La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 27 May. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7d2q52gt69/
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Mercredi SîT mai J014Î. — Edition B EINQ CENTIMES tB NUMERO EI3UR (T.QUTI ES BEUGIQUI 4î'e année. - Hî° H 'î LA CHRONIQUE F f" bureaux 5 et T, Otlorie du Roi-(Passage S&int-Hubert) ■RUXKU.lt GAZETTE QUOTIDIENNE ITT». TÉLÉPHONES Administration: N* 7881& T) A A n ; ^,r> TO é 1 >! Att • A b U J>J W1SMENT8 : Bruxklles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAY RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES ; 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps). 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 S -i ro.Mîmfû fininxinoa lnc nnfilnc />( lac nnnKAUniai cnv.» xA/xtoc ont hitPAmtY /lll intimai K f t. 7 fîîllP.rîft rfll Rfl}. SOCIALISME COMMUNAL par M. Louis Strauss ÉCHEVIN DE LA VILLE D'ANVERÎ .La question «des régies est ù l'ordre du j dans plusieurs villes belges. On en parle nouveau, à Anvers, pour un outillage spéi au port. I,'administration communale a dépoi Béa millions de francs pour l'achat i'îlé leurs destinés au déchargement des céréal Si les renseignements qu'on me donne si exacts, le système ne tardera pas à être onodô. Aujourd'hui, une compagnie 'demande (pouvoir installer, sur le quai, des eng ipour la manutention des charbons, < urinerais, etc.; tflle n'exige pas de monop rît consent, à payer des redevances, Natui Bernent, les socialisants veulent que la co ijnunc assure la direction de ce nouveau s vice. Ils ignorent, sans doute, le verdict l'expérience faite à l'étranger. Indifférents aux expériences, beaucoup politiciens veulent continuer la mutiicip; | cation des services, alors que les faits i prouvé qu'elle n'a pas pour but de favori: IVmscmMe des habitants de la ville, m uniquement les ouvriers et les employés t services aux appétits desquels on livre finances communales. Dans notre pays, qu'on dit égaftàtaire, 'fonctionnaires sont des privilégiés. Mus constitueront un aippoint sérieux dans collèges électoraux, plus on les gâtera j des augmentations de salaires, par la dit nution des heures de travail, par la mulfig cation des congés. Des influences, plus ou moins ténébreus 'imposent à l'autorité publique des moye .peu avouables afin de satisfaire la garde p iorienne moderne. On diminue son aetivi on s'efforce à lui faire la vie aussi facile n possible. C'est un des motifs .pour lesquels les soc listes demandent les régies communales, attendant mieux, ilfe les considèrent comi une aide puissante pour la propagande de doctrine collectiviste. Ils pourront y héb. : ger, en paix, les (employés et les ouvrit communaux. iLes socialistes veulent supprimer les t toprises privées, les sociétés (parce au'e'l! sont capitalistes. La. régie est le conimeni ment de l'expropriation générale. C'est la de la concurrence, c'est la mort .de toute i; liative. La liberté du travail, la nber'ié commerce, la liberté de l'industrie, la libei politique sont de plus en plus menacées p l'extension des services communaux. .Lo jo où les villes deviendront des organismes : itiistriels (puissants, le socialisme sera, po ainsi dire, maître de la société; il aura bri les ressorts des énergies, tué la. dignité 11 raie, anéanti le progrès social. *♦* La régie, avec monopole, c'est le privilè 'absolu, exclusif. Avec elle f administrât ii publique est maîtresse, -sans contrôle. L'e ploitation, très onéreuse, aboutit aux 1 vôurs, à 'la corruption, à la dilapidation, à spoliation. Le personnel veut diriger, de s bondonné il cherche» à devenir le maître. L syndicats en font un instrument de concu ronce politique. Le ipub'lic peut se plaindi ses dcréances restent vaines. iLes concessions, au contraire, laissent l'a "lion aux entreprises privées et ,1e contrôle n'administralion publique. Les entreprises 1 sont pas maîtresses; o'Hes sonit soumises, p •le cahier des charges, iti des conditions on rouses. C'est un contrat qui inflige des anie des, pour les négligences et. -pour les faute Ces concessions doivent être assujetties nies redevances et -ne peuvent avoir de pi vilège exclusif. C'est -ail or s la meilleure forw 'le l'association entre la ville et îl'indus'tr privée. La redevance profite aux contribu Mes puisqu'elle (dispense l'administra tic communaile de leur demander, (par l'impC Une somme égafle. L'industrie libre travaille avec ses ca.f toux; si la direction est mauvaise, les a donnaires, qui l'ont choisie, en subissent h conséquences. La commune travaille avec l'argent desco: tribuables; si elle manque d'esprit industri et commercial!, ce qui est généra(le<ment ■ cas> si'les influences polMiques dominent, °-'e fait de mauvaises affaires, les contribu; Mes en pâtissent: 'L'expérience q .montré les inconvénients c •;| régie : incompétence des consei'ïïers con "nunaux pour l'in^taillation d'une gestio informe aux principes commerciaux, aie 'industriel], aléa financier, manque de .! berté de mouvement, lenteurs administri ^ves, accroissement des dépenses et des de ïes locales, gaspillage, développement d ^netionnarisme, maintien de la routine, 1-station qui enlève 'aux vâîïes une partie f -a liberté d'action dans la conduite des en In prises. ■Même des socialistes ont reconnu que 1 gestion de grandes entreprises industrielle commerciales par la commune renconti sérieuses difficultés. *** Depuis une dizaine d'années une réactio Jnerg:que s'est-produite contre la régie dan ;'•> |Kiys où clile avait pris un vif essor. Ai l"'11'*!'hui, l'on met -en avant la. régie inli ssee réunissant la commune et l'entrepris IJ'wée. Cette association donne naissance .^concessions; l'action est confiée & u f "ncessionnaire exploitant pour compte de 1 commune. Le principe socialiste est respecté outillage est la propriété de la collectivité. Toutefois, chez nous, les interventionniste oncore arriérés et restent les partisan es régies directes. Ils veulent que le prir •Pe Remporte sur n'importe quelle considt ration : Périssent les finances commun; plutôt que le fonctionnarisme. T Xos interventionnistes veulent établi 1 ! monopole communal sous le .prétexte, qu LU ville en tirera des avantages -en prer •pour eLle les bénéfices qui, sous le régirn* la concurrence, vont aux entrepreneurs, l'expérience a prouvé que les industries c * munailes ne donnent de .bénéfices que qu elles sont érigées en monopole absolu. )llr S'il est vrai que la régie ne doit pas pc «des tantièmes crt des dividendes, elle :ial assurer le 'service de .l'exploitation et c des obligations, eîlle doit payer les in té isê de l'cttupru-nt. Le capital moins exigeant y a- moins productif, car la direction est nn es. souple, géné raton crut moins capable. Le ; >ni sonnel plus nombreux a des exigences [lo- réduisent sensiblement le rendement; on ( des sinécures pour des amis politiques, à l'on élève indûment les traitements. P ns apothéoser leur gestion, les administrai les <les industries communales font face au ] oie sent et laissent à l'avenir le soin de srt&| •cl- les .déficits. Des dépenses qui se renouvel m- tous les ans sont inscrites comme doper er- extraordinaires, de * * * Généralement, île coefficient d'exploïtal des régies est de 15 à 20 p. c. ;plus él que celui de l'industrie privée; en ajoutai cette différence l'intérét et l'amortisseni du capital engagé, l'on dépasse la inaye: , des dividendes idistriibués aux actionna: des compaignies concessionnai'rés. iL'expérience prouve .que da régie fisca le ieg (rompeuse; eiMe fraippe les consommateur: 'les icontriibuables. S'il y a un bénéfiee visi ,es il est insensiblement absorbé par le pro (ionnisme ouv.rier,ipar de nouve'lles conditi de travail. (j; Dans son ouvage The cost ol Munie> T trading, Dixon-Henry Davies appelle aict: naires à restonsaibiflité inimitée, 'les con ^ buables des vifflles où raduninistration pu que exploite les services matériels. jV. En écoutant les partisans iet les adver Ug res du socialisme communal, les argume .pleuv.ent en faveur et comtre la régie. Toi I fois,' les expériences' conduites en Angle te pn et en Allemagne, par des hommes prude n et capables n'ont pas empêché une réacl ja énergique de se produire. On s'est ému ;r_ charges écrasantes qu'entraînait l'extens rs continue des attributions municipa'les;!es c Iribuables avaient été mis en coupe reg n_ Quand le mail fut bien constaté, la mun cs ipalisaition .intégrale cessa d'être en fàve ,c_ les villes alilennandes, notamment, y sub •1;1 luèreni. formules nouvelles, des. con naisons nécessitant le concours des parti j,j liers, rassociation de la commune et de Y j^, tiative privée. Les faits avaient montré < ar l'intérêt personnel réalise des éconon et des .progrès crue l'administration pub'lii n. ne saurait donner. lir Louis STRAUSÎ sé —u. .j—'rrr" "—ii—m.» O- Une majorité (3e 189,397 voix m H C0NDA5V!NÉ_LES ClÉRICA ;i Mais ils ne perden u. (jue deux sièges! 'S : ^ENUS FAITS, PROPOS MENI t" ESPOIR ET DESESPOIR ,l u Belle PhUis, on désespère alors qu'on 10 père itou jours », parole immortelle qu'il /i 11 compléter « et on espère quand on dés père... ,». El que ce soit ù propos de ta Ui PliiUs ou des élections, on a raison. s; Certes, c'est plus instinctif que volonlai .u cela s'établit plutôt par d'obscures réactu natumlles, que par suite d'une é ducal n !L mais c'est un phénomène constant, huma 'c II arrive parfois que l'<espémncc i'empo l~ par iwp sur la sage et raisonnee, i'hygié t qice c-t simultanée désespérance. Vous si '' vient-'d aussi du 2 juin 1912 ? C'était entent avant huit heures du soir la Bastille set !" prise, ù neuf heures o-n danserait; sur : ruines. 's Quel désappointement! A distance on souvient, de ■détails drùlqs; alors ce fiU > v vm-nt. Si (peu passionné qu'on soil pour ^ jeu politique, certaines déceptions commt 0 dent le respect. J'ai, marché sur \Ut pointe c 61 pieds comme s'il y avait eu un malade),da l" une ipièce ou des gens écoulaient successif ment à un téléphone, ils en revenaient h L' mes : Crécij, Azincourl, Rosbacli, Waterlt 1_ Sedan se succédaient. 11 Alors, le fatal comique : toutes les dix i a nutes on recevait des nouvelles toujours " mêmes) de JloUogne-aux-Picrres. Pourqi l" nollogne-aux-Pierr.es? Sombre mystère, i ouvrait une dépêche : résultats de Ifollogi 11 aux-Pier.res. Un tran^xiireint ne se la s s. pas de dire comment, avait voté celte bntéii e santé bourgade.Ayant, répondu — on fait qu quefois du zèle — à une sonnerie du té phone et mis le cornet à mon oreille, ft a tendis : Voici les résultais de IIollognc~ai s Pierres... Et cela me suffit; je raccrochai 9 cornet et pris mon chapeau... Ces sonneries tragico-funambulesqucs c pesé sur des gens ; je crois qu'Us ont éproui le i juin 1012, une des plus cuisantes décc lions de leur vie. Ils en parurent é chaud à jamais. C'était bien inutile, belle PliiUs, ! les convier à l'espérance dimanche demi au malin... Bien sûr, celle journée ne leur a pas don / "c qu'elle ne pouvait pas leur donner; r | leur a apporté toui de même d'assez joli surprises sur lesquelles (par principe) Us ! voulaient pas d'abord compter. Mais quo ils boudent encore un peu. Qu'est-ce q l'agréable surprise d'aujourd'hui compar 3 à la déception d'il y a deux ans. s Allons, messieurs, il va falloir se remelt ià apprendre l'espérance. BPS ;vles RÉSULTATS; DU SCiiUTIi\! ; de l om- Liïéraux 326,922 J a,Kl Socialistes + 408,287 n yer ^ ANTICLÉRICAUX REMIS 135,209 voix ^ CLÉRICAUX _ 512,592 - * est p >èr- Majorité anticléricale 162,617 voix Daeisistes + 26,180 - t t; Majorité antigouvernementale 189,391 voix : enï Au jour le jour l la poITtiooe : ion fvç». 'La délaiite des oléricau.x est d'autant ové M ' plus grave qu'ils ont eu recours ù 't à 'tous les moyens inavouaibles, — qui ,a ent * leur sont hélas ! coutuinii.ors — pour me (fausser le résuJltat de la eonsuiltation du pays. « res Us ont abusé de l'influence gouvernemen- vj '''■''le plus que jamais ; les journaux à leur ir est solde débondaient de lettres, écrites par tous s ol iceux de nos ministres qui ont des faveurs ai rie, octroyer, et adressées aux députés en ins- tec- tances de réélection. De la sorte il était 6ns prouvé que ceux-ci pouvaient compter abso- lu.nnenit — ù "d'exclusion des représentants c pal de l'opiposition — sur le concours du pouvoir f1 on- .pour réaliser les desiderata les plus divers ^ tri- .des populations. ^ bli- Us ont seimé l'or ù pleines mains partout. 1 C'était imimonqualdement l'effet du vole de ^ai- !a fameuse loi scolaire qui a pour consé- nts -quence de majorer de S millions de francs les sc lté- suibsides .aux congrégations religieuses, en q, rrc les portant de 16 à 24 millions par an. nis En volant coite loi .maudite, les députés pi ion eilériea'ux savaient ce qu'ils faisaient : ils li- i'« des vraient le trésor public aux petits-frères et es ion .aux nonnes qui enseignent sans diplôme, ca or.- imaiis qui ont cou'lume d'alimenter la caisse iqi éc. aiectorale du ipariti. 3o ici- .Us ont, enfin, eu recoui-s à celte interne e' ur; .man.œu.vi'e, oui tend ù faire voter les élec- s'-- leurs anl.iiciléuOcaux, ,peu avisés, pour les can- F' L|)i- didats du .cleiigé, en leur faisant croire -que iji G,u" les listes lïbèha.le ou socialiste portent le nii- 111 i"'- iméro dé lu liste cléricale. Cela s'est constaté, la jue cett e fois encore il Mons et à G and. !cs Tout cela n'a pas empêché le coups éleclo- • 1 lue rai de. condamner, à la majorité formidable 1o de 189,397 voix, la politique de M. de Broque- U( «• 'Ville et du parti qui le .soutient . p, .El comiiie le mouveiment à gauche est ab- ,r( soilument général dans le pays, il est hors de doute que le désajveu nalionail atteint les fa 58 députés cléricaux dont le mandat n'ex- pt (lire que dans deux ans. Si les électeurs des de provinces qui n'ont.pas voté cette .fois avaient la ,,y été consultés, on petit avoir l'assurance Lin qu'eux aussi se seraient prononcés dans le même sens et ,que c'est à 300 ou 500,000 voix t que la condamnation du gouvernement' au- . lait été prononcée. co Les resullluls de l'olcciion ne sont mafllieu- _ reusement pas en rapport avec les suffrages , émis. dL }§ 189,397 voix! —dont 26,780 daensistes —tel ^ est le chiffre de la majorité antigouverne- u,( menlsaîe dans les quinze arrondisseenents , consultés. Et ce formida.ble .mouvoment abou- (Jl es" lit à quoi ? A enlever deux sièges aux cléri- c0 eaux ! Sit es~ Plus que jamais les .mandataires de la gau- rc -.he seront fondés ù soutenir que la majorité tic gouvernementale n'avait pas qualité pour ço faire des lois de parti comme la loi scolaire, le ci que le pays a •signifié au gouvernement sa su volonté d'en empêcher l'application. m. t PETITE CHRONIQUE % h't Regards en arrlèro uil 27 mai 1910. — 'Mort du docteur allemand \ :es Kocli, qui découvrit la tuberculinc. el> vo Soldats de parade. se On parle encore, dans les journaux, de la ,pj, l(l" revue du 20 mai. i(j0 1° Il y a toute une petite polémique engagée on 'n- autour du défilé de la cavalerie divisionnaire. n.n es on sait que les lanciers ont défilé en accélé- ^ ns ?ant l'allure, ce qui a produit un flottement ^a. 'c- dans les rangs. Enfin, les troupes n'étaient le- l»as alignées au moment du « tête-ù-gauclie » I >o, On exagère beaucoup l'importance de cet incident. Les alignements incomparables n'ont 7;_ qu'une importance relative. C'est comme les toi rs. feux de salve. 'j Autrefois, .les instructeurs se tuaient à. ap- ^ prendre, aux troupes placées'sous leurs ordres, , à exécuter parfaitement ces mouvements de ^ parade. Ii fallait marcher par compagnies ou par pelotons rectilignes, comme s'ils étaient 'y tracés au cordeau. Le but était de présenter au f public, aux profanes et aux chefs, des iroupes ,J:~ irréprochables. Au .fond, ce n'était, que du n~ '< tape-à-l'œil ». Et ces tours de force ne répon-'x- <1 aient à aucun but pratique. Il s'agit plutôt le d'apprendre aux hommes de bien manœuvrer eh campagne. L'école de tirailleur, et l'école d? ni cavalier, les exercices de combat, les écoles do >f:, feu, voilà ce qui est important et qui demande p. de grands soins! On n'a pas trop de temps à PJ pS perdre, si l'on veut bien dresser les hommes J 1 fa, dans ce sens. Or. l'instruction dite de «parade» rr prend de longs mois. Il est préférable d'avoir des soldats qui mar-. ('lient et qui tirent bien, des cavaliers alertes }j^ ':t, bien en selle que de posséder des automates i "" imités des grenadiers de Potsdam. rs Tout cela est vieux, démodé et inutile. Vp( '1°, <r===9 ' • L'exode des pauvres. ne Quand nos gramd'mères étaient encore d-es ée fllllettes, elles faisaient la charité aux petits Savoyards. rc Ils venaient de très loin, avec leur viole et leur marmotte, en temdant la main. Et dans les grandes villes, aux abords des jardins pu- lies où brûlaient 'des rampes 'de gaz, des palis 4e îète, on les voyait grelotter dans l'om-re, surveillés pa.r de vilains hommes qui îles lisaient .mendier à leur profit. Nous, nous n'avons pas connu fles .petits Sa-^yards. .Le temps les avait remplacés par des jsses italiens, au profil joli, montreurs de nges et joueurs de musette.Ceux-là venaient ? plus loin encore, et ils mendiaient aussi j (profit U'abominables irjpouilles, que la loi ? sa/vait comment atteindre. ! Et ce n'est pas fini. Au fur et à mesure que s distances diminuent, la légende, des pays )ulents pénètre dans les contrées misérables près les Savoyards, les Italiens, voici les âtits Chinois ! Toujours 'de .plus (loin. On les a vus dans nos forts d'abord, puis Bruxelles, les voilà, à .Paris. Ils ont ému le mlévand "pendant quinze jours. Acrobates, ngfleurs, marchands de jouets en papier. On examiné comment ils vivaient. Eux aussi travaillent » au profit des marchands de îair humaine. On va les rapatrier. Ils dis-iraitront pour un temps.Puis ils seront rem-acés. Par qui ? Si le progrès 'continue, nous finirons par 'oir des pauvres "venus de la planète .Mars j tombés de la lune ï (?^S) Le pape et la paix. Donc, le 'pape.en mal de consistoire, a cons-té que l'on éprouve un besoin général de lix. 111 a ,parlé avec sympathie des gens qui ^foncent à assurer «cette paix,mais a déclaré xe leurs efforts iseraient vains si l'on .ne parent ipas à tfaire prédominer les préceptes de charité chrétienne. On ne saurait mieux dire... Mais comment river à le -faire ? Le vrai et le faux chic militaires, lin dessinateur habile pourrait trouver au nquantenaire, où ont lieu actuellement les ireuves du Military intemationall, de quoi ire un ailibum dans le goût de celui de Sem. lila s'intitulerait : « le Vrai et le Faux Chic ilitaires » ! En effet, en comparant les uniformes de? -yafliers français à ceux de nos oMciers, on pstate que les premiers sont beaucoup plus br.es et «plus élégants que les seconds. Pour-loi? C'est .une question de détails. Les officiels français ont un képi souple., a-t, id'une forme rationnelle. lis .n'ont point tir d'être serrés dans un corset. Leur culotte t bien coupée et évite l'énorme et ridicule nibrure ries hanches qu'on ne voit plus [faux isoildats d'opérette! Les bottes sont plus urdes. Il y a absence de dorures, de soutanes et de igalons trop voyants. NTos. officiers boudent il a vareuse. • Or, les •ançais .la portent avec une grâce remarqua-e.Mais ils ont l'esprit de la faire .tailler dans le étoffe solide, -ce qui évite iles" plis, et de rehausser par un. col blanc. Ce qui gâte surtout le tenue des officiers ll.ges, c'est Ja raideur et l'ahus des orne-E-nts dorés. Les képis ont l'air d'être en car-n. Les épaulières de Ca tenue nouvelle alour-ssent le costume et -lui donnent un air disrate. C'est une surcharge du plus mauvais ût. Du goût sous-off, pourrait-on dire. Mais, comme nous le disions plus haut, il udr-ait un dessinateur spirituefl- et alerte .ur faire ressortir ces différences et pour nner à nos tailleurs militaires l'amour de ligne et de la simplicité. Après'Emile Richebourg. Emile Riohebouiig- charma des générations c-uisinières et autres ârnes simples par des cits où la 'vertu persécutée trouvait sa ré-nupense au ;bout d'un. •« feuiiHeton » long mine -la vie même, qui éprouve bons et mêlants. Il (es,t mort i-1 y a seize ans, sans avoir, reste, existé jamais ! Si bien, que- le droit - publier ses « œuvres » complètes vient d'è-; vendu 9,700 francs seulement. ^n s'en étonne. Pour nous, il nous semble e c'est là encore une somme excessive. Les nteur.s de cette espèce sont de ceux qu'on une ifois, une fois seulement. Et alors que uvra.ge vient de (paraître, comme les pains nt tout .le mérite est d'être chauds. On con-it que pareils «produits .ne peuvent braver .temps, et c'est la revanche des « œu.vres » r les produits, ide la .gloire sur la notoriété, ; vs^é) Les bienfaits de l'eau, sous nous -sommes enfin avisés des bien-ts de l'eau, tant aimée des anciens, appré-'e encore au moyen âge, oubliée presque .grand siècle, pour les perruques, la pou-?, tout l'artificiel, et l'artiifioe, dont l'éclat ; louit si longtemps le monde... Puis nous ici revenus ià l'amour de l'eau. C'est pour-oi de tendres Parisiennes n'ont pu admettre • is longtemps que le toutou chéri fût aban-nné au haisaixl des bains occasionnels; elles t obtenu maintenant die charmantes « bai-oires pour chien », où la .chère petite bête ut noyer ses puces, sans les passer aux en-its... /C'est profit pour tout le monde ! Nouvelles à la main - Le pape vient de nommer des cardinaux de ! ites nationalités. - Des quatre points cardinaux. i RÉPARTITION INJUSTE! cléricaux avec 512,592 voix obtiennent M sièges soit 1 siège avec 13.865 voix seulement 1 anticléricaux avec 135,209 voix obtiennent 46 sièps ioit 1 siège seulement avec 15,983 voix 1 ANTIG0DVERWE1ENTAUX (anticléricaux et daensistes réunis) avec 161,989 voix obtiennent 41 sièges soit 1 singe seulement avec 16,212 voix ; LE BILAN DES élection; «Nos lecteurs se sont, certes déjà rem compte, — par la comparaison des chiffr électoraux obtenus par les trois partis en 12 et en 1915, — du recul significatif des clé: eaux et de .l'avance .marquée des antielé: eaux et des daenisistes. Nous croyons devoir souligner la netteté ce mouvement à. gauche de l'ensemble du cor électoral dans les tableaux synoptiques si vants, dont les chiffres ont une indéniable e quence. LE RECUL CLÉRICAL L'es cléricaux perdent des voix dans tr'ei arrondissements sur quinze, et ils n'en gagne que dans deux arrondissements seulement : Mons et à Soigniés. On'rm pn ino'p • 1912 1914 Pert Alost 41,402 — 36,139 = 5,S Audenarde . . . 23,876 — 21,880 = 1,£ Charleroi . . . 50,695 — 50,299 =? Garid 87,786 — 82,640 = 5,1 Hasselt .... 29,796 — 27,429 = 2,c Huy 29,844 — 28,203 = 1,6 Liège 56,489 — 55,361 = 1,1 Saint-Nicolas . . 42,754 — 41,413 = l,c Termonde . . . 32,318 — 30,958 = 1,2 Thuin 23,098 — 22,259 = é Tongres .... 43,753 — 40,582 = 3,1 Tournai .... 46,930 — 45,197 = 1,*3 Verviers .... 30,645 — 28,585 = 2,0 Total des pertes . . * = 28,4 A déduire les gains ci-après réalisés en 1914 par les. cléricaux, savoir : 1914 1912 Mons . . 33,140 — 31,501 = 1.639 Soignir-s . 28,507 — 27,630 = + 877 - 2,5 Perte nette des cléricaux . . . 25,9 LES GAINS LIBERAUX Les anticléricaux ont, au contraire, gag] énormément de terrain. Libéraux et sociaîist ont vu le nombre des voix accordées à leu listes respectives marquer un progrès énorr par rapport aux suffrages anticléricaux rece sés il y a deux ans. Mais, comme les deux partis ont réalisé, i 1912, le cartel dans six arrondissements, o sette fois, fis présentaient des listés séparée il* est mal .lis é dè supputer dans quelle prope lion chacun d'eux a mérité davantage la 1 veur du corps électoral, le 24 mai dernier. ( qui n'est -pas douteux, c'est que libéraux socialistes sont tous, deux en progrès. Toui [ois, les chiffres semblent indiquer que l'avan des libéraux est beaucoup plus décisive. Les libéraux gagnent des voix dans quator arrondissements sur quinze. Et dans le sé arrondissement où ils subissent un recul, l'arrondissement d'Alost, — ce ne sont pas 1 cléricaux qui en profitent (on a vu que 1 amis du comte Woeste sont les plus éprouv [le tout le pays), mais les démocrates âae ?istes, qui ont progressé de 60 p. c. Les gains libéraux sont superbes. C'est l'arrondissement de Liège qui tient corde. La liste libérale-progressiste, sur 1 quelle figuraient côte à côte, avec M. Xavi N'eujean, le très distingué député libéral st tant, M. Van IIoegarden-Braconier, le grai industriel libéral, et M. Alfred Journez, l'av :at démocrate connu, a recueilli 7,746 voix > plus qu'en 1912. voici le recensement des gains libéraux : 1914 1912 Gains Yudenarde . 15,163 — 11,824 = 3,339 vo 3and . . . 43.192 — 39,256 = 3,936 - -lasselt . . 11,631 — S,176 = 3.455 - Liège ... 47,732 — 39,986 = 7,746 - VIons . . . 23,524 — 23,324 200 - Bt-Nîpolas . 14,294 — 11,226 • 3,068 - rermonde . 12,732 — 11,226 = 1,506 - rongres . . 15,066 — 10,070 .= 4,996 - Total des gains . . . 28,246 vo A déduire 'la perte ci-après ;ubie en 1914 par les libéraux : 1912 1914 U'ost . . . 12,811 — 11,359 = — 1,452 vo Gain net des libéraux . . 26,794 vo LES GAINS SOCIALISTES Les gains socialistes semblent, au premi ibord, moins grands qu'ils doivent être en ré ité, parce que dans six arrondissements o :ette fois, le parti ouvrier luttait seul, il ave ;n 1912 conclu le cartel avec les libéraux lue, par suite, toute comparaison de chiffr între ces deux scrutins est impossible poi îtablir les progrès respectifs de chacun d leux partis. Les socialistes, luttant seuls à Gand et dons, y ont majoré leurs effectifs comme su 3ar contre, ils marquent un très léger recul iiège, où nous avons cependant porté à lei :ompte les voix obtenues par un candidat di ident. \ oiei ces cninres : 1914 1912 Gains iand . . . 25,766 — 22,899 2,867 vo dons . . . 56,288 — 5i,3o5 = 1,953 - Total des gains . . . 4,820 vo: A déduire la perte ci-a-près ubie en 1914 par les socialistes : 1912 1914 ,iège . . 91,796 — 91,342 = — 454 vo: Gain net des socialistes . . 4,366 vo L'AVANCE ANTICLÉRICALE S'ACCENTUE Faisons, pour être complets, la comparaisi les suffrages anticléricaux recueillis en 19 >ar les libéraux et les socialistes luttant sép ■ément, — avec les voix obtenues en 1912 p; les mêmes partis ayant conclu le cartel et présenté des listes uniques. On verra que, dans chacun de ces six arron-dissements, l'avance est significative. 11 en résulte, à toute évidence, que l'abandon du cartel a été favorable à chacun des deux partis anticléricaux. Partout, et spécialement à Tour-[u nai-Ath et à Charleroi, les suffrages anticléri-es eaux progressent sensiblement. ^ Voici les chiffres qui parlent plus éloquem- uiem 411 aucun lumurcmcuu . •i- 1914 1912 Gains — Cartel anticlér. Je Charleroi : ps Libéraux . . 31,359 ii- .Socialistes,. . + 101,021 0- Cartel , . . . 132,380 — 126,921 = 5,459 Huy : Libéraux . . 14,087 Socialistes . . + 29,401 ze nt Cartel .... 43.48S — 39,724 .'= 3,764 a Soignies : Libéraux . . 15,479 Socialistes . . + 29,260 e Cartel .... 44,739 — 42,672 '=. 2,067 63 Thuin : 9() Libéraux . . 19,252 9G Socialistes . . + 21,062 46 67 Cartel .... 40,314 — 38,329 '= 1,985 41 Tournai : 28 Libéraux . . 