRONIQUE r / BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) ■RUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration i N* 7S91& Rédaction , N* a. ABONNEMENTS ; Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. fondateur: Victor de la IIESBAYE RÉDACTEUR EH CUEÏ : Jean d'ARDEME AMONCES s 4« page : 30 cent, la pelile ligne. •— Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3Ir, la ligne et faits-divers (ân), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, o et 7, Galerie du Roi. UN COMPTE LOYALEMENT DRESSÉ par M. Fulgence Masson membre de la Chambre des représentants 'Il y a au XX" Siècle un comptable que je, racommaaid'e aux déibiteuii'3 embarrassés : il escamote les articles les .plus justifiés avec mue virtuosité qui donnerait envie aux plus habiles prestidigitateurs. Je viens d'être vie-lime de sa manière. Voularit clore, sans douibe, la discussion que j'ai poursuivie avec lui depuis une quinzaine de jours, ce journal, qui pourrait prendre pour devise : « Modestie et sincérité », a lait établir le compte de nos échanges... de vues. 11 sol'de par un crédit eonsiidéraiilc en sa faveur. Et voici comme : Il affirme à ses lecteurs que j'ai' lâché mon ami de l'enregistrement ; Que j'ai soin de ne plus parier de la répartition des hauts grades à l'administration ides finances ; ■Que je me suis gardé de répondre à sa (question sur les chemins de fer ; Que je .reconnuis qu'en désignant aux fonctions de directe™-, généra;! à la Société nationale des ch&nïins de fer 'vicinaux, le secrétaire de M. de BroQueville, on a fait un choix excellent, des plus légitimes, puisque je nu conteste plus l'honorabilité du tilu-Baire ; Que je .ne réponds pas à. sa question : pourquoi on a rétabli idans cette administra-lion un poste inutile depuis quinze ans : dont coût 10,000 francs. .Voilti mon débit. A «non crédit, le prestigieux comptable porte... zéro ! sans sourciller, et avec les apparences de la plus aimalble bonne foi. Je suis confus de rappeler et de redire ce que j'ai écrit, pour mette un peu d'ordre dans la comptabilité .de cette polémique, mais l'intérêt ide la vérité me servira d'excuse. 'Revoyons donc cette articulation : 1° Je n'ai point lâché mon ami de l'enregistrement. Mais le XXe Siècle a lâché, lui, des comptais ténébreux dont son imagination échauffée emplissait l'administration des finances. Rappelez-vous ses contes de vieille femme : on avait pratiqué «des coupes sombres, on avait fendu l'oreille à des vérificateurs, etc., etc., etc.. Ces fantasmagories ont fait place à l'histoire d'un escamotage pratiqué dans la bousculade d'un départ ministériel. Le XX" Siècle à mis ainsi, lui-même, à néant sa première version. Mais la seconde, pour être .de .conception plus'cocasse, est tout aussi contraire à la vérité et à la vraisemblance que son illustre 'devancière, je n'ai pas eu de peine à le démontrer. Tandis que son esprit fertile faisait surgir tous ces f antômes, la pruidenee lui recommandait de garder le silence sur 'le gàcfhis qu'il avait dénoncé. Il n'a plus dit un mot du désordre dans lequel M- Levie aurait laissé le département des finances. 2» J'ai parte, autant qu'il fut nécessaire, de la répartition dés hauts grades aux finances; j'ai exposé les circonstances qui ont engendré cette répartition : la mort, la retraite, 'le déplacement de fonctionnaires catholiques; l'avènement, inévitable et légitime, de ceux qui suivaient. Par contre, le XXe Siècle n'a jamais dit mot sur les pratiques inaugurées par l'ancien ministre des finances pour le recrutement de l'adiminislration centrale. Sa réserve en dit plus long que toutes les démonstrations que j'aurais pu faire. 3° Je ne me souviens pas à quel propos le XX0 "Siècle m'a questionné sur les chemins ide fer. (Mais je sais très bien qu'il n'a plus dit mot du pamphlet des industriels et des commerçants, ni des sources de ce {aat/um qu'il attribuait aux fonctionnaires mômes du département des chemins de fer ! 