La dernière heure

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s.n. 1914, 17 August. La dernière heure. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn6zn4x/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi ■G^es annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGENCB HAVAS, 8, place dos Martyrs. 8 (1" étagre) à Bruxelles. I M—Il IWIBlliiniMi H,, ! La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ Mil W>-<» SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptable» assermenté» près de» tribunaux, le» tirage* quotidien* et moyen» de ses numéro* payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS N* 229 NEUVIÈME ANNÉE JNdi 17 AOUT 1914 CINQ CENTIMES COMMENT UNE ARMÉE SE TIENT SUR LA DÉFENSIVE Nous avons vu, dans un précédent article, quelle était l'attitude offensive d'une armée. 11 nous reste ' à examiner quelle est la méthode c employée quand un des belligérants f doit se borner, soit temporaire- ' ment, soit définitivement, à ohser- î ver une attitude défensive. c _ Dans les opérations défensives, 8 l'armée s'établit, habituellement, un peu en avant de la base de ses opérations, primitives ou secondai- |] res, sur une première ligne de dé- t fense. dont les points principaux, 1 partieulièrement les points de pas- p sage, %ont fortifiés. Les troupes sont disposées de manière ù. pouvoir opposer une résistance énergique, comme ce fut le cas à Liège, et opérer, aussi souvent que les circonstances s'y prêteront, des retours offensifs. En arrière, sont préparées une deuxiè- à me et une troisième lignes de défense, sur lesquelles en cas d'échec, s l'armée pourra se retirer. L'échiquier stratégique est ainsi divisé en zones successives de défense, qui aboutissent à une grande place ou à un grand camp retranché, dans l'intérieur duquel se concentreront les derniers, les suprêmes efforts de la résistance. Comme dans l'offensive, une ré- r serve est établie en arrière de la L première ligne, pour renforcer ou recueillir les défenseurs. Des dis- tr positions sont, en outre, prises n pour la destruction rapide de toutes n les voies de communication, afin de <J protéger la retraite et entraver la marche en avant de l'ennemi. te Que l'attitude soit offensive ou à défensive, il existe toujours sur le théâtre des opérations, des points r ou des positions dont la possession assure, aide ou appuie les opéra-lions des armées et peut, en conséquence, extercër une grande in- sc fluence sur les combinaisons mili- v< taires : ce sont les points ou posi- P' lions stratégiques. Leur importance varie, naturellement, avec les ser- u vices qu'ils sont appelés, éventuel- Ni 'ornent, à rendre et avec l'effectif ti: les forces qui s'y trouvent ou qui ré peuvent y être massées dans un ta ;emps donné. h,: Ils sont de trois espèces : 1° les ne ^Mirent1 œffi,'împofiaTfi86,làb Itt ^ situation qu'ils occupent sur le ;iiéâtre des opérations; 2° les points stratégiques politiques, qui sont les capitales ou do grands centres " de population; 3° les points s»raté- ™ ytques de manœuvres, qui n'ac- a qtiièrent do valeur que par le rap- " port qu'ils ont avec les positions cc des belligérants en présence. ai Le rôle des uns et des autres est ^ double ; ils peuvent servir aux y, armées soit d'appui ou pivot, soit de but, d'objectif. Les points d'appui ou pivots d'opération cou- <1 vrent les magasins, les hôpitaux, les approvisionnements; ils facili- U tent les mouvements, assurent la N ligne de retraite et présentent des r refuges qui arrêtent l'ennemi. Ils e sont donc