La dernière heure

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s.n. 1914, 06 June. La dernière heure. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wd3pv6d08q/
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r SEUL JOURNAL BELGE 5 ayant fait contrôler et certifier | par expert* comptable* as-S fermenté» prè* de* tribunaux, le* tirage* quotidiens et moyens de ses numéros payant*. Conitat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS : . La Dernière Heure ABONNEMENTS BTtrxri.t.rs provikcb Irr. 1.0J. . UN MOIS. . . » 3.00. . T?.OIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 » 12.00. . UN AN. ... • 16.00 Pour l'étranger la prix de Bruxelles, le port r en plas. 11 n'exiite pua d'abonnement menant!. — Ponr Bruxelles indinucr, en s'abonnant, si l'on décire recevoir l'édition da soir on celle du matin. — Les frais de recouvrement sont à la charge des abonnés. LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ • » N* 157 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 6 JUIN 1914 CINQ CENTIMES LE JOUR DU MEDECIN LES PORTES D'ENTRÉE DE LA TUBERCULOSE Si l'on ne sait pas encore guérir la tuberculose à tous les degrés, du moins commence-t-on à voir clair à son mode de propagation et de développement dans l'organisme humain. Ainsi, l'histoire du terrible ennemi de la race humaine se fait i-h;:pitre par chapitre. Ainsi s'établit plus fermement l'espoir, qu'un jour prochain s'y écrira comme remède, non pas la formule d'une pilule nouvelle ou d'un onguent, mais la solution physiologique, dé-linitive du problème dont tant de vies humaines ont représenté l'enjeu.On a, naturellement, depuis longtemps, émis l'idée que la tuberculose se contractait par pénétration du microbe dans l'économie par les organes respiratoires. On disait que l'ennemi microscopique aspiré avec l'air était introduit jusque dans les dernières terminaisons du sac pulmonaire, et que c'était là que, par effraction, il s'introduisait dans les tissus pour les gangrener, les détruire. Plus tard, à ce mode de pénétration du bacille de Koch, on ajouta l'introduction par les muqueuses des voies digestives, spécialement les muqueuses intestinales, infiniment plus étendues que celles du reste des organes digestifs. On démontra que c'était après l'âge de deux ou trois ans que l'enfant contracte d'ordinaire la maladie; c'est-à-dire lorsque ayant abandonné les bras de sa mère, il est laissé à lui-même, sur ses petits pieds chancelants, libre de porter à la bouche et d'avaler des nourritures souillées. lin effet, l'enfant se livre sans arrêt, peut-on dire, à la gymnastique qui consiste à porter à ses lèvres les mains dont il a touché tous les objets passant à leur portée, et sur lesquels les bacilles tuberculeux peuvent avoir été retenus. Tout cela était exact. Oui, l'air vicié introduit dans les organes respiratoires développe la tuberculose. Oui, les aliments souillés par le bacille de Koch et ingérés, transmet-Jent Ia maladie. Cependant, aux yeux des observateurs sincères, deux énigmes demeuraient irritantes. Jamais, dans l'alvéole pulmonaire, dans l'étroite terminaison du sac respiratoire, où se trouvait un bacille emprisonné, n'aurait toujours de l'air parfaitement pur, de l'air filtré. De même, jamais les autopsies des petits enfants morts de la tuberculose ne laissaient voir, dans les intestins, une lésion tuberculeuse bien définie. Par où donc pénétrait le bacille? Eh bien, il semble que ce soit par les parties intermédiaires et non pas terminales du tube digestif et du tube respiratoire. Ce seraient les muqueuses du nez, de la bouche, et même de l'oeil, muqueuses toujours exposées à l'ennemi venu du dehors, qui constitueraient les véritables portes d'entrée de la bacillose. Dès lors, les considérations pratiques semblent formelles. Soignons la bouche des enfants. N'y laissons plus à demeure ces plaies purulentes qu'on appelle des