4» J'ai dit et réipété, et je maintiens, que la nomination du directeur général ;i la Société nationale est un scandale; que le principal mérite du bénéficiaire de cet emploi fut d'avoir été le courtier étectorail de M. de BroqiiëviHe. durant la campagne de 1912 1 ,Le XX" Siècle cri'e .victoire parce que je ne conteste plus le talent, ni l'honorabilité de l'heureux agent qui a décroché la timbale. Je n'ai {muais contesté l'honorabilité de ce fonctionnaire. A-;U1 le talent qu'il faut pour bien gérer la Société nationale? Je 'l'ignore, mais il avait certainement beaucoup de talent pom triturer la pâte électorale. Par contre, le XX" Siècle n'a plus dit mot Uu gâchis qu'il imputait faussement au fonctionnaire des vicinaux sacrifié pour le secrétaire du chef du cabinet. 11 y a quinze jours, il voyait du gâchis partout où se trouvait un fonctionnaire 'libéral; à présent, il n en voit plus nulle part. 5° Enfin, le XX' Siècle m'a posé une question à laquelle je n'ai pas répondu. Ici k comptable prestidigitateur n'a rien escamoté, je dois lui rendre cette justice. Je n'ai pas répondu, n'étant pas de la .maison, a-i-je dit, et ne sachant ce qui s'y passe, Mais si le XX" Siècle veut bien m'aider ut peu, je pourrai peut-être le satisfaire. Je rappelle les termes de son interrogation : <i Ignorez-vous qu'un politicien libéral £ •> fait rétablir, aux chemins de fer vicinaux » pou-r un de ses protégés, un poste jugé inu » .«e pendant, plus de quinze ans,, et qu » coûte 10,000 francs par an. » iLe XX" Siècle voudrait-il préciser -et nu dire : dans quel article des statuts ce poli ticien libéral a-t-il pu-ilsé de pareils pouvoirs Et, s'il lui a fallu des concours pour octroyé pareille faveur, d'où lui sont-ils venus Enfin, il mettrait le comble à sa. bonne grâc s'il voulait me donner le nom de ce politi cien et de son protégé ! Alors, je pourra répondre doctement à sa question. Je m'en tiens, pour le moment, à ces pe lits redressements- -Sans me vanter, je crois pouvoir dire que la balance penche, cette fois, de mon côté, et qu'il m'a suffi de rejeter les faux poids al les tousses mesures du XX" Siècle, pour faire ressortir le solde à «non crédit. FULGENCE MASSON. J -<; mnUS FAITS, PROPOS MENUS SERVANTES statistique sur les suicides. On se suicidait moins il y a quelques années, puis Ven-ibrom a repris. On se suicide plus en ville q>iïlà la campagne, c'est facile à comprends. Les hommes se suicident plus que les fem-imes. Cette statistique, publiée hier, semit médiocre en révélations, mais elle contient ces lignes : C'est la classe des domestiques attachés à la personne qui fournit, pour l'un comme pour l'autre sexe, le plus fort contingent proportionnel de suicidés. Viennent ensuite, ■pour les hommes, les personnes exerçant des professions libérales... iEt voilà qui illustre, madame, la question des servantes; c'est dit sans style, mais c'est émouvant. Il faut croire que parfois on pleure dans la mansarde, cependant que leurs tôles bien posées, iumellement sur les oreillers, M. et Mmo récapitulent les méfaits, les 'tom, tes (j\affes de cette slupide fille, qu'on fichera, un de ces jours, à la porte, et plus vite que ça. On pleure là-haut, pourtant; la sluvide fille (de quoi se mêlent, je vous prie, ces espèces?) a un cœur, et un beau jouir, mue par l'action de ce viscère intempestif, elle ouvre la fenêtre nocturne et se fetle dans la forêt des étoiles. C'est spécialement la domestique « attachée à la personne », dit le document. « Attachée!. • dit le loup, « vous n'allez donc pas toujours où vous voulez?... » « Pas toujours, mais qu'importe, » répond le chien de La Fontaine. Il importe si bien, qu'on meurt d'être attachée... Dans cette situation le domestique n'a pas la liberté de ses pas, mais non plus celle de sa pensée. Il lui faut abdiquer sa pensée' pour pénétrer dans celle d'un maître, la prévenir, l'adopter. Il lui faut supprimer son existence personnelle, au moral et au physique, au bénéfice d'une autre existence et pour cinquante francs par mois. C'est déjà un suicide. Suicide pour suicide, il arrive que le domestique préfère l'autre. Les vieilles dames s'étonnent : « De mon temps, cher monsieur, on avait pour 10 francs par mois, une servante qui... », etc., etc, etc. La question n'est évidemment pas tant celle des salaires, de la nourriture, du bien-être relatif que de la personnalité. La servante s'imagine qu'elle est un être humain, avec des droits, tout comme sa maîtresse. C'est ce que celle-ci, pour peu qu'elle ait un certain âge, ne peut pas, avec la meilleure foi du monde et toute la condescendance possible, se