indispensables. Les .points stratégiques servant a de but ou d'objectif aux opérations f, sont dits « objectifs géographi- c ques ou passifs ». Ils sont décisifs, lorsque de leur possession peut (-dépendre le succès de l'opération. t D'autre part, l'objectif est principal lorsqu'il consiste dans l'occu-pation d'une province, dans la * prise d'une grande ville fortifiée ou, j à plus forte raison, do la capitale d'un Etat. Entre lui et la base, il f existe d'autres points ou lignes, . couverts par l'armée ennemie, et qu'il faut préalablement atteindre ] et occuper : ce sont les objectifs in- j termédiaires. Quant aux lignes dont se couvre, j dans la guerre de siège, l'armée : assiégeante,- pour se protéger contre les attaques de la place et contre celles d'une armée de secours, elles sont plutôt tactiques que stratégiques. L'utilité en est, du reste, de nos jours, très contestée, l'assiégeant ayant presque toujours intérêt à ne pas s'enfermer dans des lignes. Il est bien entendu que les méthodes que nous avons brièvement indiquées constituent les principes premiers de la stratégie, elles en sont la base habituellement admise. C'est dire que ces méthodes sont souvent modifiées, selon les décisions des états-majors et des généralissimes des aimées en présence.L'espace dont nous disposons pour des aperçus sommaires et explicites ne nous permet pas de nous étendre davantage, pas plus que nous n'avons pu nous étendre lorsque nous avons parle de la Convention de Genève. Un lecteur érudit nous fait obligeamment remarquer, à ce sujet, que nous n a-vons pas parlé de la revision de celte Convention en 1000. Ce développement nous eut fait dépasser le cadre que nous nous étions imposé, c'est la raison pour laquelle nous nous sommes borné, comme nous en prévenions nos lecteurs, à indiquer la genèse de la Croix rouge et de la Convention, en citant les résolutions qui constituent, aujourd'hui encore, les bases (communes, Maurice Villiers. L'autorité militaire a transmis dimanche matin aux directeurs de journaux, par l'intermédiaire de M. le Bourgmestre de Bruxelles, l'avis ci-après : Les journaux paraîtront normalement à partir de 18 heures. L'examen des épreuves au ministère de la Guerre sera clôturé à cette heure. Ces épreuves (morasses) devront être au T bureau du St. général à partir de 16 h. 30 et au plus tard à 18 he.ures. Aucun journal, quelle que soit l'heure à laquelle il paraîtra ne pourra publier autre chose que ce qui a été vu et approuvé et ce sous peine de suspension. Il résulte de cette décision, imposée par les circonstances, que tous les journaux indistinctement publieront seulement désormais UNE SEULE ÉDITION à 6 heures du soir Le présent numéro appartient à cette édition réglementaire. L'AMOUR DE LA PATRIE Si, dans ces heures vio-j, lentes, il est quelque chose ri qui doive nous réconforter, c'est le sentiment de pa-riotisme collectif qui, soudain, îous a saisis, nous a transportés, îous a unis avec une force tragique jui nous était inconnue. : Il a fallu cette tourmente, cette empete de for, pour nous révéler i nous-mêmes. On ne nous connaissait pas. Ce ut un bien. Notre ennemi fut trom->é.Mais les Belges ne se connais-aient pas eux-mêmes. Nous pou-ons, cette fois, l'avouer. Il n'y a •lus de honte pour nous. Nous ne nous connaissions pas. Jne ridicule pudeur nous retenait, ions n'osions avouer notre patrio-isme. Nous étions les premiers ci écriminer contre les corvées mi'li-lires, ù. sourire de notre histoire éroïque, à la blaguer d'abord, à ous blaguer ensuite. ous' ne