La chronique: gazette quotidienne

1042 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 13 March. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dz02z1623k/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Vendredi lie macs 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.OUR (TOUTE L'A; PELGIQU0 47' année, — Wt° LA CHRONIQUE jfv^ - »r ^ ,f BUREAUX f 5 et 7, Qalerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXU.I.» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N* 7881^ Rédaction : N° 1-4OH a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE nr.i>auiuun rai iinnc . Jean d'ARDEME AMOKGES : 4c page : 30 cent, h petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agenco-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépk. À. 3299 LB FAVORITISME MII1ISTÈRE DES FUIES c par M. Fulgence Masson membre de la Chambre des représentants 'Lit. ^Y,Y- otcue :i a 'plus paiiu uu p*uui- : jiiilet "des industriels sur 'le-désarroi des elle- ! inins de fer, pamptolet cfu'iil voulait tout bon- - nement endosser -aux fonctionnaires (libé- 1 raux, bien entendu) de cette administration, t depuis que nous lui avons répondu. H n'a pas idit un mot de la nomination du i (directeur général de la Société nationale des i chemins de fer vicinaux, que nous avons I pris ibien soin do lui signaler comme un acte de favoritisme scandaleux. Le terrain c était-mauvais, il ;a ojfàxstié s'il n'y avait pas 1 quelque autre ministère ou il .pourrait mon- s irer les libéraux en posture de grand favori. Il a fini; par trouver. Le département du généreux M. iLevie est, parait-il, l'heureux Jj asile réservé aux libéraux. Le XX* Siècle certifie .qu'il y a là un c conseil d'administration composé de cinq li- p béraux et d'un catholique. 11 ne nous ap- {' prend pas comment isont composés les au-ires, mais il ajoute : « -Depuis quelques années, les catholiques ont été éloignés de cette administration cen- c traie ; les catholiques qui s'y trouvaient ont c été tous, comme par hasard, renvoyés en -a [province. » ,ci .Malheureux fonctionnaires catholiques que M. Levie a laissé éloigner de l'administra- a tion centrale, sans égards pour leurs mérita, mais afin de Iles châtier de leur zèle (pour le gouvernement et l'Eglise ! M. IRenkin .tolère les 'francs-maçons au Congo, -M. Letvie leur réserve les meilleurs îauteuills de l'administration des finances ! <1 Et le Patriote n'a pas un mot do W4mé ponr -M. Levio. r 'Mais ce n'est pas tout. t illl parait qu'on a fait venir le frère du chef de cette administration, que rien, sinon sa parenté, n'appelait au ministère; on a voulu l'imposer .comme .directeur, on espérait que a M. Leivie aurait .résisté, mais c'était bien mal r connaître sa .faiblesse ou sa magnanimité 0 '(choisissez). Au moment .de partir, il a bombardé directeur le fonetionaire intéressé. s; Libéraux comme catholiques, assure le A'À'- j, Siècle, sont indignés (pauvre M. Levie, j comme sa grandeur d'âme est mal .récom- s pensée), de voir, en l'espace .de deux ans, fl un simple vérificatenr de première classe, f. ipasser «U grade d'inspecteur, e.t devenir, o .trois mois plus tard, directeur à l'enregistre- p unent. iLe XX* Siècle livre ce scandale à mes t méditations, et .m'invite dcsonmais, avant t (de jouer encore les saints Thomas... c (Compris! Sans m'obstiner dans t'incrédu- -c flité ! j'ai voulu vérifier l'ihistoiro que le XX* Siècle a imaginée pour opposer an petit scan- < idole sur lequel j'avais attiré son attention; l et voici ce que m'a révélé l'enquête à laquelle c je me suis livré .: 1 Le directeur dont parla le XX" Siècle 1 n'a pas été promu par faveur; il avait été 1 nommé, à son tour, inspecteur de première ( classe, il -ne retira aucun profit de sa dernière i nomination, qui n'est qu'un changement de i 'titre, à traitement égal; il n'avait point am- s bitionné cet emploi à l'administration centrale, il a plutôt sacrifié ses goûts person- ' mets, qui lui faisaient préférer des postes ac- * tifs; enfin sa nomination n'a fait de tort, à ' qui que ce soit, et -M. Lcivic n'aurait pu se ' dispenser de la faire par aucun motif légi- 1 lime. * Et voilà à quoi se réduit la grande g'éné- 1 rosité de -M. Levie ! Rendons-lui l'hommage qu'il mérite : il a fait acte de justice. C'est, bien. Ses collègues n'en font pas tous les jours autant. FULGENCE MASSON. — : Au jour le jour LA POLITIQUE <Vp. Une querelle d'étudiants, une simple ;|T» querelle d'étudiants, cette curieuse 1 scène, -à iLouvain, où les élèves de l'Aima iMater saccagèrent la demeure 1 d'un individu accu'sé par eux de les espionner, et brisèrent Iles vitres du vice-recteur soupçonné d'approuver cet espionnage. Evidemment, et c'est un rien... Mais.comme ce rien demeure significatif ! C'est que Ile fait n'est pas isolé ; il se ratta- ; che là tant d'autres qu'on en doit conclure à un système, et que ce système .montre l'âme cléricale là nu. iRaippelez-vous 'les photographies prises par un (journal (pour dénoncer ceux qui se rendaient & une logé; les noms de ceux qui assistaient à un dîner de libres-penseurs publiés par une outre gazette ; l'appel à l'espionnage par les .membres de ■« tiers-ordres ■»... Surtout, ce titre de véritable soldat du Christ idonné au personnage que l'on sait. Si quelque incroyant mal inspiré s'avisait de déclarer le Christ l'inspirateur des mou- ' chauds, nous serions les premiers à protester : .C'est un journal clérical qui écrivit cette monstrueuse parofte ; c'est toute la presse religieuse qui s'en lit solidaire. ■Il est facile d'imaginer comment on en vient là. Sitôt que l'on ne regarde plus, selon la pensée libérale, le domaine, de la conscience comme une chose intangible, réservée à chacun, en en arrivera bien vite à tout employer, même les «nouchards, pour s'assurer la domination des esprits. C'est. ainsi que l'inquisition avait fait de l'espionnage et de la .délation le n saint devoir », le Sninl-Oflice, par excellence.On n'y peu plus joindre! la fortuite et les bûchers, mais on garde la mouchard ise. fit il arrive qu'on révolte même des étudiants, cléricaux certes, mais en qui la jeunesse garde le dégoût de certaines lâchetés. C'est de la révolte de tous contre le régime employant de tels moyens de domination, que sortira le geste libérateur du pays. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 13 mars 1886. — Inauguration de la statue ie Par m entier, â (Neuilly-sur-Seine. Petit avertissement. Le « XXe Siècle » donne à M. PoulLet -un •vertissement. Qli I un avertissement discret et espectueux : un avertissement quand même. 'I. Poullet s'encanaille : il va — figurez-vous 1 - participer à une manifestation organisée en honneur de MM. Kufferath et Guidé, direc-&urs de la Monnaie. Le « XX0 Siècle » se demande ce que le mi-list-ie « va faire en cette galère » ? Comme on 3 voit, Scapin n'est pias loin : notre confrère ostulerait-il le rôle du valet récalcitrant ? Bien entendu, le pieux organe se rattrape en xhalant sa vieille — et dangereuse ! — inimité à l'adresse des deux directeurs de notre cène lyrique. Ecoutez-le : Mais comment les FF.-, négociants peuvent-s sacrifier ainsi leur anticléricalisme au culte e leur gloire? M. Poullet n'est-il pas actuelle-lent la plus pure incarnation du sectarisme Lérical?-Et c'est lui qui va haranguer les FF.-, égoeiants, leur dire tout le bien qu'il pense de iur miousic et même davantage et leur met-•e, dans sa mansuétude chrétienne, un doux aiser sur le front!... Si .l'on n'avait pas -invité le ministre dit ompétent, vous eussiez entendu le « XXe Siè-le » crier à l'inconvenance, au sectarisme ntielérical 1 Vous savez que c'est un thème ont il joue beaucoup, sinon bien. On a invité le ministre. Horreur ! Par un bominabile éclectisme, on mêle la piété de Ka-îarina au .mysticisme du Saint-Graal. Il n'est as très sûr que lorsque M. Poullet baisera au font Kufferath — c'est le « XX0 Siècle » qui ous l'affirme — on ne sentira pas le soufre rûl-é et on ne verra pas apparaître Méphisto, ans son traditionnel costume rouge. Reconnaissons d'ardeurs que M. Poullet fe-a.it une Marguerite blonde et élancée à sou-ait.Les prudhommes. On sait que la loi de 1910, augmentant les ttributions des conseils de prudhommes, a éorgamisé complètement la composition de eux-ci et -la procédure suivie devant eux. Tout intéressé, avant d'assigner son adiver-îire devant cette juridiction, est obligé cie î citer en conciliation. Précaution qu'on ne eut blâmer, destinée à éjviter des procès ve-atoires ou des (discussions auxquelles mettrait n un peu de bonne volonté ; précaution par-)is dangereuse tout de même, dans les cas ù vingt-quatre heures de retard peuvent com-romettne le sort d'une créance. Ce qu.i est à Sia fois dangereux et injustifla-le, c'est qu'il est interdit aux avocats d'assis-2r, en cette première comparution, leurs lients. Le législateur a voulu par là —dit-n — pousser à la concilliation... Si c'est un trait d'etsiprit, il est amusant, iiojxjiue a^nant diéjà beaucoup servi. En fait, 'expérience quotidienne montre que les avo-ats négocient et concluent des transactions ans des causes où l'-accord des parties, seu-ss, n'aurait jamais pu se réaliser. De plus, fième « en- conciliiation ». le défendeur peut le-ver une objection de droit qui déroute la iartie demanderesse, et peut-être même les uges, auxquels la pratique de leur profes-ion n'a pas enseigné le Droit. 'Cette- remarque, ce ne sont pas seulement es avocats qui la font, eux dont on pourrait ontester, en l'espèce, l'impartialité : c'est la iresse de tous les partis qui Ta déjà émise et [ui insiste pour obtenir la réforme d'une loi lâtijvement votée, juste en son principe, mais efectuenseen beaucoup de ses modalités d'ap->li cation. Appréciation. Un journal de droite constate que la gauche i'a jamais voulu faire d'obstruction à la loi •colaire, ni en retarder systématiquement le rote au Sénat. Mailigré céda, il constate que ... c'est l'opposition qui est battue ! Formule de style. Il ajoute, pour indiquer le sentiment de la najorité : « Sourire poli, de la droite et des journaux catholiques.» Sourires... si on veut, encore que certains sourires équivalaient à des grince-neiits de dents. Mais polis ? nous nous per-nettons de protester. -Polis? que notre confrère relise donc les ournaux de son bord ! Une éclipse de (une. L'éclipsé de lune annoncée a -commencé, pa-•ait-il, .fort poliment hier matin, à 2 h. 42. Le naximnm d'éclipsé aurait eu lieu à \ h. 13. A ie moment, il nie resta plus Idé la lune qu'un niruce croissant presque invisible. iLe apâctajcle valait-il qu'on levât ,1e nez vers e ciel ? Nous l'ignorons, comme il convient, :a.r à 4 h. 15 du matin, les rédacteurs de la t Chronique -» donnent béatement dans les .lits ]ui leur appartiennent. iDe rares noctambules assuraient 'qu'il pleurait au moment de 'l'éclipsé. •C'est bien fait; faJllait pas qu'ils y aillent. Le songe d'or. C'est, paraît-il, aujourd'hui, à midi, qu'om Hé mise» en circulation les nouvéHLes piècef le vingt francs, répandant-, parle monde, poui un million d'or nouveau. On nous raconte que dans la matinée, la direction de la Banque s'en alla offrir au Roi «deux exemplaires de le nouvelle monnaie, l'un aux inscriptions frgn ;aises, l'autre aux légendes flamandes. Le pro fil du roi Albert, dû au sculpteur Devreese, d( style souple, très français, semble des mieu? réussis. 'Nous ne saurions mieux faire que souhaite: à nos lecteurs une grande quantité de ces por traits royaux que beaucoup de gens s'obsti nent à appeler des Louis, sans avoir, pour ci faire, le moindre pTétexte?... G=^£) Nos timbres. Pourquoi n'avons-nous pas de ces timbres e: taille douce qui enchantent les amateurs dan les émissions de nombreux pays? S'il faut e :roire un de nos hauts fonctionnaires, qui ai rait documenté un rédacteur du « Journal de Débats », la raison en serait tout à notre hor neur. La taille douce nous a paru trop on* reuse pour les tirages considérables. Et si le I Etats-Unis ne redoutent pas cet inconvénient, c'est qu'on y recourt à des particuliers auxquels licence est donnée de se mettre en rapports directs avec les collectionneurs... Et les émissions se succèdent... Nous nous devions d'être moins « pratiques ». | Le bon vieux temps. Et puis la criminalité augmente, la vie devient chère, les femmes n'ont plus aucune retenue. Elles se déshabillent en plein boule-; vard. Où est le bon vieux temps? Le bon vieux temps ne valait guère mieuxj que le nôtre. Dans les mémoires du général Thiébault, qui fit les campagnes de la Révolution et de l'Empire, on trouve, à ce propos, des tableaux suggestifs de l'ancien Paris. Le Palais-Royal est envahi par les ltlles. Au Longchamp, les -courtisanes passent, vêtues en déesse, au trot de leur attelage orné de pompons, de grelots et de panaches. Parfois, le scandale de leur luxe est si grand qu'il faut les envoyer au Fort-l'Eveque. Nous sommes avant 89. Puis c'est le spectacle grouillant des rues de la capitale. Les piétons, les flâneurs, les badauds, les gagne-petit franchissent tant bien que mal les ruisseaux de boue et de sang. (On tuait le bétail un peu partout.) Les carrosses renversent tout. A chaque instant, il y a des embarras de voitures, de charrettes entremêlées, quelquefois arrêtées par des troupeaux entiers de bêtes à cornes menées à la boucherie. La populace y apparaît comme sur les eaux-fortes mouvementées et sataniques de Callot. Au crépuscule, certains endroits ne sont pas bons. Il faut se méfier des élégants gardies-françaises. Car c'étaient les apa'c-lies et les souteneurs assassins de cette gracieuse époque. Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit peint sur les éventails et les bonbonnières ! Les têtes à i'huiie. A la Monnaie, on joue une pièce, « le Timbre d'Argent », où l'on voit le théâtre à l'envers. La ballerine est en scène et salue le public. Le public est représenté par une grande toile] de fond sur laquelle sont' peintes de vagues silhouettes. Ce sont des figurants ou des « tètes à l'huile » ! En effet, d'après certains auteurs, l'expression de « têtes à l'huile » tirerait son origine d'une représentation analogue. On sait quelle désigne, à présent, les figurants à bon mar-i ché qu'on raccole aux abords des théâtres. Un jour, un directeur de province, ayant la bourse j plutôt dégarnie, s'avisa de remplacer les danseurs, que l'on entrevoit au premier acte des, « Vivacités du capitaine Tic », par une toile de fond sur laquelle un décorateur de l'endroit avait tracé quelques couples tendrement enlacés. L'innovation n'eut pas un succès considérable auprès des spectateurs ; mais dans les coulisses on s'en amusa. C'est dès ce jour qu'on prit l'habitude de désigner les personnages d'arrière-fond par le sobriquet que tout le monde connaît. Sanglier dangereux. Un de ces romanciers trop pressés qui tiennent à nous .dépeindre la prochaine guerre sans -plus attendre, «exécute le morceau de bravoure .de l'œuvre : la destruction des Zeppelins par une escadrille d'avions français... Si bien que nous -voyons un ides dirigeables allemands frappés 'à mort : « Héroïquemenet, le Zeppelin tient tête, fait feu de toutes parts, tel un sanglier acculé par la meute. » Nous avons immédiatement consulté les chasseurs que nous avons la joie de compter parmi «les amis de la « Chronique ■». Aucun dieux n'a pu nous renseigner sur cette habitude du « sanglier acculé par la meute •» de « faire feu «de toutes parts »... Ils ont été unanimes pour no-us dire qu'en pareil cas, les chiens seraient sans doute moins acharnés qu'ils n'ont coutume. iMouv«.Ue,s & i.a, «mifl — A-t-on plaisanté M. 'Leygues sur sou discours?— On lui a lancé quelques... «lazzi» mineurs. ï—mmv LES PETITES EXPOSITIONS AU CERCLE ARTISTIQUE. — MM. L F. M MERS, CELOS ET VAH ZEYENBERGMEN 'Décidément, le niveau des expositions du Cercle semble s'être rel-ové. Ces dernières ont été fort intéressantes. Signalons d'abord celle de M. Georges Lemrners. Après quelques succès •faciles, un peu trop faciles, M. Lemmers, un peu désorienté, comme tout le monde, par certains succès retentissants, s'est mis à chercher sa voie : il a fait des paysages, des intérieurs, des natures ^mortes, hésitant entre la peinture sombre et la peinture claire, entre la peinture lâchée et la peinture fignolée, il s'est mis à peindre simplemenet ce qu'il voyait. Mais ses recherches ont été fécondes, et son art aujourd'hui a -quelque chose de solide el de sain, qui lui donne un rang très honorable dans l'école contemporaine. Des portraits, de petits tableaux de genre, certains intérieure intimes où il traite le nu d'une façon très moderne, ont donné à son exposition une val'eui vraiment exceptionnelle. A côté .de -lui, M. Julien Célos exposait des ; paysages qui n'étaient peut-être pas d'une ori-. ginalité transcendante1, mais qui ne man ■ quaient ni de poésie, ni d'a;grément. iM. Van Zcvenberghen, qui a succédé à cet deux artistes, est un de nos coloristes les plu* puissants et .les plus brillants. Son expositior ■ auesi attestait un progrès considérable et dé cisi-f. Les dons vraiment remarquables de M : Van Zevenberghen se gâtaient quelquetoi; : (d'une certaine vulgarité. D'autre part, il ne cherchait guère que des harmonies très pré • vues, très convenues. Or, son goût s'est affini . .et enhardi. Son exposition très considérable - très sérieusement conçue et trçs variée, nou: • montre toutes, les ressources d'un talent en core plein de jeunesse, mais déjà mûr, et sû de ses directions. M.Van Zevenberghen a aboi dé tous les genres avec un égal succès. Se- i scènes d'intérieur ont du charme et de .Tint: s mité, ses nus, de la grâce ; il montre d'agréa 1 blés paysages et surtout des tableanx de fleur - d'un éclat et d'une franchise ide ton vraimen s extraordinaires. Et tout cela est peint large - ment, simplement, sans truquage et sans re cettes, L. D.-W. POUR NOS MILICIENS Nous adressons à M. de Broqueville, dont nous avons loué maintes lois dans nos colonnes les personneilles intentions de justice et de bienveillance envers lies membres de l'armée, un nouvel appel, en faveur des nombreux miliciens de la classe de 1912, maintenus en service actif depuis le 1er janvier. On donne pour prétexte ià cette mesure qu'il leur a été ac-condé antérieurement la faculté d'accomplir ! leurs obligations militaires dans un régiment autre .que celui leur assigné primitivement. .Ces jeunes .gens, 'dont le sort est idigne de pi'tié, ne peuvent s'adresser directement au ministre, et leurs chefs, que l'obligation d'appliquer des instructions précises paralyse, ne sont autorisés ni à recevoir, ni à transmettre le-urs plaintes. La « Chronique » ne leur refuse pas d'exposer à nouveau leurs doléances. *** •Ces miliciens poursuivaient tous un but | louaMe, -et que, certes, il faut encourager plutôt qu'entraver : il s'agissait, pour eux, de pouvoir, dans une garnison déterminée, suivre les cours du soir ou travailler de leur métier, leur service fini ; soit pour continuer leurs études ou leur apprentissage, interrompus par l'accomplissement de leur devoir militaire, soil pour aider leurs parents. Or, au moment de leur incorporation, ils n'avaient- pu obtenir 13 garnison sollicitée parce qu'ils s'étaient heurtés & la priorité donnée à -des miliciens plus favorisés par des recommandations et des protections. Ils ont donc dû recourir à un -moyen extrême, le seul que l'autorité militaire leur offrit encore : souscrire à quatre mois de prorogation de leur service actif, c'est-à-dire accepter la perspective id'accompitir dix-neuf mois sous .les drapeaux au lieu de quinze mois. * * * Mais, s'ils ont pris cet engagement, c'étail en supposant bien légitimement qu'on ne leur •en imposerait point l'accomplissement strict, puisque chaque anniée, sans exception, jusqu'ici, on avait agi de la sorte. Les malheureux se sont donc basés, à bon droit, sur une coutume devenue en fait une règile, et de la suppression de laquelle on ne les a pas avertis, comme on aurait dû le faire. I^our ces motifs, ie ministre accomplira-it donc un acte de jus-.uice en licenciant immédiatement ces jeunes ■gens,' victimes, en somme, à la fois, de leurs bonnes .intentions -et de Heur naïveté. On ne pourrait craindre de créer un précédent, si l'on prenait la .mesure à titre exceptionnel, et si l'on saisissait l'occasion de prévenir les futurs soldats qu'à l'avenir semblable mesure ne devrait plus être espéiéev D'ailleurs, la classe .de 1912 a été envoyée en congé 'illimité fin .décembre dernier, -de sorte que les miliciens en question ont déjà accompli deux mois de service supplémentaire, compensant à suffisance la faveur qui leur avait été accordée,sans préjudice sérieux au point de vue militaire.* * * Pour .certains d'entre eux, au surplus, le maintien sous .les drapeaux jusqu'au 1er ma: aurait des conséquences particulièrement dé sastreuses. C'est ainsi que les miliciens de le Troisième (division d'armée seront rappelé* deux semaines plus tard pour les périodes d( manœuvres, et Ton peut dire que ceux-là au ront, en somme, accompli vingt mois et dem et non dix-neuf-mois de .service ; car il est cer lain que, pendant tes quinze jours de cong< dont ils jouiront entre le licenciement et <1< rappel, ils ne trouveront pas facilement ui emploi ou du travail. •1-1 faut aussi considérer que la mesure don •>e plaignent Ses jeunes gens en question n'.; pas été imposée à tous, et que bon nombre d ôolidats ayant souscrit la prorogation pour le; mêmes motifs, ont été licenciés sous diver: prétextes, notamment parce que .mariés oi parce qu'ils ont su faire valoir une situatioi de parents préterwlûment intéressants, ou en •core( parce qu'ils avaient séjourné un peu plu longtemps au camp de Bevertoo. Puis, ces mi Uçiens sont privés de rémunération pour 1 supplément de service auquel ils sont as îreints. Enfin, leur maintien sous les dra .peaux obère inutilement -le budget de T guerre. Allons, monsieur le ministre, que tous ce braves citoyens ne vous implorent point va.; nement. Ces deux mois de -libération que vou leur accorderez en feront de 'bien meilleurs de tenseurs de la patrie et de ses institutions qu deux mois de service supplémentaire accon plis à regret. -S—« UN ASSASSIN dépèce sa victime 1 UN MEURTRIER DIVISE EH QUATORZ MOROEAUX LE GflRPS DE SA VICTIME Depuis -le mois de novembre dernier, u nommé Colomb, 47 ans, cultivateur à Sain Hostien, près de Lyon, avait disparu sar qu'aucun indice put mettre' sur ses traces. L'on avait presque oublié cette affaire lor qu'une dénonciation poussa la justice à opère , des recherches' dans la maison d'un certai Maileysson.On avait déjà cherché .dans le foii dans la cave; le jardin avait été retourné, lor que les voisins, après avoir soulevé les dall< ; d,e lia cuisine, s'attaquèrent à un tas de fumii i placé dans un coin de l'étable.Sous la fou'rch - l'un d'eux rencontra un corps plus résistant • c'était un sac, et l'on y trouva uue jarnb , puis des membres sectionnés, et enfin une pu ; tie du tronc. Il y avait au total treize fragments, mais * manquait un pieid. La victime a donc été co - pée en quatorze morceaux. Le pied manqua ; n'a pas été retrouvé. Les constatations premi - res d'un mcjdecin ont permis de reconnaît - que Colomb avait succombé à plusieurs fr-a ? tures dn crâne, toutes morteTTies; que le cor t avait été scié et coupé à "coups de hache. . docteur Alirol estime que les coups portés - j; la tête de la victime ont dû être faits avec u | pelle. Le: meurtrier a été écroué. On le soi J çonne d'avoir commis un autre crime enco: A LA CHAMBRE ! HotbeIûloiie ï ' j, LES CRITIQUES DES DEUX GAUCHES \ r. Très intéressante séance, hier après-midi, j c Le discours de M. Mechelynck, sur lait politique des transporis au Congo, esljs un des plus substantiels qu'on ait pro- £ nonces sur la question. M. Joure?., avec r une douceur acerbe,a .fait le procès du régime nouveau. M. VaiTder.vekle a doré, fort iné-gailenïent, l'éloge et la critique. Il a idit des ci choses fort justes lorsqu'il a parlé en colo- <1 nia.1. H a été (beaucoup moins bien inspiré y lorsqu'il s'est souvenu qu'il était avant loul ^ le c-heif du groupe socialiste. t; ... Sous les regards attentifs d'un public in- ^ accoutumé, la Chambre continue la discussion des budgets coloniaux. j j. DISCOURS DE M. MECHELYNCK J M Mecheilyncli reprend son examen critique j' du programme de M. Renkin, en matière de chemin de fer. ,11 le fait avec une grande abon- e darice de chiffres, et il a évidemment l'oreille i; de la Chambre. M. Mechelynck. — M. le ministre a indiqué J. quelles lignes nouvelles il compte faire cons- ^ traire. Ce sont les lignes de Lualaba à Lu- c sarnbp, de Kambove a Kilolo, de Stanleyville au lac Albert et du Lualaba au Kasaï et à Léo-poldville. Enfin, le ministre a annoncé la re- c prise du chemin de fer de Matadi à Léopold- j ville. M. Flcohet. — Est-ce décidé? M. Renkin. — Parfaitement. M. Mechelynck. -- Que coûtera ce vaste pro-gramme? 600 million^ au moins. Comment le réaliser? Va-t-on commencer partout à la fois ? Le Congo peut être considéré comme ayant quatre ports d'attache : Borna et Lobito bay, c sur la côte occidentale, Beïra et Dar-es-Salam, \ sur le rivage oriental de l'Afrique. La colonie est reliée avec, ces derniers, mais il n'en est pas f de même pour la côte occidentale. Pour cela, l la ligne de Bukama à Léo devrait être termi- j née complètement. La ligne de Kambove à Di- ; lolo doit être construite. Mais, pour Bukama- j Léopoldville, pourquoi ne relierait-on pas les l voies 'navigables par chemins de fer. iM. Mechelynck examine quels engagements ; 'l'Etat a pris pour arriver à lia construction de ces lignes. ( Pour parfaire les engagements qui incombent à la Société du Bas-Congo, il faut 300 millions. Or, sur l'emprunt de 150 millions émis, | 50 ont été employés. Dans ces conditions, nous j . avons le droit de demander au gouvernement j de s'engager à ne pas commencer l'exécution j d'une ligne avant que le Parlement l'ait ap-1 prouvée. En ce qui concerne 1a. Compagnie des Grands I Lacs, c'est elle qui doit faire les fonds nécessaires à l'exécution des nouvelles lignes. M. Royer. — Mais nous payons les intérêts ! M. Mechelynck. — Evidemment. Nous ga.ran-iissons un intérêt de 4 p. c. et l'amortissement D'autre part, chaque fois que le capital est aug-1 menté de 25 millions de francs, le gouvernement doit lui assurer le produit de 4 millions ; d'hectares nouveaux. Le gouvernement s'est engagé, en 1911, a mo-, difier la convention qui lie l'Etat à la Société t des Grands Lacs. Pourquoi n'est-ce pas encore ' fait? Pourquoi la convention, signée en juil-i let- 1913, et qui comportait l'abandon de la mine j ; . de Kilo, n'a-t-elle pas encore été soumise à la g , Chambre. Nous devons pouvoir nous prononcer | | en pleine connaissance de cause. ! La. somme nécessaire pour faire face aux né-1 ' i cessités du Congo est de 1 milliard environ et| le budget solde en déficit par 20 millions. Nous! I_ avons donc besoin d'une politique financière J nette et claire. l( Nous avons le droit d'exiger un programme J - précis. (Applaudissements à gauche.) LES CRITIQUES DE M. JOUREZ i iM. Jouiez est plus que jamais convaincu que i le transfert du Congo à la .'Belgique fut fait à - la léigère. L'équilibre du budget n'était assuré que par ; le produit de la récolte çaoutchoutière et cela grâce au système de travail forcé. Dès 1908, j'ai dit que la baisse des recettes dues au caoutchouc était inévitable. Le gouvernement le I 1 niait. On a vu qu'il a suffi de la suppression! du travail forcé pour faire crouler les sociétés 5 les plus insolemment prospères. La baisse du . prix du caoutchouc provoquée surtout par les plantations de Malaisie a fait le reste. M. Renkin nous assure que cela ira mieux plus tard. " Il invoque la situation générale, la crise de e l'industrie automobile, là pénurie des deman- - eles américaines... M. Renkin. — Si je le fais, c'est parce que c'est exact. Quiconque connaît l'industrie du caoutchouc sait que les gros consommateurs de l'Ohio, par exemple, ne sont plus que des piètres clients... M. Jourez. — Rien ne permet de prévoir si l'on examine la situation caoutcboutière dans Itous ses détails que l'on doive espérer en l'avenir. Comme le déficit n'est pas dû à des dépenses extraordinaires, mais correspond à une situation fâcheusement normale, on doit se demander s'il n'est pas destiné à devenir permanent. II faudrait que le pays fut avisé au plus tôt des combinaisons financières sur lesquelles le ministre compte pour assurer la bonne ad-ir m'inistration de la colonie. t- s M. Jourez aborde ensuite l'examen du problème de la main-d'œuvre. ir La rareté des travailleurs noirs et leur paresse vont-ils nous amener à importer la rnain-n d'oeuvre chinoise ? C'est une grosse question qui soulève de très nombreux points d'interro-5- gation. Le ministre doit au pays des éclaircis-is sements -sur ses intentions. :r 0 ..Etudiant ce qui a été fait, pour Tagricunture, M. Jourez. déclare qu'à part quelques exploita-B iions, rien n'existe encore dans cet immense r' territoire. jl Que compte faire le ministre pour activer la culture du sol et nourrir ainsi notre exporta-n~ tion? Que compte-il faire surtout pour encou-; ^ rager l'extension des cultures privées? è- Au Katanga, les progrès de l'agriculture sont re insignifiants et ont coûté des sommes considé-c. râbles. Sur quelle émigration compte-t-on pour mettre ces terres en valeur? Tout cela doit, être exposé avec netteté. (Très bien.) à ie CE OUE DIT M. VAMDERYELDE p- M. Vandervelde prend la parole après M. •e. Jourez. Il le fait avec une grande modération i t s'efforce de démolir la politique coloniale-u gouvernement sans ôter ses gants... M. Vandervelde. — M. Renkin nous avait lu n mémoire d'un optimisme exagéré. M. Jou-3z a prononce un discours d'un pessimisme es sombre. M. Renkin nous a parlé des pro-îts, que nous connaissions par le discours du ■ône, prononcé le 1er janvier au Palais (sou-ires) sur la décentralisation et l'autonomie de i colonie. Là-dessus, tout le monde sera, d'ac-srd en principe. Mais, le jour où la nouvelle harte coloniale sera présentée, comme le con-'ôle n'est exercé efficacement que par le con-îil colonial, il faudra que le Parlement y soit lus largement représenté. On doit arriver à sci : que le ministre ne soit plus qu'une auto-ité qui exerce une surveillance avertie. M. Renkin. - Je ne demande pas mieux. M. Vandervelde. — Mais il ne faut marcher ans cette voie qu'avec prudence, il nous f aura d'abord un gouverneur générai capable et igné de confiance. 11 ne faut pas que la de-ïntralisation soit laite pour créer l'autocratie es bureaux, à l'abri du contrôle parlernen-lire.Pour la magistrature, son indépendance ab-Dlue doit être respectée, car ils sont les défen-aurs de la justice et des indigènes. En exposant la question du déficit, M. Ren-in a dit que si le pays s'en est ému, c'est qu'il îanque d'esprit coloniaL La faute en est à ui ? A lui et à ceux qui ne l'ont pas habitué la pensée des sacrifices nécessaires. (Très ien.) Le déficit menace, d'ailleurs, de s'aggraver ncore. C'est l'avis des coloniaux. Et l'on songe nous donner un réseau ele chemins de fer. é projet me plaît assez dans son sage inter-ationalisme, mais où trouver les 600 ou 700 liiiions nécessaires. La Belgique pourra-t-eïle upporter cette charge sans nuire à d'autres utérêts et notamment à notre législation so-iale ? Pour nos richesses minières, le ministre l'est-il pas trop optimiste? il est,probable que es espérances se réaliseront. Mais c'est l'ave-lir et l'on va aliéner les mines de Kilo et du [atanga ? M. P. Hymans. — Nous ne devons pas envi-ager cette éventualité. M. Franck. — Nous n'y consentirons pas ! M. Vandervelde. — Le problème de 1a. niain-i'œuvre est capital ici. On va importer des tra-ailleurs au Katanga. Comment vivront-ils? Ceci nous amène à la question de l'âgricul-ur'e aux abords des centres miniers. Celle-ci l'existe pas. Les plantations fiscales ont été un iasco, la culture privée en est un autre. Il n'y l, au Katanga, que trente-quatre pauvres dia->les d'agriculteurs recrutés à grands frais. Et ela nous a coûté des millions. Voilà où on en !st. Et il faut assurer le ravitaillement de la nain-d'œuvre étrangère et faire vivre les indigènes ! La seule voie dans laquelle on puisse s'enga-»er avec quelque espoir, c'est l'encouragement le l'agriculture indigène. M. Renkin. — D'accord ! Un débat assez confus s'engage entre M.Van-lerveide, qui se prononce d'une façon absolue contre toute contrainte au travail, si modérée soit elle, et M. MonviTle, qui soutient qu'aucune colonisation n'est possible sans la contrainte féconde de l'impôt. M. Vandervelde en nend argument pour accuser M. Monville d'ère partisan du travail forcé. Ce qui soûlève, r juste titre, de vives protestations sur les 3ancs libéraux. M. Vandervelde. — Si on est vraiment opposé lu travail forcé, il reste .cette solution d'encou-■ager les plantations indigènes. Pour cela, il "aut aider patiemment les noirs à évoluer vers le meilleures methodes agricoles... M. Renkfn. — Il faut les intéresser... et alors ? M. Vandervelde. — Il ne faut pas oublier qu'il a une énorme distance entre notre société et ;ette société primitive où vivent les nègres. Il ie faut pas les arracher à l'état paradisiaque jù vivent certains pour les faire travailler dur, i la sueur de leur front. M. Yanderveide, clans une péroraison enflammée, évoque les aibus d'autrefois et déclare que le budget d'aujourd'hui est la suite logique.du budget de l'Etat indépendant, o Une fois de plus, dit-il, Louis XVI paie les fautes de la monarchie... » L'extrême-gauche applaudit.DIVERS M. de Eéthutie lit un petit devoir d'économie coloniale sur la main-d'œuvre indigène. M. du Bus de Warnaffe. — La question des chemins de fer est difficile et mal connue. Il faut faire confiance au? gouvernement. M. Tibbaut, devant lés trois députés et le nègre qui restent dans la s'â.lle, exécute une sauvage danse de guerre autour du ministre, dont il s'est juré d'avoir la tê.'e. M. Gielen le contemple, palpitant d'émotioo... M. Tibbaut, interrompu à' plusieurs reprises par M. Renkin, qui lui dit « w~[ue toutes ses accusations sont ele la plus hauftfi fantaisie... -> accuse le ministre de dissimulé'' le vrai déficit, critique sa gestion, incrimine ses fonctionnaires, abîme l'organisation judiciaire... Les spectateurs des tribunes* comprennent mal pourquoi ce M. Tibbaut siège à droite... La séance est levée à 6 heures' et demie. tapante iljimierMiéË UNE TENTATIVE DE MEURTitE DANS LES BUREAUX DE LA VJ^IRSE A ANDERLECHT Jeudi matin, un ouvrier de la ternie des boues d'Anderlecht, le nommé Vandek-9.rcfiove. demeurant chaussée de Mons, n° 561, avait, été congédié. "Vandekercliove accusait le çhetf de la voirie, M. Paquet, d'être la cause de son renvoi. Après avoir parcouru quelques étc.l dissé-ments. il rentra chez lui pour endosser ;';e s vêtements du dimanche. Ensuite, il ress0r3.it et fit l'acquisition d'un revolver chargé de cinq balles. I Vers 2 heures de relevée, Vandekercliove pénétra comme une bombe dans les bureaux de la voirie installés dans les dépendances e.'e l'hôtel communal et, braquant son revolver, se précipita vers M. Paquet, qui était- assis dej vaut son pupitre. Heureusement, d'autres em- iployés parvinrent à se jeter à temps sur le féroce ouvrier et à le désarmer. Remis entre l^s mains de la police. Vandekerchove. qui est marié et père de famille, a été mis à la disposition du parquet.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods