La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 04 June. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ng4gm83b4f/
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Jeudi <4 juin 11)1-4. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A! BELGIQUE année» — SI» liîl LA CHRONIQUE r "bureaux 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* T8 81c. Rédaction N* MOS a ABONNEMENTS î Bruïeli.ks : 12 francs par an;.— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois, La Provin'Ob : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous paya do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par ai FONDATEUR : Victor de la «ESSAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jeaa d'ARDENNE ANNONCES ; 4* page : 30 cent. la pciJte ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr. !a ligne. — Faits-dirers (corps), 3ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-RécIame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3999 UN VOEU Lœ conseillers communaux catholiques tl | jilagglomératHiiv bruxelloise, très nomibreu encore au «lire (des journaux de lleur part viennent 'do tenir une importante .séance, a coins ide .laqueiHe ils ont unanimement 1-ra-n: •mis au gouvernement te voeu qu'il n'y ait plu d'élections communales avant que :la légi'sl: lion actuelle soit irevisée au moins dans 1 sens ide (la H. P. intégrale. D'où vient, se demanderont tes non-initiés Je bon veut révisionniste qui souffle dans le voilés de ces braves mandataires tornmii aaux ? Est-ce un premier .effet de lia joui ace du 24 mai ? Est-ce une protestation, qu ne serait que trop fondée, contre ieis lenteur de (a .Commission des XXXI et â'intentioi qu'on lui prèle de ne reprendre son stéril taJjeur qu'au mois de novembre prochain Est-ce un .renouveau de tendresse pour '.li R. P., pour une Iî. P. lionuète, loyale, non .sophistiquée ? iBstice te 'Sentiment que Je «mémento ajoutée ipoinr la commune au ré gime électoral général :fes trois années de ré sidence, îles trente ans d'âge, les qu-aitre voix sont de Irop mauvais goût,en4aidiissent en-cor un édifice qui n'avait vraiment pas besoin d. ces 'surcharges, sont ootmnciors au point qu< l'on ne salirait assez admirer la tonganimiti .de ce peuple qui les subit depuis bientû vingt ans ? (Si le vœu de ces messieurs les mandataire; caWoliques étiait inspiré par une seule de ce; considérations, ill's «liraient droit à des com pliments. 'Mars îles initiés Bravent qu'il est ioii d'en âtre 'ainsi. Le vœu en question n'a rie; d'érangélique, ni de démocratique, ni de pa triotique. Ce n'est pas du tout un vœu de renonce ment. Si ce n'est pas non plus, à propre ment panier, une application de l'égoïste prin cine de « l'ôte-toi que je m'y .mette », c'est d< .l'égoïs-mo itou t de môme, puisqu'il se résumi en cette suprême supplication : « J'y suis laites, Seigneur, que j'y reste! », — ce qu I n'est possible que par ,1a R. P. intégralle. * * * B faut reconnaître que fa majorité cléricale, en taisant sa loi électorale, sut, tout ei: y renforçant singulièrknent les disposition.! réactionnaires du régime électoral nouveau. | y introduire une disposition d'une habileté géniaile. • Bile ■avait, en toute -justice d'ailleurs, le vij désir d'être -représenté-} dans -les gnatodet villes et les gros bourgs industriels, dont le système majoriitoire l'excluait généralement. ' La .R P. Uni eu donttait'le moyen-. D'autre part, elle voulait préserver de tout élément, impur, voire impie, qu'il fût libéral ou qu'il Mt socialiste, ces nombreux conseils communaux de villages où règne un collège échevmailteïc, mais où gouvernent le •curé et îles vicaires, dont les volontés veulent être obéies sans opposition irritante et sans con-fritfe gênant. .Niai® alors, pas de R. P. Cruelle énigme 1 lt. P. or not R. P. Quoiqu'un trou-vu le joint : on appliquerait ?a R. P. là ou il n'y aurait pas de majorité absolue. Idée merveilleuse, truc épatant. Les catholiques eurent leurs représentants dans (les conseils des grandes villas; ceux de la masse des communes catholiques restèrent fermés aux ilibéraux et aux socialistes. Et ainsi il y eut de la joie dans toutes les sacristies..* * * ;Le jfius plaisant de l'affaire, c'est que, pendant plus de quinze ans, libéraux et socia-iistes, préoccupés -surtout de s'entre-dévorer, subirent cette situation, à .laquelle il leur I était facile de .mettre fin. Le .truc clérical- était habite, mais, comme toujours, à cûté du mal la Providence avait '"lis le remède. 11 suffisait aux libéraux et aux socialistes d'inscrire «leurs noms sur une même liste pour réunir la majorité absolue et fermer à leur tour aux catholiques la porte des hôteHs-de-viMc. — iLe cartel ? — Parfaitement. Dans nombre de communes, à Bruxelles notamment, on l'appliqua aux élections communales d'octobre 1911, et partout où il fut loyalement suivi, les conseillers catholiques furent éliminés. Pour priver un parti de sa représentation légitime ? Non pas. C'eût été fausser l'esprit de la R. P., dont notre régime électoral tend à s'imprégner de pLu's en plus. Le cartel de 1911 n'eut d'autre but que de protester contre la loi électorale commu-r- - dans son ensemble et particulièrement contre la disposition, d'une injustice criante, 'I1 - dans le but manifeste de favoriser les intérêts cléricaux, applique ou n'applique Pas la R. p., selon qu'il y a ou non une majorité absolue pour un des partis en présence. La protestation n'a pas été inutile, ce qui, Par parenthèse, prouve que te cartel, dont on peut dire ,avec ta plupart des chefs des deux partis d'opposition, qu'il est la pire des choses, a du bon quelquefois et qu'il peut sc Présenter telles circonstances où il est logique et de ,bonne guerre d'y recourir. *** 1- exil infligé aux exclus des dernières élections leur l'ut cuisant. Ils rêvent d'en reve-&"'■ Ceux qu'attend-un sort analogue .partagent leur sentiment. C'est au mois d'octobre de. l'année prochaine que doivent se renouveler par moitié ■les conseils communaux. De là le vœif des conseillers catholiques b - 'SSlomêràtion bruxelloise : Plus d'élections •vont la révision. Une toi peut proroger la durée des man-s en cours. Mais la prorogation implique revision. Et il n'est-guère probable qu'une ^vision puisse se borner à Sa R. P. intégrale. ; paraît. unpossilJle qu'on -maintienn-e les l,1"1;'; 30 ans, les trois ans de résidence. ■ 'tm-Jicahon, c'est-à-dire le droit -de vote à ~ C0la'.nune reconnu, avec la 1t. P., aux «lecteurs pour la Chambre, eût éilé admis, il ' a quelques années, comme une améliora-on Séneuse et une étape nouvelle vers le S.U. n ne s en contenterait plus aujourd'hui. vœu unanime des conseillers catholi-a s' P®1- intéressé qu'il soit, n'en est pas moins louable en ce sens que, pour sauv leurs mandats, ils réclament du gou ver" ment cher à leur cœur une mesure de juistic laquelle fatalement cm amènera d'autre e plus complètes, X A. FEBVRE. 1, > -♦■—•< ■ ssenus bits, propos mm s ——• L'AVENIR DE LIEGE e II y a des heures décisives dans l'exislcni des villes; leur avenir, brusquement, s'éclai , ou s'assombrit, et cela, tient moins à di s élections qui ont amené au pouvoir un pat - rose, ou jaune, ou verl, qu'à la décision d'i ■ homme qui a su prévoir, bousculier, con i truire, acquérir. Si Haussman n'avait pi s existé, Paris seraU au dixième rang des v, 1 les d'Europe. Il contiendrait autant (•et mén J V*us) de vieilles belles choses, mais l'Euroi ■ n'irait pas les voir, par crainte d'étou/fi 1 dans un Paris Irop dénué d'air, de feuille de i'arges avenues, de grands parcs. ' Liège en est là, que son avenir se décid Sera-l-il dans l'avenir un atelier que les tr< railleurs {uiront autant que possible le soi ■ eil où le voyageur ne fera que toucher barr - ou bien une cité à la lois d'art et de repe an même témps que de labeur ? : Cela revient à demander : la ville s'ai ■ nemra4-elle le bois de Kinkcmpais ? Ce bo 1 est un des plus beaux sites qui soient; s'avance sur les collines en éperon, enli ' Ourlhe et Meuse; il est la dernière chant ' de salut par l'air pur et les arbres d'ur, ville que son labeur et sa prospérité mâm 1 [ont triste malgré qu'elle réalise un des pli ' nmgnifiques décors urbains. Il est {dcheux qu'on n'ait pas pensé à nu netr le récent Congrès de la Presse au bo de Kinltempois et au Sant-Tihnan. Il y a j « le pures merveilles; il g aurait eu une révi lation. Les incendies de 1011 — je crois — ont pa lois dénudé la colline. Malheur assez répi rable; Liège pourrait appliquer à son pat communal, non la formule des « bois a Boidognc », trop humides dans les climat pluvieux, celle des landes, des « healhs ; comme à I^ondres. Agréable problème à creuser quand l'a dente cité aura près d'elle son nid de Jru cli'eur, grâce à la ténacité, à la piété emiqu d'Emile Dignelfe, qui reprend un projet tro longtemps oublié. BOB. An jour le jour LA POLITIQUE ». Nos lecteurs connaissent tes sens; Jp tionneïles déclarations de M. Cyrill ÎPVj van Overberghe, proclamant que ! pays veut la révision. Cet ancien caMa^anateur de M. Sctallaer1 d'un cié.ricalHsjne du meilleur t-e-inl, présid Ha commission -d'études de la réforme électc naila constituée au sein de la Ligue démocra ■tique bdtl-gè, — dont le grand maître est, s nous no nous trompons, M. V-enhaieghc Pour aivoir -pris au sérieux son rûle et df dlané loyalement que la -révision- est en mat elle, M. van Overberghe l'ut immédiarlomen exécuté — en quels termes choisis l — pa !a presse de son bord. Que va faire celle-ci à, l'égard d'un autr de ses -hommes, M. Théodor, bâtonnier d l'ordre des avocats, dé/pulé indépendant. ■! Bru sentes, .porté, par conséquent, sur ta list gouvernementale ? 11 est vrai, aussi, que chu cun, même parmi ses adversaires, l'estim d'une loyauté aussi absolue, d'un çnractèr aussi nobile, que son inteilligenee est re-ma-r quable. Ceci explique comment il ne songe pas plu à nier le mouvement- du pays vers une ré forme électorale que le haut fonctionna':-' clérical, il croit que cette-réforme, dont on s-[ait, en certain milieu, un épouvantai!, n'aur: n'aura pas de grands résultats pour l'atlri billion des sièges, mais apportera seulemen un peu plus d'honnêteté- dans noire vie étec Iorale. II croit que cette réforme nuira au: libéraux, ce qui est un point sur lequel noui revien«lrons un jour, chiffres à l'appui, n Le: dernières élections, dit-il, sont à cet égal" pleines d'enseignements. » Ce sont ces ensei gnements que nous entendons préciser dt mieux en mieux. 1! nous suffit, pour l'instant, d'avoir cons taté ceci : Tout ce qui compte, clans les par f is de droite,comme intelligence et honnêteté avoue l'importance et la nature du mouve ment réalisé par le corps électoral. Ne pas tenir compte- de ce mouvement, serait dangereux pour n'importe quel gouvernement.PETITE CHRONIQUE Regarda en arrière i juin 1903. — Translation des cendres de E. Zola au Panthéon. MangeaiIles... Donc, quamnie -personnalités, pouvant, à bon -droit, se réclamer vie cet «imposant, f;i-meux, «et un ipeu vague « Tout-Paris .» se sont réunies à Versailles, afin «d'y déguster un savoureux repas. iLes « cassolettes à la mignon-nette », surtout, furent trouvées délectables, -et tour recette "digne, «-n tous ipoints, de tpas-ser à la. (postérité. Il e^t 'déplorable, assurément, que maintes 'braves gens se doivent résoudre à n'y jamais goûter; et -à "faire leur deuil, — toute leur existence durant, — de ces sortes d'agapes,û, cent soixante francs par tête. Hélas ! par <ces temps *de vie chère, les plus frugales collations coûtent «les yeux avec la tête », «comme dirait M. Beulemans. Même ■dans les prisons, les cantines élèvent leurs prix I Les (pensionnaires... forcées; qui, actuellement, séjournent à Saint-Lazare, — ce dernier retfuge des élégances 1 — connaissent d'assez importantes « ■douloureuses «... Il y a exactement cent ans, leurs sœurs étaient plus privilégiées ! En 1S14, en effet, les détenus, — dédaigneux des haricots et pommes de. terre de l'administration pénitentiaire, — s'offraient de confortables menus, pour un prix des plus e»- modestes, uniforme dans toutes les maison c- d'an'iêt de France. Jugez- en : e, Ce.nt grammes de pain blanc : 4 centimes e Sj demi; 2o0 grammes -de viande fraîche (bœul vache, mouton ou cochon) : 13 centimes ; un-portion de légumes : 1 -centime et demi ; cuis _ son des aliments : l centime; soit, en tout 20 -centimes 1 ^ Tout augmente, nia chère ! et cette pau>vr< Mmo Caillaux «dépensa bien davantage... Temple d'occultisme. ■e Ce temple n'existait point, — ainsi qu'on se 'G rait tenté de le croire, — «en des temps for '■s reculés ; mais, bien au contraire, se bâtit, ei tl l'an de grâce 1911, «dans le village de Dornaoli ii ù, 30 kilomètres ide Basilea... Rodolphe Stei s- ner, occultiste fameux en Autr Mie, -désiran is doter sa «patrie d'un lieu « consacré aux es l- ,prits •», fit -circuler des listes de souscription e iCjui se «couvrirent avec .une incroyable rapi )C dite. En moins "d'un mois, M. Steiner recueil •r lit trois millions ! ? Un terrain choisi, cinq cents ouvriers se mi rent, aussitôt, à l'œuvre; et, en décembre , prochain, on espère inaugurer par des fête: "t'_ somptueuses, cet .é'den des mages... Tout l'édi r lice, — si l'on en excopte les bases, -en pierre; de taille, — sera de chêne brut. Surmontée d( ^ deux (coupoles, la façade s'adornera des sep' et idouze colonnes fatidiques, — en bois dt rose, — les murs intérieurement tapissés d< l~ [fresques -symboliques. Quinze cents person ? nés pourront assister aisément aux réunions ^ qui auront lieu deux fois par semaine. c Un .temple «de l'occultisme «au. XX0 siècle c Voilà qui se passe, — n'est-il point vrai, — dt 6 tout commentaire?... J3omons-nous à souliai e ter, lorsqu'on évoquera, à Dornach, des om ■s (lyres illustres, — Mmo Catherine de iMé'dicis iM. iMaliomet, ou .M. de Voltaire, par exemple ?- — «que .celles-ci épargnent aux croyants les s niaiseries et les absurdités -que, Jusqu'ici, el à les déversèrent, — implacablement I — sui l- les occultistes les plus fervents... Méfiez-vous des sourds-muets. r- On sait que les sourds-muets opprenneni i c lire les paroles sur les lèvres de leurs interlo e cuteurs; on leur enseigne à distinguer les mot: s d'après les mouvements labiaux, variables ave» , les sons émis. Partant -du fait, qu'afin de don uer plus de vie aux scènes cinématographi ques, les entrepreneurs de films, engagent, le: . acteurs à parler, au lieu de- jouer simplemcn des pantomimes, le dessinateur Heuriot, dan: C V « Illustration », a .tiré des effets comiques di P contraste qui existe entre la situation des per sonnages et les paroles prononcées par eux contraste que les sourds-muets, de par leur édu cation spéciale, sont seuls à pouvoir constater Il se pourrait quTIeuript ait trouvé l'idce di ses dessins humourisliques dans des faits vc ritables, si on en juge par lanccdote suivant( empruntée ;t la « Revue de psychothérapie » « Le programme comportait ce jour-là la re présentation d'une opération chirurgicale. L( Qlm sensationnel se. déroulait. On avait vu ]■ patient s'étendre sur la table ad hoc... Puis, le 0 scalpel à la main, prêt à lui ouvrir le ventre e le chirurgien était apparu. Sur ses traits s; •lisait un imperturbable sang-froid. Pas ur > muscle de' sa face scientifique ne tressaillait c Seules, ses lèvres remuaient : signe probable - de quelque émotion... - "O stupeur ! A-cet instant- précis, tandis que 1 haletaient d'angoisse les autres Spectateurs, 1s pension <les sourds-muets se mit. à prodiguei . les marques de la plus vive hilarité!... Il y avait de quoi, en effet. Au moment de l sectionner l'abdomen, le grave opérateur avail (. entonné le refrain célèbre : On va lui percer le flanc ! Ràntanplan, plan, plan, Tirelire, plan ! Moralité : Vous qui posez pour un cinéma, ^ surveillez bien vos paroles. Les jolis mots. Les flamingants viennent d'inventer un nou- - veau mot. Gendarmerie nationale n'est plus - « nationale gendarmerie », mais « la.nds\vapen-macht », c'est-à-dire force-armée du pays. ; Ça rappelle ce sergent d'infanterie qui, pour . qunlilier la mauvaise tenue de ses soldats, di-, salent qu'ils avaient une « nietoprecht mili-, taire discipline attitude » I t Ou encore la boutade d'Uilenspiegel qui, en voyant tomber sa femme dans la cave où était " le beurre, s'écria : Dat is een « indenboterlveldervandentrapval-lerij » ! ' Le livre du jour. > Les violons d'Ingres abondent, et les -Ingres 1 [demeurent rarissimes. Beaucoup d'hommes politiques étalent des 1 prétentions artistiques ou littéraires. Tel joue les Mécène, tel autre, qui se dit artiste, affecte ' de ne faire de la politique qu'en amateur. Ils në distingueraient pas un Corot d'un Hobbéma. Lisez leurs discours : vous verrez qu'ils connaissent peut-être Maeterlinck ou Claudel,mais qu'ils ignorent certainement Noël et Chapsal. Aussi, éprouve-t-on une véritable joie à rencontrer un homme politique qui, sans sortir de son rôle, a la coquetterie de l'élargir, d'y apporter la contribution d'un esprit cultivé, d'une pensée subtile. C'est ainsi que le comprend- M. Paul Hymans. C'est en politique qu'il parle et, même ses portraits les plus littéraires, les plus éloignes des préoccupations électorales, sont imprégnés des idées qui dirigèrent toujours les discours et les actes du député de Bruxelles. Mais, s'il s'exprime en parlementaire, il éprouve aussi l'impérieux, le merveilleux besoin de s'exprimer... en français. Tout le monde connaît, pour l'avoir souvent appréciée, cette langue correcte, souple et r.ûre, qu'il manie avec une élégance si aisée. Tout le monde sait quelle sécurité règne dans l'auditoire aussitôt que M. Hymans a pris la parole : on a l'assurance que le discours commencé se poursuivra jusqu'au bout, dans son ordonnance harmonieuse, sans une faute de goût ou une défaillance de mémoire. Notre excellent collaborateur Dumont-Wilden montrait, dimanche, le caractère d'ensemble des études, des portraits que M. Paul Hymans a réunis dans son volume. On lira 1ous ces morceaux, qu'on a déjà lus ou entendus, avec un plaisir renouvelé et accru. D'autant qu'ils vont de ce discours sur la revision, qui demeure une de nos plus belles pages {^éloquence parlementaire, à ce dernier discours sur la défense nationale, qui fut un acte de courage politique. Nouvelles à la main — Comment va-t-il, depuis son accident d'automobile— Il a de la fièvre. Son pouls fait du 120. - : LA REVUE du SÊO mai Il faut revenir sur des incident! inaperçus du public Dans un entrefilet que nous avons d'aboi . reproduit sans - commentaires, notre confre: t « Le Soir » a relaté que le Roi aurait adressé t son ministre de la guerre deux lettres, "fur transmettant « l'appréciation flatteuse » du r ' Christian et la « satisfaction .personnelle »> c . notre souverain, l'autre exprimant le mèco: lentement de celui-ci au sujet du défilé a'ui partie de la division de cavalerie. ' Ainsi présentées, les choses attribuent au r Albert une manière de faire à laquelle noi n'étions pas habitués; exprimer blanc dans ur lettre à transmettre aux troupes et, sur t même sujet, exprimer noir dans une lettre , garder secrète par le ministre. Aussi, noti loyalisme se complaît-il à présenter, cette foi lesdites choses sous leur aspect véritable. ' Voici, en effet, l'ordre du jour que M. de Br , que ville adressa à toute l'année : ' « Sa Majesté le roi m'a fait l'honneur c » m'écrire ce qui suit au sujet de la revue » du défile du 20 courant : » Sa Majesté le roi Christian X m'a fait pa » de la bonne impression que lui a laissée : , » revue et le défilé des troupes de la 6e divisic » d'armée renforcée et de la division de cav; » lerie. » En transmettant cette appréciation fiatteiu » aux officiers, sous-officiers et soldats, j » joins l'expression de ma satisfaction. » LES POINTS SUR LES I Dans cet ordre du jour, seul, le deuxièir alinéa est extrait de la lettre royale; donc, n tre souverain n'émit ni la moindre félicitatioi ni même une simple approbation; en ce qui concerne, il s'est tu complètement, ce qui sign 1 fie une désapprobation. Le ministre, seul, cri ' devoir ajouter sa satisfaction personnelle, ma ' tout le monde ne trouve pas, comme M. t : Broqueville. l'écrit, une « appréciation lia ' teuse » dans les termes peu enthousiastes, a fond, employés par le souverain danois. D< ; lors, la lettre confidentielle au ministre de • ; guerre et divulguée par le « Soir » n'étonr ' plus personne. Elle s'explique, d'ailleurs, p? 1 l'accumulation de trop d'incidents malhe ' reus. Certes, le public a beaucoup acclamé l'a mée et, au premier moment, il ne trouva rie ■ à redire; mais i! faut constater que ce pulil Tut fourni par la génération qui a vécu soi la,régime du remplacement, où on ignora 1 tout de l'armée pour la raison bien simple qi : la majeure partie d'entre nous n'y passa point; en d'autres termes, ce public ne s'y co; ! naît pas encore; de sorte que, pour lui, toi fut bien, tout fut beau, même la débandade tl dernier régiment de cavalerie, puisque cet débandade fut applaudie. Mais les initiés, comme notre souveraii n'eurent pas la même impression. Au surplu les deux premières journées de la réception d-< prilices danois furent plutôt malheureuse pour l'armée, car en voici le bilan : la veil de la parade militaire, au cours du trajet de 1 gare du Nord au palais, l'un des chevaux c l'escorte rua à la portière du carosse des deu reines; celles-ci en éprouvèrent probablemer quelque émotion, car elles pouvaient croire, juste titre,qu'on tiendrait la main à n'employa au service d'escorte que des chevaux réputt sages. CES SACRES CHEVAUX ! Le lendemain, au moment même où les deu souverains commencèrent la revue, le génén commandant les troupes ne put maintenir so cheval en arrière de ceux des rois et, aprt une course folle, cheval et cavalier a-llèrer s'abattre près d'une pièce d'artillerie; le gém ral, heureusement, ne fut point blessé et ei encore l'énergie de remonter le même clievr pour prendre la tête des troupes. Au début du défilé, l'un des chevaux de l'éta major du même général, fut effrayé par la nu sique, qui jouait en face de la tribune roya't du coup, tout l'état-major aligné sur un ran fut poussé jusqu'aux naseaux, pour ainsi dire des chevaux des deux souverains, qui resté rent impassibles. On avait si mal organisé le service d'ordr que peu s'en fallût de voir la tribune royal envahie par la "foule; les deux reines et leu