conh!lI!!yil)llU"(ÎW^B^BW»1 latriotard. Faisons notre confession. En ette heure d'exaltation, nous pou-■ons la faire sans rougir. Combien l'entre nous connaissaient la Brabançonne »? Ils peuvent se ;ompter ceux qui se découvraient levant le drapeau tricolore. Lors-iue retentissait notre chant natio-îal, nommez-nous ceux qui se levaient, l'émotion au cœur. Que tout cela est loin, emporté lans le vent des batailles. Maintenant, les yeux se mouil-ent à la vue d'un soldat blessé, s'otre drapeau victorieux est devenu I l'emblème souverain de tous nos aspoirs. Nous ne sommes plus qu'une âme, nous ne sommes plus qu'une force, et cette force et cette âme, c'est la Patrie. Eile est belle ainsi, rayonnante de tout notre, amour exaspéré, de toute notre volonté tendue. C'est ainsi qu'elle nous fût révélée. Conservons à jamais cette vision sacrée au plus profond de nos cœurs. LE SUCCÈS DES TROUPÈ FRANÇAISES LA MOBILISATION FRANÇAISE L'embarquement en chemin de fer l( de la cavalerie UN COMBAT A LA FRONTIÈRE SUCCÈS DANS LA HAUTE-ALSACE Paris, samedi. — Communiqué du ministère de la guerre : Une affaire importante a été engagée dans la région Blamont-Cirey-Avricourt, où les Français ont combattu un corps d'armée bavarois. Les villages de Blamont et de Cirey et les hauteurs situées au delà ont été brillamment enlevés. Actuellement, les colonnes allemandes se replient, abandonnant leurs morts et leurs blessés et de nombreux prisonniers. Les Français continuent à progresser dans la région des hautes Vosges, où les Allemands reculent. Dans la Haute-Alsace, les Français ont repris Thann. Des prisonniers affirment que le général von Demling, commandant le quinzième corps, et dont le quartier général 2st à Thann, a été blessé à Saint-Biaise, lans la vallée de la Bruche. Un drapeau allemand a été pris. — Havas. EXPLOITS D'AVIATEURS FRANÇAIS Paris, samedi. — Le communiqué du ninistère français ajoute que deux ivions français, partis de Verdun, ont survolé Metz et ont jeté deux obus sur es hangars de Frascati, abritant les Zeppelins. Les aviateurs, qui ont essuyé !00 coups de canon, sont rentrés à Ver-lun sans dommages. Un nouvel aéro-)lane allemand a été pris près de Bouil- ^¥i^tânitÂdMMôéW : EN TERRITOIRE FRANÇAIS Paris, samedi. — Un communiqué du ninistère de la guerre dit que le deuxième détachement d'infanterie bavaroise s'est livré, dans le bassin de £riey, à des actes de pillage et à des violences contre les Français et les Italiens habitant la région. Des habitations ont été pillées les denrées alimentaires enlevées, l'argenterie dérobée. Le maire de Jarny a été emmené avec plusieurs Italiens, dont un a été blessé mortellement. — Havas. LES HEUREUSES CONSEQUENCES POUR LES ALLIES DU DOUBLE ECHEC ALLEMAND Bruxelles, dimanche. — Communication de la légation de France : L'attaque brusquée qui devait se produire par la Belgique et se terminer par une marche immédiate sur la France a échoué comme l'attaque brusquée des Allemands sur Nancy. A la suite de ces échecs, la mobilisation et la • concentration françaises se sont effectuées avec une régularité parfaite.Les mouvements de nos troupes sont bien coordonnés avec ceux de nos alliés. Le corps expéditionnaire britannique a débarqué. Dans la Manche, l'Atlantique et la La tenue des nouveaux policiers bourgeois de Bruxelles qui, pendant la guerre, vont contribuer à assurer l'ordre dans la capitale Méditerr.r .