La dernière heure

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s.n. 1914, 02 July. La dernière heure. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qv3bz6317c/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouvert» de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi IiOB annonces et réclames sont reçaes aux bureaux du journal et & l'AGENCE HAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (l*r étag-e) à Bruxelles. La Derniere Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ SEUL JOURNAL BELG1 ayant fait contrôler et certif par experts comptable* , «ermenti* prie de* tril naux, le* tirages quotidic et moyen* de te» numéi payant*. Constat : PAR JOUR: 125,922 NUMÉR N* 183 NEUVIÈME ANNÉE JEUDI 2 JUILLET 19!4 CINQ CENTIMES COMMENT SONT FAITS LES CHEFS-D'ŒUVRE Il y a quelques jours, un tableau lu Titien, « L'Homme à la coiffure ^ouge », était vendu à Londres, aour la coquette somme de 341,250 'rancs. On ignore ce que fut payé 1 l'auteur cette oeuvre; mais il est :ort probable qu'on eut fort étonné ,e maître de l'école vénitienne si an lui avait prédit que sa toile aurait acqjiis un jour une telle valeur :< marchande ». Aucune destinée l'est plus mystérieuse, en effet, que celle des chefs-d'œuvre. Et il est intéressant, à ce sujet, i'observer ce que fut la floraison de l'art italien du'XV" siècle. Tandis ïue l'école florentine se distinguait oar l'exquise correction des formes, l'école romaine par la beauté grave iu dessin,"l'école vénitienne brillait par l'éblouissement de sa couleur.Or, cette richesse de couleurs, ce fut au Titien qu'on la dut. Né en 1477 dans un petit village voisin de Venise, le Titien travailla d'abord chez un mozaïste, puis dans l'atelier du peintre Giorgione. Il mourut en 1576, pendant la peste qui fit 50,000 victimes à Venise. Tous les grands coloristes, Véro-nèse, le Tintoret, Eubens, Van Dyck et tant d'autres procèdent et descendent de ce peintre de la lumière et de la vie. La splendeur de sa palette, comme on l'a fait remarquer, rayonne jusque dans les chefs-d'œuvre de l'école moderne. S'il a surtout chanté les tons harmonieux des belles carnations, l'éclat des marbres et des métaux précieux, le chatoiement des étoffes somptueuses, il a su aussi traduire en d'admirables paysages la poésie de la nature. Et, à ce titre, le Ti-lien est le premier en date des paysagistes modernes. Sa vision était si intense et si complète qu'il faisait revivre tout ce que son pinceau touchait. Il a triomphé, d'ailleurs, dans tous les genres. Ses portraits sont remarquables par leur caractère et leur expression. Aussi l'empereur et le pape, les princes et les plus grandes dames se disputaient l'honneur de poser devant son chevalet. Cet artiste au génie robuste qui travaillait avec une fougue pas-:'A,urt3,- .infinv» è quatre-vingt-dix iiis, se corrigeait sans cesse, afin, [lisait-il, de pousser ses œuvres à la plus parfaite harmonie qui pût ren-ire la beauté de la nature et de l'art. Gomme on le voit, ces chefs-i'œuvre représentaient un travail considérable, où le talent, la pa-iience et l'étude entraient également en jeu. Ce serait donc une srreur de croire que ce peu de toile recouvert d'un peu de couleur n'ait pas la valeur pécuniaire qu'on lui iccorde. A ce propos, il est curieux de noter la façon spéciale dont le Titien travaillait; on sait, en effet, que chaque peintre a sa méthode. « Le Titien, dit Va&ri, un écrivain de son temps, entreprenait, jn grand nombre de toiles à la fois ;t ne les achevait que lentement, aissant un intervalle de plusieurs innées entre les différentes étapes iu cours desquelles il s'efforçait le les amener à la perfection par la manière compliquée et savante de son infatigable travail. » Il commençait par appliquer sur ses toiles une masse de couleur îui servait de fond aux figures ju 'il y devait ensuite représenter. « J'ai Vu, dit un de ses élèves, le ces coups résolus donnés par les touches épaisses de couleur, ,antôt un frottis de rouge pur qui ui servait de demi-teinte, tantôt ine simple touche de blanc. Avec e même pinceau, chargé de rouge, le jaune, etc., il formait le relief les clairs