La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 26 April. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0c4sj1c21t/
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Dimanche «B avril 191 i, — Edition A EÏN.Q CENTIMES CE NUMERO, PD.UH [TOUT! ES BELrGIQ01 47» année, -N«113 LA CHRONIQUE i' BUREAUX B et 7, Gilcrie du Eoi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* 7 881c. Rédaction. N* 1409 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois, Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RfeiCTEDR EN CHEF î Jean d'ARDENNE ANNONCES ; 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3lr. la ligne et faits-dWers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, t» et 7. Galerie du Roi. LE PROJET D'ASSURANCES SOCIALES La Taciip des Clérical par M. Fulgeuce Masson me mire de la Chambre des représentants Le projet d'assurances sociales, déposé par le ministre .ciu .travail; ne parait pas né via-Me.A la commission spéciale chargée d'en foira ll'examcn on y a opposé deux proposi-lions : (celle idb AI. Pocher et celle de M. Huys-mans, qui avaient au moins Se mérite d'être établies sur des.èases scientifiques et de présenter un système duraibJe. Admettre l'une ' ou (l'autre de ces (propositions, même avec des amendements et des atténuations, c'eût été procéder à une exécution vraiment trop sommaire 4e 4'œuwre de M. I-Iubert. La. majorité de la commission n'a pas eu .le courage ' de s'y résoudre, eii'le a préféré accoter quelques emplâtres sur £e mannequin ministé- 1 j'iel et le présenter t'ai quel à la Chambre, saut à celle-ci à &e disloquer .et à en 'façonner une autre. Mais pour cela, il faut idu temps, et lit | Chambre ne dis-pose plus que .de quinze jours La droite eût été enchantée de voir prolonger la discussion sans aboutir. Elle aurait déclaré au pays que c'était la faute ù l'opposition qui a poursuivi le débat scolaire outre mesure. La légende commençait à se former Le XX' Siècle, après d'autres journaux, en Jetait les fondements dans ces termes : ic Quoi qu'il en soit, une vérité saute aux yeux : Si la Chambre,acquise au principe des assurances sociales, ne peut voter en les quelques jours qui lui restent ce projet, qui créera ipaur nos finances une nouvelle charge d'une trentaine de millions, ce sera faute de temps. Dès lors, te. responsabilité du retard retombera sur ceux qui ont pris le temps S la Chambre. » * * * Le XX' Siècle sait, mieux que quiconque, que nul n'a pris Ile temips .de te Chambre su détriment des assurances sociales. Les dates sont là qui lui infligent un indiscutable démenti.l.e projet, déposé en novembre 1912, a été renvoyé à une commission spéciale, composée, en'«rajjoRSé, de cléricaux et qui a poursuivi ses 'travaux durant toute l'année 1913, jusqu'en mars 1914. Ce n'est assurément pas trop si l'on considère l'importance de la matière, la complexité et la diversité des questions traitées. •La commission a clôturé ses travaux !e 14 janvier 1914, date du diéipAt du rapport pour lès rouvrir, ensuite, en mars, certains chapitres devant être revus. Mais le rapport de- la commission n'a été distribué que le 27 .février; on ne pouvait, assurément, pas porter la proposition à l'ordre du jour de la Chambre avant cette date, et il fallait même laisser s'écûuler quelques semaines avant la .discussion, pour permettre au moins aux membres 'de' la Chambre d'en faire l'examen. C'est ce qui fut failt, et c'est ainsi qu'on convint d'inscrire Se projet d'assurances sociales, en tête de l'ordre du jour, pour la ren- ? trée. Dès lors, il ne restait que deux choses à » faire : ou bien abréger la discussion pour ç aboutir avant les élections, ou bien déclarer c qu'on ne pourrait achever, en trois semaines, une œuvre aussi complexe, et dont la ma- j tière a été si anal préparée. La plupart des orateurs, y compris M. Ver- > haegen, député de droite, ont été d'accord r sur cette insuffisance. ♦ * * 1 M. Pechor, le jeune député libéral d'An- <■ vers, en a fait la démonstration lumineuse. Nous engageons .ceux .qui veulent se faire f une idée complète de la question des assu-l'amces, h lire son (discours ; il l'expose avee * une mélihoide et une clarté remarquables. Il a tait de celte