-it-e,' la maîtrise de la mer j nous est a||-3ufée complètement. Dès minais ont été, dit-on, immergées par les AI; jmands dqns la mer du Nord, j? La Frai ce et sos alliés se ravitailleront cert&L aement et facilement. Les trou ,)C3 françaises d'Afrique ont * >té transp rtées en France sans aucun ^ ncident. | Le gouvip rneinent français, comme le < fouverneml nt bel^e, a expressément re-:ommandë P aux populations civiles de ne f >as prendj fo part aux hostilités. Tous es cas de art ici] .ation de la population £ livile aux ( hostilités, signalés par les Al- J emands, dy iht faux. — Havas. ^ espionJjV allemands fusilles Londri s Py()n mande de Paris' à 1' «Eve- ' ling Newsi F» : Un certain nombre d'es-)ions allen Wids ont-été arrêtés au delà le la front jof'rG (*e Haute-Al|ace. Une our marti ^ 'Je fut tenue à Thann et le riaire et u employé des postes furent usillés. / qi Thann situé à 19 kilomètres envi- on au no3| M-ouest de Mulhouse. LES |;:\LLEMANDS tenmnt vainement de traverser la meuse 'ire iv ' yr:;;>;:é;-p'éda!:L i ince de NÉ •=\fi, S3Û ftitenl 'cfe'^&sscr la leuse, telle J est? la nouvelle qui nous arvenait c5C1[e matin de bonne heure. Jous nous f sommes portés immédiate-lent vers f ,e front- de nos troupes, et Drsque nou *'c s arrivons à Anhée, il nous aut stoppe) -, car le combat est engagé ur toute la c ligne de la Meuse. Il était h. 40 ce i J? natin, lorsque la population linantaise ut réveillée par l'explosion L'un obus. 0K Bientôt eu* Jnq, dix, quinze obus vinrent rapper la fr-j are et les immeubles avoisi-îants. Un ^ Jobus vint «xploser dans la ralle des p..^as-perdus de la gare avec un racas forir.» jjidable. Partout les projecti-es ont faitJJj de grands dégâts matériels, nais pas d<|, ^ mort et peu de blessés. Le châte; jiu des Roches, à Bouvignes, \ été incem. jlié par l'explosion d'un obus; 1 en est d<] J même de la ferme de Mai et lu châteaL- j du même nom. A peine "1 'e bombardement était-il commencé, que-v'v des fantassins allemands se présentèrei <it et ouvrirent le feu. C'est alors que*jf les Français ripostèrent et d'une rive «Ta l'autre ce fut une fusillade terrible. IS. ^ "ais\ les balles allemandes ne semblent i '^as porter, car nos alliés n'eurent aucuif* i-, blessé. Tandis q.Jue les Allemands remontèrent alors sur Jes hauteurs de Gemechenne, d'où leurs "Icanons continuaient à cracher les obus. } devant l'inutilité de leur premier efforça, vers Dinant et renonçant à s'emparer 31! du pont, ils redescendirent bientôt pi, çr la route de Purnode et, remontant in|a Meuse, ils se présentèrent devant le Jpont de Houx, où ils furent ac-cueillis pi r un feu nourri de l'infanterie française, C'est à ce. moment que l'artillerie fraïu./aise se mit à lancer ses premiers obutj.à sur l'artillerie allemande ; et pendant tfouo sur les rivés du lleuve les balles françaises obligeaient iej Alle-niauds replier avec pertes, malgré la mitraill/jÉP^Ê^Ri'ils avaient amenée, l'ar-ri''v r',n j* lande reculait sans cesse dan-^-icheff/i *2rron cie *a Le?se- Enj pour'u ^Jnt, *es Allemands envahi-rei^Xes déi.u a"'e Houx adossé au rocher sifois en p i*jrr€ttdu fleuve. Ils obligèrent lqs Serbes r? acconipa2ner, se ser-vàfu retre j-T ' Jxie boucliers pour se pro-tégeivatior 0- V)3es françaises; et c'est seu-iemeiAerr jind ils furent hors d'atteinte qu'ils i*j\i ./oyèrent les pauvres hommes, non sans] avoir blessé de deux balles dans l'aine, ui i jeune homme, le nommé Jules Adam. Le bon i^niestie de Houx, le comte de Levi'iiier , aurait été emmené comme prisonnier.Le can on continua à gronder ferme de part et J'autre jusqu'à dc.ux heures de ^ l'après-i nidi, puis après une interruption, ?il reprit plus violent à trois heures 