dents cariées. Faisons, dès le plus jeune âge, la toilette de la bouche des enfants. Apprenons à bébé à se gargariser, à se brosser les gencives, comme nous lui apprenons à se laver les mains et autant de fois dans le cours de la journée qu'il est nécessaire. Pansons comme de véritables plaies, les excoriations de la muqueuse nasale des petiots. Empêchons ceux-ci de gratter l'intérieur de leurs narines. Leurs doigts ne peuvent qu'introduire par ces blessures, les germes de la tuberculose dans leur sang. M. Calmette a indiqué les muqueuses de l'œil, comme servant de porte d'entrée aux microbes. Par l'intermédiaire des mains on a vu souvent, d'autre part, les organes génitaux des enfants s'infecter du bacille de Koch. Il faut donc en même temps qu'on surveille la pureté des aliments et de l'air des enfants, veiller à la propreté stricte de leurs mains. Ce sont les mains sales qui portent sur les muqueuses du nez, de la bouche et des autres organes, i les bacilles ravageurs des pou- ' mons. De l'air propre, des aliments , propres, des mains propres, voilà ] les meilleures armes que nous connaissons encore pour lutter contre l'ennemi héréditaire. Dr Louis Delattre. CONDAMNATION DU RAVISSEUR DE LA "JOCONDE,, : 1 Florence, vendredi. — Après une plai- ( doirie de M® Targetti. qui soutient que ( son client est un faible d'esprit et demande l'acquittement ou une condam- < nation légère, le tribunal rend son juge- ] ment condamnant Peruggia à un an et i iiiinze jours de détention et aux dépens. 1 Peruggia a bénéficié des circonstances 1 Ntt^uuAû-tesu — Hava*. | T A PDTCP 1T YTP A TXI1P OU EN SONT LES MEDIATEURS Une des gigantesques locomotives des chemins de (er de l'Etat mexicain, gardée par les troupes fédérales Niagara Falls, vendredi. — Un média- en raison de leur inutilité. teur a déclaré que, tandis que la partici- Si le refus des rebelles et leur victoir< pation des rebelles permettrait proba- rendent les conférences d'où ils sont ab blement de régler la situation intérieure sents inefficaces, la médiation s'arrêtera en quelques jours, le refus du général mais celle-ci aura du moins empêché 1; Carranza de répondre par une demande guerre entre les Etats-Unis et le Mexiqu- de participation à la note accommodante entier, guerre qui eut été inévitable san des médiateurs plongerait la médiation la constitution de la médiation, si l'oi dans une situation critique pouvant s'en rapporte à la note du général Car aboutir à la cessation des conférences ranza. — Havas. LE DANGER ALBANAIS L'ÉTAT DE SIÈGE EST PROCLAMÉ A DURRAZC Durazzo, vendredi. — Le lieutenant colonel Thomson, qui a été nommé com mandant de place après le rappel di major hollandais Schleuss, a proclamé ce matin, l'état de siège dans la ville. I n'est survenu aucun changement dan; la situation. — Havas. nouvl_les exige::oes des insurgés Durazzo, vendredi. — La commissioi de contrôle a eu une entrevue, à Siak avec les délégués des insurgés, qui s< montrèrent peu désireux de voir se réa liser les vues qu'ils formulèrent quelquei j out3 auparavant. Us réclamèrent leui incorporation dans la Turquie. La com mission dut rompre les pourparlers e* rentrer à Durazzo. — Havas. Durazzo, vendredi. — Le conseil des ministres a décidé de proclamer l'état d< siège et d'envoyer immédiatement le! Malissores contre les insurgés, mais il t suspendu ensuite cette dernière décision voulant attendre les événements et ê cause de l'opposition de quelques Malis sores à combattre contre les insurgés. Le population s'embarque à bord des vapeurs en partance. La situation est toujours grave. — Havas. un des chefs insurgés serait arrêté Durazzo, vendredi. — D'après uw nouvelle parvenue ici d'El-Basan, par k voie de Valona, mais non encore confirmée, le fameux chef des insurgés, Arif-Hikmet, aurait été arrêté à El-Basan, au moment où il essayait d'inciter à la révolte les gendarmes, en garnison dam cette