matière aride et embrOuil- ■ lée an sujet captivant ; il eu a montré les aperçus les plus intéressante eit les plus suggestifs ; il a fait ressortir, avec un esprit objectif qui .lui fait honneur, les défauts graves du système du gouvernement et les avantages de celui qu'il présente. Sa parole a ac-fluis d'emblée lia plus légitime autorité. Je Savais cet hommage au talent d'un de nos plus jeunes parlementaires. Fallfei't-il, devant un problème aussi complexe, se résoudre à ajourner le débat ? C'était au gouvernement à en prendre l'initiative, s'il Ile jugeait nécessaire. Mieux que ( quiconque il sait si le temps est trop mesuré; il est des responsabilités aussi qu'il doit as- c fumer. M. Woesfc, sans l'y convier expressément, laissait entendre que telle était son opinion : " M. Ymiderveilde, a-t-il dit, déclare que le projet de la commission .n'est pas Sufâsam-luBiit imûrt ; n'aurions-nous pas le droit die décamsr que nous estimons aussi lets projets de MM. Pcietar et C. Huysmaas insuffisam-flieiU mûris; c'est ti cause de cette situation 'Lite mous «levons continuer à discuter, mon vœu est : fiât Lux !.» le gouvernement, représenté par M. Hu-be.r t, n'a .pas .fait écho ù M. Woeste. M. le ministre du ■ travail, 'contre 'l'évidence. des dates rafipoiôes devant lui ipar M. Va'adèiwsJde, " " P®» Wsïté à dire : Il es-t incontestable . 't " .'a prolongation, outre (mesure, du .débat 6éclaire a. été la cause du retard. » * * * I-n l'utilisant 'd'une .façon aussi inconsidéré, :1 a définrtiwement compromis la petite manœuvre que ises amis préparaient "avec I ™it de isoin. Devant pareille affirmation, il ne restait -p.us ou uns résolution ù .prendre : fixer un : ■ i.no prochain à la discussion générale, i ' ' cc Qui fut décidé par un vote de g'au- : <™ (à qui se joignirent trois membres de la , droite) contre droite. ; à présent, — ià .moins de quelque retour, ' ' -:|veur des nouvelles combinaisons sou- ; c'n'-os par une Chambre plus nombreuse, — voila le terrain électoral" déblayé, les cléri- ■ 'eaux dépouillés 'd'un moyen de propagand. sur lequel ils comptaient beaucoup, et obligé; d'avoir un programme sur un point précis e fort peu attrayant : les impôts. Car si, comme dit le .Y.Y" Siècle, il va falloir une- trentaine de -millions pour faire fa.Cf aux assurances sociales (et c'est un minimum.), il appartient au parti qui tient fc pouvoir d'apprendre au pays où il va les puiser, ces 30 militions, et les autres qu'il va falloir pour la. 'loi scolaire et pour la colonie. Les cléricaux sont très friands de programme, en ce moment; ils réclament avec instance te programme du parti libéral, ça ta» dispense de parler du leur ! Ils .nous avaient accoutumés ù prendre pour programme le contraire du programme iibéral : pas de nouveau système d'impôts ; pas de nouvelles charges militaires, ni surtout de service général ; pas d'instruction Dbigaloiro ; pas de contrainte dans les assurances sociales. Le coq n'avait pas chanté trois fois qu'ils cbjuraiefit toutes leurs promesses. Vont-ils dire au pays, à présent : pas de îouivieaux impôts ! Nous (les attendons. FULCENCE MAS30N. m\l$ FAITS, PB0PQS MENUS APRES LA FETE Sans doute qu'aujowrd'hui le roi George ',t la reine Mary prennent quelques bons tains de pied, après une légère purgation. Test d'u.me hygiène très veconimandable '■près un voyage à Paris. Et circulant dans mrs appartements intimes, lui en caleçon, lie en peignoire, ils déballent, par-ci par-là, m des cadeaux qu'ils ont rapportés de cette ielle expédition : la coupe du conseil munici-ml, le parchemin enluminé de la colonie inglaise, les échantillons de tulle des /abri-unis de Calais, l'écran m tapisserie de teauvais, don du Président, etc., etc., et cent 'litres rossignols que les journaux n'ont pas ■îvwméré. — El puis après ? peuvent se demander les tugustes époux. En effet, si satisfaits lussent-ils de l'ac-■u.cil que leur fit Paris, ils ne doivent pas itw fâchés d'être rentrés, de savoir qu'il t'y a — jusqu'à nouvel ordre —• aucune dau-nont sous les fenêtres, cl qu'ils feront, ce oir, un simple repas d'un « million clwp oith fried polaloes » .pour chacun. Et pourtant, ils doivent se tdter en se de-'lundanl : Qu'est-ce qui