10 pour cc- ser de nouveau à 5 heures 5. Le lit des Français est resté continuellement l'une régularité extraordinaire, tandis q ue le tir des Allemands semblait hésitant et s'éloignait sans cesse. Les A lcmand.s ont vu aujourd'hui leur tentative de pas-age de la Meuse entre Anseromme et Yvoir nettement repoussée. V Us s(\> sont retirés vers la Lesse et Ro-chefortlj p. a. LES FRANÇAIS PRENNENT L'OFFENSIVE Dînant. — A la suiln de la lenla-live (lu passade de la Meuse par Tes Allemands, 1< - troupes françaises ont, en parlie, passé sur Pautrp rive (î\i fleuve cl refoulent les Ajlemands vers Assesse et Ci-ney. COMMENT LES ALLEMANDS se déguisent en belge CE QUE NOUS DIT UN JEUNF. LIEUTENANT [De. notre envoyé spécial.] Un- jeune lieutenant-médecin, qui a e ssisté à l'attaque du fort- de Boncelles ( rès Liège, nous a conté une anecdote { ui dénote bien la triste mentalité de , os ennemis et le peu de cas qu'ils Q ont des lois de la guerre et des lois minaines: r Donc, c'était à Boncelles, le G août, t [ans l'après-midi. La nuit s'était pas- 1 ée dans le fracas de la mitraille et la s âge de la défense. Le champ de blé i irécédant le fort, les abords d'Ougrée c it le terril étaient couverts de blessés, i ^ lieutenant sortit avec ses brancar- < liers, pour ramasser quelques-uns de < :es malheureux. Un combat était encore engagé. L'in- ] anterie belge se défendait héroïque- 1 nent contre une troupe cachée dans 1 Dugrée et qui tirait des maisons et de | a tour de l'église. Le lieutenant et fut fort sur pris en constatant què1 les soldats, dans Jugrée portaient l'uniforme belge: « Commandant, cria-t-il, après qu'il Eut, à toute vitesse, revenu vers le fQrt, vous tirez sur des Belges. » Le commandant fit aussitôt sonner le: k Cessez le feu ! ». L'infanterie obéit, mais, d'Ougrée, la fusillade continua très nourrie. L'infanterie, fidèle au commandement, se replia cependant vers le pont d'Ougrée. Là, elle fut rejointe par des habitants de Ja commune, qui affirmèrent que les prétendus Belges qui tiraient étaient des Allemands déguisés. Le fait n'allait pas tarder à être contrôlé.Voyant notre infanterie se retirer, l'adversaire envoya une centaine d'hommes en avant. Ce corps de troupes parvint au pont, mais là, fatigués, mourant de faim, les cent hommes jetèrent leurs armes et se rendirent. C'étaient des soldats du 73e allemand ! Leurs camarades se replièrent alors au delà d'Ougrée. Près du pont, nos soldats découvrirent encore une compagnie allemande rangée en carré qui, cernée, se rendit et fut emmenée à Liège, d'où on la dirigea, a^nsi que les « déguisés », vers l'inté-/ LE PETIT CHIEN HEROÏQUE N TJn petit chien noir o fait tohte la campagne de Liège avec le 11° chasseurs. Bien soignée et choyée par les hommes, la petite bête n'a pas abandonné le régiment, même au plus fort de la bataille. Elle fut de la défense de Boncelles et mit un peu. de... « récréation » chez nos braves troupiers. Actuellement, ce brave toutou prend, avec eux, un repos bien mérité, en attendant d'autres combats. H. F. LA PUISSANCE NAVALE DE L'ANGLETERRE effets économiques DÉSASTREUX POUR L'ALLEMAGNE la flotte britannique maitresse de la mer Le correspondant naval du « Times » invoie à son journal un article du plus îaut intérêt, duquel nous extrayons les mssages suivants, qui montrent quelle :onfiance nous devons avoir'dans l'aide ;fficace de notre puissante alliée. « Les mers sont- libres aux bâtiments narchands anglais. Le pavillon com-nercial de l'Allemagne ne flotte plus sur 'eau. Il est désirable que la