et par ce système faisait en quatre coups de pinceau, ap-saraître la promesse d'une figure. » Ces seules ébauches plaisaient ,ant aux connaisseurs que beau-;oup en voulaient avoir par désir le voir.la façon de bien se préparer t entrer dans « l'abîme de la pein--ure. » Après avoir jeté ces précieux ondements, le peintre retournait ;es tableaux contre le mur et les y aissait parfois quelques mois sans es regarder. Puis, lorsqu'il vouait y appliquer de nouveau les rinceaux, il les examinait avec une •igoureuse attention, pour voir s'il îe pouvait leur trouver, des dé-auts.A mesure qu'il découvrait quel-;ue chose qui ne fût pas d'accord ivec sa délicate conception, il corrigeait ses figures, les poussait à a plus parfaite harmonie. Cela fait, m attendant qu'un tableau fût sec, 1 passait à un autre et faisait de nême. De temps en temps, il réouvrait de chair vive ces extraits, es achevait à force de retouches. Une des caractéristiques du Ti-ien était de peindre plus avec les loigts qu'avec le pinceau, surtout orsqu'il s'agissait des retouches. I fondait les tons avec des frétille-nents de la main. Des années se lassaient ainsi avant qu'un tableau ût complètement terminé. Comme on le voit, il y a des noyens plus rapides et moins fati-[ants que celui-là de faire fortune. H. Bovet. LES FUNÉRAILLES DE L'AVIATEUR LIEDEL | Les camarades du défunt transportent le cercueil LE§ SURPRISES ALBANAISES BIB DGDA SE RETIRE Durazzo, mercredi. — D'après des télégrammes tenus secrets jusqu'à présent, Bib Doda s'est avancé dimanche jusque Malkuci. Là, il a livré une bataille de courte durée à la suite de laquelle il a ordonné à ses gens de reculer jusqu'à Ismi. Les artilleurs volontaires ont mis en sûreté les canons qui s'y trouvaient. La retraite de Bib Qo<Ia est attribuée en partie à des influences étrangères et en partie, à ce fait que la plupart de ses hommes au lieu de rester dans leurs positions se sont dispersés pour piller. La désillusion a été grande à Durazzo où l'on s'attend à une attaque des rebelles pour cet après-midi ou pour demain. On craint que pendant la retraite des troupes de Bib Doda vers le Nord, les rebelles ne) fassent venir,pour aider à l'attaque de Durazzo, les forces qu'ils avaient concentrées contre Bib Doda. On a observé aujourd'hui des mouvements de troupes très importants chez l'ennemi. Ismail Khemal, accompagné des quelques notables venant de Valona, est arri-\é ix Durazzo afin de présenter ses hommages au prince. Les nationalistes ont présenté au prince la demande de rappel du major Sluys. BIB-DODA prince des Mirdites Le princoe et la princesse ont visité les hôpitaux italien et anglais. D'après les dernières nouvelles Bib-Do-da s'est retiré à Alesio après avoir dispersé ses troupes. Bib Doda aurait, dit-on, estimé qu'il ne pouvait faire face aux insurgés et il aurait préféré se retirer pour éviter que ses troupes ne se livrent au pillage. — Havas. UN COUP DE MAIN AUDACIEUX A BRUXELLES Deux particuliers, paraissant âgés de 23 à 25 ans, avaient loué un luxueux appartement garni au premier étage d'un immeuble du boulevard Anspach. Ils étaient vêtus avec recherche et avaient les allures les plus correctes. / Mardi, dans la matinée, ils se présen- 1 taient dans une maison de gros au centre de la ville, firent étaler un important stock de chemises et firent enfin une commande de 500 francs, qui devait leur 1 être apportée, dans l'après-midi, chez eux. Le commerçant chargea une de ses employées de livrer les marchandises. Arrivée à l'adresse indiquée, la jeune fille fut reçue par un homme en long tablier blanc, qui se disait domestique, et la conduisit dans une pièce du premier étage. Il lui prit les marchandises pour aller les « montrer à ses maîtres ». Après avoir attendu vainement la réponse et le montant de la facture, l'employée devint inquiète et conçut des doutes; elle constata qu'elle se trouvait enfermée. Surprise de se voir prisonnière, elle se mit à appeler au secours. Ses appels furent entendus par la concierge, qui la délivra et lui apprit qu'elle avait vu sortir ses nouveaux locataires, qui, bien qu'étant arrivés sans aucun bagage, étaient porteurs chacun d'un volumineux paquet. L'officier de police Desmedt s'est rendu sur les lieux. Il a longuement interrogé l'employée et la concierge. Le signalement des deux filous a été transmis à tous les commissariats de l'agglomération. LES GAUCHES LIBÉRALES ELLES SE SONT RÉUNIES A LA CHAMBRE MAIS N'ONT PRIS AUCUNE DÉCISION Les gauches libérales de la Chambre et du Sénat se sont réunies, mercredi après-midi, dans un des salons du Parlement.Cette séance avait été précédée d'une réunion du Bureau de la gauche; elle ne comptait que neuf absents. M. Buisset, appuyé par MM. Lorand, Feron, d'autres encore, ont signalé la situation faite à l'opposition, dont le chiffre des voix est supérieur à celui du gouvernement qui, pourtant, dispose encore d'une majorité de 12 voix. Ils estiment qu'il y a lieu de modifier le régime électoral dans le sens préconisé par M. Vandewalle. LA CAMPAGNE ELECTORALE L'assemblée, à la demande du président, a examiné en détail les causes du succès du 24 mai. MM. Braun, Persoons, Neujean, Alfred Journez, Buisset, Neveu, Rens, ont pris successivement la parole. Tous ont été unanimes à reconnaître que le succès des libéraux est dû surtout à la façon éhontée dont les électeurs ont été trompés par la majorité cléricale. LA SITUATION POLITIQUE Ce point a été traité par MM. Franck, Lemonnier, Féron, Mechelynck', Buisset, A. Journez, Magnette, Lorand, et Hy-mans.Les orateurs ont développé les idées conformes à l'ordre du jour que nous donnons d'autre part. Les deux gauches sont fermement résolues à dévoiler de plus en plus la situation financière dans laquelle se débat le Payp. Dès la rentree, le gouvernement aura à s'expliquer sur les moyens qu'il compte prendre, pour mettre fin à la politique d'expédients qu'il n'a cessé de suivre. MM. Hymans et Magnette ont démontré l'efficacité de la campagne entreprise par MM. Franck et Buyl dans le but de signaler au pays cette désastreuse politique.UN ORDRE DU JOUR A l'issue de la réunion, la communication suivante a été faite à la presse: « Les gauches libérales, sous la présidence de M. Hanrez, sénateur, ont examiné la situation créée par les dernières élections ». LES ELECTIONS DU 24 MAI Le président félicite les nouveaux élus. Ceux-ci rendent compte des conditions dans lesquelles s'est poursuivie la campagne électorale, et des divers facteurs qui ont assuré le succès libéral. L'assemblée constate qu'il résulte des chiffres du scrutin de 1914, combinés avec ceux du scrutin de 1912, que la majorité parlementaire catholique, qui est de 12 voix, ne représente pas la majorité des suffrages. Ces résultats condamnent nos institutions électorales déjà viciées par la fraude et l'injustice. L'assemblée estime unanimement que la situation nouvelle rend d'autant plus légitime et nécessaire la revision constitutionnelle, conformément aux déclarations antérieures des gauches libérales, et une adaptation plus sxacte et plus loyale du système proportionnante de manière à assurer la représentation réelle et sincère du pays et afin q\ie l'expression de la volonté nationale ne puisse être contestée. Rassemblée reconnaît la nécessité impérieuse de maintenir l'union et la personnalité morale du parti libéral. LA SITUATION FINANCIERE Elle examine ensuite la situation financière faite au pays par le gouvernement; elle constate que celle-ci ne cesse dfe s'aggraver et réagit fâcheusement sur les grands intérêts économiques du pays. Les faits justifient toutes les critiques st les prévisions de l'opposition, et il y aura lieu, plus que jamais, de soumettre la politique financière du gouvernement a,u contrôle le plus attentif, le plus sévère.LA PETITE BOURGEOISIE ET LES EMPLOYÉS Plusieurs membres ont émis l'avis que des mesures efficaces, de nature à améliorer la situation de la petite bourgeoisie et des employés devraient être prises 3ans retard par la législature. Ce vœu a rencontré l'adhésion générale.LES TRAVAUX PARLEMENTAIRES Avant l'ouverture de la session législative, les gauches libérales du ParJe-nent se réuniront pour prendre les mesures relatives à la reprise des travaux parlementaires. La séance est levée à 4 heures et demie. LES CHËMÏNSDE FER ORIENTAUX Belgrade, mercredi. — Les délégués autrichiens aux négociations relatives aux Chemins de fer orientaux ont quitté Belgrade, rappelés par leur gouvernement. Les pourparlers sont ajournés « sine 3ie ». — Havas. ENCORE LE VOTE DES FEMMES UNE ESPÉRANCE QUI S'ENVOLE MONSEIGNEUR, PARLEZ FRANC DR Nous nous sommes étonné, W1 dans un précèdent article, de ce ^1—I que certains) collectivistes gar-I* ' daient de iConrart le silence prudent, au1 sujet du vote des femmes, alors que d'autres, tels les Gantois et les Borains, s'étaient prononcés de façon exempte d'aihbiguité. Il n'est que juste, jmr conséquent, que nous actions_ les déclarations nouvelles qui se produisent daijs les organes marxistes, d'autant plus,' qu'elles éclaircis-sent la situation. ' \ Evidemment, c'est ..du côté des collectivistes intégraux, des adversaires du cartel, que les cléricaûx se tournent avec espoir, lorsqu'ils prôjient le vote des femmes immédiat comme rançon du suffrage universel. Il était d'autant plus à craindre de voir ces théoriciens pointus se cantonner dans j une attitude de . sphynx, que leur moniteur officiel avait publié des encycliques, assez vagues il est vrai, en faveur <iu vote des femmes en général. Sans renoncer au suffrage féminin, en souhaitant, au contraire,qu'on l'obtienne le plus tôt possible, Iprgane collectiviste reconnaît que c'e|J, lin rêvé impossible pour le moment en Belgique, et que ce serait folie de com^iomettre le suffrage universel pur et simpje pour les hommes en voulant le conquérir à la fois pour les deux sexes : . 1 Il y a de toute évidence en Belgique, écrit-il, une majorité en faveur du suffrage égal POUR tous les hommes. Il y a une majorité plus considérable ei&ôre CONTRE le suffrage des femmes. Allons-nous attendre que cette situation soit modifiée avant d'accepter le POSSIBLE, le S. U. masculin? Pas plus que nous n'avons1; attendu la venue du suffrage égal, en refusant la concession plurale qu'on nous a accprdée il y a quelque vingt ans. Cette réponse embarrasse beaucoup le « Bien Public », car il comptait sur une attitude équivoqtàe de théoriciens internationaux, grâce p, laquelle il aurait pu tenter d'effrayer!' quelques libéraux timorés et les détourner de la revision constitutionnelle. Malgré tout, il essaye encore d'ergoter. D'après lui, les collectivistes bruxellois $iè disent pas nettement qu'ils ne voteraient pas le suffrage des femmes avec la droite, dans le cas où pareille coalition formerait une majorité en faveur de cette réforme. Aucun danger de ce genre ne nous menace, faut-il ie dire» Le « Bien Public » lui-même n'adopterait vraisemblablement pas le suffrage universel féminin. Posons-lui, du resvte,.bien nettement, la question : « Dans le cas oùjTon proposerait de réaliser en même-tetopsle vote des femmes, vous, « Bien lAiblic », accepteriez-vous la revision cofcstitutionne 1 le et le suffrage universel ï>wr et simple pour les h •• • - - » Aii'ui-, Alon.v. igiicur, un bon mouvement. Soyez catégorique, et ne cherchez pas à vous échapper par une ficelle de sacristie. Il y a peut-être moyen de s'entendre.UNE FEMME QUI SE DÉFEND Un nommé D..., demeurant rue La-caille, rencontra sa femme, dont il est séparé, dans une brasserie du boulevard du Midi. Il lui chercha querelle. Mme D..., voyant qu'elle allait être brutalisée, s'empara de son verre à bière et le brisa sur la tête de son agresseur qui, le crâne meurtri et saignant abondamment, s'affaissa comme une masse. Le blessé a été conduit d'urgence à l'hôpital Saint-Pierre. L'officier de police Vanherck a verbalisé. LA VIE CHÈRE LE PILLAGE DES BOULANGERIES A MADRID Madrid, mercredi. — A la Chambre et au Sénat, le ministre de l'intérieur a répondu aux interpellations sur les événements d'hier, en déclarant que les ordres les plus sévères avaient été donnés pour empêcher tout excès. C'est par suite de la multiplicité des points ou des manifestations se produisaient, que la police a été insuffisante, et partant impuissante.D'ailleurs, les agents furent fort gênés pour agir, à cause de l'attitude du public, parmi lequel on remarquait des gens de la