mettre dans lu tête. Et Julie, Marie, Cèles line, Sophie, soubrette ou cordon-bleu, ou abonne à tout faire)) trépasent en héroïnes inconscientes d'Ibsen, ■pour n'avoir pu vivre leurs vies. BOB. An jour le jour LA POjJJIÛUE ■s 'Nous avons eu souvent l'occasion de «sTl constater que'notre solendeSÊ confrère, W\. le Bien public, affectionne la politique des pieds d'ans le plat. Nous ne songeons pas un instant à nous en plaindre, bien au contraire!... La netteté de ses solutions, dans les polémiques autour de ïâ" mouchardise, de la « charité dtirêtiehne », fit, non seulement notre bonheur, mais celui de tous les amateurs de solutions rapides et radicales. La môme méthode des pieds dans le plat vient d'être appliquée par le Bien public à îa question des impôts. 11 v.eut bien nous attribuer le reproche que nous avons repris au Temps, de Paris, .accusant le ministre d'aller aux éjections après avoir violé, peut-on dire, tous tes articles de son- programme. Le Temps mettait au premier rang de ce programme, la formule : « Pas d'impôts l » Et le Bien public nous apprend que c'est & « un prétendu mot d'ordre m, et nous fait un éloge bien .senti des impôts et du gouvernement qui les établit, qui» en établira, encore, sans doute. Nous ne saurions assez féliciter notre brillant confrère d'une attitude comblant nos plus chers désirs ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 2 avril 1910. —Chute mortelle de l'aviateur français Le ©Ion, à Samt-jSébastieii'. Un beau jour. Il n'y a pas à dire, le printemps est la. il suffit d'un peu de soleil pour le prouver. Nous eûmes ainsi, lundi, une délicieuse journée. Ce qui mettait une note attendrissante dans la foule, c'étaient les enfants de la banlieue, \ e-nus avec leurs parents à Bruxelles, à l'occasion de leur première communion. Oh ! vie, comme tu fuis, rapide ! Où est le i temps où nous allions ainsi, vêtus de neuf, frisés à. sentir le roussi, très mal à l'aise dans la première paire de bottines vernies? loul paraît si simple et si beau lorsqu'on est petit. , L'année est divisée en douze chapitres, comme un almanach du bon vieux temps, rempl • d'images; scènes de moissons et de semailles ' vendanges, veillées de Noël, paysages tranquil - les endormis sous la neige ! C'est le Nouvel An " les Cendres, Pâques, la Pentecôte, toutes sor i tes de grandes fêtes qui semblent être spéciale ment inventées pour la joie des enfants. Après - les printemps nouveaux font peur. On dit «C'est une époque redoutable pour la santé,» et l'on songe à ses vieilles maladies endormies. Endormies comme de mauvais souvenirs qu'il vaut mieux ne pas réveiller... Contre le trafic des écus. M. Maurice Ansiaux explique, dans 1' « Action économique », pourquoi le change est si défavorable à la Belgique : « Tout le monde sait que la Banque nationale de Belgique achète régulièrement des pièces de 5 francs pour remplir son encaisse que vident les draineuïjs. Mais ce que l'on ignore généralement, c'est l'influence exercée sur le change franco-belge par ces rapatriements (le monnaie. Et cependant cette influence n'est nullement mystérieuse. La Banque nationale doit naturellement payer à Paris les achats qu'elle effectue sur place. Ces paiements ont lieu à l'aide d'effets du portefeuille étranger de la Banque arrivés à échéance. Jusqu'ici, aucune influence sur le change. Mais le portefeuille étranger s'épuiserait vite à ce jeu s'il n etait constamment reconstitué. Les correspondants de la Banque ont donic ordre de remplacer, par d'autres, les effets encaissés et dont le montant a servi à acheter des écus. La Banque couvre ensuite lesdits correspondants en achetant à Bruxelles et en leur envoyant du papier payable à Paris ou sur d'autres places étrangères. Ainsi, la Banque nationale achète d'importantes quantités de devises sur le marche de Bruxelles. Elle contribue, de la sorte, à grossir, dans une mesure très appréciable, la demande de ces dernières. Et il n'y a aucune exagération à soutenir que, par son intervention, elle pousse à la hausse moyenne du change.... Qu'elle médite, à cet égard, l'exemple de la Suisse où le drainage ne reparaît plus guère que dans les périodes de troubles politiques. Et cependant, la politique d'escompte de !a Banque nationale suisse est de» plu» modérées. 