suite ne purent apercevoir que peu de chost et c'est en vain que le grand-maréchal de 1 Cour essaya d'obtenir le dégagement de abords; les attachés militaires, en partie, s trouvèrent en arrière de la foule. Le défilé de l'infanterie fut certainement si perbe, mais il faut ajouter qu'il fut effectu dans la formation la plus facile, en colonne c non pas en ligne, sur deux rangs; nous enter dîmes près de nous un officier pensionné éme tre la réflexion qu'on n'aurait point osé l'air défiler en ligne des unités composées unique ment de soldats de huit mois, conséquence d service de quinze mois. Puis ce fut l'accélération d'allure . des dei nières subdivisions d'un régiment de cavale rie, le retard dans l'arrivée du dernier rég nient et le passage de celui-ci au galop d charge et en désordre. On vit même le Roi de pécher vainement un officier pour tâcher d'ot tenir le ralentissement. Les souverains curer à ce moment l'appréhension qu'un accider grave allait ternir pour tout de bon la premièr grande parade militaire belge. POURQUOI L'ITÎNEPAIRE DU RETOUR FUT CHANGE La foule avait espéré que les rois et leur suit rentreraient à cheval en ville, elle s'apprêta i à les acclamer et on entendit dans ses rang exprimer le regret de ne point assister à ce re tour triomphal. Mais,après ce qu'ils venaient d voir, on conçoit que les souverains aient pre foré ne peint obliger leur escorte à leur fraye un passage dans la foule mal endiguée. Enfin, l'après-midi, en se rendant au cor cours hippique, l'es deux rois virent s'abattr un cavalier de l'escorte sur le pavé, de la ru de la Loi, el, à ce moment, paraît-il, Albert V ne put s'empêcher d'exprimer tout haut -:o: mécontentement de tant d'incidents malencor treux dans la même journée. Encore un mot de la débandade d'une parti de la cavalerie. On a essayé beaucoup d'expl quer cette débandade : on a dit qu'au ronc point elliptique de l'avenue de Tervueren, e l'absence de mesures d'ordre suffisantes, de automobiles avaient étranglé la colonne de ca valerie; on a dit aussi qu'ordre formel fu donné de ne point perdre les distances et qu c'est pour exécuter cet ordre que les chefs ris quèrent le galop, puis la charge. Tout cela es peut-être vrai, mais il est vrai aussi que de | chefs n'ont eu ni assez de sang-froid, ni asse: de flair pour ramener le calme dans leurs trou pes et oser reprendre le trot, quittes à ne pa regagner leurs distances, gain qu'ils n'ont d'ailleurs, pas obtenu au galop. Et il reste ac quis qu'à défaut de colonel, il ne s'est trouv-c ni un major, ni un chef d'escadron, ni un clie a de peloton pour agir d'initiative. Serait-ce 1; IC le premier symptôme des conséquences néfas Jl tes des nouvelles règles d'avancement? Peut e être : car des officiers, à cette occasion, non 1_ ont expliqué que l'avancement automatique e ie annuel, sans choix, jusqu'aux grades supé rieurs, et la sélection exagérée et arbitrais dans les grades supérieurs, cloit tuer toute ini IS tiative et tout dévouement, surtout dans le: e cadres subalternes. C'est une question sur la Le quelle nous nous proposons de revenir à l'oc Jl casion. e XXX. • Le venante de Bai» i't (De notre correspondant particulier.) 11 Londres, 28 mai. î- .Ceci n'est pas un conte. C'est une histoire :e absolument authentique, dont les principaux y «acteurs sont connus. Je «vous la livre, sari; commentaires, et telle quelle court les clubs iSi vous avez été au collège, on doit vou.-avoir rabâché l'es oreilles id'un certain Ram e sès, -ou iSésostris, qui régnait en Egypte il j > a plus de trois mille ans. Un conquérant fa i, meux, «ce .Ramsès, qui) parcourut en triompha e teur toute l'Asie occidentale et rentra dan^ i- ses Etats chargé de lauriers et surtout de bu it tin. 1-1 y «éleva nombre ide superbes monu is ments et gouverna d'ailleurs avec une sagesse ie à laquelle tous les historiens rendent boni t- mage. «Parmi ses brillantes qualités, il co.n u vient de -citer son étonnante verdeur. Il n'en :s pas -moins de 170 enfants : 111 fris et 59 filles a 11 est vrai -que le* prolifique monarque étal e polygame. Mais tout de même !... ir Après avoir ainsi battu le record de ila pa .i- ternité, Ramsès rendit sa belle âme à Osiris tandis ' que sa dépouilla subissait les multi i- -pies épreuves et triturations que prescrivai n le rituel égyptien, -et finalement, soigneuse ic ment embaumée et transifonnée en une mo IS mie de choix, était déposée dans les tom il beaux des rois , avec toute la pompe, qu'exi ie geait le protocole en- vigueur. 11 Toutefois, l'endroit «exact de la sépulture fu tenu caché, et le clergé officiant proféra le; 11 plus horribles anathèmes à l'adresse de qui u conque aurait la sacrilège audace de troublei 0 le repos du grand roi. En l'occun-ence, ces malédictions furent ,sii exceptionnellement me-naçantes qu'aujourd'hui même le populaire ne les a pas -encore tout a fait oubliées. 'S s * * * l- N'empêche que, vers 1881, des fe'llahs, à la a recherche de ces antiquités qu'ils Vendent s: e volontiers aux touristes et -fabriquent eux-x mêmes au besoin, découvrirent «la tombe de Ramsès. Les mécréants, oublieux de- la lé-a gende et ne songeant qu'aux piastres, eurenl r vite ffa.it- de iforcer l'entrée du caveau et d'er s rafler le contenu. La momie même de l'illustre -souverain, 'brutalement arrachée de son "sarcophage, fut cédée à beaux deniers comptants à un riche Anglais que son flair de col-^ lectionneur avait attiré dans ces parages. U li l'expédia immédiatement à Londres. [] iDans une somptueuse « mansion » du West-s End, le «propriétaire (un globe-trot ter de mar-: que) a fait construire une vaste annexe, où :L" il- se plaît à entasser, un peu pêle-mêle, les ^ trophées de chasse et ilies «curiosités «qu'il rapporte de ses voyages. Là. au milieu des émaux et des cloisonnés, des faïences et des porcelaines, des ivoires et des tbroderies, des sabres de Damas et ides verres de Venise, voi-^ sinant avec .es dépouilles de tous Les ani-^ maux, féroces et autres, qui peuvent tenter le fusil «d'un sportsman, là, dans ce caphar-naûm, île divin .Ramsès, enfermé dans une 0 cage de verre et ignominieusement -privé de ses bandelettes, se vit, comme une simple r idole indienne, relégué sans façons et exposé , aux regards du .vulgaire. j' La profanation fut punie. .Mr ... (sapristi! s j'allais le nommer!) jusqu'alors le plus for-(> tuné des hommes, ne tarda pas à être poursuivi par une maiechance inexplicable. 11 su- - bit des pertes financières ; sa santé, celle de é sa if ami,lie et de ses domestiques s'altéra; il t y eut même, je croîs, "des décès. Enfin, des - cambrioleurs, dédaignant le musée et même l'argenterie de la salle à manger, .pénétrèrent e dans le «cabinet de toilette de madame et firent :- main basse sur les bijoux de famille, dont la .i valeur était considérable. -Ce dernier coup décida notre homme. Il se rappelait ce qu'on lui avait -raconté en Egypte. Alors, il en avait - ri, mais maintenant les choses tournaient au - tragique. Il s'empressa d'offrir la momie por-te-malheur au Britisïi Muséum. Un cadeau aussi important ne se refuse pas. L'adminis- '■ tration l'accepta avec reconnaissance, et Ram- 1 sès fut placé dans une des salles réservées f aux antiquités égyptiennes. fi * * iMais alors il se «produisit un phénomène remarquable. Des employés tombèrent malades; des visiteurs lurent victimes (le divers acci-e dents. On ne .sait comment, le bruit s'accr.é-t ditait qu'il était dangereux de s'approcher de s la momie et, de (plus en plus, «le public déser-. tait la salle où elle se trouvait. 3 Avertis,les conservateurs c'en firent ni une, . ni deux. Ils saisirent Ramsès,- le clouèrent i- dans une caisse, et l'exilèrent au fin fond des caves, où très certainement personne ne s'a- - viserait d'aller le déranger. Il y resta, inoffen-3 sif, et bientôt oublié, pendant, des années. Sur ces entreîaites, un millionnaire améri-«• ca-in, de passage <à Londres, en-tendit parler i de la «fameuse momie cachée dans les souter- - rains du iBritisli Muséum. Comme de juste, il s'égaya fort aux dépens des Anglais et ele s leurs craintes superstitieuses, et, -pour leur ! donner une leçon, manifesta l'intention de se rendre acquéreur de tout ce qui restait du •vainqueur des Hittites et autres Ghêtas. Ses propositions, très libérales du reste, fu- - rent agréées, non sans joie ; il prit livraison' et accompagné du précieux coli, s'embarqua pour l'Amérique. Or, le paquebot qu'il avait choisi n'était autre que le « Titanic », dont l'épouvantable catastrophe -est encore présente à tous les esprits. Le millionnaire périt dans -le naufrage, . et Ramsès disparut au fond de l'Océan. Espérons- qu'il y îestera ! Mais, en attendant, gare aux poissons qui pourraient se risquer à proximité,P. z. HORS FRONTIERES Mercredi 3 juin. , Un conflit scmwtminel vient de surgir ait . Mexique. C'est VMiem-agne qui n'hésite pus ; ù montrer les dents — cl quelles dénis — - aux Etats-Unis cl qui (ait délivrer par ses ■ croiseurs deux navires chargés d'armes des* tinces aux troupes d'Iluerta. IL est inutile de dire que si les Ela>ls-Unis avaient voulu retenir le Baiwiria et r Ipy-ranga, les 150 du Brenien el du Dresden n'eussent pas pesé bien lourd devant tes des superdreaénouglits qui bloquent les côle-j, ' mexicaines. Est-ce à dire que les Etals-Unis se sentent dans leur tort ? On ne peut guère l'animer : les Etats-Unis ont sans doute pré[érc ne pas pousser les événements à l'extrême et ne pus déchaîner une guerre entre l'Ancien el le l\oimeau Co ntinent. Cette modération même est un danger pour VAllemagne, qui, ne fouit pas, depuis quelques temps, des sympathies américaines. Des représailles pacifiques pourraient, ctre exercées, dont Berlin sou[lrirail beaucoup plus que d'autres. Remarquons la pénurie de nouvelles qui semble indiquer une réserve grosse de conséquences.*** M. Poincaié continue à consulter : c est, décidément, M. Yiciuni, semltle44l, qui sera l'heureux élu. Un grave conflit au Mexique entre Xes Etats-Unis et l'Allemagne A la Vera-Cruz, deux croiseurs allemands, en branle-bas de combat, emmènent les deux steamers chargés d'armes pour Huerta et saisis par les Etats-Unis. iDe Berlin, le 3. — On mande de la .Vera-C.ruz au « Berliner Tageblatt » : Les croiseurs-allemands « iBremen » et « Dresden ». délivrèrent de vive force et accompagnèrent en pleine mer les bateaux « Ypirangd ». et « -Bavaria .», retenus à la Vera-iCruz, .jusqu'au payement de .l'amende infligée par les Etats-Unis, pour avoir débarqué au Mexique des armes et des munitions. «Le « Dresden », était en état de combat. Il avait ses canons chargés. Cet «acte de violence constitue un « casus-. belli -, Les vapeurs « Ypiranga » et « Bavaria » appartiennent à la compagnie Hambourg-Ami^ rika. Ni l'hymne national américain, ni aucun autre hymne national n'ont retenti au départ, comme c'est d'ordinaire d'usage sur les navires ancrés dans le port et les hommes des équipages des navires allemands se bornèrent à chanter des chansons de matelots. Seul, le croiseur allemand « Bremen », an» cré au milieu de la baie, fit entendre le « Deutschland iiber ailes », avant le départ. Le «< Bavaria » et 1' « Ypiranga » se virent infliger, le premier 118,6S5 pesos d'amende, la second 89i-,950, pour avoir déchargé leur car' gaison dans un autre port que celui indiqué sur le manifeste et avoir, après leur entrée dans le port de la Vera-Cruz, modifié les registres du bord. A Mexico, cette affaire a pref/oqué une immense émotion. Effectivement, le chargement des deux vapeurs allemands était considérable : le « Baivaria » avait à bord 4 millions de cartouches et 5,000 fusils, et 1' « Ypiranga ». 15 millions de cartouches, 1,000 fusils, 40 ca* lions et 100 mitrailleuses. L'incident est encore ignoré officiellement au quai d'Orsay De Paris, le ?>. — Aux départements compétents, c'est-à-dire à celui des affaires étrangères et à celui de la marine, on ignore tout de l'intervention des croiseurs allemands «Dresden » et «Bremen», lors du départ delà Vera-Cruz des paquebots de la Hamburg-Amerika Linie, « Ypiranga <». et « Bavaria ». Dans les Balkans La Grèce s'offre un dreaduought par souscription publique D'Athènes, le 3. — Dans toute la Grèce, à l'occasion de la fèt'e onomastique du Roi, une souscription nationale a été ouverte pour offrir à la nation un dreaduought qui portera ie nom de « ^Constantin roi généralissime ». Trente millions ont déjà été souscrits. BULLETIN TÊLÊGRAPHIOOE ALLEMAGNE Lqs pourparlers sur l'affaire Clément attendent l'enquête De Paris, ,1e 3. — Le « Temps » annohee que le ministre des affaires étrangères à Berlin a remis au ministre de l'intérieur de Prusse le i-apport de M. Clément-Bayard en le priant de faire une enquête à ce sujet. Mise en liberté provisoire de Hansi De Strasbourg, le 3 — Le dessinateur Hansi, qui avait été incarcéré il y a quinze jours, sous l'inculpation de haute-trahison, est en liberté .provisoire depuis vingt-quatre heures. C'est le jour de la Pentecôte, sur le coup de midi, que Hansi a vu s'ouvrir devant lui les portes de la prison de Colmar.'Sa famille avait versé une caution -de 30,000 francs. Hansi a contracté en prison une maladie d'yeux ; mais il est tout à la. joie de se retrouver aux côtés de .son père, qui ne l'avait plus revu depuis le «lenldemain de son arrestation.Au moment de quitter la prison, Hansi est rentré en possession de tous ses objets per-

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