nation saisisse l'importance énorme de ces deux laits. Ils témoignent de la vigilance et le l'énergie des croiseurs britanniques i chasser des mers les navires marchands de l'ennemi, qu'ils capturent ou qu'ils mènent dans des ports neutres. Mais ils signifient, par-dessus tout, l'exercice de cette pression silencieuse dont j'ai parlé, dans ces colonnes, il y a quelques jours, de cette force statique qui, sans qu'on l'entende ou qu'on^la voie, est exercée par une flotte de guerre britannique supérieure. LE CONTROLE NAVAL C'est seulement dans la mer Noire et la'WBaltique, où les conditions géographiques et les circonstances de guerre ne le permettent pas, que nous n'exer- _ çons pas, §n ce moment, un contrôle naval. Si nos alliés russes avaient été à même d'envoyer leurs nouveaux vai. seaux de guerre aussi rapidement que nous le fîmes pour les nôtres, les mêmes conditions auraient pu être obtenues pour ces régions. Même dans la mer du Nord, des bateaux de pêche anglais sont déployés, le trafic côtier a été repris; '«les malles-postes et malles à voyageurs courent de et vers l'Angleterre et l'Europe septentrionale, et une barque norvégienne, 1' « Ingrid », que l'on dit être arrivée jeudi de la Baltique, a traversé les eaux sans apercevoir aucun signe de guerre. L'ALLEMAGNE SERA-T-ELLE ] REDUITE PAR LA FAMINE? L'Allemagne est privée, non seulement de produits alimentaires, mais d'une centaine d'autres exigences: L'effet économique doit être à la fois profond et étendu. S'il devient néces- ' saire de nourrir l'armée aux frais de la population civile, l'histoire nous enseigne que le résultat doit être désastreux. . .....■—)-■ u < X UU1\ i AVJÙ venïr 71 les empoisonnements En vue de sauvegarder la santé des troupes anglaises en service actif, un groupe de docteurs du corps médical de l'armée royale s'est constitué sous le titre de : « Corps Sanitaire ». Il est composé çle cent docteurs civils et militaires qui, répartis par brigades, analyseront les aliments réservés aux soldats. UNE MINE SOUS= MARINE ALLEMANDE du type de c^île qui fit couler le navire anglais "Amption,, LA REPONSE DE L'AUTRICHE A L'ANGLETERRE comment l'autriche explique son attitude Londres: On mande de Rome: Une communication officielle de Vienne, concernant la note accompagnant la déclaration de guerre de l'Angleterre à l'Autriche, dit que la guerre de l'Autriche à la Serbie — un Etat indépendant — et pour une cause qui n'affecte pas la politique internationale, ne peut être considérée comme la cause de la guerre européenne actuelle. La note anglaise — continue la communication — manque de signaler que l'Autriche était obligée de déclarer^ la guerre à la Russie, parce que la mobilisation de cette dernikrn ,' 4" , i' \-Mtriehc ait envoyé des* ,„I1 est nie que 1 Auni dit ]a mTrrrreatfhfi';-rfue' la'ih-ance sait déjà par l'ambassadeur d'Autriche. Il est évident, conclut le document, que les raisons alléguées par la Grande-Bretagne pour déclarer la guerre ne sont pas seulement une altération arbitraire des faits, mais des mensonges délibérés. L'Angleterre a donc rompu avec légèreté l'amitié traditionnelle de l'Autriche, dans le but de soutenir la France; mais, néanmoins, elle ne trouvera pas l'Autriche non préparée. LES RÉFUGIÉS LIÉGEOIS A BRUXELLES Au-dessus : les petits attendent patiemment l'heure de la soupe; au-dessous : le dîner dans la salle que l'œuvre du Grand Air a fait aménager, rue de Berlaimont, à Bruxelles, pour restaurer nos malheureux compatriotes.

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