11 a suffi qu'elle s'abstienne d'acheter du papier sur l'étranger à des moments intempestifs et qu'elle pratique l'arbitrage sur les différents changes pour que le cours de « Paris » redevienne généralement normal et que cesse le drainage des écus de cinq francs. Les animaux savants. •Une revue littéraire s'occupe des chevaux savants d'Elibeitield.Elle raconte des merveilles. Par exemple : On montre à Muhamad une image coloriée représentant une .jeune fille. A la question : « Qu'est-ce ,que c'est ? » Muha.rned répond par coups frappés suivant un alphabet convenu ; « Mâidchen, jeune fille ! » On écrit alors sur l'ardoise : « Pourquoi est-ee une jeune fille ? >, iLe cheval répond : « Parce qu'elle a des cheveux longs ! •» On demande : « Qu'est-ce qu'elle n'a ipas, la jeune fille? » — « Moustache ! » répond, un peu brièvement, l'étourdissant Pic de la Miranidole aux pieids ferrés. A .ce propos, qu'on nous permette de rappeler fl'hi'stoire de ce perroquet intelligent, si int-elli-1 gent, qu'il distinguait parfaitement, parmi les ; visiteurs, les hommes jdes femmes. Quand une femme entrait, il disait : « Bonjour, madame! » Quand c'était un ,honrrne : « Bonjour, monsieur ! » Un jour le perroquet vit entrer, dans le salon de ses maîtres, un curé drapé dans une suiperbe soutane noire. Aussitôt, il .s'écria : ' « .Bonjour 1... » Mais il en resta là, sa science ne dépassait point cette limite. Pour lui, l'habit faisait, non pas le moine, mais le sexe. Blancheur. Ls voitures « ivoire » commencent à remplacer,.sur nombre de nos lignes de tramways, ■celles peintes en couleurs plus sombres. On ne saurait méconnaître leur gaieté à l'œil. Et cependant, quelques gens, au sens esthétique très affiné, ont découvert la tare inévitable de ce progrès. Avez-vous remarqué comme le train, les roues et les ressorts paraissent plus sombres au contraste de cette /blancheur? Ainsi toute beauté possède son rachat, toute splendeur son ombre, et la blancheur forme une dévorante exception, anéantissant tout autour d'elle... Modestie. ■Midi, au coin de la rue de la Loi et du boulevard. Un ministre, à longues enjambées, traverse) ila chaussée. .Nous ne le désignerons pas : indiquons seulement .qu'il est de haute taille, grandi encore par un chapeau semi haut-de-fonme, et qu'au momént où il se décide à courir pour atteigne le tram qui s'ébranle, sous sa houppelande soulevée on voit s'agiter deux pans de redingote. Une discrétion toute professionnelle nous interdit de citer ;le nom do cet ancien confrère... Donc, ayant couru, il saute sur la plateforme du tramway en marche. Il seirre la main à un journaliste qui se trouve là; et 1a. conversation suivante s'engage entre eux : — Vous allez, monsieur le ministre,. vous faire dresser procès-verbal par vos subordonnés.— On est donc si sévère que ça 2 — Le règlement est formel : défense de monter dans le tram en marche. — Bail ! fait le ministre avec un geste d'insouciance, le règlement n'existe plus, quand on est pressé. Et l'autre de répartir : — Vous m'avez fait peur. J'ai cru que vous alliez dire dire : « Quand on est ministre. » •En entendant cela, H'homme de gouvernement voulut bien sourire, — comme il ne sourirait jamais, par exemple, à M. Roy.er... Revolvéromanie. En un intéressant .article, Ludovic Naudeau a montré, dans le « Journal », que les peuples les plus rudes, les moins policés, réglementent :1a vente des armes à feu beaucoup plus sévèrement que la France. La révélation est véritablement surprenante pour ceux qui, mal informés, voyaient dans l'Amérique la patrie par excellence du brow ning et dans tout Américain un homme prêi à « vivre sa vie » en supprimant celle des au très. iGertes, les honnêtes gens peuvent s'y défen dre contre les criminels ; mais ceux-ci ne sou pas mis à même, comme en France, d'obtenii toutes les facilités du monde ipour assassine! ceux-là. A cet égard, notre confrère ajoute : Des lecteurs nous écrivent et réclament lf ; permission, pour les honnêtes gens, de se pré munir contre le crime. Rien de plus juste. Que la police, après enquête et moyennant une petite taxe, délivre aux paisibles citoyens qui se croient en danger le droit de se pourvoir d'un moyen de défense, cela sera bien. Dans aucun pays, la police ne refuse aux hommes honorables qui lui