La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial

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s.n. 1916, 26 August. La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bv79s1mc6f/
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Fondée es 1905. Edition de guerre No 38, Prix : 10 centimes. 26 AOUT 1916. La* LA CORBEILLE =*i JOURNAL FINANCIER ET COMMERCIAL ■ Affilié à l'Association de la Presse Financière Belge. fi : i Administration-Direction F. Sels. Bureaux: 103, Place de Meir, ANVERS. Téléphone 4293 I Chronique de la Ville NOTE DE LA REDACTION. Oi nous incrimine de publier certains faits e gestes de nos hommes publics. Que l'on sache une fois pour toute — NOTRE PLUME N'EST AU SER VICE DE PERSONNE! Si nous signalons des abus et des er reurs c'est en toute indépendance et san: animosité aucune. Cela ne va pas, nous le savons, san: blesser parfois l'amour-propre de celu qui est en cause, mais en acceptant ui mandat public il sait que ses faits e gestes sont passibles de la critique. Nous gardons donc, dans toute sa plp nitude, notre droit d'appréciation n'ei déplaise ceux que cela pourrait froisser. — L'intérêt général avant l'intérê particulier, ce sera toujours notre but. NOTRE PROCES DE 25.000 Fr. LES ABUS. — Sous ce titre, nou; avons, dans notre dernier numéro, fai savoir ail public que M. Franck, échevii des Beaux-Arts de la ville d'Anvers, uti lisait l'auto des officiers du corps de? pompiers, qu'il avait a son service per scnnel un ancien conducteur de taximè tre et que cet auto coûtait de 30 à 35 fr par jour à la Ville. M. Franck a cru que nous attaquion; son honorabilité et sa personnalité inti mq et c'est pour ce motif qu'il nous £ envoyé un exploit en paiement d'un* semme de 25,000 francs, à laquelle i' évalue son honneur prétendument compromis {les allégations, prétend-il, son1 diffamatoires, calomnieuses et dommageables) . — Jamais nous n'avons voulu faire* h moindre allusion à l'honnêteté même administrative de M. l'échevin Franck -— Pourquoi ? — Il n'y a absolument rien â dire à ce sujet. Nous l'avons critiqué en tant que man. dataire public do la ville d'Anvers. Nous maintenons absolument : Que l'auto qu'emploie M. Franck, appartient donc à la ville d'Anvers; Que M. D..., ancien chauffeur de taximètre, a été, par ordre du collège, do.nl fait Q^rtif M. Franck, maintenu en service, alors que tous les autres chauffeurs civils, engagés par le corps des pompier; après la prise de la ville, ont été congédiés ou accepté temporairement comm< pompier, par suite du retour des chauffeurs-pompiers ; Que M. D... est au service exclusif de M. Franck ; Qu'encore M. Franck a été recoud ai ces jours derniers1 à Aertselaer et recherché le lendemain matin. Quant à la dépense occasionnée pai cet auto, nous l'avons mis au compte de la Ville. Il 3' a ici une petite explication à donner : Après la prise d'Anvers M. Franck, nommé président de l'Intercommunal, demanda un auto pour son service. La Ville m't au service de M. Franck une superbe Benz avec le chauffeur D... précité. Cette voiture, après un an de service, fut remplacée par une Minerva,toujours sous la conduite du chauffeur D... Les frais furent pavés par la Ville jusq 'à il y a environ 5 à 6 mois, lors de la dissolution de la Commission Intercommunale, la voiture fut mise à la disposition du ^îime a i Association ae la rresse r Comité provincial de Secours et d'Alimentation, dont M. Franck est le prési-^ dent, ce fut alors le Comité d'Alimen-tation qui paya la benzine et le chauffeur, la voiture resta donc au service de . M. Franck et l'usure au compte de la Ville. Cette voiture est d'ailleurs garée à la Caserne des pompiers, rue Kipdorp, _ où D... lui donne les soins nécessaires, ; il n'a pas autre chose à faire. M. Franck joue donc sur les mots en ; alléguant que notre critique est fausse, ; mensongère et diffamatoire,- il y voit , inëme de la calomnie ! Où donc la calomnie réside-t-elle? Que ce soit la Ville ou le Comité d'Ali-. méntation qui paient les frais de cet i auto, n'est-il pas clairement prouvé que: M. Franck, avocat, membre de la : Chambre de Représentants et Echevin de la Ville d'Anvers, Président du Comité provincial de Secours et d'Alimentation (tels sont les titres que nous trou-, vons dans l'exploit) emploie depuis la prise d'Anvers une voiture automobile, J mise à sa disposition par la Ville d'Anvers, avec laquelle il a fait maints voya-, ges en Hollande et dont il se sert tou-' jours. Que cette dépense, qu'elle .soit de 12,600 francs ou de 10.000 francs, a été supportée pendant plus d'un an et demi par la ville d'Anvers et que, actuellement encore, il fait de cet auto l'usage qu'il lui plaît pour ses divers services. Si même l'emploi de cet auto était justifié pour le service des Comités, ce que nous contestons, cette justification cesserait lorsqu'il s'agit du service personnel de M. l'échevin. Nous avons considéré cela comme un abus, et nous croyons être, à cq sujet, ! l'interprète de la grande majorité des contribuables anversois pour le signaler.S'il en était autrement, nous sommes toujours prêts à faire les rectifications que M. Franck pourrait nous envoyer. * * * Nous avons confié la défense de nos intérêts à M. l'avocat Edouard Van Lïl. * * * Le correspondant ànvefsois du Grand ! Journal « La Belgique », donne son ap-; prédation sur notre article « Abus ». — , Ce M. V. D. S. ferait bien à l'avenir d'allumer sa lanterne et d'attendre cer-i taines explications avant de parler «d'histoire de brigands». Cela pourrait lui retomber sur le nez. Ce correspondant du Grand ! Journal «La Belgique», qui nous intitule de « petit Journal », a donc reçu de la Ville, pour la première fois, dit-il, un communiqué sur la question du pain hoMandais, l'informant qu'à partir d'aujourd'hui? il n'arrivera plus de pain hollandais. Aurait-il reçu également en communiqué « l'histoire de brigands». — Chi lo sa! ANVERS. — Voici les noms des Conseillers communaux, dont le mandat est expiré depuis Octobre 1915. MM. A. Cools (socialiste) échevin des finances. — L. Franck (libéral) échevin des beaux-arts. — C. Goetschalck (socialiste) membre du conseil. — C. Ran-daxhe (libéral) idem. —S. Stroum, (démocrate) démissionnaire. — M. Terwa-gne (socialiste) toujours à l'étranger. — E. Van de Walle (libéral) toujours à manciere Belge. Bureaux : 1 tw, r 7 l'étranger. — P. Van Geel (démissionnaire) . —• L. Van Peborghe (libéral) membre. — F. Verrept (démocrate) id, — C. Weyler, id. id. Le mandat de ces conseillers, encore eu fonction, a été prolongé, il est vrai, mais représentent-ils encore, à quelques exceptions près, le corps électoral d'Anvers? Nous pouvons en douter ! ! Gaspillages. — Encore 75.000 cartes, distribuées par la police à la population pour demander : Oh comble < Si vous préférez vous fournir chez votre. boutiquier de sucre et de chicorée, au lieu de fairei le pied de grue pendant trois heures devant un magasin de la ville ? Vraiment, c'est à se demander si la mentalité des chefs qui commandent pareilles inopties est bien saine ! Le pain blanc. — Une non-valeur est certes l'arrêté du Bourgmestre, stipulant que le pain blanc mis en. vente dans les pâtisseries ou boulangeries ne, pouvait être vendu plus de 43 centimes. Allez donc demander le prix à la première boulangerie venue, 1.50 fr. jus--qu'à 2.75 fr. ! ! (Nous comprenons par « boulangerie » là où l'on vend du pain.) Excusez de la différence ! Le Bourgmestre n'a-t-il donc pas assez d'autorité pour sévir, ou ses arrêtés n'ont-ils aucune portée efficace sur ses administrés ? L'échevin Strauss doit s'amuse.r comme une petite folle, lui, qui avait prédit cette fraude, que l'échevin Franck croyait impossible ! (Voir compte rendu du dernier Conseil communal.) On réclame.— Toujours la rue Moons ! — Des personnes dignes de foi, nous écrivent qu'ils ne reçoivent pas leurs rations exactes. Où reste le contrôle? On réclame que dans certains paquets de sucre, devant contenir 6oo grammes, on a constaté qu'il manquait 100 grammes exactement. Ohé ! rue du Rossignol ! On réclame sur le service des pommes de terre. A qui incombe donc la faute que la population ne peut se fournir? Une déclaration franche et nette est absolument nécessaire. Petits cochons. — La Ville a fait acheter 35° jeunes porcs qu'elle engraisse avec le pain hollandais qui, arrive à Anvers moissi et inmangeable. C'est as.,ez dire que nos petits cochons anversois e-ront bientôt gras, car ce pain ne manque pas. A ce propos l'échevin Strauss a eu une idée pratique et louable. Il a fait appel, avant d'augmenter la ménagerie, à un homme du métier et lui a demandé son avis. C'est de M. Raes que nous parlons. Cet homme compétent entre tous a donc été visiter les installations et les petits porcs. Comme le résultat de cette visite a été des plus satisfaisants, l'échevin Strauss a donné ordre d'acheter encore 350 pièces. Ce que l'on fera des cochons, dans six mois, lorsqu'ils pèseront 120 kilogr., est encore le secret de l'échevin et il a oublié de nous le confier. Attendons donc. Fini le pain blanc hollandais depuis 2 jours. lace ae tvieir, .a in v km.». ^ Chômage. — La Caisse de chômage a secouru environ 200,000 personnes (hommes, femmes et enfants), durant la première moitié de 1916 elle a distribué près de s millions ! Décidément notre conseiller communal M. Henderickx est infatigable. Après le trust des pommes de terre, le pétrole, voici que maintenant on raconte qu'il fait le commerce de chevaux. Encore les appointements. — La semence jetée par notre dernier article serait-elle tombée dans la bonne terre ? 11 nous est permis de l'espérer. Les chefs se montrent partisans de l'augmentation sollicitée. S'ils veulent bien appuyer le diesideratum du personnel auprès de la Commission et lui faire voir que les employés du Comité provincial et national sont payés bien plus largement, ils auront-gain de cause à la grande joie de leur personnel reconnaissant. L'hiver approche, une prompte décision serait donc la bienvenue. Authentique. — Dans un looal où l'on distribue la soupe,un des enfants s'amuse à jeter son pain. La « dame servante » lui en fait l'observation et lui demande s'il n'aime pas le pain? Non, répond l'enfant, chez nous, on mange des pistolets ! Tableau ! Question de sucre. — Un abonné nous écrit qu'il a été reçu par M. l'échevin Strauss, d'une façon tellement cavalière, que le Bourgmestre a dû inviter l'échevin au calme ! Tout cela parce que M. l'échevin "s'était mêlé de conseiller d'annuler des contrats d'achats de sucre belges, disant que lui, échevin, pouvait les livrer des sucres à meilleure compte ! Nous laissons la responsabilité de ce dire à notre correspondant, mais si la chose est vraie, nous nous demandons franchement si M. Strauss a bien le droit de tenir pareils propos et nous enverrions du papier timbré (cela est à la mode actuellement) pour concurrence déloyale.Typique. — Deux conseillers communaux d'Anvers, qui exploitent une Salle de danse, dans une section populaire de notre ville, n'ayant pas reçu l'autorisation d'ouvrir leur établissement, par le Collège, ont demandé cette autorisation au^" autorités occupantes .et l'ont obtenue.C'est ainsi, que les disciples de Terp-schicore de notre populaire section, peuvent se engourdir les jambes tous les samedis, dimanches et lundis. Nous remarquons sur la nouvelle carte de sucre du Comité de Ravitaillement, que M. Strauss a pris la première place comme président, avant M. Cools. Il y a donc quelque chose de changé, ce n'est plus l'échevin Strauss qui contrôle M. l'échevin Cools. A en croire la dite carto, les rôles sont intervertis (voir notre dernier numéros.) Ssrvice de Ravitaillement pour le mois de septembre. — On pourra se procurer : 700 grammes de riz ; 250 grammes de lard ; 250 grammes de saindoux, par ration.

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This item is a publication of the title La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1905 to 1917.

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