nous est arrivé? } u'esl-ce qui leur a pris ? Ces visites de monarques, élaborées par le ioi.ns émotif des protocoles, tournent parois au lyrisme; tout le monde s'emballe, l'cn-liousiasmc se déchaîne, sans qu'on sache rès cxaclemc.nl ce qui le justifie. Entente ordiaie ? bien sûr. Mais un Londonien, tout seul, rencontre-j ait Poihearé, même en habit, au coin d'une uc, ou un Parisien, George, même couronne n tête, rue de Miramesnil, qu'ils ne poussc-aient pas illico des hurlements d'allégresse. I y faut,, non seulement l'habit, ou le bi-orne, mais la daumont, les cuirassiers, la ouïe, et une de ces légères folies conla-ieuses où les hommes ne se reconnaissent lus. Il y a quelques a-nnées nous fêlions, à Pais, en un cordial banquet, un gros bon gar-on d'artiste, qui venait, je crois, d'être de-oré-Vers le dessert, nous avons tous pleuré, 3 n'ai jamais su pourquoi : le héros n'était •as malade, le vin était passable, M. llris-on n'était pas de la fête; au bref, nous 'avions aucun motif de désolation. N'empêche, qu'il y en eût qui allèrent jus-u'au sanglot. Je pense que le toast uémun l'un bon farceur provoqua cette catastrophe. Le lendemain, ma foi, on en était gêné et omme tout bêle. ■l'espère que te roi cl la reine d'Angleterre urmonteronl vite cette impression. BOB. ir--' ku jour le jour LA POLITIQUE On sait que dans les procès criminels KjS ■ tes argument,s ide « moralité " jouent un grand rôîe. Il en test de .même dans le procès que plaide la Chronique con-ne les cléricaux. 'C'est pourquoi' nous «omîmes souvent, en-fagés à tenir compte de faits minimes, en érité, mais d'une grande -valeur sympioma-iiq.ue. VoJlià. pourquoi nous dénoncions, hier, as quelques cléricaux qui, aivec de lourdes Joua literies de cuistres en goguette, déliaient lia quallilié de beige à notre plus grand loète national, recherché comme tel par le tei. C'est pourquoi nous demandons ù nos lec-euns une nouvelSle minute d'attention pour lette nouvoille perle, dé-couivorte dams la 3resse, id'Anivers... II s'agit là d'un organe le cléricalisme intégral, et dont chaque - r u-né.ro mériterait de lomgs .commenta.tics. Il s'ogit, cette fois, de la « Question les [uestions ». On sait de quioi il s'agit : les dé-jutiés onlt lie droit de poser aux ministres .ertain'Rs questions relatives h la moirche des ïffaireis publiques. Evidemment, ces ques-ions ne peuvent être toujours d'un intérêt iga.l. Il en est, j' doit en être de passable-nent oiseuses. N'empêche qu'eiïes ccnsti-uent .un des meilleurs moyens de contrôle. S'il vous en fallait une preuve, rappclez-/otts leur ,rô!c dans l'affaire, si soigneuse-nent traitée, ici même, dos canons de l'Es-laut. ... Et tout récemment, une enquête, au noins niéoessaire, sur la mort, d'un petit. :-.ol-làt, ... Il est vrai que celui-ci n'est pas même ïiinisitne... Mais, vous concevez que nos " maîtres » le-peuvent admettre qu'on les questionne... 2uestioane-t-on les rois ? Alors, la Presse mus signifie que « les ministres eut adopté ■ comme règle de 'répondre le plus somma i ligotent et le plus complètement possible , M. Du vit, qui joint à un travail acharné, ui: admirable conscience de ses devoirs, vseï de demander, fort spirituellement, pourqui ce travail devait lui valoir les dédains m nislériells : <i Souvent, messieurs 'les ministres se coi tentent de répondre « oui » ou « non », alor que — j'en ai l'assurance — lorsqu'ils répor dent à leur huissier ou à leur domestique, ï aie disent pas n oui » ou « non », tout eouri niais ne manquent point de dire : « Oui Jean-Baptiste » — « Non, Isidore. ». » Alors, c'est un escinffement chez tous le journaux cléricaux ! Voyez-vous cet anciei instituteur (et non-congréganiste, car en ca pareil, ce ne serait plus une honte d'aivoi été maître d'école), qui questionne un mi nistre, peut-être baron, et qui voudrait qu'oi fût poli avec luit... Ce thème se déiyeloppi en colonnes de fines plaisanteries, faisan sauter de rire des ventres ecclésiastiques'. Laissons nos adversaires ïi ces exercices plutôt maladroits, et «rui,pourraient bien lieu: coûter cher. Relevons seulement une deir nière perte de la Presse, raillant « la hauti idée que certains parlementaires de gauchi .se font de leur mandat ». Alors, ce n'est pas le défaut des paiïemeo Itaires de droite? Nous n'eussions pas osé 1( dire. PETITE CHRONIQUE nogardo on arrière 26 avril 1900. — Un immense incendie détruit presque entièrement la ville d'Ottawa, au Canada.(3^=5 L'instruction contradictoire. Il faut marquer d'une pierre blanche la. date du 2i avril 1914. Certes, elilie n-e rappellera pas la réalisation déHnitive d'une ,gTande réforme. Des mois, cles années peut-être, devront s'écouler avant qu'elle ne sait votée, — et plus de temps encore avant qu'elle ne soit entrée dans les mœurs, ait réformé les mentalités. Mais l'ins-:truction contradictoire, sourdement en marche depuis des années, a commencé vendredi sa carrière officielle. M. Carton de Wiart a déposé sur .le bureau de la Chambre le projet réformant notre mode d'instruction criminelle. - 'C'est aux parlementairest maintenant, de compléter cette initiative', qui honore — nous io .disons hautement et sans distinction de parti — notre .gaiide des sceaux. Aux parlementaires — e-t à l'opinion publique.Car il faut le proclamer, maintenant plus que jamais, c'est à l'opinion publique, c'est à •la presse .qui éMeilila. et guida cette opinion, que la Beflgique est redevable du grand mouvement commencé icette semaine. Combien de magistrats, d'avocats, députés ou de sénateurs, haussaient les épaules il y a quelques aimées, dès qu'on leur .parlait de la réforme ! Lis en reconnaissaient dédaigneusement le bien-fondé théorique, — mats considéraient comme théorique l'idée de l,a moindre réalisation. Si cette réalisation, aujourd'hui, est chose îaitet ou presque faite, ceux qui en turent les promoteurs peuvent s'en réjouir. Nous avons été au nombre des premiers artisans : tâchons de hâter 4a fin de l'ouvrage. Le voir terminé sera notre meilleure récompense.<s=*^2> Un « instar » britannique. Nous sommes toujours heureux des ipreuves -d'affection que nous 'donnent les correspondants des plus divers d'âme : « Ma chère « Glironique », a Un comité vient d'être formé, à la hâte, et a établi le .programme des lêtes suivant, afin de remercier miss Pankliurst de l'honneur qu'elle nous fait en venant nous porter 'la bonne parole.. Dimanche, réunion à d>a Grand'-Place, à 10 heures iprécises ; on ise rendra ensuite à ;l'hOitel où est descendue 1' apôtre », dans le but d'y briser toutes les vitres. (Afln de favoriser l'industrie nationale, prendre de préférence des petits pavés de Quenast.) » "Cette 'Cérémonie sera suivie d'une conférence (publique et contradictoire) sur « J'Assu rance .'contre .le ibris des vitres ». * Lundi, à 2 heures de i'après-dîner, réuni or 'à -la statue de « Manneken-Pis ». A 2 heures ei demie précises, iceilui-ci sera enlievé pour être précipité, durant la- nuit, dams les profondeurs du Maelibeiek. « Ainsi périra ce geste mâle qui, depuis des années, portait atteinte à .la dignité des victi mes de la a tyrannie masculine ». » Mardi soir, à 8 heures, réunion à la salle Patria. Les dames, conmie les messieurs, son priés de venir en toilette aussi légère que pos sible ; car, pour terminer ddgnement cette belle journée, nous ferons flamber la splonj^de salle Patria. (Les dégâts seront couverts par l'assu rance.) Lc-s maigres ressources dont nous dis posons ne nous ont pas permis de faire mieux... ')>Lntre4ein,ps, recevez, ma chère ^Chronique» mes remerciements anticipés. » Les admirateurs de miss Panlchurst » Pour le comité, Te président, » (-Signature illisible).) » (r=^> Le ciment véritable. Lorsque le président du conseil municipa présenta a fa redne d'Angleterre," le miroir che valet en argent, fonnant un des cadeaux d Paris, il exprima le vœu que la reine n'y rcflé tâ,t jamais qu'un visage heureux. La souve raine répondit avec, une bonne grâce encor. plus charmante : « ... Tant que je demeurera à Paris, il ne saurait en être autrement. Voilà .vraiment d'heureuses paroles ! On cor çoit que leur enthousiasme ait égaré un d nos confrères jusqu'à ajouter que « c'est ave de te/Is mots qu'on cimente le travail des d; plornâtes ». Certes l'image est maladroite, mai que ne .peut excuser un enthousiasme sérieux Le sable royal. Le sable et les grands possèdent de nombreu rapports sur lesquels nous nous garderons d:ii sister, les poètes étant mieux qualifiés poi cela que les journalistes. Veus savez, e i. « grain de sable dans la vessie de Cromwell », , qui change le destin du monde. Vous savez en-core que des empereurs firent sabler d'or ou de j pourpre les voies qu'allaient parcourir leur ( triomphe, notamment Justinien à la consécra-/ tion de la cathédrale de Sainte-Sophie, et ce l" prodigieux jongleur, un prêtre eunuque, Elio-gahale, apportant à Rome la pierre noire du soleil. s Ce fut donc de courtoisie très simple que de " sabler les rues du cortège royal, à Paris... ^ S'il ne s'agit plus de sable d'or ou de pourpre, ï il faut cependant croire que le sable employé , avait une. certaine valeur, car, sitôt après le ipassage du cortège, des cantonniers enlevèrent i 03 aah'JS qu'ils avaient d'abord balayé en .tas. i Et ne nous amusons pas de ce soin, mais plu-5 tût croyons qu'il était motivé par quelque loi • de notre si compliquée voirie moderne. (5=^=2 Pour leurs câbles et fils électriques. ; Administrations publiques, sociétés de trac-^ tion et d'éclairage, usines, charbonnages s'adressent à J.-C. HSROUX & Ci0, 7, square de l'A-i viation. La meilleure qualité au plus bas prix. <r^5> Auteur et cantatrice. | A l'une des dernières représentations des « Joyaux de la Madone », à l'Opéra, la très jolie et très consciencieuse interprète du principal' rôle, — qui débuta, avec succès, voici quelques mois, — se trompant d'un ton, commit un fâcheux « couac »... Quelle artiste illustre n'en a point sur la conscience?... Toujours est-il qu'il y eut, dans la salle, une légère houle ; et, au second rang des fauteuils, un vaudevilliste, — aussi notoire que barbu, — laissa même échapper un rire, bref, mais so-norerr.A l'en.tr'acte, une foule d'abonnés se porta, comme d'habitude, au foyer des artistes. Notre auteur suivit. L'apercevant, la cantatrice, tout en lui tenidant sa menotte à baiser, s'écria : « Mon cher maître, vous n'avez guère été gentil pour anoi<! » iComme Tr-is..., — allons, bon! j'allais "e nommer 1 — tentait de s'excuser, l'artiste poursuivit, impitoyable : « Non, non, pas gentil du tout. Vous vous êtes même-montré très ingrat ; car, moi, à tontes vos comédies, je n'ai jamais ri ! » Et, cette fois, le « cîier maître », auquel on prête ta.nt de réparties spirituelles ou plaisantes, — a«esta coi... L' « outsider » de l'Odéon. Chaque -matin, dejpuls le départ d'Antoine, un monsieur ou une dame s'éveille en se disant ■: « Tiens I si je me .proposais pour diriger l'Odéon? » Aussitôt, 11 ou elle accouche d'un projet, — ingtému souvent, .prétentieux parfois, mais saugrenu toujours, — et bâcle une lettre A M. Viviani... Les journaux, bénévoles, reproduisent l'épitre ; vodfflà. une réclame gratuite ! M. .Sylvain Bonmariage s'oppose à Mmo Valen-tine de Saint-Point. 'Vers et danses ; symbolisme et métachorie ; ali I ,ma 'Cihère 1 que voilà des postulants distingués. D'autres candidats, — plus inattendus encore, — surgissent... Que M. Mayol ou M1,e Polaire se mettent sur les rangs ; nul né sera assez discourtois .pour s'en étonner ! Paris sourit de cette pléthore d'aspirants à "une charge écrasante, — où succomba l'admirable et lucide énergie d'Antoine, — Paris souriit..., mais ne-consentait, jusqu'ici, qu'A discuter les chances de M. Lugnë-Poë, — ûr-tiste raffiné, administrateur averti, — et de M. Habrakorn, financier, qui se serait adjoint une intel'ljgience précieuse : M. Armand Bour. L'une ou l'autre de ces nominations eût été sage et avisée... mais un « outsider » paraît fort menaçant : M. Paul Gavault. M. Paul Gavault est décoré, acadômiable, auteur de comédies « miel-et-piment », selon la formule actuellement en vogue, «parfait honnête homme au demeurant; mais, de sa vie, M. Paul Oavault n'eut l'occasion de témoigner de la maintdre caipacité directoriale. Alors ? Alors, uM. Paul Gavault est l'intime ami de M. Viviani. Ne croyez-vous pas, bonnes gens, que ce seul titre pourrait bien lui faire décrocher la timbale?