ville, et aurait été fusillé. — Havas.DISCOURS INAUGURAL DE M. DESCHANEL Paris, vendredi. — Dans son discours inaugural à la Ohambre, M. Deschanel i exprimé sa vive gratitude pour lea artisans de l'heureuse transformation lu'il a pu constater au Maroc. Cet effort, après tant d'autres, fait honneur ï la France et sert le monde. M. Deschanel forme le vœu que, partout où flotte le drapeau français, lea populations indigènes soient considérées ïomme une partie de la famille française et pénétrées de la justice et de la bon-ré qui sont le meilleur de notre génie aational. Il conclut: Si nous différons d'avis iur les moyens de rendre la France for-e, nous ne pouvons différer sur le devoir de la rendre forte. N'ayons que jette passion: La puissance de notre >ien-aimée patrie. Laisser affaiblir la France, ce serait un revers pour la ci-rilisation et un danger pour la paix. Le discours de M. Deschanel a été longuement applaudi par toute la Cham->re, sauf par les socialistes. Quelques cris de « A bas les trois ans ! » rnt été poussés, mais ils ont été couverts )ar des applaudissements. — Havas. L'ITALIE ACHÈTERAIT UNE ILE DE L'EGÉE Athènes, vendredi. — On mande de Rhodes au « Patris », que les autorités taliennes sont sur le point d'acheter, noyennant 20,000 livres turques, l'îlot nhabité d'Alkonisseos, qui appartient à in Grec et qui est situé en face de Bou-Lrom, sur la côte asiatique, près de l'île le Cos. Le correspondant du journal envisage :ette acquisition comme un indice de la >rochaine évacuation du Dodécanèse, nais il espère que le gouvernement hel-énique pourra empêcher que ce terri-oire du groupe des îles de la mer Egée ombe aux maint de* Italien», — Havas. I UNE SUFFRAGETTE PÉNÈTRE CHEZ GEORGE \ | Londres, vendredi. — Le « Morninj Post » confirme qu'une suffragette a pé nétré, hier soir, à la Çour, au palais d< - Buckingham. La police avait pris de ■ mesures spéciales pour empêcher tout in l cident quelconque, mais à 10 h. 45, ai . moment où Leurs Majestés recevaient 1 une femme en robe de cour tomba au: > genoux du roi et commença à parler. 1 ce moment, l'orchestre, qui se trouvai dans la galerie, joua plus fort pour cou vrir la voix de la femme, qui fut immé diatement éloignée. Le « Daily Chronicle > dit que la ma nifestation a été faite par deux femme: titrées. — Reuter. UNE EGLISE HISTORIQUE INCENDIEE Londres, vendredi. — Un incendie £ détruit une église historique à Bread-sali, près de Derby. Cette église renfermait des reliques précieuses, ainsi qu'un monument d'E rasme Dairwin. On soupçonne les suffragettes d'être les auteurs de cet incendie. — Reuter. PRISONNIERS BULGARES RELÂCHÉS Dedeaqatch, vendredi. — Six Bulgares déportés qui se trouvaient à bord de la « Floride » ont été relâchés au milieu des acclamations prolongées de la foule massée sur le quai du port. La mise en liberté des prisonniers bulgares a mis fin à l'effervescence qui régnait dans la ville. — Havas. LE DRAME CONJUGAL D'ENSIVAL Verviers, vendredi. — Il n'y a aucun fait nouveau dans ce drame que nous avons rapporté hier. La victime est dans un état tout à fait satisfaisant. Ce matin, elle a pu être entendue par M. le juge d'instruction Pollet. ENSEVELIS DANS LA MINE DEUX MORTS - UN BLESSÉ Charleroi, vendredi. — Un terrible accident vient de se produire aux charbonnages du Carabinier, à Pont-de-Loup. > A la suite d'une explosipn de mine, à l'étage de 800 mètreâ, un éboulement s'est produit et trois ouvriers ont été ensevelis.Les secours furent organisés aussitôt. Mais un seul ouvrier put être retiré vivant. C'est un nommé Orner Damas, 26 ans, de Châtelet. Damas n'est que légèrement blessé. . Les deux autres ouvriers furent re- i trouvés à l'état de cadavres. Les malheureux sont: Célestin Lcpage, 29 ans, marié, père d'un enfnaï,, et habitant rue St-Blaise, à Bouffi ou lx, et Emile Daffet, 3G ans, marié, père dejquatre enfants et habitant rue de Flourus, à Châtelet. UN ENFANT GRIÈVEMENT MORDU PAR UN CHIEN Termonde, vendredi. *— Hier après-midi, l'enfant du cultivateur Camille Maes, demeurant au hameau « Hullelcen, à Saint-Gilles, jouait au verger, quand tout à coup un grand chien de trait se jeta sur lui. Le garçonnet fut affreusement mordu au visage. Aux cris déchirants de l'enfant, les parents accoururent et parvinrent à délivrer leur petiot. Déjà il était fortement blessé. La chair était arrachée aux joues et au cou. L'état de la petite victime, qui n'a que 2 -ans, est des plus graves. Le chien a été abattu. A LA CHAMBRE ITALIENNE vifs debats en perspective Rome, vendredi. — On prévoit, aujourd'hui, que les débats seront très vifs à la_ Chambre. Le gouvernement désire, en effet, entamer de suite la discussion sur î le programme financier, tandis que l'ex-- trême gauche veut tout d'abord poursui-; vre la discussion sur la réforme de l'en-i seignement, n'ayant pas eu le temps, i prétend-elle, d'étudier le rapport sur les 5 mesures financières, distribué trop tar-i divement. On croit que les socialistes républicains et peut-être bien les radicaux eux-mêmes essaieront de favoriser l'obstruction. — Havas. . UN SINGE GÉANT Le British Muséum d'histoire natu-r relie vient d'acquérir le. plus remarqua-I ble spécimen de gorille qui so t. Ce sin- ; _ >W ■ . gMC=mnei-j.—a. ..m. m« ge, dont l'expressiori de férocité en fait un animal hideux, mesure 1 m. 55 au moins de hauteur, ce qui est une taille extraordinaire parmi ses pareils. Malgré son apparence générale, ce gorille a une ressemblance déconcertante avec l'être humain; c'est un spécimen nouveau de ceux de sa race; il a le cou épais et court; l'envergure de ses bras mesure 3 mètres. Etant donné la longueur des poils de la tête et des épaules, il est probable que ce gorille a vécu dans les forêts de haute altitude, où les nuits sont très froides. ' . ; - UNE COURSE DE VÉTÉRANS - , l — — " , La valeur n'attend pas le nombre dss années, dit le proverbe; elle ne s'en - effraye pas non plus. La course pédestre, qui vient d'avoir Heu à Ostende, en - fournit la preuve : seuls pouvaient y participer les vieux loups de mer. Ceux-i ci ont montré qu'ils avaient gardé le pied marin. Le vénérablo numéro 8, que . représente notre gravure, a été classé premier. JOLIE, L'UNITÉ CLÉRICALE î DANS LE PAYS DE WAES DES DISSIDENTS A ALOST ET A GAND DES MÉCONTENTS ON CHERCHE DE MGUVEAUX TRUCS POUF TARDER LES "AVANCÉS,. PRENDRONT-ILS ENCORE ; DA Un de nos collaborateurs a ei If l'occasion de rencontrer, il y £ ||—1 quelques jours, un militant d< j* ' la démocratie cléricale, biei placé pour connaître la situa tion intérieure du parti clérical dans 1< pays de Waes. Les renseignements re cueillis à cette source confirment entiè rement ce que nous savions déjà; il rè ?ne dans le parti clérical un vif mécon tentement à l'égard des dirigeants réac tionnaires. Les tripotages de comité Ce mécontentement provient, en gran 3e partie, de ce que les électeurs son dépouillés de toute influence sur la dési ^nation des candidats. Les comités son maîtres absolus de la situation, grâce i toutes sortes de tripotages. On pratique, à l'intérieur du parti pour les poils de désignation des candi Jats, les mêmes manœuvres qu'on ap plique vis-à-vis des adversaires anticlé ricaux. Le clergé, la noblesse, la pro priété terrienne exercent la même près sion, les mêmes menaces à l'égard d< leurs tenants politiques tentés de vote: selon leurs sympathies personnelles qu'à l'égard de ceux qui sont soupçon nés de voter pour les libéraux. Ici des dissidents . C'est ainsi qu'un catholique militant très populaire, paraît-il, dans la régioi de Saint-Nicolas, a été éliminé deux foi; au poil. Une - liste dissidente ayant ét< présentée, les dirigeants cléricaux, crai gnant une conjonction des mécontents voulurent, après coup, l'affaiblir en cé dant une place de suppléant à celu qu'ils- avaient fait éliminer. Le programme des dissidents était hos tile à la loi scolaire, la question des lan gues et la lutte contre la domination de; gros propriétaires. Cette situation n'est pas spéciale i l'arrondissement de Saint-Nicolas. Il j a quelques jours, un organe broquevi lain dépeignait, sans fausse pudeur, ui état de choses analogue à Gand et i Alost. Ailleurs, la désaffection A Alost, avouait ce journal, on aurai pu remédier au manque d'organisatioi ouvrière cléricale, « au moins partielle ment, sans l'aveuglement de quelque dirigeants qui se sont obstinés à empê cher, contre l'avis de M. Woeste lui-mê me, l'inscription sur la liste catholiqui d'un candidat populaire. On n'a pas si en reconnaître la nécessité, parce qu< tout est décidé, en réalité, dans de pe tites chapelles, où seule agit l'influeno des coteries et où on ne se rend pas 1< moindre compte de l'état d'esprit de; populations. » On le voit, c'est la même situatioi qu'à Saint-Nicolas. Les démocrates clé ricaux ne se laissent plus entièremen sacrifier par les réactionnaires de leu: parti. Us se vengent de l'ostracisme don on les frappe. Plus loin, nous apprenons qu'à Ganc les poils sont réglés ae telle façon qu'il; ne donnent que des garanties illusoire; à. l'opinion publique. C'est ainsi que les catholiaues de l'arron iissement en sont encore a se demande; pourquoi on a vu écarter, au dernier mo ment, de la liste des candidats, un homim lui peut ne pas jouir des sympathies di Lous nos dirigeants, mais qui n'en eût pa moins été, par son intelligence et son tra rail, une recrue de choix pour la députatioi gantoise. Fatigués d'être dupes Les cléricaux eux-mêmes attribuen Jonc leur échec au mécontentement d< leur aile démocratique, qui comment* vraiment à se fatiguer d'être dupée e tenue en laisse. Aucun pourtant ne parle de lui donne: franchement ce qui lui revient. Il n'es question que de mettre plus de form< pour continuer à la duper. Les classes populaires cléricales e leurs dirigeants n'auront la place à la quelle ils ont droit, que sous un régim< ilectoral plus juste, avec le droit de suf "rage égalitaire, donné à des citoyens qu le seront plus sous la tutelle des comi ;és. Si les intéressés osent exiger leur droit 1s l'obtiendront. S'ils ne l'osent pas, oi >i on ne le leur accorde point, c'est h ente mais sûre désagrégation du part: clérical à son aile démocratique. Dans 'un comme dans l'autre cas, la perspec ive est bonne pour l'opposition. JN MÉTROPOLITE GREC CONDAMNÉ Constantinople, vendredi. — On an-îonce officiellement que le métropolite ?rec'Parvitcha Germanos a été condam-lé, par la Cour martiale, à 15 années d€ ravaux forcés pour avoir attenté à 'honneur de femmes musulmanes au noment de l'occupation de Cavalla pai es Bulgares. Le métropolite est contu-nax. — Havas. DEMANDEZ PARTOUT LU BEBSIÈBE BEIBEMMI? ie Fa&es vk ✓r» 6 Centimes "VN" 'EXTE. — La Semaine; De tout un peu; la Mode; la Vie au Foyer; les Théâtres et les Arts; Anecdotes et Propos joyeux; la Semaine sportive; Nos Ephémérides. Nouvelles littéraires: Ophélie, par Eugène Dre-veton ; le Bon Conseil, par Henri Lavedan; Post Mortem, par Jules Mazé; La Catastrophe, par Auguste Villeroy. Notro roman: Une âme do vingt ans, par Daniel Lesuenr. LLUSTRATIONS. — La crise ministérielle en Franco: M. Viviani; Le naufrage de 1' « Empress of Ireland »: La translation des restos de Frédéric de Mérode; le Jach-tritt do la Garde Civique: lo Derby d'Kp-som; M. Winston Curohill fait de l'aviation; M. Poincaré en Bretagne; Le legs Camondo, au Musée du Louvre; la course Paris-Menin; Au vélodrome du Karreveld; la Course dos Vétérans; le Challenge d'Athlétisme de II* catégorie; le meeting international d'athlétisme du Beerschot A. C.; les matohes do football do la semaine; lo Tour de Belgique en une étape; le oyolisto suisse Fr«jam Sutor» Caricatures diTortef. I DERNIÈRE JOURNÉE DU CONCOURS HÏPPIQUE LA PATROUILLE VICTORIEUSE. Elle appartient au 2e régiment de chasseurs à cheval, en garnison à Mons A L'ÉCOLE NORMAL! FRŒBEL Le Conseil communal de Bruxelles dans sa séance de lundi, aura à examine la question de la création d'une second année d'études à l'Ecole normale Frœ bel. La Commission administrative de l'é cole en a adopté le principe en ces tei mes : « L'Ecole normale Frœbel compte ac tuellement près d'un an d'existence. L pratique a démontré la nécessité de pré ' ciser certains points de son organisa L tion. \ C'est ainsi qu'il paraît indispensabl ! de fixer le nombre d'années d'études deux au lieu d'une. Ce n'est point ei ' quelques mois que l'on peut donner au: jeun.s filles une formation pédagogiqu suffisante. Maintenir une seule anné serait se condamner à n'accepter à l'en trée que des jeunes filles ayant commec " cé des études normales primaires, e contraintes de les abandonner pour de motifs variés. Ce serait aussi éloigner d r l'école toute une catégorie d'élèves ayan fait des études dans les écoles moyenne ~ ou dans des établissements similaires. Créer deux années d'études c'est pa le fait même abaisser l'âge d admissio: à seize ans au lieu de dix-sept. Il serai aussi momentanément prudent de sup primer la seconde limite de vingt et u: t ans qu'on avait établie. t C'est également, tout en lui conservan - toute sa rigueur, rendre l'examen d'er ; trée plus général et le faire porter su - les matières équivalant à celles qui cons - tituent la base d'une éducation moyenn ; du degré inférieur. C'est nécessairemen l aussi en supprimer l'épreuve de méthe i dologie à laquelle on n'a, du Teste, pa - procédé. » ; La création de cette seconde année n ; devant s'ouvrir qu'en octobre 1915, n'au > ra aucune conséquence financière immé diate. Il ne faudra donc prévoir au bud l get de 1915 que les fonds nécessaires - la marche de l'école pondant le demie i- trimestre de cette année. LES DROITS DE DOUANI S EN RUSSIE > , Saint-Pétersbourg, vendredi. — La le - portant fixation des droits de douane e: ■ ce qui concerné les céréales, les pois e [ les haricots de provenance étrangère ) promulguée aujourd'hui, entrera en v: ' gueur après un délai d'une semaine. -j Havas. LE POULS DE LA CAPITALl ' 56 naissances et 55 décès ont été cou statés dans la population bruxelloise soit une natalité de 16.8 et une mortalit de 16.5 pour 1,000 habitants. La moyenn annuelle de la semaine correspondant de la période 1909-1913 a été de 62 nais sances et de 50 décès. Le groupe des ma ladies contagieuses a fait 1 victime : fié vre typhoïde, 1 décès. La tuberculose de poumons a fourni 7 décès; la congestioi et le ramollissement du cerveau, 5; le maladies organiques du cœur, 9; la bron [. chite aiguë, 2; la broncho-pneumonie, £ . la diarrhée infantile (au-dessous de ans), 2; la débilité sénile, 3. Un suicid-a été enregistré. Les 55 décès se répartissent comme sui au point de* vue de l'âge : moins de mois, 3, dont 2 illégitimes; de 1 à moin ; de 6 mois 2, dont 1 illégitime; de 6 à 1: mois, 5, dont 1 illégitime; de 1 à 2 ans 2, dont 1 illégitime; de 2 à 5 ans, 2; de . à 10 ans, 0; de 10 à f5 ans, 0; de 15 à 2' ans. 1; de 20 à 30 ans, 4; de 30 à 40 ans 2; de 40 à 50 ans, 8; de 50 à 60 ans, 7 de 60 à 70 ans, 10; de 70 à 80 ans, 7; d. 80 ans et au delà, 2. Pour les faubourgs, le total des nais sances a été de 172 et celui des décès d-133. soit une natalité de 14.7 et une mor talité de 11.4 par 1,000 habitants. L: moyenne annuelle de la semaine corres pondante de .la période 1909-1913 a ét de 167 naissances et de 136 décès. L< groupe des maladies contagieuses a fai 4 victimes : fièvre typhoïde, 1 à Fores et 1 à Schaerbeek; scarlatine, 1 à Molen beek-Saint-Jean; diphtérie, 1 à Ixelles La tuberculose des poumons a fait 11 victimes; les cancers et autres tumeur; malignes, 6; la congestion et le ramol Iissement du cerveau, 9; les maladie; organiques du cœur. 19; la bronchite