La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 15 April. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4746q1tz62/
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Morcï-eili avril ISl-S. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR (TOUTE L"2) RELGIQU8 4?'« année n° 10a LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et Y, Galorie du Roi (Passage Saint-Hubert) ^ BRUXELLES 3-AZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES ^ Administration • N* 788IL Rédaction ; N* l^OHa ABONNEMENTS : Bruxelles ; 12 francs par an; — 0 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. # La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois, Tnup.pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duclié de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES ; 4e page : 30 cent, la pelite lipne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr» la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne, — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Rof. ï A SÉPARATISTES I SEPJRSTISTES El DEM par M. Maurice Wilmoltc professeur à l'Université de Liège Il y <a quelques jouais; la fine-fleur des II imingants nous a offert .un spèctaicde print nifor. C'était vif et odorant. Ces messieui te© sont iréunis et ont examiné .TliypoMièi | «de ilïi séparation administrative avec ui: j bienveillance très affirmée. Salon teuir haib j larde ails ont mis ileums pieds salLes dans toi j tes pkits. Si vous comparez le -ton de leut | diratnibes <aivec celui 'des discours les plus b j arques iprononjeés à rassemblée wallonne ( [ «dans les congrès «liégeois, vous démêdére sans peine .la distance qui s-^potre la manièr [ Sortie — celle de ces messieurs — 'de J!a. nu niône courtoise et ci'nconflocutoiire "dés1 tint'ifk [ aningants de -la rive înosune. Que diaut-'i'l .retenir d'une manifestation I dont je ne conteste pas la faible port ce et 1 i mleur éphémère ? Tout -simplement /ceci : ilomque M. Duipon I 3-ança, comme une boutade, un cri dés or m ai I ^historique au Sénat, et .lorsque, dans les mec [ tings et les petits journaux, on commença ; I fluurmurer les mots die sâpïwnalMoai «idiminis K Érative, il,y eut des gémis d'humeur tempéré^ H. — je une vante d'en «avoir été — qui se retbif I itèrent et qui dirent aux ,plus passionnés di I Jeurs amis : -Mais s&vez-vous bien ce qui K vous 'demandez ? 'Avez-vous réfléchi à la gra I v.ité du problème ? En avez-vous supputé ic I .risques solutionneRs, les conséquences di I Aoute sorte ? * * * On se contenta, ià l'ordinaire, de Tépou i £re, avec un haussement d'épaules sigridflc-a 1 iif : « Ne craignez mien ! 'Noms n'entenid-om fi rien précipiter, rien casser! Lia sépraatitior I. '•ad/ministiu tive, mais ne voyez-vous pas qu< ■ ic'esit une façon de mater tes flamingants I Que c'est un 'épouvanitlail, destiné ù, tanire fuii ■ ces vilains moineaux ? » Et certains temporisateurs furent truniqui'l ■ flisés ! Ils 'acquiescèrent tout, bas, se frettan I Ses mains et "trouvant le moyen habile. D'au ■ très —et j'étais du n'ombre — se montrèren ■ sceptiques. Oeux-ci savaient. Ils connais I eaient moins sommairement le [passé du lia I an ingant isme, ses attaches néeailanidaiisieîs cl B ses sympathies ialemandes. Lis se souve-I amient du liangage (audacieux de WiOtems, i: I ya quelque soixantle^dix ans, du 'langage i:m- ■ jpruident de M. Bol de Mont, il y a quelques ■ ^innées, de la superstition orahgiste qui sévit ■ encore à Gand et «aiMeurs ; iilis n'avaient I qu'une médiocre confiance d'ans le na- ■ tiomatisime, disons : dans le patriotisme, H de ces énergiumèii-es qui tournent de dos à ■ l'histoire bilingue de l'eur a'acc pour îiegar- ■ <der obstinément vers le Nord et vers 'le Nord- Et voici que tes 'événements tendent à ■ donner raison à notre diéfianfte expectative. I L'idée de la séparation administrative n'a ■ guère progressé dans, les milieux wallons; on ■ la discute de .plus en plus en sourdine dans I le Paiement Defs'br-èe ; le jjou'rnaJ officieux du ■ ipairti lonmu/'le des réserves déconcertianites sur ■ cet idéal qu'avant ilia mort d'Hector Ohai- ■ fraye on déoliarait enichanteuir. Et c'est en I Flandre, c'est à Bruxelles que retentit main- ■ tenant le cri de : « Vive ilia. séparation î ); I Mais iil est poussé jpa-r des gosiers néerfun-* * * Rien de .pjus logique, d'iawJleuts. L'union ■ de tous des Belges a été' faite -pair 3a Wialio- ■ nie; c'est .la Wallonie qui a donné au mou- ■ vem&nt «'libérateur -de '1830 ses chefs, son pro- ■ gramme et son .sang. Certes, 'effile trouva dans B