35,978 Socialistes . . + 26,905 60 ?9 Cartel .... 62,883 — 56,999 W 5,884 ' ' Verviers : ^ Libéraux . . 16,074 _ Socialistes . . + 21,667 . 41 Cartel .... . 37,741 — 34,622 '= 3,119 Gain anticlérical dans les six arrondissements où le cartel a été abandonne 34,4/0 RÉCAPITULONS 16 _ Nous croyons avoir, par des chiffres irrefuta-bJes, mis en lumière le recul clérical et l'avance des partis anticléricaux, avance surtout saisissante en ce qui concerne le parti libéral. Déterminons maintenant, par une dernière ié opération, l'importance du revirement qui s'est l'S dessiné depuis 1912 dans la partie du corps rs électoral qui a pu se prononcer dimanche der-îc nier sur la politique du cabinet de Broqueville n- et de la majorité sectaire qui le soutient au pouvoir. 11 nous suffira de récapituler les chif- tistiques : s, Les libéraux gagnent 28,246 r- lis perdent — 1,452 a- ;e Gain net 26,794 et Les socialistes gagnent 4,820 e- Ils perdent — 454 ;e Gain net 4,366 2e Les libéraux et les socia- ul listes, dans les arrondisse- _ ments où ils ont abandonné 0S le cartel de 1912 gagnent + 22,278 es ' &s Soit un gain anticlérical total de 53,438 n- —: 1 " Les cléricaux perdent 28,441 Ils gagnent — 2,516 lo . _ . « ~ L.eur perie ueiie esi uonc ue a- er Revirement depuis 1912 : voix 79,363 ir" Les chiffres ci-dessus résultent, répétons-le, ICl de la comparaison des résultats accusés dans °~ les mômes arrondissements en 1912 et en 1914. le Ils démontrent l'importance du revirement qui s'est opéré dans le corps électoral depuis deux ans. La situation du gouvernement clérical devient infiniment précaire à la suite des scru-ix tins du 24 mai, car i! résulte des chiffres que - nous avons -publiés hier —et que l'on retrouve - d'ailleurs dans les tableaux synoptiques pu- - bliés plus haut — que le corps électoraîl des - quatre provinces consultées a condamné la po- - litiqtie de M. de Broqueville à la majorité de - 189,397 voix. Voici les chiffres récapitulatifs : - Ont voté : ix CONTRE LE GOUVERNEMENT 761,989 voix (libéraux, socialistes et daensistes)POUR (les cléricaux de tous poils) — 572,592 — ix Le gouvernement a donc con-_ tre lui une majorité de 189,397 voix ix ERRATA Une erreur de chiffres, peu grave d'ailleurs, -r ,-t excusable en raison de la précipitation avec a- laquelle durent être établis nos calculs, s'est ù. glissée dans la statistique que nous avons pu-it bliée hier en première édition. et L'écart entre la somme des voix anticléricales et le total des suffrages cléricaux recensés-le i*' 24 mai est de 162,617 voix (et non de 160,617, -S comme on l'a imprimé). D'autre part, constatons que, dans les rësul-à tats de Termonde, nous avons attribué par er-reur aux socialistes le chiffre des voix obte-nues par les daensistes et vice-versa. Ajoutons ir que notre tableau statistique donnait, par con-s- tre, à chacun de ces deux partis son chiffre exact, que nous croyons devoir répéter comme suit : Socialistes : 1,741 voix. Daensistes : 1,035 — x LA « CHRONIQUE » i8T EM VENTE » x A PARIS, dans tous les principaux kiosques des boulevards, chez notre dépositaire général, Mmo veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, et dans les bibliothèques de la gare du Nord. A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Raphaël, à la bibliothèque de la gare. ^ A Roubaix, à la bibliothèque de la gare. A Cannes, à la bibliothèque de la gare. x A Saint-Quentin, à la bibliothèque de la gare. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Avignon, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Raphaël, à la bibliothèque delà gare, i A Lille, à la bibliothèque de la gare, in A Maubeuge, à la bibliothèque de la gare. 14 A Nice, à la bibliothèque de la gare, a- A Revin, à la bibliothèque de la g are. iv A Monte-Carlo, à la bibliothèque de la gare,

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