ai guë, 2; la bronchite chronique, 2; la bron cho-pneumonie, 7; la pneumonie, 9; 11 diarrhée infantile (au-dessous de 2 ans) 4; la débilité sénile, 8. Deux suicides on été enregistrés. Les ]33 décès se répartissent comm< suit au point de vue de l'âge : moins d< 1 mois, 3, dont 1 illégitime; de 1 à moin! de 6 mois, 3, dont 1 illégitime; do 6 à li mois, 5; de 1 à 2 ans, 7; de 2 à*5 ans, 7 de 5 à 10 ans, 8; de 10 à 20 ans, 10; de 2( à 30 ans, 12; de 30 à 40 ans, 14; de 40 t 50 ans, 17; de 50 à 60 ans, 17; de 60 à 7( ans. 13; de 70 à 80 ans, 11; de 80 ans ei au delà, 6. Pour l'ensemble de l'agglomération, 1< taux correspondant sur 1,000 habitants s été de 15.0 pour la natalité et de 12.4 pour la mortalité. La division d'hygiène a procédé à 7Î inoculations vaccinales : 66 vaccinations et 11 revaccinations. Enfin, le nombre des inspections techniques faites dans les maisons signalées comme insalubres, pour le contrôle des travaux d'assainissement à y effectuer, est de 722. : LES VOLS A L'ENTREPOT ; DEUX ARRESTATIONS Depuis plusieurs semaines déjà, la p<v> lioe était avertie que la nuit des malfai-. teurs s'introduisaient dans l'Entrepôt . et y volaient des marchandises. Malgré une active surveillance, le« . malandrins ne pouvaient être pincés. i Ce matin, un individu s'est présenté . chez un marchand d'objets sanitaires, . demeurant rue Wauthier, à Laeken, ei y offrait en vente des bassins en faïenca 3 de valeur. ^ Le commerçant conçut des soupçons e\ 1 prévint discrètement M. De Bruyn, offi-» c cier de police qui se rendit dare dare à 3 l'adresse indiquée et fut assez heureux 3 d'y arriver avant le départ du person-i - nage. ^ Conduit, malgré ses protestations, a\| 5 commissariat, 1 individu, qui est un vo* 3 leur de profession, nommé Richard Van ^ den B..., âgé de 45 ans, demeurant chau». 3 sée d'Anvers, à Laeken, fut fouillé. On trouva sur lui un entonnoir ser« r vant à alléger les balles de café d'uns i partie de leur contenu, un tuyau pou* vider les fûts de vin, bref, l'attiraÛ complet des voleurs d'entrepôt. Au cours de son interrogatoire,. Van* den B... a déclaré que, pendant la nuit dernière, en compagnie d'un complice, nommé Joseph V..., né en 1889, domici» lié à Jette, il s'était introduit dans l'En« trepôt. D'un bateau en déchargement quai des Steamers, il y avait enlevé plu» sieurs bassins. 5 Une perquisition opérée au domicil# de Vanden B..., n'a donné aucun résul» 5 tat. Il a été écroué et tenu à la disposé I tion de la justice. Une heure plus tard Joseph V... était - appréhendé à son domicile. Celui-ci affir-x me qu'iï est innocent. Toutefois, il est r allé rejoindre son complice à la prison de Forest. 1 UNE MALHEUREUSE CHUTE DANS LES ESCALIERS ■1 ^ Verviers, vendredi. — Alors qu'il montait la dernière marche d'un esca« 1 lier en fer de l'usine Bettonville et Cie, _ à Hodimont, où il travaille, un ouvrier hodimontois, nommé Schalseige, âgé ds 37 ans, glissa et tomba malheureusement en arrière. r II fut relevé se plaignant de vives J douleurs dans le dos. Un médecin requis ne constata heureusement aucune fracture, mais fit 1 néanmoins transporter la victime à Tliô 1 pital de Hodimont. LA SERBIE ! ET LA TRIPLE-ENTENTE 5 Belgrade, vendredi. — Sur la proposi-; tion du président de la Skoupchtina, 2 celle-ci s'est ajournée ce matin jusqu'à î la fin de la crise ministérielle. Le roi a interrogé hier les chefs des 1 partis sur les questions en suspens. Us \ ont déclaré qu ils appuieraient la poli-\ tique de la Triple-Entente. C'est la première fois que les progres-.» sistes et les nationalistes font cette dé-J claration. — Havae. LA FEMME - ET LES SPORTS Une partie de la finale gj l mpion-nat féminin du monde de golf qui vient do 6e disputer au golf de U Boulie.

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This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

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