meilleure société qui, dans les rues, du haut des balcons et des fenêtres, encourageaient les manifestations. De nombreuses femmes ont manifesté au marché, réclamant la diminution du prix des pommes de terre; des sacs furent éventrés et leur contenu répandu sur les pavés. La gendarmerie a rétabli l'ordre difficilement. — Havas. LE PROCÈS VON FORSTNER Strasbourg, mercredi. — Ce matin a été plaidé, devant le tribunal régional de Saverne, le procès intenté pour détournement de mineure au lieutenant von Forstner. Le jugement sera Tendu le 7 juillet. — Havas. UN VOLEUR ARRÊTÉ PAR LE " JUIF ERRANT „ Mardi soir, M. D..., boucher, domicilié à Nivelles, avait laissé, momentanément, son tilbury attelé d'un cheval, devant un établissement de Lasnes. En sortant, il vit qu'un individu fuyait avec son attelage dans la direction de Genval. Le commandant de la gendarmerie de Lasnes, prévenu téléphoniquement, enfourcha sa bicyclette et, en compagnie de son chien, surnommé le « Juif Errant », se dirigea à toute vitesse vers Genval. Après un quart d'heure de chasse, le fuyard allait être rejoint, quand il sauta du véhicule et détala à travers champs. Comme le commandant ne put l'attraper, il lança « Juif Errant » à ses trousses. Le voleur eut à soutenir une lutte acharnée avec la bête, qui le tint en respect jusqu'à l'arrivée de son maître. C'est un courtier en chevaux, du nom de V..., habitant Genval. Après interrogatoire il a été écroué à la disposition de la justice. LE XHe TOUR DE FRANCE SEMBLE DEVOIR ÊTRE POUR LES ROUTIERS BELGES UNE MARCHE A LA GLOIRE La deuxième étape du « Tour de France » étant courue, il faut reconnaître que les sportsmen belges seraient vraiment trop exigeants s'ils n'étaient pas contents : « Paris-le Havre » et le « Havre-Cherbourg » ont été gagnés par deux des nôtres, par ceux-là mêmes qui détiennent actuellement en partage la place de leader du classement général. Nous avions émis un regret, au lendemain de la première bataille : celui de n'avoir à enregistrer qu'une victoire morale, étant donné que lés onze hommes du peloton de tête avaient été classés, en vertu du règlement, sur un pied d'égalité. Cette fois, avant que le but ne fut atteint, l'élimination était complète, et nos couleurs d'autant plus complètement victorieuses, que les deux plus valeureux des coureurs belges7 Jean Rossius et Philippe Thys, n'eurent plus qu'à lutter entre eux jjour décrocher la palme. Ils eussent même été trois Belges à lutter d< vitesse en vue du poteau si, par suite d'une crevaison malencontreuse, ô combien ! Défrayé n'avait pas été éliminé ai: moment où allait commencer l'enlevage décisif. ...Mais les gens de Cherbourg n'étaienl pas tout à fait satisfaits : quand Philippe Thys triompha, dimanche dernier, ai Havre, on acclama en lui une vieille con naissance; nul n'ignorait que c'était le grand triomphateur de 1913; pour ceuj qui assistaient à l'arrivée à Cherbourg par contre, le cas était tout différent Transportés d'enthousiasme, ils accla nièrent de confiance le héros de la deu xième étape; mais lorsqu'il eut passé h ligne d'arrivée, ne le connaissant pas, ils s'informèrent de son nom. Rossius, leui dit-on. Cette réponse provoqua chez h plupart d'entre eux un profond étonne ment. « Rossius?... Tiens! Connais pas »... C'est qu'en effet le crack wallon, déji si populaire chez nous, où l'on ne pen serait plus, dans aucune course, à le con sidérer comme un outsider, surtout de puis ses prouesses d'avril-mai dernier: dans le « Tour de Belgique », est encore en France, un illustre inconnu. Au sur plus, c'est son premier grand succès cyi ROSSIUS tre-frontières qu'il vient de remporter. On se rappellera qu'au lendemain d* la preniière étape, en lui tressant de: couronnes pour la belle course qu'il avai fournie, la terminant d'ailleurs sur la roue du vainqueur, nous disions textuel lement: «Une grande victoire manqu< seule à sa réputation.*» Et nous deman dant s'il allait s'adjuger la plus belle qu puisse être, nous déclarions, sans l£ moindre restriction qu'il en était fort ca pable. Rossius n'a pas attendu bien long temps pour démontrer de la façon lf meilleure qui pouvait être que nouî avions toutes raisons d'avoir en lui lf confiance la plus absolue. Le voici maintenant en tête du classe ment général ; cette place, il la défendn d'autant plus vaillamment, avec d'autant plus de chances de n'en pas être dépossédé, que les côtes vont venir e: que nous savons, pour l'avoir vu main tes fois à l'œuvre, qu'il sera mieux en core à son affaire à l'assaut des rampes abruptes, et lorsqu'il s'agira d'escaladei les cols pyrénéens, d'abaisser sous ses roues les cimes a]tières des Alpes, de batailler dans les Vosges avec cette belle furia, cette inlassable énergie qui le ca ractérisent. La température ne pourra avoir sur lu: nulle prise; il a résisté admirablemenl dans Le Havre-Cherbourg a une chaieui effroyable, sans que, à aucun moment son merveilleux courage s'amolît, sans éprouver la moindre dépression, (^ue 1e pluie vienne ou que le froid sévisse, il se montrera toujours égal à lui-même; ï. nous suffira, pour que chacun partage l'assurance que nous éprouvons à cei égard, de rappeler les étapes luxembourgeoises du « Tour de Belgique » d'il y a un mois et demi, sous les avalanches célestes par les routes bourbeuses, luttanl contre un vent fou et le froid sibérien, ï, fut extraordinaire d'endurance et d'ardeur.Avec Philippe Thys, qui est à la route ce qu'est Ivan Goor au demi-fond, c'est-à-dire l'homme qui est toujours là, k coureur d'une régularité véritablement déconcertante, à laquelle le champion d'Anderlecht doit d'ailleurs son triomphe de 1913; avec Défrayé, redevenu le grand Défrayé des « Tours » de Belgique et de France 1912, avec Marcel Buysse, qui nous est redevable de belles revanches pour les défaites cuisantes dont la guigne le poursuivant inlassablement est seule cause, mais dont il doi^ finir par trouver l'occasion de se debarrasser, avec Deman, Mottiat, qui, Jusqu-ores, n'ont pas été eux-mêmes et qui pâtissent peut-être d'un peu de surentraînement, avec ce brave Dejonghe, de Middelker-ke, surtout, qui, terminant, hier, premiei des « isolés », a fait le succès belge complet sur toute la ligne, avec Botte, infiniment courageux, Spiessens, Devroye, Lambot, Lucien Buysse, Vandenberghe, Scieur, Louis Heusghem, et d'autres, tant d'autres; il apparaît de plus en plus, maintenant, que la grande randonnée par toute la France, dont les prémices viennent de se terminer, ne sera pas moin3 glorieuse pour nos couleurs nationales que ne le furent celles de 1912 et de 1913. (Vofr suit* «n page 1) LES TEMOINS DE L'AFFAIRE WILMART LEUR AUDITION EST TERMINÉE L'audience de mercredi M. le président De Le Court ouvre l'audience à 9 heures 10. La >anté de Waechter Waechter est absent. Son médecin, M. le D' Bonmariage, doit venir faire rapport au tribunal sur son état de santé. Par humanité, M. le président a consenti à ce que le prévenu n'assistât pas à cette audience, afin de permettre à son médecin de parler plus librement. Le docteur Bonmariage est donc le premier témoin entendu. Il soigne Waechter depuis 35 ans et il fait de son état physique et moral un tableau poussé au noir. Le praticien entre dans des détails d'ordre scientifique très minutieux, afir d'exposer au tribunal que son clienl souffre du mauvais fonctionnement d< divers organes et que cette situation e entraîné chez lui la décrépitude physique, la sénilité précoce, la perte de le mémoire, peut l'amener à porter des jugements faux et, en tout cas, influe considérablement sur sa volonté et sa puis sance à résister aux suggestions. M" Jamar. — C'est surtout de 1910 i 1911 que ses facultés d'attention et d< mémoire étaient le plus atteintes! Le témoin. — Certainement, c'es' pourquoi je lui avais prescrit d'abandon ner tout travail et de quitter ses affai res. Me Jamar. — Cet état persiste-t-il a© tuellement? Le témoin. — L'état de santé de M Waechter s'est amélioré, mais des trou bles dont je viens de parler peuvent s< reproduire avec plus ou moins d'inten sité; c'est surtout une question de régi me alimentaire. Une nutrition carné< peut les faire réapparaître aussitôt. Les relations de Nestor Wilmart On entend ensuite M. Franqui, direc teur à la Société Générale. M* Braun. — Le