des villes flamandes des échos sincères et des B concours empressés. Mais .là-tous, lia réaction B (Tut d'autant .plus prompte et pius nette que B d'élan avait été imoinis générail. La masse de B «lu «population resta (amorphe ; H-'édite se di-B wm. D'un côté .les 'orangistes, dont les rangs B «e grossiiient, dès 1831, de tous les mécou- ■ tenlis d'un régiime préjudiciable aux intérêts B 'Ôconouiiques de la F-landre ; de ■'l'autre les B 'catholiques instruttis et une poignée d'intel B Ilectueils, «mis de Ja France. Lisez le "beau liv?re que vient de consaci'er ■ iM. Fris à sa veille .nutaile, Gaand. Vous y no- ■ terez 'la mairche régressive des esiprits, de ■ plus en plus détou.rnés de /l'effoirit patrioti- ■ que de 1830. En -vain exjpioiitiait-on, contre le ■ souvenir du « tyran GudMaume », des griefs ■ ù peine éteints, cette peaisécut'i'on reiligieuse ■ iiï^pitoyaJble ce jaeobinisane purLt'ain- qui, ■ môme dains ses pilus nob'lies créations, î.'Uni-B vers i té, par exemple, ne désianna pas ei B s'afticha anticatholique de lia fa-çon Ha plus ■ malaidroiite, Ha presse anuseilée, la misère du I peuple. Dans les cercles dirigeants on prête-B n'ait se souveiur des Inîtiiaitiiveis inteiiil.igente:-. B du Roi déchu, des avantages qiue il'indus'td'j B et 'le commence «avaient déjô. ne'tirés d'une ■ 'Vie commune avec ila Néenlandc seipten'trio-B nale ; on avait sous l'es yeux une ville non-B "veille, sortie des ruines et «de l'entassemen! B Sordide des régimes (antérieurs à 1815 ; dans B cette viille, ôalairôe iau gaz eit égayée d'éùi-B fices somptueux, U'iactivitîë de miûiliehs de B i)ras, l'afflux de capitaux bameaires, tondis B <iue, sous Léopold Ier, on ferme les fabriques, B gouverneurs miilitaiires étrangers instar.-B rent la Terreur,on «casse «aux gages un bourg-B nieslro soupçonné d'orangisime, enfin, on ac- ■ cueille à 'bras ouverts moines et non nettes, B doiït 'l'expulsion n'avait :pas troip déplu n ■ • êi-ibe ilibérale. vo»s me direz : vieilleries que> cela ! VlêTl-I ^r.îes, je le veux bien. Et <T)Our'hm4... Pa: B P!tard qu'hier, M. P.aul Frédéricq, ile dis B j|n"ué «professeur d'hisioire nationaile i I Université de Gand, publiait, .dans Y An ■ "'mire académique, une «longue et curieuse I ^graphie de son .aneien niuître, M. J. Ste B f'neri qui enseigna à Liège, pendant un dean: B S1^c!e, les lettres classiques et françaises. I I -v ^appelait îe «passé politique de ce maître B 1llii né Gantois, fut formé à .&'école du philo I s°phe Huet et reçut, comme Emile de La veileye et bien d'autres, l'i'niîtiiation démocr; tique de ce Lamennais sans génie, mais no sans savoir. M. J. Steoiier fut un des premiers à entr-c | voir, pour isa petite «patrie, un -avenir sociM.i anei'Mieur, fondé sur la 'conscience de son fie, ■passé et sur l'émancipation intellectuetle de niasses popu/lai«res. Nul doute que s'il! ni s'était guéri die certaines illusions, il n'eût logiquement, été conduit au sociaMisnie x. comme son aimi «de 'Lavdlieye ; il n'iavait, ei j. effet, qu'une confiance justement J'iimito-. ■3 dans des sentiments d'abnégation de s; ie classe ; et, d'autre part, it reprochadt au> ,> flamingants d'attacher au réveil linguistique >_ une importance «exagérée, alors que » c'es' s le peuple qui fait ou .ressuscite une langue ». ,y et non la langue qui resfsu'sciite un peuple. *** '! Quoi qu'iill en soiH, M. S'techer garda j.as-" qu'à a lin de sa longue carrière, une loi très 0 laffii'inée dans le iprograimme :joséipJiisie du - roi GitilBaivine, et, en 1905, il déplorait encore, ■■ clans 'une 'lettre intime que reproduit son biographe, cette ravoiluil'ion de 1830 M « nous ' a coûté les yeux d© la tête, nos colonies, no- 1 trie inid^penidiàmce euattp'éenne réeilfe... » •M. Fii'éd'éirioq ire.p:rodud,f cette étrange décla-; ration ma» sionnciifcr, qye dis-je; iil la ponc-' t.ue d'unie 'approbation 'très Jonmeile : n On - « le voilt, écrit-®, 'soixante-dix ans, après 1 " 1830, et ootogénarirc iluknême, il était reisté - » anamgfelie a.u tond dû cœur. En cala en-» cojre, iil était deaneuré un vinai Gantois. » Màcis peu'tJon .s'étonner, après cet aivieu, ■ dépouillé d'iafltiiflçe, que je oïtarébe les origines du jnoavement séparatiste où olilcs Sont, en Filandre, ®t non en Wailtome? En ■ WaBoniie, nous tûmes tous unis pour secouer île joug hollandais ; il y avait entre nos .voisins du .Norîd et nouis d'eis inicompat'i-hiitiitléis csse'atïelïtes. En Flandre, la cominiu-niaiu® de uaice1 «Il de langue, de vieillies sjto-patlhies h-fetoiriques, .des gloires -artistiiques 1 sœurs, tout rendait désirable ett ménnie mé-1 eessaire un. rapiprochement avec îles Pa.ysr | 'Bais septentirioniaux. Et .ce rapprochement; ■ qui me pouvait pfas s'accomplir que par le cléeliireinen't du pacte oanstTtuilion'n'oil, est resté dans l'iinstînctif désfiir de la plupart des tlaiminganlls. Avais-je donc tort dé vouloir iaisser ù ceux-ci la •rtisipon's.atoil'ité d'une politique sciBsittnn'iste ? En adoptant une. teille peffitique, tes Wallons se condamnerai'ent à l'impuissance, ù la défaite, peut-élire à la mort, M. WILMOTTE. >-«»♦«*-<— IEHUS FAITS, PROPOS MENUS QUERELLES D'ALLEMAND Il doit vraiment être clifiicite d'écrire Vliis-■loirte, ce parce que des gens informés ou inté-) tassé s voient les faits à leur façon ou ù leur goût. Voies me parlez du roi Dagobert ou de Mcannc d'Arc... Vous me direz que Dagobert éticCit, en réalbté, une jeune fille, et Jeanne d'Arc, une femme à barbe... Que d'autres discutant 'là-dessus avec vous, moi fy renonce.J'y renonce, pan-ce que, entre autres raisons, je vois ce que les Allemands, c&ntains Allemands,racontent sur la légion étrangère, eit quehki'Wefois, je pense, de bonne foi. Il s'agit d'horrifiques aventures, celte fois, qui se passèrent récemment à T le me en. Or, j'en viens de Tbemcen ; j'ai vécu près d'un mois à Vhùi'el où prennent leur pension des officiers, de la légion (ce qu'il y avait de la légion clans la caserne mauresque et pala-tiale de 'Qmwen, caserne telle que je vous en souhaite, soldats de Bruxelles ou de Paris). J'ai vu 'tous les jours la légion à l'exercice eu en marche ; le soir, j'ai fumé des pipes avec des légionnaires français, allemands, belges, italiens, ele- Je ne pense pas qu'il y ail nulle part au monde soldats plus contents dé leur sort que les légionnaires. Pour en être convaincu, il suffit d'y aller voir. (Je vous recommande l'hôtel Charles, à Tlemcen ; on y mange bien, et ce n'est pas cher.) Les journaux allemands sont assez riches pour pouvoir chacun se payer les {rais d'un reportage à Tlemcen, à Bel-Abbès, à Saïda. Un Allemand bien élevé peut parler d'homme à homme avec un officier de la légion ; le plus mal embouché d'entre eux est (oui de même plus propre que le peiil foireux Von Forsiner. C'est donc d'une facilité cristalline de connaître la «vérité sur la légion.)). Or, la presse allemande continue sa campagne; voilà qui ferait finalement juger sévèrement l'Alterna■ gne par le reste du monde. BOB. Ai jour le jour U POLITIQUE (La Presse, d'Anvers, nous présente lrl\ 1,111 ',r^s in'skruetiï article politique, ' 4v\j (l'ans lequel il est uniquement ques-tion de /l'a renommée littéraire... 14 commence par nous confier- que la gloire est seu/Iieanent une question d'intrigue : « Ce peintre... est câlô'bre parce qu'il a trouvé des amis... qui iluli ont taiiM-'é une cé'léibrité basée sur Jejriêal mérite de ses œuvres, quand eM-es en ont; basée sur 1-a naïve crédulité populaire, en cas contraire- » Chose .-amusante, $e jourmafl clérical déclare ex'ceiptèr de ce jugement... singulier, les gloires anciennes... Comme .si les hommes Vivaient dû étire meiilileurs (autrefois que jadis. Pourquoi, .direzjvous, cet étrange — et ■ naïve, —conception de la gloire? Commen! 1 peuit-om élire assez proviinciu'l pour croire que • .les eAteries ,puissent .jamais faiine amniver • quelqu'un à cette côléb.ni'té vériitaMe qui I compte seuile et qui, presque toujours (quoi qu'en disent la Presse et ses pareilles), se ■ tironve ratifiée par la postérité ? Mais, c'est tout simple, et il suffit, pour - que t'iaèS'Uiild.ité s'explique, de lire l'arTic i .jusqu'iau l>out ! Iil s'iagit de com'Mtlt.re la franc-maçon n - rie, diont vous ne voyez pas tirés bien le rô 1 en 'littérature-. Mais attendez : pour cela, L' convient .de n'admirer, de ne louer,que de 5 gens de son bord : > '«En fiace de cette ha<biileté déployée pa , lia secte néfaste pour auréoler ses créature , aux yeux du publie, opposons-nous, nom i ihommes de pensée et d'.action oathloilique* 1 opposons-no us une aésistance -assez énerg: (fue ? Résistance dou'bile : d'une part, en renvea ^ s'ant ù, coups d'arguments sérieux et pérenij; tores, les fausses idoles. -En soutenant ensuiiite, en magni-fianit, ci faisant connaître, en « .rendant célèbres » le •artistes, écrivains, poètes, musiciens, qu. sais-je, qui se înianitestent dans -nos rangs.. Dieu merci, Ils siont nombreux, plus nom breux eentiainemient que de l'autre côté, niai: ce qui leuir manque c'est la consécration clt leur .mérite que nous avons le tort cirimine •de laisser dans il'ombre. » Ce programme, nous le connaissons : « Null n'-araiu de l'esprit, hors nous et nos amis, n •Mails, chez .les cléricaux, ,i'l y .a un c^moismc suiprôme à nous avouer qu'il faut faire croin qu'eux seiulls ont- de grands hommes, coirunc de .grands mijnfistresî de sincères d'émoera-tes. de purs sociojlpgues... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 1-5 avril 1312. — Naufrage dui « Titanic n dans les eaux de Terre-Neuve. 1,035 victimes. - <5==^ La tente et «es godillots. On .parle de donner à nos so/ldats une tente de campagne. L'utilité de cette nouveauté, une surcharge à ajouter à l'équipement du fantassin, ne nous paraît pas évidente ! Nos troupes sont destinées à évoluer (Jans des zones exitrêmamcnt habitées. Elles y trouveraient toujours suffisamment d'habitations pour cantonner. Si le bivouac s'imposait, il y aurait toujours moyen de construire des abris et de s'arranger... A la guerre comme à la guerre. Les armées du Premier Empire, malgré leurs expéditions lointaines, se passaient parîaiteJ ment de tentes. Les Allemands', en 1870, n'en firent aucun usage. Seuls, les Français campaient. Et c'était peut-être une mauvaise habitude prise en Afrique. Quoi qu'il en soit, ces tentes couleraient cher, i Si l'on veut dépenser de l'argent, qu'on donne h. nos soldats des bottines d'une qualité dix'fois meilleure à celles en usage. Les chaussures militaires, les informes godillots, sont de vrais instruments de torture. Ils rappellent les grossiers brodequins que les fournisseurs du temps jadis livraient à la gross.e, en spéculant sur la misère du soldat. A présent, l'industrie privée a l'ait de grands progrès. Pour le prix qu'on paie une paire de bottines d'ordonnance, on pourrait avoir d'excellentes chaussures,- en cuir souple, comme en portent nos chasseurs et nos sportsman. Notre armée ne doit pas apprendre à dormir à l'abri. Du moins, ce n'est pas l'essentiel. Elle doit apprendre avant tout à marcher vite. C'est avec les jambes des fantassins qu'on gagne les batailles. Le Goûter matrimonial (Nous exposons, dans notre saLle de dépêches, inafiflic'he éblouissante du XIIe goûter matrimonial d'Ecausslnes-Lailaing. ILa corruption des grands centres n'a pas encore atteint nos douces provinces. Lâchas, sous iles arbres verts et le clocher trapu d'Ecqussi-nes, il y a encore des jeunes filles, de douces jeunes Mes, qui. ne font :pas de politique, qui ne portent pas la culotte, qui ne dansent pas le tango, et qui ne rêvent pas d'extermio-2r le dernier des hommes à coups de browning. (C'est à peine si elles se permettent ce jeu innocent, et d'-âlÉeurs autorisé par la loi, qui s'appelle da chasse au célibataire. Par exemple, c'est une chasse bien organisée-! Elle a lieu, tous les ans, au lundi de la Pentecôte. La manière dont les jeunes Ailles d'Ecaussi-nes s'y prennent «prouve qu'elles se sont livrée* a de longues études touchant les mœurs et les goûts de cet intéressant et inoffensiif bipède. Le mâile célibataire <est, comme chacun sait, gourmand, douillet et sentiment-ail. Aussi les intrépides amazones (amazones est une façon de parler, car il ne îleur manque rien) ont-eilles bien soin de dresser, le jour de .l'expédition, une imposante rangée de tables servies, sur le marché de .leur hameau. L'odeur des gauffres sucrées et du café fait sortir les loups du bois. Farouches et timides au début, on les apprivoise vite. Et chaque beûle choisit sa bête. Ou, si vous ,préiferez,'sa victime. Il ne s'agira plus maintenant que de faire luire devant ses .yeux les douceurs du mariage. On fait des tableaux attendrissants. On parle de la tiiéjdeur des chaumières où sommeiUlent les cœurs, de la .splendeur des greniers où l'on est si bien, à vingt ans, du mystère des berceaux où s'éveille une vie nouvelle parmi; les jeunes sanglots e.t les refrains monotones de? très vieilles chansons. Pris dans cet invisible filet, le célibataire se sent -tôt captif. 1.1 pleure comme un daim au cœur transjpereé de flècheis.Pourtant, n ne voudrait pilus guérir sa blessure.Et puis il n'a plus de jambes pour s'enfuir. Comme la licorne des contes anciens, il tend le cou au licol de la vierge... 'Le soir, quand la fête allume ses flambeaux, sonne l'heure de l'hallali suprême. Le ciel se remplit d'étoiles et, dans son grand livre, l'Amour inscrit cent noms et cent serments nouveaux.Si vous voulez vous marier, il faut aller à Ecaussines-i^alaing le lundi de la Pentecôte. <Si vous voulez ne pas vous marier, méfiez-vous. Car plus d'un a été pris sans se croire si exposé. <S=^=S> L'aimable bandit. En une amusante étude sur les « Reines di Théâtre », des XVII0 et XVIII° siècles, M. Pau Dollfus rappelle une plaisante ■ équipée du lé ^endaire bandit Cartouche, sacré « roi de Pa ris » par l'admirative frayeur d'un peuple. C< monarque, d'un nouveau genre, n'était pa: 1 n ' ie sans priser la grâce et le talent. Le soir môme que Monseigneur le Régent avait fait mettre sa > tête à prix pour 2,000 livres et offert, — en e guise de compensation, — un cadeau de la jj même valeur exactement, à la jolie comé-s dienne Desmares, celle-ci, — comme elle s'allait mettre au lit, — aperçut, avec frayeur, un inconnu à son chevet... Elle voulut crier; mais l'homme, avec une courtoise ironie : « Là, là, n'ayez donc point peur; et ne fatiguez point " votre gosier, ma mie, à appeler vos gens, qui ' ne viendraient pas, étant bâillonnes et ligotés. Je suis Cartouche et ai entendu les crieurs annoncer le prix qui sera donné de ma tête... • quand je voudrai la laisser prendre. Des amis - que j'ai à la Cour m'ont, appris que Monseigneur le Régent taxait votre mérite précisément i à la môme somme. Comme je serais au regret 5 de voir gaspiller les finances, je désire m'assu-3 rer qu'il n'y a eu nul excès dans votre gratification. Jouez-moi donc, tout bonnement, le . rôle que vous avez dit, ce soir, devant mon . cousin. » Comme, toute tremblante, la Desmares com-| I mençait, — une vive lueur inonda soudaine-1 ment la chambre : « Ne vous troublez point ! C'est une torche que j'ai fait allumer pour vous éclairer. C'est votre voisine, Mmc de Sourdis, qui la paiera. Elle a parlé, la première, d'offrir de l'argent pour ma tête. Son hôtel flambe... » Quand la Desmares eut terminé son rôle, Cartouche s'écria : «Parfait! Cela vaut tout à fait les 2,000livres...«.puis,.prestement, s'éclipsa. Le lendemain Desnrares trouvait, sous son chevet, un rouleau de 100 louis, enveloppé d'un papier où elle lut : « Car le roi de Paris paie aussi bien que le duc d'Orléans »... Nos modernes chevaliers du browning sont, hélas! moins galants... Un peu de gaîté! C'est à la lumière du printemps, enfin venu, que l'on se rend un compte exact de la valeur esthétique de ces couleurs claires dont on a peint quelques-uns de nos tramways bruxellois. Elles mettent dans nos rues une note gaie et pimpante qui est merveilleusement « dans le ton » de Rruxelles. Dans une capitale proprette et souriante comme la nôtre, le noir et le funèbre détonnent. Lorsqu'on se sera décidé à revêtir d'une livrée moins revèclie nos réverbères, les grilles de nos jardins publics et les bancs de nos promenades, l'on -s'apercevra fortement de l'erreur où l'on a versé trop longtemps. Square de l'Aviation, l'administration communale d'Anderlecht a fait peindre en gris-clair le grillage bas qui entoure le jardinet créé à cet endroit. Cet essai est très heureux. Il serait à souhaiter qu'on s'en inspirât ailleurs !... <r=^> Un noir mystère. E,t voici une .histoire de nègre : Miss Anna B. Clar.ck est une jolie infirmière, une Américaine comme on en voit sur les cartes postales : mince, blonde, flexible, sourcils hautains, etc. Ayant été appelée à soigner un certain M. James-L. Hichtens, un veuf de belle prestance, qui soufflait du cœur, cela se termina encore comme sur les jolies images illustrées ou comme au cinéma. M. J.-L. Hichtens devint amoureux de la «( nurse » et lui offrit sa main. Bien I Mais voici la suite. Allons-^ pour ila deuxième partie : Le traitre entre en scène. Le traître, c'est une amie. EJL'le révèle .à la délicieuse Anna, — la petite Aiina d'Amérique, — un' noir mystère : « Son fiancé est un .nègre ! » Anna, qui n'avait pas pour J.-L. I-Iichtens les yeux de Desdemona, court, se précipite. Les roues de son char semblent immobiles. Son anrie lui avait- conseillé, avec une astuce à la Iago, d'examiner de près les ongles de son futur éipoux. Que voit-elle? Ses yeux ont de la peine à le croire; ! L'honorable M. James^L. Hichtens avait positivement des ongles de moricaud. En dehors de cette particularité, rien ne pouvait déceler sa race... Si ce n'était la rapidité a.vec laquelle il avait voulu se marier. Car les maures vont vite, comme chacun sait. iBref, .la tendre Anna court au tribunal .et réclame cent cinquante mille francs de domma-iges-i.ntérêts.Et elle risque de les obtenir, car, en Amérique, on ne ptaisante pas avec les histoires de fiançailles. "C'est égail;"voil& une curieuse aventure. Qu'a faiit ce nègre pour avoir le teint aussi clair? Il s'est, probablement, fait blanchir.à Londres! Perruques blondes et collets noirs. .. «Par un phénomène économique qui a l'air d'un- «paradoxe à première vue, les élections françaises constituent une bonne aubime pour... nos hôteliers. .Si .bizarre que cella puisse paraître,rien n'est plus exact. Et il en est ainèi depuis que -les .prétendants à la couronne de saint Louis ou à la .pourpre napoléonienne ont fixé leurs pénates à Bruxelles. Chaque fois que ila République procède au renouvellement de son personne,1 parlementaire, les esipoirs et les ambitions des représentants du passé se réveillent et s'agitent. Entre Paris et Bruxelles ce sont des alliées et venues inceissanites d'orléanistes obstinés etde bonapartistes impénitents. Ces plébiscitaires « quanid même! » et ces .royailistes « toujours! » 6ont .gens du meilleur monde et emportent en voyage leur goût du confort et (leurs habitudes de luxe. Dans iles hôtels où ils descendent, ils dépensent largement et mènent grand train. Pour île moindre service, ils mettent la main au gousset et rémunèrent avec générosité — et des airs mystérieux — les braves gens du per" sonnet.. 'Cela dure généralement de trois semaines à un mois. Et puis c'est le scrutin — et 'la désillusion. Les voyages cessent. Les messieurs très bien ont disparu. Et nos hôteliers songent avec mélancolie aux prochaines élections... /SfoaveHe» è la asaizi A -M-ome-Carlo. — Quelle, veine vous avez, mon char! Prêtez-moi donc cinquante louis. '(xontran s'exécute. Un- quart d'h-eure après, il r revient et demande à l'emprunteur : — Eh. l>içnt! ce 'billet de mille a-t-il fait des • petits? L'autre, exhibant piteusement deux -billets de , cent francs.: . — Des petits?... -Holas! oui, comrcie vous voyez... Mais le père n'est plus... Moire Armée SUR PIED DE GUERRE Les corps et services de l'armée vienner d'élire mis en possession d'un document in patiemment attendu : il s'agit de la brochui dénommée Organisation de l'année sur pie de guerre. La première partie, qui traite d l'année en campagne, a seule été distribué à toutes les unités ; 'ta deuxième compren d'organisation des troupes de forteresse et d sonvii.ce territorial. E!sle est confidenti'eJ'Je € n'a. été remise qu'iaux intéressés directs. Ayant exposé aux lecteurs de la Chro.ni.qu •la composition de notre armée sur pied d paix, nous croyons leur être agréable en ri suimant à leur intention son organisation cl teim.ps de guerre. Nous ne nous occuperont bien eni'emdu, que des troupes de campagnt les seulles dont la constitution puisse ô-tr rendue publique. Eil'le dérive, d'uàillleurs, d eeMé du pied de paix et n'en diffère que pa U'importance des effectifs. L'année de cam pagne comprend : le grand qu-artieir-généra' six divisions .d'année et une division de ca vailierie. LE GRAND QUARTIER GENERAL Il réunit : a) Le commandement de l'année, comipos du Roi et de sa maison militaire-, du che de son étaUniaijor général et de son état-!ma [j'or, de vélliacipéd'isites, d'une escorte de gen j damnes et des '.services nécessaires •; j b) Un peloton de télégraphistes, une com Ipagmie d'aviation avec -i8 officiers aviateurs une compagnie d'aérostiers, et un détache imenit de gendarmerie. Au totea le grand quartier-général rompt■ •a -nsi : 99 officiers, 710 soldats, 205 chevau: et 21 voitures, dont 7 automobiles (non com pris celllles des aviateurs et aérostiers, er nombre variaiblle). LES DIVISIONS D'ARMEE Chacune d'eililes comprend : a) Un quartiier-génôrail, à. la. tête duquel s trouve le lieutenant-général comm-anidun'l ; b) Trois brigades mixtes (quatre, dans 1er 3e et 4°.divisions), composées chacune dé : u: état-majjor, deux régiments d'infanterie . 3 bataillons ei. une .compagnie de mitrailleurs un groupe de 3 batteries montées de canon' de 7c. 5 (12 pièces), et un petiot on de gendar anerie; c) Un régiment de cavaller,ie divisionnaire à i- escadrons; d) Un régiment d'artiferie divisionnaire à un groupe de 3 batteries de canons de 7c. I et 2 groupes de 3 batteries d'obus-iei-s ou ca •lions de 10c. 5 (soit 36 pièces) ; e) Un bataillon du génie divisionnaire 2 compagnies ; 1) Une section de télégraphistes de campa gne ; g) Un corps de transports, comprend n quelque 600 voitures et fournissant : un trair de combat (colonnes de munitions, collonm d'ambulance, parc du génie, etc.), un trair de vivres, 1111 train de bagages et un servie* d:visionnaire de l'arrière. Il est prévu dan: les 600 voitures ci-dessus 237 automobile:-pour : une cofi.onne automobile de munition: d'infanterie (20 autos), trois colonnes de mu pliions d'arttMerie (15), une boucherie auto mobile (20), une colonne automobile de vivres (36), un parc d'automobiles de réserva (23), un peiloiton d'automobiles de ravitaille ment (12), 6 cannions automobiles pour le ser vice des postes et coflis (6), une colonne d'au ton n Obvies e.t do b.ranc-ards (75). La ré capitula t ion fournit par division d'ar mée, les effectifs organiques suivants : Aux lro, 2° eit 5e (3 brigades mixtes) : 67i officiers, 25,6-1-1 hommes, 5,106 chevaux e 925 voilures (dont 241 autos); A la 3° (4 brigades mixtes) : 839 officiers 32,809 hommes, 5,856 chevaux et 1,049 voitures ( i!d. ) ; A la 4° (iid.) : 807 officiers, 31,233 hommes 5,848 chevaux et 1,049 voitures (id.) ; ■A la 6e (3 brigades, mais renforcée d'ur groupe d'ia'utillilerie à cheval) : 686 officiers 26,026 hommes, 5,602 chevaux et 968 voitu res (id.). • Oes ■ chiffres l'ont apjparalitre immédiate-muent .lu lourdeur de uolS nouveiMe-s division: d'iainmée ; -leurs effeictiifis, sunioul. dans .les 3 et 4° divisions, justifieraient plutôt l'appel'ia ition de corps d''arc née. Chez nos grands voi sins, la division d'infanterie ne compte pa: plus de 15,000 à 16,000 hommes. LA DIVISION DE CAVALERIE E/llle counipirend : .a) Un qitar.tier-générai ; b) Trois briga des de 2 regianents à 4 e sc a dro ns ; c) Un bafailtlon de cyclistes ; d) Un groupe d'iarti'lilerie à cheval de 3 bat teries de canons de 7c. 5 (12 pièces) ; e) Une section cycliste de télégrapilrisies c une compagnie de pionnders-jpontonnieiris cy di s tes ; ,/) Un corps de tiran^ports (train de combat tmain de viivres, t-r-ain de bagages et servie de l'airirière) avec 128 voitures, dont 97 auto unobiileis. Ces dernières se répartissent en 1 colonne 'aulomobiile de munitinns d'artSlle •rie (15), 1 bou.clre.nie automobile (10), 1 ci lionne automobile de vivres (25), 1 Irai n c1 bagages et 1 service de l'arrière (47). La division de oavallerie compte ainsi ui effectif total de : 288 officiers, 5,570 homme.-4,720 chevaux et 176 voitures, y compris 10 automobiles. *** La racaipilullaiiion générale fournit poil (l'iaiimée de campagne, composée du gran quartier-géinénail, de six divisions d'armée ( une dirvii'sion de cavalerie, les ei'fecitifs totau Ruivainte : 4-,G30 offkâeufâ, 173,801 hommes, 37,549 clu «aux, 4,482 voilures et 1,554 aiiitomobiites. 'H va de soi rfu',i'l s'egil d'effectifs arg-an ques, à atteindre progressivement et qui n seront .pais réalisé avant plusieurs année d'ici. .M. de B:roquev;!le a déclaré-que noti aninée de campagne comptadt a-ctueflemci 124,000 hoimmes ; ij en manque donc e-ncoi 50,000 .pour parfaire tes effectifs l.'héoriqiK ci-idessuK. Ptasieurâ millioirs de chevaux . de nom:hre=.it:es voitores doivent,'d'.autre par (Mire toulrnies par la réquisition ai. mome. de la'moMl'iis'ation. Quant aux 1,554 automobiles niéoessaii-e efles n'existent qu'en hypolliés-e ; la plmipa ■d'ente; «fiée doivent également être fournil pa i' la réquisition. H y a là tout un tnawaii t voie de pjiéjpiaraition.' La brochure que .nous venons de rés mer fait mention « d'iautomo'biMst'es volo S laines «, qui amèneront les voitures leur a. IparfenaniSi nos renseignements sont exact un projet s'élabore, en effet, en vue de créer, éhez nous, à l'exemple de ce qui existe dans eertains .pays étrangers, un corips d'automobilistes volontaires, qui serait recruté air sein de l'Arrlomobile Olub de Belgique; ses membres, miiliitœrisés en temps de guerre, I seraient soumis, dès le temps de paix, à cer-1 itiaiines oMigations .eiweirs l'armée, moyen-, nant l'ocitroi de divers avantages. ,( STRATON. e : —< a LES OBSÈQUES DE MARC GRÉGOIRE p. •• ■ ■ ■ - Les f-unéra-Lliles de M.l'avocat Louis Van Cals-! ter, qui fut, pendant trente ans, sous le pseudonyme de Marc Grégoire, île correspondant anversois de la «Qhroiiique», ont eu lieu mardi j matin, à Anvers, au milieu d'un -énorme con- cours de monde. r Dès 10 heures, les abords de la maison mor- - tnaire, située rue O.tfco Vénius, étaient envahis , par une foule de badauds, curieux de voir défl- - 1er tes innombrables personnalités des différents mondes : magistrature et barreau, commerce, poil i tique, littérature et théâtre, venues pour saluer la dépouille de .celui qui trou m le -, moyen (d'être à ta fois un des .avocats les plus f en vue et un des journalistes les plus person-. .liens .de la métropolle. De magnifiques couron- - nés avaient âté envoyées par le Barreau, par les directeurs des divers théâtres .d'Anvers, par - des cerciles dramatiques'et littéraires, par plu-, sieurs journaux. M. Alexis Mois, .président du conseil d'administration de la «Chronique», retenu à l'é- - tranger, et Léon Dommartin (Jean d'Ardenne), : indispos'é, s'étalent fait, excuser. Il faut renoncer à citer des noms. Bornons-1 nous à signaler la présence de M. Gorty, président, et de nombreux membres de la célèbre Ch'ambre ide- commerce d'Anvers; M. Strauss, président du conseil supérieur du commerce -> et de l'industrie et échavin d'Anvers ; des conseillers 'Communaux ; réchevin Van Kuyck ; M. ; Augusteynst député libéral démocrate,; MM. i Vian Peborg, sénateur libéral, Leclef et Ryck-1 mà.ns, CouilllJiers, Van de Waille, sénateurs ca-, ttio^liques ; M. le notaire Schoo.lane;esters, de • 'Maesieyck ; des magistrats : M. Laureyssens, - président du tribunal de commerce, le représentant Henidriickx, le président du tribunal de première .instance Van Cutsem, De Winter,président du tribunal de première instance, M. ■Biart, vice-président, Oes juges Witteveen, | Bour.y, Paquet, Steyaert, le référendaire u\yon, le substitut du procureur du roi de Vooght; une t imposante dénégation du barreau, des journalistes et de nombreux artistes. Le ceiicuell, déposé d'ans le cabinet de travail du défunt, disparaissait sous de magnifiques couronnes. Cinq discours ont été prononcés : par M. l'a-1 vocat Boon, membre du conseil de l'Ordre, remplaçant M. le bâtonnier Jans, empêché, au ' nom du Barreau, — par notre directeur, M. > Colin, au nom de 'la « Chronique », — par M. Diiickx, au nom des collaborateurs du « Jour-' ' nal d'Anvers », dont Louis Van Calster fut le rédacteur en chef, — par M. le docteur Van Dieven, au nom des œuvres philantihropiques de tous genres et de toutes nationalités, qui trouvèrent toujours dans l'homme de cœur qu'était le défunt-, le concours ,1e plus dévoué, . — enfin par le docteur Planquaer.t, au nom des amis. Au moment de la levée du corps, les honneurs militaires furent rendus par un détachement ) de ligne. [. Le deuil était conduit par MM. Désiré De Moor, professeur à l'Université de Bruxelles, , Jules Henry et Georges Péeters, beaux-frères du défunt et ses neveux : MM. H. De Moor, le docteur Rouffart, P. Henry, R. Peeters, A. Van den Wouwer et. M. Fourvel. Après le service, funèbre, célébré dans la magnifique église Saint-Jacques, Te convoi.s'est 1 rendu à Willebroeck. où*eut lieu l'inhumation dans le caveau de la famille Van- Galster-Pee-.ters.A ce moment suprême, le poète flamand Ra-l phaël Verhulst a lun un émouvant poème de circonstance. » LES FUNERAILLES DE M. SAM WIENER C'est par une belle matinée printanière qu'a eu lieu l'enterrement de M. Sam Wiener, si " brusquement enlevé à l'affection de sa famille et aux vives sympathies de son parti. Dès 9 heures et demie, une foule compacte avait envahi le boulevard de l'Astronomie. Des agents de police, la refoulant sur le trottoir ou ' sur le terre-plein, assuraient à grand-peine la. ^ libre circulation des. tramways. . Toutes les sociétés dont le défunt était le . président d'honneur s'étaient massées devant la maison mortuaire, chacune précédée de sa c bannière endeuillée d'un crêpe. Parmi les drapeaux, on remarque celui des étudiants libè-i raux. Pareillement endeuillés, les réverbères , de la commune de Saint-Josse-ten-Noode, qu'ha-1 bitait le défunt. Aussitôt ouvertes les portés de la maison mortuaire, ce fut, pendant une heure, un dé-r filé ininterrompu des personnalités les plus no-ci toires du Parlement, du barreau, de l'adminis-f tration, de la finance. Tout ce que Bruxelles x compte de savant, de mondain, de connu, était représenté. Dans le vestibule, dans les trois '■ salles tendues de noir et pleines de fleurs magnifiques, où la famille du défunt, plongée '' dans une profonde affliction, recevait les con- 0 doléances de ses innombrables amis, ministres, s sénateurs, députés, bourgmestres, échevins, ' professeurs, artistes, se coudoyaient, en foule serrée. Nous ne pouvons que citer, parmi les 1 premiers arrivants : MM. Renkïn, Vande Vy-f, vere, Davignon, ministres; Levie, ancien mi-, nistre; toute la gauche libérale de la Chambre ,< et du Sénat; beaucoup de socialistes; et, parmi les membres de la droite. MM. Braun. De Bail-. let-Latour, do Ro, Devolder, sénateurs; Wau-[■; wermans, De Jonghe d'Ardoye, députés; Adol-.s phe Max et Henri Frick, bourgmestres de Bru-n xelles et de Saint-Josse-ten-Noode, etc. Le Roi s'était fait représenter par ile général i- Deruette et *e commandant Da vieux, i- * * * p- Trois discours seulement furent prononcés, s, j M. Hanrez, an nom de la gauche libérale du

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