<r=*5s$> Pacifisme. Pendant que M. d'Estournalie de Constant, pacifiste impénitent, fait dans la Sar.tihe une campagne quasi^uerrière pour assurer le triomphe de M. Cad-Maux (ces ennemis du canon sont en flirt réglé avec le revolver!), le pacifisme, ainsi privé ide son plus cher soutien, bat fd'e l'aile, si nous osons risquer cette image. Le gouvernement mexicain refuse de tirer queliqufs coups de canon à poudre au nez (risquons cette seconde métaphore) du pavillon américain. Le refus de cette politesse va entraîner le bombardement — .par de vrais obus, cette fois, — d'un port mexicain^puis son occupation par les guerriers yamkees. La Fayette, généreux La . Fayette, que ton souvenir est .loin des derniers descendants du « May Filower » ! Il .est vrai que, comme on demandait au pré-' sident Wiîson si cette opération constituait un ■ acte d'hostilité : « Pas du tout, a répondu ce haut citoyen. ! C'est une simple démonstration, telle que la firent les Anglais, quand leur flotte détruisit , Greytown, au Nicaragua, pour montrer leur mécontentement de ce que .l'on n'eut pas salué , les couleurs britanniques. » Le protocole diplomatique et international a vraiment des délicatesses insoupçonnées ! Si on l'appliquait à la vie privée, les résultats seraient plutôt inattendus : « Accusé,vous avez fait sauter à ,1a "dynamite 1 ' la maison de tau le mari d.e la plaignante. — Il ne m'avait pas rendu mon salut, dans •la rue. Possible : mais vous avez commis un crime. — Nullement, mon président : une simple dé« i monstration. » — Ah ! ah ! ceci changerait la question. Vous • affirmez qu'il s'agissait purement d'une dé ? monstration ? c — Je le jure. Et j'ajoute : d'une démonstra-- tion pacifique. s — S'il en est ainsi, vous étiez élans votre î droit. Gardes, mettez l'accusé en liberté ! .HOUV0Î1©S à !& j. Nos bons domestiques. [r — Oh! disait une servante, si vous sav?---: q quels beaux de soie possède madame!... iAn " d'.but, je n'osais presqtie pas ks mettre! ï n . • HORS FRONTIÈRES Samedi, 25 avril. Il semble bien qu'il faut voir une réponse de i Allemagne ;aussi maladroite que possible, naturellement l) à la manifestation anglo-française, dans la grave mesure administrative dont une dépêche expose l'ordonnance. C'est l'application à l'Alsace de ce procédé de déracinement dont l'application ù la Pologne fut si tragique. Puisse-t-it ne pas inaugurer toute line ère nouvelle de vexations. * * # En veine de découvrir des symptômes inquiétants, devons-nous en voir un dans celle promenade militaire de soldats autrichiens en territoire monténégrin■ Est-ce déjà une suite de la bronchite impériale ? L'intérêt de celle-ci ne pourrait être exagéré. *** La querelle des Balkans montre ce qiCcsl une résistance de race. Toute l'Europe ne parvient pas à [aire plier, sitôt qu'il faudrait, la Grèce, savamment isolée des autres u anlb ottomans »• * * * Jusqu'ici les puissances européennes ne se manifestent au Mexique que par des bavardages innocents de diplomates. Plus significatifs sont les efforts de M. Bryan pour désunir les Mexicains, prêts à s'unir, eût-on dit, canlre Vétranger. Celle union sera un des grands facteurs des difficultés que rencontreront les Etats-Unis et qui. pourraient dépasser de beaucoup, ce qu'ils ima-ginml. La crise mexicaine Nuevo Laredo dynamité Nuevo Laredo a été dynamité et est en ruines. Des coups de feu ont été tirés par les fédéraux. Les Américains ont riposté avec dos mitrailleuses. Deux Mexicains ont été tués. 11 n'y a aucun espoir de pouvoir se rendre maître de £erosond où l'on commence à allumer des incendies. Laredo n'a subi aucun dommage matériel. Deux Mexicains ont-été tués pendant qu'ils essayaient de dynamiter le pont international. Pour s'amuser On raconte que le fils du président- se trouvait à la tête des manifestants quand ceux-cj-abattirent la statue de Washington à Mexico et qu'il a attaché lui-même la corde qui servit à renverser la statue. Conseils intéressés Dans le message qu'il a envoyé vendredi au général Carranza, M.«Bryan déclare que, si 1p général Carranza observe une attitude hostile, il entraînera tout le Mexique dans la guerre. La cause des rebelles sera perdue, car, alors, le général Iluerta sera nommé en permanence. Les inutiles diplomates De Washington, le 25. — Les ambassadeurs allemand, français et espagnol ont rendu visitp à M. Bryan. On croit qu'ils se sont enquis du statut concernant les navires étrangers en rade de la Vera-Cruz. Les rebelles patriotes De New-York, le 25. — L'amiral Mayo télégraphie que les rebelles ont renouvelé hier l'attaque contre Tampico. La précaution utile De Panama, le 25. — Le gouvernement a déclaré que les troupes de la zône du canal de Panama seront placées sur le pied de guerre. Des patrouilles ont été ordonnées. Autour du conflit De Bogota, le 25. — La presse émet des opinions différentes au sujet du conflit entre les Etats-Unis et le Mexique. La plupart des journaux se montrent favorables au Mexique. De Bogota, le 25. — Une violente tempête accompagnée de tremblements de terre s'est de-chaînée, hier soir, sur Bogota. Massacre De La Vera-Cruz, le 25. — D'après un organe local, « El Dictamen », quatre Américains auraient été tués par la population dans les rues de Mexico. Trois des victimes ont été emportées sur une charrette et la quatrième a été conduite au siège de l'Association chrétienne» des jeunes gens. Prisonniers de « guerre »? Sept Américains et un Anglais ont été arrêtés dans un train à Fieiro-Blanco par les fédéraux. Les Américains seront probablement exécutés. De Washington, le 25. — M. Bryan a informé l'ambassadeur d'Angleterre que le sujet britannique arrêté à Orizaba se trouve avec dix-neuf Américains. Il pense qu'aucun prisonnier n'a été exécuté. Le consulat brésilien a demandé leur mise en liberté. Do la surprise De Washington, le 25. — L'annonce "faite par l'ambassadeur d'Espagne que le Mexique aurait confié à l'Espagne ses affaires, aux Etats-Unis a causé de la surprise, car on s'attendait généralternent à ce que la Finance fût priée d'à- ' gir pour le comte du Mexique. Pour éviter une guerre De Santiago du Glûli, 25. — Les journaux, paricul.iôreinent le « Darip lllustrado » et le « Mereur.io » conseillent à la chanceflilerie chilienne .de s'entendre avec les chancelleries de lia République Argentine et du Brésil,pour proposer un© médiation amicale au Mexique et aux Etats-Unis, afin de- résoudre le conflit actuel et d'éviter une- guerre. Pans les Balkans Promenade hygiénique ? De Oottiigrné, le 25. — Une dépêche dit que .'des soldats autiii'Chiens, au nombre d'une centaine, onit .traversé la frontière et. malgré les protestations des gantes-frontières, se sont avancés à 5 kilomètres à l'intérieur. L'incident cause une vive émotion à Cetti-gué.Mais inquiétante De Oettigné, le 25. — Le gouvernement mon ténégnin vient de se plaindre auprès de la lé gation d'Autriche d'une nouvelle incursion sur le territoire monténégrin par les troupes autrichiennes, qui auraient, pour la seconde fois. Jranchi la frontière, au cours des manœuvres à Obsobitza. Le... valî... aux champs! monologue D'Athènes, le 25. — On annonce que le consul de Grèce à Smyrne s'est rendu chez le vaM, .afin de connaître sa réponse définitive au su-Jet des ordres d'expulsion pris vis-à-vis do sujets grecs. On déclara au consul que le vali était à 3» caimpagne. Les agents de police auraient néanmoins avisé hier, à midi, les sujets hellènes qu'ils aient à quitter le pays. Opinions diverses autour de la Grèce D'Athènes, le 25. — La réponse des puissan. ces, estimée favorable à la Grèce par les journaux approchant le gouvernement, est jugée Inversement par les autres journaux, dont certains déclarent que la Grèce ne remplira pas les obligations qui lui incombent, tant que la Turquie ne reconnaîtra pas le « statu quo »i Ides îles, étaibli par les puissances. La,« Nea Heïlas » ignore si l'évacuation améliorera. la situation en Epire ou si elle aggravera te mouvement insurrectionnel. .Mais elle .ne croit pas pourtant que les deux puissances .navales de la Triple-Entente permettront que le retrait des troupes .hellènes soit suivi de 1 occupation de l'Epine par les bersa.glieri et 'les soldats autrichiens. Le gouvernement a donné hier des ordres formels pour l'évacuation de l'Bpire qni commencera probablement aujourd'hui. Le fait que le vali de Smyrne n'a pas reçu le consul ,de Grèce venant réclamer contre les expulsions die ses nationaux cause, ce matin, une nouvelle émotion. Les Grées de Smyrne se sont, dit-on, .en,'fermés dans .leurs maisons. ■Ils .refuseraient, d'obéir. Ghalib Jjey, dans une interview, dit. que. deux cent mille Turcs de Maioédoine ont, eux aussi, d quitter leurs foyers, Gha'llh bey reconnaît Ile bon vouloir du gouvern.eone.nit. Mats c'est, iffit-il, la. partiall'ité dies autorités subalternes de Macédoine qui provoque les divers incidents, .et les réclamations portées devant la légation de Turquie sont, jusqu'à présent, restées vaines. Ghiallib bey ajoute que les clauses du traité g'réoo-ture n'ont pas été appliquées jusqu'à présent par la Grèce. Telles sont, dit-il, les questions des communautés turques, des muftis, des vakoufs des propriétés privées. Il eSjpère que M. Venizelos, au cours du Moyaige' qu'il fera prochainement en Macédoine, mettra ordre à cotte situation. BULLETIN TELEGRAPHIQUE ALLEMAGNE Afin de raffermir le loyalisme allemand De Berlin, le 25. — La « Gazette de l'Allemagne du Nord » apprend que, sur l'ordre du chancelier, un important échange de fonctionnaires entre Je gouvernement d'Alsaoe-Lor-raine e tl'Empirc est en préparation afin de! raffermir le sentiment d'unité et de loyalisme allemand. Les fonctionnaires alsaciens ayant reçu une culture universelle seront envoyés, temporairement, en service dans d'autres pays-de l'Empire, notamment en Prusse et, inversement, des fonctionnaires du reste de l'Empire et de Prusse seront envoyés en Alsace-Lorraine. « Il s'agit, explique la « Gazette », de fonctiem-naires des tribunaux, de préfectures et de l'enseignement. Ceux-ci, grâce à des mesuras financières ordonnées en haut lieu, pourront recevoir des traitements spéciaux. » La « Gazette de l'Allemagne du Nord » ajoute qu'on espère obtenir par cette mesure que les ionc-tionnaires alsaciens visés, étudient les condi- • tions de culture intellectuelle et. les problêmes économiques de l'empire allemand et de la Prusse, tandis que les fonctionnaires envoyés en Alsace-Lorraine y acquerront la compré-sion des questions nationales et. économiques du pays d'Empire. « On ne pourra, concului-olle, que se réjouir de voir cet échange de fonctionnaires prendre un développement considérable ». AUTRICHE-HONGRIE La sauté de François-iioseph Les nouvelles sont contradictoires. L'Empereur s'est levé samedi plus tard que de coutume. Il était très fatigué par suite des accès de toux qu'il avai teus pendant la nuit. Néanmoins, il a insisté pour qu'aucun changement ne soit apporté au programme de la journée. 11 a déjeuné d'une tasse de thé, mais a refusé le biscuit que, jusqu'à présent, il avait .toujours pris. Le changement subit de la température a eu sur lui une influence défavorable. A la Bourse de Vienne, le bruit court que l'Empereur se trouve mieux. Les cours, à la Bourse, se sont relevés un peu. A Budapest, par contre, ori semble avoir reçu de mauvaises nouvelles de Vienne et on se montre inquiet. On publie le communiqué officiel suivant : La nuit a été meilleure durant la première moitié, le sommeil a été bon et peu interrompu. La deuxième moitié a été troublée par de fréquents accès de toux. L'appétit, les forces et l'état général sont comme' hier. Ah ! bah ! De Vienne, le 25. — La « Neue Wiener Ab en élit la tt » publie les réflexions suicantes : « Lu visite du roi George à Paris a affermi de nouveau la conviction d'après laquelle les tendances de l'entente franco-anglaise sont pacifiques. Etant données les déclarations faites à plusieurs reprises par sir Edward Grey, l'entente n'est pas exclusive et- n'empêche pas d'autres accords. On peut, par conséquent, éprouver ici, concernant lo caractère de la visite du Roi à Paris, la même satisfaction que celle qui a été ressentie à Paris et à Londres. FRANCE La santé de M. Hanotaux De Paris, le 25. — Les « Débats » annoncent que M. Gabriel Hanotaux, qui réside actuellement à Paris, est souffrant. Le malade refuse de s'alimenter. Il en résulte une extrême faiblesse. Cet après-midi, l'état de l'écrivain était alarmant. Pour la paix De Paris, le 2-5. — M. Léon Bourgeois, sénateur, ancien ministre, a présidé, hier, au mi-

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This item is a publication of the title La chronique: gazette quotidienne belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1868 to 1918.

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