témoin n'était-il pai en rapports d'intimité avec Nestor Wil mart, ne fréquentait-il pas les chasse; de celui-ci? M. Franqui. — Je suis allé plusieur fois à la chasse chez Nestor Wilmart mais j'y étais invité paT M. Monnom qui était son associé de chasse; j'y ai ét< invité une fois par lui. M* Braun. — Le témoin ne tutoyait-i pas Nestor Wilmart? M. Franqui. — Wilmart tutoyait tou le^ monde, j'ai pu lui répondre sur L même ton. M' Braun. — Le témoin ne tutoyait-i pas Wilmart, même en corresponcfance L'avocat donne à ce sujet lecture d'un lettre écrite par M. Franqui à Wilmart e qui se termine par les mots « tout j toi ». Cette lettre, dit M* Braun, a une autr portée, en effet. M. Franqui ap.partenai alors à la banque d'Outremer. Il y es question d'un report de Van Henten ryck dans cet établissement. Le déposé avait été mis en demeur de rembourser. Wilmart était intervem pour lui faire obtenir un délai. M. Franqui répondait en donnant sa tisfaction à son ami, mais en lui faisan remarquer que le report Van Henten ryck était beaucoup plus considérabl que lui, Wilmart, le croyait. Cette lettre, dit M" Braun, tend ; prouver que Wilmart n'était pas au cou rant, exactement, des opérations faite par Van Hentenryck. ,M. Thys, général retraité, directeu de la Banque d'Outremer, est entendi ensuite. - Le témoin déclare avoir été en rela tions avec Wilmart, ils chassaient l'ui chez l'autre. La notoriété des personnes qui fré quentaient chez Wilmart fait qu il étai tout naturel que le témoin n'ait pas h^ sité à répondre aux invitations de Wil mart, qui avait été présenté par feu M Monnom. M* Jamar. — I était de notoriété pu blique que Wilmart jouissait d'une gran i de fortune, et sa correction n'était sua > pectée par personne? : M. Thys. —Je n'ai jamais traité d'af l faires avec lui, je n'ai par conséquen . pas fait d'enquête sur sa situation. ' Pour Van Hentenryck M. Pereira, agent de change, qu'oi i entend ensuite, a été pendant un cei tain temps intéressé aux affaires Vai Hentenryck et Cie. Le prévenu l'a mis au courant des r< i ports importants qu'il faisait sur les ti , très Gand-Terneuzen. Le témoin lui a montré qu'il était dan gereux pour son crédit d'agir comme i le faisait, qu'il devait cesser ces opéra | tions ou augmenter le capital de la so ciété. | Van Hentenryck avait la plus entièr ' confiance. Son client était riche, disait il, il possédait tous les titres Gand-Ter neuzen et spéculait sur la reprise pa ! l'Etat. On était, à ce moment, à l'époque d'A gadir, l'argent était cher, c'est pour ceb que le témoin considérait qu'il était dan gereux pour son ami de s'avancer, a dé couvert, comme il le faisait. M. Pereira a porté, un jour, un paque de titres boulevard de la Senne, de h ' part de son ami. Il n'en a pas reçu dé charge. M. le président. — Cela ne vous a pa paru bizarre, c'était un paquet de 20i titres? Le témoin. — Non, c^r une lettre ac compagnait l'envoi. M. P ierre Tournois, ancien employé d< la maison Van Hentenryck, tenait le; écritures dçs comptes-courants. Il a con nu l'existence du compte Waechter-Wil mart. C'était un compte de report. On ne faisait aucune différence enta les titres Gand-Terneuzen et les autre; dans les manipulations. Un démarcheur M. Meynne, assureur, le témoin sui vant, a fait de nombreux reports pou: Wilmart; il avait été présenté à celui-c par Ilasquin. Wilmart lui a dit qu'il pos sédait presque la totalité des titres Ganq Terneuzen, en vue du rachat par l'Etal Wilmart lui remettait les titres ave] la charge de trouver de l'argent et Iî latitude de retenir un pourcentage de 1( à 11 p. c. payable d'avance. Le témoin a fait des reports pendan' 6 mois pour une somme de 650,000 trancs M. le président. — Quel est actuelle ment votre situation? Le témoin. — Elle est absolument li quidée. WTilmart me donnait décharge pou: chaque opération; c'est lui qui rédigeai-tous les contrats de reports. Il exigeai: que les coupons soient détachés avan l'échéance et lui soient renvoyés. M. le président. — Dressiez-vous une liste des numéros des titres mis en re> port? R. — Jamais. La bonne foi de la firme Van Hentenryck M. Conradèa, banquier, est entendi: en*uité. M® Braun. — Au moment de l'affaire, la Société Van Hentenryck devait un million et demi. Elle rassembla ses créanciers pour essayer d'avoir un arrangement. M. Conrad ès fut chargé par ceux-ci d'examiner nos écritures et notre comptabilité. M. le président. — Quelles ont été vo* constatations? M. Conradès. — Les écritures étaient correctes et régulières. Le témoin affirme que la Société Van Hentenryck, pour répondre aux exi-geances des banques, joignait à ses dépôts de titres Gand-Terneuzen d'autres titres. Il y en avait pour une valeur de 970,000 francs, appartenant en propre à la firme ou donnés en nantissement par les clients. Le frère de Van Hentenryck se trouva, de cette façon, créancier pour 100,000 fr. M. Sano, directeur du Crédit indus-1 triél, expose que Wilmart a fait plusieurs ■ reports à son établissement. Après le départ de Nestor, on remarqua, dans les dépôts, des actions portant des numéros supérieurs ou le plus grand possible. Le témoin n'était pas au courant des reports faits par Waechter. Il ne con-> naissait pas l'amplitude des opérations 1 faites sur les titres Gand-Terneuzen, sinon il aurait eu l'attention attirée sur - ceux-ci. uamar pose au témoin la même question qu'au général Thys, concernant la réputation et les relations de Wilmart. M. Sano. — Je connaissais Wilmart vaguement, lorsque M. Monnom me mit en rapports plus étroits avec lui. J'al-| lais à la chasse chez lui, avec d'autres ! personnes. On était très bien reçu chez lui, et jamais rien d'incorrect ne s'y [ passait. A une question de la défense, le témoin déclare qu'il a une fois, il y a quelques années, constaté des numéros doubles dans des lots de ville. i Le témoin Vrithoff " Le témoin suivant est M. Vrithoff, d'a-' bord assureur, puis démarcheur de Nes-j tor Wilmart. M. le président. — Vous avez télépho-, nez, le 11 octobre, à Henri Wilmart, à î Mariembourg. Pourquoi? R. — Je voulais parler d'affaires se l rapportant aux titres. M. Hefiri m'a répondu qu'il fallait parler à son frère, car k lui n'était au courant de rien. D. — Quel était le taux d'intérêts de j vos reports? ? R. — 4 à 5 1/2 p. c., plus 1 p. o. de j commission. t D. — Vems avez fait de nombreuses i opérations par l'intermédiaire de l'agent de change Rénaux. A qui remettiez-vous ï l'argent? ? R. — Je le remettais à Rasquin, en lui D disant qu'il provenait de M. Rénaux. D. — Les titres par qui vous étaient-ils remis? mv J R. — Quelquefois par Wilmart, quelquefois par le concierge. Le témoin parle des sommes touchées : par Rénaux sur les reports. Elles étaient beaucoup supérieure» à " celles qu'il remettait. Il y avait un écart de 225 à 375 francs. . M. le président. — Rénaux était ban-_ quier? 3 M. Vrithoff. — Oui. M. le président. — Alors il pouvait dis-r poser des titres comme il l'entendait, à i charge de faire face à ses engagements, bien entendu. M' Huysmans. — Je voudrais connaî-i tre l'opinion du témoin sur une phrase du rapport des experts, où il est dit que . de la correspondance échangée entre t Wilmart, Rénaux et le témoin, il sem- - ble que celui-ci était au courant de l'ir-. régularité des titres. Le témoin. — Je ne pouvais pas soupçonner cela. L'audience est levée à 11 heure». * (Voyez suite page 2.) i ENCORE DES GAMINS INCENDIAIRES Des gamins, restés inconnus, ont mis le feu, mercredi soir, à une énorme meule de foin appartenant à M. C..., cultivateur, demeurant chaussée de Roodebeek, aux confins des territoires de Schaerbeek et de Woluwé. A la première alerte, les pompiers de Schaerbeek sont accourus. Plusieurs lances furent mises en activité, et, au bout d'une demi-heure d'efforts, les flammes étaient éteintes, mais la meule a été presque entièrement détruite. La gendarmerie locale, de concert avec la police, a ouvert une enquête et recherche activement les coupables. Mme ROSA LUXEMBOURG :— La socialiste allemande qui est poursuivie pour injures envers les officier* et tons-officier* allemands.

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This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

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