en font la demande le droit de porter une arme. (Si. Il y a un pays où cela, se refuse, — où cela doit être refusé : c'est la Belgique ! La loi en vigueur est encore une très vieille ordonnance, — « J'ordonnance du Roy Louis ». Et elle défend aux particuliers ,l'usage de toute arme.Si certaines administrations l'autorisent, "cet usage est sans valeur et eondalmné par le Parquet. .11 y a là évidemment une lacune de notre arsenal judieo-*a.'diministratif. Aussi, si vous habitez un quartier isolé, ne (demandez jamais l'autorisation d'être muni d'un revolver, en rentrant chez vous la nuit : l'autorisation vous serait refusée ! Mais, si vous êtes prudent, prenez le revolver quand même... Nouvelles à la inaîsi — Jï/iicore vous! Je ne puis pourtant vous faire l'a-umône tous lesi jours. — Que 'Mossieu s'abonne... c'est cent sous! Pour les enfants (es bateliers Ainsi ique nous .l'avions annoncé, une commission spéciale s'est réunie, à l'hôtel provincial, pour discuter lia création d'une école pour enifants ide bateliers. Elle a été présidée par M. Janssen, membre <de la députation permanente du BraJbant. MlM.les'conseillers Jacq-main.éicilievin de l'instruction .publique de Bruxelles, Gbemar, Van Langenhove, Leroy, é'che-vin de Mollenb eek-:S ai n t-Jean, Laneau, Zone, directeur de la société tdu Caaial et des Installations maritimes, assistaient notamment à cette réunion. IM. Ghérrar, auteur de la proposition, développa av3c beaucoup de .clarté les raisons qui s'imposent en faveur de la création d'une école pour enfants de bateliers. Le principe et différentes parties de cette proposition ayant été | adoptées par l'assemblée, on décida .de faire] une enquête approfondie sur l'organisation des , cours et le fonctionnement .des écoles pour en- ! fants de bateliers, qui existent notamment à Manhelm, à Ruhrort, à Rotterdam et à Namur. ; M. Zone apprit aux .membres de la commis- j sion que l'école de Rotterdam, qui est un ex- : ternat, se compose de cours primaires : elle! est entretenue par la ville, et les cours en sont, confiés à 7 professeurs et à 4 institutrices. Les ' élèves sont logés à proximité de l'école, soit, | dans des pensions privées, soit dans des fa- j milles. Quant aux qc.ples allemandes, au sujet de l'organisation desquelles des renseignements précis seront demandés au ministère des affaires étrangères, elles jouissent d'une instruc- ; tion plus spécialement professionnelle en ce qui concerne les choses de la batellerie. iCes constatations ont .amené l'assemblée à faire un échange de vues très intéressant sur la forme à donner à l'école future. iSera-t-elle professionnelle ou didactique ? Sera-ce un internat ou un externat ? Les avis sont, à la vérité, très partagés sur ces points et sur d'autres. Alors que, d'après M. le gouverneur Béco, c'est à l'Etat iqu'il incomberait de créer l'école pour enfants de bateliers, d'autres iniWibres de la commission voudraient, au contraire, voir prendre cette initiative par la province. Après une assez longue disicussion, la commission décida de visiter en groupe l'école ïie Saint-Luc, qui existe déjà à Namur. D'autre •part, quelques membres de la commission se proposent de faire une enquête personnelle à l'étranger et de visiter — à leurs frais — les écoles de Manheim et de Ruhrort. UN INTERNAT SUBSIDIE ? Il résulte, comme on voit, de cette réunion, que l'idée de créer une école pour enfants de bateliers a reçu l'accueil le plus sympathique. La province du Brabant et la ville de Bruxelles, qui sont d'accord en principe pour réunir leurs efforts sur ce point, ne veulent cependant pas assumer la responsabilité d'un internat. Un autre projet des promoteurs de l'idée consisterait à voir subsidier, par la province, le fonctionnement d'un internat privé. Un tel internat existe à Saint-Gilles pour favoriser la fréquentation des écoles professionnelles et des cours du Conservatoire aux élèves étrangers. Nous croyons savoir que la province se montrerait, d'ores et déjà, favorable à ce projet d'intervention pécuniaire. D'autre part, on nous assure que, malgré les difficultés que semble rencontrer la réalisation du projet primitif d'une école-internat, il est des plus probable que, dès le mois (d'octobre prochain, le conseil provincial du Brabanl aura à s'occuper de la création d'une ecole pour enfants de bateliers. Les enquêtes préala. bles se poursuivent, en effet, avec une très grande activité, car la députation permanente désire pouvoir déposer déjà pour cette époque une proposition mûrement étudiée. 11 résulté de renseignements déjà obtenus des administrations communales de l'aggloméra tion, que la ville de Bruxelles et la commune de Molenbeek. ayant compris la situation cri tique des bateliers, — qui n'ont pas de donn cile fixe, — accueillent généreusement leurs en fants dans quelques-unes de leurs écoles com munales. C'est ainsi que trente enfants de ba teliers fréquentent l'école communale de h rue du Canal. Mais c'est là un chiffre bien mi nime, quand on songe, — ainsi que noui l'avons déjà dit, — que l'intéressante popula tion scolaire des enfants de bateliers, — aux quels il conviendrait de donner une instruc tion professionnelle, — s'élèverait à près di 20,000 enfants. *** Or, a-t-on songé que ces 20,000 enfants, ains , privés de tous moyens d'instruction régulière vont se trouver hors la loi, c'cst-à-dire hors d la loi scolaire. Ce fait intéressant nous a été signalé par m ; savant jurisconsulte : « La loi scolaire, a-t-i ■ dit, est incomplète, les bateliers n'ont pas d ■ domicile fixe, et l'obligation d'envoyer 'eut enfants à l'école sera inexistante pour eux! » Il résulte de ceci que le ministre Poul'let oublié les enfants des bateliers. Ils'sont, cepei L dant assez nombreux pour que l'on s'occu; - d'eux! A LÀ CHAMBRE I Le budget de la guerre La discussion générale du budget de la guerre se déroule paisiblement au milieu de l'inattention de la plupart de nos honorables. Les uns somnolent, alanguis par les premiers souffles du printemps. Les autres causent, rient, se promènent dans l'hémicycle. M. Terwagne qui, le premier, prend la parole, aurait mauvaise grâce à se plaindre de la distraction de ses collègues. Il delaye dépiora-Dlement un discours qui eut gagné à ne prendre qu'un quart d'heure. Après une « olla po-didra » de réclamations, il passe à l'alimentation des soldats. M. Terwagne. — La nourriture est mal préparée et mal présentée. Il y a là une réforme a accomplir. Les bi&cuits sont parfois avariés et toujours de saveur lade. Qu'on s'en occupe. Les casernes et l'état sanitaire des troupes devraient l'aire l'objet d'une enquête. j'en viens au cas du docteur Chapeauville, de l'hôpital militaire d'Arlon et a son conflit avec l'aumônier-doyen Neper. Celui-ci se permettait de dénigrer celui-là dans les salies. Nous avons demandé une enquête sur l'opposition faite au docteur Chapeauville par ce prêtre. Tout le monde a rendu hommage au docteur Chapeauville, niais on lui en veut de ne pas saluer les processions ! M. Lorand. — Ces atteintes à la liberté de conscience sont abominables. Le docteur Chapeauville a été frappé exclusivement à raison de ses convictions philosophiques ! M. Terwagne. — A cause de cela, on a tout mis en œuvre pour perdre Chapeauville. il narre en détail ces machinations. M. Terwagne essaye vainement de dominer | la rumeur confuse des conversations. Il parle, la barbiche dardée, la toison frémissante, avec des gestes violents de ses bras courts. On dirait de Falstaff s'essayant à faire les Démos-thènes...En présence de ces faits, que penser des déclarations du ministre, qui nous assure qu'aucun officier n'aura à souffrir a raison de ses opinions. Qui donc est responsable de ces agissements ? En réalité, .nous sommes .en présence d'un régime dont le cas Chapeauville n'est qu'une manifestation. Et il en est bien d'autres en province... M. Vandervelde. — La tolérance du ministre? Il a formellement déclaré qu'il poursuivrait les officiers Taisant partie de la franc-maçonnerie. li agit donc, en Belgique, contrairement à ce que son collègue Renkin veut faire au Congo. M. Paul Hymans. — Janus ! (Rires.) M. Terwagne. — Le ministre est comme le hibou de 1' « Uilenspiégel », qui prend un masque de. probité, de candeur et d'honnêteté et qui, cependant, étrangle en douceur tout un peuple. (Très bien à l'extrême-gauche.) VOTES On passe aux votes par appel nominal. Le budget extraordinaire est adopté par 76 voix contre 54 et 11 abstentions. Le budget de la Dette publique recueille 80 .voix contre 59 et 2 abstentions. LA « GUERRE » REPREND C'est M. Devèze qui rouvre les hostilités. Il se borne à réclamer plus de justice et de bonté pour le petit personnel. M. Ozeray demande que l'on ait égard à la situation particulière des soldats de langue allemande.M. C. Huysnians critique la longanimité dont on fait preuve, à Ypres, vis-à-vis des « fils à papa » de l'école d'équitation et de leurs frasques.M. Maenhaut se fait l'organe des appétits de ! nos agrariens cléricaux, grands et petits. j MM. Pi! et Oosns s'intéressent l'un à la santé, l'autre à la morale de nos troupiers. M. Monviiic renonce au discours qu'il projetait étant donnée la lassitude de la Chambre. Il se contentera de quelques observations de détail. C'est ainsi qu'il demande que l'on relève le traitement des médecins de bataillon. Pourquoi, interroge-t-il, n'a-t-on pas augmenté le nombre des intendants en proportion de l'augmentation des effectifs? Il faudrait aussi les rémunerer comme ils le méritent. Et puis, on voit défiler, — cinématographi-quement, — une série d'orateurs qui, l'un après l'autre, s'acquittent,avec une rapidité « Mimique » des commissions qui leur ont été confiées. M. Dony étudie le système défensif de Liège et celui d'Anvers. Il compare leurs fortifications et souligne les faiblesses et les erreurs de ces dispositifs. Il craint que les forts du bas Escaut ne subissent des retards. Il critique le régime de faveur des compagnies universitaires.M. Woeste interroge le ministre sur la promiscuité suspecte qui règne entre les correc-tipnnairès, à Diest. Là-dessus, le ministre de la guerre se lève pour répondre « grosso modo ». aux critiques et questions. M. de Broqueville promet sa bienveillance au personnel civil du département et de l'Institut cartographique. Pour les forts du bas-Escaut, ils seront prêts en temps. Pour Diest, on a exagéré. Du -reste, j'espère, l'an prochain, arriver à la suppression des compagnies de correction.Répondant à M. Mon ville, la ministre assure ■ que le corps d'intendance a été augmenté dans • des proportions raisonnables. Les désordres d'Ypres ont été réprimés avec fermeté et impartialité. A Beverloo, la morale de nos soldats fait,l'objet de tous les soins des | autorités, qui ont déjà- supprimé un grand ' nombre eie maisons suspectes. Les soldats sont bien nourris. Il ne pourra plus être consommé de bêtes âgées de plus de 9 ans. Le ministre reprend ensuite l'affaire Chapeauville. 1)1 expose à sa façon les faits dénoncés par' M. Terwagne, et conclut : « L'aumônier a été invité à donner sa démission, ©1 . Chapeauville a été justement mis à la retraite.) M. Buy! déplore l'action des Cercles catholi J ques sur les recrues et les moyens qu'ils em ploient. 1 m. Ocmbion critique le système des compa 1 gnies universitaires et fait une profession, -p une fois de plus, — de loi antimilitariste pou: s éviter la « proscription ». a La discussion générale est close. On passi i-j à la lecture des articHes. Le vote aura lieu ven e( dnefcli. J La séance est levée à 6 heures et demie !... LE SÉNAT On e in o n a e Séance du 1er avrii La séance est ouverte à 2 -heures. M. de Favereau préside. LA GARE DE L'ALLEE-VERTE M. HANRiEZ interpelle le ministre des che-? mins de fer sur Qa décision prise de créer une gare de voyageurs à l'Allée-Verte, alors gue la jonction directe des lignes Nord-Midi devrait avoir pour but de supprimer les gares 'i lebroussement. M. SEGERS, ministre des chemins de fer. — Le trafic des voyaigeurs a pris une extension considérable. En seize années, 1e- nombre des trains a augmenté de 40 pour cent sur la ligne Bruxelles-Anvers ; l'organisation des trains-blocs a lait monter la vente des coupons à' 80 pour cent. Nous sommes à l'étroit. La gare de Tour-et-Taxis, où se formaient les" trains ouvriers, (doit être complètement affectée aux trains de marchandises. Il fallait donc cher-! cher une autre gare pour les trains ouvriers. Que l'on m'indique une g;are? Je ne vois que l'Allée-Verte pour servir cette destination. M. Hanrez me demande si nous comptons garder cette gare ide secours dans l'avenir. Je réponds que nous ne le savons pas ! Quand la jonction sera 'achevée nous verrons. Gardons-nous ide nous priver des installations déjà existantes. Partout l'on construit ides gares qui, à leur achèvement, se trouvent insuffisantes ! A Berlin, on n'a pas supprimé les anciennes gares après la. création de la nouvelle. /La discussion est close. PEPIN DE HERSTAL M. FLECHET demande la parole pour un ifait personnel. On s'est permis, à droite, des plaisanteries de mauvais goût à propos de la comparaison de M. Wiener durant la séance de mardi. AVI. ORBA'N DE XIVRY s'explique. M. .Wiener avait dit que M. Fléche.t, comme les anciens Maires de Palais, s'était emparé du pouvoir tombé ides mains des Rois Fainéants. Comme le fauteuil de M. Flléchet se trouve précisément sous le portrait de Pépin de Herstal, Je une suis permis de .signaler ce rapprochement. Ce .trait d'esprit inoffensif, — ajoute modestement l'honorable M. Orban de Xivry, — est difficile à saisir, je l'avoue, pour ceux qui ne sont pas habitués à venir dans cette enceinte. Enifln, ça n'avait rien de méchant. Devant cette déclaration, dépourvue de sel et (de venin, M. Flé'chet s'incline. * * * M. DE KERCKHOVE D'EXAERDE réclame des subsides pour les sociétés agricoles. MOTION D'ORDRE La proposition <de M. Baillet de Latour de siéger de 2 à 6 heures, jeudi et vendredi, mardi et mercredi prochains, et de recommencer les séances mercredi après Pâques, est adoptée droite contre gauche. La gauche n'était pas en nombre* LA SECURITE RURALE •M. VAN DEiR MOLEN réclame une meilleure police rurale. Il y a là une tâche ardue qui incombe aux législateurs. La propriété rurale n'est pas suffisamment défendue. Les fraudes sont nombreuses. Il ne s'agit pas d'être impitoyable, mais de défendre les gens paisibles contre les malfaiteurs. LA MORTALITE INFANTILE j M. Vl'NiCK présente des observations sur la mortalité infantile, danger public. La mortalité infantile est beaucoup plus considérablei dans les contrées flamandes que d'ans la Wal* lonie. C'est une question douloureuse qui, heureusement, se trouve au-dessus des partis. Sa-vez-vous combien d'enfants .il meurt chez nous, des enfants âgés de moins d'un an ? » oici des chiffres : en 1911, 28,500! En 1912, 20,500! Des enfants de 1 à 5 ans : en 1912, 8^500 !'C'est un véritable Massacre des Innocents. Il y a des guerres, des catastrophes qui nous émeuvent, qui émeuvent le monde entier, et qui ne coûtent pas autant en vies humaines. Les causes ? L'ignorance et la nourriture. Avec de la bonne volonté nous pourrions enrayer ce fléau. Le ministère :de l'agriculture peut ici nous être d'une grande -utilité. Il faut surveiller la production du lait. Ce contrôle n'existe pas. Or le danger du lait est énorme-. Ce danger menace tout le monde, vous, nous, nous tous ! En Belgique, tout le monde peut avoir des éta-bles. Des gens malades, tuberculeux, malpropres ! Examinez, ^inspectez les étables. La plupart sont d'une saleté repoussante. Il y a des bêtes malades. Le lait qu'on débite-, mais c'est du poison ! En Allemagne, il y a des règle», fments rigoureux. L'orateur cite un grand nom* ibre d'exemples. 'M. HE'LLEPUTTE répondra après avoir exa-miné cette si: intéressante question. La séance se termine sur quelques remarques de M. HANREZ. L'honorable membre demande qu'on interdise d'abattre le bétail selon les procédés anciens et cruels. Il faudrait aussi lever les droits sur les viandes congelées. On diminuerait par là le trafic des vieux chevaux 'd'Angleterre qui servent de nourriture au peu-iple, parce que la viande saine est trop chère. La séance est levée à 5 heures. Aujourd'hui séance .publique à 2 heures. ^ LES VICTIMES DE L'AVIATION Mort d'Emile Vedrines De Reims, le lor. — Eu essayant un monoplan nouveau pour l'armée, Emile Vedrines, frère de Jules Vedrines, a fait une chute u une hauteur de 100 mètres et s'est tué sur le coup. Il était âgé de 28 ans. Il s'était classé second dans la tiernière épreuve de la Coupe Gordon-Bennett.Deux autres aviateurs se tuent De Reims, le "1er. —A l'aérodrome de la Champagne, un appareil, piloté par Pierre Estrolat, i chef pilote, accompagné de M. Clermont Avi-• gny, évoluait à une centaine de mètres quand coitt à coup, pris dans un remou, il vint s'abattre sur un pylône. Le réservoir prit feu et un î incendie se déclara rapidement, tandis que - l'appareil s'abattit sur le sol. On se précipita, mais les deux aviateurs avaient été tués suite coup. ?

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods